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LE DROIT DES OBLIGATIONS

Chapitre II : La responsabilité civile

Responsabilité civile = fait juridique qui va engendrer une obligation différente d’un contrat
qui est un acte juridique  seconde source de l’obligation
Article 1382 du code civil : « Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un
dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer. »

Les régimes de la responsabilité civile :


- Responsabilité du fait de la chose (accident de la circulation, produits illicites)
- Responsabilité du fait d’autrui (patron/apprenti)  commentant/préposé
- Responsabilité de faute

La distinction responsabilité pénale et responsabilité civile


Responsabilité vient de « respondere » (latin) = répondre de ses actes. En droit, la
responsabilité va requérir plusieurs sens
Il ne faut pas confondre deux responsabilités

 Responsabilité civile = a pout but de réparer un dommage qui a été subi


 Responsabilité pénale = a pour objet de sanctionner l’auteur de l’infraction
 Ces 2 responsabilités sont liées car si une personne commet une infraction il doit
la réparer sur le plan de la responsabilité civile
2 types de responsabilité civile :

 La responsabilité civile contractuelle


 La responsabilité civile délictuelle
 Impossible de cumuler les deux
Tout ce qui ne relève pas de la responsabilité civile contractuelle relève de la responsabilité
civile délictuelle. Elles se distinguent par le fait que la responsabilité civile contractuelle ne
peut intervenir que lorsqu’il existe un lien contractuel (contrat, mauvaise exécution du
contrat, dommage causé par la mauvaise exécution du contrat)

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Responsabilité civile = fait générateur  lien de causalité  dommage
TRIPTYQUE = 3 éléments qui se complètent

Le fait générateur

Lien de causalité

Dommage

Section I : Le dommage

Définition : « Le dommage peut être défini comme la conséquence patrimoniale ou


extrapatrimoniale d’une atteinte aux intérêts de la victime » (M. Poumarede)

Paragraphe I : La nature du dommage


 Corporel : lorsqu’il y a une atteinte à l’intégrité physique de la personne (personne a
une jambe cassée)
 Matériel : lorsqu’il y a une atteinte à un élément du patrimoine de la victime et cette
atteinte est évaluable en argent (une perte de revenus, la perte d’un bien)
 Moral : lorsqu’il y a une atteinte à l’honneur, à la réputation, au nom patronymique
(usurpation du nom), à l’image, à la vie privée (sextape), au pretium doloris (douleur
subie), à la perte de la qualité de vie, à la privation d’exercer une activité de loisir, à
un sentiment d’affection (perte d’un proche)
Un enfant ne peut pas se prévaloir du préjudice d’être né (handicap)

Paragraphe II : Les caractères du dommage


 Certain : il doit exister (dommage actuel) mais il peut aussi être futur et certain que si
sa survenance est certaine
 Personnel : en principe seule la victime a droit à une réparation (dommage par
ricochet concerne toutes les hypothèses dans lesquelles la victime décède ou subit
un préjudice corporel)
 Licite : la jurisprudence refuse de réparer un préjudice qui n’est pas licite, c’est le
préjudice qui est illicite pas la situation (travail au noir)

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Section II : le lien de causalité

Définition : C’est le lien qui lie le préjudice au fait dommageable. Il est constitué par toutes
ou une partie des éléments qui ont été nécessaires à la survenance du dommage. En
principe il appartient à la victime de prouver l’existence du lien de causalité

Section III : Le fait dommageable

Article 1384 du code civil alinéa 1 : « On est responsable non seulement du dommage que
l’on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes
dont on doit répondre, ou des choses que l’on a sous sa garde. »

Paragraphe I : la faute
Article 1382 du code civil : « Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un
dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer. »
L’origine des systèmes de responsabilité : la faute. Pour mener une action en RC pour faute
en plus du dommage et du lien de causalité il faut montrer l’existence d’une faute

I – La notion de faute
C’est une erreur de conduite, un comportement anormal. Pour déterminer une faute on va
comparer le comportement de l’auteur au comportement qu’il aurait dû normalement avoir

 La typologie des fautes


 Faute intentionnelle : volonté de commettre la faute et de causer un dommage
(l’auteur de coups et blessures)
Faute non intentionnelle : l’auteur a eu la volonté de commettre la faute mais il
n’a pas voulu causer le dommage (automobiliste roule vite et cause un accident)
 Faute par commission : acte positif
Faute par omission : absence d’acte

II – Les cas d’exonération


 L’état de nécessité : la commission de la faute a permis d’éviter un dommage plus
important que celui causé par la faute (légitime défense)
 La force majeure : événement imprévisible (impossible de s’y attendre), irrésistible
(insurmontable, inévitable) et extérieur (à l’auteur de la faute) IIE
 La faute de la victime : si elle revêt les caractères de la force majeure  exonération
totale si non partage de responsabilité

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Paragraphe II : le fait de la chose

Article 1384 du code civil alinéa 1 : On est responsable du dommage causé par « des choses
que l’on a sous sa garde. »
Pour le fait de la chose il n’existe que des régimes spéciaux.

I – Les conditions
1. La chose
 Toute chose : meuble/immeuble, animée/non animée, dangereuse/ou non
 Exception :
 Chose non appropriée : gibier
 Chose soumise à un régime spécial de responsabilité

2. Le fait de la chose
La chose est l’instrument du dommage, elle a un rôle créateur dans la réalisation du
dommage. Pour qu’il y est fait de la chose deux conditions cumulatives

 Intervention matérielle dans la réalisation du dommage (lorsqu’il un contact entre la


chose et la victime) mais elle peut aussi avoir défaut de contact (pas entretenue)
 Rôle actif chose réalisée de nos mains
 Chose en mouvement + contact chose/victime  rôle actif est présumé
 Chose immobile + pas de contact  prouver le rôle actif de la chose (défaut
d’entretien)

3. La garde de la chose
Pouvoir de fait

 Elle résulte du fait d’avoir l’usage, la direction et le contrôle de la chose


 Le propriétaire est présumé être le gardien
L’exercice de la garde doit être indépendant : la personne qui agit sur ordre du notre n’agit
pas de manière indépendante
Il y a des exceptions :

 La chose est dérobée à l’insu du propriétaire (le vol)


 La chose a été remise par son propriétaire en vertu d’un titre juridique (location)

II – Les cas d’exonération


 La force majeure : évènement imprévisible, irrésistible et extérieur (IIE).
 La faute de la victime

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Paragraphe III : le fait d’autrui
Article 1384 alinéa 1 du code civil : « On est responsable non seulement du dommage que
l’on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes
dont on doit répondre. »
Article 1384 alinéa 5 du code civil : Sont responsables « Les maîtres et les commettants, du
dommage causé par leurs domestiques et préposés dans les fonctions auxquelles ils les ont
employés. »
Au départ il n’y avait que des régimes spéciaux jusqu’à l’article 1384  régime général

I – les conditions
 Lien de préposition : c'est-à-dire une autorité du commettant et une subordination
du préposant
 Le dommage est causé par le préposé : préposé a commis un fait dommageable qui
est causé par une faute
 Le préposé a agi dans le cadre de sa mission : dommage est survenu alors que le
préposé exerçait sa mission

II – Les effets
 Responsabilité du commettant est engagée et le proposé n’est pas considéré comme
responsable (immunité civile) dans ce cas on va aller chercher la responsabilité du
commentant
 Absence de responsabilité du préposé sauf s’il n’a pas agi dans le cadre de ses
fonctions

III – Les cas d’exonération


 La force majeure : évènement imprévisible, irrésistible et extérieur (IIE).
 La faute de la victime

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