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ISTIL 12/05/2010

Phénomènes de Transferts
Examen
1ère année – Durée : 2 h
Tous documents autorisés

Exercice 1
On considère un fer à repasser de puissance P = 1000 W, dont la semelle est constituée d’une plaque
d’aluminium d’épaisseur e = 5 mm, et de surface S = 0.03 m2 . Le fer est initialement à l’équilibre
thermique à température ambiante Ta = 22◦ C.
On suppose que le coefficient de transfert de chaleur à la surface de la semelle métallique égal à
h = 12 W · m−2 · K−1 , et que 85% de la chaleur dissipée dans le fer est effectivement transmise à la
semelle métallique.
1. Déterminer l’équation régissant l’évolution temporelle de la température de la semelle (on supposera
cette température homogène sur toute la semelle).
2. Résoudre cette équation et en déduire le temps t0 nécessaire pour que la semelle atteigne une
température de Tf = 140◦ C.
3. Est-il est correct de supposer la température uniforme dans la semelle à chaque instant ?
Données :
– Masse volumique de l’aluminium : ρ = 2770 kg/m3
– Capacité calorifique massique de l’aluminium : c = 875 J · kg−1 · K−1
– Diffusivité thermique de l’aluminium : α = 7.3 · 10−5 m2 /s

Exercice 2
On dispose une masse m d’eau liquide au fond d’une éprouvette cylindrique d’axe (Oz) (de vecteur
directeur ~ez vertical orienté vers de haut) et de section A, au sommet de laquelle, en z = L, un courant
d’air humique maintient la fraction molaire de vapeur d’eau à la valeur xa∞ .
À la surface de l’eau, en z = 0, la fraction molaire de vapeur d’eau est donnée, et vaut xa0 . On note
D le coefficient de diffusion de la vapeur d’eau dans l’air.
On supposera dans tout le problème que la fraction molaire de vapeur d’eau reste partout petite devant
1, et que la diffusion est stationnaire et unidimensionnelle dans la direction ~ez . Les constituants de
l’air sont supposés insolubles dans l’eau.
1. Établir l’équation différentielle permettant d’obtenir la fraction molaire de vapeur d’eau xa (z).
2. Résoudre l’équation obtenue et établir le profil de fraction molaire de vapeur d’eau xa (z).
Donner également l’expression du flux molaire de vapeur d’eau dans la direction ~ez .
L’éprouvette a maintenant une forme telle que son col se resserre progressivement : sa section A(z)
suit une loi exponentielle A(z) = A0 e−αz .
3. Établir la nouvelle équation différentielle permettant d’obtenir la fraction molaire de vapeur d’eau
xa (z).
4. Résoudre cette équation et donner le profil de fraction molaire de vapeur d’eau xa (z) ainsi que flux
molaire de vapeur d’eau dans la direction ~ez .
5. Comparer au cas de l’éprouvette de section constante.

1 Tournez la page S.V.P.


Exercice 3
Un composant électronique cylindrique (diamètre d = 5 mm, et hauteur l = 4 mm) consomme une
puissance P = 0.2 W. Le composant, dont la paroi est à température Tp uniforme, échange de la
chaleur avec son environnement (maintenu à température Ta = 30◦ C) par convection et rayonnement
à travers sa surface latérale et sa face supérieure uniquement. Le coefficient d’échanges convectifs vaut
h = 18 W/m2 /K, et le composant peut être considéré comme un corps noir.
1. Donner l’expression du flux net échangé par le composant avec l’extérieur par rayonnement, en
précisant les hypothèses effectuées.
2. « Linéariser » cette expression vis-à-vis de l’écart de température (Tp − Ta ) supposé suffisamment
faible.
Écrire alors les flux convectifs et radiatifs sous la forme d’une unique loi d’échanges, de coefficient
d’échanges équivalent htot dont on précisera l’expression.
3. On suppose que la linéarisation de la question précédente reste applicable dans la suite du problème
à une précision acceptable, même si l’écart de température (Tp − Ta ) n’est pas très petit devant Ta .
Calculer la température de paroi Tp qu’il faudrait atteindre pour évacuer la puissance P = 0.2 W
dissipée par le composant.
4. En pratique, la température de paroi ne peut dépasser 70◦ C sous peine d’endommager le composant.
Proposer une solution permettant de faire baisser la température de paroi Tp du composant tout
en dissipant la même puissance.

On s’intéresse maintenant à la ventilation de l’intérieur d’un boı̂tier d’ordinateur, dans lequel sont
disposés un grand nombre de composants dissipant une puissance totale Ptot = 100 W. L’objectif est
de maintenir l’air (considéré comme une gaz parfait à pression p = 1 bar) à l’intérieur du boı̂tier
à température Ta = 30◦ C. Des ouvertures sont pratiquées dans le boı̂tier pour fixer le ventilateur
évacuant l’air à température Ta , d’une part, et admettre l’air frais extérieur à température Text = 20◦ C,
d’autre part.
5. Exprimer la masse volumique ρ d’une quantité d’air à pression p et à température T en fonction
de ces deux variables.
6. Effectuer un bilan de masse sur un volume de contrôle que l’on précisera, et obtenir une relation
entre le débit volumique d’air entrant Dvin , le débit volumique d’air sortant Dvout , Ta et Text .
7. Effectuer un bilan d’énergie sur ce même volume de contrôle en négligeant les termes d’énergie
cinétique et d’énergie potentielle, et calculer le débit volumique sortant Dvout nécessaire pour
évacuer la puissance Ptot dissipée par les composants dans le boı̂tier.
8. On dispose d’un ventilateur de diamètre d′ = 6 cm dont le rendement est de 30%. À l’aide d’un
bilan énergétique sur un volume de contrôle bien choisi, que l’on précisera, calculer la puissance
électrique à fournir au ventilateur pour atteindre le débit Dvout calculé ci-dessus.
Données pour l’air :
– Constante spécifique de l’air : r = 0.287 kJ/kg/K
– Chaleur spécifique à volume constant : cv = 0.718 kJ/kg/K
– Chaleur spécifique à pression constante : cp = 1.005 kJ/kg/K

Fin du sujet

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