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culturels de la classe bourgeoise en pleine ascension, et crée, de façon opportuniste et sans schéma,
un cadre juridique rudimentaire et des travaux d'infrastructure absolument nécessaires.
À défaut d'une politique culturelle officielle les politiques exercées pour le tourisme ont eu une grand
importance pour ce secteur. C'est-à-dire que les monuments du patrimoine culturel, incluant
désormais aussi l'héritage byzantin, furent considérés comme un pôle d'attraction important du
courant touristique,
Le problème des inégalités dans l'infrastructure culturelle entre le centre et la périphérie ne semble
pas préoccuper l'État.
Dans la vie sociale, les associations culturelles envahissent la scène. L'adhésion à un parti ou à la
jeunesse d'un parti s'accompagne automatiquement d'une activité dans une association culturelle ou
un mouvement pacifique qui lui est proche. C'est ainsi que dans chaque ville, voire dans chaque
quartier, voient le jour des dizaines d'organisations culturelles, animées par des volontaires s'
adonnant à une action collective, et présentant une multitude de formes, de modes d'organisation et
de fonctionnement ainsi qu'une grande variété de champs d'activités.
Une autre caractéristique de l'époque réside dans le fait que les intellectuels et les artistes, surtout
ceux de la Gauche qui sont plus nombreux, non seulement influencent par leurs idées les principaux
acteurs de la politique culturelle, particulièrement le Ministère, mais sont désormais en mesure
d'assurer la gestion des organismes culturels publics et para-publics.
La grande nouveauté de cette période réside dans la garantie constitutionnelle de l'intérêt de l'État
pour le développement culturel. Dans la nouvelle Constitution, adoptée en 1975, des articles relatifs
concernent la liberté de la Presse et de l'Information (article 14), la mission des mass-media en
matière de développement social et culturel (article 15), la liberté de l'art, de la science, de la
recherche, de l'enseignement, et l'obligation de l'État de les développer et de les promouvoir (article 6)
ainsi que de l'obligation de l'État de protéger l'environnement naturel et culturel (article 24).
Le Ministère de la Culture est le principal agent culturel du pays. Toutefois, de par l'insuffisance de
ses effectifs et surtout suite à l'ingérence dans le champ culturel de ministères concurrents et qui lui
refusent la primauté, il lui est impossible d'assurer seul la coordination de l'ensemble des politiques
culturelles
La culture a toujours été l’un des piliers indispensable a la prospérité d’une ville, c’est le
levier de la richesse et de l’attractivité de cette dernière, il existe une relation très importante
entre ces deux éléments le développement ou la régression de l’un a par ailleurs un impact
direct sur l’autre.
De ce fait, il faut prévoir une politique culturelle claire et utile depuis la conception d’une ville,
l’organisation urbaine de celle-ci doit naitre d’une étude précise des pratiques culturelles qui
vont en résulter, c’est ce qui détermine son infrastructure culturelle.
L’infrastructure culturelle doit alors obéir a une appropriation des espaces publics aux
bénéfices du développement culturelles de la ville, il ne s’agit plus de vouloir créer un
événement ponctuel ou temporaire mais de viser plutôt une organisation spatiale qui
favorise la naissance d’un réseau de manifestations culturelles a résultats concrets et
durables qui assurent la régénération urbaine de la ville.
Pour cela, on doit étudier de près l’état actuel du pays par rapport a cette logique et penser a
instaurer de nouvelles approches qui traitent le cas existant afin d’améliorer ses potentialités
et régler ses défaillances et ceci nécessite une meilleure implication des autorités publics
avec la participation des différentes parties sociales de la ville dans le but d’avoir une
cohésion entre l’art urbain et la planification urbaine .
PROBLEMATIQUE
Une ville est riche de sa culture, si l’infrastructure d’une vile n’est pas prise en considération,
celle si ne pourra jamais atteindre une prospérité économique, politique ou sociale.
Depuis toujours, la culture représentait une priorité lors de l’organisation urbaine de a ville,
partant l’époque grecque, ou une politique culturelle cohérente était élaborée avec la
participation des intellectuels et des artistes et la mobilisation des différentes couches
sociales et surtout de la jeunesse pour une participation active à la vie culturelle, et la
réduction des grands écarts culturels dus à des raisons économiques, sociales ou
géographiques.
Ainsi chaque ville, voir même chaque quartier, disposait d’une dizaines d'organisations
culturelles, animées par des volontaires s' adonnant à une action collective, et présentant
une multitude de formes, de modes d'organisation et de fonctionnement ainsi qu'une grande
variété de champs d'activités et ceci n’a été possible qu’avec une forte implication de la part
de l’état qui se trouve obligé de protéger l'environnement naturel et culturel et de lier les
activités culturelles au développement social et économique du pays ayant pour but
l'amélioration de la qualité de l'environnement naturel et bâti.
Cette politique de développement culturel est par la suite adoptée dans l’organisation des
villes européennes ou l’épanouissement économique et social était souvent le fruit richesse
d’une infrastructure culturelle riche en matière de dispositifs, de moyens et d’implication.
En ce qui concerne notre pays, depuis des décennies la conception d’un nouveau rôle de la
culture dans le changement sociétal et la révolution intellectuelle n’a jamais pris un statut
privilégié dans l’ordre des priorités de l’état. Aujourd’hui , le pays dispose de plusieurs
manifestations culturelles remarquables dans différents domaines artistiques, mais reste
dans une insuffisance considérable d’institutions dédiées a la culture surtout les espaces
culturels étatiques qui sont de plus en plus négligés ou réduits a des milieux hostiles a la
création artistique et l’interaction intellectuelle , ces derniers manquent de moyens , de
programmation claire, d’identité et d’initiatives leurs permettant de s’enrichir et devenir des
lieux de progression sociale, pire encore , après la révolution la situation s’est aggravée,
surtout dans les régions intérieures du pays qui sont les plus démunies, la fermeture des
clubs culturels a progressivement évolué laissant la majorité des collectifs et associations
culturelles dans un blocage et une impuissance face a un état incapable de gérer la situation
tout seul et d’investir plus pour promouvoir des mouvements culturels de haut niveau et a
conséquences économique et sociales permanentes .
On doit surtout prioriser les régions défavorisées afin de réduire les écarts concernant la
présence des institutions culturelles par rapport aux autres régions, autrement dit on favorise
la décentralisation de l’action culturelle et sa promotion sur tout le territoire afin de
concrétiser le droit des citoyens à la culture loin de toute forme d’exclusion.
Ceci ne serait possible qu’avec des efforts collectifs déployés pour la revalorisation et la
réhabilitation des potentialités des institutions culturelles existantes, et essayer de créer qui
de nouveaux établissements qui permettront la régénération et la renaissance culturelles
des villes des plus prospères au plus démunies.
DEFINITIONS
Festival :
1) Un festival est une manifestation à caractère festif, organisée à époque fixe et récurrente
annuellement, autour d'une activité liée au spectacle, aux arts, aux loisirs, etc., d'une
durée de un ou plusieurs jours.
Manifestation
1)
SOMMAIRE
-Introduction
-Problématique
-Méthodologie
I) L’état de l’art
-Culture et ville
-Architecture festivalière
-Potentialités et défaillances
IV) La Conceptualisation
-Concepts
-Solutions a proposer
-Le projet