MPSI – PTSI
TESTS DE COURS
PARTIE 1
O PTIQUE
CORRIGÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
PARTIE 2
É LECTROCINÉTIQUE ET ÉLECTRONIQUE
CHAPITRE 7 • QUADRIPÔLES 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
CHAPITRE 8 • QUADRIPÔLES 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
CORRIGÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
PARTIE 3
M ÉCANIQUE
v
Table des matières
CORRIGÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147
PARTIE 4
T HERMODYNAMIQUE
CORRIGÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242
vi
Table des matières
PARTIE 5
É LECTROMAGNÉTISME
CORRIGÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 294
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
vii
Partie 1
Optique
1 Lois de Snell-Descartes,
dioptres et miroirs
Thèmes abordés
Avec ce questionnaire, vous évaluez vos connaissances sur les sujets suivants :
• les lois de la réflexion et de la réfraction ;
• les notions de stigmatisme, aplanétisme, réalité, virtualité, foyers ;
• les formules de conjugaison des systèmes optiques simples (miroirs plans,
dioptres plans, miroirs sphériques) ;
• les constructions objet-image et rayon incident-rayon réfléchi ou émergent
pour ces systèmes.
Consignes
Vrai/Faux
Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en
rédigeant une courte explication.
1 Une source lumineuse ponctuelle est placée en un point A sur l’axe de symétrie
d’un système optique centré ; on constate l’existence d’un point de convergence
A des rayons lumineux après traversée du système optique.
❒ V ❒ F a. Le système optique est stigmatique pour le couple (A,A ).
❒ V ❒ F b. A est l’image de A par le système optique.
❒ V ❒ F c. Le système optique est aplanétique pour le couple (A,A ).
❒ V ❒ F d. Si on place la source lumineuse en A , les rayons convergeront
en A.
2
1 Lois de Snell-Descartes, dioptres et miroirs Énoncés
Consignes
QCM
Il peut y avoir, pour certaines questions, deux propositions exactes.
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
5 Une source lumineuse ponctuelle est située sur l’axe d’un disque réfléchissant
de diamètre D, à une distance d du disque ; quelle est la relation vérifiée par
l’ouverture angulaire θ du cône lumineux réfléchi ?
D θ D
❒ a. tan(θ) = ❒ b. tan =
d 2 2d
D θ D
❒ c. sin(θ) = ❒ d. sin =
d 2 2d
3
Énoncés 1 Lois de Snell-Descartes, dioptres et miroirs
3π
6 Deux miroirs plans font entre eux un angle de θ = ; un faisceau parallèle
4
π
frappe le premier miroir sous une incidence α = ; de quel angle β a tourné la
3
lumière après les deux réflexions ?
π π π 4π
❒ a. β = ❒ b. β = ❒ c. β = ❒ d. β =
4 3 2 3
7 Un rayon lumineux passe de l’eau à l’air ; son angle d’incidence est égal à 45°.
L’indice de l’eau vaut n1 = 1,33 et celui de l’air n0 = 1.
❒ a. Le rayon n’est pas dévié. ❒ b. Il y a réflexion totale.
❒ c. L’angle d’émergence vaut 32,1°. ❒ d. L’angle d’émergence vaut 70,1°.
4
1 Lois de Snell-Descartes, dioptres et miroirs Énoncés
13 Un miroir sphérique donne d’un objet réel situé à d = 1,5 m du sommet une
image virtuelle
droite deux fois plus petite que l’objet. Déterminer la nature et le
rayon R = S C de ce miroir.
❒ a. Le miroir est concave ; R = 1 m. ❒ b. Le miroir est convexe ; R = 1 m.
❒ c. Le miroir est concave ; R = 3m. ❒ d. Le miroir est convexe ; R = 3 m.
15 Soit un miroir sphérique convexe tel que S F = 50 cm ; où est situé l’objet don-
nant une image réelle à d = 1 m du sommet ?
❒ a. S A = 33,3 cm ❒ b. S A = 1 m
❒ c. S A = −33,3 cm ❒ d. S A = −1 m
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
5
2 Lentilles minces
Thèmes abordés
Avec ce questionnaire, vous évaluez vos connaissances sur les sujets suivants :
• Les formules de conjugaison des lentilles minces.
• Les constructions objet-image et rayon incident-rayon émergent pour les len-
tilles minces.
• Les systèmes formés de deux lentilles minces, accolées ou non.
Consignes
Vrai/Faux
Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en
rédigeant une courte explication.
6
2 Lentilles minces Énoncés
Consignes
QCM
Il peut y avoir, pour certaines questions, deux propositions exactes.
On supposera que les lentilles sont utilisées dans les conditions de Gauss.
5 Soit une lentille mince convergente. Soit un objet réel AB, tel que A est situé sur
l’axe en avant du foyer ; déterminer par le calcul si l’image est :
❒ a. réelle, droite ❒ b. réelle, renversée
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
7 Soit un objet réel transverse AB ; déterminer grâce aux relations avec origine au
centre si une lentille mince divergente donne une image :
❒ a. droite, plus grande que l’objet. ❒ b. droite, plus petite que l’objet.
❒ c. renversée, plus petite que l’objet. ❒ d. renversée, plus grande que l’objet.
7
Énoncés 2 Lentilles minces
8
2 Lentilles minces Énoncés
16 On place derrière une lentille convergente un miroir plan ; un objet est placé dans
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
9
Corrigés
10
Corrigés
sur le dioptre. Les différents points d’intersection des rayons émergents sont alors très
proches.
✗ F b. Le système est rigoureusement aplanétique pour tout point de l’espace.
❒V ❒
De la même façon, le dioptre plan est approximativement aplanétique pour des rayons de
faible incidence sur le dioptre.
❒V ❒ ✗ F c. Dans les conditions de Gauss la formule de conjugaison est :
n1 OA = n2 OA .
OA OA
La formule de conjugaison du dioptre plan est = ; en cas de doute, on peut s’aider
n1 n2
d’un schéma dans un cas particulier : si n1 < n2 , le rayon se rapprochant de la normale,
l’image (virtuelle) se trouve forcément plus loin du dioptre que l’objet et ce n’est pas le cas
avec la formule n1 OA = n2 OA .
✗ V
❒ ❒ F d. Le grandissement transversal est égal à 1.
On le trouve de façon évidente par translation de l’objet parallèlement au dioptre.
✗ V
❒ ❒ F e. Le système est afocal.
n2
D’après la formule de conjugaison, si OA → ∞, OA = OA → ∞ donc le foyer image
n1
est rejeté à l’infini ; par un raisonnement analogue il en est de même pour le foyer objet.
1 1 2
par : + =
CA CA CS
❒V ❒ ✗ F c. A et A étant deux points conjugués sur l’axe, leurs positions sont liées
1 1 2
par : − =
S A S A S C
Retenir que les formules de conjugaison au centre et au sommet sont similaires, en rem-
plaçant C par S ; la formule avec origine au sommet proposée présente une erreur de signe.
2
Les deux formules précédentes découlent de la formule de Newton FA · FA = FS .
A B CA
Attention cependant aux formules pour le grandissement transversal : γ = = =
AB CA
S A
− ; pour ne pas se tromper on peut s’aider d’une construction avec l’objet AB et l’image
SA
11
Corrigés
A B en traçant les rayons passant par le centre et le sommet, et appliquer les relations
géométriques dans les triangles CAB et CA B , puis SAB et S A B .
✗ F d. Les foyers sont symétriques par rapport au sommet du miroir.
❒V ❒
Les foyers sont confondus pour un miroir sphérique, et situés à mi-chemin entre le centre
et le sommet.
QCM
5 Une source lumineuse ponctuelle est située sur l’axe d’un disque réfléchissant de dia-
mètre D, à une distance d du disque ; quelle est la relation vérifiée par l’ouverture angu-
laire θ du cône lumineux réfléchi ?
D θ D
❒ a. tan(θ) = ✗
❒ b. tan =
d 2 2d
D θ D
❒ c. sin(θ) = ❒ d. sin =
d 2 2d
Construire les rayons réfléchis au niveau des bords du miroir et utiliser le triangle rectangle
OA’M où A’ est le symétrique de A par rapport à O et M le point au bord du disque.
3π
6 Deux miroirs plans font entre eux un angle de θ = ; un faisceau parallèle frappe le
4
π
premier miroir sous une incidence α = ; de quel angle β a tourné la lumière après les
3
deux réflexions ?
π π π 4π
❒ a. β = ❒ b. β = ✗ c. β =
❒ ❒ d. β =
4 3 2 3
La réflexion est symétrique par rapport à la normale ; faire un schéma et reporter les diffé-
rents angles (comptés positivement dans le sens horaire).
12
Corrigés
Si α est l’angle d’incidence, lors de la 1re réflexion le rayon lumineux tourne de π−2α ; dans
le triangle formé par les deux points d’incidence et le point d’intersection des segments
représentant les miroirs la somme des angles vaut π ; on en déduit que l’angle d’incidence
π π
γ sur le deuxième miroir est tel que : − γ = π − − α − θ soit γ = θ − α
2 2
Le rayon tourne de π − 2γ = π − 2θ + 2α lors de la 2 réflexion.
e
On somme les deux déviations qui ont lieu dans le même sens : β = 2(π − θ)
7 Un rayon lumineux passe de l’eau à l’air ; son angle d’incidence est égal à 45°. L’indice
de l’eau vaut n1 = 1,33 et celui de l’air n0 = 1.
❒ a. Le rayon n’est pas dévié.
❒ b. Il y a réflexion totale.
❒ c. L’angle d’émergence vaut 32,1°.
✗ d. L’angle d’émergence vaut 70,1°.
❒
flexion totale pour un angle d’incidence trop grand, mais au vu de l’application numérique
ce n’est pas le cas ici.
8 Soit un dioptre plan séparant deux milieux successifs d’indices respectifs n1 (1er milieu)
et n2 (2e milieu) ; n1 > n2 . Soit une source lumineuse placée en A dans le milieu d’indice
n1 à une distance d du dioptre.
❒ a. On peut observer une image A sur un écran situé après le dioptre.
n1
❒ b. L’image A est située après le dioptre, à une distance d = d.
n2
❒ c. On peut observer une image A sur un écran situé entre A et le dioptre.
n2
✗ d. L’image A est située avant le dioptre, à une distance d = d.
❒
n1
13
Corrigés
avec ici OA = d et
n2 OA
D’après la formule de conjugaison du dioptre plan OA =
n1
OA = d . L’image, située avant le dioptre, est virtuelle : on peut l’observer à l’œil à
travers le dioptre mais on ne peut pas la recueillir sur un écran.
Les foyers sont confondus pour un miroir sphérique, et situés à mi-chemin entre le centre
et le sommet ; dans le cas d’un miroir concave le centre est avant le sommet donc le foyer
est réel.
10 Soit une source lumineuse quasi ponctuelle située en A à 30 cm d’un miroir ; le point
de convergence des rayons réfléchis par le miroir est observé sur un écran légèrement
décalé par rapport à la source, situé à 30 cm du miroir.
❒ a. Le miroir peut être plan.
✗ b. Le miroir peut être sphérique concave.
❒
❒ c. Le miroir peut être sphérique convexe.
❒ d. L’expérience décrite n’est pas réalisable.
Un miroir plan donne d’un objet réel une image virtuelle, dans le cas présent à 30 cm
derrière le miroir donc la proposition a. est impossible ; un miroir sphérique a pour points
invariants son centre et son sommet : pour les propositions b. et c., A pourrait être le centre
si le miroir a pour rayon de courbure 30 cm, mais l’objet étant réel il s’agirait forcément
d’un miroir concave.
11 Un miroir sphérique concave de sommet S et de centre C a pour rayon R = S C = 1 m.
Un observateur situé à 75 cm du miroir se regarde dans le miroir.
❒ a. L’image est réelle et droite.
✗ b. L’image est réelle et renversée.
❒
❒ c. L’image est virtuelle et droite.
✗ d. L’observateur ne peut pas voir l’image.
❒
3
L’observateur constitue un objet réel, tel que S A = S C < 0 ; en appliquant les formules
4
1 1 2 2
de conjugaison avec origine au sommet =− + = < 0 ; l’image est donc
S A S A S C 3S C
14
Corrigés
réelle (elle est située avant le sommet) et SA = 1,5 m : elle est derrière l’observateur, qui
A B S A
ne peut pas la voir dans le miroir. Comme γ = = − = −2 < 0, l’image est
AB SA
renversée.
Toutes les valeurs utilisées dans les formules sont algébriques : il faut veiller à
utiliser le bon signe quand on part de données en valeur absolue. Pour un miroir,
un objet et une image réels correspondent à S A et S A négatifs, un objet et une
image virtuels correspondent à S A et S A positifs.
12 Un miroir sphérique convexe de sommet S et de centre C a pour rayon R = S C = 1 m.
Un observateur situé à 50 cm du miroir se regarde dans le miroir.
✗ a. L’image est virtuelle et droite.
❒
❒ b. L’image est à l’infini.
❒ c. L’image est réelle et renversée.
❒ d. L’observateur ne peut pas voir l’image.
1
L’observateur constitue un objet réel, tel que S A = − S C < 0 ; en appliquant à nouveau
2
1 1 2 4
les formules de conjugaison avec origine au sommet = − + = > 0;
SA S A SC SC
l’image est donc virtuelle (elle est située après le sommet) et SA’ = 0,25 m ; comme
S A
γ=− = 0,5 > 0, l’image est droite.
SA
La remarque sur le signe des différentes distances algébriques est toujours d’actualité.
13 Un miroir sphérique donne d’un objet réel situé à d = 1,5 m du sommet une image
virtuelle
droite deux fois plus petite que l’objet. Déterminer la nature et le rayon
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
R = S C de ce miroir.
❒ a. Le miroir est concave ; R = 1 m. ❒ b. Le miroir est convexe ; R = 1 m.
❒ c. Le miroir est concave ; R = 3 m. ✗ d. Le miroir est convexe ; R = 3 m.
❒
S A d 2 −1 2 1
S A = −d et γ = − = 0,5 > 0 donc S A =; par conséquent = + = donc
SA 2 SC d d d
S C = 2d = 3 m ; le miroir est convexe puisque C est après S.
14 Soit un miroir sphérique concave tel que FS = 50 cm ; un objet AB est situé à mi-
distance entre le sommet et le foyer ; déterminer par construction la position de l’image
A B et le grandissement.
❒ a. S A = 0,25 m ✗ b. S A = 0,5 m
❒ ❒ c. γ = −2 ✗ d. γ = 2
❒
15
Corrigés
15 Soit un miroir sphérique convexe tel que S F = 50 cm ; où est situé l’objet donnant une
image réelle à d = 1 m du sommet ?
✗ a. S A = 33,3 cm
❒
❒ b. S A = 1 m
❒ c. S A = −33,3 cm
❒ d. S A = −1 m
1 1 1 1 1
S A = −d < 0 puisque l’image est réelle ; = − + = + donc S A =
SA S A SF d SF
d.S F
; l’objet est virtuel, situé entre le sommet et le foyer, ce qu’on peut retrouver par
d +SF
construction.
La Lune peut être considérée comme un objet à l’infini, le rayon du miroir étant forcément
très inférieur à la distance Terre-Lune.
Par conséquent l’image est dans le plan focal ; pour déterminer sa taille il est utile de
construire les rayons extrêmes correspondant aux bords du disque lunaire et passant par le
centre du miroir.
16
Corrigés
FB D
On obtient alors, dans les conditions de Gauss, α(rad) ≈ tan α = = R où D est le
FS 2
2
diamètre de l’image.
2 Lentilles minces
VRAI/FAUX
1 Résultats généraux pour les lentilles minces sphériques
✗ F a. Les points F et F sont conjugués.
❒V ❒
F est l’antécédent d’un point à l’infini sur l’axe, F est l’image d’un point à l’infini sur
l’axe ; ils ne peuvent être conjugués que pour un système afocal, ce qui n’est pas le cas
pour une lentille mince sphérique.
✗ F b. La formule de conjugaison avec origine aux foyers est FA · F A = f 2 .
❒V ❒
La formule présente une erreur de signe (attention à la confusion avec celle d’un miroir
sphérique).
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
La formule de Newton d’une lentille mince est FA· F A = FO· F O = − f 2 ; retenir plutôt
la formule FA · F A = f f valable aussi bien pour les miroirs que pour les lentilles.
❒V ❒ ✗ F c. La formule de conjugaison avec origine au centre optique est
1 1 1
− = .
OA OA OF
1 1 1
Nouvelle erreur de signe : il faut écrire − = ; on peut vérifier qu’alors, si
OA OA OF
A est envoyé à l’infini, A = F ce qui correspond bien à la définition du foyer image ; de
même si A est envoyé à l’infini, A = F (définition du foyer objet) ; il faut penser à faire
ces vérifications simples en cas de doute sur une formule.
FO F A
✗ V
❒ ❒ F d. Le grandissement transversal est donné par : γ = = .
FA F O
17
Corrigés
Pour la retrouver on peut s’aider d’une construction avec l’objet AB et l’image A B en tra-
çant les rayons passant par le centre et les foyers ; en appliquant les relations géométriques
dans les triangles semblables on trouve deux expressions du grandissement transversal. En
les combinant on arrive à la relation avec origine aux foyers.
18
Corrigés
✗ V ❒ F c. Si l’objet est situé entre le foyer objet et le centre optique l’image est
❒
réelle.
1 1 1 1 1 1 1
= + = − avec 0 < OA < OF donc > et OA > 0
OA OF OA OA OF OA OF
✗ F d. Un objet situé sur le foyer image donne une image à l’infini.
❒V ❒
Il faudrait qu’il soit situé sur le foyer objet pour donner une image à l’infini et ce serait
obligatoirement un objet virtuel.
QCM
5 Soit une lentille mince convergente. Soit un objet réel AB, tel que A est situé sur l’axe
en avant du foyer ; déterminer par le calcul si l’image est :
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
19
Corrigés
La distance focale de cette lentille est f = 20 cm ; A est un objet virtuel situé à mi-chemin
entre le centre et le foyer image.
7 Soit un objet réel transverse AB ; déterminer grâce aux relations avec origine au centre
si une lentille mince divergente donne une image :
❒ a. droite, plus grande que l’objet. ✗ b. droite, plus petite que l’objet.
❒
❒ c. renversée, plus petite que l’objet. ❒ d. renversée, plus grande que l’objet.
1 1 1 OA 1
D’après la relation avec origine au centre, = + ;γ= = avec
OA OF OA OA 1+ OA
OF
OA < 0 et OF < 0 donc 0 < γ < 1. L’image est droite et plus petite que l’objet.
8 Soit une lentille mince divergente de vergence V = −10 δ. Déterminer par construction
l’image A B , correspondant à un objet AB transverse tel que OA = 5 cm.
❒ a. OA = 3,3 cm ✗ b. OA = 10 cm
❒
2
✗ c. γ = 2
❒ ❒ d. γ =
3
La distance focale de cette lentille est f = −10 cm ; A est un objet virtuel situé à mi-chemin
entre le centre et le foyer objet.
20
Corrigés
On obtient une image dans le plan focal objet, ce qu’on peut vérifier par application des
formules de conjugaison.
9 Une lentille mince donne d’un objet AB situé dans le plan focal image (avec A sur l’axe)
une image réelle.
✗ a. La lentille est convergente.
❒ ❒ b. La lentille est divergente.
f f
✗ c. OA =
❒ ❒ d. OA = −
2 2
1 1 1 2 1
Puisque A = F , = − soit = > 0, l’image étant réelle. Il s’agit
OF OA OF OF OA
OF
donc d’une lentille convergente, avec un objet virtuel. Alors OA = .
2
10 Un objet transverse lointain hors d’axe est vu sous l’angle α = 2◦ au-dessus de l’axe
optique d’une lentille convergente de vergence V = 10 δ.
En considérant l’objet « à l’infini », l’image est dans le plan focal image ; compte tenu
A B
de la vergence, OA = 10 cm. Dans le triangle rectangle OA B , |tan α| = donc
f
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
|tan α|
A B = = 3,5 · 10−3 m
V
11 Où faut-il placer un objet AB pour qu’une lentille convergente de distance focale image
f en donne une image droite trois fois plus grande que l’objet ?
f f
❒ a. OA = − ❒ b. OA =
3 3
2f 2f
✗ c. OA = −
❒ ❒ d. OA =
3 3
L’image étant droite, le grandissement est positif :
FO FO −2 f
γ=3= donc OA = OF + FA = −FO + = .
FA 3 3
21
Corrigés
Le foyer image est par définition l’image d’un point à l’infini sur l’axe ; par la première
lentille, l’image intermédiaire se situe au foyer F1 ; Feq
est l’image par la 2e lentille de
L1 L2
F1 : ∞ −−→ F1 −−→ Feq
− f 2 − f 2 − f 2
Par la relation de Newton, F2 Feq
= = = = f
F2 F1 F2 O2 + O2 O1 + O1 F1 f − 3f + f
= O F + F F = 2 f .
donc O2 Feq 2 2 2 eq
Les deux lentilles n’étant pas accolées on ne peut pas additionner leurs vergences.
22
Corrigés
D 4 f
Par relation dans les triangles, = =4
D f
f
L’écartement des lentilles est tel que O1 O2 = f − = O1 F1 + F2 O2 donc F1 = F2 .
2
L’image étant à l’infini, son antécédent par les deux lentilles est aussi à l’infini (système
afocal, comme à la question 9).
Pour déterminer le sens de l’image, on construit un rayon passant par le centre de la 1re len-
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
tille :
23
Corrigés
Avant la 1re lentille, la lumière provient du bas, après la 2e lentille également, donc l’image
est droite. Elle est agrandie. Ce type d’association est réalisé dans la lunette de Galilée,
avec un plus grand rapport entre les distances focales des deux lentilles, pour augmenter le
grossissement.
16 On place derrière une lentille convergente un miroir plan ; un objet est placé dans le plan
focal de la lentille. L’ensemble donne une image :
❒ a. dans le plan focal image. ✗ b. dans le plan focal objet.
❒
✗ c. L’image est renversée.
❒ ❒ d. L’image est droite.
L’image par la lentille se trouve à l’infini ; le miroir plan est afocal, l’image suivante est
aussi à l’infini ; la réflexion sur le miroir plan inverse le sens de propagation, donc le foyer
objet F devient foyer image et l’image se trouve dans son plan, c’est-à-dire dans le même
plan que l’objet : cette propriété est utilisée dans la méthode d’autocollimation.
La réflexion sur le miroir plan étant symétrique par rapport à la normale, l’image est ren-
versée par rapport à l’objet.
24
Partie 2
Électrocinétique
et électronique
3 Lois
de l’électrocinétique
Thèmes abordés
Avec ce questionnaire, vous évaluez vos connaissances sur les sujets suivants :
• les lois de maille et de nœud ;
• les relations courant-tension pour les dipôles linéaires ;
• les associations de dipôles linéaires ;
• la puissance en électrocinétique.
Consignes
Vrai/Faux
Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en
rédigeant une courte explication.
1 Circuits linéaires
❒ V ❒ F a. L’intensité du courant est la même en tout point d’un circuit série
quelle que soit la fréquence.
❒ V ❒ F b. Un dipôle dont la relation tension-courant en convention récep-
du
teur est : i(t) = Gu(t) + C où G et C sont deux constantes est un dipôle
dt
linéaire.
2 Aspect énergétique
❒ V ❒ F a. Soit le dipôle symboliquement représenté par :
t2
L’énergie qu’il reçoit entre deux instants t1 et t2 s’écrit : W = u(t)i(t)dt
t1
❒ V ❒ F b. Un dipôle qui consomme de l’énergie électrique, comme un ré-
sistor, doit être orienté en convention récepteur.
26
3 Lois de l’électrocinétique Énoncés
Consignes
QCM
Il peut y avoir, pour certaines questions, deux propositions exactes.
3 Écrire la loi des nœuds sachant que les intensités i et j sont positives, et que les
autres intensités sont négatives :
❒ a. i + j − k − l − m = 0 ❒ b. −i + j + k − l − m = 0
❒ c. −i + j − k + l + m = 0 ❒ d. −i + j − k + l − m = 0
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
4 Écrire la loi des mailles sachant que les tensions U1 et U4 sont positives et que
les autres tensions sont négatives :
27
Énoncés 3 Lois de l’électrocinétique
❒ a. U1 − U2 − U3 + U4 − U5 − U6 = 0
❒ b. U1 − U2 + U3 − U4 − U5 + U6 = 0
❒ c. U1 + U2 − U3 − U4 + U5 + U6 = 0
❒ d. U1 + U2 + U3 − U4 + U5 + U6 = 0
R1 R2 R3 (R1 + R2 ) R3
❒ a. Req = + R4 ❒ b. Req = + R4
R1 + R2 + R3 R1 + R2 + R3
(R1 + R2 ) (R3 + R4 ) R1 R3 R2 R3
❒ c. Req = ❒ d. Req = + + R4
R1 + R2 + R3 + R4 R1 + R3 R2 + R3
R + R R(r + R) R (r + R )
❒ a. Req = ❒ b. Req = +
2 r + 2R r + 2R
R(r + 2R) R (r + 2R ) R(2r + R) R (2r + R )
❒ c. Req = + ❒ d. Req = +
r + 4R r + 4R 2 (r + R) 2 (r + R )
CC + C C + CC CC
❒ a. Ceq = ❒ b. Ceq =
C + C + C C
C (C + C ) CC
❒ c. Ceq = ❒ d. Ceq = + C
C + C + C C + C
28
3 Lois de l’électrocinétique Énoncés
❒ a. u = −E + E − RJ − Ri ❒ b. u = −E + E + RJ + Ri
❒ c. u = E − E − RJ − Ri ❒ d. u = E − E + RJ + Ri
E r + R E r + R
❒ a. i = −J − + u ❒ b. i = −J + − u
R rR R rR
E r + R E r + R
❒ c. i = J − + u ❒ d. i = J − − u
R rR R rR
10 Déterminer le générateur de Thévenin équivalent en orientant la force électro-
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
29
Énoncés 3 Lois de l’électrocinétique
E + E E + E
❒ a. Jeq = J − ❒ b. Jeq = J +
R R
❒ c. Req = R ❒ d. Req = 2R
12 Déterminer la tension U :
E (R1 + R2 ) ER
❒ a. U = ❒ b. U =
R + R1 + R2 R + R1 + R2
ER1 R2 ER1 R2
❒ c. U = ❒ d. U =
R (R1 + R2 ) + R1 R2 R (R1 + R2 + R)
E2 E 2
❒ a. P = ❒ b. P = r
R r+R
E2 E 2
❒ c. P = ❒ d. P = R
R+r r+R
30
3 Lois de l’électrocinétique Énoncés
RJ 2 T
❒ a. WR = RJ 2 T ❒ b. WR =
2
2
J T 2
J T
❒ c. WC = ❒ d. WC =
C 2C
Voir corrigés page 59
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
31
4 Circuits linéaires
en régime permanent
Thèmes abordés
Avec ce questionnaire, vous évaluez vos connaissances sur les sujets suivants :
• Les méthodes des mailles et des nœuds.
• Les transformations des circuits par associations et équivalences de généra-
teurs.
• Le théorème de superposition.
Consignes
Vrai/Faux
Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en
rédigeant une courte explication.
3 Théorème de superposition.
❒ V ❒ F a. Pour appliquer le théorème de superposition, on éteint un par un
chacun des générateurs.
❒ V ❒ F b. Pour éteindre une source de tension, on la débranche.
❒ V ❒ F c. Pour éteindre une source de courant, on la débranche.
32
4 Circuits linéaires en régime permanent Énoncés
Consignes
QCM
Il peut y avoir, pour certaines questions, deux propositions exactes.
❒ c. E1 = r1 i1 − Ri ❒ d. r2 J2 = r2 i1 − (R + r2 ) i
r2 E1 + r1 r2 J2 r1 r2 J2 − r2 E1
❒ a. i = ❒ b. i =
r1 r2 + r1 R + r2 R r1 r2 + r1 R + r2 R
r2 E1 − r1 r2 J2 −r2 E1 − r1 r2 J2
❒ c. i = ❒ d. i =
r1 r2 + r1 R + r2 R r1 r2 + r1 R + r2 R
❒ c. J2 − g1 E1 = (G + g1 + g2 ) U AB ❒ d. g1 E1 − J2 = (G − g1 − g2 ) U AB
33
Énoncés 4 Circuits linéaires en régime permanent
34
4 Circuits linéaires en régime permanent Énoncés
13 Calculer la tension U AB quand on garde le générateur de droite allumé, puis la
tension U AB quand on garde le générateur de gauche allumé.
−Er Er
❒ a. U AB = ❒ b. U AB =
r+R r+R
−rE rE
❒ c. U AB = ❒ d. U AB =
2(R + r) 2(R + r)
35
5 Circuits linéaires
en régime transitoire
Thèmes abordés
Avec ce questionnaire, vous évaluez vos connaissances sur les sujets suivants :
• Circuits d’ordre 1 en régime libre.
• Circuits d’ordre 1 avec un générateur de tension ou de courant constant.
• Circuits d’ordre 2 : forme canonique, différents régimes.
Consignes
Vrai/Faux
Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en
rédigeant une courte explication.
1 Conditions initiales
❒ V ❒ F a. Pour déterminer les constantes d’intégration lors de la résolu-
tion de l’équation différentielle d’un circuit comportant un condensateur et une
bobine, on utilise la continuité de l’intensité du courant dans le condensateur.
❒ V ❒ F b. Pour déterminer les constantes d’intégration lors de la résolu-
tion de l’équation différentielle d’un circuit comportant un condensateur et une
bobine, on utilise la continuité de l’intensité du courant dans la bobine.
36
5 Circuits linéaires en régime transitoire Énoncés
Consignes
QCM
Il peut y avoir, pour certaines questions, deux propositions exactes.
❒ a. i(t) = 1 − e RC ❒ b. i(t) = 1 − e RC
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
R RC
E q0 −t E q0 −t
❒ c. i(t) = − e RC ❒ d. i(t) = + e RC
R RC R RC
5 Un circuit série comporte une source de tension E, une résistance R et une bobine
assimilable à une résistance r en série avec une inductance pure L ainsi qu’un
interrupteur.
37
Énoncés 5 Circuits linéaires en régime transitoire
E −t(r+R)
RE −tR
❒ c. u(t) = r + Re L ❒ d. u(t) = eL
r+R r+R
7 Un circuit parallèle comporte une source de courant J, une résistance R et un
condensateur C ainsi qu’un interrupteur.
38
5 Circuits linéaires en régime transitoire Énoncés
1 1 1 1
❒ c. β = −E √ + ❒ d. β = E √ +
3 2 3 2
12 Soit Q0 = 0,5. Sous quelle forme faut-il chercher u(t) ?
❒ a. u(t) = α + βte−ω0 t ❒ b. u(t) = α + βteω0 t
39
Énoncés 5 Circuits linéaires en régime transitoire
40
Circuits linéaires 6
en régime sinusoïdal
Thèmes abordés
Avec ce questionnaire, vous évaluez vos connaissances sur les sujets suivants :
• Impédance complexe.
• Lois et théorèmes.
• Résonances d’intensité et de tension.
• Puissance.
Consignes
Vrai/Faux
Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en
rédigeant une courte explication.
1 Valeurs efficaces
❒ V ❒ F a. La valeur efficace complexe associée à la somme de deux ten-
sions sinusoïdales de même pulsation est égale à la somme des valeurs efficaces
complexes de chaque tension.
❒ V ❒ F b. La valeur efficace réelle associée à la somme de deux tensions
sinusoïdales de même pulsation est égale à la somme des valeurs efficaces réelles
de chaque tension.
2 Impédances
❒ V ❒ F a. L’impédance
complexe d’un circuit (R, L, C) série est égale à
1
Z = R + j Lω −
Cω
❒ V ❒ F b. L’impédance
complexe d’un circuit (R, L, C) parallèle est égale
1 1
à Z = + j Cω −
R Lω
41
Énoncés 6 Circuits linéaires en régime sinusoïdal
3 Circuits linéaires
❒ V ❒ F Les lois et théorèmes en régime sinusoïdal sont les mêmes qu’en
régime permanent à condition de remplacer les résistances par les impédances
complexes, et les intensités et tensions réelles par les intensités et tensions com-
plexes.
√
4 ❒ V ❒ F Soit un dipôle soumis à une tension
√ sinusoïdale u(t) = U 2 cos ωt
et traversé par un courant d’intensité i(t) = I 2 cos (ωt − ϕ) (convention récep-
teur).
2π
L’énergie reçue par ce dipôle au cours d’une période est W = UI cos ϕ.
ω
Consignes
QCM
Il peut y avoir, pour certaines questions, deux propositions exactes.
Déterminer l’expression de Z.
R + jlω jR LCω2 − 1
❒ a. Z = ❒ b. Z =
1 − LCω2 + jRCω 1 − LCω2 + jRCω
R (1 + jRCω) R
❒ c. Z = + jLω ❒ d. Z = + jLω
1 + (RCω)2 1 + jRCω
42
6 Circuits linéaires en régime sinusoïdal Énoncés
√
7 Un circuit série comporte une source de tension sinusoïdale e(t) = E 2 cos ωt,
une résistance R et un condensateur C.
√
Déterminer la valeur efficace du courant i(t) = I 2 cos(ωt + ϕ) circulant dans le
circuit.
ECω E
❒ a. I = ❒ b. I = 1 + (RCω)2
1 + (RCω)2 R
ECω E
❒ c. I = ❒ d. I = 1 + (RCω) 2
1 + (RCω)2 R
√
8 Un circuit série comporte une source de tension sinusoïdale e(t) = E 2 cos ωt,
une résistance
√ R et un condensateur C. Soit ϕ le déphasage du courant
i(t) = I 2 cos(ωt + ϕ) par rapport à la source de tension.
1
❒ a. tan ϕ = −RCω ❒ b. tan ϕ =
RCω
❒ c. i(t) est en avance sur e(t) ❒ d. e(t) est en avance sur i(t)
√
9 Un circuit série comporte une source de tension sinusoïdale e(t) = E 2 cos ωt,
une résistance R et un condensateur C. Déterminer la puissance moyenne P
fournie par la source de tension au reste du circuit.
(E)2 E2
❒ a. P =
❒ b. P =
CωE 2 R (CωE)2
❒ c. P = ❒ d. P =
1 + (RCω)2 1 + (RCω)2
10 Un circuit
√ parallèle comporte une source de courant sinusoïdale
j(t) = J 2 cos ωt, une résistance R, un condensateur C, une bobine d’induc-
tance L et de résistance négligeable.
43
Énoncés 6 Circuits linéaires en régime sinusoïdal
√
Déterminer la valeur efficace de la tension u(t) = U 2 cos(ωt + ϕ) aux bornes
du circuit.
2 2
1 1 1
❒ a. U = J + Cω − ❒ b. U = J R2 + Lω −
R2 Lω Cω
J J
❒ c. U = ❒ d. U =
2 2
1 1 1
R2 + Lω − + Cω −
Cω R2 Lω
12 Soit un circuit
√ (R, L, C) série soumis à une différence de potentiel sinusoïdale
u(t) = U 2 cos ωt de pulsation réglable.
13 Soit un circuit
√ (R, L, C) série soumis à une différence de potentiel sinusoïdale
u(t) = U 2 cos ωt de pulsation réglable. Si L et C sont fixées et que l’on fait
varier R :
❒ a. La résonance d’intensité est d’autant plus aiguë que R est grande.
❒ b. La résonance d’intensité est d’autant plus aiguë que R est petite.
R
❒ c. La largeur de bande passante est donnée par Δω = .
L
1
❒ d. La largeur de bande passante est donnée par Δω = .
RC
44
6 Circuits linéaires en régime sinusoïdal Énoncés
14 Soit un circuit
√ (R, L, C) série soumis à une différence de potentiel sinusoïdale
u(t) = U 2 cos ωt de pulsation réglable.
❒ a. Il y a une résonance de charge si la résistance est suffisamment petite.
❒ b. Il y a une résonance de charge si la résistance est suffisamment grande.
1 R2
❒ c. Il y a une résonance de charge pour la pulsation ω = − 2.
LC 2L
R2 1
❒ d. Il y a une résonance de charge pour la pulsation ω = 2
− .
2L LC
15 Soit un circuit
√ (R, L, C) série soumis à une différence de potentiel sinusoïdale
u(t) = U 2 cos ωt de pulsation réglable.
❒ a. Il y a une résonance de puissance si la résistance est suffisamment petite.
❒ b. Il y a une résonance de puissance si la résistance est suffisamment grande.
1
❒ c. Il y a résonance de puissance pour la pulsation ω = √ .
LC
❒ d. Il n’y a pas de phénomène de résonance de puissance.
45
7 Quadripôles 1
Thèmes abordés
Avec ce questionnaire, vous évaluez vos connaissances sur les sujets suivants :
• Impédances d’entrée et de sortie.
• Fonction de transfert.
• Diagramme de Bode.
• Bande passante, pulsations de coupure.
• Fonctions de transfert d’ordre 1.
Consignes
Vrai/Faux
Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en
rédigeant une courte explication.
2 Fonction de transfert
❒ V ❒ F a. La fonction de transfert d’un quadripôle ne dépend que de la
structure du quadripôle.
❒ V ❒ F b. Une chaîne de quadripôle a pour fonction de transfert le produit
des fonctions de transfert de chaque quadripôle pris individuellement.
46
7 Quadripôles 1 Énoncés
3 Diagramme de Bode
❒ V ❒ F a. Le gain en décibels d’un quadripôle est défini par
Us
GdB = 10 log10 où Ue est la valeur efficace de la tension d’entrée et U s la
Ue
valeur efficace de la tension de sortie.
❒ V ❒ F b. L’argument de la fonction de transfert représente le déphasage
entre l’entrée et la sortie.
4 Bande passante
❒ V ❒ F La bande passante à − 3 dB est identique à la bande passante définie
H max
par le critère H √ .
2
Consignes
QCM
Il peut y avoir, pour certaines questions, deux propositions exactes.
1
❒ a. H =
1 + jRCω
jRCω
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
❒ b. H =
1 + jRCω
❒ c. La pulsation de coupure à − 3 dB est ωc = RC.
1
❒ d. La pulsation de coupure à − 3 dB est ωc = .
RC
6 Soit le circuit de la question 5. Le tracé du diagramme de Bode pour le gain GdB
comporte :
❒ a. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente 20 dB/dec.
❒ b. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente −20 dB/dec.
❒ c. Une asymptote de pente −20 dB/dec et une asymptote de pente 20 dB/dec.
❒ d. Deux asymptotes horizontales.
47
Énoncés 7 Quadripôles 1
√ √
7 Si on pose ue (t) = Ue 2 cos ωt et us (t) = U s 2 cos (ωt + ϕ), le déphasage ϕ
vérifie :
1
❒ a. tan ϕ = ❒ b. tan ϕ = −RCω
RCω
❒ c. La sortie est en retard sur l’entrée. ❒ d. La sortie est en avance sur l’entrée.
2 + jRCω 1
❒ a. Ze = R ❒ b. Ze = rg + 2R +
1 + jRCω jCω
1 rg + R
❒ c. Z s = rg + R + ❒ d. Z s =
jCω 1 + jCω rg + R
48
7 Quadripôles 1 Énoncés
1
❒ a. H =
1 + jRCω
jRCω
❒ b. H =
1 + jRCω
1
❒ c. ωc = est la pulsation de coupure basse à −3 dB.
RC
1
❒ d. ωc = est la pulsation de coupure haute à −3 dB.
RC
11 Soit le circuit de la question 10. Le tracé du diagramme de Bode pour le gain GdB
comporte :
❒ a. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente 20 dB/dec.
❒ b. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente −20 dB/dec.
❒ c. Une asymptote de pente −20 dB/dec et une asymptote de pente 20 dB/dec.
❒ d. Une asymptote horizontale et une asymptote verticale.
12 Soit le quadripôle comportant une bobine réelle modélisable par une inductance
pure L en série avec une résistance r et une résistance R.
❒ a. H0 = 1 ❒ b. H0 =
r
R r
❒ c. H0 = ❒ d. H0 =
r+R r+R
49
Énoncés 7 Quadripôles 1
1 + j ωω1
14 La fonction de transfert d’un quadripôle se met sous la forme : H =
1 + j ωω2
avec ω2
ω1 . Le diagramme de Bode asymptotique pour le gain a l’allure :
❒ a. ❒ b.
❒ c. ❒ d.
50
Quadripôles 2 8
Programme PTSI, approfondissement MPSI
Thèmes abordés
Avec ce questionnaire, vous évaluez vos connaissances sur les sujets suivants :
• Fonctions de transfert d’ordre 2.
• Lien entre fonction de transfert et régime transitoire (PTSI).
Consignes
QCM
Il peut y avoir, pour certaines questions, deux propositions exactes.
1 1
❒ a. H = ❒ b. H =
1 + jRCω 1 + jRCω − LCω2
1 1
❒ c. H = ❒ d. H =
R 1 Lω 1
1− j − 1+ j −
Lω LCω2 R RCω
51
Énoncés 8 Quadripôles 2
√
3 Soit le circuit√de la question 1. Si on pose ue (t) = Ue 2 cos ωt
et us (t) = U s 2 cos (ωt + ϕ), alors le déphasage ϕ vérifie :
RCω 1 Lω
❒ a. tan ϕ = ❒ b. tan ϕ = −
1 − LCω 2 RCω R
RCω 1 Lω
❒ c. tan ϕ = ❒ d. tan ϕ = −
LCω2 − 1 RCω R
4 Calculer la fonction de transfert du circuit (supposé non chargé) :
1 1
❒ a. H = ❒ b. H =
R 1 + jRCω − LCω2
1+
jLω
1 1
❒ c. H = ❒ d. H =
R 1 Lω 1
1− j − 1+ j −
Lω LCω2 R RCω
52
8 Quadripôles 2 Énoncés
1 1
❒ a. H = ❒ b. H =
Lω 1 1 + jRCω − LCω2
1+ j −
R RCω
Lω 1
j −
1 R RCω
❒ c. H = ❒ d. H =
R 1 Lω 1
1− j − 1+ j −
Lω LCω2 R RCω
8 Soit le circuit de la question 7. Le tracé du diagramme de Bode pour le gain GdB
comporte :
1
❒ a. Un maximum pour ω = ω0 = √ .
LC
1
❒ b. Un minimum pour ω = ω0 = √ .
LC
❒ c. Une asymptote de pente − 20 dB/dec et une asymptote de pente 20 dB/dec.
❒ d. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente + 40 dB/dec.
√
9 Soit le circuit√de la question 7. Si on pose ue (t) = Ue 2 cos ωt
et us (t) = U s 2 cos (ωt + ϕ), le déphasage ϕ vérifie :
RCω Lω 1
❒ a. tan ϕ = ❒ b. tan ϕ = −
1 − LCω 2
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
R RCω
RCω 1 Lω
❒ c. tan ϕ = ❒ d. tan ϕ = −
LCω − 1
2 RCω R
10 Déterminer la fonction de transfert et en déduire l’équation différentielle du cir-
cuit :
1
❒ a. H = ❒ b. H = 1 + jRCω
1 + jRCω
dus 1 dus 1 ue
❒ c. + us = 0 ❒ d. + us =
dt RC dt RC RC
53
Énoncés 8 Quadripôles 2
1
❒ a. H =
(1 + jRCω)2
1
❒ b. H =
1 + 3 jRCω − (RCω)2
d2 u s 2 dus 1 ue
❒ c. + + u =
2 s
dt2 RC dt (RC) (RC)2
d2 u s 3 dus 1 ue
❒ d. 2
+ + 2
us =
dt RC dt (RC) (RC)2
54
Amplificateur 9
opérationnel
Thèmes abordés
Avec ce questionnaire, vous évaluez vos connaissances sur les sujets suivants :
• AO idéal en régime linéaire
• AO idéal en mode comparateur (Travaux pratiques).
Consignes
QCM
Il peut y avoir, pour certaines questions, deux propositions exactes.
La question 8 n’est pas au programme de MPSI.
❒ c. RB = 40 kΩ ❒ d. RB = 50 kΩ
55
Énoncés 9 Amplificateur opérationnel
R r
❒ a. H = ❒ b. H =
r R
R r
❒ c. H = − ❒ d. H = −
r R
❒ a. V s = 10Ve + 5Ue
❒ b. V s = −10Ve − 5Ue
❒ c. V s = 10Ve + 5Ue
❒ d. V s = −10Ve − 5Ue
56
9 Amplificateur opérationnel Énoncés
❒ a. V s = Ve + Ue
❒ b. V s = Ve − Ue
❒ c. V s = Ue − Ve
❒ d. V s = − (Ve + Ue )
1 − jRCω
❒ a. H =
1 + jRCω
1 + jRCω
❒ b. H =
1 − jRCω
❒ c. ϕ = −2Arctan(RCω)
1
❒ d. ϕ = 2Arctan
RCω
57
Énoncés 9 Amplificateur opérationnel
R1
❒ a. Dans le sens montant, la tension de basculement est VB = V sat .
R1 + R2
−R1
❒ b. Dans le sens montant, la tension de basculement est VB = V sat .
R1 + R2
R1
❒ c. Dans le sens descendant, la tension de basculement est VB = V sat .
R1 + R2
−R1
❒ d. Dans le sens descendant, la tension de basculement est VB = V sat .
R1 + R2
58
Corrigés
3 Lois de l’électrocinétique
VRAI/FAUX
1 Circuits linéaires
❒V ❒ ✗ F a. L’intensité du courant est la même en tout point d’un circuit série quelle
que soit la fréquence.
Pour pouvoir faire cette hypothèse, il faut être dans le cadre de l’approximation des régimes
quasi stationnaires. On peut alors négliger le temps de propagation du signal d’un point du
circuit à un autre. Il faut pour cela que la période du signal (ou le temps caractéristique de
variation si le signal n’est pas périodique) soit grande par rapport au temps de propagation
à l’intérieur du circuit. Qualitativement, il ne faut pas que les variations soient trop rapides,
c’est-à-dire que la fréquence soit trop élevée.
✗ V
❒ ❒ F b. Un dipôle dont la relation tension-courant en convention récepteur est :
du
i(t) = Gu(t) + C où G et C sont deux constantes est un dipôle linéaire.
dt
Un dipôle est dit linéaire si la tension à ses bornes et l’intensité du courant qui le traverse
sont liées par une relation différentielle linéaire : c’est bien le cas de la relation proposée
(qui pourrait caractériser un résistor en série avec un condensateur).
2 Aspect énergétique
0 J i
59
Corrigés
QCM
3 Écrire la loi des nœuds sachant que les intensités i et j sont positives, et que les autres
intensités sont négatives :
❒ a. i + j − k − l − m = 0
❒ b. −i + j + k − l − m = 0
✗ c. −i + j − k + l + m = 0
❒
❒ d. −i + j − k + l − m = 0
Il n’est pas nécessaire de connaître le signe des intensités pour écrire une loi des nœuds, il
s’agit de tenir compte des orientations arbitrairement choisies pour chacune des branches
liées au nœud. Ici les flèches concernant i et k partent du nœud, celles de j, l et m arrivent
au nœud. La loi de nœud est par conséquent j + l + m − i − k = 0.
4 Écrire la loi des mailles sachant que les tensions U1 et U4 sont positives et que les autres
tensions sont négatives :
❒ a. U1 − U2 − U3 + U4 − U5 − U6 = 0
✗ b.
❒ U1 − U2 + U3 − U4 − U5 + U6 = 0
❒ c. U1 + U2 − U3 − U4 + U5 + U6 = 0
❒ d. U1 + U2 + U3 − U4 + U5 + U6 = 0
De même, il n’est pas nécessaire de connaître le signe des tensions pour écrire une loi des
mailles, il faut choisir un sens de parcours pour la maille et comparer le sens de chaque
flèche de tension au sens de parcours. Par exemple ici en prenant le sens horaire : U1 , U3 , U6
sont dans le sens de parcours, les autres sont en sens inverse. Donc la loi de maille s’écrit
U1 − U2 + U3 − U4 − U5 + U6 = 0.
Les différentes résistances ne sont pas associées en série ou en parallèle, mais compte
tenu de la symétrie du circuit, l’intensité du courant est la même dans les deux résistors
de résistance R donc ils sont soumis à la même différence de potentiel. La différence de
potentiel aux bornes de r est donc nulle : ce résistor n’est parcouru par aucun courant. Tout
se passe comme si on avait deux branches de résistance R + R en parallèle. Le circuit se
1 1 1
simplifie donc et la résistance équivalente Req est donnée par : =
+
Req R+R R + R
2
= .
R + R
C (C + C )
❒ c. Ceq =
C + C + C
CC
✗ d. Ceq =
❒ + C
C + C
En série les inverses des capacités s’ajoutent donc la branche contenant deux condensateurs
1 1 1
est équivalente à un condensateur de capacité C1 telle que = + .
C1 C C
CC
En parallèle les capacités s’ajoutent donc Ceq = C1 + C = + C
C + C
61
Corrigés
❒ a. u = −E + E − RJ − Ri
❒ b. u = −E + E + RJ + Ri
✗ c.
❒ u = E − E − RJ − Ri
❒ d. u = E − E + RJ + Ri
v u − E + E
Écrivons une loi des nœuds : i + J + k = 0 avec k = =
R R
u − E + E
donc = −i − J d’où on tire u = E − E − R(i + J) = E − E − RJ − Ri.
R
u v u u−E E r + R
Écrivons une loi des nœuds : i+ + J + = 0 d’où i = − − J − = −J + −u
r R r R R rR
❒ a. Eeq = E + R(K + J)
✗ b. Eeq = E + R(K − J)
❒
✗ c. Req = R
❒
R
❒ d. Req =
2
62
Corrigés
E
nouveau courant électromoteur est égal à − J + K. Enfin, on passe à nouveau en modèle
R
de Thévenin. On arrive à une source de tension Eeq = E + R(K − J) dans le même sens
que E, en série avec R.
12 Déterminer la tension U :
E (R1 + R2 )
❒ a. U =
R + R1 + R2
ER
❒ b. U =
R + R1 + R2
ER1 R2
✗ c. U =
❒
R (R1 + R2 ) + R1 R2
ER1 R2
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
❒ d. U =
R (R1 + R2 + R)
Les deux résistances en parallèle peuvent être remplacées par une unique résistance Req
qui forme un diviseur de tension avec la résistance R :
Req E E E ER1 R2
U= = =
=
R + Req RGeq + 1 R 1
+ 1
+ 1 R (R1 + R2 ) + R1 R2
R1 R2
63
Corrigés
14 Déterminer l’énergie WR reçue par le résistor pendant une durée T et l’énergie WC reçue
par le condensateur initialement déchargé pendant la même durée.
✗ a. WR = RJ 2 T
❒
RJ 2 T
❒ b. WR =
2
J2T
❒ c. WC =
C
J2T
✗ d. WC =
❒
2C
Les deux dipôles sont orientés en convention récepteur sur le schéma du circuit.
La puissance reçue par le résistor est alors P = uJ = RJ 2 . Elle est constante, et l’énergie
reçue pendant une durée T est égale à WR = RJ 2 T .
q 1 t Jt
La puissance reçue par le condensateur est P(t) = v(t)J avec v(t) = = Jdt =
T C C 0 C
1 T 2 J2T
donc WC = P(t)dt = J tdt = .
0 C 0 2C
64
Corrigés
trois inconnues, ce qui est beaucoup plus compliqué que l’utilisation d’une méthode des
nœuds (ici, deux équations si les nœuds sont indépendants, voire une seule si le circuit est
formé de branches en parallèle entre ces deux nœuds).
❒V ❒ ✗ F b. Quand on choisit une méthode des nœuds, les inconnues sont les inten-
sités des courants.
Quand on met en œuvre une méthode des nœuds, on écrit des « lois des nœuds en tension »,
c’est-à-dire que dans chaque loi des nœuds les intensités des courants sont exprimées en
fonction des tensions aux bornes des dipôles.
3 Théorème de superposition :
❒V ❒ ✗ F a. Pour appliquer le théorème de superposition, on éteint un par un chacun
des générateurs.
Non, on garde un par un chacun des générateurs, les autres étant remplacés par leur
résistance interne. Attention, c’est une erreur souvent rencontrée !
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
65
Corrigés
QCM
4 Méthode des mailles : les générateurs sont en représentation de Thévenin. Écrire deux
lois des mailles faisant intervenir i et i1 .
✗ a. E1 = r1 i1 + Ri
❒ ❒ b. r2 J2 = r2 i1 + (R − r2 ) i
❒ c. E1 = r1 i1 − Ri ✗ d. r2 J2 = r2 i1 − (R + r2 ) i
❒
6 Méthode des nœuds : les générateurs sont en représentation de Norton. Écrire la relation
vérifiée par la tension U AB (loi des nœuds en tension). Il sera pratique d’introduire les
1 1 1
conductances : G = , g1 = et g2 = .
R r1 r2
❒ a. g1 E1 + J2 = (G + g1 + g2 ) U AB
✗ b.
❒ g1 E1 − J2 = (G + g1 + g2 ) U AB
❒ c. J2 − g1 E1 = (G + g1 + g2 ) U AB
❒ d. g1 E1 − J2 = (G − g1 − g2 ) U AB
66
Corrigés
En écrivant que la somme de courants arrivant en A est égale à la somme des courants qui
repartent, on obtient la relation : g1 E1 − g1 U AB = GU AB + J2 + g2 U AB .
Le circuit étant à structure parallèle, cette méthode est préférable à la précédente.
g 1 E 1 + J2 g 1 E 1 − J2
❒ c. i = G ✗ d. i = G
❒
G + g1 + g2 G + g1 + g2
1
conductances internes s’ajoutent : geq = = g1 + g2 .
req
r2 E1 + r1 r2 J2 r2 E1 − r1 r2 J2
❒ c. i = − ✗ d. i =
❒
r1 r2 + r1 R + r2 R r1 r2 + r1 R + r2 R
67
Corrigés
−r1 r2 J2 −RJ2
✗ c. i =
❒ ❒ d. i =
r1 r2 + r1 R + r2 R r1 + R + r2
−r2 E1 −RE1
❒ c. i = ❒ d. i =
r1 r2 + r1 R + r2 R r1 (r1 + R + r2 )
En représentant le générateur de gauche en modèle de Norton, le schéma du circuit devient :
R(E1 − r1 j2 ) R(E1 + r1 j2 )
❒ c. i = ❒ d. i =
r1 (r1 + R + r2 ) r1 (r1 + R + r2 )
D’après le théorème de superposition, on somme les deux résultats précédents pour obtenir
le courant i : i = i + i .
68
Corrigés
13 Calculer la tension U AB quand on garde le générateur de droite allumé, puis la tension
U AB quand on garde le générateur de gauche allumé.
−Er Er
❒ a. U AB = ✗ b. U AB
❒ =
r+R r+R
−rE rE
✗ c. U AB
❒ = ❒ d. U AB =
2(R + r) 2(R + r)
Quand seule subsiste la source de tension de droite, le circuit se ramène au schéma suivant :
Quand seule subsiste la source de tension de gauche, le circuit se ramène au schéma sui-
vant :
avec R1 correspondant à l’association en
parallèle de deux résistances r et d’une ré-
sistance R. Grâce à un diviseur de tension,
on obtient :
ER1 E
U AB =− =−
R1 + R 1 2
1+R +
R r
−E −rE
= =
2R 2(R + r)
2+
r
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
Er Er
Par superposition, la tension U AB est égale à U AB + U AB = − .
r + R 2 (r + R)
Le courant circulant de A à B dans la résistance r est, en convention récepteur, égal à
U AB E
i= = .
r 2 (r + R)
69
Corrigés
1
E 2E R E (2R + r)
Par un diviseur de courant, k = + = .
R r 2 2 R (R + r)
+
R r
70
Corrigés
71
Corrigés
√
Or le discriminant
est Δ = (RC)2 − 4LC. Il est négatif pour RC < 2 LC donc la condition
L
est R < 2 .
C
✗ V
❒ ❒ F b. Le régime permanent
est atteint au bout d’un temps minimum si la
L
résistance a pour valeur R = 2 .
C
Cette valeur de R, que l’on appelle résistance critique, correspond à l’annulation du discri-
minant du polynôme caractéristique. C’est précisément pour cette valeur que la variation
de uC est la plus rapide. Pour R > RC , il n’y a pas d’oscillations et le retour au régime per-
manent est plus long (régime apériodique). Pour R < RC , d’après la question précédente,
le régime est oscillatoire amorti (régime pseudo-périodique).
QCM
4 Un circuit série comporte une source de tension E, une résistance R et un condensateur C
ainsi qu’un interrupteur :
E −t
q0 −t
❒ a. i(t) = 1 − e RC ❒ b. i(t) = 1 − e RC
R RC
E q0 −t E q0 −t
✗ c. i(t) =
❒ − e RC ❒ d. i(t) = + e RC
R RC R RC
En écrivant la loi des mailles on obtient l’équation différentielle du circuit t
du 1 1
+ u= E et en posant τ = RC, la solution est de la forme u(t) = k exp − + E.
dt RC RC τ
72
Corrigés
5 Un circuit série comporte une source de tension E, une résistance R et une bobine assi-
milable à une résistance r en série avec une inductance pure L ainsi qu’un interrupteur.
E −tR E −tR
di
La loi des mailles du circuit est : E = Ri + ri + L . On divise par L et on pose
dt
L E di i
τ= pour obtenir : = + . La solution générale de l’équation est de la forme
r+R −t L dt τ
τE τE
i(t) = +k exp , et le courant étant continu dans la bobine, à t = 0, i(0) = 0 = +k
L τ L
τE E
donc k = − =− .
L r+R
6 Un circuit série comporte une source de tension E, une résistance R et une bobine assi-
milable à une résistance r en série avec une inductance pure L ainsi qu’un interrupteur.
À l’instant t = 0 on ferme l’interrupteur. La tension aux bornes de la bobine u(t) est
alors :
−t(r+R) −tR
❒ a. u(t) = Ee L ❒ b. u(t) = Ee L
E −t(r+R)
RE −tR
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
✗ c. u(t) =
❒ r + Re L ❒ d. u(t) = eL
r+R r+R
Après simplification
−t E E −t
u(t) = E exp +r + − exp
τ r+R r+R τ
E −t(r+R)
donc u(t) = r + Re L .
r+R
73
Corrigés
−t −t
du u
Grâce à une loi des nœuds, J = C + . En divisant par C et en posant τ = RC la solution
dt
−t
R
est de la forme u(t) = JR + k exp .
τ
La tension est continue aux bornes du condensateur donc à t = 0, comme le condensateur
est déchargé, u(0) = 0 = JR + k.
−t
1 1
❒ a. ω0 = ✗ b. ω0 = √
❒
LC LC
1 L C
✗ c. Q0 =
❒ ❒ d. Q0 = R
R C L
d 2 uc duc
La loi des mailles du circuit conduit à l’équation différentielle : LC+RC +uc = E.
dt2 dt
2
d uc R duc 1 E
En divisant par LC on obtient la forme canonique 2 + + uc = . On pose
dt L dt LC LC
1 ω0 R 1 Lω0 L 1 L
alors ω20 = et = soit ω0 = et Q0 = = √ = d’où
LC Q0 L LC R R LC R C
d2 uc ω0 duc
+ + ω20 uc = ω20 E.
dt2 Q0 dt
74
Corrigés
9 Dans cette question et les suivantes, le circuit est celui décrit à la question 8. Écrire
l’équation caractéristique puis déterminer la valeur du facteur de qualité correspondant
au changement de type de réponse du circuit.
1 1
❒ a. Q0 = 1 ❒ b. Q0 = 2 ✗ c. Q0 =
❒ ❒ d. Q0 = √
2 2
√ √ √ √
❒ c. u(t) = αe−ω0 (2+ 3)t
+ βe−ω0 (2− 3)t
✗ d. u(t) = E + αe−ω0 (2+
❒ 3)t
+ βe−ω0 (2− 3)t
❒ ❒ b. α = E √ +
3 2 3 2
1 1 1 1
✗ c. β = −E √ +
❒ ❒ d. β = E √ +
3 2 3 2
Les conditions initiales sont, puisque le condensateur est déchargé au départ et que le
courant est nul, u(0) = 0 et i(0) = 0. Ces deux grandeurs sont continues puisqu’il s’agit de
la tension aux bornes du condensateur
√ et de √l’intensité dans la bobine. La solution étant de
la forme u(t) = E + αe−ω
0 (2+ 3)t
+ βe −ω0 (2− 3)t
on obtient u(0) = 0 = E + α + β et après
du
dérivation i(0) = 0 = C = C (αx1 + βx2 ).
dt t=0
√
√
75
Corrigés
⎧
⎪
⎪
⎪ α + β = −E
⎪
⎨
Le système à résoudre est donc :⎪ ⎪ 2E
⎪
⎩α−β = √
⎪
3
⎧
⎪
⎪
⎪
1 1
⎪
⎪ α=E √ −
⎪
⎨ 2
dont la solution est ⎪
⎪ 3
⎪
⎪
⎪ 1 1
⎪
⎩ β = −E √ +
3 2
On peut vérifier en reportant ces résultats dans u(t) et i(t) que l’on retrouve bien les condi-
tions initiales.
Dans le cas où le discriminant de l’équation caractéristique est nul, il y a une seule racine
ω0
x0 = − = −ω0 et la solution de l’équation homogène prend la forme
2Q0
uH (t) = (α + βt) exp (x0 t) = (α + βt) exp (−ω0 t) .
On peut facilement vérifier que cette expression satisfait à l’équation différentielle homo-
gène pour Q0 = 0,5.
En ajoutant la solution particulière constante, u(t) = E + (α + βt) e−ω0 t .
Les conditions initiales sont toujours les mêmes. Elles conduisent au système :
⎧ ⎧
⎪
⎪
⎪ u(t) = 0 = E + α ⎪
⎪
⎨ ⎨ α = −E
⎪
⎪
⎪
⎪ du donc ⎪
⎪
⎩ β = ω0 α = −Eω0
⎪
⎩ i(t) = 0 = C = C (β − ω0 α)
dt t=0
76
Corrigés
Dans ce cas le discriminant est négatif : Δ = ω20 − 4ω20 = −3ω20 < 0, donc les racines sont
ω0 √
ω0 √
77
Corrigés
√ √
De même, u2 (t) = U2 2 cos(ωt + ϕ2 ) est la partie réelle de u2 (t) = U2 2e jωt en posant
U2 = U2 e jϕ2 .
Leur somme u(t) = u1 (t) + u2 (t) est la partie réelle de u1 (t) + u2 (t) que l’on peut mettre sous
√ √
√
la forme U1 2e jωt + U2 2e jωt = U1 + U2 2e jωt donc U = U1 + U2 .
2 Impédances
✗ V
❒ ❒ F a. L’impédance
complexe d’un circuit (R, L, C) série est égale à
1
Z = R + j Lω −
Cω
Les impédances en série s’ajoutent donc l’impédance complexe de l’association série
résistance-inductance-condensateur est égale à Z = Z R + ZL + ZC avec Z R = R, Z L = jLω
1
et Z C = .
jCω
❒V ❒ ✗ F b. L’impédance
complexe d’un circuit (R, L, C) parallèle est égale à
1 1
Z = + j Cω −
R Lω
Les admittances en parallèles s’ajoutent donc l’admittance complexe de l’association pa-
1
rallèle résistance-inductance-condensateur est égale à Y = = Y R + YL + YC donc
Z
1
Z =
. La formule proposée est celle de l’admittance et pas de l’impé-
R + j Cω − Lω
1 1
dance.
3 Circuits linéaires
✗ V ❒ F Les lois et théorèmes en régime sinusoïdal sont les mêmes qu’en régime
❒
permanent à condition de remplacer les résistances par les impédances complexes, et les
intensités et tensions réelles par les intensités et tensions complexes.
C’est justement l’intérêt de l’utilisation des complexes en régime sinusoïdal forcé : on
retrouve ainsi formellement toutes les méthodes vues en régime permanent.
√
4 ✗ V ❒ F Soit un dipôle soumis à une
❒ √ tension sinusoïdale u(t) = U 2 cos ωt et tra-
versé par un courant d’intensité i(t) = I 2 cos (ωt − ϕ) (convention récepteur).
78
Corrigés
2π
L’énergie reçue par ce dipôle au cours d’une période est WT = UI cos ϕ.
ω
La puissance instantanée reçue par le dipôle est P(t) = u(t)i(t). Il apparaît dans l’expression
un produit de cosinus que l’on linéarise : P(t) = u(t)i(t) = UI (cos (2ωt + ϕ) + cos ϕ).
L’énergie reçue au cours d’une période est
T T
2πUI cos ϕ
WT = P(t)dt = UI (cos (2ωt + ϕ) + cos ϕ) dt = UIT cos ϕ = (le premier
ω
0 0
T
terme en cosinus est de période et donne une intégrale nulle sur un intervalle égal à deux
2
W
fois sa période). On retrouve que la puissance moyenne P = est égale à UI cos ϕ.
T
QCM
5 Soit le dipôle d’impédance complexe Z constitué d’une résistance R, d’un condensa-
teur C, et d’une bobine d’inductance L, de résistance négligeable.
Déterminer l’expression de Z.
R + jlω jR LCω2 − 1
❒ a. Z = ❒ b. Z =
1 − LCω2 + jRCω 1 − LCω2 + jRCω
R (1 + jRCω) R
❒ c. Z = + jLω ❒✗ d. Z = + jLω
1 + (RCω)2 1 + jRCω
Les impédances complexes en série s’ajoutent : on a donc Z = Z L + Z1 = jLω + Z1 en
notant Z1 l’impédance du groupement parallèle condensateur-résistance.
Or les admittances complexes en parallèle s’ajoutent donc
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
1 1 1 + jRCω
= Y1 = YR + YC = + jCω = .
Z1 R R
R
Finalement, Z = + jLω.
1 + jRCω
79
Corrigés
√ √
Soit u(t) = U 2 cos(ωt + ϕ) et i(t) = I 2 cos(ωt). La tension efficace complexe et
l’intensité efficace complexe sont liées par la relation U = ZI avec Z = Ze jϕ . Pour
que le déphasage soit nul il faut que Z soit réelle donc en utilisant le résultat précédent,
R (1 − jRCω) R2Cω R2 C
Z = + jLω. Il faut que = Lω donc L = . Alors
1 + (RCω)2 1 + (RCω)2 1 + (RCω)2
R
Z= : l’impédance est réelle et positive, le courant et la tension sont en phase.
1 + (RCω)2
√
7 Un circuit série comporte une source de tension sinusoïdale e(t) = E 2 cos ωt, une
résistance R et un condensateur C.
Déterminer
√ la valeur efficace du courant
i(t) = I 2 cos(ωt + ϕ) circulant dans le circuit.
ECω E
✗ a. I =
❒ ❒ b. I = 1 + (RCω)2
1 + (RCω)2 R
ECω E
❒ c. I = ❒ d. I = 1 + (RCω)2
1 + (RCω)2 R
L’impédance complexe de l’association série résistance-condensateur est égale à
1
Z = Z R + ZC = R + . L’intensité efficace complexe I = Ie jϕ est liée à la tension efficace
jCω
E E jCωE
complexe E = E par la relation I = = = . L’intensité efficace réelle
Z R + jCω 1 jCωR + 1
est le module de cette expression donc I = I =
CωE
.
(CωR)2 + 1
√
8 Un circuit série comporte une source de tension sinusoïdale e(t) = E 2 cos ωt, une
√
résistance R et un condensateur C. Soit ϕ le déphasage du courant i(t) = I 2 cos(ωt + ϕ)
par rapport à la source de tension.
1
❒ a. tan ϕ = −RCω ✗ b. tan ϕ =
❒
RCω
✗ c. i(t) est en avance sur e(t) ❒ d. e(t) est en avance sur i(t)
❒
j
E I E e− jϕ R − Cω
I = Ie =
jϕ
que l’on peut aussi écrire I = − jϕ = donc =
R + jCω
1 e R − Cωj I E
RI I
donc en séparant partie réelle et partie imaginaire on arrive à cos ϕ = et sin ϕ =
E CωE
1
soit tan ϕ = .
RCω
80
Corrigés
√
Dans l’expression i(t) = I 2 cos(ωt + ϕ), ϕ représente l’avance de phase de i(t) sur e(t).
π
Comme cos ϕ > 0 et sin ϕ > 0, 0 ϕ . Le courant est donc réellement en avance sur la
2
tension.
√
9 Un circuit série comporte une source de tension sinusoïdale e(t) = E 2 cos ωt, une
résistance R et un condensateur C. Déterminer la puissance moyenne P fournie par la
source de tension au reste du circuit.
(E)2 E2
❒ a. P =
❒ b. P =
Déterminer
√ la valeur efficace de la tension
u(t) = U 2 cos(ωt + ϕ) aux bornes du cir-
cuit.
2 2
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
1 1 1
❒ a. U = J + Cω − ❒ b. U = J R2 + Lω −
R2 Lω Cω
J J
❒ c. U =
2 ✗ d. U =
❒
2
1 1 1
R2 + Lω − + Cω −
Cω R2 Lω
81
Corrigés
U J
À partir du résultat de la question 10, U = Ue jϕ =
donc
e− jϕ 1
+ j Cω − 1
R Lω
− jϕ U 1 1
e = + j Cω − .
J R Lω
⎧
⎪
⎪
⎪ U
⎪
⎪ cos ϕ = >0
⎪
⎪
⎨ RJ
En séparant partie réelle et partie imaginaire, ⎪
⎪
⎪
⎪
⎪ U 1
⎪
⎪
⎩ sin ϕ = − Cω −
J Lω
1 π π
donc tan ϕ = −R Cω − . Comme cos ϕ > 0, − ϕ ; si LCω2 > 1, tan ϕ < 0
Lω 2 2
π
donc − ϕ 0 alors que ϕ représente l’avance de u(t) sur j(t). On en conclut que j(t)
2
est en avance sur u(t) si LCω2 > 1.
12 Soit un circuit
√ (R, L, C) série soumis à une différence de potentiel sinusoïdale
u(t) = U 2 cos ωt de pulsation réglable.
82
Corrigés
U U
L’intensité efficace complexe est I = = et l’intensité efficace réelle
Z 1
R + j Lω −
Cω
est donnée par I = I =
U
. On parle de résonance si l’intensité passe
2
1
R2 + Lω −
Cω
par un maximum pour une valeur particulière de la pulsation. Or ici l’expression sous la
racine est la somme de deux termes positifs, le premier indépendant de ω, le deuxième
1
s’annulant pour Lω = . Le dénominateur prend alors sa valeur minimale et l’intensité
Cω
1
efficace est maximale, il y a donc résonance pour ω2 = . La valeur de l’intensité à la
LC
U
résonance est Imax = . Il n’y a pas de condition sur la résistance pour observer cette
R
résonance.
La bande passante correspond à l’intervalle [ω1 , ω2 ] des √ pulsations telles que l’intensité
soit au moins égale à la valeurmaximale divisée par 2. En appliquant cette définition,
2
√ 1
on obtient l’équation 2R = R + Lω − 2 pour les deux pulsations limites ω1 et
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
Cω
2
1
ω2 appelées pulsations de coupure. ω1 et ω2 vérifient donc la relation R = Lω − 2
Cω
1
donc R = ± Lω − . Cette expression revient à écrire deux équations du second de-
Cω
gré sur ω : LCω2 + RCω − 1 = 0 et LCω2 − RCω − 1 = 0. Ces deux équations ad-
mettent chacune une racine positive et une racine négative et elles ont le même discrimi-
nant égal à Δ = (RC)2 + 4LC. Seules√ les racines positives
√ ont une signification physique.
−RC + Δ RC + Δ
On obtient donc ω1 = et ω2 = . La largeur de bande passante vaut
2LC 2LC
R
Δω = ω2 − ω1 = .
L
On dit que la résonance est aiguë si la bande passante est étroite, il faut donc que Δω soit
petite : la résistance doit être faible.
83
Corrigés
14 Soit un circuit
√ (R, L, C) série soumis à une différence de potentiel sinusoïdale
u(t) = U 2 cos ωt de pulsation réglable.
✗ a. Il y a une résonance de charge si la résistance est suffisamment petite.
❒
❒ b. Il y a une résonance de charge si la résistance est suffisamment grande.
1 R2
✗ c. Il y a une résonance de charge pour la pulsation ω =
❒ − 2.
LC 2L
R2 1
❒ d. Il y a une résonance de charge pour la pulsation ω = − .
2L2 LC
La charge du condensateur est proportionnelle à la tension uC à ses bornes ; or
U U
UC = ZC I = !
" = et la valeur efficace corres-
jCω R + j Lω − Cω 1 1 − LCω 2 + jRCω
U
pondante est UC = # . Pour déterminer s’il y a résonance, il faut
$ %2
1 − LCω + (RCω)
2 2
2
étudier le dénominateur. Soit f (ω) = 1 − LCω2 + (RCω)2 .
En dérivant :
R2 C
La dérivée s’annule pour ω = 0 et pour LCω2 = 1 − . La deuxième possibilité n’existe
2L
2L
que si R < .
C
2L
Donc soit R > : f (ω) 0, le dénominateur est une fonction croissante de ω et UC
C
décroissante de ω : il n’y a pas de résonance.
une fonction
2L R2 C R2 C
Soit R < : f (ω) < 0 pour LCω2 < 1 − et f (ω) > 0 pour LCω2 > 1 − .
C 2L 2L
1 R2
Le dénominateur passe par un minimum pour ω = − 2 et UC est maximale pour
LC 2L
cette valeur de ω. Il y a alors résonance de charge.
84
Corrigés
La puissance moyenne reçue par le dipôle est P = Re(Z)I 2 (voir question 9) avec
1
Z = Z R + ZL + ZC = R + jLω + donc P = RI 2 .
jCω
La résistance ne dépendant pas de la pulsation, la puissance est maximale quand l’intensité
est maximale : la résonance de puissance coïncide donc avec la résonance d’intensité et
1
comme elle, a lieu pour ω = √ quelle que soit la valeur de la résistance.
LC
7 Quadripôles 1
VRAI/FAUX
1 Impédances d’entrée et de sortie
❒V ❒ ✗ F a. L’impédance d’entrée d’un quadripôle dépend du générateur branché à
l’entrée.
Ue
L’impédance d’entrée est le rapport Ze = ; cette grandeur représente le comportement
Ie
du circuit vu par le générateur d’entrée, et ne dépend pas du générateur d’entrée, mais du
quadripôle ainsi de ce qui est branché côté sortie.
2 Fonction de transfert
❒V ❒ ✗ F a. La fonction de transfert d’un quadripôle ne dépend que de la structure
du quadripôle.
Elle dépend également de ce qui est branché côté sortie : ce n’est pas une caractéristique
intrinsèque du quadripôle.
Si plusieurs quadripôles sont branchés à la suite les uns des autres, il y a bien une factorisa-
tion des fonctions de transfert successives (H = H1 ∗ H2 ∗ H3 ...), mais pour le ie quadripôle
Qi , Hi dépend de Qi , Qi + 1 . . . et du circuit d’utilisation.
85
Corrigés
3 Diagramme de Bode
Us
❒V ❒ ✗ F a. Le gain en décibels d’un quadripôle est défini par GdB = 10 log10
Ue
où Ue est la valeur efficace de la tension d’entrée et U s la valeur efficace de la tension
de sortie.
Us
Le gain en décibels défini à partir des tensions est GdB = 20 log10 . Le gain en décibels
Ue
Ps
pour les puissances, lui, est de la forme G P dB = 10 log10 . Le facteur 20 s’explique par
Pe
le fait que la puissance est reliée au carré de la tension efficace.
✗ V ❒ F b. L’argument de la fonction de transfert représente le déphasage entre
❒
l’entrée et la sortie.
√ √
Soit ue (t) = Ue 2 cos ωt et u s (t) = U s 2 cos (ωt + ϕ), où ϕ est le déphasage de la sortie
Us U s e jϕ
par rapport à l’entrée. Alors la fonction de transfert est : H = = . D’après cette
Ue Ue
relation, ϕ est l’argument de H.
4 Bande passante :
✗ V
❒ ❒F bande passante à − 3 dB est identique à la bande passante définie par le
La
H max
critère H √ .
2
H
En effet, H √max correspond à 20 log10 H 20 log10 H max − 10 log10 (2) et
2
comme log10 (2) ≈ 0,3 l’inégalité revient à GdB GdB max − 3.
QCM
5 Calculer la fonction de transfert du circuit (supposé non chargé) :
1
✗ a. H =
❒
1 + jRCω
jRCω
❒ b. H =
1 + jRCω
❒ c. La pulsation de coupure à − 3 dB est ωc = RC.
1
✗ d. La pulsation de coupure à − 3 dB est ωc =
❒ .
RC
Le courant de sortie étant nul, les deux dipôles sont en série et on peut utiliser un diviseur
Us ZC 1
de tension : = = en multipliant le numérateur et le dénominateur par
Ue R + ZC RYC + 1
Us 1
YC . Donc H = = .
Ue jRCω + 1
86
Corrigés
⎛ ⎞
⎜⎜ 1 ⎟⎟⎟
Le gain en décibels vaut GdB = H = 20 log10 ⎜⎜⎜⎝
⎟⎟⎠.
1 + (RCω)2
Sa valeur maximale est
1 1
GdB max = 0 pour ω = 0 et, pour ω = , GdB = 20 log10 √ = −10 log10 (2) = −3.
RC 1+1
6 Soit le circuit de la question 5. Le tracé du diagramme de Bode pour le gain GdB com-
porte :
❒ a. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente 20 dB/dec.
✗ b. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente −20 dB/dec.
❒
❒ c. Une asymptote de pente −20 dB/dec et une asymptote de pente 20 dB/dec.
❒ d. Deux asymptotes horizontales.
⎛ ⎞
1 1 ⎜⎜⎜ 1 ⎟⎟⎟
Si ω
, GdB ≈ 0 (asymptote horizontale) et si ω
, GdB ≈ 20 log10 ⎜⎜⎝ ⎟⎟⎠
RC RC (RCω)2
donc GdB ≈ −10 log10 (RCω)2 = 20 log10 ωc − 20 log10 ω qui est l’équation d’une droite
puisque l’abscisse en coordonnées logarithmiques est X = log10 ω. Le gain en décibel chute
de 20 dB à chaque fois que la pulsation (ou la fréquence) est multipliée par 10, ce qui est
la définition d’une décade, d’où l’unité « dB/dec ». Ce circuit, qui laisse passer les basses
fréquences (pour ω = 0, |H| = 1) et pas les hautes fréquences, est un circuit passe-bas.
√ √
7 Si on pose ue (t) = Ue 2 cos ωt et u s (t) = U s 2 cos (ωt + ϕ), le déphasage ϕ vérifie :
1
❒ a. tan ϕ = ✗ b. tan ϕ = −RCω
❒
RCω
✗ c. La sortie est en retard sur l’entrée. ❒ d. La sortie est en avance sur l’entrée.
❒
Us Us Us 1
Avec les conventions choisies, H = = = =
Ue Ue e− jϕ Ue (cos ϕ − j sin ϕ) 1 + jRCω
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
jCω 1 + jCω rg + R
87
Corrigés
Vu du générateur, le circuit est formé d’une résistance R en série avec l’association parallèle
1
(condensateur, résistance) soit Ze = R + donc
YC + YR
R R 2 + jRCω
Ze = R + =R+ =R .
YC R + 1 1 + jRCω 1 + jRCω
Vu de l’utilisation, et si on
transforme le circuit côté générateur, le condensateur et la
résistance série totale rg + R sont en parallèle donc
1 1
Ys = + jCω = .
rg + R Zs
1
Posons Y1 = + jCω l’admittance de l’association parallèle (résistance, condensateur)
R
1
côté sortie. On remarque alors un diviseur de tension entre Z1 = et R donc on peut
Y1
écrire la nouvelle fonction de transfert sous la forme
Z1 1 1 1
H = = = = .
R + Z1 RY1 + 1 1 2 + jRCω
R + jCω + 1
R
1
Le gain statique s’obtient en faisant tendre ω vers 0 : alors H0 = , ce qu’on peut calculer
2
directement en faisant apparaître un pont diviseur de tension en très basse fréquence, où le
condensateur est équivalent à un coupe-circuit. Le circuit se ramène alors à deux résistances
identiques en série.
88
Corrigés
H0
En mettant la fonction de transfert sous forme canonique, H = .
RCω
1+ j
2
2
La pulsation de coupure est alors au dénominateur de ω donc ωc = .
RC
petit que GdB max − 3, il s’agit alors d’une pulsation de coupure basse pour ce circuit qui est
1
un passe-haut (contrairement au circuit passe-bas pour lequel ω0 = est la pulsation de
RC
coupure haute).
11 Soit le circuit de la question 10. Le tracé du diagramme de Bode pour le gain GdB
comporte :
✗ a. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente 20 dB/dec.
❒
❒ b. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente −20 dB/dec.
❒ c. Une asymptote de pente −20 dB/dec et une asymptote de pente 20 dB/dec.
❒ d. Une asymptote horizontale et une asymptote verticale.
89
Corrigés
⎛ ⎞
1 ⎜⎜⎜ 1 ⎟⎟⎟⎟
Si ω
, GdB ≈ −20 log10 ⎜⎜⎝ ⎜ ⎟⎟ = 20 log10 (RCω). C’est l’équation d’une
RC (RCω)2 ⎠
droite de pente 20 dB/dec.
1
Si ω
, GdB ≈ 0 (asymptote horizontale).
RC
12 Soit le quadripôle comportant une bobine réelle modélisable par une inductance pure L
en série avec une résistance r et une résistance R. Le circuit est non chargé.
Déterminer l’amplification statique en tension.
R
❒ a. H0 = 1 ❒ b. H0 =
r
R r
✗ c. H0 =
❒ ❒ d. H0 =
r+R r+R
En très basse fréquence, l’inductance pure est équivalente à un court-circuit. Comme il
n’y a pas d’utilisation en sortie (circuit non chargé), le circuit se ramène à un diviseur de
R
tension entre deux résistances r et R et U s = Ue .
r+R
❒ a. ❒ b.
✗ c.
❒ ❒ d.
90
Corrigés
15 Pour la fonction de transfert de la question 14, le déphasage entre l’entrée et la sortie est
maximal si :
ω1 + ω2
❒ a. ω = 0 ❒ b. ω =
2
√
✗ c. ω = ω1 ω2 ❒ d. ω tend vers l’infini
❒
ω
1+ j H1
ω1
H= ω est de la forme H = et le déphasage ϕ entre l’entrée et la sortie est donc
1+ j H2
ω2
ω ω
ϕ = arg(H) = arg(H1 ) − arg(H2 ) = arctan − arctan .
ω1 ω2
1 1
Dérivons par rapport à ω : ϕ (ω) = ⎛ 2 ⎞ − ⎛ 2 ⎞ .
⎜⎜⎜ ω ⎟ ⎜ ⎟
ω1 ⎜⎜⎝1 + ⎟⎟⎠ ω2 ⎜⎜⎝1 + ω ⎟⎟⎟⎟⎠
⎟
⎟ ⎜
⎜
ω1 ω2
⎛ 2 ⎞ ⎛ 2 ⎞
⎜⎜ ω ⎟⎟⎟⎟ ⎜⎜ ω ⎟⎟⎟⎟ ω2 ω2
La dérivée s’annule pour ω1 ⎜⎜⎜⎝1 + ⎟⎠ = ω2 ⎜⎜⎜⎝1 + ⎟⎠ donc pour ω1 + = ω2 +
ω1 ω2 ω1 ω2
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
1 1 √
soit ω2 − = ω2 − ω1 qui conduit à ω = ω1 ω2 .
ω1 ω2
⎛ 2 ⎞ ⎛ 2 ⎞
⎜⎜⎜ ω ⎟⎟⎟ ⎜⎜⎜ ⎟
La dérivée est positive pour ω1 ⎜⎜⎝1 + ⎟⎟⎠ < ω2 ⎜⎜⎝1 + ω ⎟⎟⎟⎟⎠ c’est-à-dire
ω1 ω2
1 1 √
ω2 − < ω2 − ω1 donc pour ω < ω1 ω2 étant donné que 0 < ω2 − ω1 .
ω1 ω2
√ √
Comme ϕ (ω) > 0 pour √ ω < ω1 ω2 et ϕ (ω) < 0 pour ω > ω1 ω2 , la fonction passe par
un maximum pour ω = ω1 ω2 .
91
Corrigés
8 Quadripôles 2
1 1
❒ a. H = ✗ b. H =
❒
1 + jRCω 1 + jRCω − LCω2
1 1
❒ c. H = ❒ d. H =
R 1 Lω 1
1− j − 1+ j −
Lω LCω2 R RCω
Les trois éléments sont en série en l’absence de circuit d’utilisation : grâce à un diviseur de
ZC Ue
tension, on obtient U s = Ue = donc après mise en forme :
R + ZC + ZL RYC + 1 + ZL YC
Us 1
H= = .
Ue 1 + jRCω − LCω2
2 Soit le circuit de la question 1. Le tracé du diagramme de Bode pour le gain GdB com-
porte :
❒ a. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente − 20 dB/dec.
✗ b. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente − 40 dB/dec.
❒
❒ c. Une asymptote de pente − 20 dB/dec et une asymptote de pente 20 dB/dec.
❒ d. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente + 40 dB/dec.
1 1
La fonction précédente est de la forme H = avec ω = ω0 = √
ω2
ω LC
1− +j
ω20 Q0 ω0
1 Lω0
(pulsation propre) et Q0 = = (facteur de qualité).
RCω0 R
En très basse fréquence, c’est-à-dire pour ω
ω0 , H ≈ 1, ce qui donne GdB ≈ 0. C’est
l’équation d’une droite horizontale.
1 ω20
En très haute fréquence (ω
ω0 ), H ≈ = − , ce qui donne
ω2 ω2
− 2
ω0
⎛ 2 ⎞
⎜⎜ ω ⎟⎟
GdB ≈ 20 log10 ⎜⎜⎝− 02 ⎟⎟⎠
ω
92
Corrigés
ω
donc GdB ≈ −40 log10 . C’est l’équation d’une droite de pente − 40 dB/dec avec la
ω0
variable log10 (ω). Il s’agit d’un filtre passe-bas (il atténue les hautes fréquences) du second
ordre (terme en ω2 ).
√
3 Soit le circuit de la question 1. Si on pose ue (t) = Ue 2 cos ωt et
√
u s (t) = U s 2 cos (ωt + ϕ), le déphasage ϕ vérifie :
RCω 1 Lω
❒ a. tan ϕ = ❒ b. tan ϕ = −
1 − LCω2 RCω R
RCω 1 Lω
✗ c. tan ϕ =
❒ ❒ d. tan ϕ = −
LCω2 − 1 RCω R
U s e jϕ Us 1
H= = = . On en déduit que
Ue Ue (cos ϕ − j sin ϕ) 1 − LCω2 + jRCω
Ue Ue −RCω
cos ϕ = 1 − LCω2 et sin ϕ = −RCω donc tan ϕ = .
Us Us 1 − LCω2
R + ZC + ZL RYL + ZC YL + 1
Us 1 1
donc après mise en forme : H = = = .
Ue R
jLω − 1
LCω2
+1 1 − j Lω
R
− 1
LCω2
5 Soit le circuit de la question 4. Le tracé du diagramme de Bode pour le gain GdB com-
porte :
❒ a. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente + 20 dB/dec.
❒ b. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente − 40 dB/dec.
❒ c. Une asymptote de pente − 20 dB/dec et une asymptote de pente 20 dB/dec.
✗ d. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente + 40 dB/dec.
❒
93
Corrigés
1
La fonction précédente est de la forme H = avec les mêmes notations
ω20 ω0
1− +
ω2 jQ0 ω
que pour le premier circuit.
ω2
En très basse fréquence, c’est-à-dire pour ω
ω0 , H ≈ − 2 , ce qui donne
ω0
⎛ 2 ⎞
⎜⎜⎜ ω ⎟⎟⎟ ω
GdB ≈ 20 log10 ⎜⎝− 2 ⎟⎠ donc GdB ≈ 40 log10 . C’est l’équation d’une droite de pente
ω ω 0
0
+ 40 dB/dec avec la variable log10 (ω).
En très haute fréquence, c’est-à-dire pour ω
ω0 , H ≈ 1, ce qui donne GdB ≈ 0.
Il s’agit d’un filtre passe-haut du second ordre.
√
6 Soit le circuit de la question 4. Si on pose ue (t) = Ue 2 cos ωt et
√
u s (t) = U s 2 cos (ωt + ϕ), le déphasage ϕ vérifie :
RCω 1 Lω
❒ a. tan ϕ = ❒ b. tan ϕ = −
1 − LCω2 RCω R
RCω 1 Lω
✗ c. tan ϕ =
❒ ❒ d. tan ϕ = −
LCω2 − 1 RCω R
U s e jϕ Us 1
H= = = .
Ue Ue (cos ϕ − j sin ϕ) 1 R
1− − j
LCω2 Lω
Ue 1 Ue R
On en déduit que cos ϕ = 1 − et sin ϕ =
Us LCω2 Us Lω
R RCω
donc tan ϕ = = .
1 LCω2 − 1
Lω 1 −
LCω2
1 1
✗ a. H =
❒ ❒ b. H =
Lω 1 1 + jRCω − LCω2
1+ j −
R RCω
Lω 1
j −
1 R RCω
❒ c. H = ❒ d. H =
R 1 Lω 1
1− j − 1+ j −
Lω LCω2 R RCω
94
Corrigés
R Ue
Avec le même raisonnement, on obtient : U s = Ue = d’où
R + ZC + ZL ZC ZL
1+ +
R R
1 1
H= = .
1 jLω Lω 1
1+ + 1+ j −
jRCω R R RCω
8 Soit le circuit de la question 7. Le tracé du diagramme de Bode pour le gain GdB com-
porte :
1
✗ a. Un maximum pour ω = ω0 = √
❒
LC
1
❒ b. Un minimum pour ω = ω0 = √
LC
✗ c. Une asymptote de pente − 20 dB/dec et une asymptote de pente 20 dB/dec.
❒
❒ d. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente + 40 dB/dec.
1
La fonction de transfert est de la forme H = .
ω ω0
1 + jQ0 −
ω0 ω
Le module est égal à H =
1
. Il passe par un maximum quand le
2
ω ω0
1 + Q0 −
ω0 ω
1
dénominateur de la fraction est minimal, donc pour ω = ω0 = √ .
LC
1 ω
En très basse fréquence, c’est-à-dire pour ω
ω0 , H ≈ ω = j , ce qui
jQ0 −
0 Q 0 ω0
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
ω
ω
donne GdB ≈ 20 log10 .
Q0 ω0
C’est l’équation d’une droite de pente + 20 dB/dec avec la variable log10 (ω).
1
En très haute fréquence, c’est-à-dire pour ω
ω0 , H ≈ , ce qui donne
ω
jQ0
ω
ω0
0
GdB ≈ 20 log10 . C’est l’équation d’une droite de pente − 20 dB/dec avec la va-
Q0 ω
riable log10 (ω).
Les deux asymptotes se croisent pour ω = ω0 et alors GdB = −20 log10 (Q0 ).
Il s’agit d’un filtre passe-bande, centré sur la pulsation propre ω0 .
95
Corrigés
√
9 Soit le circuit de la question 7. Si on pose ue (t) = Ue 2 cos ωt et
√
u s (t) = U s 2 cos (ωt + ϕ), le déphasage ϕ vérifie :
RCω Lω 1
❒ a. tan ϕ = ❒ b. tan ϕ = −
1 − LCω 2 R RCω
RCω 1 Lω
❒ c. tan ϕ = ✗ d. tan ϕ =
❒ −
LCω2 − 1 RCω R
U s e jϕ Us 1 Ue
H= = = . On en déduit que cos ϕ = 1
Ue Ue (cos ϕ − j sin ϕ) Lω 1 Us
1+ j −
R RCω
Ue Lω 1 1 Lω
et sin ϕ = − + donc tan ϕ = − .
Us R RCω RCω R
1
✗ a. H =
❒ ❒ b. H = 1 + jRCω
1 + jRCω
du s 1 du s 1 ue
❒ c. + us = 0 ✗ d.
❒ + us =
dt RC dt RC RC
96
Corrigés
1
Dans l’expression de la fonction de transfert sous forme canonique H = ω , la pul-
1+ j
ω0
1
sation de coupure est ω0 donc ici ωC = ω0 = .
RC
du s 1 ue
L’équation + us = a pour temps caractéristique τ = RC.
dt RC RC
1
On en déduit que ωC = .
τ
1
❒ a. H =
(1 + jRCω)2
1
✗ b. H =
❒
1 + 3 jRCω − (RCω)2
d2u s 2 du s 1 ue
❒ c. + + us =
dt2 RC dt (RC)2 (RC)2
d2 u s 3 du s 1 ue
✗ d.
❒ 2
+ + 2
us =
dt RC dt (RC) (RC)2
Ue − V
Soit la tension intermédiaire V. Par une loi de nœud, = jCωV + jCωU s .
R
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
V
Par un diviseur de tension, U s = .
1 + jRCω
On élimine la tension intermédiaire :
du s d2 u s
u s + 3RC + (RC)2 2 = ue .
dt dt
97
Corrigés
9 Amplificateur opérationnel
❒ c. RB = 40 kΩ ❒ d. RB = 50 kΩ
Le circuit amplificateur non inverseur est le suivant :
L’AO étant supposé idéal, les courants d’entrée sont nuls. Les
résistances r et R sont donc parcourues par le même cou-
rant, elles forment un diviseur de tension et on a la relation
RV s
V− = . On peut supposer que l’AO fonctionne en mode
R+r
linéaire puisqu’il y a une liaison entre l’entrée inverseuse et
RV s
la sortie donc V + = V − = Ve . On arrive à Ve = et fi-
+r
r
R
nalement V s = 1 + Ve . Il faut pour que V s = 4Ve choisir
R
r = 3R donc R = RA = 10 kΩ et r = RB = 30 kΩ.
Ve Vs
On arrive en appliquant une loi de nœud à = − soit
R r
Vs r
= − . Il y a amplification et changement de signe, il
Ve R
s’agit d’un montage amplificateur inverseur.
98
Corrigés
La structure est la même que celle du montage précédent. Avec les mêmes hypothèses,
Vs R
la relation sur les tensions complexes est =− = − jRCω. La multiplication d’une
Ve ZC
tension complexe par le facteur jω revenant à la dériver, l’expression V s = − jRCωVe
signifie que la tension de sortie est proportionnelle à la dérivée de la tension d’entrée.
Ce montage est du même type que l’amplificateur inverseur, avec une résistance sup-
plémentaire du côté de l’entrée. La loi des nœudssur l’entrée inverseuse s’écrit alors
Ve U e − Vs Vs Ve U e
+ = i − = − d’où on tire V s = −r + . Le résultat est une com-
R R r r R R
binaison linéaire des tensions d’entrées.
Si on choisit des valeurs de résistances toutes égales, V s = − (Ve + Ue ), c’est pourquoi on
qualifie ce montage de « sommateur ».
Les courants d’entrée étant nuls pour l’AO idéal, on remarque un diviseur de tension
R Ue
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
99
Corrigés
Les courants d’entrée étant nuls pour l’AO idéal, on remarque un diviseur de tension com-
plexe sur l’entrée non inverseuse :
ZC Ve Ve
V+ = Ve = = .
ZC + R 1 + RYC 1 + jRCω
L’AO est supposé fonctionner en mode linéaire du fait de l’existence d’une liaison entre
l’entrée inverseuse et la sortie donc V + = V − . D’après une loi des nœuds sur les résistances
liées à l’entrée inverseuse,
Ve − V − V − − Vs
= , d’où V s = 2V − − Ve .
R R
− +
Comme V = V , on obtient
2Ve 1 − jRCω
Vs = − Ve = Ve
1 + jRCω 1 + jRCω
1 − jRCω
donc H = .
1 + jRCω
Le module de cette fonction de transfert étant égal à 1, il ne s’agit pas d’un circuit amplifi-
cateur. Par contre il introduit un déphasage entre l’entrée et la sortie.
$ %
En effet arg H = arg (1 − jRCω) − arg (1 + jRCω) donc l’avance de phase de la sortie sur
l’entrée ϕ est donnée par la relation :
ϕ = Arctan(−RCω) − Arctan(RCω) = −2Arctan(RCω).
100
Corrigés
101
Partie 3
Mécanique
10 Cinématique du point
Thèmes abordés
Avec ce questionnaire, vous évaluez vos connaissances sur les sujets suivants :
• Les coordonnées cartésiennes et cylindriques.
• Les notions de trajectoire, de vitesse, d’accélération dans un référentiel
donné R.
Consignes
Vrai/Faux
Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en
rédigeant une courte explication.
− →
104
10 Cinématique du point Énoncés
Consignes
QCM
Il peut y avoir, pour certaines questions, deux propositions exactes.
ux .
❒ a. Le mouvement est rectiligne. ❒ b. Le mouvement est circulaire.
&− &&
❒ c. Le mouvement est parabolique. ❒ d. &&→
v & = |v0 + a1 t|
6 Le point M est en mouvement dans le plan xOy ; les équations horaires du mou-
vement sont x(t) = A · cos(ωt) + x1 et y(t) = y0 avec x1 et y0 des constantes.
❒ a. La trajectoire est sinusoïdale.
d2 x
❒ b. L’équation différentielle du mouvement est + ω2 x = ω2 x1 .
dt2
❒ c. La trajectoire est rectiligne.
d2 x
❒ d. L’équation différentielle du mouvement est − ω2 x = −ω2 x1 .
dt2
105
Énoncés 10 Cinématique du point
106
10 Cinématique du point Énoncés
❒ a. ρ = e − e−ωt ❒ b. ρ = e − e−ωt
2ω ω
ωt −ωt
❒ c. aθ = ωv0 e − e ❒ d. aθ = ωv0 eωt + e−ωt
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
107
11 Lois de la dynamique
en référentiel galiléen
Thèmes abordés
Avec ce questionnaire, vous évaluez vos connaissances sur les sujets suivants :
• Les forces subies par un point matériel
• L’application du principe fondamental de la dynamique en référentiel galiléen
Notations. Dans tout le chapitre le référentiel d’étude est le référentiel terrestre, sup-
posé galiléen. Le vecteur →
−g désigne le champ de pesanteur, considéré comme uni-
forme et constant. − →
ux , −
On note O l’origine du repère, → uy , →
−
uz les vecteurs unitaires du repère cartésien lié
− →
u ,−
au référentiel d’étude, → ρu ,→
−
u les vecteurs unitaires du repère local cylindrique.
θ z
108
11 Lois de la dynamique en référentiel galiléen Énoncés
4 Une balle de masse m est lancée depuis le sol verticalement vers le haut avec une
vitesse initiale Vo ; on néglige la résistance de l’air. Déterminer la cote zmax du
point le plus haut de la trajectoire et la durée totale T du mouvement.
V02 V02
❒ a. zmax = ❒ b. zmax =
2g g
V0 2V0
❒ c. T = ❒ d. T =
2g g
5 Une balle de masse m est lancée horizontalement avec une vitesse initiale Vo
depuis un point situé à une hauteur H au-dessus du sol ; on néglige la résistance
de l’air. Déterminer la distance horizontale D entre le point de départ et le point
de chute.
H H
❒ a. D = V0 ❒ b. D = V0
2g g
2H H
❒ c. D = V0 ❒ d. D = 2V0
g g
6 Une bille de masse m est lâchée sans vitesse initiale ; on tient compte lors de
→
−
la chute de la résistance de l’air, supposée de la forme f = −α→ −v avec α une
constante positive. Écrire l’équation du mouvement et en déduire la vitesse li-
mite vl . Déterminer la durée T au bout de laquelle la vitesse est égale à la moitié
de vl .
mg mg
❒ a. vl = ❒ b. vl =
2α α
2m m ln 2
❒ c. T = ❒ d.
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
α α
7 Une bille de masse m est lancée verticalement vers le haut ; on tient compte, lors
→
−
du mouvement, de la résistance de l’air supposée de la forme f = −α→ −v avec α
une constante positive. Déterminer le temps T mis pour atteindre le sommet de
la trajectoire, la vitesse initiale étant V0 .
m αV0 m αV0
❒ a. T = ln 2 + ❒ b. T = 2 ln 1 +
α mg α mg
m αV0 m αV0
❒ c. T = ln 1 + ❒ d. T = ln 1 +
α mg 2α mg
109
Énoncés 11 Lois de la dynamique en référentiel galiléen
8 Un palet de masse
& & m glisse
& &sur un plan horizontal ; il existe une force de frotte-
−&
&→ &−
→& −
→ →
−
ment telle que &&Rt && = f &&Rn && avec Rn la réaction normale au plan et Rt la réaction
tangentielle. Le coefficient de frottement f est une constante positive.
&− &&
À l’instant initial, &&→v & est égale à v . Déterminer la distance parcourue par le
0
palet avant qu’il ne s’arrête.
V02 V02
❒ a. L = ❒ b. L =
4fg 3fg
V02 V02
❒ c. L = ❒ d. L =
2fg fg
110
11 Lois de la dynamique en référentiel galiléen Énoncés
&&→
− && &&→− && v2
❒ a. && R && = mg ❒ b. && R && = m 0 + mg
b
&&→ &
− && &
&&→ &
− && v 2
&
❒ c. & R & = 2mg ❒ d. & R & = m 0 + mg
2b
111
Énoncés 11 Lois de la dynamique en référentiel galiléen
v2 v2
❒ a. Rn = m + g sin α ❒ b. Rn = m − + g sin α
L tan α L tan α
2 2
v tan α v tan α
❒ c. Rn = m + g sin α ❒ d. Rn = m − + g sin α
L L
112
Énergie 12
Thèmes abordés
Avec ce questionnaire, vous évaluez vos connaissances sur les sujets suivants :
• Le travail d’une force
• L’énergie cinétique
• L’énergie potentielle
• L’énergie mécanique
Consignes
Vrai/Faux
Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en
rédigeant une courte explication.
ux , −
On note O l’origine du repère, → uy , →
−
uz les vecteurs unitaires du repère cartésien lié
− →
u ,−
au référentiel d’étude, → ρu ,→
−
u les vecteurs unitaires du repère local cylindrique.
θ z
1 Notion de travail
❒ V ❒ F a. Le travail, comme la force, ne dépend pas du référentiel.
❒ V ❒ F b. Une force perpendiculaire à la trajectoire ne travaille pas.
❒ V ❒ F c. Le travail d’une force lors d’un déplacement d’un point A à un
point B ne dépend que de A et de B, pas de la forme de la trajectoire.
❒ V ❒ F d. Quand une même trajectoire est parcourue dans un sens, puis
dans l’autre, le travail des forces auxquelles le système est soumis change de
signe.
❒ V ❒ F e. 1 J = 1 kg · m2 · s−2
113
Énoncés 12 Énergie
2 Notion d’énergie
❒ V ❒ F a. L’énergie cinétique augmente quand la résultante des forces est
motrice.
❒ V ❒ F b. Toute force constante et uniforme dérive d’une énergie poten-
tielle.
❒ V ❒ F c. L’énergie potentielle de pesanteur diminue quand l’altitude croît.
❒ V ❒ F d. Si l’énergie potentielle augmente, l’énergie cinétique diminue.
Consignes
QCM
Il peut y avoir, pour certaines questions, deux propositions exactes.
3 Soit un repère cartésien lié au référentiel terrestre ; l’axe Oz vertical est orienté
vers le haut. Un point matériel M de masse m se déplace sur une parabole d’équa-
x2
tion z = depuis l’origine du repère O jusqu’au point d’abscisse x = L. Calcu-
L
ler le travail du poids.
❒ a. W = mgL ❒ b. W = 2mgL
❒ c. W = −mgL ❒ d. W = −2mgL
114
12 Énergie Énoncés
# #
❒ c. v = v20 tan2 α + 2gH ❒ d. v = v20 + 2gH
8 Un wagonnet de masse m se déplace sans frottement sur un rail incliné d’un angle
α par rapport à l’horizontale. Il est lancé vers le haut avec une vitesse initiale vo .
Déterminer la distance L parcourue avant de faire demi-tour.
v20 v20
❒ a. L = ❒ b. L =
2g tan α 2g cos α
v20 tan α v20
❒ c. L = ❒ d. L =
2g 2g sin α
9 Un palet glisse sur un plan incliné d’un angle α par rapport à l’horizontale le
long
&&→ && de la&&−
ligne
&& de plus grande pente ; il existe une force de frottement telle que
&&Rt && = f &&Rn && avec Rn la réaction normale au plan et →
− → −
→ −
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
Rt la réaction tangentielle ;
le coefficient de frottement f est une constante positive.
&À l’instant initial, le palet est lancé vers le bas avec une vitesse de norme
−v &&& = v .
&&→
0
115
Énoncés 12 Énergie
❒ a. v1 = gL 2 ❒ b. v1 = gL 2 − 2
&&→
− && √
&&→
− && √
116
12 Énergie Énoncés
→−
le travail élémentaire δW→− et en déduire l’énergie potentielle dont dérive F en
F
considérant qu’elle est nulle à très grande distance.
mg0 R2T mg0 R2T
− =−
❒ a. δW→ dρ ❒ b. δW→
− = dρ
F ρ2 F ρ2
mg0 R2T mg0 R2T
❒ c. E p = − ❒ d. E p =
ρ ρ
117
13 Équilibres
Thèmes abordés
Avec ce questionnaire, vous évaluez vos connaissances sur les sujets suivants :
• La détermination de la position d’équilibre d’un système
• L’étude de sa stabilité
• L’équation du mouvement au voisinage d’une position d’équilibre
Consignes
Vrai/Faux
Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en
rédigeant une courte explication.
ux , −
On note O l’origine du repère, → uy , →
−
uz les vecteurs unitaires du repère cartésien lié
− →
u ,−
au référentiel d’étude, → ρu ,→
−
u les vecteurs unitaires du repère local cylindrique.
θ z
1 Conditions d’équilibre
❒ V ❒ F a. Si la somme des forces est nulle un système est nécessairement
en équilibre.
❒ V ❒ F b. Quand les forces sont conservatives, on peut déterminer la posi-
tion d’équilibre grâce à l’énergie potentielle.
2 Équilibre stable
❒ V ❒ F a. Un équilibre est d’autant plus stable que son énergie potentielle
est grande.
❒ V ❒ F b. Dans le cas de forces conservatives, si on écarte légèrement un
système d’une position d’équilibre stable, il tend à effectuer des oscillations au-
tour de cette position.
118
13 Équilibres Énoncés
Consignes
QCM
Il peut y avoir, pour certaines questions, deux propositions exactes.
5 Un point matériel M de masse m est posé sur un plan incliné d’un angle α par
rapport à l’horizontale. Déterminer les composantes de la réaction à l’équilibre.
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
6 Un point matériel M de masse m est posé sur un plan incliné d’un angle α par
rapport à l’horizontale. Il est fixé au bout d’un ressort de raideur k et de longueur
à vide lv dont l’autre extrémité est le point O en haut du plan. Les frottements
sont supposés négligeables.&&→ &&Déterminer la longueur du ressort à l’équilibre leq et
−
le module de la réaction && R && exercée par le support.
mg sin α mg cos α
❒ a. leq = lv + ❒ b. leq = lv +
&&→ k k
& − &&& &&→
& − &&&
❒ c. & R & = mg sin α ❒ d. & R & = mg cos α
119
Énoncés 13 Équilibres
lv
7 Deux ressorts de masse négligeable, de raideur k et de longueur à vide sont
2
lv
fixés entre 2 points A et B de l’axe Ox horizontal d’abscisses respectives − et
2
lv
. On ajoute entre les deux ressorts un point M de masse m.
2
Pour quelle valeur de m la longueur totale du ressort à l’équilibre est-elle égale
3
à lv ?
2
klv klv
❒ a. m = ❒ b. m =
2g 3g
√ √
klv 5 klv 5
❒ c. m = ❒ d. m =
6g 5g
8 Un point matériel M de masse m peut se déplacer sur l’axe Ox horizontal. Il
est lié à un ressort de raideur k et de longueur à vide lv dont l’autre extrémité
est fixée en A sur l’axe Oz vertical, à une distance H au-dessus du point O. On
suppose qu’il n’y a pas de frottements. Déterminer la valeur xeq à l’équilibre dans
le cas où lv < H. Étudier la stabilité de l’équilibre à l’aide d’un raisonnement
énergétique.
#
❒ a. xeq = 0 ❒ b. xeq = H 2 − l2v
❒ c. L’équilibre est stable. ❒ d. L’équilibre est instable.
9 Un point matériel M de masse m peut se déplacer sur l’axe Ox horizontal. Il
est lié à un ressort de raideur k et de longueur à vide lv dont l’autre extrémité
est fixée en A sur l’axe Oz vertical, à une distance H au-dessus du point O. On
suppose qu’il n’y a pas de frottements. Déterminer la position d’équilibre stable
dans le cas où lv > H.
❒ a. xeq = 0 ❒ b. xeq = lv
# #
❒ c. xeq = l2v − H 2 ❒ d. xeq = l2v + H 2
120
13 Équilibres Énoncés
11 Un point matériel M de masse m est posé sur un plan incliné d’un angle α par
rapport à l’horizontale. Il est fixé à l’extrémité d’un fil inextensible de longueur L
dont l’autre extrémité est un point O en haut du plan. Les frottements sont sup-
posés négligeables. Déterminer la tension du fil à l’équilibre et la pulsation des
petites oscillations autour de la position d’équilibre.
&&→
− && &&→
− &&
❒ a. && T && = mg sin α ❒ b. && T && = mg cos α
g sin α g cos α
❒ c. ω0 = ❒ d. ω0 =
L L
12 Un point matériel M de masse
x m peut se déplacer le long d’un profil ondulé
d’équation z = b 1 − cos 2π , l’axe Oz étant dirigé suivant la verticale as-
λ
cendante et l’axe Ox étant horizontal. Déterminer les valeurs de x correspondant
à des positions d’équilibre stables ainsi que la période T des oscillations autour
de ces positions. On supposera qu’il n’y a pas de frottements.
1
❒ a. x = nλ avec n ∈ Z ❒ b. x = n + λ avec n ∈ Z
2
√
bλ λ
❒ c. T = 2π ❒ d. T =
g gb
13 Un point matériel M de masse m peut se déplacer sur l’axe Ox horizontal. Il n’y
k c
a pas de frottements. Son énergie potentielle est de la forme E p = 2 − où k
2x x
et c sont des constantes positives. Déterminer la position d’équilibre repérée par
xeq et étudier sa stabilité.
k k
❒ a. xeq = ❒ b. xeq =
2c c
❒ c. L’équilibre est stable. ❒ d. L’équilibre est instable.
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
121
14 Oscillateurs
Thèmes abordés
Avec ce questionnaire, vous évaluez vos connaissances sur les sujets suivants :
• Oscillateur harmonique en régime libre.
• Oscillateur amorti en régime libre.
• Oscillateur en régime forcé.
Consignes
Vrai/Faux
Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en
rédigeant une courte explication.
122
14 Oscillateurs Énoncés
Consignes
QCM
Il peut y avoir, pour certaines questions, deux propositions exactes.
3 Deux ressorts de même longueur à vide lv et de même raideur k sont mis bout
à bout. Le premier ressort est fixé au point O, origine du repère. Le deuxième
ressort est fixé au point A de l’axe horizontal Ox. La distance OA = L entre les
deux extrémités est fixe. Un point matériel M de masse m est accroché au point
de jonction
des deux ressorts et se déplace sans frottement sur l’axe Ox. Soit
k
ω1 = . La pulsation propre de l’oscillateur harmonique obtenu est :
m
ω1 ω1 √
❒ a. ❒ b. √ ❒ c. 2ω1 ❒ d. 2ω1
2 2
4 Deux ressorts de même longueur à vide lv et de même raideur k sont mis bout à
bout. Le premier ressort est fixé au point O, origine du repère. Un point maté-
riel M de masse m est fixé à l’extrémité de l’ensemble
et se déplace sur l’axe Ox
k
horizontal. Il n’y a pas de frottements. On pose ω1 = . La pulsation propre
m
de l’oscillateur harmonique obtenu est :
ω1 ω1 √
❒ a. ❒ b. √ ❒ c. 2ω1 ❒ d. 2ω1
2 2
5 Un point matériel M de masse m en mouvement sur l’axe Ox horizontal est
soumis à l’action d’un ressort de raideur k accroché en O. Sachant qu’à t = 0
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
l’allongement du ressort est égal à b et que le point matériel est lancé avec une
vitesse initiale v0 , déterminer l’amplitude A des oscillations.
v0
❒ a. A = b ❒ b. A =
ω0
2
v0 v0
❒ c. A = b + ❒ d. A = b + 2
ω0 ω0
6 Déterminer l’énergie du système de la question 5 en fonction de l’amplitude A
des oscillations.
kA
❒ a. E M = 2kA ❒ b. E M =
2
1
❒ c. E M = kA2 ❒ d. E M = 2kA2
2
123
Énoncés 14 Oscillateurs
124
14 Oscillateurs Énoncés
du ressort est nul et que le point matériel est lancé avec une vitesse initiale v0 ,
déterminer l’allongement du ressort en fonction du temps.
⎛√ ⎞ ⎛√ ⎞
2v0 − ω0 t ⎜⎜⎜ 3ω0 t ⎟⎟⎟ v0 − ω0 t ⎜⎜⎜ 3ω0 t ⎟⎟⎟
❒ a. X(t) = √ e 2 sin ⎝⎜ ⎠⎟ ❒ b. X(t) = e 2 sin ⎜⎝ ⎟⎠
3ω0 2 ω0 2
v0 − ω0 t √
2v0 − ω0 t √
❒ a. X0 k + ω2 m + α jω = F0 ❒ b. X0 k − ω2 m + α jω = F0
❒ c. X0 k + ω2 m + αω = F0 ❒ d. X0 k − ω2 m + αω = F0
question 12.
mk mk
❒ a. α < ❒ b. α >
√ 2 √ 2
❒ c. α < 2mk ❒ d. α > 2mk
14 Déterminer la pulsation de résonance de vitesse ω1 pour cet oscillateur.
2k k
❒ a. ω1 = ❒ b. ω1 =
m m
k k α2
❒ c. ω1 = ❒ d. ω1 = −
2m m 2m2
Voir corrigés page 178
125
15 Théorème du moment
cinétique
Thèmes abordés
Avec ce questionnaire, vous évaluez vos connaissances sur les sujets suivants :
• Moment d’une force
• Moment cinétique d’un point matériel
• Théorème du moment cinétique
• Application aux forces centrales
Consignes
Vrai/Faux
Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en
rédigeant une courte explication.
2 Moment cinétique
❒ V ❒ F a. Le moment cinétique d’un point matériel M de masse m par
−
→ −v ∧ −
−→
rapport à un point A est défini par LA = m→ AM.
❒ V ❒ F b. Le moment cinétique d’un point matériel M de masse m par
rapport à un axe Δ de vecteur unitaire →
−u et passant par le point A est défini par
→−
LΔ = L A . u .
126
15 Théorème du moment cinétique Énoncés
Consignes
QCM
Il peut y avoir, pour certaines questions, deux propositions exactes.
5 Un point matériel M de masse m est fixé au bout d’un fil inextensible de masse
négligeable et de longueur l. L’autre extrémité du fil est accrochée à un point O
−−→ →
−
fixe. Déterminer le moment MO par rapport à O de la tension T du fil et le
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
−−→
moment M du poids m→
O
−g . On fera intervenir l’angle θ entre le fil supposé tendu
et la verticale Ox descendante.
−−→ → − −−→ &&&→
− &&
❒ a. MO = 0 ❒ b. MO = & T && l cos θ →
−
uz
−−→ −−→
❒ c. M = mgl sin θ →
O
−
uz ❒ d. MO = −mgl sin θ → −
uz
127
Énoncés 15 Théorème du moment cinétique
On suppose que le fil reste tendu au cours du mouvement et que le point matériel
reste en contact avec le cône. Soit ω la vitesse angulaire de rotation de M autour
de l’axe Oz. Déterminer le moment cinétique de M par rapport à Oz.
❒ a. Lz = ml2 ω sin α ❒ b. Lz = ml2 ω sin 2α
❒ c. Lz = m (l sin α)2 ω ❒ d. Lz = m (l cos α)2 ω
128
15 Théorème du moment cinétique Énoncés
12 Le point matériel décrit à la question 10 est soumis à une résultante des forces
−−→
→− OM
de la forme F = α 3 . Déterminer l’énergie potentielle E P de M en la prenant
r
nulle à l’infini par convention.
α α
❒ a. E P = − 2 ❒ b. E P = 2
2r 2r
α α
❒ c. E P = − ❒ d. E P =
r r
13 Déduire des questions 11 et 12 l’énergie potentielle effective E Pe f f du point M.
On posera OM0 = r0 .
r02α r02
α
❒ a. E Pe f f (r) = mv20 2
+ ❒ b. E Pe f f (r) = mv20 −
2r r 2r2
r
r 2 α r 2 α
❒ c. E Pe f f (r) = mv20 2 + ❒ d. E Pe f f (r) = mv20 2 −
2r0 r 2r0 r
−−→
→− OM
14 Dans le cas où F = α 3 avec α < 0 :
r
❒ a. La force est attractive. ❒ b. La force est répulsive.
❒ c. E Pe f f (r) présente un maximum. ❒ d. E Pe f f (r) présente un minimum.
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
|α|
15 À l’instant t = 0, v0 = . Déterminer l’énergie potentielle effective initiale,
mr0
l’énergie mécanique et la forme de la trajectoire de M.
α
❒ a. E M = 0 ❒ b. E M =
2r0
❒ c. trajectoire circulaire ❒ d. trajectoire parabolique
129
16 Mouvements dans
un champ newtonien
Thèmes abordés
Avec ce questionnaire, vous évaluez vos connaissances sur les sujets suivants :
• Force gravitationnelle et énergie potentielle de gravitation.
• Nature de la trajectoire.
• Trajectoires circulaires et elliptiques, lois de Kepler.
• Interaction coulombienne.
Consignes
QCM
Il peut y avoir, pour certaines questions, deux propositions exactes.
Les questions 8, 10, 11, 12 et 13 ne sont pas au programme de PTSI.
Notations. Pour toutes les applications numériques demandées, on prendra les va-
leurs approchées : g0 = 9,81 m · s− 2 (accélération de la pesanteur à la surface de la
Terre), RT = 6 371 km (rayon terrestre), T 0 = 23 h 56 min (durée du jour sidéral).
On note G la constante de gravitation universelle et MT la masse de la Terre.
MPSI. On rappelle que l’équation d’une ellipse en coordonnées cylindriques est de
p
la forme ρ = avec e < 1, l’axe polaire Ox étant orienté du foyer O vers le
1 + e cos θ
périgée (p est le paramètre de l’ellipse, e est l’excentricité).
dθ 1
Si c = ρ2 est la constante des aires et u = , l’accélération radiale est égale à
dt ρ
d 2u
aρ = −c2 u2 + u (formule de Binet pour l’accélération).
dθ2
1 Déterminer l’expression de l’énergie potentielle d’un point matériel de masse m
soumis à l’attraction d’une planète de masse MP. On notera r la distance entre le
centre de la planète et le point matériel.
GmMP GmMP
❒ a. E P = − ❒ b. E P =
r r
GmMP GmMP
❒ c. E P = − ❒ d. E P =
r2 r2
130
16 Mouvements dans un champ newtonien Énoncés
131
Énoncés 16 Mouvements dans un champ newtonien
8 Un satellite est sur une trajectoire circulaire autour de la Terre. Que se passe-t-il
si on double sa vitesse sans changer sa direction au moment du passage en un
point M0 ?
❒ a. La trajectoire devient elliptique, de périgée M0 .
❒ b. La trajectoire devient elliptique, d’apogée M0 .
❒ c. La trajectoire devient parabolique, de sommet M0 .
❒ d. La trajectoire devient hyperbolique, de sommet M0 .
132
16 Mouvements dans un champ newtonien Énoncés
D D
❒ c. dm = πε0 D
❒ d. dm = πε0 D
1+ 2
qQ mV0 1+ 2
2qQ mV0
133
17 Cinématique
du changement
de référentiel
Thèmes abordés
Avec ce questionnaire, vous évaluez vos connaissances sur les sujets suivants :
• Les notions de référentiel absolu et de référentiel relatif.
• Les lois de composition des vitesses et des accélérations.
Consignes
Vrai/Faux
Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en
rédigeant une courte explication.
134
17 Cinématique du changement de référentiel Énoncés
Consignes
QCM
Il peut y avoir, pour certaines questions, deux propositions exactes.
−−−→ →
−
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
135
Énoncés 17 Cinématique du changement de référentiel
❒ a. vax = v0 + at + ωD ❒ b. vax = v0 + at
at2
❒ c. vay = D + v0 t + ω ❒ d. vay = v0 t + at2 ω
2
136
17 Cinématique du changement de référentiel Énoncés
→
− VC2 → 2
− VC → − →
− VC2 → 2
− VC → −
❒ a. aa = i + K ❒ b. aa = i + K
b R R b
→− 2VC2 →
−
❒ c. →
−
aa = 0 →
−
❒ d. aa = i
b
Voir corrigés page 199
137
18 Référentiels
non galiléens
Thèmes abordés
Avec ce questionnaire, vous évaluez vos connaissances sur les sujets suivants :
• Les référentiels en translation ou en rotation à vitesse angulaire constante par
rapport à un référentiel galiléen.
• Les forces d’inertie d’entraînement et les forces d’inertie de Coriolis.
• Le référentiel terrestre.
Consignes
Vrai/Faux
Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en
rédigeant une courte explication.
Notations. Dans tout ce chapitre, sauf indication contraire, le référentiel galiléen sera
noté R et le référentiel en mouvement R .
1 Généralités
❒ V ❒ F a. Dans R en translation rectiligne uniforme par rapport à R, les
forces d’inertie sont nulles.
❒ V ❒ F b. Dans R en rotation par rapport à R, la force d’inertie d’entraîne-
ment est centripète.
❒ V ❒ F c. Dans R en rotation par rapport à R, tous les points subissent la
force d’inertie de Coriolis.
❒ V ❒ F d. Le référentiel géocentrique a un mouvement de rotation par rap-
port au référentiel héliocentrique.
❒ V ❒ F e. C’est Léon Foucault qui a mis en évidence expérimentalement
que le référentiel terrestre n’est pas galiléen.
138
18 Référentiels non galiléens Énoncés
Consignes
QCM
Il peut y avoir, pour certaines questions, deux propositions exactes.
Les questions 9 à 13 seront traitées comme un approfondissement du cours.
3 Établir les équations x(t) et z(t) du mouvement pour la masse précédente dans R.
at2
❒ a. x = 0 ❒ b. x =
2 2
gt2 gt
❒ c. z = − + v0 t ❒ d. z = −
2 2
4 Un ressort (k, 0 ) est attaché à un point O fixe. Un point M de masse m est attaché
à l’extrémité libre du ressort. L’axe Ox est en rotation à la vitesse angulaire ω
constante autour d’un axe Oz vertical. On note R le référentiel lié à Ox et Oy
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
−
→ −
→
Les forces d’inertie d’entraînement fie et de Coriolis fic s’exerçant sur M dans R
sont :
−
→ −
→
❒ a. fie = −mω2 x→ −
ux ❒ b. fie = mω2 x→−
ux
−
→ →
− −
→
❒ c. fic = −mω ẋuy ❒ d. fic = 2mω ẋ→−
uy
139
Énoncés 18 Référentiels non galiléens
❒ a. mη̈ + hη̇ + kη = 0
❒ b. mη̈ − hη̇ − kη = maω2 cos α cos ωt
❒ c. mη̈ + hη̇ + kη = maω2 cos α cos ωt
❒ d. mη̈ + hη̇ + kη = −maω2 cos α cos ωt
140
18 Référentiels non galiléens Énoncés
141
Énoncés 18 Référentiels non galiléens
142
Système de deux 19
points matériels
(MPSI)
Thèmes abordés
Avec ce questionnaire, vous évaluez vos connaissances sur les sujets suivants :
• Les systèmes de deux points en interaction isolés ou non.
• La notion de référentiel barycentrique.
• La notion de forces intérieures et extérieures.
• Le travail des forces intérieures.
• L’énergie d’un système de deux points et l’énergie potentielle d’interaction.
• La notion de particule fictive permettant l’étude du mouvement relatif des deux
points.
Consignes
Vrai/Faux
Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en
rédigeant une courte explication.
143
Énoncés 19 Système de deux points matériels (MPSI)
Consignes
QCM
Il peut y avoir, pour certaines questions, deux propositions exactes.
→
−
4 Exprimer la quantité de mouvement totale P et l’énergie cinétique totale Ec
dans R.
→
− − →
→
−
v1 + −
❒ a. P = m → v2 ❒ b. P = m−
→
vG
1 1 1 2
❒ c. Ec = m1 v21 + m2 v22 ❒ d. Ec = mvG
2 2 2
144
19 Système de deux points matériels (MPSI) Énoncés
8 On note →
−v la vitesse relative →
−v = →
−
v2 − →
−
v1 . Exprimer l’énergie cinétique totale
dans le référentiel barycentrique en fonction de →
−v :
1 1 m1 + m2 2
❒ a. Ec∗ = (m1 + m2 )v2 ❒ b. Ec∗ = v
2 2 m1 m2
m1 m2 2 1 m1 m2 2
❒ c. Ec∗ = v ❒ d. Ec∗ = v
m1 + m2 2 m1 + m2
−−→ −−−−−→
9 On définit la particule fictive M dans le référentiel R∗ par GM = M1 M2 . Quelle
est la masse équivalente μ de cette particule ?
1 1 1
❒ a. μ = m1 + m2 ❒ b. = +
μ m1 m2
m1 m2 m1 + m2
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
❒ c. μ = ❒ d. μ =
m1 + m2 2
→−
10 La force f s’exerçant sur la particule fictive est donnée par l’expression sui-
vante :
→− −−−→ −−−→ → − →
− −−−→
❒ a. f = f1→2 + f2→1 = 0 ❒ b. f = f1→2
→− −−−→ −−−→ →− −−−→
❒ c. f = f1→2 − f2→1 ❒ d. f = f2→1
145
Énoncés 19 Système de deux points matériels (MPSI)
−−−→ k −−−−→
12 Dans le cas d’une force du type fi→ j =
3 Mi M j , montrer que l’on peut
Mi M j
définir une énergie potentielle efficace Ee f f pour l’étude du mouvement radial
−−→
de M, où intervient la constante des aires C = r2 θ̇, avec →
−r = GM et θ̇ la vitesse
angulaire de M dans la plan du mouvement. Établir son expression.
k μC 2 k μC 2
❒ a. Eeff = − + 2 ❒ b. Eeff = + 2
r 2r r 2r
k C 2 μC 2
❒ c. Eeff = + 2 ❒ d. Eeff = 2
r 2r 2r
Voir corrigés page 210
146
Corrigés
10 Cinématique du point
VRAI/FAUX
1 Soit un point matériel M en mouvement dans un référentiel R.
✗ F a. Un point matériel est un système de petites dimensions.
❒V ❒
La notion de point matériel n’a rien à voir avec la taille ; il s’agit d’un système dont la
position dans l’espace est parfaitement définie par 3 coordonnées seulement, par exemple
un solide en translation dans R.
✗ V
❒ ❒ F b. La trajectoire de M dépend du référentiel d’étude.
De manière générale, il faut avant de démarrer l’étude d’un mouvement, préciser dans quel
référentiel on l’effectue : la notion de mouvement et les caractéristiques de ce mouvement
changent d’un référentiel à un autre.
❒V ❒ ✗ F c. L’unité de vitesse est le kilomètre-heure.
⎛ −−→ ⎞
⎜⎜⎜ d OM ⎟⎟⎟
→−
La vitesse est définie par v = ⎜⎜⎜⎝ ⎟⎟⎟ c’est donc du point de vue des dimensions une
dt ⎠
R
longueur sur une durée : le kilomètre par heure est une unité usuelle de vitesse, pas le
« kilomètre-heure » (faute de langage couramment entendue. . . )
✗ F d. Si le mouvement est uniforme, l’accélération de M est nulle.
❒V ❒
La vitesse d’un mouvement uniforme a une norme constante, mais sa direction peut varier,
donc sa dérivée est non nulle (sauf cas particulier).
− →
− →
−
−
π 2
θ est l’angle entre →
−
u x et →
− ux, →
uρ , → −
uy = →uρ , →
−
uθ = :
2
d’où →
−
u x = cos θ · →
−
uρ − sin θ · →
−
uθ ; en cas de doute, vérifier pour les cas particuliers θ = 0 et
π
θ= .
2
147
Corrigés
✗ F b. →
❒V ❒ −
uy = sin θ · →
−
uρ − cos θ · →
−
uρ
Erreur de signe : →
−
uy = sin θ · →
−
uρ + cos θ · →
−
uρ
❒ V ❒ F c. →
✗ −
u = cos θ · →
ρ
−
u + sin θ · →
x
−
uy
✗ F d. →
❒V ❒ −
uθ = sin θ · →
−
u x − cos θ · →
−
uy
Erreur de signe : →
−
uθ = − sin θ · →
−
u x + cos θ · →
−
uy
✗ V
❒ ❒ F c. Si le mouvement est uniforme, l’accélération de M est nulle.
C’est vrai ici, puisque le mouvement est rectiligne et uniforme.
✗ F d. Au moment où M fait demi-tour, son accélération s’annule.
❒V ❒
Quand la vitesse varie, l’accélération est non nulle : c’est précisément le cas lors du demi-
tour.
4 Soit un point matériel M en mouvement circulaire de centre O dans le plan xOy lié à R.
✗ F a. Si le mouvement est uniforme, le vecteur vitesse est constant.
❒V ❒
Lors d’un mouvement circulaire, la vitesse change de direction, sa dérivée n’est donc pas
nulle.
❒V ❒ ✗ F b. Si le mouvement est uniforme, l’accélération de M est centrifuge.
2
dθ
Lors d’un mouvement circulaire uniforme, aρ = −ρ < 0 et aθ = 0 : le vecteur
dt
accélération est donc dirigé de M vers O, l’accélération est centripète et non centrifuge.
148
Corrigés
✗ V
❒ ❒ F c. Le vecteur rotation →
−
ω est perpendiculaire au plan de la trajectoire.
Par définition, →
−
ω= →
dθ −
uz est parallèle à l’axe de symétrie de la trajectoire, donc perpendi-
dt
culaire au cercle.
−−→
❒ V ❒ F d. Le vecteur vitesse est donné par →
✗ −v = →
−ω ∧ OM
→
− −−→ dθ→−
uz ∧ Rc→−
u ρ = Rc →
dθ −
ω ∧ OM = uθ qui est bien l’expression du vecteur vitesse d’un
dt dt
mouvement circulaire de rayon Rc en coordonnées cylindriques.
QCM
5 −a = a −
L’accélération de M est égale à → → →−
1 uy où a1 est une constante. À t = 0, la vitesse v0
est parallèle à →
−
ux.
❒ a. Le mouvement est rectiligne. ❒ b. Le mouvement est circulaire.
&− &&
✗ c. Le mouvement est parabolique.
❒ ❒ d. &&→
v & = |v0 + a1 t|
⎧
( ⎪
⎪
⎪ x = v0 t
v x = v0 ⎪
⎨
En intégrant par rapport au temps puis ⎪
⎪ t2 x2 en choisissant la
vy = a 1 t ⎪
⎪
⎩ y = a 1 = a 1
2 2v20
position initiale comme origine du repère, on obtient l’équation d’une parabole.
Il y a deux composantes
# perpendiculaires pour la vitesse, sa norme n’est pas
|v0 + a1 · t| mais v0 + (a1 t)2 .
2
6 Le point M est en mouvement dans le plan xOy ; les équations horaires du mouvement
sont x(t) = A · cos(ωt) + x1 et y(t) = y0 avec x1 et y0 des constantes.
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
Le mouvement se fait parallèlement à l’axe Ox, il est rectiligne (c’est l’équation horaire
d2 x
qui est de forme sinusoïdale). Si on dérive deux fois x(t) on obtient 2 = −Aω2 cos(ωt)
dt
d’où l’équation différentielle, qui correspond donc à un mouvement oscillatoire autour de
la position repérée par x = x1 ; il s’agit de l’équation d’un oscillateur harmonique, comme
on le verra plus loin en Dynamique.
149
Corrigés
7 Le point M est en mouvement le long de l’axe Ox ; sa vitesse initiale est v0x = v0 > 0.
Il se déplace avec une accélération constante jusqu’à l’instant t1 où sa vitesse a doublé,
puis freine de façon uniforme jusqu’à s’arrêter à l’instant final t2 = 2t1 . Quelle est la
distance totale L parcourue ?
❒ a. L = 2v0 t1 ❒ b. L = 2,25 v0 t1
✗ c. L = 2,5 v0 t1
❒ ❒ d. L = 2,75 v0 t1
150
Corrigés
151
Corrigés
dθ dθ dθ αt d 2 θ α
D’après la question précédente vθ = αt = ρ donc αt = b soit = et 2 = .
dt dt dt b dt b
On remplace alors les dérivées de θ dans les composantes de l’accélération.
12 Le point M se déplace sur une courbe plane d’équation en coordonnées polaires dans le
plan xOy : ρ = ρ0 · exp(−θ) avec θ = ωt. La norme de la vitesse vaut :
❒ a. v = 0 ❒ b. v = ω · ρ
√
✗ c. v = 2 · ω · ρ
❒ ❒ d. v = 2 · ω · ρ
#
dρ dθ
vρ = = −ωρ0 · exp(−ωt) = −ωρ et vθ = ρ = ωρ ; v = (ωρ)2 + (ωρ)2 .
dt dt
13 Le point M se déplace sur une courbe plane d’équation en coordonnées polaires dans le
plan xOy : ρ = ρ0 · exp(−θ) avec θ = ωt. Les composantes de l’accélération sont :
❒ a. aρ = ω2 ρ ✗ b. aρ = 0
❒ ✗ c. aθ = −2ω2 ρ
❒ ❒ d. aθ = 0
2
d2 ρ dθ
aρ = 2 − ρ = ω2 ρ − ρω2
dt dt
d2 θ dρ dθ
aθ = ρ 2 + 2 = 0 − 2ωρ · ω
dt dt dt
14 Le point M se déplace d’un mouvement uniforme (vitesse de norme v0 ) dans le plan xOy,
−−→
son vecteur vitesse faisant l’angle constant α avec OM ; à t = 0, OM = ρ = b et θ = 0.
❒ a. ρ = b + v0 t sin α ✗ b. ρ = b + v0 t cos α
❒
ρ v0 t sin α
✗ c. θ = tan α · ln
❒ ❒ d. θ =
b b
152
Corrigés
15 Le point M se déplace sur une parabole d’équation y = αx2 dans le plan xOy (α constante
positive). La composante de la vitesse v x = v0 > 0 est constante ; à t = 0, M est à l’origine
du repère. Calculer les normes de la vitesse et de l’accélération.
❒ a. v = v0 + 2α v20 t ✗ b. a = 2α v20
❒
#
4α2 v20 t
✗ c. v = v0
❒ 1 + (2α v0 t)2 ❒ d. a =
1 + (2α v0 t)2
Compte tenu des conditions initiales, x(t) = v0 t et donc y(t) = α (v0 t)2 .
# #
Par dérivation, vy = 2αv20 t et donc v = v2x + v2y = v0 1 + (2αv0 t)2 .
✗ a. ρ =
❒ e − e−ωt ❒ b. ρ = e − e−ωt
2ω ω
ωt −ωt
❒ c. aθ = ωv0 e − e ✗ d. aθ = ωv0 eωt + e−ωt
❒
2
dθ d2 ρ dθ
D’après les données, = ω est une constante et aρ = 2
−ρ = 0 puisque
dt dt dt
l’accélération n’a pas de composante radiale.
d2 ρ
En combinant les deux relations −ρω2 = 0 ; l’équation caractéristique de cette équation
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
dt2
différentielle linéaire est r2 − ω2 = 0 d’où r = ±ω et donc ρ(t) = αeωt + βe−ωt avec α et β
deux constantes.
dρ v0 ωt
d2 θ dρ dθ dρ
aθ = ρ 2 + 2 =0+2 ω = ωv0 eωt + e−ωt .
dt dt dt dt
153
Corrigés
3 Un point matériel M de masse m se déplace dans le plan xOy suivant les équations
horaires en coordonnées polaires : ρ(t) = b cos ωt et θ(t) = ωt où b et ω sont des
constantes. Déterminer les composantes de la résultante des forces subies par M.
❒ a. Fρ = −mω2 ρ ✗ b. Fρ = −2mω2 ρ
❒
✗ c. Fθ = −2mbω2 sin ωt
❒ ❒ d. Fθ = 0
→
−
De même, Σ F = m→−a avec en coordonnées polaires :
⎧ 2
⎪
⎪
⎪ d2 ρ dθ
⎪
⎪
⎪ a ρ = − ρ = −bω2 cos ωt − (b cos ωt)ω2 = −2bω2 cos ωt
⎪
⎨ dt 2 dt
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪ d2 θ dρ dθ
⎪
⎩ aθ = ρ 2 + 2 = −2 (bω sin ωt) ω
dt dt dt
154
Corrigés
4 Une balle de masse m est lancée depuis le sol verticalement vers le haut avec une vitesse
initiale Vo ; on néglige la résistance de l’air. Déterminer la cote zmax du point le plus haut
de la trajectoire et la durée totale T du mouvement.
V02 V02
✗ a. zmax =
❒ ❒ b. zmax =
2g g
V0 2V0
❒ c. T = ✗ d. T =
❒
2g g
⎪
⎪
⎪ x=0
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪
⎨y = 0
et en prenant l’origine du repère au niveau du sol : ⎪
⎪ .
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪ t 2
⎩ z = −g + V0 t
2
dz
Le demi-tour a lieu pour = 0 = −gt + V0 . Alors
dt
2
V0
V0 g V0 V02
t= et zmax = −g + V0 = .
g 2 g 2g
t2 2V0
Le retour au sol a lieu pour z = 0 donc 0 = −g + V0 t soit T = .
2 g
155
Corrigés
5 Une balle de masse m est lancée horizontalement avec une vitesse initiale Vo depuis un
point situé à une hauteur H au-dessus du sol ; on néglige la résistance de l’air. Déterminer
la distance horizontale D entre le point de départ et le point de chute.
H H
❒ a. D = V0 ❒ b. D = V0
2g g
2H H
✗ c. D = V0
❒ ❒ d. D = 2V0
g g
⎧
⎪
⎪
⎪ d2 x
⎪
⎪
⎪ m =0
⎪
⎪
⎪ dt2
⎪
⎪
⎪
⎨ d2 y
⎪
De même qu’à la question précédente : ⎪
⎪ m 2 =0
⎪
⎪
⎪ dt
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪ d2 z
⎩ m 2 = −g
dt
⎧
⎪
⎪
⎪
dx
⎪
⎪ = V0
⎪
⎪
⎪ dt
⎪
⎪
⎪
⎨ dy
mais la 1re intégration donne, en tenant compte des conditions initiales : ⎪
⎪ =0 .
⎪
⎪
⎪ dt
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪ dz
⎩ = −gt
dt
⎧
⎪
⎪
⎪ x = V0 t
⎪
⎪
⎨y = 0
En plaçant l’origine à la verticale de la position initiale, ⎪
⎪
⎪
⎪
⎪ t2
⎩z = H −g
2
2H 2H
Pour z = 0 (point de chute), t = et x = D = V0 .
g g
6 Une bille de masse m est lâchée sans vitesse initiale ; on tient compte lors de la chute
→
−
de la résistance de l’air, supposée de la forme f = −α→ −v avec α une constante positive.
Écrire l’équation du mouvement et en déduire la vitesse limite vl . Déterminer la durée T
au bout de laquelle la vitesse est égale à la moitié de vl .
mg mg
❒ a. vl = ✗ b. vl =
❒
2α α
2m m ln 2
❒ c. T = ✗ d.
❒
α α
156
Corrigés
7 Une bille de masse m est lancée verticalement vers le haut ; on tient compte lors du mou-
→−
vement de la résistance de l’air, supposée de la forme f = −α→ −v avec α une constante
positive. Déterminer le temps T mis pour atteindre le sommet de la trajectoire, la vitesse
initiale étant V0 .
m αV0 m αV0
❒ a. T = ln 2 + ❒ b. T = 2 ln 1 +
α mg α mg
m αV0 m αV0
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
✗ c. T =
❒ ln 1 + ❒ d. T = ln 1 +
α mg 2α mg
Comme à la question 5, la vitesse est à tout instant colinéaire à Oz, le mouvement se fait
suivant la verticale ; la condition initiale sur vz étant modifiée, on choisit d’orienter l’axe Oz
dvz
vers le haut : alors l’équation (3) devient m = −g−αvz et a pour solution, avec les mêmes
−t dt
notations, vz (t) = k exp − τg.
τ
−t
À t = 0, V0 = k − τg d’où vz (t) = (V0 + τg) exp − τg ; le point le plus haut de la
τ
trajectoire est atteint à l’instant où la vitesse s’annule.
V0 m αV0
T = τ ln 1 + = ln 1 + .
τg α mg
157
Corrigés
8 Un palet
&&→ de masse m glisse sur un plan horizontal ; il existe une force de frottement telle
&− &&& &&−
& →&&& −→ →
−
que &Rt & = f &Rn & avec Rn la réaction normale au plan et Rt la réaction tangentielle. Le
coefficient de frottement f est une constante positive.
&− &&
À l’instant initial, &&→
v & est égale à v . Déterminer la distance parcourue par le palet avant
0
qu’il ne s’arrête.
V02 V02
❒ a. L = ❒ b. L =
4fg 3fg
V02 V02
✗ c. L =
❒ ❒ d. L =
2fg fg
Les forces subies par le palet sont le poids et la réaction du support. D’après le principe
fondamental de la dynamique, m→ −g + →
−a = m→ −
R = m→−g + −→ → −
Rn + Rt .
&&−
→& & →&&
&&−
En projection sur la verticale ascendante, 0 = −mg + &&Rn && d’où on tire &&Rn && = mg puis
&&→ &&
&&−
Rt && = f mg.
On choisit l’axe Ox colinéaire à la vitesse initiale ; suivant Oy perpendiculaire à Ox il n’y
a pas de mouvement compte tenu des conditions initiales et du bilan des forces.
d2 x &&→
− &&
En projection sur Ox, m 2 = − &&Rt && = − f mg ; on intègre deux fois par rapport au temps
dt
en prenant la position initiale comme origine du repère :
dx
= V0 − f gt
dt
f gt2 V0
puis x(t) = V0 t − ; la vitesse s’annule pour τ = et la distance parcourue est
2 fg
2
V0
fg
V0 fg V02
L = V0 − = .
fg 2 2fg
9 Un palet M de masse m est posé sur un plan incliné& d’un angle α par rapport à l’ho-
− &&
&→ →&&
&&− −
→
rizontale ; il existe une force de frottement telle que &&Rt && = f &&Rn && avec Rn la réaction
→−
normale au plan et Rt la réaction tangentielle ; à quelle condition M se met-il à glisser ?
✗ a. sin α > f cos α
❒ ❒ b. sin α < f cos α
158
Corrigés
Les forces subies par le palet sont le poids et la réaction du support. D’après le principe
fondamental de la dynamique, m→ −a = m→−g + →
−
R = m→
→ →
−g + − −
Rn + Rt .
&&−
→&&
En projection sur la direction Oz perpendiculaire au support, 0 = −mg cos α + &&Rn && d’où
→&&
&&− − &&
&&→
on tire &&Rn && = mg cos α puis &&Rt && = f mg cos α.
On choisit l’axe Ox colinéaire à la direction de plus grande pente ; en projection sur Ox,
d2 x &&→
− &&
m 2 = mg x − &&Rt && = mg sin α − f mg cos α = mg(sin α − f cos α) ; le palet se met à glisser
dt
d2 x
si 2 > 0 donc si sin α > f cos α.
dt
&&→ #
− && &&→
− &&
❒ a. && R && = mg cos α(1 + f ) ✗ b. && R && = mg cos α 1 + f 2
❒
&&−
→&& &&→
− &&
Comme dans la question précédente, &&Rn && = mg cos α puis &&Rt && = f mg cos α.
&&→ # #
− &&
Alors && R && = R2n + R2t = mg cos α 1 + f 2
On choisit l’axe Ox colinéaire à la vitesse initiale ; suivant Oy perpendiculaire à Ox il n’y
a pas de mouvement compte tenu des conditions initiales et du bilan des forces.
d2 x − &&
&&→
En projection sur Ox, m 2 = mg x − &&Rt && = mg sin α − f mg cos α = mg(sin α − f cos α) ;
dt
on intègre par rapport au temps : v x (t) = V0 + gt(sin α − f cos α).
159
Corrigés
Le fil étant inextensible, le mouvement est circulaire de centre O et de rayon L. Les forces
subies par M sont le poids, la réaction du support et la tension du fil.
Le poids (vertical) et la réaction du support (les frottements sont négligés) sont perpendi-
culaires à xOy.
Dans le plan xOy on utilise les coordonnées polaires ; la seule force dans ce plan est la
→−
uρ et →
tension T . En projection sur →
− −
uθ :
⎧ 2 &&→ &&
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪ = −mL
dθ
= = − &&− &&
⎪
⎪
⎨
ma ρ
dt
T ρ T
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪ d2 θ
⎪
⎩ maθ = mL 2 = 0
dt
puisque ρ = L est une constante.
dθ
D’après la 2e équation la vitesse L est constante : le mouvement est circulaire uniforme.
dt
&&→ v 2
dθ − && v2
= v0 et par conséquent && T && = mL
0
On a donc L = m 0.
dt L L
Les forces subies par M sont le poids et la tension du ressort ; le principe fondamental de
la dynamique s’écrit m→
−a = m→−g + →
− →−
T avec T = −k(z − lv )→−
uz .
d2 z d2 z k k
En projection sur l’axe Oz, m = mg − k(z − lv ), soit + z = g + lv .
dt2 dt2 m m
160
Corrigés
Les forces subies par M sont le poids, la tension du ressort et la réaction exercée par
le support ; le principe fondamental de la dynamique s’écrit m→
−a = m→ −g + →
− → −
R + T avec
→
−
T = −k(x − lv )→−
ux.
La seule force horizontale est la tension du ressort. En projection sur l’axe Ox,
d2 x k
m 2 = −k(x − lv ) ; posons ω0 = : l’équation se met sous la forme canonique
dt m
2
d x
+ ω20 x = ω20 lv de solution générale x(t) = A cos ω0 t + B sin ω0 t + lv .
dt2
dx v0
À t = 0, x = lv donc A = 0, et = v0 donc B = .
dt ω0
v0
L’allongement est donc x(t) − lv = B sin ω0 t = sin ω0 t, sa valeur maximale est
ω0
v0 m
= v0 .
ω0 k
14 Un point matériel M de masse m est posé au fond d’une demi-sphère de rayon b ; on lui
communique à t = 0 une vitesse v0 horizontale ; quelle est à cet instant la réaction du
support sachant que M glisse sans frottement sur la sphère ?
&&→
− && &&→
− && v2
❒ a. && R && = mg ✗ b. && R && = m 0 + mg
❒
b
&&→− &
& &
&→
− &
& v2
❒ c. && R && = 2mg ❒ d. && R && = m 0 + mg
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2b
Le point M est soumis à son poids et à la réaction de la sphère ; le mouvement est circulaire.
Le principe fondamental de la dynamique s’écrit m→ −a = m→−g + →− →
−
R avec R perpendiculaire à
la sphère en l’absence de frottements.
−g et →
À l’instant t = 0 les vecteurs →
−
R sont colinéaires et verticaux ; l’accélération est donc
suivant la même direction : elle est radiale, et pour un mouvement circulaire elle est cen-
2
&&→
− && dθ v2 v2
tripète, de norme & a & = b = = 0 ; en projection sur la verticale ascendante,
dt b b
v20 &&→
− && &&→
− && v20
m = && R && − mg donc && R && = m + mg.
b b
161
Corrigés
v2 v2
❒ a. Rn = m + g sin α ✗ b. Rn = m −
❒ + g sin α
L tan α L tan α
2
v2 tan α v tan α
❒ c. Rn = m + g sin α ❒ d. Rn = m − + g sin α
L L
Le point M se déplaçant sur un cône à distance fixe de son sommet, décrit un cercle centré
sur l’axe Oz et de rayon L sin α. Sa vitesse étant constante, le mouvement est circulaire
uniforme.
Les forces subies sont le poids, la tension du fil et la réaction exercée par le cône.
D’après le principe fondamental de la dynamique, m→ −a = m→ −g + →
− → −
R + T = m→ −g + −→ → −
Rn + T .
Pour déterminer la réaction, on projette la relation sur la normale → −n au cône : la tension est
perpendiculaire à cette direction, donc sa composante est nulle.
v2 → −
On obtient : −m uρ · →
−n = m→
−g · →
−n + R avec →
n
−
uρ · →
−n = cos α et →
−g · →
−n = −g sin α. On
L sin α
v2
en tire Rn = −m cos α + mg sin α.
L sin α
162
Corrigés
12 Énergie
VRAI/FAUX
1 Notion de travail
❒V ❒ ✗ F a. Le travail, comme la force, ne dépend pas du référentiel.
− →
→ − →−
Le travail élémentaire a pour expression δW = F ·d l où d l est le déplacement élémentaire
qui, lui, dépend du référentiel. Le produit scalaire dépend par conséquent du référentiel.
❒V ❒ ✗ F d. Quand une même trajectoire est parcourue dans un sens, puis dans
l’autre, le travail des forces auxquelles le système est soumis change de signe.
C’est faux en général ; certaines forces, comme les frottements, sont toujours résistantes et
ne changent donc pas de signe quand le système fait demi-tour.
✗ V
❒ ❒ F e. 1 J = 1 kg · m2 · s− 2
L [M] [L]2
En utilisant les équations aux dimensions : [W] = [F] [L] = [M] [L] = où
T2 [T ]2
M désigne une masse, L une longueur et T un temps.
On a bien dans le système MKSA : 1 J = 1 kg · m2 · s− 2 .
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2 Notion d’énergie
✗ V
❒ ❒ F a. L’énergie cinétique augmente quand la résultante des forces est motrice.
D’après le théorème de l’énergie cinétique, ΔEc = W→− et quand la résultante des forces est
F
motrice, W→− > 0 donc l’énergie cinétique augmente.
F
✗ V
❒ ❒ F b. Toute force constante et uniforme dérive d’une énergie potentielle.
Si l’énergie potentielle existe, la relation entre le travail élémentaire et la différentielle de
→
−
l’énergie potentielle est δW = −dE p ; si on choisit l’axe Ox parallèle à la force F ce qui
→−
est possible si F est uniforme et constante, dE p = −F x · dx avec F x constante. Alors par
intégration, E p = −F x x + c, c étant une constante. On en conclut qu’il existe bien une
→
−
fonction énergie potentielle dont dérive la force F .
163
Corrigés
QCM
3 Soit un repère cartésien lié au référentiel terrestre ; l’axe Oz vertical est orienté vers le
x2
haut. Un point matériel M de masse m se déplace sur une parabole d’équation z =
L
depuis l’origine du repère O jusqu’au point d’abscisse x = L. Calculer le travail du
poids.
❒ a. W = mgL ❒ b. W = 2mgL
✗ c. W = −mgL
❒ ❒ d. W = −2mgL
164
Corrigés
− →
→ −
Le travail élémentaire de la tension est δW = T · dl = −k(l − lv )→
−
u x · dx→
−
u x = −k(x − lv )dx.
k! "2lv kl2
Par intégration W = − (x − lv )2 =− v.
2 lv 2
7 Une balle de masse m est lancée avec une vitesse initiale vo depuis un point situé à une
hauteur H au-dessus du sol. Son vecteur vitesse fait un angle α avec la verticale. On
néglige la résistance de l’air. Déterminer la vitesse de la balle à son arrivée au sol.
# #
❒ a. v = v20 sin2 α + 2gH ❒ b. v = v20 cos2 α + 2gH
# #
❒ c. v = v20 tan2 α + 2gH ❒ ✗ d. v = v20 + 2gH
La balle est soumise uniquement à son poids, force conservative. L’énergie potentielle dont
elle dérive est telle que dE p = −δW = −m→ −g · →
−
dl = mgdz si l’axe Oz vertical est orienté
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
vers le haut. On en déduit que E p = mgz + c, c étant une constante (que l’on peut choisir
nulle pour simplifier l’expression).
L’énergie mécanique se conserve. En plaçant l’origine O au niveau du sol :
#
1 1
Em = Ec + E p = mv20 + mgH = mv2 donc v = v20 + 2gH.
2 2
8 Un wagonnet de masse m se déplace sans frottement sur un rail incliné d’un angle α par
rapport à l’horizontale. Il est lancé vers le haut avec une vitesse initiale vo . Déterminer
la distance L parcourue avant de faire demi-tour.
v20 v20
❒ a. L = ❒ b. L =
2g tan α 2g cos α
v20 tan α v20
❒ c. L = ✗ d. L =
❒
2g 2g sin α
165
Corrigés
Le wagonnet est soumis à son poids et la réaction du support, qui ne travaille pas en l’ab-
sence de frottements. Comme dans la question précédente, le poids dérive de l’énergie
potentielle E p = mgz + c en orientant l’axe Oz vertical vers le haut. La conservation de
1
l’énergie mécanique conduit à Em = Ec + E p = mv20 + mgz0 = 0 + mgz1 si on note z0 la
2
z1 − z0
cote initiale et z1 la cote au moment du demi-tour. Or géométriquement, sin α =
L
1 2 v20
donc mv0 = mgL sin α donc L = .
2 2g sin α
9 Un palet glisse sur un plan incliné d’un angle α par rapport à l’horizontale
&&→ le long de la
&− &&& &&−
& →&&&
ligne de plus grande pente ; il existe une force de frottement telle que &Rt & = f &Rn & avec
−
→ →−
Rn la réaction normale au plan et Rt la réaction tangentielle ; le coefficient de frottement
f est une constante positive.
&− &&
À l’instant initial, le palet est lancé vers le bas avec une vitesse de norme &&→ v& = v . 0
166
Corrigés
❒ a. v1 = gL 2 ✗ b. v1 = gL 2 − 2
❒
&&→
− && √
&&→
− && √
Le point matériel M est soumis à son poids et à la tension du fil ; tant que le fil est tendu,
le mouvement, compte tenu des conditions initiales, est circulaire et la tension est perpen-
diculaire à la trajectoire, donc elle ne travaille pas ; le poids dérive de l’énergie potentielle
E p = −mgz + c avec c une constante.
167
Corrigés
11 Un anneau de masse m est enfilé sur un cercle de rayon b et de centre O dans le plan xOz
vertical, l’axe Oz vertical étant dirigé vers le bas. À t = 0, l’anneau est lancé du point
le plus bas du cercle avec une vitesse →−
v0 tangente au cercle. Il n’y a pas de frottements.
−−→
Déterminer l’énergie potentielle de l’anneau en fonction de l’angle θ = Oz, OM et en
déduire l’expression de sa vitesse. On prendra l’énergie potentielle nulle pour θ = 0.
✗ a. E p = mgb(1 − cos θ)
❒ ❒ b. E p = −mgb sin θ
# #
✗ c. v = v20 + 2gb(cos θ − 1)
❒ ❒ d. v = v20 − 2gb sin θ
168
Corrigés
Le point matériel M est soumis à son poids, à la tension du ressort et à la réaction du sup-
port ; le mouvement est horizontal, le poids est vertical donc il ne travaille pas, la réaction
est perpendiculaire au support donc elle ne travaille pas non plus.
− →
→ −
Le travail élémentaire de la tension est δW = T · dl = −k(l − l )→
v
−
u · dx→
x
−
u = −k(x − l )dx. La
x v
tension dérive d’une énergie potentielle E p calculée à partir de dE p = −δW = k(x − lv )dx.
1
On obtient E p = k (x − lv )2 en faisant le choix d’une énergie potentielle nulle pour le
2
ressort à vide.
L’unique force qui travaille dérive d’une énergie potentielle donc l’énergie mécanique est
1 1 1
constante ce qui conduit à Em = Ec + E p = mv20 + k (2lv − lv )2 = 0 + k (lmax − lv )2 .
2 2 2
k 1 2 1 2 1
En remplaçant v0 par lv on arrive à lv k + klv = k (lmax − lv ) soit finalement
2
√
m 2 2 2
lmax = lv 1 + 2 , seule solution positive.
13 Un satellite de masse m assimilé à un point matériel est sur une trajectoire plane dans
→− mg0 R2T →
−
le plan équatorial terrestre ; il est soumis à la force de gravitation F = − uρ en
ρ2
coordonnées polaires dans ce plan (RT est le rayon terrestre, g0 est la norme du champ
de gravitation à la surface de la Terre). Déterminer le travail élémentaire δW→ − et en
F
→
−
déduire l’énergie potentielle dont dérive F en considérant qu’elle est nulle à très grande
distance.
mg0 R2T mg0 R2T
✗ a. δW→
❒ − =− dρ ❒ b. δW − =
→ dρ
F ρ2 F ρ2
mg0 R2T mg0 R2T
✗ c. E p = −
❒ ❒ d. E p =
ρ ρ
→
−
En coordonnées polaires, le déplacement élémentaire d l est égal à dρ→ −
uρ + ρdθ→−
uθ dans
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
le plan polaire que l’on choisit confondu avec le plan équatorial terrestre donc le travail
élémentaire a pour expression
→− → − mg0 R2T →
− →− →−
mg0 R2T
δW→
− = F ·d l =− u ρ · dρu ρ + ρdθ u θ = − dρ.
F ρ2 ρ2
mg0 R2T
L’énergie potentielle a pour différentielle dE p = −δW→
− = dρ et par intégration
F ρ2
mg0 R2T
Ep = − + c. La constante c doit être choisie nulle pour que l’énergie soit nulle à très
ρ
grande distance.
169
Corrigés
13 Équilibres
VRAI/FAUX
1 Conditions d’équilibre
❒V ❒ ✗ F a. Si la somme des forces est nulle un système est nécessairement en
équilibre.
→
−
D’après le principe fondamental de la dynamique, Σ F = m→ −a = →
−
0 ⇒→ −v constante ;
le système est en mouvement rectiligne uniforme dans le cas général ; il est en équilibre
uniquement si à l’instant initial il est déjà immobile. Il s’agit d’une condition nécessaire,
mais non suffisante.
✗ V ❒ F b. Quand les forces sont conservatives, on peut déterminer la position
❒
d’équilibre grâce à l’énergie potentielle.
Les extrema d’énergie potentielle correspondent aux positions d’équilibre. En effet
− →
→ −
dE p = δW = − F · dl ; par exemple pour un point mobile sur l’axe Ox, dE p = −F x dx.
dE p
La condition nécessaire d’équilibre étant F x = 0, = 0 à l’équilibre.
dx
2 Équilibre stable
❒V ❒ ✗ F a. Un équilibre est d’autant plus stable que son énergie potentielle est
grande.
170
Corrigés
Pour qu’un équilibre soit stable, il faut que le point, légèrement écarté de cette position,
tende à y revenir. En reprenant l’exemple précédent, si le point est déplacé vers la droite
de long de Ox (dx > 0), il faut que la force soit dirigée vers la gauche (F x < 0) et inverse-
ment. Donc, dans tous les cas, dE p > 0 en partant de l’équilibre, c’est-à-dire que l’énergie
potentielle augmente quand on s’éloigne d’une position d’équilibre stable. Elle y est donc
minimale, et non maximale.
QCM
Le point M est soumis à son poids et aux tensions des deux fils ; à l’équilibre
−g + −
→ − → → −
m→
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit
TA + TB = 0 .
Les deux fils ayant la même longueur, le triangle ABM est isocèle. Soit α l’angle BAM.
Projection sur Ox : −T A cos α + T B cos α = 0 donc T A = T B
mg