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Je dédie ce travail à:
Au Seigneur DIEU TOUT PUISSANT, qui m’a donné chaque jour la force et le courage
d’accomplir ce travail ;
Au Docteur NGUIMBOUS KOUOH Jean Jacques qui a accepté de superviser ce travail
et a assuré son bon suivis, sans lui, je ne serai pas arrivé au bout de ce travail. Qu’il trouve
ici l’expression de ma profonde gratitude ;
Au Professeur NGOS Simon III, Directeur de ce mémoire. J’ai été séduit par votre
pédagogie qui a constitué pour moi une motivation supplémentaire.
Au Professeur BENGONO TOURE Géneviève, Chef de l’Institut Universitaire Bengono
Touré Géneviève.
A Mr KEMGNE Alain, pour la promptitude, ses critiques et la vision qu’il a apporté à ce
travail. Je dis merci pour la collaboration que nous avons eue ;
A Mr SOUMA EBOUELE Joël Arsene, MBOLO FOUDA Thierry Patrick, pour la
disponibilité dont ils ont fait preuve, pour les conseils et suggestions, surtout dans la
méthode de travail ;
Mr SIKALI Florent, Directeur Général de l’entreprise SOIL AND WATER
INVESTIGATION S. A. pour m’avoir permis d’effectuer un stage au sein de son
entreprise, pour les innombrables conseils au regard de ce travail.
A Mr KAMGUIA Brice, Mme NGA ESSOMBA Philomène, Mme TSOUNGUI
Carine Yvanne pour m’avoir soutenu durant ce parcours universitaire.
Aux membres du Jury pour l’honneur qu’ils me font en acceptant d’évaluer ce travail ;
A Mr KEMMOGNE Jean Claude, KAMDEM Lionel, Deshamo pour le soutien qu’ils
m’ont apporté tout au long de cette œuvre ;
A Mr KOUAMO DJOMO Paul Alain pour le soutien moral et la joie de vivre qu’il m’a
procuré durant mon stage académique.
DEDICACE .......................................................................................................................................i
REMERCIEMENTS ....................................................................................................................... ii
SOMMAIRE ...................................................................................................................................iv
SYMBOLES....................................................................................................................................vi
ABSTRACT ....................................................................................................................................ix
INTRODUCTION ............................................................................................................................ 1
CONCLUSION .............................................................................................................................. 29
PERSPECTIVES ............................................................................................................................ 29
BIBLIOGRAPHIE ......................................................................................................................... 29
ANNEXES ..................................................................................................................................... 29
R. C. A. : République Centrafricaine
This paper used the geoelectrical survey data collected during a campaign conducted late from
August to January 2016, launched by SOIL AND WATER INVESTIGATION SA for the drilling
of 10 water boreholes in Adamawa. VES data (Vertical Electrical Sounding) were produced for
depths ranging from 40 to 80 m, according to the site. Survey curves were produced using the
IPI2Win software. Isoresistivity maps were obtained using were obtained using the universal
kriging method of software SURFER 11.
VES operations for hydrogeology helps to highlight the low resistive layers (which could contain
water), interpreted as faults or as sedimentary formations in order to view. We were able to
identify a fault the existence of this vulnerability on the survey area. The strong correlation
observed between lithological sections and survey curves shows that our results are in harmony
with previous geophysical studies.
I- Contexte
II- Problématique
Depuis plusieurs années, l’entreprise SOIL AND WATER INVESTIGATION SA par le
biais de son département d’hydrogéologie recherche de l’eau sur le territoire camerounais en vue
de la réalisation de forages. Ils utilisent différentes méthodes d’investigations géophysiques tels
que les méthodes électriques, la sismique…etc. L’accès à l’eau potable étant de plus en plus
difficile en Afrique, dû principalement au réchauffement climatique, sa recherche constitue de
nos jours une discipline à part entière. C’est ainsi que l’Institut Internationale d’Afrique
Centrale (IIAC) s’est engagé à participer à l’émergence de notre pays en 2035 à travers la
formation d’ingénieurs de conception en géosciences en leur permettant d’effectuer des stages
pratiques dans des entreprises de renom, leur permettant d’être apte aux défis auxquelles ils
feront face, afin d’améliorer les conditions de vie des populations camerounaises et ceux des pays
de la sous- région, dans cette quête à l’eau potable.
III- Questions de la Recherche
La question principale faisant l’objet de notre recherche est de savoir si la zone d’étude est
prédisposée à l’implantation de forage d’eau. Pour répondre à cette question, il serait judicieux de
se poser au préalable les questions suivantes :
- Ya-t ‘il des forages antérieurs réalisés dans la zone d’étude ?
- Quelles sont les différentes formations géologiques traversées par l’outil de foration ?
- Quelles étaient les profondeurs forées ?
Les objectifs poursuivis sont aussi bien scientifiques qu’économiques. Sur le plan scientifique,
il s’agit de réaliser de nouvelles mesures géophysiques ou d’exploiter celles déjà existantes pour
déterminer les caractéristiques géophysiques des structures géologiques présentes, compléter les
données géologiques disponibles et étudier la structuration et l’évolution tectonique des
différentes unités géologiques. Sur le plan économique, le principal objectif est de mettre en
évidence les indices physiques et les traits structuraux favorables à la présence de nappes d’eaux
souterraines. (Noutchogwe, Tatchum, 2010).
Ainsi, l’intérêt qui est porté dans ce travail sur la recherche des nappes d’eaux souterraines par
des méthodes d’investigations géophysiques s’ajoutera à de nombreux travaux hydrogéologiques
réalisés dans la région afin de repérer de nouvelles failles pouvant contenir de l’eau, ainsi que
leur profondeur.
La méthode électrique a été utilisée dans le présent travail pour l’analyse structurale des
données géophysiques dans la région de l’Adamaoua au Cameroun. C’est une méthode qui
mesure, étudie et analyse la répartition de la résistivité apparente des roches de subsurface. A
partir de ces mesures, la vraie résistivité du sous-sol peut être estimée ainsi que les épaisseurs des
différentes couches qui la composent afin d’identifier les milieux conducteurs à faible résistivités
(pouvant contenir de l’eau) et les milieux résistants. La zone d’étude est située dans l’Est de
l’Adamaoua, à la frontière avec la R. C. A. Cette région a fait l’objet de nombreuses études
géologiques et géophysiques et est caractérisée par la présence de certaines failles dont la nature
et l’extension restent mal connues. Grâce aux données géophysiques recueillies sur le terrain et à
leurs interprétations, nous allons essayer de donner une signification aux résistivités électriques
apparentes observées dans la région en s’appuyant sur les connaissances géologiques de la
région.
L’objectif de ce travail vise à réaliser des sondages électriques afin de déterminer les points
propices à l’implantation des forages d’eaux dans plusieurs villages de l’Adamaoua.
Nous essayerons sur la base de données de résistivités prélevées sur le terrain, de résultats
d’analyse et de traitement de ces données :
V- Hypothèses
Dans ce travail, nous partirons des hypothèses selon lesquelles le sous-sol de la zone d’étude
renferme de l’eau car de nombreux forages d’eaux y ont déjà été implantés, et aussi du fait que la
zone d’étude possède un réseau hydrographique assez dense.
1. Dans le premier chapitre, nous faisons une revue de la littérature dans son contexte
géographique, géologique et hydrogéologique. Nous y exposerons une hypothèse et
objectif de la présente étude.
2. Dans le deuxième chapitre, nous y présenterons le matériel et les méthodes employées
pour mener à bien cette étude ainsi que les justificatifs liés aux choix de ces méthodes.
3. Le chapitre trois sera consacré à la présentation suivie de la discussion des différents
résultats obtenus.
Nous terminerons notre étude par une conclusion générale et les perspectives qui s’en
dégagent.
La zone concernée par la présente étude est située en Afrique centrale au Cameroun, plus
précisément dans la région de l’Adamaoua (Figure 1). Elle s’étend entre les latitudes 6°N et 8°N
et les longitudes 13°E et 15°E.
La zone d’étude a déjà fait l’objet de plusieurs travaux de concernant sa géologie, son
hydrogéologie et géophysique.
La région de l’Adamaoua est caractérisée par un régime tropical moyen à tendance humide de
type soudanien scindé en deux catégories de mois : 7P et 5A correspondant respectivement à 7
mois pluvieux et 5 mois arides. (Tchouatcha et al., 2010).
b) Le relief
Les données topographiques de la zone d’étude ont été soustraites d’images satellites
obtenues du logiciel Google Earth et le logiciel TCX Converter. La carte a elle été réalisé à l’aide
du logiciel Surfer 11 et Quantum Gis (figure 2)
La zone d’étude est caractérisée par un relief de type tabulaire étagé faisant ressortir six
ensembles topographiques ou des surfaces d’aplanissement (Ngako, 1999). Ces ensembles
semblent appartenir à trois types morphologiques suivant l’influence dominante de la tectonique,
de l’érosion ou du jeu combiné des deux. Il s’agit en fait d’une série de pénéplaines séparées par
des effondrements et des exhaussements affectant le vieux socle. La plaine de Djerem et le fossé
du Mbéré appartiennent à l’ensemble topographique "V" (700- 800 m). Cet axe (Djerem-Mbéré)
matérialise un fossé tectonique bordé par des failles et dont la profondeur de l’effondrement
atteint les 600 m. De cet ensemble "V", se dresse de place en place des pics représentant de
grands massifs ou buttes hauts d’une dizaine à quelques centaines de mètres. Il s’agit de massifs
cristallins (massifs du Dogbolo, du Dor, de Boro), de plateaux ou interfluves le plus souvent
tabulaires (les plateaux de Ngaoundal et du Ngaoundourou), de collines de roches sédimentaires
alignées suivant la direction W-E à NE-SW. Certaines vallées ont des versants abrupts, tandis que
dans la majorité des cas, la pente des versants est assez douce (Kemgang, 2014).
c) Hydrographie
L’Adamaoua, château d’eau du Cameroun, présente dans l’ensemble un réseau
hydrographique très dense (figure 3). Il comprend trois grands bassins hydrographiques à savoir
les bassins de la Sanaga (Djerem, Lom), du Logone (Vina du nord, Mbéré) et de la Bénoué.
Les bassins du Djerem et du Mbéré sont drainés respectivement par les grands collecteurs
Djerem et Mbéré et leurs nombreux affluents (fleuves, rivières et ruisseaux). Le réseau
hydrographique y est dense subparallèle à dentritique, mais polygonal et moins dense au niveau
des plaines, des plateaux ou des collines à sommets plats.
Le fleuve Mbéré prend sa source à l’est de Gounbéla. Il a une longueur d’environ 250 km.
Olivry (1986) atteste que le Ngou, qui draine la zone NE de Meiganga, est l’affluent le plus
important de la rive sud ; il rejoint le Mbéré en aval d’une serie de chutes et rapides dont la plus
Plus au NE, 100 km environ après le confluent Mbéré-Ngou, le Mbéré rejoint la Vina nord
après une série de chutes pour former le Logone occidental qui draine le bassin du Tchad.
Cependant, le Toldoro (Mayo Dor) est l’un des affluents les plus importants de la rive nord de la
Mbéré. Il montre, en période de basses eaux, le long de son cours, une diversité lithologique
exceptionnelle (socle gneissique et le sédimentaire).
Le Djerem quant à lui prend sa source à Garga Limbona près de l’axe routier reliant
Meiganga à Ngaoundéré. Il a une longueur d’environ 400 km. Le Djerem est le cours supérieur
de la Sanaga. Toutefois, en amont de sa confluence avec le Lom, il porte indifféremment les deux
noms. Après le confluent Djerem et le Lom, la Sanaga est alimentée par de nombreux affluents
dont le plus important est le Mbam. En aval des chutes d’Edéa, la Sanaga se jette dans l’Océan
Atlantique. L’importance du fleuve Djerem vient de son grand potentiel énergétique.
Géologiquement, l'Adamaoua (Figure 4) est l'une des régions les plus diversifiées du
Cameroun. Les montagnes de Gotel et de Mambila à la frontière avec le Nigéria se composent en
grande partie de granite, et aussi de roches cristallines et métamorphiques telles que le mica, les
schistes, et le gneiss. Celles-ci sont souvent recouvertes de basalte volcanique, une combinaison
qui domine jusqu'au fleuve Faro. À l'est de la région, le granite continue de régner avec les
formes sédimentaires de roche de la vallée du fleuve Mbéré. Toute cette zone est entourée de
roches métamorphiques. La roche volcanique est présente du nord-ouest jusqu'à l'est des
montagnes de Gotel et au nord-est de Ngaoundéré, la capitale régionale, le long de la frontière
avec la région du Nord (Rapport OMD, 2010). Le Plateau de l’Adamaoua est une région qui a été
soulevée après le Crétacé du côté NE du Cameroun (Nnange et al., 2000). Il a une section
sédimentaire avec une série de petits synclinaux (Maurin et Guiraud, 2011).
Dans ce chapitre nous présenterons le matériel utilisé pour l’acquisition des données et la
méthode géo-électrique employée sur le terrain
Le principe de la prospection électrique basé sur la loi d’Ohm, est de déterminer, à partir de
mesures effectuées depuis la surface du sol, une caractéristique géoélectrique des couches
profondes et d'en déduire des indications sur leur constitution (Gilli et al, 2004). Cette méthode
consiste à injecter à partir de la surface un courant électrique continu d’intensité (I) à l’aide de
deux électrodes d’injection A et B, et à mesurer la différence de potentiel entre deux électrodes
de mesure, M et N. Ceci permet de calculer la résistivité apparente (ρa) en ohm.m (Ω.m) (Astier
1971 ; (Mayer De Stadelhof, 1992) du terrain à l’aide de la formule (1) :
⁄ (1)
(2)
Le courant est injecté par les électrodes A et B placées aux limites extérieures du
dispositif; la différence de potentiel est mesurée entre les électrodes M et N placées de part et
d'autre du centre du dispositif (O). Un ratio AB/MN compris entre 4 et 20 est généralement
toléré. Au début de l’acquisition, les espacements AB et MN sont petits, à mesure que le relevé
progresse les électrodes A et B sont éloignées symétriquement du centre O, sans déplacement des
électrodes M et N. Il y a déplacement de ces dernières seulement lorsque le ratio AB/MN devient
trop grand (c'est-à-dire supérieur à 20), il faut alors augmenter l'espacement MN en déplaçant
symétriquement les électrodes de potentiel. Lorsque cette situation se produit, deux lectures ou
plusieurs sont prises pour les mêmes espacements A B, soit une pour chacun des espacements
MN. L'écartement progressif des électrodes permet une investigation de plus en plus profonde
dans le sol (Lavoie, 1998).
II-3) Appareillage
La carte d’iso-résistivité apparente électrique pour AB/2= 10m (profondeur de 10m, figure
9) montre au Sud-Ouest de la zone d’étude de fortes valeurs de résistivité apparente comprise
entre 2600 et 5760 Ω.m. en se basant sur les données des abaques, Ceci peut être interprété
comme étant un socle rocheux granitique ou basaltique. Mais étant donné la faible profondeur,
nous pouvons aussi interpréter ces fortes valeurs de résistivités comme des formations latéritiques
consolidées avec des ^propriétés proches de celle des roches.
Nous remarquons également sur la figure ci-dessous des faibles valeurs de résistivité
(comprise entre 500 et 1000 Ω.m) au niveau des stations Gbeza, Bindiba, au Sud de la zone
d’étude, et les stations Baoussi et Dena un peu plus au Nord. Ceci peut être interprété comme la
présence des alluvions selon les abaques de résistivités comprise entre 10 et 800 Ω.m.
A l’Est, de la zone d’étude, nous avons des résistivités comprises entre 1500 et 2500 Ω.m,
et nous y rencontrons les stations de Djohong, Kora, Mikila, Bafouk. Ceci peut traduire la
présence à cette profondeur de dépôts sédimentaires tels que le sable, l’argile ou de calcaire
comme indiqué sur la carte géologique (confère figure 4). La présence du cours d’eau « Lom » à
proximité de la station Bafouck nous renseigne sur la possibilité de trouver de l’eau à une faible
profondeur (nappe libre).
A 50m de profondeur (figure 11), nous avons au Centre de la zone d’étude de fortes valeurs
de résistivités apparentes électriques comprises entre 5200 et 12000 Ω.m, montrant ainsi la
présence de socles rocheux volcaniques au niveau des stations de sondage de Mikila et Djohong.
Au Sud Est, notamment au niveau de la station Gbeza, nous observons de faibles valeurs de
résistivité apparente comprises entre 750 et 17500 Ω.m. Ceci nous permet de croire en la
présence d’alluvions ou de dépôts sédimentaires. Le cours d’eau « Vina du Nord », très proche
des stations Baoussi et Déna nous indique la présence de nappes captives aux alentours de 50m.
Pour éviter d’avoir à résoudre des équations complexes qui lient les résistivités apparentes
aux résistivités vraies, la transformation des courbes électriques en modèles géologique
s’effectuait autres fois à l’aide des abaques. Aujourd’hui il existe des logiciels (IPI2win, Res1D,
Nous pouvons interpréter la courbe ci-dessus en disant que nous avons la possibilité d’avoir une
nappe libre entre 8 et 13m de profondeur et une nappe captive entre 25 et 30m de profondeur.
Cette courbe nous indique aussi 4 couches géologiques consignées dans le tableur du logiciel
(voir figure 12).
La courbe ci-dessus (figure 14) nous montre que le toit rocheux a été atteint lors des
investigations à environ 20 m de profondeur. Le socle est fracturé à plusieurs endroits au-delà de
20 m de profondeur, indiquant la présence d’un aquifère.
La courbe ci-dessus (figure 18) nous montre que le toit rocheux a été atteint à 30 m environ
et la possibilité d’avoir des fractures au-delà. Nous pouvons avoir une nappe libre entre 5 et 6 m
de profondeur pouvant être capté par forage.
La figure 20 nous montre que le toit rocheux a été atteint à environ 40 m de profondeur, le
socle est fortement fracturé à 40 m de profondeur, d’où la présence d’une nappe captive pouvant
être capté par forage.
Les forages ayant été réalisés avec succès, avec présence d’eau sur les sites forés, une étude
comparative doit être faite pour observer les corrélations entre les interprétations et le résultat
obtenu sur le terrain. L’utilisation des abaques de résistivités nous ont permis de réaliser les
coupes lithologiques de forages.
Les courbes de sondages ont été rotées de -90° pour obtenir l’axe des AB/2 (m) vertical et
pouvoir la comparer à la coupe lithologique de forage dont la longueur s’exprime également en
(m).
En observant la coupe de forage de la figure 24, nous avons la présence de nappe captive
à 22 et 56 m, tandis que la courbe de sondage indique une nappe captive continue au-delà de 20m
de profondeur.
La figure 25 qui présente la coupe de forage de la station Djohong illustre la présence d’un
socle fracturé à 41, 45, et 57 m de profondeur, tandis que l’interprétation de la courbe de sondage
identifie la présence de fracture entre 20 et 50 m, sans définir les profondeurs exactes.
La coupe de forage de la figure 27 montre le toit rocheux à 31m, avec une nappe captive à
32m, tandis que la courbe de sondage plus haut indique le toit rocheux à 15m avec une nappe
captive à environ 30m.
L’On remarque sur la figure 28 que le toit rocheux n’a pas été atteint, comme lors de
l’interprétation de la courbe de sondage. La mise en service de ce forage laisse croire qu’une
nappe libre a été captée à 15-18 m, dans la couche de sable argileuse rougeâtre.
La figure 30 présente une nappe captive entre 30 et 40m, tandis que la courbe de sondage
indiquait une nappe captive à 40m avec un toit rocheux à 30m.
Les objectifs poursuivis jusqu’ici étaient de faire une étude régionale des structures
superficielles (entre 20 et 80 m de profondeur) sur la base de données électriques recueillies sur
le terrain.
L’analyse des courbes de sondages obtenus dans la présente étude à partir des données
existantes a mis en évidence dans la région d’étude la présence de nappe d’eaux souterraines,
ensuite captées par forage. Les valeurs de résistivités élevées (supérieur à 10 000 ohm.m) sont
associées aux socles rocheux non fracturés, tandis que les valeurs de résistivités faibles (comprise
entre 100 et 500 ohm.m) sont attribué aux zones conductrices comme les sols argileux pouvant
contenir des aquifères d’altérites ou alors des failles, fractures ou fissure contenant de l’eau.
L’utilisation de ces données électriques pour la confection des cartes d’isorésistivités nous
a permis de voir la distribution du socle rocheux à différentes profondeur (10 m, 30 m, 50 m) et
de mettre en évidence les zones potentiellement conductrices, c’est-à-dire renfermant de l’eau.
Enfin, les forages réalisés, les coupes lithologiques de forages obtenues ont permis de
vérifier et de confirmer les résultats de l’interprétation des données géoélectriques.
Les courbes de sondages obtenues nous ont renseignées sur la présence effective de l’eau,
mais ne donnant pas d’informations précises sur la nature des nappes (libre ou captive), la
profondeur exacte des fractures, le débit, et la profondeur du toit rocheux. Les cartes
d’isorésistivités nous ont permis de situer approximativement le toit rocheux et complètent la
compréhension et l’interprétation des courbes de sondages. Pour une meilleure interprétation des
données électrique, il est serait judicieux de réaliser une tomographie 2D ou trainée électrique
suivant un profil dont la direction n’est pas choisi au hasard, une carte des linéaments satellitaire
permettrait de choisir la bonne direction d’orientation des profils perpendiculairement à la
direction des linéaments géologiques.
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DEDICACE......................................................................................................................................i
REMERCIEMENTS ..................................................................................................................... ii
SOMMAIRE ..................................................................................................................................iv
SIGLES ET ABBREVIATIONS................................................................................................... v
SYMBOLES ...................................................................................................................................vi
ABSTRACT ...................................................................................................................................ix
INTRODUCTION .......................................................................................................................... 1
a) Le climat ............................................................................................................................ 5
b) Le relief.............................................................................................................................. 5
c) Hydrographie ..................................................................................................................... 6
CONCLUSION ............................................................................................................................. 29
PERSPECTIVES .......................................................................................................................... 29
BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................................................... 29
ANNEXES ..................................................................................................................................... 29