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MPSI - Électrocinétique I - Circuits linéaires en régime transitoire page 1/8

di
Circuits linéaires en régime – la continuité de l’intensité du courant dans la bobine (sinon u = L
dt
tendrait
vers l’infini ce qui est physiquement impossible).
transitoire
1 Conditions initiales et continuité
2 Régime libre du circuit RC
On va étudier ce qui se passe entre entre deux régimes continus = régime transi-
toire. Les grandeurs électriques ne sont plus constantes. Rappelons les conventions
et résultats pour la bobine et le condensateur : 2.1 Évolution de la tension aux bornes du condensateur

L
i
I i
q
u E U R E u R
C C

di
u=L
dt
L inductance en henry (H). Le condensateur est initialement chargé sous une tension E. En régime continu,
le condensateur se comporte comme un interrupteur ouvert U = E et I = 0 (E/R
C dans la résistance).
i
q A t = 0, on ouvre l’interrupteur, le condensateur se décharge dans la résistance :
u
dq du
u = Ri = −R = −RC
dt dt
dq du
q = Cu i = =C
dt dt
C capacité en farad (F ). du u
+ = 0 avec τ = RC
dt τ
Les circuits étant linéaires, toute grandeur électrique x(t) est décrite par
une équation différentielle linéaire à coefficient constant. La solution est de la forme u(t) = A exp(−t/τ ).
On détermine les constantes d’intégration grâce aux conditions initiales en u(0) = A = E par continuité de la tension aux bornes du condensateur.
utilisant : Finalement
du
– la continuité de la tension aux bornes du condensateur (sinon i = C
dt u(t) = E exp(−t/τ )
tendrait vers l’infini ce qui est physiquement impossible) ;

Damien DECOUT - Dernière modification : janvier 2007


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u(t) i(t)

E
E
R

t t
τ τ

Le condensateur assure la continuité de la tension à ses bornes mais pas celle de


  l’intensité du courant.
du E
=−
dt t=0 τ 2.3 Étude énergétique
E
La tangente à l’origine d’équation − t + E coupe l’axe des abscisses en t = τ . Calculons l’énergie reçue (on est bien en convention récepteur pour la résistance)
τ
D’autre part : et dissipée par effet Joule dans la résistance :
pour t = τ , u = E exp(−1) = 0, 37E
E2 ∞ E 2 exp(−2t/τ ) ∞
Z Z Z  
pour t = 2τ , u = E exp(−1) = 0, 14E
W = Pdt = uidt = exp(−2t/τ )dt =
pour t = 3τ , u = E exp(−1) = 0, 05E R 0 R −2/τ 0

1
W = CE 2 énergie emmagasinée dans le condensateur.
2

3 Régime libre du circuit RL


2.2 Évolution de l’intensité du courant
3.1 Évolution de l’intensité du courant
dq du I i
i = − = −C , ce qui donne R R
dt dt
L L
E U u
E
i(t) = exp(−t/τ )
R

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En régime continu, la bobine se comporte comme un interrupteur fermé U = 0 et u(t)


I = E/R.
A t = 0, on supprime E : τ
t
di
u = L = −Ri
dt

di i
+ = 0 avec τ = L/R
dt τ

La solution est de la forme i(t) = A exp(−t/τ ).


i(0) = A = E/R par continuité de l’intensité du courant dans la bobine.
−E
Finalement
E
i(t) = exp(−t/τ )
R
3.3 Étude énergétique
Calculons l’énergie reçue (on est en convention générateur pour la résistance) et
i(t) dissipée par effet Joule dans la résistance :

E2 ∞
E 2 exp(−2t/τ ) ∞
Z Z Z  
E W = Pdt = −uidt = exp(−2t/τ )dt =
R 0 R −2/τ 0
R
1 E2 L 1
W = = LI 2 énergie emmagasinée dans la bobine.
2 R R 2

4 Régime libre du circuit RLC série


t 4.1 Équation différentielle
τ
R
L
3.2 Évolution de la tension aux bornes de la bobine i
q
di E u
u = L , ce qui donne C
dt
u(t) = −E exp(−t/τ )

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u(t)
di
(1) u = Ri + L
dt
dq q dq d2 q
avec u = q/C et i = − donne = −R − L 2 soit
dt C dt dt E
d2 q R dq 1
(2) + + q=0
dt2 L dt LC t
Avec q = Cu, (2) donne

d2 u R du 1
2
+ + u=0
dt L dt LC
dq
En dérivant (1) et en utilisant u = q/C et i = − , on obtient
dt
2π 2π 2π
d2 i R di 1 La pseudo-période est égale à T = =p 2 = r
+ + i=0 ω ω0 − α 2 1
dt 2 L dt LC ω0 1 −
4Q2
4.2 Différents régimes
d2 u du 4.3 Étude énergétique
2
+ 2α + ω02 u = 0
dt dt En multipliant (1) par i, on obtient
R 1 ω0
régime 2α = , ω02 = et Q =
L LC 2α
1 di
Q> −αt
u = e (A cos(Ωt) + B sin(Ωt)) ui = Ri2 + L i
2 dt
pseudo-périodique Ω2 = ω02 − α2
1 ′ ′ dq
Q< u = e−αt (A′ eΩ t + B ′ e−Ω t ) comme i = − et q = Cu, on a
2 dt
apériodique Ω′2 = α2 − ω02
1 du di
Q= u = e−ω0 t (A′′ t + B ′′ ) −Cu = Ri2 + L i
2 dt dt
critique
 
Q s’appelle le facteur de qualité. d 1 2 1 2
Cu + Li = −Ri2
dt 2 2
On détermine les constantes grâce aux conditions initiales en utilisant la conti-
L’énergie emmagasinée dans le condensateur et la bobine à un instant t, W (t) =
nuité de la tension aux bornes du condensateur et la continuité de l’intensité du 1 2 1 2
courant dans la bobine. Cu + Li , diminue au cours du temps, elle est dissipée par effet Joule dans la
2 2
résistance.

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5 Réponse d’un circuit RC à un échelon de tension 5.2 Évolution de l’intensité du courant


dq du
5.1 Évolution de la tension aux bornes du condensateur i=+ =C ce qui donne
dt dt
R R E
exp(−t/τ )
I i R
q
E U E u i(t)
C C
E
R
Le condensateur est initialement déchargé (Régime continu U = 0 et I = 0).
A t = 0, on ferme l’interrupteur et le condensateur se charge :

du
E = Ri + u = RC +u
dt
du u E
+ = avec τ = RC t
dt τ τ τ
La solution est de la forme u(t) = u(h) + u(p) = A exp(−t/τ )+E.
u(0) = A + E = 0 par continuité de la tension aux bornes du condensateur. 5.3 Bilan énergétique
Finalement
u(t) = E(1 − exp(−t/τ )) Multiplier E = Ri + u par i donne
Ei = Ri2 + ui
u(t) où Ei est la puissance fournie par le générateur (E(-i) puissance reçue) ;
Ri2 est la puissance reçue et dissipée dans la résistance ;
ui est la puissance reçue et emmagasinée dans le condensateur.
E
E2 ∞ E2
Z ∞ Z
Eidt = exp(−t/τ )dt = RC = CE 2
0 R 0 R
Z ∞
E 2 Z ∞ E 2 RC 1
Ri2 dt = R 2 exp(−2t/τ )dt = R 2 = CE 2
0 R 0 R 2 2
Z ∞
E 2 Z ∞
E 2 RC 1
uidt = (exp(−t/τ ) − exp(−2t/τ ))dt = (RC − ) = CE 2
0 R 0 R 2 2
t L’énergie fournie par le générateur se répartit équitablement entre la résistance
τ et le condensateur.

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6 Réponse d’un circuit RL à un échelon de tension 6.2 Évolution de la tension aux bornes de la bobine
di
6.1 Évolution de l’intensité du courant u=L ce qui donne
dt
I i u(t) = E exp(−t/τ )
R R
L L
u(t)
E U E u

Régime continu U = 0 et I = 0.
A t = 0, on ferme l’interrupteur :
di
E = Ri + L
dt
di i E
+ = avec τ = L/R
dt τ L t
E τ
La solution est de la forme i(t) = i(h) + i(p) = A exp(−t/τ ) + .
R
E
i(0) = A + = 0 par continuité de l’intensité du courant dans la bobine. 6.3 Bilan énergétique
R
Finalement
Multiplier E = Ri + u par i donne
E
i(t) = (1 − exp(−t/τ ))
R Ei = Ri2 + ui
i(t) où Ei est la puissance fournie par le générateur (E(-i) puissance reçue) ;
Ri2 est la puissance reçue et dissipée dans la résistance ;
E ui est la puissance reçue et emmagasinée dans la bobine.
R Quand t → ∞ Un nouveau régime continu s’établit avec I = E/R donc :
Z ∞
Eidt → ∞
0
Z ∞
Ri2 dt → ∞
0

E2 ∞
E2 L L 1
Z Z
t uidt = (exp(−t/τ ) − exp(−2t/τ ))dt = ( − ) = LI 2
τ 0 R 0 R R 2R 2

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7 Réponse d’un circuit RLC série à un échelon de 7.2 Bilan énergétique


tension di
Multiplier E = L + Ri + u par i donne
dt
7.1 Tension aux bornes du condensateur
di du
L Ei = L i + Ri2 + C u
dt dt
R où Ei est la puissance fournie par le générateur (E(-i) puissance reçue) ;
i di
q L i est la puissance reçue et emmagasinée dans la bobine ;
dt
E u Ri2 est la puissance reçue et dissipée dans la résistance ;
C ui est la puissance reçue et emmagasinée dans le condensateur.
Quand t → ∞ Un nouveau régime continu s’établit avec U = E et I = 0 donc :
1 2 ∞
Z ∞  
di
Le condensateur est initialement déchargé. L idt = Li =0
0 dt 2 0
A t = 0, on ferme l’interrupteur :
di Z ∞
du

1 2 ∞ 1

E = L + Ri + u soit C udt = Cu = CE 2
dt dt 2 2
d2 q R dq 1 E 0 0
2
+ + q= Pour les deux autres intégrales, il faut expliciter u(t) et i(t) :
dt L dt LC L
u et i vérifient la même équation.
u(t) = e−αt (A cos(Ωt) + B sin(Ωt)) + E
La solution est de la forme q(t) = q (h) + q (p) .
Pour q (h) voir régime libre. du
comme i(t) = C , on a
q (p) = CE. dt
Par exemple en régime pseudo-périodique : 
i(t) = C −αe−αt (A cos(Ωt) + B sin(Ωt)) + e−αt (−AΩ sin(Ωt) + BΩ cos(Ωt))
u(t)
u(0) = A + E = 0 ⇒ A = −E
−αE
i(0) = C(−αA + BΩ) = 0 ⇒ B = d’où

α2
 
−αt
i(t) = CEe sin(Ωt) +Ω

Z ∞
E Eidt = CE 2
0
(voir calcul MAPLE) donc en utilisant le bilan, la dernière intégrale vaut
Z ∞
t 1
Ri2 dt = CE 2
0 2

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