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Au moment où le Chef de l’Etat s’apprête à entamer un nouveau mandat de sept (07) ans à la tête d’un
pays déjà fortement confronté à de nombreux problèmes, d’ailleurs pour la plupart consécutifs à la mal-
gouvernance érigée en mode de gestion des affaires publiques par une bonne frange de ses
collaborateurs véreux, trop occupés qu’ils sont à dilapider la fortune publique pour daigner se soucier, un
tant soit peu, de son passage à la postérité, le moment venu, et encore moins du devenir de ce pays,
Nous nous en voudrions de ne pas venir auprès de votre haute institution, une fois de plus, dénoncer les
agissements hautement répréhensibles des mis en cause à divers degrés (Minpostel, Minepat, Minfi,
Camtel, Campost, ART, ANTIC, Exim Bank of China, Huawei, China Unicom, etc.) et ce, même si les
nombreuses dénonciations antérieures tardent à être suivies d’effets palpables, les concernés continuant,
plus que jamais, à pratiquer allègrement leur sport favori, à savoir le pillage systématique des caisses
publiques, une situation susceptible d’aller s’aggravant, au fil du temps, surtout si des actions d’envergure
ne sont pas mises en œuvre pour mettre définitivement un terme à une telle philosophie, qui hypothèque
sérieusement les chances de survie même de notre pays, sa capacité à rester un et indivisible mise à
part.
En effet, si la situation antérieure venait à se perpétuer, il est fort à craindre que le septennat susvisé ne
finisse par se terminer par un cuisant échec et que, l’exacerbation de l’endettement de l’Etat, combinée
à celle de la mal-gouvernance, ainsi qu’aux effets pervers qu’engendre inéluctablement un tel climat, ne
finissent par contribuer au basculement de notre pays dans un chaos indescriptible, à un horizon qui n’est
pas si lointain.
Raison de plus pour nous de solliciter instamment de nouveau l’intervention de la noble institution que
constitue la Justice, afin qu’elle consente enfin à jouer pleinement son rôle, en mettant hors d’état de
nuire des individus qui mettent sérieusement à mal la cohésion sociale, offrant enfin de ce fait la possibilité
au Chef de l’Etat, son Excellence monsieur Paul BIYA qui, débarrassé enfin de telles brebis galeuses et,
si possible, de bien d’autres, pourrait enfin avoir l’opportunité de transformer concrètement son nouveau
septennat en celui « des grandes réussites », l’action combinée et soutenue des concernés et de leurs
semblables ayant jusque-là eu un impact significativement négatif sur son œuvre, la plupart des projets
par eux mis en œuvre « sur très hautes instructions du Chef de l’Etat » jusque-là ayant, au mieux, connu
des retards et/ou surcoûts considérables, quand ils ne se terminaient pas tout bonnement par des échecs
retentissants à l’instar, justement, de la presque totalité des projets engagés dans le domaine des postes
et télécommunications (CTPhone, Backbone national en fibre optique, projet CAB, GSM CAMTEL,
Télécentres Communautaires Polyvalents, RASCOM, NBN, Points d’Echange Internet de Yaoundé et
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Douala, câble sous-marin Nigeria - Cameroun (NCSCS), câble sous-marin Cameroun - Brésil (SAIL),
Push-To-Talk, etc.), dont il sera largement question dans la suite de la présente contribution citoyenne.
La présente dénonciation, qui montre particulièrement du doigt certaines structures étatiques nationales
et chinoises (Minpostel, Minepat, Minfi, Camtel, Campost, ART, ANTIC, Exim Bank of China, Huawei,
China Unicom, etc.), s’inspire largement d’une analyse critique par nous faite, dans le but de faire ressortir
quelques-unes des curiosités et/ou contrevérités contenues dans la publication du Minpostel intitulée
Postes, télécommunications et tic : les précieux acquis du septennat. Elle comporte principalement deux
(02) articulations, à savoir :
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5. La mise en œuvre de télécentres communautaires polyvalents, dont l’échec est tellement
cuisant, que le Minpostel n’y fait même pratiquement plus allusion dans ledit bilan, en dépit des
plus de 10 milliards de FCFA qui y ont été dilapidés ;
6. La spoliation de notre pays des maigres ressources financières qu’il arrive tant bien que mal à
générer, au moyen de projets abusivement surfacturés, et totalement impossibles à rentabiliser,
au point de contraindre le Chef de l’Etat à aller solliciter une annulation pure et simple de la dette
colossale et totalement économiquement injustifiable par eux générée, tel que cela vient d’être
le cas lors de sa dernière visite officielle en Chine ;
7. La dégradation continue de la qualité de service chez l’ensemble des opérateurs du domaine des
télécommunications et des TIC, une situation exacerbée par l’incompétence et l’obstination de
CAMTEL à fouler systématiquement aux pieds les règles de l’art ;
8. L’exacerbation du mécontentement des abonnés à la téléphonie fixe et mobile, à Internet, etc.,
au point de les amener à s’interroger sérieusement sur le rôle trouble que joue l’Etat dans la
régulation des télécommunications et des TIC dans ce pays ;
9. La chute continue des recettes fiscales que le trésor public serait en droit d’attendre des revenus
générés par les opérateurs de téléphonie mobile et autres fournisseurs d’accès à Internet, dont
les recettes sont de moins en moins en adéquation avec les énormes sacrifices financiers par
eux consentis en matière de coûts d’investissement et de charges d’exploitation ;
10. La mise en œuvre d’infrastructures dont la précarité a des répercussions négatives s’étendant à
ceux des pays voisins qui ont le malheur de s’y appuyer, à l’instar de la RCA, du TCHAD, etc. ;
11. Le bradage éhonté de l’ensemble des ressources patrimoniales de notre pays relatives au
domaine des télécommunications et des TIC, entre autres par la délivrance de « licences
globales » intégrant l’ensemble des bandes de fréquence dédiées à la téléphonie mobile, le
privant par la même occasion des ressources financières conséquentes qu’il serait normalement
en droit d’en attendre pour assurer son développement. C’est ainsi que le Cameroun n’aura
réussi à engranger que quelques maigres 170 milliards de FCFA dans la cession de la
totalité du spectre dédié à la téléphonie mobile sous nos cieux aux opérateurs de communications
électroniques, là où la France, par exemple, a réussi à engranger plus de 7.024 milliards de
FCFA (7 024 018 101 522 FCFA) ;
12. La protection scandaleuse des opérateurs de téléphonie mobile qui, près d’un an après l’audit de
la qualité de service par eux offerte à la clientèle réalisé par la firme Suisse Cybercom, ne risquent
toujours pas de se voir infliger la moindre sanction et ce, au détriment tant du consommateur qui,
entre autres abus, continue de subir une qualité de service de plus en plus exécrable, que de
l’Etat qui, en fin de compte, finit par être perdant sur tous les tableaux, à l’instar :
des pertes de recettes fiscales sus évoquées ;
des pertes des recettes issues des sanctions pécuniaires qui auraient normalement dues être
infligées auxdits opérateurs, tel que cela se fait dans tout pays qui se respecte ;
des pertes en termes de crédibilité consécutives à son évidente impuissance devant le non-
respect par les opérateurs de téléphonie mobile des clauses contractuelles de leurs cahiers de
charges respectifs ;
13. L’exacerbation par les opérateurs des abus de position dominante, de pratiques déloyales et/ou
anticoncurrentielles, voire d’évasion fiscale et ce, sous l’œil bienveillant du Minpostel et de l’ART,
qui ne semblent nullement prédisposés à fournir le moindre effort pour mettre un terme à de telles
pratiques pourtant hautement répréhensibles, et préjudiciables au développement de notre pays ;
14. La spoliation du contribuable à travers les pratiques sus évoquées, entre autres au moyen de la
surfacturation des appels inter réseaux, de la multiplication des plans tarifaires et/ou forfaits à la
subtilité parfois totalement incompréhensible pour la plupart des abonnés, etc. ;
15. L’absence d’une charte de déontologie destinée à obliger les opérateurs, entre autres, à
expliquer clairement aux abonnés les contours des offres et/ou forfaits auxquels ils sont souvent
appelés à souscrire et ce, parfois à leur détriment, dans bon nombre de cas ;
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16. Etc.
L’on ne saurait d’ailleurs, dans le prolongement de ce document produit par le Minpostel, s’empêcher de
condamner, de la manière la plus forte, « l’accord de partenariat stratégique dans le domaine des
technologies de l’information et de la communication » que les mêmes individus viennent d’amener
le Chef de l’Etat à autoriser le Minepat à signer avec HUAWEI, un équipementier chinois de
télécommunications dont on peut affirmer, sans ambages, que la plupart des projets à lui confiés
par l’Etat se sont inéluctablement conclus par des échecs retentissants jusqu’à ce jour, à l’instar :
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vi. Du projet National Broadband Network (NBN), supposé permettre le raccordement de plus d’un
million (1.000.000) d’abonnés en Téléphonie, Internet et/ou « triple-play » (Téléphone, Télévision,
Internet) par fibre optique et qui, aux dernières nouvelles, ne disposerait que d’à peine quelques
centaines d’abonnés FTTx (745 abonnés FTTx en fin 2016, nombre qui serait d’ailleurs en
chute libre, et seulement 45.229 lignes ADSL depuis 2005, sur 67.133 lignes filaires. Voir
planche de l’ART y relative ci-dessous), plusieurs années plus tard et ce, après avoir englouti
des centaines de milliards de FCFA, un investissement supplémentaire en pure perte ;
vii. Du Push-To-Talk, sorte de réseau Talkie-Walkie moderne s’appuyant sur la technologie
CDMA2000 dans le cas de CAMTEL, censé être mis, entre autres, à la disposition des
entreprises, des particuliers et des forces de défense et de sécurité, et qui aurait normalement
dû être d’une utilité toute particulière à ces dernières sur le théâtre des opérations, et en
particulier dans les zones en crise, à l’instar de l’Extrême-Nord, de l’Est, du Nord-Ouest, du Sud-
Ouest, et de nos eaux territoriales, mais dont les performances laissent particulièrement à
désirer. Un projet supplémentaire à la rentabilité totalement impossible, plusieurs années
plus tard, et qui est d’ailleurs condamné à être mis au rebut, en même temps que le
CTPhone sur lequel il s’appuie, au grand dam de ses rares utilisateurs institutionnels ;
viii. Etc.
Dans de telles conditions, aller jusqu’à faire de HUAWEI « le partenaire stratégique prioritaire du
Cameroun en matière de télécommunications », un statut qui n’est normalement censé être attribué
qu’à un partenaire avec qui la coopération est unanimement jugée particulièrement fructueuse dans tout
pays qui se respecte, est totalement à l’encontre des intérêts vitaux de la république, alors
même que la pose du câble sous-marin Cameroun – Brésil (SAIL) enregistre, à elle seule,
une surfacturation de 200 milliards de FCFA au minimum, comparativement aux câbles
SACS d’Angola Cables et SABR de Seaborn Networks.
Tout cela participe d’ailleurs d’une politique savamment pensée, qui consiste à surendetter les
pays en développement, et en particulier ceux où le degré de cupidité et de corruption de hauts
fonctionnaires est très élevé comme notre pays, en utilisant une politique dont le principe consiste
à « prêter pour posséder » (« loan-to-own program »), comme on peut mieux le comprendre, à la
lumière de la dépêche de l’AGENCE ECOFIN ci-après.
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(Agence Ecofin) - Les États-Unis se préparent à lancer une nouvelle institution de financement
du développement (IFD) capable d’investir 60 milliards de dollars dans les pays en
développement pour tenter d’y contrer l’influence grandissante de la Chine dans un contexte
de durcissement de la rivalité économique entre les deux grandes puissances, a rapporté le
quotidien financier britannique Financial Times le 23 septembre.
«La nouvelle institution américaine de financement du développement sera ainsi placée sur un
pied d’égalité avec les autres institutions de financement du développement», a déclaré le
président et directeur général de l’OPIC, Ray Washburne (photo), cité par le Financial Times.
Le dirigeant de l’OPIC a également estimé que Chine livre une nouvelle forme de guerre
économique aux Etats-Unis en s’appuyant sur sa diplomatie du portefeuille.
«En utilisant une politique connue sous l’appellation de prêter pour posséder (loan-to-
own program), la Chine rend des pays enchaînés par la dette et, par conséquent, très
dépendants d’elle. Cela équivaut à une guerre économique», a-t-il souligné.
Selon des sources proches du dossier citées par le Financial Times, cette nouvelle entité est
présentée par l’administration américaine comme étant «le fer de lance de la lutte contre la
diplomatie de la dette chinoise».
En août dernier, seize sénateurs américains ont adressé au secrétaire américain au Trésor,
Steven Mnuchin, une lettre dans laquelle ils déplorent le fait que le Fonds monétaire
international (FMI) se trouve souvent obligé de voler au secours de certains pays dont les
finances publiques ont été grevées par des «prêts prédateurs chinois destinés à financer des
projets d’infrastructures».
Les Sénateurs se sont aussi inquiétés du fait que les prêts servis à tour de bras par l’Empire
du Milieu à Djibouti pourraient permettre à Pékin de prendre le contrôle du principal port
de ce pays de la Corne de l’Afrique, où les Etats-Unis, la Chine, le Japon et la France
disposent déjà de bases militaires.
Comme on peut le constater, la convention signée par le Minepat et Huawei pour en faire « le
partenaire stratégique prioritaire du Cameroun en matière de télécommunications » est nulle et
de nul effet. Si nécessaire, nous l’attaquerons personnellement auprès des juridictions
compétentes, pour en obtenir une annulation formelle, le moment venu.
Cela étant, il ne serait pas superflu de relever le manque évident de coordination qu’il y a eu entre
les différents contributeurs à la rédaction du bilan en question, ce qui est probablement à l’origine
de l’apparition dans ledit bilan de données erronées et/ou datant de plusieurs années, exactement
comme si l’ART ne faisait absolument pas son travail, pour ne citer que ce cas, ce qui n’est
d’ailleurs pas avéré, étant donné que l’Agence en question a effectivement produit des rapports
ultérieurement aux dates parfois retenues, peut-être même à dessein, dans ladite publication.
Il est en effet indéniable que la mise à la disposition de la plus haute hiérarchie de données aussi
catastrophiques pourrait l’amener à prendre des mesures drastiques à l’encontre du Directeur
Général de CAMTEL, un protégé du Minpostel que celui-ci n’aimerait, en aucun cas, exposer à
d’éventuelles sanctions, d’où l’édulcoration du bilan en question en ce qui le concerne.
Cela dit, la fixation faite sur la mise en œuvre d’infrastructures de transport basées presque exclusivement
sur la fibre optique souterraine participe certainement de cette inébranlable intention de berner tout le
monde, dans le sombre dessein d’obtenir les avals nécessaires pour mieux spolier l’Etat, car l’on peut
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difficilement comprendre une telle fixation en plein 21ème siècle, surtout quand on sait pertinemment qu’il
existe d’autres alternatives pour la réalisation des réseaux de transport, de collecte et/ou de desserte, en
cas de besoin, à l’instar :
i. De liaisons hertziennes, dont les capacités peuvent monter jusqu’à plus de 10 Gigabit/s, en cas
de besoin, et qui peuvent assurer le transport en zone urbaine et/ou vers de nombreuses localités
où les capacités nécessaires et/ou l’impératif de respect scrupuleux des règles de l’art ne rendent
nullement la pose de liaisons optiques souterraines économiquement justifiable, et en outre dans
les conditions dans lesquelles sont posées les liaisons dont on fait outrageusement la
propagande dans le bilan en question ;
ii. De liaisons optiques déployées en s’appuyant sur les réseaux électriques de transport, entre
autres suivant des techniques telles que le « Câble de Garde à Fibre Optique » (CGFO), à l’instar
probablement de celles déjà posées par AES Sonel (actuel ENEO), ou encore le « Câble Optique
Enroulé » (COE) ;
iii. Des liaisons satellitaires, à l’instar des alternatives proposées par des entreprises telles que
Google (dans le but d‘améliorer l’accès des populations des zones éloignées ou enclavées aux
services Internet de qualité grâce à de grands ballons stratosphériques, dotés d’équipement sans
fil embarqués, etc.) ; Intelsat ; Eutelsat ; GoSat ; Bloosat ; Konnect Africa (Filiale Africaine
d’Eutelsat) ; Facebook ; AirBit ; Yahsat ; Avanti Communications ; etc. ; entre autres pour :
assurer la connexion aux Cœurs de Réseaux des opérateurs de téléphonie mobile des
BTS de GSM, 3G, et éventuellement 4G ;
assurer la desserte de particuliers situés en « zones blanches » (zones non-desservies
pouvant indistinctement être situées à la périphérie de certaines agglomérations, dans
des localités éloignées et/ou enclavées, aux services Internet, téléphonie et/ou triple-play,
et qui englobent pratiquement toutes les localités où la couverture 3G et/ou 4G est
absente) ;
assurer la desserte de centres multimédia et/ou de télécentres communautaires
polyvalents, des écoles et autres services publics et/ou privés situés en « zones
blanches » (hôpitaux, établissements scolaires, entreprises, fermes, ranches, sites
touristiques, FAI, opérateurs de communications électroniques, garnisons, particuliers,
exploitants forestiers, etc.) ;
iv. Des réseaux Wi-Fi urbains, à l’instar de celui déployé par Facebook en Tanzanie ;
v. Etc.
En somme, la pose de liaisons de transport par fibres optiques n’est vraiment indispensable, et
économiquement justifiable, que dans les cas particuliers où les capacités nécessaires en
transport vont bien au-delà de celles offertes par les technologies alternatives, à l’instar, entre
autres, des liaisons hertziennes, des liaisons satellitaires, etc.
A noter qu’en ce qui concerne la connectivité des abonnés à Internet en « zones blanches », les
solutions basées sur le satellite sus évoquées s’avèrent particulièrement indiquées, y compris
pour les opérateurs de téléphonie mobile pour l’extension de la couverture GSM, 3G et/ou 4G, et
les fournisseurs d’accès à Internet, qui peuvent parfaitement s’y appuyer, entre autres pour
contribuer significativement à la réduction de la fracture numérique.
A titre d’illustration des solutions de connectivité à Internet en « zones blanches », les planches ci-après
tirées d’une présentation de l’opérateur satellitaire EUTELSAT permettent, par exemple, de comprendre
comment marche son offre « Tooway » en France. Des solutions semblables sont proposées par la
plupart des opérateurs sus évoqués, à l’instar de GoSat qui, soit dit en passant, se trouve être, justement,
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un partenaire d’Eutelsat à travers sa filiale Konnect Africa, pour ne citer que ce cas, parmi beaucoup
d’autres.
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Comme on peut aisément le comprendre, la pose d’une liaison de transport sur un trajet
quelconque, quand bien même elle serait en fibre optique, n’entraîne pas automatiquement la
desserte de tous les abonnés potentiels situés dans la localité concernée en Téléphonie, Internet,
etc., la liaison de transport étant une chose, et la connexion effective des abonnés à Internet, par
exemple, une autre.
Ce qui, par contre, permet de rendre cette connectivité possible, c’est la mise en œuvre de réseaux
de desserte – qui peuvent être réalisés au moyen des technologies filaires et/ou sans fil (RTC,
PON, GPON, FTTx, xDSL, GPRS, EDGE, CDMA2000, TD-SCDMA, 3G, 4G, Wi-Fi, WiMAX, satellite,
etc.) – auxquels pourront ensuite s’abonner les particuliers, entreprises publiques et privées,
administrations et autres services publics, etc., chacun en fonction de ses besoins et/ou de sa
position géographique.
Raison de plus pour l’Etat de tout mettre en œuvre pour pouvoir judicieusement exploiter, sans
exclusive, l’ensemble des alternatives offertes par toutes ces différentes technologies.
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3. de l’utilisation de la ruse pour faire parvenir au Chef de l’Etat des rapports totalement trompeurs,
beaucoup plus destinés à satisfaire des intérêts particuliers, en lieu et place de l’intérêt général ;
4. etc. ;
Pour en faciliter la compréhension, nous nous contenterons de suivre le même plan que celui de la
publication en question.
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Source : ART – Observatoire annuel 2016 du marché des communications électroniques
Ainsi, en utilisant pratiquement en 2018 le nombre d’abonnés filaires déclarés par CAMTEL auprès du
Régulateur en 2013, avec d’ailleurs une légère bonification, on empêche au lecteur de s’apercevoir du
fait qu’en fin 2016, CAMTEL avait déjà perdu un peu plus de 4.000 abonnés filaires, une tendance qui est
d’ailleurs permanemment à la baisse depuis lors, tel que le montre l’extrait du rapport de l’ART ci-dessus.
De la même manière, le bilan du septennat en question dans le tableau ci-après attribue 412.415 lignes
téléphoniques (fixe + CTPhone) à CAMTEL en 2015, contre 204.182 lignes téléphoniques (fixe +
CTPhone) à la même date pour le rapport de l’ART, soit 67.133 lignes filaires (dont 45.229 lignes
ADSL). Le nombre total d’abonnés de CAMTEL passe ainsi pratiquement du simple dans la réalité
à ladite période, au double dans le bilan du septennat publié par le Minpostel, empêchant
intentionnellement le lecteur, et aussi et surtout la Justice et la plus haute hiérarchie, de disposer
de données actualisées sur la situation désastreuse qui a cours à CAMTEL et ce, dans la secrète
intention de leur cacher la vérité, comme de coutume.
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Source : Minpostel – Postes, télécommunications et tic : les précieux acquis du septennat.
Pour exprimer la chute tout aussi drastique et impressionnante, que vertigineuse du nombre total
d’abonnés de CAMTEL au fil du temps, d’une année à la suivante, le tableau ci-après, extrait lui aussi de
l’« Observatoire Annuel 2016 du marché des communications électroniques », permettrait davantage de
mieux édifier le lecteur, et aussi et surtout la Justice et la plus haute hiérarchie, sur l’étendue du désastre
que l’on tente désespérément de leur cacher dans la publication du Minpostel en question.
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Source : ART – Observatoire annuel 2016 du marché des communications électroniques
Résultat des courses : plus de 62 milliards de FCFA de dettes pour les trois (03) phases initiales du
CTPhone, compte non tenu de celles incluses dans les phases I et II du « Programme NBN ».
Commençons par relever que l’on peut constater, à la lumière de l’extrait du bilan du septennat publié
par le Minpostel en question, que le rachat du point d’atterrissement du câble sous-marin
WACS par l’Etat au Groupe MTN ne lui aura coûté que 14 milliards de FCFA. Et ce sera
probablement le cas pour le câble ACE, confié au Groupe ORANGE.
Contre toute attente, plutôt que de laisser le Consortium MainOne poser le câble sous-marin éponyme,
conformément au MOU qui avait préalablement été signé le mardi 14 août 2012 par le Ministre BIYITI BI
ESSAM et madame FUNKE OPEKE, la PDG de MainOne, messieurs BIYITI BI ESSAM et David NTOTO
EMANE vont décider de poser eux-mêmes le câble sous-marin NCSCS reliant le Nigeria au Cameroun,
avant de négocier son intégration au consortium MainOne après les dénonciations formelles par nous
faites auprès du Procureur Général près le TCS à son sujet.
Résultat des courses, ledit câble va finir par coûter 35 millions USD à l’Etat, soit l’équivalent de 17,5
milliards de FCFA, pour une parité de 1 USD = 500 FCFA, et un surcoût de 3,5 milliards de
FCFA, comparativement aux 14 milliards de FCFA du câble sous-marin WACS,
compte non tenu des intérêts de la dette y relative auprès de la Exim Bank of China,
et encore moins du coût de son intégration au Consortium MainOne.
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II.3. Du câble sous-marin CBSC (rebaptisé SAIL)
Pire, pendant que le bilan du Minpostel prétend que la mise en œuvre du câble sous-marin Cameroun –
Brésil SAIL aura coûté à l’Etat 38,3 millions de dollars (l’équivalent de 19,15 milliards de FCFA),
CAMTEL et ses partenaires annoncent, de leur côté, que ce dernier aura coûté 280 milliards de FCFA
à l’Etat.
Au vu du gouffre qui sépare 19,15 milliards de FCFA de 280 milliards de FCFA, l’on serait tout à
fait en droit de se poser la question de savoir dans quel but le Minpostel tenterait de minimiser
l’ampleur du sacrifice financier imposé à l’Etat dans cette affaire.
L’on pourra par ailleurs relever, de la même manière, que pendant que CAMTEL fait un ramdam
terrible sur la capacité initiale du câble sous-marin SAIL qui, selon lui, serait de 32 Térabit/s,
le Minpostel, de son côté, nous annonce qu’elle ne serait que de 2,8 Térabit/s, extensible
à 32 Térabit/s, des possibilités d’extension qui cachent probablement des dizaines de
milliards de FCFA supplémentaires, que l’Etat sera appelé à débourser, le moment venu, en sus
des 280 milliards de FCFA officiellement déclarés par CAMTEL.
Dans tous les cas, l’extrait du bilan du Minpostel, le communiqué de CAMTEL et les dépêches ci-
après de l’Agence ECOFIN, des sites INVESTIR AU CAMEROUN et Digital Business Africa, de
CAMTEL, de E.P. Nguiamba, etc., permettent de mettre à nu l’ampleur de la surfacturation du projet
de câble sous-marin SAIL, en se référant aux coûts des câbles sous-marins SACS d’Angola
Cables et SABR de Seaborn.
On pourra ainsi constater que Exim Bank of China et Huawei, avec la complicité agissante
de China Unicom – qui est venue on ne sait pour quelle obscure raison donner une
caution morale à cette forfaiture, sachant pertinemment que ledit projet était abusivement
surfacturé – nous auront pratiquement vendu un (01) câble sous-marin à fibres
optiques au prix de quatre (04).
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Source : Minpostel – Postes, télécommunications et tic : les précieux acquis du septennat.
Pour parvenir à cette grande réalisation, CAMTEL s’est entourée d’un partenaire
stratégique, géant mondial du secteur des télécommunications, en
l’occurrence China United Telecommunications Corporation (CHINA
UNICOM) qui détient ou contrôle 26 câbles longue distance dont 15 sous-
marins. La mise en place de ce consortium a donc abouti à la construction de
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l’infrastructure South Atlantic Inter Link (SAIL), un système de câble sous-marin à fibres
optiques raccordant directement l’Afrique à l’Amérique du Sud. La pose du câble SAIL,
finalisée depuis le 04 septembre 2018, a été réalisée par HUAWEI TECHNOLOGIES Co Ltd
et sa filiale HUAWEI Marine Networks.
Les modalités du partenariat CHINA UNICOM/CAMTEL ont été bouclées en août 2016, à
travers une convention de construction et de maintenance (C&MA) du système de câble sous-
marin. Ce protocole fixait les règles de construction et d’exploitation de cette infrastructure,
suivant les standards internationaux. En juin 2017, un contrat de fourniture et d’installation
du système a été signé, avec HUAWEI TECHNOLOGIES Co. Ltd.
La pose d’un câble sous-marin est une opération complexe, préparée minutieusement, et
comportant plusieurs étapes. Outre les accords financiers et les partenariats techniques, la
première étape a consisté à étudier le tracé par lequel sillonnera le câble en question.
Ensuite, une opération de reconnaissance des fonds marins, ou Survey marin, a été réalisée.
Elle aura consisté à :
Le Survey des fonds marins dans les eaux territoriales camerounaises a débuté le 27 octobre
2016 à Kribi. La cité balnéaire constituait le point de départ pour cette phase, qui a duré un
peu plus de deux mois, dans l’océan Atlantique.
Toutes les opérations de reconnaissance détaillée se sont achevées en janvier 2017, cela a
permis de fixer le tracé définitif du câble entre Kribi et Fortaleza, mais aussi les détails
relatifs aux divers éléments de ce système de câble. Notamment, les différents types de câbles
à utiliser selon les zones traversées, la longueur de câble à fabriquer, les modèles de
répéteurs pour l’amplification du signal, et les équaliseurs, dispositifs permettant d’assurer la
correction en cas de distorsion du signal. La réception en usine de ces équipements
spécialisés a été effectuée en Norvège du 09 au 12 janvier 2018.
22 mai 2018, une date historique: le tirage du premier mètre de ce câble sous-marin à la
plage de Ngoye, à Kribi. A l’issue d’une cérémonie à la fois solennelle et originale, l’on a pu
assister à ce geste fort symbolique. Le Ministre des Postes et Télécommunications du
Cameroun, Madame Minette LIBOM LI LIKENG, était aux premières loges, en présence de
son homologue Equato-Guinéen et de plusieurs autres personnalités venues témoigner de
visu l’effectivité de la pose du câble sous-marin SAIL.
Le CS Recorder, bateau câblier en charge de ces travaux pouvait alors lever l’ancre et se
déployer à l’horizon, vers le Brésil. Pendant un peu plus d’un trimestre, il a progressé vers
les côtes de Fortaleza où il a finalement accosté le 4 septembre 2018, après sa mission
pleinement remplie.
EPN
Long de 6 000 km, ce câble est le tout premier à relier le continent africain à l’Amérique du Sud. « Le
système de câble SAIL répond à la demande de trafic des marchés émergents, et ouvre également un
nouveau chemin entre l'Afrique et l'Amérique du Nord, l'Europe et l'Amérique du Sud.», précise
Huawei Marine dans son communiqué.
Dénonciation de madame Minette LIBOM LI LIKENG, et de messieurs BIYITI BI ESSAM, David NKOTO Emane, et Compagnie. Par
M. Ondoua Ella G., IPTT Hors Echelle. P a g e 21 | 101
Pour rappel, c’est en 2016 qu’ont été lancés les travaux de déploiement de ce câble sous-marin,
projet porté par un consortium formé par l’opérateur historique des télécoms au Cameroun, Camtel et
Coût global de l’investissement : 280
la société China Unicom.
Brice R. Mbodiam
Partis des côtes camerounaises il y a trois mois à bord du navire CS-Recorder, les ingénieurs
en charge de la construction du câble SAIL ont tenu les délais contractuels convenus avec le
maître d’œuvre, l’entreprise Huawei Technologies Company Ltd. Ces experts ont ainsi
déployé tous les répéteurs, équaliseurs et l’ensemble des unités de branchement de ce système
de câble transatlantique.
L’histoire vient ainsi de s’écrire dans un autre sens ; celui d’une dynamique de
développement fondée sur des échanges fructueux et mutuellement bénéfiques, entre les
peuples d’Afrique et ceux d’Amérique du Sud. Aussi, les premiers tests réalisés sur le câble
installé sont-ils concluants, et rassurent d’ores et déjà quant à la qualité de
l’interconnexion entre Kribi et Fortaleza.
Reste à parachever les dernières actions pour l’exploitation effective de cette infrastructure.
Entre autre, terminer les essais techniques de transmission et d’interconnexion, et démarrer
les activités du centre de gestion et de supervision du câble SAIL en construction dans la ville
de Kribi, ainsi que celles du centre de stockage et de traitement des données installé
à Zamengoué.
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Pour le Directeur Général de Camtel, David Nkoto Emane, « l’aboutissement du chantier du
câble SAIL indique tout simplement que notre pays fait désormais partie des grands acteurs
des télécommunications en Afrique et dans le monde. C’est un triple bond en avant que les
usagers des TIC qui nous font confiance vont expérimenter dans les prochaines semaines, au
Cameroun comme partout ailleurs où le SAIL va conquérir sa clientèle ».
Grâce à la finalisation de ce projet, ce sont les coûts de nos communications qui vont
drastiquement baisser, la qualité de service fortement améliorée et stabilisée à travers des
capacités de l’internet décuplées. Par cette grande réalisation, Camtel concrétise ainsi les
orientations stratégiques du Gouvernement de la République du Cameroun, visant à faire du
numérique un vecteur de croissance et de développement d’une économie inclusive et durable.
Et cette grande réalisation là, est aussi le fruit de la Coopération entre la Chine et le Cameroun.
Concernant l’origine de ce projet South Atlantic Inter Link (SAIL), le DG de Camtel explique
que c’est en 2010 lors de la visite d’Etat du président de la République au Brésil que Paul
Biya s’est rendu compte que les communications entre le Cameroun et le Brésil n’étaient pas
fluides. « Il a donc donné des instructions pour que nous rendions ces
communications fluides et agréables. Il y a eu plusieurs solutions pour
régler ce problème. Il fallait travailler par le satellite, mais on s’est dit que
ne satellite n’appartiendrai pas aux Camerounais. Il fallait trouver une
infrastructure qui soit purement camerounaise. C’est pour cela que nous
avons travaillé avec la fibre optique. Six mille kilomètres de fibre optique »,
indique David Nkoto Emane.
Selon le DG de Camtel, le projet n’était pas aussi évident, parce qu’il fallait relever plusieurs
défis : « Le premier défi c’était de faire admettre à notre gouvernement qu’il était
possible pour le Cameroun, avec des partenaires tels que Huawei Technologies, de
pouvoir mener cet important projet. Le deuxième défi était celui de trouver des
financements. Avec ce partenariat entre la Chine et le Cameroun, EximBank China a
accepté de financer ce projet. Il y a aussi eu le défi technologique sur comment poser ce
câble sous-marin. Il y a eu beaucoup d’études de fond-marins et des études
météorologiques. Ce qui nous a conduit à mettre sur pied le tracé définitif qui permettait
de poser le câble sur une distance de 6 000 km », fait savoir David Nkoto Emane.
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La mise en œuvre et l’exploitation de câble impose à l’entreprise quelques mutations. Parmi
celles-ci, annonce le DG de Camtel, la création des succursales de l’entreprise. « Nous
sommes en train de revoir le statut, l’organigramme et le règlement
intérieur de Camtel. Nous allons à Fortaleza. C’est tout à fait normal que
Camtel ait une succursale à Fortaleza au Brésil, une succursale à Lagos au
Nigeria, parce que nous avons tendance à oublier que ce n’est pas le
premier câble que pose Camtel. En 2016, Camtel a posé un câble qui relie la
ville de Kribi à la ville de Lagos. Donc, il y aura une succursale à Lagos, à
Fortaleza et certainement aussi en Afrique du Sud », explique le DG.
Parmi les retombées de ce projet SAIL, David Nkoto Emane annonce aux Camerounais que le
premier changement va concerner les coûts de l’Internet qui vont baisser. Le deuxième
changement, c’est la meilleure qualité de service qu’il promet. « Plus important encore, la
façon de travailler des Camerounais va complètement changer », affirme le DG. Le projet
SAIL comporte d’autres sous-projet, notamment le datacenter, le centre de traitement des
données que dispose déjà Camtel.
(Agence Ecofin) - António Nunes (photo), le président d’Angola Cables, a révélé que l’Angola sera
connecté au Brésil par le système de câble sous-marin de fibre optique South Atlantic Cable System
(SACS), en février 2018. Le déploiement par Angola Cables et NEC Corporation des 6300 km
qui constituent ce système, entamé le mois d’avril 2016, est presque achevé.
L’infrastructure représente une plateforme unique d’interconnexion Sud-Sud à l'échelle mondiale, s’est
réjoui António Nunes.
Le câble SACS, financé à hauteur de 160 millions de dollars US par la Japan Bank
for International Cooperation (JBIC) et Sumitomo Mitsui Banking Corporation (SMBC), avec le support
de la Nippon Export and Investment Insurance (NEXI) via la Banco de Desenvolvimento de Angola
(BDA), devrait être opérationnel d’ici le troisième trimestre 2018.
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Le câble SACS, reliant l’Angola au Brésil devrait être
opérationnel d’ici la fin du mois de septembre
- mercredi, 05 septembre 2018 14:32
(Agence Ecofin) - Le South Atlantic Cable System (SACS), le câble sous-marin de fibre
optique qui relie la ville de Luanda en Angola à la cité de Fortaleza au Brésil
devrait entrer en fonction d’ici la fin du mois de septembre 2018. C’est Angola Cables, le
fournisseur de connectivité internationale et gestionnaire de cette infrastructure télécoms qui
l’a annoncé. Artur Mendes (photo), son directeur commercial et marketing, a déclaré que
pour les consommateurs angolais, ces capacités data supplémentaires vont révolutionner le
marché de l’Internet et de l’innovation dans le pays.
Pour ce qui est du centre de données d’Angola Cables à Fortaleza, les travaux
sont déjà achevés à 60%. L’équipement devrait entrer en activité d’ici la fin de l’année.
Artur Mendes a expliqué que ce centre de données devrait devenir un «grand agrégateur»
autour duquel les sociétés de télécommunication devraient s’installer. Il soutiendra leur
développement, impulsera la création de nouvelles entreprises, d’applications ou de logiciels.
Ce centre de données, selon Artur Mendes, contribuera à la création d’un écosystème TIC
dynamique.
« Notre récent investissement dans les Amériques fait partie d'une stratégie mondiale orientée
vers l’amélioration continue de notre réseau IP en nous connectant à des centres de données et
de collocation évolués et complets à Boca Raton à Miami, à São Paulo et à Fortaleza au
Brésil. Collectivement, ces initiatives ont un impact positif sur la qualité de l'écosystème de
transit IP, le backhauling et les produits Mpls / VPN sur un réseau IP de classe opérateur », a
souligné Darwin Costa.
(Agence Ecofin) - Le 4 février 2018, le système de câble sous-marin de fibre optique, South Atlantic
Cable System (SACS) est arrivé au Brésil, au port de Pecém, dans la ville de Fortaleza. Les
6 300 kilomètres d’infrastructure de fibre optique, tirés depuis le 26
décembre 2017 à partir de la ville de Luanda en Angola, ont été acheminés par le navire français Le
René Descartes. Le système se compose de quatre paires de fibres de 100 Gbps chacun ; soit
une capacité de transmission de données globale de 40 Tbps.
Le SACS a été enterré à une profondeur de 1,5 mètre en eau peu profonde et à 7 000 mètres de
profondeur en haute mer afin d’éviter d'éventuels dommages causés par le passage des navires. La
mise en service officiel du système est prévue pour le troisième trimestre 2018. António Nunes, le
président d’Angola Cables, avait expliqué que le système, plateforme unique d’interconnexion Sud-
Sud à l'échelle mondiale, permettra «d'améliorer la qualité des communications entre l'Afrique et les
Amériques, en créant une toute nouvelle voie dans l'hémisphère sud, offrant des offres de produits de
pointe et répondant aux besoins croissants d'aujourd'hui et de demain».
Le SACS a été construit par la société NEC Corporation. Le câble d’une valeur de 160
millions de dollars US, a été financé par la Japan Bank for International Cooperation (JBIC)
et Sumitomo Mitsui Banking Corporation (SMBC), avec le support de la Nippon Export and Investment
Insurance (NEXI) via la Banco de Desenvolvimento de Angola (BDA).
(Agence Ecofin) - Durant la conférence AfricaCom 2016 qui se tient du 15 au 17 novembre à Cape
Town, en Afrique du Sud, la société Angola Cables a annoncé l’ouverture de son premier point de
présence (PoP) dans le pays. A travers cette infrastructure déployée en partenariat avec la société
Teraco et prévue pour être opérationnelle en décembre 2016, Angola Cables voudrait offrir une
connectivité data plus rapide entre les Etats-Unis, l’Amérique du Sud et l’Afrique grâce aux câbles
sous-marins de fibre optique Monet et SACS (Système de câbles Sud-Atlantique) qu’il déploie.
Au-delà de la fourniture d’une connectivité Internet de classe internationale, l’objectif pour la société
de télécommunications angolaise spécialisée dans la commercialisation de liaisons internationales
pour la voix et les données est également un positionnement stratégique. Angola Cables voudrait en
effet élargir sa présence dans les communautés de développement d'Afrique australe et d’Afrique de
l’Ouest en tant que prestataire de services de télécommunications internationaux.
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Toujours pour offrir une connectivité data avec une faible latence, donc plus rapide entre les Etats-
Unis, l’Amérique du Sud et l'Afrique, Angola Cables a aussi annoncé la signature d’un accord de
partenariat avec Etix Everywhere, une société spécialisée dans la construction et l’exploitation de
datacenters de proximité. Cette dernière va construire les infrastructures clés de l’opérateur angolais,
notamment une station d'atterrissage à Fortaleza et São Paulo au Brésil pour les câbles sous-marins
Monet et SACS, ainsi qu'un datacenter de colocation.
Selon Antonio Nunes, le président directeur général d'Angola Cables, les partenariats signés par la
société lui permettront « de poursuivre la construction de ponts digitaux pour connecter les différents
continents et le monde entier (...). Avec ces projets, Angola Cables est en train de transformer le
visage de l'infrastructure IT africaine(…). En offrant une meilleure connectivité, Angola Cables ouvre la
voie à une nouvelle ère de croissance économique ».
Muriel Edjo
CHICAGO, 8 mai 2018 /PRNewswire/ -- Algar Telecom (Brazil), Angola Cables (Angola),
Antel (Uruguay), Alphabet, Inc. (Google) a annoncé l'achèvement du réseau de câbles Monet
de 10 556 km reliant Boca Raton, en Floride, à Fortaleza et Santos, au Brésil, qui établit
une passerelle numérique avancée entre les États-Unis et le Brésil, capable de délivrer une
capacité de plus de 64 Tbit/s.
Conçu et bâti sur le concept de câbles ouverts SubCom, le réseau de câbles sous-marins
Monet intègre une technologie sous-marine de pointe, qui fournit une capacité de bande
passante exceptionnelle, ainsi que des performances de latence Internet largement
améliorées.
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Faits relatifs au réseau de câbles Monet
Algar Telecom est une société de télécommunications leader au Brésil. Elle offre des services
de téléphonie fixe et mobile, d'accès Internet haut débit (3G, 4G et ADSL), de
communications de données, de télévision par câble, des solutions informatiques, ainsi que
des services longue distance nationaux et internationaux. Pour en savoir plus, rendez-vous
sur http://www.algartelecom.com.br/.
Angola Cables est une multinationale angolaise de télécommunications, qui opère sur le
marché de gros. Propriétaire d'un large réseau international de câbles sous-marins dans
l'océan Atlantique, la société exploite deux centres de données. Figurant parmi les plus
grands actionnaires du WACS (West Africa Cable System, réseau de câbles d'Afrique de
l'Ouest), qui fournit des services dans la région subsaharienne, la société est devenue l'un des
plus importants fournisseurs d'IP de gros dans la région. Son principal projet baptisé SACS
constituera le premier réseau de câbles transatlantique sud connectant le Brésil à l'Angola.
Sammy Browning
Wildfire, +44 208 408 8000, angolacables@wildfirepr.com
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Seaborn Networks projette de déployer un câble sous-marin
entre l’Afrique du Sud et le Brésil
- lundi, 16 avril 2018 12:18
Le tableau ci-après, établi sur la base des indications contenues dans les dépêches qui précèdent,
permettent d’effectuer une comparaison objective de certaines caractéristiques des projets de câbles
sous-marins à fibres optiques SAIL de CAMTEL, SACS d’Angola Cables, et SABR de Seaborn Group,
et MONET de Angola Cables, Google, Algar Telecom, et Antel Uruguay.
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Source : Minpostel – Postes, télécommunications et tic : les précieux acquis du septennat.
De véritables voyous, trop occupés à réfléchir sur les différentes tactiques à adopter pour vider
les caisses publiques, pour oser prendre la peine de se préoccuper ne serait-ce que de l’image
qu’ils projettent à la face du monde, en produisant des torchons de ce genre.
Les capacités des câbles passent ainsi d’une section de ladite publication à l’autre :
Et, comme si cela ne suffisait pas, voilà que le contenu de l’« Observatoire annuel 2016 du marché
des communications électroniques » publié par l’ART en décembre 2017 vient davantage semer
le doute dans les esprits, quant au sérieux des individus entre les mains desquels est laissé le
sort de notre pays en matière de développement des télécommunications et des TIC en particulier,
et celui de l’économie numérique en général, surtout quand on sait tout ce dont notre pays
dispose comme expertise dans le domaine concerné, ses fils ayant été jusqu’à exceller à la NASA
et/ou chez Microsoft aux Etats-Unis d’Amérique, entre autres faits d’armes.
Cette fois, les capacités des câbles passent d’une publication à l’autre :
de 80 Gbps pour l’ART en 2016 à 40 Gbps pour le Minpostel, dans le cas du câble sous-marin
SAT-3 ;
de 280 Gbps pour l’ART en 2016 à 57,7 Gbps en 2017, puis 40 Gbps pour le Minpostel, dans le
cas du câble sous-marin WACS.
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Au-delà de toute la confusion qui précède, la planche ci-après, extraite du rapport de l’ART sus évoqué,
permet, si besoin en était, de mettre à nu les prétextes plus fallacieux les uns que les autres utilisés par
les mis en cause, pour justifier la dilapidation de centaines de milliards de FCFA dans la multiplication de
câbles sous-marins à fibres optiques à savoir, entre autres, des prétextes du genre :
1. La pose du câble NCSCS sus évoqué (intégré par la suite au consortium MainOne) se justifiait
par l’arrivée des capacités du câble SAT-3 à saturation ;
2. La pose du CBSC (devenu par la suite SAIL), se justifiait par le fait que le Chef de l’Etat aurait
trouvé que la qualité des communications avec le Brésil n’était pas bonne, raison pour laquelle
ses « experts » ont jugé utile d’aller endetter l’Etat à plus de 300 milliards de FCFA (intérêts de
la dette de 280 milliards compris, et surfacturation de plus de 200 milliards de FCFA à
relever), histoire de lui éviter ce genre de désagrément lors de son hypothétique prochaine visite
dans ce pays ;
3. Le câble CBSC (devenu par la suite SAIL) est posé pour permettre la retransmission par la CRTV
des images de la CAN 2019, pendant que cette dernière est déjà présente sur le satellite, et
comme si cela pouvait justifier une manière aussi inqualifiable de compromettre l’avenir de notre
pays ;
4. Les mis en cause « auraient pu opter pour le satellite, mais ils se sont dits que le satellite
n’appartient pas au Cameroun », comme si, pour les liaisons avec la Chine, ou encore la Russie,
etc., ils utilisent des supports de transmission qui appartiennent au Cameroun de bout en bout ;
5. Le câble CBSC (devenu par la suite SAIL) et son Datacenter permettront désormais aux
camerounais, dont ceux dont les actes de naissance auront été établis à Zoulabot I ou à Mboy à
l’Est, à Abong ou à Njikwa dans le Nord-Ouest, à Koto ou à Muambono dans le Sud-Ouest, à
Gbaboua ou à Sambelabbo dans l’Adamaoua, à Djemadjou ou à Mayo Djo dans le Nord, à
Goudoum Goudoum ou à Nouldayna dans l’Extrême-Nord, à Minkok ou à Atong dans le Sud, à
Kong ou à Matsari dans le Centre, à Maloa ou à Malanden dans l’Ouest, etc., d’obtenir
automatiquement et instantanément des copies électroniques de leurs actes de naissance depuis
n’importe quel coin du globe, alors que les actes d’Etat civil ne sont même pas déjà numérisés à
Yaoundé et à Douala, pour ne citer que les villes les plus évoluées de notre pays ;
6. Etc.
Ladite planche de l’ART est d’autant plus éloquente qu’elle fait ressortir les capacités effectivement
exploitées sur le câble sous-marin SAT-3 qui, soit dit en passant, est celui sur lequel les capacités
en question sont les plus importantes, entre autres du fait que les caisses congénitalement exsangues
de CAMTEL ne lui permettent nullement de multiplier les capacités louées auprès des principaux ISP à
l’étranger sur d’autres câbles sous-marins, qui ne sont nullement des œuvres de bienfaisance, sans
compter le fait que les autres opérateurs et ISP ne sont certainement pas disposés à acquérir des
capacités sur toute cette multitude de câbles, juste pour faire plaisir à David NKOTO EMANE.
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Source : ART – Observatoire annuel 2016 du marché des communications électroniques
Ainsi, la capacité la plus importante effectivement exploitée par notre pays sur le câble sous-marin SAT-
3 était de 1784 Mbps + 1890 Mbps + 1554 Mbps = 5,228 Gbps en 2014. Elle aurait d’ailleurs décliné
depuis lors, si l’on en croit les données contenues dans ledit tableau, même si les capacités utilisées par
ORANGE, NEXTTEL et MTN n’y figurent pas, s’agissant des années suivantes.
Pour simplifier la réflexion, nous allons considérer que ledit câble qui, soit dit en passant, ne revêt plus
actuellement qu’un intérêt marginal pour CAMTEL – trop occupée à chercher à trouver le moyen de
transporter enfin quelque chose sur les nouveaux câbles WACS, MainOne (NCSCS) et surtout SAIL, en
attendant que ACE soit enfin disponible – transporterait, à l’heure actuelle, en surévaluant quelque peu,
une capacité totale d’environ 8 Gbps.
On constatera alors que ce câble sous-marin n’est jusque-là, et probablement pour longtemps encore,
utilisé qu’à 20% de ses capacités pour le Minpostel (sur 40 Gbps), ou encore à 10% de ses capacités
pour l’ART (sur 80 Gbps).
Dans le meilleur des cas, la situation du câble sous-marin MainOne serait similaire à celle du SAT-3.
De la même manière, l’utilisation éventuelle d’une capacité effective de 8 Gbps sur le câble WACS
équivaudrait à n’exploiter tantôt que 20% de ses capacités (sur 40 Gbps), ou éventuellement que 14,36%
de ses capacités (sur 57,7 Gbps) en s’appuyant sur les chiffres du Minpostel ou, pire, que 2,86% de ses
capacités (sur 280 Gbps), si l’on se base sur les chiffres de l’ART.
Au vu de ce qui précède, il est clair que le câbles sous-marins SAT-3 et WACS sont largement sous-
utilisés. La pose de trois (03) câbles supplémentaires, à savoir les câbles MainOne (NCSCS), SAIL
(CBSC), et ACE, ne saurait donc être justifiée par l’insuffisance de leurs capacités.
Au mieux, on pourrait justifier la pose d’un câble supplémentaire par la satisfaction des exigences de
redondance. Mais, même dans ce cas, la pose de trois (03) câbles supplémentaires ne saurait en
aucun cas être économiquement justifiable, et encore moins avec leur sous-utilisation avérée,
comme le démontrent à suffisance les analyses qui précèdent, même en surévaluant les capacités
effectivement mises en exploitation, tel que nous venons de le faire.
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Dans le cas du câble sous-marin Cameroun – Brésil SAIL, la sous-utilisation est encore nettement plus
inquiétante, avec une capacité hypothétique de 8 Gbps à utiliser sur une capacité totale disponible
au départ de 2,8 Tbit/s (2.800 Gbps), soit un taux d’utilisation effective de 0,28%. En portant la
capacité disponible à 32 Tbit/s, tel que le fait pompeusement CAMTEL, le taux d’utilisation de la
capacité du câble SAIL ne serait alors que de 0,0025%.
Dans ces conditions, à la question de savoir quelles sont les chances pour le câble sous-marin
SAIL de permettre à l’Etat de jamais rembourser les plus de 300 milliards de FCFA de dettes y
relatifs (280 milliards de FCFA relatifs – dont une surfacturation de plus de 200 milliards de FCFA –
auxquels s’ajoutent les intérêts, les coûts de multiplication de sa capacité initiale par 12 pour
passer de 2,8 Tbit/s à 32 Mbit/s mis à part), nous pouvons nous permettre, sans ambages, de
répondre catégoriquement qu’elles sont totalement nulles, quand bien même, en dehors de la
Guinée Equatoriale, quelques autres hypothétiques pays viendraient s’y associer.
A celle de savoir s’il était vraiment économiquement opportun de s’engager dans un tel projet, alors
même que le pays avait déjà obtenu du Groupe ORANGE qu’il pose le câble sous-marin ACE, dont
le coût est censé être similaire à celui du câble WACS, à savoir 14 milliards de FCFA, nous
pouvons, sans ambages, répondre par un non catégorique.
Pire, à supposer maintenant que les Points d’Echange Internet (IXP) déployés à Douala et Yaoundé
soient, tout au moins, effectivement conçus, mis en œuvre, et exploités conformément aux règles
de l’art, et que l’ensemble des opérateurs de communications électroniques, fournisseurs d’accès
à Internet (ISP) et autres administrations, entreprises, universités et centres de recherche, etc.,
acceptent de jouer effectivement et sincèrement le jeu en s’y connectant, alors les capacités
nécessaires à l’international sur lesdits câbles pourraient même aller s’amenuisant, accentuant le
caractère totalement économiquement inopportun de la mise en œuvre du câble sous-marin SAIL.
Les planches ci-après de Philip Smith, University of Oregon/NSRC, Internet Society, CISCO, et LACNIC
(cas de CABASE en Argentine), permettent en effet de comprendre qu’en permettant de n’utiliser les
liaisons internationales que pour le seul trafic international, les échanges de trafic entre opérateurs, ISP,
etc. locaux se faisant localement à travers les Points d’Echange Internet (IXP), plutôt que de transiter par
l’étranger en utilisant de la capacité internationale – comme c’est le cas en l’absence d’un IXP – la
présence d’un IXP a une influence hautement positive sur le développement de l’économie numérique
dans un Etat, tant en termes de minimisation des capacités nécessaires à l’international, que d’économies
réalisables par les opérateurs, ISP, etc., et même par les Etats concernés sur leur balance des paiements.
Par contraste, la multiplication des fournisseurs d’accès à Internet (ISP) auprès desquels on loue
de la capacité à l’étranger, au-delà de trois (03) ISP, n’est pas du tout recommandable, surtout si
l’on parvient à faire héberger localement les « Serveurs racines » de Google, et le contenu des
principaux CDN tels que Akamai, Netflix, etc.
Et, dans le cas d’espèce, la mise en œuvre du câble SAIL Cameroun – Brésil s’accompagne
nécessairement de l’ajout d’un ISP supplémentaire, de préférence au Brésil, faute de quoi le coût de
revient du Mbps, et à travers lui celui du Mégaoctet pris à travers un autre câble reliant le Brésil aux USA
ou à l’Europe serait encore plus onéreux que ceux sur les câbles SAT-3, MainOne, WACS, ou encore
ACE plus tard.
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Source: Philip Smith – Peering Best Practices
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M. Ondoua Ella G., IPTT Hors Echelle. P a g e 36 | 101
Source: The Internet Society – IXPs | Governance and Financial Models: Best Practices for
Sustainability
Dénonciation de madame Minette LIBOM LI LIKENG, et de messieurs BIYITI BI ESSAM, David NKOTO Emane, et Compagnie. Par
M. Ondoua Ella G., IPTT Hors Echelle. P a g e 37 | 101
Source: CISCO – Internet Exchange Point Design
Source: The Internet Society – IXPs | Governance and Financial Models: Best Practices for
Sustainability
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M. Ondoua Ella G., IPTT Hors Echelle. P a g e 38 | 101
En réalité, pour atteindre les objectifs officiellement affichés, à savoir, entre autres, parvenir
assurer la fluidité des communications entre le Cameroun et le Brésil, pour que le Chef de l’Etat
n’ait plus à se plaindre de leur qualité lors de son hypothétique prochaine visite dans ce pays;
aller éventuellement y chercher de l’Internet ; etc. ; il aurait été par exemple de loin plus judicieux
d’emprunter tout simplement les capacités disponibles sur le câble SAT-3, pour relier le Cameroun
à l’Angola, et transiter alors par le câble SACS de « Angola Cables », bénéficiant au passant d’une
possibilité d’accès à plusieurs IXP pour minimiser les coûts de « peering » et ce, au franc
symbolique, comparativement aux moyens économiquement injustifiables nécessaires pour
poser un câble bidon entre Kribi et Fortaleza dont personne ne peut garantir une existence
pérenne.
Une autre alternative tout aussi viable, et même plus rapide, aurait été d’établir, au franc
symbolique, une liaison satellitaire entre les deux pays, même si « le satellite n’appartient pas au
Cameroun », si l’on s’en tient à l’un des arguments totalement tiré par les cheveux des mis en
cause.
Et l’on n’aurait même pas eu besoin d’endetter notre pays pour si peu.
Au-delà des aspects sus évoqués, il ne nous a naturellement pas échappé que ce cher David
NKOTO EMANE qui, est-il besoin de le rappeler, n’a jamais vraiment été très malin, pense que,
comme le câble SAIL appartient à CAMTEL, alors il pourra utiliser ses capacités à volonté et ce,
sans bourse délier, exactement comme ce propriétaire de bar qui, sous prétexte que c’est son bar,
se permettrait de s’offrir toutes sortes de beuveries, voire d’offrir régulièrement « sa tournée » à
l’assistance sous le premier prétexte venu et ce, sans compensation aucune des dépenses par lui
ainsi engendrées.
Sauf que, comme vous le confirmeront les propriétaires de bars, un bar dont le propriétaire se
comporterait ainsi ne tarderait pas à déposer le bilan. Si en outre des centaines de milliards de
FCFA auraient été injectées dans une telle structure avec, au passage, une surfacturation de
400.000.000 USD, alors l’ampleur du désastre n’en serait que plus alarmante.
Ainsi ce dernier, qui a toutes les peines du monde à s’acquitter de ses obligations financières
relatives aux capacités louées par CAMTEL auprès de ses partenaires des consortiums SAT-3 et
WACS, pourrait-il être tenté de reverser l’essentiel du trafic international sur le câble SAIL, une
fois ce dernier mis en service, vidant ainsi les câbles SAT-3, WACS et, dans une certaine mesure
MainOne, de leur substance en les réduisant à tourner pratiquement à vide, et mettant ainsi
d’office en danger leur survie à terme, tout comme celle du câble SAIL lui-même qui, à l’exemple
du bar sus évoqué, ne tarderait pas à déposer le bilan, dans de telles circonstances.
Raison de plus pour que les institutions de la république prennent d’ores et déjà toutes les
dispositions qui s’imposent, pour prévenir de tels dérapages.
Au vu de ce qui précède, il est parfaitement clair que ce n’est nullement le fait que les gouvernements du
Cameroun et du Brésil se mettent en quatre pour inaugurer une infrastructure bancale dont la survie dans
le temps serait déjà en elle-même un exploit, tel que le laisse subodorer le ramdam médiatique orchestré
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par les concernés à grand renfort de propagande depuis le 22 septembre 2018 – ils ont probablement
oublié d’y associer celui de la Chine – qui y changera quelque chose.
Ladite infrastructure pourrait même être inaugurée conjointement par les Présidents
camerounais, brésilien et chinois, que cela n’y changerait absolument rien, les dépenses
supplémentaires y relatives mises à part.
Dans tous les cas, l’entrée en scène du câble sous-marin SAIL, et à près de quinze (fois) le
coût de connexion aux autres câbles WACS ou ACE, et 3,5 fois celui du câble sous-
marin SACS d’Angola Cables, ne peut à la longue s’avérer que contreproductive, tel que nous
venons de le démontrer ci-dessus.
Et, pour couronner le tout, les chances de jamais obtenir de la Chine l’annulation de la dette
colossale y relative sont pour ainsi dire nulles, cette dernière ne risquant, en aucun cas, de
prendre sur elle la responsabilité du choix de notre pays de s’engager, délibérément, dans le
financement de la mise en œuvre de projets aussi extravagants, ce qui équivaudrait de sa part à
cautionner officiellement le détournement par quelques hauts responsables
camerounais de plus de 400.000.000 USD d’argent produit par le peuple chinois à la
sueur de son front, même si ledit détournement a été perpétré avec la complicité
active de la Exim Bank of China, Huawei et China Unicom.
A titre de rappel, il est en réalité question dans ce seul cas de plus de 600 millions de dollars US, le
FCFA n’étant pas très différent de la monnaie de singe pour les chinois.
Et c’est avec l’argent issu de la vente en dollars US de notre pétrole brut, de notre
cacao, de notre café, de notre bois, etc., qu’il va falloir payer la dette astronomique
y relative, avec tout ce que cela peut avoir comme conséquences négatives sur les
maigres réserves de change de notre pauvre pays, compte non tenu de la
paupérisation de nos compatriotes y consécutive.
On notera que le « programme NBN » a déjà fait l’objet de deux (02) dénonciations auprès du Procureur
Général près le TCS par nos soins (Cf. Dénonciation du MINEPAT, David NKOTO EMANE et Compagnie,
Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et
Compagnie, documents par ailleurs disponibles sur SCRIBD).
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Source : Minpostel – Postes, télécommunications et tic : les précieux acquis du septennat.
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Source : CAMTEL – Contrat NBN.
Ainsi, pendant que le Minpostel déclare que le « programme NBN » aura coûté en tout 100 milliards
de FCFA, CAMTEL et HUAWEI, de leur côté, déclarent, contrat du marché à l’appui, que ledit
programme aura coûté à l’Etat la bagatelle de 118.233.441.297
milliards de FCFA, pour la
Phase I, soit une différence d’un peu plus de 18 milliards de FCFA , que l’on pourrait
difficilement considérer comme « des poussières ».
On notera, par ailleurs, que les montants consacrés audit « Programme NBN » sont en réalité de
loin supérieurs à ceux sus évoqués, des emprunts supplémentaires ayant été contractés auprès
d’autres organismes financiers, dont 3 milliards de FCFA auprès de la Standard Charted Bank
Cameroon, ainsi que 198,8 milliards de FCFA empruntés auprès de la même Exim Bank of
China pour la Phase II dudit « Programme », etc., pour ne citer que ces cas, soit en réalité de plus
de 300 milliards de FCFA, compte non tenu des intérêts y relatifs .
Et tout cela, pour quelques 745 abonnés FTTx, et 45.229 abonnés ADSL plusieurs années plus
tard, sur une capacité totale déclarée de 1.000.000 d’abonnés.
En effet, d’après l’Internet Society (ISOC), la mise en œuvre d’un IXP nécessite environ 40.000 $ par IXP,
ce qui ferait environ 80.000 $, soit environ 40 millions de FCFA, pour les deux (02) IXP de
Yaoundé et Douala, connus sous la dénomination « CAMIX » (Cf. planche d’AFRINIC ci-
dessous).
On se serait donc attendu à ce que la mise en place de CAMIX ait peut-être pris jusqu’à environ 100
millions de FCFA au grand maximum, toutes autres charges éventuelles comprises – y compris la
tenue de séminaires et/ou la participation aux séminaires de formation, ainsi que les frais de
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mission y relatifs – étant entendu que notre pays a en outre bénéficié dans ce processus du concours
de l’Union Africaine (UA) et de l’ISOC, entre autres.
Contre toute attente, comme on peut le voir dans l’extrait ci-après du bilan du septennat publié par le
Minpostel, cela aura coûté quelques 1,417 milliards de FCFA, prélevés des
caisses du Fonds Spécial des Télécoms (FST), soit plus de 36 fois les
estimations de l’Internet Society (ISOC).
Au vu de ce montant disproportionné, on peut facilement comprendre pourquoi le MINPOSTEL et l’ANTIC
ont absolument tenu à piloter cette affaire qui, du coup, sortait du seul cadre de la banale mise en œuvre
d’un IXP.
De là à penser que c’est peut-être pour cela que certains grands opérateurs, pourtant principaux
contributeurs du FST, semblent bouder l’IXP, le fait qu’ils aient peut-être encore des contrats en cours
avec leurs fournisseurs à l’étranger mis à part, il n’y a qu’un pas, que l’on pourrait bien être tenté de
franchir.
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Source : AFRINIC (Haitham El-Nakhal) – Implementation and Management of Internet Exchange Points
On notera, en passant, qu’il s’agit en principe là d’un business à but non lucratif, et qu’il faudra
certainement faire preuve de beaucoup d’imagination et de créativité, juste pour maintenir cet IXP dans
un état de fonctionnement optimal dans le temps, faute de quoi, il pourrait bien finir par déposer le bilan,
tel que l’on peut aisément le comprendre, à la lumière des planches d’une présentation de l’Internet
Society (ISOC) intitulée IXPs | Governance and Financial Models: Best Practices for Sustainability ci-
après.
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Source: The Internet Society – IXPs | Governance and Financial Models: Best Practices for
Sustainability
Source: The Internet Society – IXPs | Governance and Financial Models: Best Practices for
Sustainability
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II.7. Du bradage délibéré de ressources patrimoniales nationales
Un autre volet où des contrevérités apparaissent, c’est celui illustré par les extraits du bilan du septennat
en question dont les extraits suivent, qui a déjà fait l’objet d’une dénonciation formelle par nos soins
auprès du TCS (Cf. Dénonciation de madame Minette LIBOM LI LIKENG, monsieur Louis Paul MOTAZE
et Compagnie, pour bradage délibéré de ressources patrimoniales nationales, document par ailleurs
disponible sur SCRIBD), raison pour laquelle nous ne jugeons plus utile de nous y étendre ici.
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II.8. Du cas CAMPOST
Il en est du volet relatif à la cession et/ou au renouvellement des concessions de téléphonie mobile ci-
dessus, comme de celui relatif à la transformation de fait tout aussi inopportune qu’incongrue, comme le
montrent les extraits du bilan du Minpostel ci-dessous, de CAMPOST en un opérateur de communications
électroniques ouvert au public, qui a, lui aussi, fait partie intégrante d’une (01) dénonciation par nos soins
auprès du Chef de l’Etat, avec copie au TCS (Cf. Dénonciation de monsieur BIYITI BI ESSAM et
Compagnie, document par ailleurs disponible sur SCRIBD).
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Source : Minpostel – Postes, télécommunications et tic : les précieux acquis du septennat.
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C’est ainsi que 33 milliards de FCFA auront été consacrés à la mise en œuvre du projet « e-POST »
avec, contre toute attente, le déploiement d’une infrastructure de génie civil d’accueil de réseaux optiques
hauts débits, comme si CAMPOST était subitement devenue un opérateur de communications
électroniques ouvert au public, alors qu’il n’en a ni les moyens, ni les capacités techniques nécessaires.
Ainsi, plutôt que de se consacrer entièrement à son cœur de métier, CAMPOST se permet plutôt le loisir
de s’encombrer d’un réseau de communications électroniques ouvert au public, et non pas comme le
ferait un simple opérateur mobile virtuel, mais plutôt comme un véritable opérateur de téléphonie, avec
tout ce que cela pourrait comporter comme contraintes d’exploitation et de maintenance, au moment où
bon nombre d’opérateurs téléphoniques recourent plutôt à l’externalisation de pans entiers de leur
activité, quoique très souvent à leurs risques et périls.
Le plus amusant, dans cette affaire, c’est que les capacités utilisées par CAMPOST elle-même sur ladite
infrastructure seraient en règle générale voisines de 2 Mbit/s par bureau de poste ce qui,
économiquement, ne saurait justifier la mise en œuvre de pratiquement tout un Backbone, pour des
besoins de connectivité qui auraient tout simplement pu être exprimées auprès de CAMTEL, opérateur
historique, et entreprise publique sœur de CAMPOST auprès des mêmes tutelles technique et financière.
Contre toute attente, une fois les 33 milliards de FCFA dilapidés, l’on décida de confier la maintenance
de ladite infrastructure à CAMTEL qui, soit dit en passant, n’avait même pas été associée à la conception,
et encore moins à l’exécution dudit projet, exactement comme si le Minpostel s’était subitement rendu
compte du caractère totalement irréaliste et irresponsable de sa façon procéder jusqu’alors.
Nonobstant cette curieuse tentative de sauver les meubles une fois les 33 milliards de FCFA du projet
« e-POST » totalement dilapidés, la question de savoir comment CAMPOST, dont les caisses
semblent congénitalement exsangues, va bien pouvoir s’y prendre, pour rembourser la bagatelle
de 33 milliards de FCFA, à laquelle il faudra certainement ajouter les intérêts y relatifs, demeure
toujours sans réponse satisfaisante, à ce jour.
Une question à laquelle le Minpostel ne se risquerait certainement pas à apporter ne serait-ce qu’une
esquisse de réponse dans sa publication relative au bilan du septennat en question, et même en d’autres
circonstances.
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Source : Minpostel – Postes, télécommunications et tic : les précieux acquis du septennat.
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Comme on peut le constater, entre autres à la lumière des extraits ci-dessus de la publication du Minpostel
en question, le projet CAB comporte de curieuses articulations, pour un projet de mise en œuvre
d’un Backbone Sous-régional en fibres optiques, dont la moindre n’est pas cette curieuse
intention d’accorder à CAMTEL la concession exclusive sur ses propres liaisons, sous le
fallacieux prétexte que les cinq axes du projet CAB y correspondraient.
Il en est d’ailleurs de même, par exemple, des volets « e-Post » et « e-Banking » supposés faire
parties intégrantes des 33 milliards dilapidés sur le volet CAMPOST sus évoqué.
I. Du cas du MINPOSTEL
Comme on a pu le constater, dans la partie consacrée au MINEPAT ci-dessus, le Ministère des P & T
(MINPOSTEL) est, lui aussi, engagé dans de nombreux projets aux contours souvent très flous et, en
règle générale, non seulement exécutés au mépris total des règles de l’art, mais aussi avec des montants
parfois outrageusement surévalués [Cf. Communication des pièces justificatives de mes dénonciations
de M. David NKOTO EMANE et Compagnie, Contribution à la réflexion sur la résorption des difficultés
récurrentes de trésorerie de l’Etat, Nécessité impérieuse de mettre un terme à la tentative de CAMTEL
de mettre en œuvre un réseau GSM, Nécessité impérieuse de prendre des mesures conservatoires dans
le cadre de la protection de la fortune publique, Protection de la fortune publique et des droits du
consommateur dans le cadre de la migration vers la TNT, Dénonciation de monsieur BIYITI BI ESSAM
et Compagnie, etc., des dossiers déjà depuis longtemps sur la table du TCS], et [Cf. Cameroun :
polémique autour de l’attribution d’un marché des télécoms à la société chinoise ZTE, (Pièce N° 21),
Cameroun: Télécommunications - Controverse autour d'un marché de 224 milliards de FCFA, (Pièce N°
22), 77 milliards pour la construction d’un Réseau de télécommunications d'urgence, (Pièce N° 23), Des
réseaux de malversations brouillent les finances publiques, (Pièce N° 29), Eximbank China accorde un
prêt de 198,9 milliards FCfa au Cameroun, pour déployer la fibre optique, (Pièce N° 16), 30 milliards de
FCFA de la BAD au Cameroun pour un projet de fibre optique en Afrique centrale, (Pièce N° 24), Le
Cameroun emprunte 24,5 milliards FCfa à la BAD, pour étendre son réseau de fibre optique, (Pièce N°
25), Construction de 4000 km de fibre optique : les choses se précisent, (Pièce N° 26), Cameroun : plus
de 41 Mds de F.Cfa pour le Backbone national, (Pièce N° 27), Cameroun- Télécommunications : 3
milliards de FCFA supplémentaires pour déployer la fibre optique (Pièce N° 1), Trois milliards pour
l’extension du réseau de la Fibre optique, (Pièce N° 2), Boucle optique de Yaoundé : le tracé est connu,
(Pièce N° 28), La boucle optique de Douala opérationnelle, (Pièce N° 29), Des réseaux de malversations
brouillent les finances publiques, (Pièce N° 30), ci-jointes].
Quand on sait par exemple que la fibre optique ne doit normalement être posée que le long des axes
routiers bitumés, et que tous les axes routiers bitumés existants ont pratiquement déjà été épuisés dans
le cadre de la pose du backbone national en fibre optique, supposé représenter la partie nationale du
Central African Backbone, l’on ne peut que s’interroger, à juste titre, sur le dessein du MINPOSTEL de
contracter actuellement des emprunts, à coups de dizaines de milliards de FCFA, [Cf. 30 milliards de
FCFA de la BAD au Cameroun pour un projet de fibre optique en Afrique centrale, (Pièce N° 24), Le
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Cameroun emprunte 24,5 milliards FCfa à la BAD, pour étendre son réseau de fibre optique, (Pièce N°
25), Construction de 4000 km de fibre optique : les choses se précisent, (Pièce N° 26), Cameroun : plus
de 41 Mds de F.Cfa pour le Backbone national, (Pièce N° 27), etc., ci-jointes], sous le prétexte fallacieux
de la pose des sections du Central African Backbone situés le long de certains axes routiers secondaires,
à l’instar des axes Bertoua – Batouri – Kentzou – Berbérati, ou Batouri – Yokadouma – Moloundou, etc.,
dont le bitumage ne dispose d’ailleurs d’aucune garantie d’être réalisé avant 2035.
Ainsi, à peine la nouvelle ministre vient-elle d’arriver, qu’elle est déjà embarquée dans la conclusion de
contrats, sans que les autres aient pris la peine de lui laisser le temps de s’imprégner de ce qui se passe
réellement dans ledit ministère. La présente dénonciation devrait par conséquent lui servir de sonnette
d’alarme, à laquelle aurait tort de ne pas accorder toute l’importance qu’elle mérite, tous les projets dont
il est question ayant été conçus sous son prédécesseur, qui a déjà fait l’objet d’une dénonciation formelle
auprès du TCS par nos soins, du fait de son manque total de scrupules.
Nous ne saurions par conséquent trop lui conseiller de bien regarder où elle met les pieds, avant
d’engager sa responsabilité personnelle dans quelque projet que ce soit, ses principaux
collaborateurs n’étant pas particulièrement réputés pour être des enfants de chœur. A bon
entendeur, salut.
Les extraits ci-après d’un article de Jean Vincent TCHIENEHOM publié sous la coordination de
l’Association PROTEGE QV dans un livre collectif intitulé Regards croisés sur la déclaration Africaine des
droits et Libertés de l’Internet au Cameroun, d’un article de Félix C. Ebolé Bola publié dans le quotidien
MUTATIONS, et d’un autre du Site Internet CAMEROON INFO.NET sont suffisamment édifiants sur ce
sujet.
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Source : Article de Jean Vincent THIENEHOM publié dans « Regards croisés sur la déclaration Africaine des
droits et Libertés de l’Internet au Cameroun »
La connexion n’est pas bonne entre le ministre Jean Pierre Biyiti bi Essam et une partie du
personnel qui l’accuse de tous les maux.
«J’ai déjà connu des tempêtes plus rudes, et je suis toujours debout.
Et puis, ce n’est pas avec ce genre de choses que le chef de l’Etat
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juge ses ministres.» C’est avec ce propos que le ministre des Postes et
Télécommunications (Minpostel), Jean Pierre Biyiti bi Essam, accueille les accusations qui
viennent d’être portées contre sa gestion et celle de certains de ses proches collaborateurs.
Dans une lettre de protestation datée du 12 décembre dernier et adressée au patron des lieux,
l’Association du personnel du Minpostel dénonce en effet «le tribalisme, la corruption et le
népotisme [qui] sont érigés en modèle de fonctionnement dans [ce] ministère». Pour
bénéficier de ses droits les plus élémentaires, écrivent les protestataires, il faut appartenir à
la famille ou à la belle famille du ministre, ou encore avoir un parrain dans l’un de ces deux
groupes.
Le Fonds spécial de développement des télécommunications, peut-on lire dans cette tirade,
est «géré» abusivement par les frères et beaux-frères de M. Biyiti bi Essam, toute chose qui
foule au pied les règles élémentaires de gestion des fonds publics.
Dans la même veine, «les marchés publics sont fractionnés et donnés aux amis et
connaissances [du ministre], au mépris des procédures de passation des marchés». Des
télécentres communautaires polyvalents (Tcp) fictifs sont
réceptionnés, et ceux existant réellement sont équipés de matériels
vétustes, obsolètes contre des factures payées au prix des
équipements neufs. L’Association du personnel du Minpostel constate également que
ce sont toujours les mêmes personnes, et donc des proches du ministre, qui sont dans les
commissions donnant droit aux primes, les mêmes qui sont mis en mission et bénéficient
d’autres avantages hors salaires, qui leur sont très souvent payés les week-ends et jours
fériés.
Sur un autre plan, les «lésés» du Minpostel constatent que certains retraités continuent de
trôner dans ce département. Que le directeur de la planification et du développement des
postes et télécommunications, Raphaël Nlend, n’hésite pas à user impunément du coup de
poing contre des collaborateurs, «pour la plupart ses camarades les plus brillants de
promotion, gifle ses secrétaires comme s’il avait le droit de vie et de mort sur les épouses
d’autrui».
A tous ces griefs, Jean Pierre Biyiti bi Essam oppose un argument définitif : «Tout ceci
procède de manœuvres de diversion.» Sa priorité du moment : mettre les gens au travail avec
assiduité, «déterrer les dossiers au lieu de passer le temps à étudier des lettres anonymes». Et
de constater que cette supposée lettre de dénonciation intervient au moment où des
mouvements de personnels sont en vue.
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Cameroun – Humeur : Des employés des
télécentres communautaires revendiquent 56
mois de salaires impayés
21 Août 2017
Recrutés en 2005 pour la plupart à travers un programme initié par le ministère des Postes
et Télécommunications (MINPOSTEL), des employés des Télécentres Communautaires
Polyvalents (TCP) revendiquent 56 mois de salaires impayés, peut-on lire dans le
bihebdomadaire L’Anecdote du lundi 21 août 2017. Dans la foulée, ces personnels qui
annoncent un mouvement de grève général déplorent en outre, le non-paiement de 144 mois
de droits sociaux (CNPS).
Au moment de la mise sur pied de ce projet, les employés des TCP avaient pour mission de
contribuer à la réduction de la fracture numérique qui existe entre les populations et les
zones rurales et celles des villes développées. L’objectif était alors d’améliorer les conditions
de vie des populations rurales grâce à la disponibilité d’accès aux informations agricoles,
sanitaires et à la création des emplois.
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Après plusieurs réclamations qui jusqu’ici n’ont pas été prises en compte, “nous allons
descendre marcher sur Yaoundé, jusqu’à ce que la situation se régularise“, avertit néanmoins
un chef de cellule dans le Nord.
Source : Cameroon-Info.Net
De leur côté, les planches ci-après, extraites d’une présentation de l’ART intitulée Projet de Réalisation
de 92 Télécentres Communautaires au Cameroun, d’une publication de l’Association PROTEGE QV
intitulée Les Télécentres Communautaires Polyvalents peuvent-ils contribuer à résoudre les problèmes
du système éducatif en milieu rural ? ainsi que l’article de Jocelyne NDOUYOU MOULIOM publié dans
CAMEROON TRIBUNE intitulé Télécentres Communautaires : L’heure du bilan permettent non
seulement de savoir en quoi consistaient lesdits Télécentres Communautaires Polyvalents (TCP), mais
aussi de lever un pan de voile, entre autres, sur une partie des fonds publics engloutis, en pure perte,
dans le projet de mise en œuvre desdits Télécentres Communautaires Polyvalents, s’agissant de la
présentation de l’ART en question.
On notera, sur la base des informations contenues dans l’article de Jean Vincent TCHIENEHOM ci-
dessus, que c’est bien 177 Télécentres Communautaires Polyvalents qui été ont mis en œuvre à savoir,
près du double des 92 TCP évoqués dans la présentation de l’ART ci-après, et qu’à ce titre, les
sommes qui y ont été englouties peuvent avoisiner le double des 7 053 631 200
FCFA qui y figurent.
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Dénonciation de madame Minette LIBOM LI LIKENG, et de messieurs BIYITI BI ESSAM, David NKOTO Emane, et Compagnie. Par
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Comme on peut tous le constater, sur un objectif initial de 20.000 Télécentres Communataires
Polyvalents opérationnels en 2015, seuls 177 auraient effectivement été construits, avant d’être
ensuite mis au rebut dans leur intégralité à ce jour.
Voilà le bilan du Minpostel dans ce domaine pour les trois (03) derniers septennats
du Chef de l’Etat. Un véritable abus de confiance aggravé.
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Ainsi, plus d’une dizaine de milliards de FCFA auront été dilapidés dans leur mise en
œuvre, conformément à la marque de fabrique du Minpostel et de la plupart de ses
structures sous tutelle.
Il ne reste par conséquent plus à notre pays qu’à faire le deuil de l’ensemble des
effets bénéfiques qui étaient supposés être attendus de la mise en œuvre desdits
télécentres, comme de coutume.
En effet, le communiqué en question de l’ART n’est en réalité qu’un florilège de raisons, les unes plus
fallacieuses que les autres, contenues dans une synthèse des « Mémoires de défense » des opérateurs
concernés, sauf qu’en se comportant ainsi, c’est nous, les consommateurs et
contribuables, que l’ART et sa tutelle prennent pour de véritables débiles .
Les opérateurs de communications électroniques à Concession viennent ainsi, tout bonnement,
de réussir le tour de force de parvenir à retourner complètement, en leur faveur, l’ART et le
Minpostel, des institutions pourtant créées à l’origine pour assurer la défense des intérêts de l’Etat
et du consommateur dans leur domaine de compétence, mais qui, ne peut-on s’empêcher de le
constater, la mort dans l’âme, défendent plutôt désormais, bec et ongles, les intérêts de ces
derniers.
Il ne serait toutefois superflu de relever que l’ART a souvent sanctionné les opérateurs, mais
que depuis que le Minpostel a apparemment résolu de s’ériger en défenseur de leurs
droits, le temps des sanctions est à jamais révolu.
Les dépêches ci-après de l’AGENCE ECOFIN, TIC MAG, Cameroon-Info.Net, Investir au Cameroun,
permettent de voir que, malgré la volonté affichée au départ par l’ART, il sera plus que jamais difficile de
voir un opérateur de téléphonie mobile recevoir la moindre sanction que ce soit, le Minpostel ayant
désormais pris fait et cause pour eux.
(Agence Ecofin) - Dans un communiqué publié le 16 mars 2017, le directeur général de l’Agence de
régulation des télécommunications (ART), Jean-Louis Beh Mengue (photo), a exigé des opérateurs
télécoms un rapport détaillé sur le niveau d’exécution de leurs cahiers des charges relatifs à leurs
activités pour l’année 2015.
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Pour le régulateur télécoms, la réglementation en vigueur dans le secteur exige des opérateurs, la
soumission, au plus tard le 31 mars, de chaque année civile, d’un rapport détaillé sur leurs activités de
l’année précédente.
Le cahier des charges que devra présenter chaque opérateur, permettra de dresser l’état
d’avancement du déploiement du réseau à travers le pays en 2015, les dispositions prises pour
garantir aux consommateurs un accès permanent et sécurisé aux services de qualité, les dispositions
prises pour la protection des données à caractère personnel des abonnés, etc.
Selon la loi, il est prévu des sanctions en cas de manquement à l’obligation de présenter un rapport
sur son cahier des charges. Ces sanctions incluent la suspension du titre d’exploitation pour une
durée maximale d’un mois, la réduction de la durée maximale du titre d’exploitation d’une année, le
retrait du titre d’exploitation et des amendes allant de 100 à 200 millions de Fcfa.
(TIC Mag) – Au Cameroun, les quatre opérateurs présents sur le marché des
télécommunications sont sous le coup d’une amende décidée fin août 2017 par l’Agence de
régulation des télécommunications (ART). De manière spécifique, la filiale locale du sud-
africain MTN écope d’une amende d’au moins 3 milliards de F Cfa, tout comme Orange
Cameroun et Nexttel Cameroun, filiale du vietnamien Viettel. Pour sa part, l’opérateur
historique des télécommunications la Camtel, écope de 300 millions d’amende.
Selon l’opérateur MTN Cameroon qui a publié un communiqué à cet effet le 1er décembre
2017, lui-même comme les autres opérateurs également sanctionnés auraient manqué aux
obligations liées à l’identification des abonnés et à l’usage des fréquences radioélectriques.
Pour l’instant, aucune prise de parole officielle n’a eu lieu tant à l’ART qu’au ministère de
tutelle, celui en charge des Télécommunications.
Toutefois, des informations révélées dans la presse font état de ce que les opérateurs seraient
actuellement en négociations avec le régulateur pour essayer de réduire non seulement le
montant de l’amende, mais également de surseoir à la décision de retirer un an sur la durée
de sa licence dans le pays.
Toujours est-il que cette sanction de l’ART dirigée par Philémon Zoo Zame (photo) vient
mettre un terme à bien des suppositions. En effet, l’ART a très souvent été accusée par les
Camerounais de laxisme. D’autres camerounais se plaignaient aussi de ce que le régulateur
télécoms fermait les yeux sur les dérives des opérateurs. Une époque qui semble désormais
révolue.
Cette sanction intervient en effet trois mois seulement après la nomination du nouveau DG de
l’ART, Philémon Zoo Zame. Les opérateurs télécoms risquent d’écoper d’autres sanctions du
régulateur dans quelques mois. Cette fois-ci pour la qualité des services. Un ultimatum de six
mois leur avait été accordé le mois dernier pour améliorer la qualité de leurs services. A
défaut, d’autres sanctions seront prononcées.
(Agence Ecofin) - Dans un communiqué publié le 17 janvier 2017, l’Autorité de régulation des
télécommunications (ART) du Cameroun a annoncé une série d’actions destinées à évaluer les
désagréments subis par les consommateurs du fait de la mauvaise qualité des services télécoms.
Ces désagréments, au-delà de leur aspect financier qui devrait s'élever à plusieurs millions de FCfa,
portent également sur le niveau d’entrave de la capacité de nombreux abonnés à échanger avec la
famille, des partenaires d’affaires ou encore des services de sécurité. Selon l’ART, les
consommateurs font face à «un taux élevé d’échecs des appels, les coupures fréquentes des
communications ainsi qu’une détérioration de la qualité auditive ».
C’est depuis de nombreux mois déjà que perdure la mauvaise qualité des services télécoms
reprochée à Camtel, Orange, MTN et Nexttel. Elle s’est même accentuée avec le temps, comme l’a
d’ailleurs confirmé le cabinet suédois Cybercom Group, à qui le gouvernement a confié en mars 2017,
l’audit de la qualité des services.
Les résultats accablants de son rapport, publiés le 27 octobre 2017, sont à l’origine de l’injonction
adressée aux opérateurs télécoms par le ministère des Postes et Télécommunications pour qu’ils
améliorent leurs prestations d’ici avril 2018 ; soit six mois pour changer les choses. Deux mois sont
déjà passés et aucun changement notable n’est constaté par les abonnés. Si la mauvaise qualité de
service perdure au terme de la période qui leur a été accordée, les sociétés télécoms écoperont de
sanctions.
Muriel Edjo
(TIC Mag) – Ils sont nombreux les Camerounais qui vivent une expérience désastreuse avec
la qualité des services mobiles. Appels entrecoupés, numéros déclarés non attribués pourtant
valides, appels indisponibles, paiements des forfaits data ou appels non pris en compte alors
que l’abonné est débité, le chapelet des plaintes et réclamations des usagers est long. Les
principaux opérateurs pointés du doigt par les abonnés, MTN Cameroon et Orange
Cameroun.
Une récente étude commandée par le Minpostel pointait également du doigt les opérateurs
Nexttel et Camtel. « Mais, ceux qui agacent véritablement les usagers sont Orange et MTN »,
commente Martin Yo, un abonné qui détient deux cartes SIM, Orange et MTN. Mais, qui
envisage de se procurer une troisième SIM (Nexttel ou Camtel), tant il a été débité plusieurs
fois en vain. « Ce qui énerve le plus dans cette histoire c’est que le service client des
opérateurs n’est pas réactif à solutionner les problèmes. Quand vous vous plaignez par
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exemple que votre crédit a été injustement débité, sans que vous n’ayez le service, il faut
attendre parfois plus de 48h avant que votre crédit ne soit restitué. C’est la même chose que
ce soit à Orange ou à MTN ces derniers mois. On dirait qu’ils ont les mêmes infrastructures
et qu’ils s’entendent pour importuner les abonnés », se plaint-il.
Des plaintes des usagers sont parvenues au régulateur qui a également effectué des tests et le
résultat confirme les différentes réclamations des abonnés. Sur le volet des appels par
exemple, « les mesures effectuées dans les plateformes font apparaître un taux élevé d’échecs
des appels, des coupures fréquentes des communications, ainsi qu’une détérioration de la
qualité auditive », constate Philémon ZO’O ZAME, le DG de l’ART dans un communiqué
publié ce 16 janvier 2018.
Le Communiqué de l’ART
D’imminentes sanctions
TIC Mag a appris que des sanctions sont déjà prêtes au niveau de l’ART et qu’elles seront
infligées incessamment. Mais avant ces sanctions, apprend TIC Mag, le régulateur télécoms a
convoqué tous les opérateurs mobiles à une ultime séance de travail ce 22 janvier à 10h dans
ses locaux à Yaoundé avec pour unique point à l’ordre du jour, la qualité de service.
L’étude a présenté un état des lieux assez accablant confirmant le non-respect des cahiers de
charge par les différents opérateurs, dû principalement à l’insuffisance de l’investissement
par rapport à l’accroissement du nombre d’abonnés, conduisant à des lacunes techniques et
un dimensionnement des infrastructures non adéquat. D’où les lourds désagréments que
subissent les consommateurs. Mais au lieu de sévir, le gouvernement a pris l’option
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d’accompagner les opérateurs dans le processus de mise en place des mesures correctives et
a fixé un délai de six mois pour ce faire.
Proche de ces délais, la ministre Minette Libom Li Likeng a ainsi entrepris une descente sur
le terrain afin de rencontrer les différents acteurs concernés et constater par elle-même
quelles sont les avancées et ce qui reste à faire, avant la séance d’évaluation officielle après
laquelle l’Etat pourrait décider de recourir à des sanctions. Et malgré un début de réformes
assez timide, la ministre se montre optimiste : « le gouvernement a donné six mois aux
opérateurs pour qu’ils intègrent la liste de corrections que l’audit a permis de
formuler. Entre temps ils nous ont envoyé des rapports qui évaluent l’avancement de
l’intégration de ces corrections. C’est sûr qu’au début on a un peu trainé mais au vu des
échéances qui arrivent, j’ai voulu me rassurer que tout le monde se mette au travail », a-t-
elle déclaré au terme de sa tournée de ce 26 avril qui a débuté à la Camtel, opérateur
historique (dirigée par David Nkoto Emane), puis l’Antic, l’Agence nationale chargée de la
sécurité du cyberspace (dirigée par Ebot Ebot Enaw) et enfin l’Art, l’Agence de régulation
des télécommunications (dirigée par Philémon Zo’o Zame).
Le choix de ces trois structures a été déterminé par le fait qu’elles sont celles qui fixent les
modalités de déploiement de tous les autres acteurs du secteur et le gouvernement veut se
montrer bienveillant et à l’écoute des difficultés et obstacles que ces institutions ont
rencontrés sur le chemin de la mise en pratique des recommandations, mais tient à rappeler
que ceux qui ne se mettent pas au pas n’échapperont pas aux sanctions : « Tout le monde est
vraiment engagé pour que ces services soient finalement améliorés, mais nous allons aller
jusqu’au bout du suivi, et quand nous auront laissé assez de temps, ceux qui n’auront pas
engagé des actions seront sanctionnés», a affirmé Mme la ministre, avant d’informer la
presse de la tenue dans les prochains jours d’un atelier de pré-évaluation qui concernant
l’ensemble des acteurs concernés.
Par G.M.
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Selon Minette Libom Li Likeng, «la réalisation de cet audit rentre dans
le cadre des actions engagées par le gouvernement en vue de
l’amélioration de la qualité de service offert par les opérateurs de
communication électronique, en application de la stratégie
gouvernementale de développement de l’économie numérique», et
elle découle sur le constat de la dégradation progressive de la qualité
de service dans le domaine.
«Ce qu’on a fait n’avait pas vocation à dédommager les abonnés (…) Même s’il fallait sanctionner les
opérateurs, la sanction aura quelle taille?», s’est interrogée Minette Libom Li Likeng, avant de
poursuivre : «quand on veut bâtir quelque chose de solide, on peut ensemble accepter de faire un
certain nombre de sacrifices. Pardonnez-leur de nous avoir fait subir tout cela. Mais, désormais, ils
sont informés qu’ils doivent se mettre à l’œuvre».
A en croire le rapport d’audit du cabinet suédois Cybercom Group, tous les opérateurs des réseaux
de communications électroniques au Cameroun s’illustrent par l’insuffisance des
investissements par rapport à l’accroissement du nombre des abonnés; des lacunes
techniques dans le réglage des équipements ; le dimensionnement des réseaux non
optimisés ; une grande vulnérabilité aux menaces de sécurité ; les bases de données inexactes
; des coupures précoces d’appels et la dégradation de la qualité d’écoute, etc.
BRM
Comme on peut le constater, le Minpostel ne fait aucun mystère de son manque total
d’engouement à infliger la moindre sanction aux opérateurs concernés.
Et, dans ces conditions, la probabilité pour que l’ART inflige la moindre sanction
auxdits opérateurs, au risque de s’attirer les foudres de sa tutelle, est pratiquement
nulle.
Cela étant, avant de passer à l’analyse du communiqué de l’ART proprement dite, nous commencerons
par présenter quelques dépêches de l’AGENCE ECOFIN, TIC MAG, Voro KORAHIRE, Waliyullah T.,
etc., qui permettent de voir comment les régulateurs règlent les manquements relatifs à la qualité de
service et/ou au non-respect par les opérateurs de communications électroniques des clauses
contractuelles contenues dans leurs cahiers des charges respectifs dans d’autres pays.
A noter que les dépêches retenues rapportent toutes des violations qui sont aussi commises par
les opérateurs dans notre pays, mais qui n’y font pas l’objet de la moindre sanction de la part du
Régulateur.
2,7 milliards de francs CFA, c'est la somme totale des pénalités que devront payer les trois
sociétés de téléphonie mobile installées au Burkina Faso.
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C'est une sanction pécuniaire que leur inflige l'Autorité de régulation des communications
électroniques et des postes (Arcep) pour la mauvaise qualité de leurs réseaux.
Elles ont un délai de deux semaines pour s'exécuter. L'information a été donnée ce vendredi
10 février 2012 au cours d'un point de presse tenu à Ouagadougou.
La sanction fait également suite au non-respect par les sociétés de l'indicateur de qualité des
services figurant dans leur cahier de charge.
Le cumul des pénalités que devront payer les trois opérateurs s'élève à 2,7 milliards de francs
CFA, soit plus d'1 milliard pour Telmob, plus de 894 millions pour Airtel et plus de 724
millions pour Telecel.
Les réseaux ont un délai de deux semaines pour s'acquitter de cette amende auprès du Trésor
public. En cas de non-respect de ce délai, les opérateurs encourent d'autres sanctions. Par
ailleurs, à partir de cette date, ils ont un nouveau délai de trois mois pour corriger les
insuffisances constatées.
2 070 162 936 FCFA contre l’ONATEL, 1 301 091 521 FCFA contre Telecel et 2 490 935
167 FCFA contre Airtel soit un total de 5 862 189 624 FCFA. Ce sont là les nouvelles
sanctions infligées aux opérateurs nationaux de téléphonie par l’Autorité de régulation des
communications électroniques et des postes (ARCEP).
Selon le président de l’instance de régulation, Mathurin Bako, les montants ont été calculés
en fonction des chiffres d’affaires de chaque opérateur et ceux-ci ne devaient pas excéder 3%
du chiffre d’affaire.
Ces sanctions font suite, a précisé M. Bako, à une campagne de vérification de la qualité de
service à travers le territoire national qui a eu lieu du 4 au 30 novembre 2013. Des résultats,
il en est ressorti qu’entre autres critères pris en compte, seule l’Onatel a été sanctionnée par
rapport au taux de disponibilité du réseau. Airtel et Telecel l’ont été par rapport au taux de
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couverture du territoire. Concernant celui de la coupure des appels sur les axes routiers et de
la connexion à Internet établie avec succès, tous les trois ont été épinglés.
Avec cette deuxième phase, a fait savoir M. Bako, « l’ARCEP a épuisé la procédure des
sanctions pécuniaires ». La troisième étape des sanctions qui sont graduelles, a-t-il affirmé,
vont de la suspension des licences pour une durée d’un mois maximum au retrait de celles-ci
en passant par la réduction de sa durée pour un an maximum et au non renouvellement de
ladite licence.
En réponse aux questions des journalistes, le président de l’ARCEP a confié que les
concernés ont 15 jours pour s’acquitter de ces pénalités et un délai de trois mois pour
apporter des améliorations à la qualité du service.
Voro KORAHIRE
jkorahire@yahoo.fr
Conformément aux textes, une année a été réduite de la durée de leur licence d’exploitation.
Waliyullah T.
Les codes USSD, présentés comme ressources en numérotation qui permettent d’accéder à
des services de télécommunications, feront l’objet d’une nouvelle procédure d’attribution.
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L’objectif est de renforcer la concurrence et l’innovation, a indiqué Abdou Karim Sall
(photo), le directeur général de l’ARTP qui a expliqué que cette libéralisation de l’accès aux
codes USSD s’aligne à la «volonté de l’Union internationale des télécommunications (UIT)
qui recommande à l’ensemble des opérateurs de rendre accessible les codes USSD à ceux qui
ne sont pas opérateurs de téléphonie mobile ».
D’après l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes, l’accès libre de tous
les fournisseurs de services télécoms aux codes USSD résulte d’une concertation avec tous les
acteurs du secteur, dans le but de promouvoir l’innovation, la baisse des prix des services, le
respect du principe de non-discrimination et l’alignement des pratiques de régulation aux
meilleurs standards internationaux. Abdou Karim Sall a souligné que « le Sénégal est le
premier pays de l’Afrique francophone à lever cette barrière concurrentielle ».
(Agence Ecofin) - Dans une note publiée le 17 mai 2017, l’Autorité de régulation des services publics
du Rwanda (RURA) annonce avoir infligé une sanction administrative de 7,03 milliards francs
rwandais (8,5 millions de dollars US) à l’opérateur de téléphonie mobile MTN Rwanda pour violation
des termes de sa licence télécoms. Il est reproché à la société télécoms le déménagement de ses
services informatiques, en dehors du Rwanda. Le centre IT de MTN Rwanda est actuellement basé en
Ouganda.
Avant la sanction, le régulateur télécoms souligne qu’il a donné à MTN Rwanda la possibilité de
s’expliquer. Le régulateur indique qu’au cours d’une audience que le conseil de régulation a accordée
à l’opérateur télécoms, le 4 mai 2017, celui-ci a reconnu les faits qui lui étaient reprochés. La sanction
contre MTN Rwanda a alors été prise, conformément à la réglementation en vigueur qu’il a violée.
Dans un communiqué publié sur son site web, MTN Rwanda reconnait avoir reçu une notification de
sanction de la RURA, en relation avec l’interdiction d’inclusion de MTN Rwanda dans le réseau
informatique MTN pour la région Sud et Est d’Afrique (SEA) basé en Ouganda. «MTN Rwanda étudie
actuellement la notification officielle et poursuivra les discussions avec le régulateur sur cette question.»,
a déclaré la division Corporate Affairs de l’entreprise.
De manière spécifique, la ministre s’est insurgée contre les problèmes de vols de crédits de
communication, les défaillances réseau, les perturbations des appels, la cherté des coûts, la
fraude par Simbox et a demandé une résolution définitive de ces problèmes.
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Selon le journal en ligne acotonou.com, dans le même sillage, Rafiatou Monrou a enjoint les
opérateurs (Libercom SA, MTN, Moov et Glo ) à ne pas seulement se focaliser sur les zones
économiquement rentables, mais d’étendre leur couverture réseau sur l’ensemble du
territoire, tel que le prévoit les cahiers de charges de chacun d’entre eux. Ceci, sous peine de
sanctions : « dans les cahiers des charges, vous avez la responsabilité d’offrir aux Béninois
un taux de couverture d’au moins 95 % du territoire. Si vous ne faites pas ça, vous avez les
pénalités et les pénalités iront désenclaver les zones blanches », menace la ministre.
Pour joindre l’acte à la parole, la ministre a annoncé la création dès cette semaine d’un comité
rassemblant les représentants du ministère de l’Economie numérique et de la communication,
de l’Arcep et des opérateurs GSM pour mener des contrôles de qualité dans le pays et définir
les pénalités qui seront infligés aux opérateurs hors règles.
(Agence Ecofin) - Suite à sa réunion extraordinaire tenue, le 1er juin 2017, le Conseil de régulation de
l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep) du Bénin a ouvert
une procédure de sanction à l’encontre des opérateurs de téléphonie mobile MTN, Moov et Glo. Les
décisions relatives à ces procédures ont été rendues, le 6 juin 2017.
En ce qui concerne MTN et Glo, l’Arcep leur reproche le manquement aux obligations de qualité de
service, contenu dans leur cahier des charges. Au-delà du manquement à l’obligation de qualité de
service qui est reproché aux deux autres opérateurs télécoms, il est également reproché à Moov, la
filiale de Maroc Telecom, le non-respect des obligations de son cahier des charges relatives à la
sécurisation de son réseau contre la fraude sur le trafic des appels internationaux entrants.
D’après l’Arcep, « la suite de ces procédures sera connue au jugement prévu dans un délai de quinze
(15) jours pour les observations desdits opérateurs ».
Les mesures punitives entamées contre les opérateurs télécoms par l’Arcep interviennent après les
deux mises en garde qui leur ont été adressées, depuis le début de l’année 2017, par la ministre de
l’Economie numérique et de la Communication. En effet, le 12 février 2017 et le 12 avril 2017,
Rafiatou Monrou (photo), les avait interpellés sur la mauvaise qualité de leurs services.
(Agence Ecofin) - L’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (Arcep)
du Bénin a ouvert une procédure de sanction à l’encontre de l’opérateur de téléphonie mobile
Spacetel Bénin Sa, filiale de MTN Group, le 7 novembre 2017. Le régulateur télécoms reproche à la
société le non-paiement de redevances de gestion et d’utilisation de ressources de fréquence d’une
valeur globale de 134,4 milliards FCfa. Spacetel ne s’est pas acquitté en 2016 des frais qui s’élevaient
à 57,6 milliards FCfa, idem pour les frais de 2017 évalués à 76,8 milliards FCfa.
Dans un souci d’équité, l’Arcep a accordé sept jours à l’opérateur télécoms pour qu’il puisse justifier le
non-respect de ses obligations contenues dans la convention d’établissement et d’exploitation de
réseaux mobiles de télécommunications signée avec le gouvernement le 14 mars 2012. Une fois ce
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délai écoulé, le conseil de régulation de l’Arcep se réunira pour statuer sur la pertinence des raisons
de MTN Bénin. Dans le cas où ces justifications ne convaincraient pas le régulateur télécoms, la
société mobile devra se résigner à régler le montant dû. Dans le cas contraire, elle écopera d’une
sanction.
La sanction, selon l’article 22 du décret n° 2014-600 du 9 octobre 2014 portant règles de gestion et
conditions d’utilisation de ressources en fréquences en République du Bénin, pourrait déboucher sur
la suspension ou le retrait de la licence.
Interrogé le 8 novembre dernier sur les raisons de ce défaut de paiement de ses redevances de 2016
et 2017, MTN Group a déclaré que les frais dont doit s’acquitter sa filiale sont trop importants mais
qu’elle engagera des discussions avec l’Arcep pour parvenir à une solution à l’amiable, selon des
propos relayés par le site d’informations foxbusiness.com.
D’après l’opérateur, un terrain accord a été trouvé avec le gouvernement, et matérialisé dans
un mémorandum. Celui-ci permet à MTN Bénin de payer ses redevances de fréquences 2016,
2017, par tranche. Aussi, l’opérateur indique qu’il juge toujours le coût de ces redevances
élevées, et annonce poursuivre les discussions avec le gouvernement béninois en vue de leur
revue à la baisse. MTN Bénin indique également avoir demandé et obtenu du gouvernement
béninois la prolongation de sa licence d’exploitation pour une durée de cinq ans, tout comme
il a obtenu l’ajout de la fibre optique dans les conditions actuelles de sa licence.
La signature de ce mémorandum vient, on l’espère, tourner une page de tension entre les
autorités béninoises et la filiale locale du sud-africain MTN. Des tensions dont le comble
avait été atteint le 7 novembre 2017 lorsque le régulateur l’Arcep avait ouvert une procédure
de sanction contre l’opérateur. Une semaine après l’annonce de ces sanctions, soit le 14
novembre, le ministère béninois de l’Intérieur avait signé un arrêté enjoignant Stephen
Blewett, directeur général de MTN Bénin, de quitter le pays en raison d’ « activités
attentatoires à la sécurité et à l’ordre public ». Une tension qui, en mars 2018, avait poussé le
directeur financier du groupe du MTN à annoncer une possibilité de retrait du Bénin. La
direction générale de MTN Bénin, elle, s’était ravisée, annonçant la poursuite des
négociations et une exclusion de la possibilité de retrait du marché béninois. Avec ce
mémorandum, les choses semblent être rentrées dans l’ordre.
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Kenya: Safaricom, Airtel et Telkom débutent
l’année avec des sanctions pour mauvaise qualité
de service
15 janvier 2018
Les opérateurs de téléphonie mobile Safaricom, Airtel et Telkom ont écopé le 12 janvier 2018
d’une amende globale de 311 millions de shillings (3 016 700 de dollars US), servie par
l’Autorité des communications du Kenya (CAK). Le régulateur télécoms a justifié cette
sanction par la mauvaise qualité de service offerte par les trois sociétés au cours de l’année
financière 2015/2016. Aucune d’elles n’a atteint le seuil minimum de 80% de conformité aux
exigences de qualité de service.
L’amende servie par la CAK aux opérateurs télécoms représente 0,15% de leurs revenus pour
l’année financière en question. C’est la quatrième année consécutive qu’aucun des trois
opérateurs télécoms ne remplit ses obligations de qualité de service. Cependant, les
performances de 2015/2016, qui affichent une moyenne de 70%, sont meilleures que celles de
l’année précédente qui présentaient une moyenne de 62,5%.
Safaricom est la société la plus éloignée du seuil minimum de conformité aux exigences de
qualité de service. La filiale de Vodacom est à 62,5% contre 70,5% pour Airtel et Telkom.
Rachel Alwala, la directrice adjointe des communications et des affaires extérieures auprès
de la CAK, a expliqué que le régulateur télécoms est désormais en mesure d’évaluer avec
précision, les performances des opérateurs grâce à un investissement continu dans les
systèmes et l’infrastructure de contrôle. Plus rien ne lui échappera dans les segments de la
voix et de la data, afin de garantir aux consommateurs, un service de classe internationale.
Maintenant que le contraste saisissant entre ce qui se fait dans d’autres pays africains et ce qui se passe
dans notre pays a été mis en lumière, nous pouvons passer à l’étape suivante, qui consiste à examiner,
à la loupe, les termes du communiqué en question (voir planches y relatives ci-après), afin de mieux
étayer notre propos.
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II.11.1. Des curiosités de l’audit réalisé au Cameroun
Comme nous avons tous pu le constater, à la lumière des dépêches relatives au même sujet dans d’autres
pays africains qui précèdent, les audits sont commandés, et gérés entièrement par les régulateurs, du
début jusqu’à la fin.
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Contre toute attente, celui effectué au Cameroun est curieusement géré, de bout en bout, par le Minpostel
qui, de ce fait, a pratiquement la mainmise sur tout le processus, et peut par conséquent lui donner
l’orientation qui lui plaît, décider si l’on doit ou non infliger des sanctions aux opérateurs défaillants, les
retarder autant que possible, au cas où il finirait par recevoir des injonctions tardives de sa hiérarchie
pour que des sanctions soient effectivement infligées aux concernés, etc.
Résultat des courses, plutôt que de se contenter tout simplement d’auditer la qualité de service, et de
laisser le soin à chaque opérateur de trouver ses propres solutions pour satisfaire aux exigences
universelles de qualité de service comme cela se fait partout ailleurs, étant entendu que les solutions
adoptées par chacun des opérateurs dépendent étroitement de son degré d’expertise à lui, principale
raison pour laquelle les performances des uns et des autres sont rarement similaires, voilà que le
Minpostel décide, contre toute attente, non seulement de déterminer les solutions qu’il convient à chacun
des opérateurs d’appliquer, mais en outre, de les leur imposer, à travers les 733 recommandations
évoquées dans le communiqué de l’ART qui précède, comme s’il revenait à l’administration de dire aux
opérateurs comment paramétrer leurs réseaux, comment procéder pour sécuriser leurs réseaux contre
les cyberattaques, etc., se substituant par la même occasion aux organes dirigeants desdites entreprises.
Conséquence inévitable, on est carrément tombé Charybde en Scylla, la qualité de service s’étant
davantage dégradée qu’elle ne l’était déjà, faisant par exemple dégringoler le nombre d’abonnés de MTN
qui, jusque-là, parvenait à distancer de loin ses concurrents et ce, justement parce que sa qualité de
service était meilleure, comparativement aux leurs.
On se retrouve ainsi finalement dans une impasse, où l’opérateur qui a le plus appliqué les
recommandations du Minpostel (98%), est justement celui qui est le plus en difficulté, et sur le point de
voir sa place de leader incontestable du marché jusque-là lui être arrachée par un des concurrents, qui
étaient pourtant de loin moins compétitifs que lui, tout au moins jusqu’à ce que le Minpostel décide de
sortir de son rôle, en déterminant à la fois des critères de qualité de service à satisfaire, et la manière de
procéder impérativement pour y parvenir. On notera d’ailleurs en passant que c’est NEXTTEL, celui dont
la conformité aux recommandations du Minpostel est la plus faible (seulement 60%, étant entendu que
CAMTEL peut être considéré comme non-partant dans cette course), qui connaît la progression la plus
fulgurante en termes de nombre d’abonnés, celui d’ORANGE étant pratiquement stable.
Tout cela, parce que le Minpostel veut par tous les moyens éviter aux opérateurs concernés de se voir
infliger la moindre sanction, du moins tant que la décision en la matière lui incombera.
Et, face à l’impasse, tout ce qu’il reste à faire, c’est de leur trouver des justificatifs les uns plus ridicules
que les autres, tel que nous ne manquerons pas de le constater dans la suite de la présente contribution.
II.11.2. De ces recommandations qui n’ont pas d’impact direct sur l’amélioration de la
qualité de service ou de la qualité d’expérience
Le régulateur reconnaît lui-même dans son communiqué que « la plupart des recommandations n’ont pas
d’impact direct sur l’amélioration de la qualité de service ou de la qualité d’expérience », ce qui prouve,
si besoin en était, que sa tutelle s’est arrogée un droit qui n’est pas le sien à savoir, celui d’aller
recommander aux opérateurs comment procéder aux différents réglages à faire dans leurs réseaux.
Et, comme si cela ne suffisait pas, voilà maintenant qu’il veut, à travers le régulateur, utiliser l’inefficacité
de ses propres recommandations pour justifier la dégradation continue de la qualité de service, et en
profiter pour continuer à imposer une qualité de service exécrable au consommateur.
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Comme on peut le constater, un crime n’est jamais parfait.
Tout d’abord, commençons par rappeler, pour que nul n’en ignore, que l’audit concernait essentiellement
la qualité de service des services 2G, à savoir la voix et, dans une certaine mesure, la data en 2G, ou
dans une moindre mesure, en 3G. Et, quand bien même on y inclurait la 4G, vouloir justifier la mauvaise
qualité de service par la nécessité de devoir préalablement procéder à la réorganisation des bandes de
fréquences constitue tout simplement un argument des plus fallacieux.
En effet, préalablement au passage à la TNT, y compris dans les pays les plus développés, à l’instar des
USA, du Canada, des pays de l’UE, de la Chine, de la Russie, de l’Inde, de la Corée du Sud, etc., les
bandes jusque-là utilisées par la téléphonie mobile, à savoir principalement les bandes 900 MHz et/ou
1800 MHz pour le GSM, la bande 2100 MHz pour la 3G, et les bandes 1800 MHz et 2600 MHz pour la
4G, qui, soit dit en passant, sont justement celles déjà partagées au franc symbolique aux opérateurs
dans notre pays, ont jusque-là pu satisfaire la demande et les exigences de qualité de service, et tout
particulièrement pour ce qui est des communications vocales, dans les pays concernés.
Si les bandes de fréquences en question ont pu permettre aux opérateurs de téléphonie mobile de se
conformer aux exigences de qualité de service dans ces pays développés pendant plusieurs décennies,
il est totalement ridicule que le régulateur et sa tutelle tentent aujourd’hui de nous enfumer, en prétendant
qu’elles ne peuvent pas le faire dans notre pays, où les villes les plus exigeantes, à l’instar de Yaoundé
et Douala, correspondent à peine à des banlieues de villes comme New York, Beijing, Seoul, Los Angeles,
Paris, Berlin, Londres, Ottawa, Moscou, etc.
Il ne serait d’ailleurs pas superflu de rappeler que c’est avec une fraction des bandes en question, et la
4G déployée en mode TDD, de loin moins performante que celle déployée en mode FDD par ORANGE
et MTN, que CHINA MOBILE est l’opérateur numéro 1 au niveau mondial, avec près de 01 milliard
d’abonnés, pendant que des opérateurs qui ont moins de 07 millions d’abonnés n’arrêtent pas de se
répandre en toutes sortes de jérémiades, les unes plus ridicules que les autres, au Cameroun.
Il convient d’ailleurs de rappeler, à ce propos, que la bande 700 MHz n’est même pas encore sur le point
d’être utilisée par les opérateurs dans bon nombre de ces pays, même si elle leur a déjà été attribuée, et
à prix d’or. En effet, ces derniers examinent toujours la possibilité de l’utiliser plutôt pour assurer le
déploiement de leurs réseaux 5G.
On notera, en passant, que la plupart des opérateurs se sont contentés d’acquérir seulement 5 MHz de
spectre dans la bande 800 MHz, pour le déploiement de BTS de 4G additionnelles dans les pays en
question, ce qui prouve, si besoin en était, que les bandes 1800 MHz et 2600 MHz étaient parfaitement
suffisantes jusque-là pour satisfaire aux exigences de qualité de service en 4G et ce, jusqu’à ce que les
Etats éprouvent le besoin d’étendre la 4G jusque dans les campagnes les plus reculées ce qui, pour
l’instant, serait totalement contreproductif pour des pays comme le nôtre.
Comme on peut le constater, la volonté du Minpostel et de ses complices de vouloir à tout prix, et à tous
les prix, justifier le bradage éhonté de la totalité du spectre dédié à la téléphonie mobile dans notre pays,
au point de vouloir justifier la mauvaise qualité de service par la non-utilisation au Cameroun de bandes
de fréquences qui demeurent inutilisées dans des pays développés, à l’instar de la bande 700 MHz,
constitue tout simplement une forfaiture de plus.
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Par ailleurs, si les opérateurs MTN et ORANGE, à qui les bandes 800 MHz et 700 MHz ont été
frauduleusement attribuées par les concernés, se mettent à justifier la mauvaise qualité de service par le
fait qu’ils n’ont pas encore accès aux bandes 700 MHz et 800 MHz, il serait alors loisible aux abonnés de
CAMTEL et NEXTTEL de se demander, à juste titre, à quel horizon ils pourront s’attendre à une
amélioration de la qualité de service chez leurs opérateurs qui, aux dernières nouvelles, ne bénéficiaient
toujours pas des effets bénéfiques d’un bradage similaire à celui déjà effectué, contre vents et marées,
au profit de leurs concurrents MTN et ORANGE.
A la lumière de ce qui précède, il est parfaitement limpide que cet argument utilisé par l’ART est on ne
peut plus fallacieux.
En effet, à un moment :
il est particulièrement scandaleux que ce soit le régulateur et sa tutelle, des institutions mises en place
pour défendre les intérêts de l’Etat et ceux des consommateurs, qui se permettent de faire une sortie
tonitruante et ce, pour tenter de justifier, toute honte bue, l’injustifiable.
Comme on peut tous les constater, l’instabilité du réseau électrique d’Eneo ne saurait, en aucun cas, être
recevable en guise de justificatif de la mauvaise qualité de service des opérateurs de téléphonie mobile.
II.11.5. Des multiples coupures de fibres optiques dues aux travaux sur les axes routiers
qui impacterait sur la disponibilité des réseaux
C’est en effet depuis les années 2006/2007 que nous n’avons pas cessé de dénoncer la violation
systématique des règles de l’art par CAMTEL dans la pose de la fibre optique et ce, dans l’indifférence
généralisée de l’ensemble des institutions de la république.
Il ne serait pas superflu de rappeler, pour que nul n’en ignore, que nous n’avons pas manqué, à plusieurs
reprises, de donner des indications suffisantes pour faire comprendre aux intéressés comment poser la
fibre optique, en particulier lors de l’audit factice lancé par l’ex Minpostel BIYITI BI ESSAM, dans la
proposition technique du Groupement MAAS TELEOM/AVILYOS qui, soit dit en passant, est celle qui a
été retenue lors de la publication des résultats de l’appel d’offres y relatif, mais aussi il y a de cela quelques
mois, quand nous faisions parvenir à madame LIBOM LI LIKENG la contribution citoyenne intitulée
Telecommunications made simple, des contributions qui, comme de coutume, ont toutes été jetées à la
poubelle, les intéressés n’ayant cure du moindre respect, aussi infime soit-il, des règles de l’art dans la
mise en œuvre des infrastructures de télécommunications qui relèvent de leur responsabilité, préférant
maximiser, autant que faire se peut, les détournements massifs de deniers publics dont ils se rendent
coupables à ces occasions.
Et cela, c’est pour les liaisons hertziennes qui, soit dit en passant, sont soumises à de nombreux aléas,
parmi lesquels la variation des conditions atmosphériques, les évanouissements, la pluie, etc.
En ce qui concerne les liaisons optiques posées conformément aux règles de l’art,
l’indisponibilité ne doit pas dépasser 05 minutes/an.
« Il faut noter que le secteur des télécommunications recense en moyenne une trentaine de coupures de
fibre optique par mois », avoue piteusement l’ART dans son communiqué en question.
En d’autres termes, on recense en moyenne une coupure de fibre optique par jour, soit 365 à 366
coupures de fibre optique par an.
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Un véritable scandale, pour un pays disposant d’autant de compétences le domaine des
télécommunications et des TIC.
Comble du ridicule, tout ce que le régulateur et sa tutelle trouvent à faire, c’est de « demander à CAMTEL
d’assurer un meilleur maillage de son réseau en tenant compte des besoins en redondance pour garantir
la qualité de service offerte par cette infrastructure essentielle ».
En effet, en admettant que les mêmes causes produisent effectivement les mêmes effets, il serait on ne
peut plus ridicule d’oser croire qu’en continuant à fouler allègrement et systématiquement aux pieds les
règles de l’art, tel que relevé ci-dessus, avec, en prime, l’accélération de la détérioration tout aussi
accentuée que prématurée de l’ensemble des axes routiers concernés, qu’ils soient bitumés ou en terre,
on parviendra à faire autre chose qu’à précariser davantage les liaisons optiques concernées. Tout ce
que l’on pourrait obtenir comme résultats en poursuivant dans cette voie, c’est l’augmentation de la
moyenne mensuelle des coupures de fibre optique, qui serait même alors susceptible de passer du simple
au double, au grand désarroi du pauvre consommateur et des autres opérateurs.
Comme on peut le constater, ce n’est pas demain la veille du jour où le réseau de transport de
CAMTEL va enfin pouvoir se conformer aux exigences universelles de qualité de service des
réseaux de transports optiques hauts débits.
Dans ces conditions, il serait loisible pour nous de nous interroger sérieusement sur les chances réelles
d’un développement harmonieux et conséquent de l’économie numérique dans notre pays, en dépit des
ridicules campagnes de propagande orchestrées par le Minpostel qui, plus que jamais, ne cesse
décidément de prendre nos compatriotes pour de véritables débiles.
Au-delà de ce qui précède, il est clair que l’obstination de quelques charlatans à persister à vendre du
vent aux camerounais, à travers la pose de dizaines de milliers de liaisons par fibres optiques qui n’ont
en réalité de liaisons de transport optiques que le nom – mais dans laquelle des dizaines, voire des
centaines de milliards de FCFA sont engloutis en pure perte, avec la qualité de service dépeinte
ci-dessus par le régulateur – contribue à hypothéquer davantage, et durablement, le développement
de l’économie numérique dans notre pays.
Or, comme nous l’avons vu plus haut, la pose de la fibre optique ne devrait être incontournable que dans
les rares cas où les capacités nécessaires en transport excèdent celles réalisables à travers des
technologies alternatives telles que les liaisons hertziennes qui, déployées conformément aux canons de
la profession, non seulement permettent de se conformer plus facilement aux exigences universelles en
matière de qualité de service, mais en même temps, permettent de réaliser la plupart des investissements
nécessaires pratiquement au franc symbolique, comparativement aux lourds investissements
nécessaires pour la mise en œuvre du génie civil de fibre optique, tel qu’on peut le constater, à la lumière
de la planche de Nokia ci-après, même si dans le cas particulier de notre pays, les sommes
astronomiques sus évoquées finissent presque intégralement dans les poches des hauts responsables
véreux dont nous dénonçons ici les agissements.
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Source: Nokia – Microwave backhaul for LTE and beyond.
A force de laisser faire, notre pays finit ainsi par se retrouver perdant sur de nombreux aspects, parmi
lesquels, sans que cela soit exhaustif :
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II.11.6. De ces seuils d’émission prescrits qui seraient défavorables à l’accès au réseau
par les consommateurs
Prétendre que les seuils d’émission (des BTS) prescrits seraient défavorables à l’accès au réseau par les
consommateurs signifierait, en de termes moins savants, que les opérateurs concernés, pour couvrir les
grandes métropoles telles que Yaoundé et Douala, minimiseraient le nombre de BTS nécessaires, et se
contenteraient ainsi de maximiser la puissance émise desdites BTS, au risque de porter atteinte à la santé
des populations, du fait par exemple des risques d’une surexposition aux rayonnements
électromagnétiques, d’où la nécessité desdites prescriptions.
Ce que l’on attend du régulateur, et de sa tutelle, c’est que, tout en protégeant la santé des populations
en exigeant des opérateurs le respect scrupuleux des prescriptions sus évoquées, ils exigent
parallèlement qu’ils réalisent les investissements nécessaires pour satisfaire aux exigences universelles
de qualité de service, plutôt que de choisir de flouer le contribuable, en attribuant irrégulièrement des
bandes de fréquences supplémentaires aux intéressés qui, de ce fait, feraient d’une pierre deux coups,
en acquérant d’un côté la totalité du spectre dédié à la téléphonie mobile au franc symbolique, et en
minimisant par ailleurs drastiquement leurs coûts d’investissement et leurs charges d’exploitation.
En fin de compte, c’est l’Etat le grand perdant, lui qui, en plus des pertes colossales engendrées par les
décisions plus scélérates les unes que les autres du Minpostel et de ses complices, ne pourrait même
pas recueillir ne serait-ce que les simples droits de douane et/ou autres taxes associées au déploiement
de nouvelles BTS par les opérateurs, compte non tenu de celles qui résulteraient d’une excellente qualité
de service offerte par les réseaux desdits opérateurs.
En contrepartie, le contribuable n’aurait plus qu’à subir des hausses tout aussi successives qu’abusives
d’impôts, sous les prétextes fallacieux d’un élargissement de l’assiette fiscale, d’une mobilisation accrue
des ressources internes, etc.
Ainsi, quand la Banque de France recommandera aux Etats de la zone Franc d’assurer une
meilleure mobilisation des recettes internes, entre autres pour prévenir une éventuelle
dévaluation du FCFA, plutôt que d’aller les chercher par exemple auprès des opérateurs de
téléphonie mobile, en valorisant équitablement les ressources patrimoniales du pays, c’est plutôt
dans la poche des plus démunis, à l’instar des vendeuses de beignets ou de bâtons de manioc,
des propriétaires de caisses à cigarettes, etc., que l’Etat choisira d’aller chercher les recettes
fiscales supplémentaires en question, les organisations patronales se plaignant déjà
suffisamment de la pression fiscale qui s’abat sur leurs entreprises, qui, au vu de leurs récurrentes
plaintes, s’apparenterait progressivement à des mesures fiscales confiscatoires.
II.11.7. De ces canaux alloués aux opérateurs dans les bandes 700 MHz et 800 MHz qui
seraient censés permettre, à court terme, la fourniture au public d’un service 4G de bonne
qualité
Si le pronostic vital de l’économie numérique n’était pas aussi sérieusement engagé, entre autres du fait
des relations incestueuses qui existent entre les opérateurs de communications électroniques et les
institutions mises en place pour assurer la défense des intérêts des consommateurs et de l’Etat dans
notre pauvre pays, il y aurait vraiment lieu de se marrer.
Il est en effet on ne peut plus consternant de constater à quel point la volonté commune du Minpostel, de
l’ART et des opérateurs de spolier sciemment la nation de ses ressources patrimoniales arrive à les
entraîner dans une espèce de fuite en avant qui, non seulement sera préjudiciable à notre pays à plus
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d’un titre, mais aussi est susceptible d’avoir de sérieuses conséquences sur la viabilité à moyen terme
de l’activité des opérateurs en question, les conséquences néfastes des actions entreprises sur la
dégradation de la qualité de service sur le long terme mises à part.
La « faiblesse technique du régulateur », constatée entre autres par l’audit de Cybercom et par l’Union
Internationale des Télécommunications (UIT), associée à la volonté farouche desdits opérateurs de faire
main basse sur la totalité du spectre dédié à la téléphonie mobile dans notre pays, à laquelle s’ajoute un
manque tout aussi évident que regrettable d’expertise de leur part, constitue en effet un mélange
détonnant, qui est susceptible d’avoir bien des effets pervers sur le développement de l’économie
numérique dans ce pays.
Parmi les effets pervers sus évoqués, l’on peut citer, sans que cela soit exhaustif :
1. La spoliation de notre pays des ressources financières qui devaient normalement provenir de la
cession aux opérateurs du spectre de fréquence concerné ;
2. La non-optimisation des investissements engendrée par la course à la technologie et/ou aux
nouvelles bandes de fréquences, en particulier en ce qui concerne les technologies 3G et 4G,
toutes bandes de fréquences confondues, ce qui ne manquera pas, à la longue, d’avoir de
lourdes conséquences aussi bien sur la qualité de service offerte par les réseaux concernés que
sur la viabilité et la soutenabilité de l’activité desdits opérateurs, tout comme sur un
développement harmonieux de l’économie numérique ;
3. La réalisation prématurée des investissements dans les bandes 20 et 28 qui, non seulement
n’aura aucun impact sur la qualité de service des communications vocales, mais en outre, n’aura
qu’un impact mitigé sur celle des connexions data et ce, pour des raisons techniques sur
lesquelles nous nous garderons de nous étendre ici ;
4. La dilapidation de la ressource patrimoniale extrêmement rare que constituent les ressources
spectrales, privant du même coup l’Etat et les consommateurs des innombrables bénéfices qu’ils
auraient été en droit d’en attendre ;
5. La persistance de la mauvaise qualité de service des communications vocales, avec de moins
en moins de chances de voir cet état de choses évoluer favorablement dans le temps ;
6. L’exacerbation de l’insatisfaction de la clientèle, avec de sérieux risques d’engendrer un
mécontentement général au fil du temps ;
7. Etc.
Par ailleurs, la canalisation dans la bande 800 MHz, encore connue sous l’appellation 800 EU, ou encore
800 DD, se présente comme illustré par la planche de Qualcomm ci-après.
Il en ressort qu’en règle générale, les canaux sont attribués aux opérateurs par largeur de spectre de 5
MHz duplex, à moins que l’ART n’ait pris sur elle d’attribuer 10 MHz duplex à MTN et ORANGE, créant
de suite une discrimination susceptible de faire l’objet d’une remise en cause à l’avenir par CAMTEL et/ou
NEXTTEL, cette façon de procéder ne s’appuyant sur aucune base légale, étant entendu qu’à partir du
moment où les 06 blocs de 5 MHz n’ont pas expressément fait l’objet d’une mise aux enchères, l’ART
aurait beaucoup de peine à expliquer pour quelle raison elle aurait décidé d’assigner 10 MHz duplex à
chacun desdits opérateurs.
A supposer donc qu’elle leur ait effectivement attribué 5 MHz duplex à chacun, alors prétendre que
l’utilisation des 5 MHz permettra, à court terme, la fourniture au public d’un service 4G de bonne
qualité, c’est prétendre que les 5 MHz duplex en question leur permettraient de disposer de plus
de capacité qu’ils ne pourraient en avoir avec les plus de 10 MHz dont ils disposent déjà dans les
bandes 1800 MHZ et/ou 2600 MHz, ce qui constitue tout juste une illusion car, s’il est vrai que la
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bande 800 EU leur permettrait d’améliorer leur couverture réseau 4G, il n’en demeure pas moins
que les capacités additionnelles qui pourraient en résulter sont de loin infimes, comparativement
à celles qu’ils auraient pu avoir avec les bandes 1800 MHz et/ou 2600 MHz, pour n’évoquer ce seul
aspect de la question.
Comme on peut aisément le constater, entre autres à la lumière de ce qui précède, la voie sur laquelle
l’ART et sa tutelle engagent notre pays est susceptible de lui causer bien de préjudices.
Aux institutions compétentes de la république de prendre toutes les dispositions qui s’imposent, afin de
rattraper ce qui pourrait encore l’être, et de pouvoir ainsi éviter bien des désagréments à notre pays.
En effet, le comble dans cette affaire c’est que, si jamais l’Etat venait à avaliser la forfaiture de
monsieur BIYITI BI ESSAM, madame LIBOM LI LIKENG, et Compagnie, alors l’ensemble du spectre
de fréquence concerné, et en particulier celui des bandes 1800 MHz et 2600 MHz, deviendrait une
propriété des intéressés pour longtemps, empêchant du coup tout autre opérateur qui aurait pu
en faire un bien meilleur usage dans l’intérêt général de pouvoir en bénéficier, et freinant
durablement par la même occasion le développement de l’économie numérique dans notre pays.
La guerre froide fait rage entre les actionnaires de Viettel Cameroun S.A. La joint venture
contrôlée par la vietnamienne Viettel Global Investment Company à hauteur de 70% et par
BestCam du promoteur Baba Ahmadou Danpullo à 30% traverse une crise rampante.
OPA rampante
Déjà, la naissance de la joint venture en décembre 2012 avait donné lieu à un long bras de
fer sur la répartition des parts et le management de la compagnie. Quelques mois, après le
démarrage de la société, l’ancien directeur général de Viettel, Vu Khanh Duy, se voyait une
cible d’une campagne de presse féroce. En 2015, des vietnamiens, employés de la
compagnie, son expulsés ou privés de permis de travail. En septembre 2018, les
partenaires vietnamiens avaient adressé une lettre au président camerounais
Paul Biya.
A noter qu’en août dernier, un tribunal camerounais (Bonanjo Douala) a accordé le pouvoir
de signature, en entorse aux dispositions de l’OHADA, au PCA (c’est à dire à Ahmadou
Danpullo) concurremment aux DG et DG-Adjoint.
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Tout récemment, l’actuel directeur général de la compagnie et représentant légal de Viettel
Global Investment S.A, DO Manh Hung, s’est fendu d’un long communiqué (le 1er octobre
2018) pour dénoncer «des informations mensongères actuellement diffusées sur le groupe et
sa coentreprise basée au Cameroun.»
Et de poursuivre : « Parmi les 1 000 employés travaillant chez Viettel Cameroun S.A., les
Camerounais représentent 94% de l’effectif et l’équipe dirigeante est composée à 85% de
Camerounais».
Ni Amadou Danpullo, PCA de Viettel Cameroun SA, encore moins Moïse Bayi, n’étaient
joignables en dépit de plusieurs relances de notre rédaction.
Pour rappel, le parc d’abonnés de l’opérateur a atteint 4,5 millions de clients courant 2018,
se rapprochant du duo Orange et MTN, leader du marché. Un succès commercial qui attise
bien des appétits au risque de noircir le climat des affaires au Cameroun.
Rien ne va plus entre les partenaires de la compagnie de téléphonie mobile Nexttel installée
au Cameroun depuis septembre 2014. Ses principaux actionnaires s’affrontent de nouveau
depuis plusieurs semaines. Dans une récente lettre adressée au président de la République du
Cameroun, Do Manh Hung le directeur général de Viettel global investment company S. A.,
la maison mère installée au Vietnam et qui détient 70% des parts du capital de sa filiale
Viettel Cameroun S.A. accuse le président du conseil d’administration Ahmadou Baba
Danpullo de modifier par voie de justice les règles de gestion de l’entreprise, d’utiliser des
services diplomatiques à des fins de trafic d’influence. L’actionnaire camerounais est aussi
accusé de refuser de se prêter à la discussion. Les responsables de Viettel disent que leur
investissement est menacé au Cameroun par l’attitude jugée belliqueuse de leur partenaire.
LIRE AUSSI: Crise anglophone: les opérateurs de téléphonie perdent un milliard par mois
Dans un communiqué daté du 1er octobre 2018, le partenaire vietnamien indique que «
Viettel Global Investment S.A. et sa filiale Viettel Cameroun S.A. travaillent avec ardeur et
sans relâche pour le bien de la nation et du peuple camerounais ». Il déplore le fait que «
toutes les tentatives visant à diffamer l’investisseur vietnamien, à mettre en péril le présent
partenariat et à menacer l'investissement de Viettel Global Investment S.A. ne font que
piétiner les efforts déployés par le gouvernement camerounais pour attirer les capacités
étrangères, en particulier les investissements en provenance d'Asie, pour la reprise
économique et la relance sociale. Ceci porte également atteinte de façon dangereuse aux
avantages nationaux du Cameroun ».
Dans son communiqué Do Manh Hung tente de démonter ce qu’il appelle « des informations
mensongères actuellement diffusées sur le groupe et sa coentreprise basée au Cameroun ». Il
met en avant l’appréciation du ministre camerounais des relations extérieures Lejeune
Dénonciation de madame Minette LIBOM LI LIKENG, et de messieurs BIYITI BI ESSAM, David NKOTO Emane, et Compagnie. Par
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Mbella Mbella qui avait déclaré Viettel Cameroun S.A était un symbole du succès de la
coopération bilatérale.
Dans le même temps, l’hebdomadaire Jeune Afrique, faisait savoir que « les deux directeurs
généraux adjoints camerounais, Moïse Bayi et Haman Oumar, accusent leur patron, le
Vietnamien Vu Khanh Duy, de verrouiller la gestion» de Viettel Cameroun S.A. Celui-ci
refusait d’instaurer le principe de double signature pour les dépenses de l’entreprise. L’on lui
reprochait aussi d’utiliser environ 500 Vietnamiens à des postes préalablement réservés aux
Camerounais.
LIRE AUSSI: Cameroun: Nexttel revendique 2 000 stations relais et 8 000 km de fibre
optique
Comme nous venons tous de le lire, le PCA de NEXTTEL, monsieur Ahmadou DANPULLO,
réclame, le plus officiellement du monde, la somme de 98 milliards de FCFA à ses
partenaires de Viettel Global Investment SA, qu’il aurait dépensée en « procédures
et divers pour l’attribution des licences 2G et 3G à Viettel ».
Par ailleurs, « La partie vietnamienne qui déplore des «réclamations fantaisistes» dit
avoir réalisé le gros des investissements. En effet, jusqu’au 31 Décembre 2017,
Viettel Global Investment S.A., a investi avec succès FCFA 201 milliards (305
millions d’euros) dans sa filiale camerounaise sous forme de capital
d’investissement (capital-actions, prêts aux actionnaires) et d’autres types de
supports commerciaux».
Or, ce que nous savions jusqu’à présent, c’est que Viettel Global Investment SA avait déboursé
la modique somme de 20 milliards de FCFA, pour acquérir la 3ème concession de
téléphonie mobile dans notre pays, visiblement en sus des 98 milliards de FCFA sus
évoqués.
Dans tout Etat de droit, la Justice (le TCS dans notre cas) devrait automatiquement
se saisir de cette affaire, afin de faire toute la lumière sur ce qui s’est effectivement
passé et, au minimum, de permettre à l’Etat d’obtenir réparation du préjudice de 25,9
milliards de FCFA susvisé, compte non tenu des procédures judiciaires à engager
à l’encontre des concernés, entre autres pour pratiques actives de corruption.
En effet, quand bien même monsieur DANPULLO aurait quelque peu gonflé le montant
des sommes qu’il a engagées dans la rubrique « Divers » sus évoquée, pour
arracher la 3ème concession de téléphonie mobile à Korea Telecom, il n’en demeure
pas moins que les pratiques de corruption par lui ouvertement et officiellement
revendiquées dans cette affaire ont causé une perte sèche de 25,9 milliards de FCFA
au trésor public.
En d’autres termes, comme nous le dénoncions déjà en Avril 2015 (Cf. Dénonciation de
monsieur BIYITI BI ESSAM et Compagnie, dénonciation malencontreusement adressée au Chef de l’Etat,
mais dont copie a été remise à vos services), les faits de corruption sont effectivement à la
base de la décision du MINFI et du MINPOSTEL de l’époque d’attribuer la 3 ème
concession de téléphonie mobile à Viettel, car on ne voit pas très bien en quoi
consisterait la rubrique « Divers » en question.
Il convient par ailleurs de relever que pendant que Viettel Global Investment SA déclare
avoir déjà investi 201 milliards de FCFA dans NEXTTEL, monsieur Ahmadou
DANPULLO revendique de son côté un investissement de 98 milliards de FCFA dans
la même entreprise, ce qui correspondrait à un pourcentage de [98/(98 + 201)] x
100% = 32,77%, une contribution qui, curieusement, correspond à un peu plus de
ses 30% de parts, probablement une manière de dire à ses partenaires qu’il y a
investi un peu plus qu’eux, même si Viettel Global Investment SA ne semble pas partager cet avis.
On notera ainsi par exemple que « La partie vietnamienne qui déplore des «réclamations
fantaisistes» dit avoir réalisé le gros des investissements. ».
Au vu de ce qui précède, force est de reconnaître que les réclamations de monsieur DANPULLO
pourraient difficilement être sans fondement et ce, pour la simple raison que dans un tel cas de figure,
c’est lui qui se ferait déposséder devant les tribunaux. Il est par conséquent clair qu’il laisserait
difficilement les choses s’envenimer, s’il était conscient qu’il ne disposait pas de
preuves solides de ses contributions financières en question .
Dans ces conditions, il est parfaitement clair que les hauts responsables en charge de
l’attribution de la 3ème concession de téléphonie mobile à Viettel, parmi lesquels le
MINFI et le MINPOSTEL d’alors, ont visiblement privilégié des intérêts égoïstes, ce
qui les a amenés à jeter leur dévolu sur ladite entreprise au détriment de Korea
Telecom avec, entre autres conséquences néfastes, une perte sèche de 25,9
milliards de FCFA pour le trésor public.
Au TCS maintenant de s’emparer de cette affaire, afin d’y faire toute la lumière
nécessaire, tant pour permettre au trésor public de récupérer les 25,9 milliards de
FCFA en question, que pour réprimer les actes de corruption qui sont ainsi mis en
lumière, des actes hautement répréhensibles, qui ne sont d’ailleurs pas spécifiques
au seul cas de Viettel, l’obstination des ministres BIYITI BI ESSAM, LIBOM LI
LIKENG, ALAMINE OUSMANE MEY, etc., à brader, contre vents et marrées, la totalité
du spectre de fréquence dédié à la téléphonie mobile dans notre pays aux
opérateurs concernés ne pouvant se justifier que par l’existence de telles pratiques.
Conclusion :
Au vu de tout ce qui précède, l’on devrait aisément convenir avec nous du fait, indéniable, que le contenu
du document à caractère fortement propagandiste intitulé Postes, télécommunications et tic : les précieux
acquis du septennat en question est largement sujet à caution. Les nombreuses dénonciations faites par
nos soins auprès du Procureur Général près le TCS sur bon nombre des aspects y relatifs démontrent à
souhait, si besoin en était, le caractère perfide de bon nombre des actions qui y sont encensées.
En effet, l’expérience prouve que la philosophie qui sous-tend toute action des mis en cause et de leurs
nombreux commanditaires et/ou complices pour la plupart tapis dans la haute administration
camerounaise, c’est plus que jamais : « pas d’intérêt personnel, pas d’action ».
Ainsi, chaque fois que les concernés posent officiellement un acte, il suffit de gratter un peu le
vernis qui le recouvre, pour découvrir, derrière, une gigantesque entourloupe car, en règle
générale, c’est en milliards, voire en dizaines et parfois même en centaines de milliards de FCFA
que s’évaluent les pertes subies par l’Etat du fait de leur insatiable boulimie. Résultats des
courses, les trois (03) derniers septennats auront été de véritables fiascos en ce qui concerne les
télécommunications et TIC.
Dénonciation de madame Minette LIBOM LI LIKENG, et de messieurs BIYITI BI ESSAM, David NKOTO Emane, et Compagnie. Par
M. Ondoua Ella G., IPTT Hors Echelle. P a g e 99 | 101
La Banque Mondiale révèle d’ailleurs à ce propos que les projets réalisés par l’Etat du Cameroun
sont en règle générale facturés trois (03) à quatre (04) plus chers que des projets similaires
réalisés dans d’autres pays.
Dans ces conditions, penser que l’on peut réussir à développer un pays en s’appuyant sur de tels
suppôts de Satan ne peut constituer qu’une regrettable méprise.
Nous ne saurions d’ailleurs nous empêcher de manifester notre grande préoccupation devant les
protections occultes dont bénéficient, à chaque fois, les intéressés qui, en dépit de la
transmission de leurs dossiers au TCS par la Présidence de la République, des interdictions de
sortie du territoire et/ou des retraits de leurs passeports, parviennent toujours à réaliser l’exploit
de rester en poste, contre vents et marrées, et à en profiter pour continuer, impunément, à
perpétuer allègrement leur action hautement néfaste de pillage systématique des caisses
publiques, donnant, par la même occasion, la désagréable impression à la majorité de nos
compatriotes que notre pays est inéluctablement abandonné à quelques suppôts de Satan, dont
le dessein le plus cher est de le précipiter du « chaos lent » autrefois si cher au Pr. Mathias Eric
OWONA NGUINI, au « chaos rapide et intégral » dans lequel il finira par basculer totalement dans
un avenir pas si lointain, surtout si la Justice camerounaise continue de répondre aux abonnés
absents, à un moment particulièrement délicat où notre pauvre pays a plus que jamais besoin
qu’elle prenne ses responsabilités, toutes ses responsabilités, et rien que ses responsabilités,
pour le protéger de l’action hautement perfide de prédateurs sans foi ni loi.
En définitive, plus tôt des mesures énergiques concrètes seront prises en vue d’un retour effectif
à l’orthodoxie en matière de conduite des affaires publiques, plus notre pays aura de chances de
ne pas voir, inexorablement, son unité et son intégrité se déliter au fil du temps.
Cela étant, nous ne pouvons que très respectueusement recommander au Chef de l’Etat de
prendre toutes les mesures qui s’imposent, en vue de permettre à notre pays de tirer le maximum
de bénéfice possible de ses potentialités, et par conséquent de ne surtout pas, mais alors surtout
pas, continuer à faire preuve d’une indulgence totalement injustifiable vis-à-vis d’individus qui,
au vu de leurs actions tout aussi hautement répréhensibles que dommageables pour notre nation,
semblent avoir signé un pacte avec le diable pour réduire à néant tous ses efforts et ce, dans le
sombre dessein de le précipiter, avec autant de célérité que possible, dans un chaos
indescriptible.
Point n’est d’ailleurs besoin de vous rappeler très respectueusement que les récurrentes
recommandations de la Banque de France, du FMI, de la Conférence des Chefs d’Etats de la
CEMAC, du PREF-CEMAC, etc., entre autres en ce qui concerne les risques de dévaluation qui
pèsent plus que jamais sur le Franc CFA, vont exactement dans le même sens.
Cela étant, au-delà des détournements massifs de deniers publics perpétrés et ce, sans le moindre
état d’âme par les mis en cause, il n’en demeure pas moins que la seule prise à répétition de
décisions systématiquement scélérates par de hauts responsables d’un tel niveau, en plus de
constituer une faute professionnelle, constitue, en outre, sans aucun doute, une faute lourde.
Par ailleurs, l’expérience montre clairement que chaque jour supplémentaire que de tels individus
passent aux commandes des structures qu’ils dirigent leur permet de commettre de nouveaux
dégâts parfois plus importants que les précédents, tel que l’on peut amèrement le constater, avec
le cas de la mise en œuvre totalement dommageable pour le trésor public d’une infrastructure
Dénonciation de madame Minette LIBOM LI LIKENG, et de messieurs BIYITI BI ESSAM, David NKOTO Emane, et Compagnie. Par
M. Ondoua Ella G., IPTT Hors Echelle. P a g e 100 | 101
telle que le câble sous-marin SAIL reliant le Cameroun au Brésil. Et certains desdits dommages
sont, en règle générale, totalement irréversibles.
Cela dit, il ne serait pas superflu de rappeler ici, pour que nul n’en ignore, que dans l’imagerie populaire,
la nomination à une charge publique dans notre pays équivaut plus que jamais à l’attribution au
concerné d’un « permis de piller impunément la fortune publique ».
Et, tant que les sanctions demeureront aléatoires, cette perception des privilèges que confère une
telle nomination demeurera immuable.
Dans ces conditions, tout ce que le Chef de l’Etat est en droit d’espérer présenter comme succès
à la fin du septennat des « grandes opportunités » sera largement contrebalancé par le montant
cumulé des détournements massifs de deniers publics, doublé de décisions systématiquement
scélérates, un scénario susceptible d’avoir des conséquences hautement négatives pour son
passage à la postérité, le moment venu.
Nous ne saurions boucler la présente dénonciation sans souligner à grands traits, pour que nul n’en
ignore, que la plupart des accusations faites ici font déjà partie intégrante des dénonciations et/ou
contributions citoyennes antérieures [Cf. Dénonciation de David NKOTO EMANE et compagnie, Seconde
Dénonciation de Monsieur David NKOTO EMANE et Compagnie, Communication des pièces justificatives
de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie (99 pièces y sont jointes),
Dénonciation de monsieur BIYITI BI ESSAM et Compagnie (72 pièces justificatives y sont jointes),
Dénonciation du MINEPAT, David NKOTO EMANE et Compagnie, pour dilapidation délibérée de la
fortune publique (34 pièces justificatives y sont jointes), Dénonciation de madame Minette LIBOM LI
LIKENG, monsieur Louis Paul MOTAZE et Compagnie, pour bradage délibéré de ressources
patrimoniales nationales (12 pièces justificatives y sont jointes), etc.], dont des exemplaires et autres
pièces justificatives ont été, à chaque fois, officiellement déposées dans les services de madame
la Procureure Générale près le TCS et/ou de monsieur le Président du TCS, raison pour laquelle
aucun document supplémentaire n’y sera joint, les autres éléments de preuves ayant été intégrés
dans le contenu de la présente dénonciation.
Dans l’espoir que notre démarche recevra toute l’attention qu’elle mérite de votre part, et que la suite à
elle réservée ouvrira la porte à d’autres actions similaires de la part d’autres camerounais excédés par
l’arrogance et les agissements criminels, à ciel vert, de nombre de nos compatriotes, nous vous prions,
madame la Procureure Générale, de bien vouloir recevoir les assurances de notre parfaite considération.
ONDOUA ELLA G.
Copies à :
S.E. Monsieur Paul BIYA, S/C CONSUPE
Dénonciation de madame Minette LIBOM LI LIKENG, et de messieurs BIYITI BI ESSAM, David NKOTO Emane, et Compagnie. Par
M. Ondoua Ella G., IPTT Hors Echelle. P a g e 101 | 101