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MÉDUSE ET C
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GALLIMARD
5, rue Sébastien-Bottin, Paris ΥΠ·
Il a été tiré de t édition originale de cet ouvrage vingt-cinq exem
plaires sur vélin pur fil Lafuma Navarre numérotés de ι à 25.
DESSINS OU DESSEINS
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LES AILES DES PAPILLONS
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LES A I L E S DES P A P I L L O N S 47
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5- SEPTARIA ( p . 6 6 ) .
/'Λο/β Λ. Voronlzajf.
NATURA PICTRÏX 57
ture pétrifiée; au XVIIe, GafFarel, bibliothécaire de
Richelieu et aumônier du Roi, soutient qu'il s'agit
d'une merveille spontanée [Curiosiiez inouyes sur la
sculpture talismanique des Persans, Paris, 1629). En fait,
depuis longtemps, les pierres-images sont recher
chées, cataloguées, améliorées, complétées, falsi
fiées, sinon fabriquées. On peut dire que, duxni e au
xvii e , ϋ existe une véritable passion chez certains
amateurs d'art ou de singularités pour ces tableaux
que la nature semble avoir enfermés au sein des
agates, des marbres, des jaspes et des porphyres.
Jurgis_Ea]b^^akis, qui a retracé l'histoire de cette
moôrê~T7n'a pas tort de la placer sous l'invocation
du célèbre conseil de Léonard de Vinci : « Si tu
regardes des murs souillés de taches, ou faits de
pierres de toute espèce, pour imaginer quelque
scène, tu peux y voir l'analogie de paysages au
décor de montagnes, de rivières, de rochers,
d'arbres, de plaines, de larges vallées et de col
lines disposés de façon variée. Tu pourras y voir
aussi des batailles et des figures au mouvement
rapide, d'étranges visages et costumes et une infi
nité de choses que tu pourras ramener à une
forme nette et complète. Et cela apparaît confusé
ment sur les murs, comme dans le son des cloches :
CONTRASTES ET PARALLÈLES
LES TROIS FONCTIONS
DU MIMÉTISME
i. Londres, 1940.
72 MÉDUSE E T Gie
J Description Désignation
Vertébrés Invertébrés
Imitation d'une
apparence défi Ressemblance :
M y t h e s d e m é t a m o r nie et d'un com
phose; tendance au dé p o r t e m e n t r e - Passer pour un Féminin.
guisement. cormaïssable. autre.
Dispanlion :
iMimique terri
Groyance a u mauvais œil
fiante ou fréné
et au pouvoir médusant;
t i q u e (transes,
tatouage; peinture des Panique :
s a c c a d e s , spas
b o u c l i e r s ; cimiers d e s
mes), émission
casques ; rôle d u masque
d'un son spéci Faire peur sans Masculin.
dans les sociétés primi
fique (phricopko- être réellement
tives et dans le Carnaval. redoutable.
bîsme ^).
8ο MÉDUSE E T Cle
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IÏ4 MÉDUSE ET C
I. OCELLES
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9- OCELLES DE LA CHENILLE
DE « Ï'APILIO TROILUS » ( p . 1 2 4 ) .
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INTIMIDATION 129
I visme animal déjà surmonté, la croyance au mau
vais œil. Celle-ci est une des plus généralement
répandues. Lernauvais œil, c'est-à-direl'ocelle, jette
un sortj véhicule une malédiction. Il importe de
fuir le regard néfaste et de s'en protéger par
une contre-magie appropriée. Le meilleur est de
retourner la menace et d'interposer entre l'adver
saire et soi la puissance redoutable d'un œil chargé
de la même vertu maléfique. L'homme dessine
alors, à Γ avant de ses trirèmes ou sur ses boucliers,
1
des yeux énormes chargés d'assurer la perte de son
ennemi et de le protéger lui-même 1 . Souvent
même, il ne les dessine pas comme ils sont véri
tablement, c'est-à-dire allongés, en forme d'olive
ou de navette,iet surmontés de l'arche du sourcil."
Il peint tout franchement des ocelles : des cercles
concentriques de couleurs contrastées, purs et abs-
, traits foyers d'hypnose et de terreur 2 .
2. M É D U S E
3. SORCELLERIE
La sorcellerie, ou — ce gui revient au
même —■ la croyance à la sorcellerie, ne sau
rait s'expliquer que si elle repose sur une
donnée qui déborde les limites de l'espèce et
qui lui soit antérieure,
10
146 MÉDUSE ET G i e
4, LE FULGORE
5. CONCLUSION
?ages
LE PROBLÈME
Sciences diagonales 9
Courte note sur l'anthropomorphisme . . . . 19
La moitié environ des clichés qui illustrent cet ouvrage ont été
pris à nia demande et spécialement à cette intention. Aussi, en même
temps que les agences et 7naisons d'édition qui ont autorisé la repro
duction de leurs propres clichés, je tiens à remercier tout spéciale
ment de leur aide MM. Luc Jouberi et Alexis Voronizqff, ainsi
que la direction du Muséum of Natural Hîstory de Londres et
M. F. R. Cowell, qui a été auprès de celle-ci mon interprète béné
vole et écouté. (R. G.)
(4499)
LE 10 OCTOBRE 1960
Imprimé en France