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Islamic Banking
IBQ® Program
Qualification Program
© Copyright 2015
Institution dont l’objectif est de promouvoir la Finance et l’Economie
Islamique, Al Maali Global Institute est l’initiative de Al Maali, un groupe
international, installé sur trois continents, leader et spécialisé dans les
services professionnels liés à la Finance et l’économie islamiques. Conçu
pour stimuler et dynamiser l’industrie, Al Maali Global Institute se veut
comme un think-tank dédié aux problématiques du secteur qui ambitionne
d'apporter des nouvelles solutions, des initiatives percutantes et des visions
et orientations stratégiques profondes à cette industrie.
Dans le cadre de ses activités liées à l’axe stratégique « Capacity Building »,
l’institut a développé un ensemble de programmes de formations
qualifiantes à destination des professionnels de la Finance dans les
différentes spécialités de l’industrie.
Ces formations, animées par des experts internationaux et basées sur des
outils pédagogiques avancés, constituent une réelle opportunité pour les
professionnels de l’industrie Financière d’intégrer le monde de la Finance
Islamique. En effet, les programmes riches, les études de cas ainsi que le
retour d’expériences de praticiens chevronnés venant de divers horizons
(Maghreb, Moyen Orient, Asie du Sud Est, et Europe) permettent aux
participants de bénéficier pleinement du temps de la formation.
De plus, ces programmes sont un levier de connectivité professionnelle
exceptionnel permettant aux participants d’étoffer leurs réseaux
professionnels et d’apprendre des expériences de leurs pairs.
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L’Islamic Banking Qualification Program (IBQ) est une formation bancaire
pratique dédiée aux principes et pratiques bancaires islamiques. L’objectif
de cette formation est de permettre aux professionnels de la finance de
comprendre et/o d’intégrer le secteur bancaire islamique. Cette formation
se veut riche tant par le niveau du contenu que par les outils pédagogiques.
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Chapitre 1 : Introduction aux principes et fondements de la Charia
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Chapitre 1
Introduction aux
Principes et fondements
Charia
Objectifs pédagogiques
Dieu
هللا
Charia
الرشيعة
Les composantes de
la Charia
A cet effet, la Charia édicte l’ensemble des règles éthiques que tout
musulman doit observer dans le cadre de ses transactions
commerciales (honnêteté, respect des engagements et des délais,
transparence, concurrence loyale, etc.) ainsi que l’ensemble des
comportements à bannir (la corruption, la tromperie, etc.)
6
Chapitre 1 : Principes et fondements
Charia
Par ailleurs, la Charia inclut également le droit islamique (Al Fiqh ( الفقه
qui peut être défini comme suit :
فقه العبادات
فقه املعامالت Droit des
Droit des actes
transactions d’adoration
Le Coran
8
Chapitre 1 : Principes et fondements
Charia
La Sounna
L’Ijmaa
De nos jours, l’Ijma’ est très difficile à réaliser ce qui le place en tant
que dernière source de la jurisprudence islamique.
9
Chapitre 1 : Principes et fondements
Charia
Qyas
Istishab
Présemption d’admissibilité
Urf
La coutume
La coutume (Urf) se constitue de l’ensemble des pratiques admises par la
société et qui lui présentent un intérêt publique à condition de ne pas
rendre l’illicite licite. La coutume n’est pris en considération que si elle
ne contredit aucune stipulation expresse du Coran et de la Sounna.
Istihsan
Préférence juridique
L’Istihsan intervient quand un juriste prend une décision différente dans
un cas particulier (A) par rapport à la décision prise lors d’un cas
similaire précédent (B). Cette différence s’explique par l’existence d’une
raison qui est plus forte et qu’on retrouve au niveau du cas (A) et qu’on
ne retrouve pas au niveau du cas (B).
Exemple : le cas d’utilisation d’anesthésie pour les opérations
chirurgicales.
10
Chapitre 1 : Principes et fondements
Charia
Maslaha
Intérêt publique
Pour les juristes, Al Maslaha consiste à rechercher une utilité ou à
écarter un mal. En fait, il s’agit de préserver Maqasid Charia (les
finalités) notamment les 5 éléments suivants (la religion, l’âme, la raison,
la progéniture et le capital)
Sad Darai’
Blocage des moyens
Il s’agit d’évaluer le résultat final de chaque action. Si une action aboutit
à un résultat illicite, elle sera interdite et considérée illicite ainsi.
Or I+E I V V V V
Argent I I+E V V V V
Blé V V I+E I I I
Orge V V I I+E I I
Dattes V V I I I+E I
I = échange instantané
I + E = échange instantané avec des quantités égales
V = Cas de vente normal
- +
+ -
Profit Sûr Probabilité du
Profit
profit
probable
Les parties
contractantes
Illustration 6 : Les piliers d’un contrat
13
Chapitre 1 : Principes et fondements
Charia
La formule
La formule concrétise le contrat et formule le consentement des deux
parties, elle se constitue de l’offre et de son acceptation :
L’offre est la déclaration d’intention exprimée par l’une des parties
invitant l’autre partie à accepter sa proposition. Elle peut être initiée
par l’une des parties (l’acheteur ou le vendeur). Elle doit être claire,
absolue et communiquée à l’autre partie.
L’acceptation est une expression d’approbation de la proposition faite
par l’initiateur de l’offre.
Il est à noter que l’expression de l’offre et de l’acceptation peut être faite
verbalement ou par écrit et par tout moyen moderne de communication
tels que le téléphone, fax ou email.
L’offre et l’acceptation doivent être portées à la connaissance des parties
du contrat.
L’objet du contrat
Par objet de contrat, on entend le sujet sur lequel porte le contrat, il peut
s’agir d’un actif, un service, de l’argent, d’un capital, d’une créance ou
d’un droit.
Question de réflexion
Quelle est la différence entre les deux règles (Ghonm bil Ghorm)
et (Kharaj bi dhaman) ?
14
Chapitre 1 : Principes et fondements
Charia
Les contrats d’échange : ce sont des contrats par lesquels les parties
se donnent respectivement une chose contre une autre.
عقود املعاوضات
Contrats
d’échange
Travail ou
Partenariat Leasing Vente
service
عقود التربعات
Contrats de
donation
WAQF Caution
((وقف ((كفاةل
Illustration 9 : Les contrats de donation
16
Chapitre 1 : Principes et fondements
Charia
Question de réflexion
17
Chapitre 1 : Principes et fondements
Charia
Murabaha Financements
Murabaha Auto
Auto
Musharakah
Musharaka
Financement
Mutanaquissa
immobilier
avec Ijara
Ijara
18
QCM
19
1ère partie
Aspects d’ordre stratégique
20
Chapitre 2
L’historique de
l’industrie Bancaire
islamique
Objectifs pédagogiques
Expansion géographique
Création des premières des institutions financières
6
3 institutions financières islamiques
islamiques
22
Chapitre 2 : Historique de l’industrie
bancaire islamique
23
Chapitre 2 : Historique de l’industrie
bancaire islamique
Entre 1968 et 1971, les banques locales ont connu, entre 1968 et 1971
plusieurs échecs causant ainsi leur disparition. Les responsables de
l’organe central ont justifié ces échecs par plusieurs éléments :
•Le coût élevé de gestion ;
•Le principe de partage des profits et de pertes qui était nouveau pour le
secteur en Egypte ;
•Le style managérial n’étant pas sain.
24
Chapitre 2 : Historique de l’industrie
bancaire islamique
25
Chapitre 2 : Historique de l’industrie
bancaire islamique
L’expérience égyptienne
L’Egypte est l’un des premiers pays ayant abrité une banque islamique. Il
s’agit de la Banque Sociale NACER qui est une banque publique à 100%
collectant des dépôts et finançant des investissements en conformité aux
principes islamiques.
Par ailleurs, deux autres pays ont exprimé leur volonté d’opter pour un
système bancaire entièrement islamique et qui peinent à réaliser cet objectif.
Il s’agit du Pakistan et tout récemment de la Libye.
26
Chapitre 2 : Historique de l’industrie
bancaire islamique
Question de réflexion
27
Chapitre 2 : Historique de l’industrie
bancaire islamique
Bonus
L’Etude Egyptienne de la mise en place d’un système bancaire
islamique
L’étude égyptienne constitue historiquement le premier document officiel
préparé par un gouvernement arabe dans lequel il insiste sur la nécessité de
la mise en place d’un système économique islamique indépendant.
L’étude propose une conception complète du modèle de fonctionnement des
banques islamiques aux échelles locale, régionale et internationale en
précisant les interrelations entre ces différentes échelles.
Entre le 7 et 9 Février 1972, un congrès d’experts et d’économistes a été
tenu au Caire pour discuter de la proposition égyptienne. 18 pays
islamiques ont été représentés, il s’agit de : L’Arabie Saoudite, La Jordanie,
le Soudan, le Maroc, l’Algérie, la République Arabe Yéménite, l’Afghanistan,
le Pakistan, l’Indonésie, la Malaisie, la Turquie, la Guinée, le Sénégal, la
Somalie, le Mali et l’Egypte.
Ce congrès a permis la finalisation de l’étude égyptienne avant sa
présentation au troisième congrès de l’organisation islamique à JADDAH.
Cette étude préconise la mise en place d’un système bancaire islamique
comme étant le chemin qui mènerait à l’islamisation du système
économique.
Le schéma ci-dessous résume la configuration globale du système bancaire
islamique aux niveaux local et international et les étapes d’exécution selon
l’étude égyptienne.
29
Chapitre
Chapitre21: :Historique de l’industrie
Historique de l’industrie
bancaire islamique
bancaire islamique
Cette évolution avait aussi un impact positif sur les produits proposés par
l’industrie à travers le lancement de Sukuks et de produits TAKAFUL. En
effet, ceci a donné un nouvel élan à l’industrie en donnant naissance à un
système financier islamique complet intégrant l’ensemble des composantes
(Banque, Takaful et marchés de capitaux).
Autorités Financières
SHARIAH BOARD CENTRAL
Question de réflexion
Quel est le lien entre la Banque Islamique et les autres
composantes du système financier islamique (Takaful, Marchés
de capitaux) ?
30
Chapitre21: :Historique
Chapitre Historique de
de l’industrie
l’industrie
bancaire islamique
bancaire islamique
31
Chapitre21: :Historique
Chapitre Historique de
de l’industrie
l’industrie
bancaire islamique
bancaire islamique
32
Chapitre21: :Historique
Chapitre Historique de
de l’industrie
l’industrie
bancaire islamique
bancaire islamique
Question de réflexion
33
Chapitre21: :Historique
Chapitre Historique de
de l’industrie
l’industrie
bancaire islamique
bancaire islamique
QCM
1- Lequel de ces évènements n’a pas contribué à la naissance
des banques islamiques ?
A- Boom pétrolier
B- Situation de surliquidités au niveau des pays du golf
C- Renaissance de l’identité islamique
D- Création de l’organisation du congrès islamique
A- Le secteur bancaire
B- Le secteur TAKAFUL
C- Les fonds d’investissement
D- Les Sukuk
A- Dollar Américain
B- Ryal Saoudien
C- Euro
D- Dinar Islamique
34
Chapitre 3
Les Modèles
organisationnels de
l’activité bancaire
islamique
Objectifs pédagogiques
35
Chapitre 3 : Les Modèles
organisationnels de l’activité bancaire
islamique
1. Les Modèles organisationnels et systèmes bancaires
Pour le lancement d’une activité bancaire islamique, il existe quatre Modèles
organisationnels possibles:
1 2 3 4
Systèmes
Systèmes Systèmes
bancaires
Systèmes bancaires bancaires
hybrides avec
bancaires hybrides avec hybrides avec
des banques
entièrement exclusivement exclusivement
islamiques et
islamiques des banques des fenêtres
des fenêtres
islamiques islamiques
islamiques
Question de réflexion
Quelle est la configuration optimale d’un système bancaire qui
permettrait le développement rapide de l’industrie bancaire
islamique ?
37
Chapitre 3 : Les Modèles
organisationnels de l’activité bancaire
islamique
2. Fenêtre Islamique
38
Chapitre 3 : Les Modèles
organisationnels de l’activité bancaire
islamique
3. Succursale Islamique
39
Chapitre 3 : Les Modèles
organisationnels de l’activité bancaire
islamique
Bonus
-La succursale islamique peut avoir des fonctions communes avec la banque
conventionnelle (Juridique, Ressources Humaines, Opérations centrales,
administration, etc.) avec un mécanisme transparent d’allocation des coûts.
40
Chapitre 3 : Les Modèles
organisationnels de l’activité bancaire
islamique
Succursale de Succursale de
Une banque islamique est toute banque ou institution financière dont les
statuts comportent explicitement l’engagement à respecter les principes
de la CHARIA dans leurs activités et bannir l’utilisation des taux
d’intérêts créditeurs ou débiteurs.
Question de réflexion
Quels sont les autres critères possibles de classification des
banques islamiques ?
41
Chapitre 3 : Les Modèles
organisationnels de l’activité bancaire
islamique
Bonus
Classification de banques islamiques en fonction de leur appartenance
Séparation Juridique
Séparation physique
Séparation physique
Séparation comptable
Séparation comptable Séparation et financière
et financière comptable et
financière
42
Chapitre 3 : Les Modèles
organisationnels de l’activité bancaire
islamique
Bonus
Al Baraka Banking Group a été créé par l’homme d’affaires Saoudien Sheikh Salah
Abdullah Kamel, il s’agit d’un groupe international qui vise à participer au
développement des pays hôtes et de tisser des solides relations commerciales entre
les pays musulmans.
43
Chapitre 3 : Les Modèles
organisationnels de l’activité bancaire
islamique
5. Conversion totale:
1 2 3
Réadaptation de la
Obtention des agréments Mise en place d’un
structure
nécessaires et mise à dispositif de gouvernance
organisationnelle de la
jour du dossier juridique Charia
Banque
4 5 6
Ajustement et rédaction Préparation d’un
Application graduelle des
de nouveaux contrats et programme de mise à
normes comptables et
documents conformes à niveau des Ressources
d’audit en FI
la Charia Humaines
Traitement des
opérations en cours
Illustration 23: Les étapes phares de transformation d’une banque conventionnelle en une
banque islamique - la Norme n° 6 de l’AAOIFI Transformation d’une banque conventionnelle
en une banque islamique
45
Chapitre 3 : Les Modèles
organisationnels de l’activité bancaire
islamique
QCM
1- Lequel des éléments suivants n’est pas une exigence pour
les fenêtres islamiques ?
A- Fenêtre islamique
B- Succursale islamique
C- Banque entièrement islamique
46
Chapitre 4
La gouvernance Charia
Composante
essentielle de
l’identité des IFI
Pourquoi
avoir un
système de
gouvernance
Régularisation Charia ? Assurance quant à
et ajustement la conformité des
des anomalies et dispositifs mis en
des écarts place à la Charia
48
Chapitre 4 : La gouvernance Charia
Fonction
Fonction Gouvernance
d’émission
de revue Charia
des fatwas
Question de réflexion
49
Chapitre 4 : La gouvernance Charia
1 2 3
GSIFI n°1 Les comités ASIFI n°1 Les objectifs et IFSB-3 : Les principes de
de supervision de la principes d’audit gouvernance pour les
CHARIA : Désignation, ASIFI n°2 Le rapport institutions offrant
composition et rapport. d’audit uniquement des services
GSIFI n°2 L’audit ASIFI n°3 Les termes financiers islamiques.
CHARIA d’engagement d’audit IFSB-6 : Les principes de
GSIFI n°3 L’audit ASIFI n°4 Les travaux gouvernance pour les
CHARIA Interne. d’audit de conformité aux schémas collectifs
GSIFI n°4 Les comités principes de la CHARIA d’investissement
d’audit et de par un auditeur externe. IFSB-8 : Les principes de
gouvernance pour les ASIFI n°5 La gouvernance pour les
institutions financières responsabilité de opérations TAKAFUL.
islamiques l’auditeur dans la IFSB- 10 : Les principes
GSIFI n°5 détection de la fraude. directeurs des systèmes
Indépendance du de gouvernance Charia
Comité de supervision pour les institutions
CHARIA offrant des services
GSIFI n°6 financiers islamiques
Communication des
principes de
gouvernance des IFIs
50
Chapitre 4 : La gouvernance Charia
51
Chapitre 4 : La gouvernance Charia
Bonus
GSIFI 2
52
Chapitre 4 : La gouvernance Charia
Norme 10 - IFSB
Norme Partie Principes
Le système de gouvernance Charia adoptée
par l’IFI devrait être proportionnel à la taille,
la complexité et la nature de son activité,
selon le principe No “single model” and “one-
size-fits-all” approach.
Chaque IFI doit s'assurer que le comité charia
Approche a:
générale des termes de référence clairs en ce qui
concerne son mandat et ses
responsabilités ;
des procédures bien définies ;
une bonne compréhension et
connaissance de l'éthique et la
déontologie.
Norme IFSB- L’IFI veille à ce que toute personne chargée
10 : de la supervision du système de
gouvernance Charia remplit l’ensemble des
Les principes critères nécessaires de compétence.
directeurs des L’IFI doit faciliter la formation continue des
systèmes de
Compétence membres du Comité Charia, de la
gouvernance
commission interne de suivis de la
Charia pour
les conformité Charia et l’unité d’audit Charia
institutions L’évaluation de l'efficacité du comité Charia
offrant des dans son ensemble et de la contribution de
services chaque membre.
financiers Le comité Charia doit jouer un rôle de
islamiques superviseur fort et indépendant, avec la
capacité d’émettre des jugements objectifs sur
les questions relatives à la Charia.
Indépendance
Fournir au comité Charia des informations
complètes et suffisantes, au moment voulu et
de façon continue, pour remplir sa mission
dans les meilleures conditions.
Les membres du comité charia doivent
s'assurer que les informations obtenues en
Confidentialité
interne dans le cadre de l'exercice de leurs
fonctions sont gardées confidentielles.
L’IFI doit assimiler le cadre légale concernant
l’émission d’avis relatifs à la Charia du pays
Coordination
où elle évolue. Et de s’assurer que le Comité
Charia respecte cette législation.
53
Chapitre 4 : La gouvernance Charia
Le modèle malaisien
Le SAC est un organe indépendant. Il est le seul habilité à statuer sur les
questions chariatiques dans le domaine financier. Il joue aussi le rôle d’arbitre
et de conseil pour les institutions financières islamiques concernant les
problématiques liées à la charia.
54
Chapitre 4 : La gouvernance Charia
Comité
Conseil d’administration d’audit
Comité de gestion Supervise la structure de
des risques la gouvernance et de la Comité Charia
conformité Charia Responsable de la
surveillance des
sujets relatifs à la
Charia
Management
- Assure l’exécution des opérations en
conformité avec les principes de la
Charia.
- Fournit le support nécessaire au comité
Charia.
55
Chapitre 4 : La gouvernance Charia
Bonus
Conseil
Board Level
Conseil de
supervision d’administration
Charia
Directeur
Général
Comité de Risk
Management
control
Comité
Zakat
Comité de
contrôle des
risques
opérationnels
Division Division d’audit
Executive
56
Chapitre 4 : La gouvernance Charia
Le modèle Pakistanais
Question de réflexion
57
Chapitre 4 : La gouvernance Charia
QCM
A- Exigence réglementaire
B- Vulgarisation des concepts
C- Assurance quant à la conformité des dispositifs à la Charia
D- Argument Marketing
58
Chapitre 5
Le Modèle
d’intermédiation
bancaire islamique
Objectifs pédagogiques
59
Chapitre 5 : Le Modèle
d’intermédiation bancaire islamique
1. Le Modèle bancaire conventionnel vs. Le modèle bancaire islamique
Le modèle d’intermédiation financière des banques conventionnelles est
basé sur le principe de collecte des dépôts des agents économiques ayant
un excèdent de liquidité, et la distribution des crédits pour les agents
économiques ayant un besoin de liquidité. L’activité d’intermédiation
financière est rémunéré à travers les intérêts reçus d’une part et ceux
redistribués d’autre part
Les comptes courants au niveau des banques islamiques sont régis par le
contrat « Qard ». Ce dernier fait partie des contrats de donation. De ce fait, il
est interdit de servir des intérêts sur les comptes courants.
Les comptes d’investissement sont régis par le contrat Moudaraba qui
permet la rémunération de ces comptes à travers le partage des profits avec
les déposants.
60
Chapitre 5 : Modèle d’intermédiation
bancaire islamique
Financement / Actif : relation contractuelle
Bonus
La Mudaraba est un partenariat de partage des profits entre l’apporteur de
capital et l’entrepreneur apportant le travail et le savoir faire
(entreprenariat). Quant à la perte financière, elle est endossée par le premier
alors que le deuxième perd son effort et son travail.
Dans le cadre du système bancaire islamique, le contrat Mudaraba est
conclu entre les détenteurs de comptes d’investissement, en tant que Rab Al
Maal (financier), et la Banque Islamique en tant que Mudarib.
D’autre part, le contrat de Mudaraba est conclu entre la banque Islamique,
en tant que Rab Al Maal (financier) et les détenteurs de comptes
d’investissement.
61
Chapitre 5 : Modèle d’intermédiation
bancaire islamique
PROJET 1 CAPITAL
Ex. Mudaraba
DEPOTS
PROJET 3 ISLAMIQUE ‘Y’
COMPTES D’INVESTISSEMENT
Non-Restreints (UIA)
Ex. Murabaha
PROJET 4 A
COMPTES
Ex. Salam
B D’INVESTISSEMENT
PROJET 5 Restreints (RIA )
Ex. Istisna’ C
Actifs de la BI Passif de la BI
Emplois Ressources
Les comptes courants: gérés selon le principe de « Qard Hassan ». Ces dépôts ont
le statut d’un prêt accordé à la Banque qu’elle doit garantir et rembourser à la
demande du déposant et ne génèrent pas de revenus en faveur des clients pour ne
pas tomber dans l’usure. Toutefois, certains autorisent le versement d’un revenu
sous forme de « Hiba (gift ou donation) » sur les comptes courants, selon la
profitabilité de la banque pour encourager l’épargne et les épargnants en respectant
deux conditions importantes :
- Ce revenu ne doit pas être prédéfini et doit être à la discrétion de la banque.
- Il ne doit pas être versé régulièrement pour ne pas en faire une pratique
courante et que tout dépôt à vue serait rémunéré automatiquement.
- Ne pas privilégier un segment sur un autre.
D’autre part, le prélèvement de commissions de gestion du compte est autorisé pour
ce type de compte
Les comptes de partage de profits (Profit Sharing, loss bearing): qui regroupent
les comptes d’épargne et d’investissement:
62
Chapitre 5 : Modèle d’intermédiation
bancaire islamique
Question de réflexion
Quels sont les principales différences entre les comptes
d’investissement dans les banques islamiques et les comptes à
terme dans les banques conventionnelles ?
63
Chapitre 5 : Modèle d’intermédiation
bancaire islamique
Etude de cas
La BI va entrer dans une première « Mudaraba » de premier niveau avec
les déposant du ‘Pool A’
Profit réalisé :
1,250,000 €
64
Chapitre 5 : Modèle d’intermédiation
bancaire islamique
3. La gestion des comptes d’investissement par la création d’un pool
La BI va créer un ‘POOL’, une mise en commun des ressources dont elle dispose
pour pouvoir les investir. En revanche, au niveau des dépôts d’investissement,
les maturités diffèrent d’un client à un autre. Comment la banque islamique
répartit elle les gains réalisés sur les différentes maturités?
Etude de cas
Les règles de rémunération des comptes d’investissement selon le terme de
placement
Le ‘POOL’ sera divisé en différentes catégories selon les types de comptes, par
exemple :
− Compte courants
− Compte d’épargne
− Compte d’investissement à 3 mois
− Compte d’investissement à 6 mois
− Compte d’investissement à 12 mois
− Compte d’investissement à plus d’un an, etc.
− Et aussi les Fonds Propres de la Banque Islamique
Chaque déposant aura le choix de déposer ses fonds dans le compte de son
choix en fonction de la maturité mais aussi du risque. Par ex. :
− IAH 3 mois : €4,000,000
− IAH 6 mois €3,500,000
− IAH 12 mois €2,500,000
65
Chapitre
Chapitre 25 :: Business Model; Activités
Modèle d’intermédiation
Bancaire
bancaireIslamique
islamique
66
Chapitre 5 : Modèle d’intermédiation
bancaire islamique
67
Chapitre 5 : Modèle d’intermédiation
bancaire islamique
68
Chapitre 5 : Modèle d’intermédiation
bancaire islamique
Question de réflexion
69
Chapitre 5 : Modèle d’intermédiation
bancaire islamique
PER IRR
RESERVE D’ÉGALISATION
DU PROFIT - PER
PART DU MUDARIB
RÉSERVE pour
RISQUE D’INVESTISSEMENT - IRR
70
Chapitre 5 : Modèle d’intermédiation
bancaire islamique
Etude de cas
71
Chapitre 5 : Modèle d’intermédiation
bancaire islamique
QCM
A- Mudaraba
B- Mudaraba à deux niveaux
C- Mudaraba à trois niveaux
D- Intermédiation commerciale
72
Les aspects d’ordre
opérationnel
1. Le contexte général
75
Chapitre 6 : Organisations
internationales de l’industrie financière
islamique
77
Chapitre 6 : Organisations
internationales de l’industrie financière
islamique
78
Chapitre 6 : Organisations
internationales de l’industrie financière
islamique
Islamic International Rating Agency (IIRA)
L’agence internationale islamique de notation a été créée en
2005, dans le but de faciliter le développement du marché
financier islamique à travers l’évaluation du profil de risque des
banques et institutions financières islamiques ainsi que les
produits financiers islamiques. Elle apporte ainsi une plus-
value aux divers investisseurs et améliore leur niveau d’analyse
et d’expertise des marchés financiers islamiques. Son action
permet de renforcer la place d’un système de notation,
intégrant les spécificités de la finance islamique, dans le
développement, l’approfondissement et l’augmentation de
l’attractivité du marché financier islamique.
La promotion des valeurs islamiques fondamentales de
transparence, d'intégrité, de qualité et d'indépendance,
représentent les valeurs fondamentales de l’IIRA.
L’actionnariat de l’IIRA est composé d’organisations
multilatérales de développement, d’autres agences de notation
et de diverses institutions financières islamiques. Elle garde
cependant son indépendance grâce à son organisation en
conseil d’administration et en comité de notation indépendant.
Elle est reconnue par plusieurs banques centrales et
institutions financières islamiques comme la banque centrale
du Bahreïn et la Banque Islamique de Développement.
BID
IIRA AAOIFI
IICRA
IFI IFSB
IILM IIFM
LMC
80
Chapitre 6 : Organisations
internationales de l’industrie financière
islamique
QCM
A- AAOIFI
B- IFSB
C- IIRA
D- OIC
A- AAOIFI
B- IFSB
C- IIRA
D- OIC
A- AAOIFI
B- IFSB
C- IIRA
D- OIC
A- AAOIFI
B- IFSB
C- IIRA
D- OIC
81
Chapitre 7
Les produits
bancaires avec prise
de participation
Moucharaka- Moudaraba
Objectifs pédagogiques
La Banque Islamique
Moudharib
X%
Compte
d’investissement
Profits
Pertes
100% - X% 100%
Les détenteurs de
comptes d’investissement
Financier/ Rab ul Mal
Question de réflexion
Le poids des financements Moudharaba pour les banques
islamiques ne dépassent pas les 5% dans la plupart des cas,
Pourquoi ?
Chapitre 7 : Les produits bancaires
participatifs
Investisseurs
X%
Capital
Moudharaba
Profits Pertes
100% - X% 100% de la
perte
La Banque Islamique
Charik
Cas pratique
Une Banque Islamique entre dans une opération Moudaraba limitée dont elle
finance un Client (Mudarib) d’un montant de 1 000 000 DH. Le ratio de partage fixé
est de 60% pour la Banque et 40% pour le Client.
- T2: le client informe la banque d’une perte de 250 000 DH qui ne relève pas
d’une fraude ou d’une négligence du client. S’agissant d’un contrat de
Moudaraba, la perte est supportée entièrement par le financier (la Banque) qui
enregistre cette perte et réduit autant le financement Moudaraba (créance du
client).
- T3: le client constate à nouveau une perte de 50 000 DH qui ne relève pas d’une
fraude ou d’une négligence de sa part. la Banque supporte à nouveau la perte
totalement et enregistre cette perte dans le résultat de cette année en réduisant
le financement Moudaraba.
- T4: cette fois ci le client informe la banque d’un profit réalisé de 400 000 DH et
verse un montant de 240 000DH dans le compte de la banque, selon le ratio de
partage.
S’agissant de la dernière année de clôture du contrat de Moudaraba entre les
deux parties, la Banque enregistre le montant de 240 000DH en tant que profit
de cette année et le Client doit payer sa créance de Moudaraba envers la Banque
qui est de 300 000 DH (A2; 250 000 DH+ A3; 50 000 DH). Le montant est versé
dans le compte de la Banque en lus du profit réalisé.
Le contrat de Moudaraba est clôt avec un résultat net de:
(-30 000 DH) pour la Banque (A1; 30 000 DH – A2 250 000DH – A3 50
000DH + A4 240 000DH), et
(80 000 DH) pour le Client (A1; 20 000 DH + A4 160 000DH).
Chapitre 7 : Les produits bancaires
participatifs
- A4: le Client fait le bilan de la Moudaraba sur les 4 années et informe la Banque.
Les profits et les pertes du contrat de l’opération Moudaraba sont cumulés, le
profit net sur 4 ans est de 150 000 DH et sera l’objet de partage selon le ratio de
partage entre les deux parties.
- Le client doit verser le montant de profit de la Banque qui est de 90 000DH (60%)
ainsi que le remboursement du capital de la Moudaraba (1 000 000 DH).
- Le contrat de Moudaraba est clôt avec un résultat net de 150 000 DH préservant
ainsi intact le capital de départ qui revient à la banque.
La comparaison entre les deux méthodes nous indique que la première est à
l’avantage du Client car la Banque supporte seule les pertes périodiques, par contre
la deuxième est à l’avantage da la Banque car les profits et les pertes sont cumulés
sur le terme de la Moudaraba.
Pour choisir la méthode la plus adapté, la Banque doit rester sur une rentabilité
calquée sur un benchmark du marché et du secteur de la Moudaraba.
Chapitre 7 : Les produits bancaires
participatifs
Investisseurs
% du capital
X%
Capital
Moucharaka
Profit Perte
100% - X% % du capital
La Banque Islamique
Charik
QCM
A- En cas de perte
B- En cas de perte due à sa négligence
C- Dans tous les cas
D- Jamais
92
Chapitre 8
Les produits bancaires
non-participatifs
Mourabaha- Ijara- Salam- Istisna’a
Objectifs pédagogiques
Les produits bancaires non participatifs sont régis essentiellement sur les
contrats de Mourabaha, Ijara, Salam et Istisna’a.
Fournisseur
4 3
La Banque vend le bien au Transfert de
client sur la base d’un propriété du bien
paiement différé à la Banque
Client La Banque
Islamique
Transfert de propriété 5
du bien au Client
6
Paiement de la Banque à Crédit
La Banque accepte
2 Fournisseur
d’accorder le financement
au client Transfert de
propriété du bien
3 Le client signe une promesse à la Banque
Client d’achat à caractère obligatoire La Banque
et dépose un montant en guise Islamique
de Hamish Jiddiyah
Hamish Jiddiya; constitue un
5 montant que la banque demande au
La banque vend le bien au client
par contrat Mourabaha et restitue
client pour garantir son sérieux et
le montant de Hamish Jiddiyah s’assurer qu’il honore ses engagements.
Transfert de propriété
du bien au Client
6 Paiement à crédit
Conclusion du
Contrat Mourabaha
Signature du Désistement du
contrat par le client client
Restitution du Conversion du
montant de Hamish montant Hamish Cession du bien
Jiddiyah Jiddiyah en avance objet du contrat
Cas de perte
Cas de profit sur
sur la
la transaction
transaction
Imputation de la perte
sur Hamish Jiddiyah et
reversement du reliquat
La Banque accepte
2 Fournisseur
d’accorder le financement
au client Transfert de propriété du
bien à la Banque (avec
Khyar Chart)
Client 4 La Banque
La banque vend le bien au client par Islamique
contrat Mourabaha. Si le client ne se
présente pas dans un délai défini, la
banque met fin à la transaction Khyar Chart est le droit de résilier une
vente dans un délai déterminé. Il est
Transfert de propriété pratiqué par la banque quand le client
du bien au Client ne se présente pas dans les délais
convenus pour la conclusion du contrat
Mourabaha.
5 Paiement à crédit
Question de réflexion
Quel est l’impact de chaque déclinaison sur le niveau de risque
assumé par les banques islamiques dans le cadre d’un
financement Mourabaha ?
Chapitre 8 : Les produits bancaires
non-participatifs
Cas pratique
Une Banque Islamique entre dans une opération de financement par Mourabaha
pour l’achat d’un équipement d’une valeur de 1 000 000 DH. La marge bénéficiaire
de la banque est de 15% par an calculée sur la base du prix de vente initial.
Le client a convenu avec la banque de payer des échéances fixes de 350 000/ an
sur une durée de 5 ans et en cas de retard de paiement, de payer des pénalités de
retard de 5% sur le montant de l’échéance. Ces pénalités de retard seront reversées
à des œuvres de charité.
- T2: le Client ne peut pas régler le montant de l’échéance et la Banque calcule des
pénalités de retard qui est de 15 000 DH (350000* 5 %). Le montant ne doit pas
être constitué comme revenu pour la banque et cette dernière s’engage à le
reverser pour un organisme caritatif.
2. Ijara:
Fournisseur
4 3
La Banque transfère Transfert de
l’usufruit du bien au propriété du bien
client par un contrat Ijara La Banque à la Banque
Client en échange d’un loyer Islamique
6
Transfert de propriété
du bien au Client
Le bien: qui doit être bien défini et doit répondre aux critères de
conformité CHARIA. il doit être une chose qui produit des fruits et
qui ne se consomme pas par l’usage (argent, fuel, … ). Cependant,
toute dépréciation et dégradation normale durant la vie du bien
n’affectent pas son éligibilité à la location.
Par ailleurs, le bien ne peut être utilisé que pour l’objet spécifié
dans le contrat
D’autre part, tous les frais liés à la maintenance et l’usage normal sont à
charge du client ainsi que les dommages encourus au bien dus à une
négligence ou un mauvais usage de sa part. Si ce dernier contrevient à
une des clauses du contrat, la banque peut unilatéralement mettre fin à
celui-ci.
Selon les besoins des clients, les banques islamiques proposent deux
types de produits Ijara :
D’autre part, dans un contrat Ijara, les paiements n’ont lieu qu’une fois le
client ait pris possession du bien tandis que, dans le crédit bail, ils peuvent
commencer à partir du moment où le bailleur achète l’actif objet du contrat.
En outre, la banque en tant que de bailleur est responsable du bien en cas
de destruction ou de perte du bien financer, à l’exception des cas de
malveillance ou de négligence du client.
Question de réflexion
2 Fournisseur
La Banque accepte 5
d’accorder le financement
au client Transfert de
propriété du bien
3 Le client signe une promesse à la Banque
Client de location à caractère La Banque
obligatoire et dépose un Islamique
montant en guise de Hamish
Jiddiyah
Hamish Jiddiya; constitue un
6 montant que la banque demande au
La banque transfère l’usufruit du
bien par la signature d’un contrat
client pour garantir son sérieux et
Ijara et restitue le montant de s’assurer qu’il honore ses engagements.
Hamish Jiddiyah
8
Transfert de propriété du bien
au Client au terme du contrat
selon le mode de sortie choisi
103
Chapitre 8 : Les produits bancaires
non-participatifs
Cas pratique
Une Banque Islamique entre dans une opération de financement de Ijara Muntahia
Bittamlik avec un Client pour l’achat d’un équipement pour un montant de 400
000 DH.
104
Chapitre 8 : Les produits bancaires
non-participatifs
- T1: le client règle le montant de Ijara qui est de 100 000DH pour usage de
l’équipement qui constitue un revenue pour la banque.
- La banque prend en charge l’assurance du bien et en verse le montant de
50000DH à l’opérateur Takaful. La banque enregistre les amortissements
nécessaires.
- T5: Durant la 5ème année, l’équipement est hors servie pour une période de 6
mois (le client ne pouvant l’utiliser). L’expertise indique qu’il s’agit d’une
défaillance de la machine. L’accord entre la banque et le client prévoit que ce
dernier procède aux réparations qu’il facturera à la banque, toujours propriétaire
de l’équipement défectueux.
La banque ne peut réclamer de loyer pour la période concernée soit 6 mois. La
banque octroie donc un rabais de 50 000DH à son client.
Le loyer de la 5ème année s’élève donc à 50 000DH= (100 000/2) mais dont il doit
également déduire les frais de réparation de 25 000DH payé pour le compte de la
banque. Donc le client va verser finalement un montant de 25 000DH. Et comme
chaque année la banque enregistre les amortissements nécessaires.
105
Chapitre 78 :: Les
Chapitre Lesproduits
produitsbancaires
bancaires
non-participatifs
non-participatifs
3. Salam:
La Banque
Client B Islamique Client A
A la date de livraison, le client B procède A la date de livraison, la banque procède
à la livraison de la marchandise à la à la livraison de la marchandise au client
banque conformément aux modalités A conformément aux modalités
convenues
5 6 convenues
La Banque et le client B
Le client B vend la procèdent à la signature du
marchandise au client A 5 contrat Salam 1
La Banque procède au
paiement immédiat du prix de
la marchandise 2
Le Client A procède au
paiement comptant du prix La Banque procède à la signature
6 de la marchandise d’un contrat WAKALA avec le client
B pour vendre la marchandise 4
Client A Client B
La Banque
A la date de livraison, le client B procède
Salam & Wakala (Modalités) 7 à la livraison de la marchandise à la
Islamique
La Banque
Client B Islamique Client A
A la date de livraison, le client B procède A la date de livraison, la banque procède
à la livraison de la marchandise à la à la livraison de la marchandise au client
banque conformément aux modalités A conformément aux modalités
convenues
3 5 convenues
Cas pratique
Le 1 Février 2015, Une Banque Islamique entre dans une opération de financement
avec un fournisseur pour la fourniture de 1000 tonnes métriques de Rubans au 1
Juin 2015 à 10 000 DH la Tonne.
Le 25 Mai 2015, la banque entre dans une opération Salam Parallèle pour fournir
cette livraison à un acheteur au prix de 12 000 DH la tonne métrique au 1er juin
2015.
- T1: le 1er Février, suite à son analyse du dossier et étude de marché sur les
potentialités d’écouter les 1000 tonnes à terme, la banque conclu avec le client
« A » un contrat de Financement Salam (avec toutes les caractéristiques du
produit à fournir) qui fixe le prix à 1 000 DH / tonne métrique qu’elle verse
directement / spot au client soit 100 000DH. Celui-ci pouvant commencer la
production des rubans à fournir à la banque le 1er juin.
- T3: Le 1er juin, la banque réceptionne les 1000 tonnes de rubans en vertu du
contrat de Salam (client « A ») qu’elle livre immédiatement à son Client « B »
(Contrat de Salam Parallèle), la livraison peut se faire directement dans les
entrepôts de ce dernier sans passer par la banque.
109
Chapitre 78 :: Les
Chapitre Lesproduits
produitsbancaires
bancaires
non-participatifs
non-participatifs
4. Istisna’a:
Al Istisna’a est un contrat similaire au Salam mais qui porte sur des
biens à manufacturer. Dans ce type de contrat, un client en tant qu’
« Acheteur final » ou « Moustasni’ » maître d’ouvrage souhaite acheter
un bien à fabriquer par un « Sani’i» contre une rémunération payable
d’avance, périodiquement ou à terme.
La Banque
Client B Islamique Client A
A la date de livraison, le client B procède A la date de livraison, la banque procède
à la livraison du bien produit à la banque à la livraison du bien produit au client A
conformément aux modalités convenues conformément aux modalités convenues
5 6
La Banque
Client B Islamique Client A
A la date de livraison, le client B procède A la date de livraison, la banque procède
à la livraison du bien à la banque à la livraison du bien au client A
conformément aux modalités convenues conformément aux modalités convenues
3 5
Cas pratique
Une Banque entre dans une transaction d’Istisna’a de deux ans pour la
construction d’une machine pour un prix totale de 600 000DH.
Le contrat commence le 1er janvier 2011.
La facturation au client à lieu en deux fois: 2011 pour 225 000DH et le solde fin
2012.
2011: 10%
2012: 10%
2013: 20%
2014: 30%
2015: 30%
- T0: le client « A » (Al Moustasni’) approche la banque (ici le Sani’) pour la livraison
par la voie d’un Contrat d’Istisnaà de 2 ans d’une machine et en fourni toutes les
caractéristiques.
- T0: La banque s’enquiert sur le marché sur les termes et conditions pour la
fabrication de la machine selon les spécificités fournies par le Client « A » (Al
Moustasni’) et trouve un fabricant qui devient Sani’ à la place de la banque pour
un prix total de 480 000 DH (main d’œuvre et matériels) à facturer en deux fois,
225 000DH en 2011 et le solde en 2012.
- T0: Après due diligence, la banque communique une offre aux client « A » avec :
Un de prix de vente fixé à 600 000DH
Des conditions de paiement
Livraison dans deux ans.
- Le 1er Janvier 2011, le client accepte les conditions de l’offre et signe un contrat
d’Istisnaà avec la banque qui laisse à celle-ci un profit estimé à 120 000DH sur
deux ans.
114
Chapitre 8 : Les produits bancaires
non-participatifs
- T1: la banque prend en charge des frais administratifs qui s’élèvent à 5000 DH
- T1: Cette même année la banque adresse une première facture pour un montant
de 225 000 DH (sur les 600 000DH) au client « A » qui a commandé la machine.
- T1: Selon les conditions de paiement, le client « A » paie la banque par un premier
versement 10 % du total du contrat soit 60 000DH.
- T1: En fin d’année la banque répercute ses couts et revenus selon la « Méthode
du Taux de Progression » des travaux.
- Le taux de progression étant = Facturation au Fabriquant / Total de la
Facturation
- (300 000DH / 480 000DH) = 62.50 %
- Coûts = 300 000DH
- Revenus = 62.50 % x 600 000DH = 375 000DH
- Profit de l’année = 375 000DH – 300 000DH = 75 000DH
- Le 1er Janvier 2011, le client accepte les conditions de l’offre et signe un contrat
d’Istisnaà avec la banque qui laisse à celle-ci un profit estimé à 120 000DH sur
deux ans.
115
Chapitre 8 : Les produits bancaires
non-participatifs
- T3 En 2014, toujours selon les conditions de l’accord avec la banque, le client «A»
paie cette fois-ci 30 % de la facture, soit 180 000DH
116
Chapitre 8 : Les produits bancaires
non-participatifs
QCM
A. Arboun
B. Avance
C. Acompte
D. Aucune réponse n’est juste.
A. peuvent être prélevées dans le cadre d’un contrat Murabaha sans aucune
distinction
B. peuvent être prélevées des clients en difficulté seulement
C. peuvent être prélevées sur les clients qui ne sont pas en difficulté et
reversés à des œuvres sociales
D. ne doivent pas être prélevées.
117
Chapitre 9
Les services bancaires
Objectifs pédagogiques
Cette carte est émise par la banque au profit de ses clients titulaires de comptes
courants ou de comptes d’épargne. Elle leur permet d’effectuer des retraits à
partir de leurs comptes ou de régler leurs achats à hauteur des sommes
disponibles sur leurs comptes. Le débit du compte client est immédiat.
Cette carte peut être délivrée gratuitement au client comme elle peut être émise
contre des frais à payer par le client. En règle générale, l’utilisation de la carte
n’engendre pas de frais sauf dans le cas de retraits ou d’achats en devises
auprès d’une autre banque, autre que celle qui a émis la carte.
L’émission de carte de débit est permise tant que le client de la banque utilise
cette carte à hauteur du solde de son compte et que cela n’engendre pas des
intérêts.
Cette carte procure à son titulaire une facilité de paiement pour le règlement
d’achats de biens et de services, pour un montant plafonné au-delà du solde de
son compte bancaire et pour une période déterminée sans la possibilité de
renouvellement de l’autorisation.
La validité d’un point de vue Charia de l’opération de Tawarruq est très discutée
au niveau des experts Charia. Ainsi, l’académie du fiqh interdit son utilisation
alors que l’AAOIFI l’autorise selon les conditions suivantes:
2. Crédit Documentaire:
Les frais facturés par la banque émettrice au bénéficiaire (son client) doivent
se limiter aux dépenses réelles relatives à l’exécution du crédit documentaire.
La banque peut percevoir, en plus, une commission sur les services proposés
soit sous forme d’une somme forfaitaire ou d'un pourcentage du montant de
la transaction. Des frais de renouvellement peuvent aussi être facturés sauf
que dans ce cas si la modification vise à repousser la date d’échéance du
contrat, la banque ne facture que les dépenses réelles engagées. Ces derniers
ne doivent être facturés que sous forme de somme forfaitaire et ne peuvent
être constitués d'un pourcentage du montant du crédit.
Dans le cadre d’une opération de consolidation de crédit émis par une autre
banque, la banque consolidatrice ne peut pas facturer des commissions sous
forme de pourcentage du montant du crédit documentaire. Ainsi, la banque
ne peut facturer que les dépenses réelles relatives à l’opération de
consolidation.
Dans tout les cas l’aspect caution (Kafala) et celui de l’avance de fond ne doit
pas être pris en compte dans la facturation et dans le calcul des dépenses
relatives au crédit documentaire.
Crédoc Conventi- Crédoc basé sur Crédoc basé sur Crédoc basé sur la
Domaine
onnelle la Wakala la Mourabaha Moucharaka
contrat Contrat
Type de contrat Contrat Wakala Contrat Moucharaka
conventionnel Mourabaha
La La La La réglementation
réglementation réglementation réglementation internationale + les
La réglementation
internationale internationale internationale + règles de
applicables
les règles de Moucharaka
Mourabaha
En ca de perte de Supportée par le Supportée par Supportée par la Supportée par les
marchandises client le client banque partenaires
Chapitre 9 : Les services bancaires
3. Lettre de garantie:
• 3.1 Définition :
La lettre de garantie peut être régie par le contrat Wakala ou par le contrat
Kafalah. Lorsqu’il s’agit d’une lettre de garantie basée sur le contrat
WAKALA, la banque peut prélever des frais.
QCM
A. L’utilisation de cette carte par le client doit être conforme aux exigences
Charia.
B. La banque ne doit pas appliquer des intérêts en cas de retard dans le
remboursement des montants dû.
C. Aucun frais ne peut être perçu suite à l’utilisation de la carte.
D. En cas de dépôt de garantie, il doit être investit selon un contrat
Moudarabah.
A. De la banque.
B. Du client.
C. De la banque et du client conjointement.
D. D’un des deux partie (banque ou client).
A. Du montant garantie.
B. La durée de la garantie.
C. Des frais réels engagés par la banque.
D. Des trois éléments ci-dessous.
129
Exercices pratiques
pour préparation de
l’examen
Examen à Blanc
Réponses - QCM
Chapitre 1:
131
Exercices pratiques pour
préparation de l’examen
Réponses - QCM
Chapitre 2:
A- Le secteur bancaire
D- Dinar Islamique
132
Exercices pratiques pour
préparation de l’examen
Réponses - QCM
Chapitre 3:
133
Exercices pratiques pour
préparation de l’examen
Réponses - QCM
Chapitre 4:
D- Au moins 3 membres.
134
Exercices pratiques pour
préparation de l’examen
Réponses - QCM
Chapitre 5:
A- Mudaraba
135
Exercices pratiques pour
préparation de l’examen
Réponses - QCM
Chapitre 6:
A- AAOIFI
B- IFSB
C- IIRA
A- AAOIFI
136
Exercices pratiques pour
préparation de l’examen
Réponses - QCM
Chapitre 7:
137
Exercices pratiques pour
préparation de l’examen
Réponses - QCM
Chapitre 8:
C. peuvent être prélevées sur les clients qui ne sont pas en difficulté et
reversés à des œuvres sociales
138
Exercices pratiques pour
préparation de l’examen
Réponses - QCM
Chapitre 9:
A. De la banque.
139
Examen à Blanc
QCM
Q.1 Lequel des ventes suivantes n’est pas une vente Amana
(confiance) ?
A. Murabaha المرابحة
B. Tawliah التولية
C. Musawamah المساومة
D. Wadhiah الوضيعة أو الحطيطة
A. Riba des ventes & Riba des dettes ربا الديون وربا البيوع
B. Riba des garanties & Riba des prêts ربا الضمان وربا القروض
C. Riba des prêts et Riba monétaire ربا القروض وربا النقود
D. Riba des garanties et Riba monétaire ربا الضمان وربا النقود
140
Examen à Blanc
QCM
Q.6 Quel est l’organisme qui a émis une norme définissant les
règles de conversion d’une banque conventionnelle à une
banque islamique ?
A. IFSB
B. AAOIFI
C. IIRA
D. IIFM
A. AAOIFI et CIBAFI
B. IFSB et CIBAFI
C. IFSB et AAOIFI
D. CIBAFI et IIRA
A. IFSB-3
B. IFSB-6
C. IFSB-7
D. IFSB-10
141
Examen à Blanc
QCM
A. Qard Hassan
B. Murabaha
C. Salam
D. Musharakah
142
Examen à Blanc
QCM
143
Examen à Blanc
QCM
A. Moucharaka permanante
B. Moucharaka degressif
C. Moudharaba restreinte
D. Salam parallèle
A. Obligatoirement à crédit
B. Obligatoirement Comptant
C. A crédit ou au comptant
D. Aucune réponse n’est correcte
144
Examen à Blanc
QCM
A. Contrat d’usufruit
B. Contrat de construction
C. Contrat de partenariat
D. Contrat d’échange
145
Examen à Blanc
Corrigé du QCM
146