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DE
TAcHÉomÉrRlE
et Eléments de
GÊODÉSIE
de L. HENRY
NOUVELLE ÊOTTTON
rNrIÈRErUr,NT REFONDUE
par
G. BoYeute *
tngénieur des Arte-et-Métiers
et
TH. DUBOSQ
Profesreur dee Sciences
PARIS
TACHÉOMÊTNES AUTO-RÉDUCTEURS
G. BOYELLE A
Ingénieur des Arts et Métiers .. li
Mernbre de Ia Société des Ingénieurs Civils de France t
rL
TH. DUBOSQ
Ancien Professeur de Sciences
-*-
1, +..
PARIS
4A. notre tour nous sollicito:rs les remargues d.e :ros lec.
teurs, en vrre des correctioas et porfeotionnem.erats à intro-
d.rrire d.arrs les éd-itions u.ltérieures d.e cet ouvrag'e.
<:r-
VIII
'en Tacbéométrie.
calculs Tachëom.étrQues.
CONCLUSION
,\--F>-€/
IX
Table onalytique IX
SEGTTON r
Bappel des notions et formules usitées eD
Taehéonétrie.
I - Ellipse (3-26) 6
II - Parabole ("ù. . t3
III - Hyperbole (29) L4
PÀGES
s I-LesÉtoiles(gS).. . . 26
s II - Granderu des Étoiles (6ù. . 27
s III - Distances aes Étoiles (68) 28
s I\/ - Coordoanées d.os Astres (6il 29
29
II - éguatoriales (Zr). . . 29
Précession (8S). . 34
Nutation (gt) . 34
Aberration (sz). . 35
SEGTTON il
Problemes TopoEaphiÇues - Emploi da Toeheonètre
Généra1ités (t+l) 54
s I-Stad.ia(146) oo
g LI - Lrlnette stadimétrique (r+7-t5l). co
S III',A.nallatisme - Tacheomètre usuel (t5z-r58) 60
S I - Le Tachéomètte (159-16) 63
S II - Les accessoires du Tach.éomètre. 72
Génératités (tZZ) . 78
SEGTTOI{ ru
Solution des 0roblènes Taehêonétriques en téo-
desie et en Topographie.
Généralités : Géod.ésie et Topograpb.ie (243-
l"r\
-.tzt.l ..!...- r02
CHAPITRE I
- 1*.PROBLÈME : tEYÉ DE PLANIMETRIE
ET D'ÂLTIMÉ"TruN r03
s II - Déteroinatiorrastronomiquedela:m.érid.ien:re. t56
Gérréralités (lZl-lZù t56
r"' cAS
/ l'-1t-RKsinïsecL' \
( i':"r' + p Kcos|_ e.K"ino o ) Gos-soù' 215
t/ L,u \
3" cAS (;:tga) (5oe-5rr) 220
I* PROBLÈME
II" PROBLÈME
III. PROBLËME
sEcrroN rv
Exemples nqneriques
Généralités (644) 309
sEGTrOt{ V
Perfeetionneneots du Taehcomètre.
Généralités (62+-6lZ) 34t
SECTION I
BAPPEL I)ES N()TI()NS ET F()RMULES
rrsitées e]1 Tach.éométÎio
CIIAPITRE I.'
RÀPPEI DE NOTIONS GÉOMÉTRIOUES ET TRIGONOUÉTRIOUES
ffiC. 4. Cette observation est nécessaire, parce que dans tous les livres ,le
Fig. 3
8o -
Un point peut se déterminer complètement, dans I'espace, en aiou-
tant aux données p et 0 Ia distance polaire du point (fry. 4.
r
Fig.'
lo OM:P
zo I'angle )f :0O N
3o l'angle P O M: distance polaire
mais alors il faut trois éléments, deux angles et le rayon vecteur.
I - ELLIPSE
l3o - Si I'on prend un fil d'une longueur égale à, At A (fr1. Z) et
si l'on fixe ses extrémités par deux aiguilles aux points F' F on pourrâ, en
vrJ '\x
::- x
T,U
\
Fig. ?
-7 -
points dont la somme de leurs distances aux foyers F et F' p + i
: une constante At A. En faisant A' A: ) e,, on auta O /:4, d'où
P * P' :2 a: constante'
d'ouD:Bo:og
c O F, O est lp centre de l'ellipse
-
B' et B, At et..4 sont les sommets de I'ellipse
pt et p sont les rayons vecteurs
F' et F sont les foyers
, : excentricité de l'ellipse.
...9..a
t.' b tt.
.." c c
F' U 6- T' Â
b
Ftg. 8
Cz_a,e _b.
O
d'otra': UU
c lAl-F
e,-=T:V7-:V'-T ^l- F
cette excentricité est toujours plus petite que I'unité car on e
c<ad'otr f,<r
Si l'on evait c:0, ot aurait
+- r ligne droite
-une
-8-
Si le foyer au lieu de se rapprocher du sommet A de l'ellipse se
rapprochait au contraire du centre, on aurait à la limite c - zéro, d'où
o serait égal au rayon vecteur p ou p'i de même b : P : P' donc
a:b et la courbe décrite est une circonférence.
En général, pour les planètes, l'excentricité est très faible. La courbe
yo :cu + 2 c x + xo * lu (4)
pte
-(c * x)' *
ptt : (t 2 c)c + xn i !' (l)
- *)' * -- -
y' çs
c 2( (t)
En retranchant pr'
- pz - I
(pt + p)G'
mais y'u
-
po
- - p)
et/* p-2 o (r)
d'où P'
- P- a#: O>
t':ff + a
-9-
Et en élevant au carré p' : + | a. { z cx
ou encore
!t
-F+T:r No
'ra v- -r b ,/æ--*
s: ' tr t--- \
b (a'arcsin x +|'tæ--ç)+c
t. \2 ,
arc' sin' ra J-
d'oir s
- ab. - ft. a. b.
-lU-
et pour la courbe on aura
S._ft.a.b.
rEr-F '
l'excentricitée__
\/ =-vt r, de la latitude I du point
a
que l'on consi-
Eig. I
V-+rf:r
ou encore an ! y' + bo xxt-_ f lÀ (r)
l8o - Uéquation ilc la normale est
y-!,:1,+@-r) (l)
11
fi =- s ;7=7-
et bu =- n' (t - eo) et e n remarqllant que
1i-1 rs I __
' cosl
en résolvant par rapport à x on rlut'a
ucgll (^\,
^-- )/ r-,'\in"7 \+/
t(t r'o)sin /
n'
[d'ou P T: ffi - >< tang I
la : t!+"Tbi l'
da"
- - Z!', + H",
- l, -
ciérivée seconde
par suite on â p
- \L,#;,t,ll"+
a' lt- llr x-
-
tt- y-
r : 11 (7
i;:i,,'l -
,;;
1t\
f7 ()
ir rrrr p,rirrt J1 r 't rrrr ccrcl( 1al3r'1r1, â la t',;r,r'lr' ('lr c,' Ir,)IIIL et rlont le rilyon est ègal
(l) I-r, ctt'clr i)scllit'.1r
atl raJ{rlI dL f Du|llure de la eotrl'lle etr r'' prrinl.
Le ecrclt- os(tuLal,eur sL. dd,tcmtin(, âlrLrl\'li(Iucir!'rit Irr' 1a couclttioir qrrr l,-' poirrt rlc t'ottttct nt'cc la courbo
soit cle 1'oIdIe le plus tllc'vè lossi]rle. J,c crr.elrr oscrLlattur' tltvalrt sc confirrttl|c tvec lc ccre'Ie tlc courbure, les
Coordonnées cle Son ccntre (J)" et 1/") srrnt tltlfitli|s pll' lt's érlualrotrs stlirattlts;
-r-+-
. {-,-
tly\zL
.\.-.\-"- ';tl T/ n,l-
- (ï- \' (I .\
d .T-
, / tl t,\z
/ -1- l -, - - |
),_J.__ --),,ï/
-d
-r''
pilr lit
Le lir.Lr tlcs (.(,rrtras (lcs crr'r.lr.s os.ulirtcrrrs ùes rlrftrll\rrts points d'rruc rue]ntc uourbe cst lc]rèscnlit
('c 11,,. (-onr'lre
r | ét' a lo ! ll rtt' ri',j
it) \-,)ir FralerÈur' traitê de tltlt'rli'-sLc \" lSl) p']qr' 1li8'
- 13
-
26.,- Il nous reste à bicn ét:rtrlir (fS, ro) 1,r valeur clu l:ilyon R, qui
pirrt ciu Centre C au point M et qui rlu pôle r\ nne r-rlleur éeale à C
et à l'équrrteur égaie ri (rl) et qu'il tle fiiLlt pils cotlfotrJre lrvec
f L* grande nortrale N - If N
zo Le ravon de coutbttrc
30 Ou la petite norulrie n - AI H
Ailsi clonc, comllc dans toutc- ellipse, clu restL', le rtlyon R varie
,: !ug,=9'-r{, .,.i
Et résolvent
ontrouve R-a\/r- tW
R-u1/L
1l_ ,., (-_-tar-sfrll
V I-L'- Sln-I
II . PARABOLE
27" - La la limite vers laquelle tend
parabole peut être considérée colnme
une ellipse dont le qrancl axe croit indl'finirnent, tandis que la c]istirtrcc
de I'un cies foyers au sommet le plurs voisin reste constilntc. On pourrait
encore considérer la pirrabole comme êtirnt la limite vers laquelle tencl
une hvperbolc.
En efièt, si l'on trrrirsporte l'origine de l'ellipse, dc l'l-ryperbole et de
la parabole âu sornrllet de ces courbes, l'équation générale qui représen-
tera ces courbcs sera
\,2-2Pt|-rlx' (r)
si I'on pose
F : -,- h'
(n)
,l---7b .,,
(t))
-14-
si I'on remplace p dans (b) par (o) on aura
bu
q>0
q-0
1q
,bnll ro-x-hyperbole
!"-t n ,+
Ôo
to
t1-
/1o l'-t , *
-parabole
28" - Équation de la parabole rapportée aux deux axes de la courbe.
[n:aPx
29" b , o--
)'--t-
-u . Vr'-f -;-
r'
""""]" ]ij,',,:i,;;,,î:'::',
Ïi:' j'o',,,, t r sror, es
t srconde o.co1c,,l61t97;
t18s r7'64"t4jo
(r) .l . L. SÀNGUET: l'ablcs trîgononÉtriques centesimnles, pt'ecdrlils dr's Lugnllthnres rlrr nulllres de
t à 10000, sururp"s r/'rrn grand notnbre dp, Tables etc. etc. j. in-8' canè. Dèpot spècial à la maison ÉI. MORINT
ll, Rue Dulong, t'arir.
_ 16 _
t 13; t 7'6;"
.ta Conversions des grades en degrés.
Soit: zz* 4o
(7'a.i,ics) pout' 2or on a r,1o
2f; 70 q8
40 o, 2I' i6'
33" - Sigrnes des x xt .r" c[c,, '], 'r' 1l' tic . Tr.-Lts Ies ff olr coslnus
o 10!
a'-æ"r"s:..
snz *f sn'- -Y
ihs - X- ri..s'-- X
2: Quad.t 3'' Ougd!
!'ig. ro
angles.
CHAPITRE II
RÀPPEI DE NOTIONS COSMOGRAP}IISUES
AnTICLE I - LE SOLEIL
34o - Toutes les planetes qui grarvitent autour du soleil décrivent des
ANTICLE II - LA TERRE
(ltoir frt. rI, rz ct rJ)
È
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rii I
i ,,Lert't.jàl
I
t^ lli
;
T-TI-
tti
ill
I lii
i
-20-
tourne sur son axe erl z4 l-ieures sidérrrles. son centre décrit, dans l'espace
d'une année tropique ('), une trajectoire eliiptique dont le plan esr incliné
d'un angle fi 21n z7'oJ" 6g.til, srlr le plan de i'écluateur. L'axe de
-
la terre est inciiné sur le plrrn ,le sorl orbite d'un angle --= snvilen
f
66" i2' t7" (ig. rll) sous réserve de cert;rins mouvelnents spéciaux, corlrlne
Ia nutation. La terre a un satellitte qui est la ', Lutrc',.
S I . FIGURE DE LA TERRE
3?. - Rayon Équatorial. On appelle rayon équatorial, le rayon
qui va du centre de Ia terre au cercle de I'équateur terrestre (Voir f g. r 2)
r :6,J78.J9J mètres, d'après I'Annuaire dq Bureau des Lon-
- 0 fu - 0 b'
gitudes de rgog, adoptant les valeurs donnêes par M. Faye.
38" - Rayon polaire. C'esr celui qui (même fg.) esr dans l'axe
de rotation de la teLre o d : 6 at
- 6r)16,f -lg mètres. Cette di{l-érence enlre
ces deux raJ'ons prolient de ie lluitiité primitive de la terre et de son mou-
velllent de rotetion sur son rlxe. ll en est de même pour Jupiter et les autres
planètes. La recherche des causes qui ont amené cette différence de rayon nous
entrainerait dans des considérations physiques qui nous feraient sortir de notre
sujet. Adnlettant donc ces clonnées conlnre csâctes et réelles, nous rechercherons
les propriétés géoniétriques c1e )'cl1ii'rortle de révolution qlr'est le globe terrestre
et les formules qui y sont applic:rbles.
39o - Excentricité de I'Ellipse.
Nous en avons donné plus
haut la forrnule ('r'oir rr" rJ,). C'est le rapport entre
la distance c du centre
au foyer et le demi gr;rnd area; on la désigne par \a lettre (e).
/ ao -ls'- c l't
n -V- t: -tt' --V / T-_, U
d-
({) Nous donnons ci-après la dôfinition de ces mots (l'oir n" 95).
(2) D'après hL Fayer Anauaire du Bureau de Longitur.les 1C00,
-21 -
cians la.iuclle {, le deuri grrncl axe, et } le demi petit ase du méridien
-
terresrrel d'ou I'on tire ee 2 ry s,E 010061674,4 d'après de Bessel et
- - -
o,oo6,8oz.g cl'après Clarke et d'après Enclie, il y peu de différence
^
avcc les chillrcs dr' de Bessel.
$ II . DENSITÉ DE LA TERRE
46' - La densité de la terre a été déduite de la loi générale de Ne'wton.
La densité de la terre est de 5,5 rapportée à celle de l'eau.
La densité (') des rochcs composi:.nt la crotrte terrestre étant voisine
cle 2,5 on en conclut qlre la prrtie intérieure du globe terrestre est com-
posÉc cie nratièr'es très denses: bien des faits font supposer que le fer
nrctellique y entre en proportion considérable.
ro Les orbites dts planètes sont des ellipses dont le soleil occupe un des
s
f,:11r .
20 Les airts dr:crilts fur lts ra)'lils z,ectettrs sorù proportiortnelles aux tentps.
)',' Les carris tlcs tentps des r,t't'oiutiotts si,dérales sont proportionuels aux cubes
s rv - cooRDoNNÉss TERRESTRES
49' - L'axe du monde est I'axe de rotation de la rerre ou la
ligne des pôles.
deux tropiques.
Nord
Fig. t{
54" - Azimuts (y'g. r-t). On appcllc "À;irrtt l" l':rngle que fait
avec Ie méridien P A le plen ve rticrrl p'.rss:.urt par les points A et B.
57" - Angle Zénithal (fg. ril. L'angic zénithal d est l'angle formé
par la verticrle ,4 Z ct unc C;-oite menée au centre d'un astre ou d'un sisnaj K.
Fig. 15
59" - Quand on fait Lure visée sur un astre I'angle zénithal oll de
hauteur doit être corrigé de l'erreur due à la rérraction et à la paralltrxe
(uoir ci-apr'és no 6g).La direction de l'azimut est cl'une grancle impor-
tânce en Géodésie. Dans une tr:iangulation elle sert à fixer l;i ,lirection
du premier côté, d'ou I'on déduit souvent ia direction des autres par
le calcul.
60o - I{orizon. On distingue l'hori4on rationnel oa céleste eT l'hori4on
sensible. L'horizon rttlionnel ou céleste est un grand cercle de la spirère
céleste qul coupe Ia sphère en deux hémisphères dont un seul est
visible ce grand cercle a pour pôles le Zénith et ie Nadir, il est per-
pendiculaire à la verticale du lieu et passe par le centre de la terre. Il
y a donc un horizon différent pour chaque lieu du globe.
-25-
L'irorizon .ccnsil,le est le pl';rn qui est mcné tanq'entielletrlcut â la
Cornme l,r tcrrc n'est clri'ur] point rirlns I'esprrce, en égard à I'inr-
rrrensitê des rnoncles, il s'cnsnit (luc 1e r.1\'()tl terrcstre, astronomiqttetttettl
plrlirnt, clevicnt absolument nc{gl'grr: lrlc ct qLte clès lors les hori;loits cileste
et sensible se confbn..lent.
ï
Fig, lri
(l j YoiI r' 3,
-26-
sphérique, autrement dit c'est I'angle (I) formé par la verticale du lieu
! 0 aveù l'équateur. On la représente par la lettre x. Nous nous occu-
perons plus tard de trouver la longitude et la l;rtitude d'un lieu.
g 7o/aùa
cle la Petite Or-trsc. tl cl] est de nrôme pour les rlutres constellatiols.
I d'Andromèrle
L' ^+ .\ cle C:rssiopi'e
{
Fig. l8
de I'astre. Dans le figurc r9 c'est I'l.l'c B' .7. L'irscension rlroitc sc conrptc
oll cn clegrés rl'rlrc, dc li
16o" à partir .lu point vernrrl ct dans le
oo
sens opposé alt mouvenrcnt rliur:nc :'ti-r1'xtlent, donc cn rrllitnt vcrs i'cst
oll en heures, ntitrutes et sec()nrles, tlc o hcure r\:-1 hcurcs tous
-
Ies Mlnr.tels tl'Astrrtuomie (Ctttuttti-rsttttcr: ,/r's Tctrrls, ,ltntttttirr'. tics Longiludes,
Tnblcs Cutttisîmtlcs tlc Stttgttct, etc. etc), conticnncnt dcs Tlblerurx qui pcr-
lnetteltt tle transposer tacile dc 1]otrtion rlrrns Lt11 rrntre,
nrcnt d'un rnocle
c'cst-;i- dirc cle conr,ertir lcs c1e-grés cn heurcs ct rÉciproqnemcnt.
75" - i-'rrsccnsiotr tlroitc t1'un rrstre ct si.l rléciinrtison vrtl icnt t(rus les
jours, srrit cn t'crtn de st,n r.ironvcrlrent pr()prt:, soit à cltr.isc tlcs divcrs
noulcmcllts tie ll tcn:c (pr:écession tlcs r(elr.rin o\r: s. nntrtion etc.') l-rr
positirtr rlcs astrcs cst r-lonnée drrns les Àlunr.rcls Astront'rnriqucs. ([/oir
Antttnit'r dts Lott:yitulrs; Contt,ti,iscrtrce r/r.ç Tettrps ctc. ctc.).
76"- Cercles horairgs. I-cs ccrck's horairus lrc sont rrutre chose
que les rléridicns cô1c'stcs. On le s appelle " ccrclts ltortirt,ç " purce que
l'angle qlrc lbr nre nt lcs pllns dc r'leux tnéricliens conse cr-rtifs peut ôtre
mesuré par I'intcrvllle c1e tenrps cpri s'écoule cntrc le prssirgc Je ce s
méricliens célestes par le mé'ri.lien gcoeraphique clu lier"r.
ART" lV
MOUVEMENTS DES CORPS CÉIESTES
79" - Il n')' a pas lieu .lc traiter ici du soleil
dcs lnou\-ements propres
ct clc-s étoiles. Rappelons seulonent lc-s rrouvcments principaux du globe
tel:re strc c't les phénonrèncs astrononliqLle s qui s'v rirttachent.
$I.MOUVEMENTDIURNE
80. - Le mouvement Diume est le mouvernerfi opparent de la sptrère
célestc qui sernble tourner autour rle la terre d'une rn:rnière uniforme de
1'Est à I'Ouest. Dtrns la rt:alill, lc mouvement diurne sc ramène,
com nrc li sa crluse , à la rotation de ia terre, qui tounre sur ellc-rnôme
de l'Ouest ri l'Est.
L'amplitucle clu grand âxe de cctte petite ellipse est cle rg " )"' et
celie du petit are est de t4" -1"'. De cette manière, le pôle, au lier"r de
décrire sur la sphère céleste un cercle qui serait la, base ciu cône de
révolution de l'rxe du monde, y trâce une ligne ondulée a I, c d e f
-35-
(fg.,g), Ce mouvement cst périodique. La périoJe est de 18 ans zll.
Ce phénoruène est dù à la lune (t'oîr rrrictrrtitlue céleste). ll fait ainsi
osciller le plan de l'équrrteur rle 9 " 5o"' en ulns ou en moins pendant
cette durée cle r 8 ans z /; .
Fig. 11
tJ F
I.ig. : r:)
Les âstl onomes comptent clc o à z+ hcure s, tanclis que sur nos
tltontres ou chronomc\tres le ternps est dir-isé dc o à tz heures.
ggo - Temps moyen à midi vrai. c'est l'heure c1u'une pen-
dule, bien rés.-lee stlr le telrps rnoyen, cloit marquer lorsque lc centre r1u
soleil vrni est ar,r niéridien cle Prrris.
S II - TEMPS SIDÉRAL
103, - L'orbite de le terre n'étant qu'un point Llirûs I'imrnensité du
monde stellrrire, le cléplacenrcnt de la terre :rutour du solcil ne produit
rluclln chlngcmcnt lirprÉcirrble clrns le rrouvenent diurne nppîrcrlt des
étoiles. Le temps sitlttrr!, c'est-à-clile nrcsuré pxr 1c nrouvemerlt apparent
des étoiles flxes n'cst lkrnc prrs srrjet aux variittious et complications du
temps solaire, Aussi l'ernploie-t-orr souvent cI:rns les opérations astrono-
miques. Malheureusement il ,n'est guère applicable dans la pratique de
lai vie parce que fla journêe sidérale commence successivemcnt à tous les
106. - Tclles sont rï pcr-r prùs les notions c1'astrouomie éléntcntaire ..1u'i1
est utile cle connaïtre pour por,rvoir se setvir des tables acl hoc, ct
trouver les i'1ôments nécessailcs cl'un botl tr:rrvail.
CHAPITRE III
FORMULES USUELIES
Les prrrticiens l]ous srlur:ont grê .lc r:éunir ici certaines foruntles
usuellcs Llu'on est hrrureus .1c re trt-rur-cr l)or-lr rinsi tlirc sous 1e tttaitl.
- -
d08. - Progressions,
IO PA]T t)II:FERE\CE, OU I)ROCitE\SIO\ .\RITH\IÉTIQUE.
t. lt. c.,1.,.,../
.c Sot.t',tttc- .l cs tùrnlcs
-
ir:: \6111!;g .1es te nne s
r' l(rrisotr oLl .litlirerrcc
-
40-
r a i , (;;
t- / _\
r),'-- 2s 2s*tt.(n-t)r
- ii -tr---
t /
tI:-1-(,r-i)t'- _\ 2.ç , ttfut- t)r
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-, . , : It : c: tl : ......1
s _* Somme des termes
q
- Raison
r Norlbre de termes
-
,
rt:-;i- I t(q*r) ./^ ,\ ,i r \n-r
_.r^r s(,/-r)-/({-
q qr-r -lq- \' / \ q /i
r_dnr_r _a* s(q-r)
e-@rt
- q
"-'/ I s-t
: ,-1
'i -- V;
,, *__ , , lg .l
tr--1-----E.,1 -Ig.o
-
,-:l-J--u - n(q"--t)
'--l--r ,l
-r
l{0. - Loglarithmes.
Base ro^ x
-
d'ou loga-x
MULTIPLICATION.
lou (o x lt) - log a f log l,
DIVISIONS.
,/tI\r
/\
tog Ios rr log ]
[.i- ) - -
log a { colog b
-
_41 _
PUISSANCES OU EXPOSANTS.
log a* nr,log a
-
encore
d'ou
RACINES.
f
FRACTIONTS.
1r
tog-r---lgB
\'
,,* /n" *./.'lr .', -( los rr { l, Iog ,l
(i; a x coloqt....
-., t -.tt lt
(l
x' x"-J- t1
rr -l-- ,tr .4
-
u"-,
,_,1 l.\l-,4't1p _ A
2 +rl7:*p
2 ' I --1-' V
!_ A-y.r",i.!!__ I _(I t,
LL4' - Arrangements,
l{5. - Combinaison.
cil: nt (m
-rtlrrr)
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r.2.J---p- r.2.J,1.t ---Tt r.2.1.4;n.,7 + ""'
cosr _ r ___"' ' _x6
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-44-
tg.d
- r>< coltr
cos2 Lt1' z sin'r/-r
SeC*d_1o! (t_ I
120" - Sinus.
sina-sin(zoo y' r cos'd :-ïijj - tgdcos(r:ffi1g1
-a)- -
.ùa. I
2
-2S11]-COS--Z 2 COSeC ttr
sinrc-zsinacostt
- ;l sin {t - l sin'r/
sin ;l rt
sinrl*sin1r.- tg a*lt
2
sin rr s-rn b -;__{__f
- 2
e sin /r cos /,
- + lt) -J- sin (n D)
sin (n
-
2 cos asin b sin (a + 1') sin (u
- - -b)
2 cos r/ cos D:665 (a ù) a cos (n + b)
-
z sin a sin û cos (a
-b) -cos 1
(a &)
-
-45-
124., - Cosinus.
:
cos 1r
- cos (:oo
- a):y-T --srn'a Ë# - coso
+ -5in" -rl- -
I.,d,dI
v r +tg-(r
-t---:
2 2 scct/
COS2 1/ 4 _51p, d- I_2 5i11? d ) çgge 4_ 1
-COso -
cosJ(r-lcos'rtr-Icosd
iùs-o -V I r -r cos
, -V
a
l-j-T-sd,t
, -V-;
l- r
-:in
a
.o,,, * cos b
- z *, (J+l_-) .o, (-+)
cos r, cos b- - z 11" -n t l- rt" (-.L+)
-
cos (a -t lt) cos d cos lr ç sin a sin ir
-
\
/ a *It _-)
* &sin a (-'" t-' tr -q-+-1,
cosl/f cosb-,-/ilJ-
-,t"tttn( 1,\-'"- 2
, /
sina-sin/r arli
!V\< t
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COStr-COStI
' -
- " 2
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tntg ,
cos {t * cos 1,
coslr- cosfl -- fft
-D2
tl-u
122, - Tangente.
tfrtt'------_--ltèt--tt_r
sina I sinrl
'J cos (, cot$ tl \' / - sttt- .r
,&
sln
tg 2-: d. I-COSA :- sin a 2 V r-cosa.
SIN A r{ cosa - d 7 / + cosrl
2
tq r, -f- te. b
- cos tL cos lt
tgattgb
q (a -r 'lt) : r:tr tg atg b
123. - Sécante.
a.- sec (zoo a):
sec
- - cos ,, -\i-tr@i:-Éffia
2 COS
d+b a-It
seca f secÛ- :-cos l7 + cos
-1-:, cos rI cos &
4.24" - Cosécante.
:=+slll .I
- -,::J-: - --44
cosec & sec (zoo a)'
- - v r-cos-t/ v sec-fl-I
1,25. - Cotangente.
r cos /l
cotg d.:: cot (zoo a) :ï
sln (,? - tgo
- - - v 1
-
çggz ç1
TI
Cwtztt.-- ,- ' tgn
tg'e zr$tt -
S II . TRIANGLES
ABC-côtés
a b c- angles respectivement opposés aux côtés ABC
,{'tg/' _ Cl,.nr.-
22
Triangles quelconques.
l27o ro Connaissrrnt un côtô B ct cleux engles t el c.
b-zoor
-ija{e)
t-
Jl sin c
sln l/
tt
,1 _- B sin ,l
- î;-7-
z .S -B C sin rr (Jrtus les fornrules prlr coordounées polrrires, tlous
-
faisons z .S p p' Jo ou J 9)'
-
^\-
., B'(sin rl sin r:)
2Sln0
.1 +
c
eS-BÀsinc
129" - ;o Connaissaut les trois côtÉ's, A, B et C-
A+BlC-zp
B'+C'-A'1
cos(7:È ,9 d lW
, -V'-1,(7t-27--
îiii 2'-rfW c l(p-,nTb-
-VT
b I i'1p--Itj- c r1@ _er-
zS: ABsinc.:ACsin&-
BCsina-
vfeffi
ART. IV - CERCLE, ELLIPSE ET PARABOLE
{30" - CERCLE.
ç--P*----
u-l./\ - D'
+ -çJ 4
C_zrR
lSlo - Secteur de cercle.
p ayç de cer:cle
-
1s'- F,._ -":^i
I 600
{32" - Segment de cercle.
r :- corde (
/: jlù'cht \
'l tS-''f*''(P-')
l,--,rrc
I
7": fltvolt
\
Dans la pratigue on feit
Surfrrce c|-r seslr.lcnt 5- 3ërèl
)
I33" - ELLIPSE.
5-zob (.z,oirnot5)
1,34', - PARABOLE (Segment de).
demi-segment.g 2 !J-
- l)
x et 1t étant les cclordonnécs.
Comme la courbe est s1'nrétrique
1, , ô_ 41J
oou.\
_49_
T
f
COS- (rl-l))
/ t\
I
T I^
(r) Ça -r B) cotg L
2 - cos --2
I
(rr f 1,)
,i',
-l (A - B)
(;) ïs+(a-ti)-ts: ,
1 (,4+B\
sin 2'
I . I
cos i_ ç4 _ u)
r\
(+) tg. 2 (,r + u.i-_,J c
' I / t\
Slll lt1 lt )
. I / | rr\ - aort2
srn (,-r D) C
-- - - - .I
sln -c
2
r r\ t
'
cos --- (d + l') sI'rt 2 c
a
cos-a
2
' I / . t\
Slll-((/ + I/)
cos _J- ç4 _ B'):
.I
,i,r /2 C
SI1I a
(,
-
51
-
{38. - Triangles quelconques sphériques'
a4blc-zp
log tang -r LtoS sin (1r l,) + Iog sitr (P t) +
'1 - | - -
le" Cas conrp log sinp * conip log sin (1'
- o)l
rtltc lou tang-l- B
r ! ,'obri.,',,re nt par cles formules sc'rblables
lc,gtarrg C I
,4+B{C-zP
log tang
+ , - -:- log (- cos P) + log cos (P - A) +
)eCas colllp log cos (P
-
B) + comp los cos (P
-
C) ]
ÀRC .I
loo tang b
2
T
formules semblabIes
rI
log t:tttg c
2
-
los tans * ru + B'1 los cot * c+
-
log cos -', fr- 1,)
i f, t b) -
f comp 1og cos to
_-
los tans
* Qo - B) iog ço1 -L ç a
$e Cas
! f, - t)) { cotrp ioit .i,r -r-- (,r - b) -
lc-;r si. to
tl'C
,4--Ln Ct + B) + +Ç1 -:B)
B-+(,r+B)-*çu-B)
log sinr -- log sina f logsir-r C f comP log sin -4 Io
-
los trrng -'; t, + 1')
- lou tang * t*
log cos
* ('o
-
B) f comp log cos <'l + B) - ro
=-
los tans ! C- - b) : log cot
* t*
Qe Cas
/1 DL
l0ssirr
*':
:'l;;:î ;';+B)-r.
b:*(o+ t))-+@-1')
log sin 6 log sin c f log sin'4 + colrlp log sin À to
- -
-52-
log sin B logsin û a los sin A
- I conp log sin a__ ro
log cot -1, c
- log tang -l (,4 _ r) +
$e Cas log sin
I C, + ,) + comp tos sin |f, ro
tr.bA - 1,)
-
los
+ t - log tang -l (,, _ f,) +
tang
SECTION II
PROBLEMES TOPOGRAPHIQUES
Ernploi du Tactréornètre pour obtenir Ies prernières données
de ces problèrnes
CHAPITRE I''
pltlri, lcs lignes esse ntie llcs cle cette portion de te rritoirc.
1.44"
-Jusqu'rru siùcle deruier, I'exécution de ce lez,er requérrrit dc
multiples opératiorrs et I'enrploi d'instruruents clivcrs, l-es longueurs se
ntesuraietrt ri Ia cltnùtc, les anglcs '.trt grupbomàtre, r\ la lrozissole, lcs pentes et
les râtrpcs ù l'ttclittrilra ou clisimètre. Le |ltlttdolite permettait il est lrai
de telever ri la fois les angles horizontaux et verticaux; mais la rncslrre
des distances exigeait tor.rjours un travail à parr. Le Tachéomètre
que tlolls a1[ot-rs étudier spécirrlenrcnt, pe rrret rl'établir au l]toverl rl'un
mêmc instrunrent, prr une seule visée et sans qu itter la station ; ro
I'azimut .lu point visé; zo son angie verrical; jo sa clistance soit lbsolue
soit réduite à l'horizon; c'est ..iire qu'on recueillc ainsi, du mênre coup,
toutes les données rles problèmes à r ôsoudre.
CHAPITRB II
I,E TACHÉOMÈTNT USUET . SÀ THÉORIE - SA DESCRIPTION
AnrtcLE I
progrès successifs.
Fig. ll
s rr - LUNETTE STADTMÉTRrSUE
1.47" Les instruments construits pour I'application pure et simple du
-
prigcipe ,le la stadia ne sauraient avoir une bien grande portée, limités
qu'ils soltt paï l'acuité restreinte de la vision à l'æil nu. L'idée naissait
d'clle 1rême d'intercaler une lunette d'approche entre l'ceil et I'objet. De
prine aborel, 1a chose paraît fort simple : il suffira d'aclapter à l'oculaire
un réticule fbrmé de deus fils horizoutaux, et l'on colltptera les divi-
sions de la mire visibies dans f intcrvalle des deux fils. Dans cette
Fic. 2?
l'48' - Malheureusenlent il n'est pas vrrri que p' soit une constante
déterminée ullc fois pour toutes par le constructeur. Supposons en effet
une lunette â\'ec ult objectif L L' de fo,ver : on)o; mesurons exactement
ioo mètres, en ligne droite, ri partir du point de station .g cle l,ipstruntenr;
à I'extrérnité de cette liene plrrçons u.ite mire verticale 0 0,. Cette lon_
gueur dc roo mètrcs se contposer:1, pxr exemple, t-n _ gg"rgy, clepriis le
N,
centre optique de I'objcctif Z jusqu'à lrr rnire, et I
- o^rT, ciepuis le
centl:e optique de l'objectif jusqu'à I'aplomb clu point de stltion .t. Mar-
quons sur la rnire les dcux points extrêmes de I'espace ilperçu entre les
fils du réticule, et partageons cet espace H en roo clivisions. Si, lrain-
tenant, nous rapprochons la mire à 5omùtres du point de station S, cette
longueur se décomposant en p, == lg^Bt et t
- o,rl, \'errons nous
une ima.ge de grandeur double de la premiùre, et montrrlnt pxr conséquent
5o divisions sculemcnt entre les fils du réticule, comme il 1e faudr:ait
pour que le principe de le stadia se r.erifirït rnrrlgré f interposition cle la
lunette? L'éqturtion fouclaruenr;rle de lrr clioprriq'e +
(-; ;-: +)
nous force à conclure qu'il n'elr sera pas ainsi.
-57 -
Nous avons en effet, dans le cas c1'une distance de roo mètres.
I II
v
.'.t: -î- j, 20 9s8 t
_ -998t ,-20 _ __ _2eg_
r 99 7oo - t g97oo ï 997oo
r qq70o
cl'oii :
'f, -'^'!-, _-
99bt -
2Oc O4OII
-reS;
1t') 20 '{96
99700 99700 - 99700 '
cl'o ùr
P',- t#+ - 2sc 11gsy
et
+ - -ni: =: --rf* - o,oo qo z I
I, == o,ooqozS est plus que le doublc de I
L'itrrage
- 6,çç2oc7.
on nc verraif, darrs le scconcl crs, entre les 6ls du réticule, que
q9,826 '-'livrsions au iieu cie 5o, soit unc crrclrr de o,;178 pour roo.
d'ou _TE
,FH
-E-G
-HH'
d HH'
II,_E
t:trcar G
d_./Hl-1'.\
r \-i-1,- )
Dans cene dernière équatio., T, distance focaie principale de L est
D
Fig. 23
une constante;
TJ H'
1ï est clonné par la lecture des divisions de la mire
fils d'url réticule dont i'écartement est constant. Nous
comprises entre les
pouvons donc connaitre les variations de rI par cette seule lecture.
FHt
--F-c
*:
ft#; d':r(u,',-l',''-)
-59-
Le déplacement de la mire n'introrluit de changernent que dans le
rapport de l'image à l'objet ; or ce rapport varie précisément en sens
inverse de la clistance à évaluer ; et ces variations sont lues entre les
fils du réticule, qui eurbrassent un nonrbre de divisions de la mire
d'autant moindre que l'image devie't plus grancle par rapport à l,objet.
> clc I'objcctii (i,rrii' cr-ri,'.''ri., tio t.ic1rt. XIai: il n't'st |11s cotttltroJc .le
) l:afpr)rtcr linsi lc-s rlistlnccs :i uir l.r,int Itris L'n.lehitrs dc I'instlttttte'nt.
>> C'e'st rï I'objcctif ntûntc ct, rnie'ux ç11ç1rrc1 ilLr cr'ntr-e tle rotxtiolt qtt't-rtr
) 11 bcsoirr de les rxpp()r-tc1', C'u:'1 cc cue 1'rtbtie tts. srtlr \ lltÉre r lrr c(rtts-
)) trtnce des anglcs , A\çc rtlr systù'tlu ol.j rctif cottrplrs[ .1t .],eux vurrcs
> tels quu le fo1'"t ,it, .qsli'ili soit en .lc I.r distilrce qui
JelrLrr-s séprtre
{53" - Ii est aisé dc coiuprerr r-lrc 1:r portée décisive .le ccttc crÉ.ttiotl
qu'est le lunettt unulltttiqut cle Ptlrro.
(Jie'r+).
t r) Annales des Ponts et Chaussées 18;:' lI. seILrr:stre. 3s. )Iuttttirc sttr tta
n{ln,p{lr.ù irrsh.rrllprrf.s et ltrocëLlis tle gtotlexit, rlc lrit'ellelteill t't rl'nr1tt'ntnge par ]1. PORFO, Officier SuPi'ricur
du gôrre I'iôllrontais. S. 1t et t 2.
-61
si j'iLrtcrpose I'objcctiI o, rl !, it,t lbrnrcr sou irn.rgc en (1,, 1,,,, cor]11e
l'iniliqric l:r cL)llstrLlctioir clÉnre ntrrir:e 11'optique, re l.itir-c ri
la .[br'rriti..
tics irlltcs par les 1c'rtilics. )), t/' b" corvcrqcr()'t t().\
l,_s r.r\-ti's é'lis
Prtr rz l', .\' cottrplis, ilprus drtr-ilrtitrrr, les r-11\-()1rs r/ () ct l) ,tt. Etrrl-.'lisso's
Lln réticuic tit rr!' rt n', clont I'ccrrrteure nt cr)lrticnne pr,-(cisén-rcnt
cette
irrragc ù" lr' ,
{55" - '\lrris il eLl :er;tit tiJLlt rr-rtLen.rcut si, ir\'.lnt 1c point,,1c irirnr.ition
dcs itrlagcs, oil l-t-tltrlitit
1t.rr-lrllc]e s e lrti-c eux 1e s rlryr)11s rt tL', tt,'t et o, 1,, i/,,.
.\ (,-'
5C
:-u ,!'i,' I'
,i-: l
-62-
lb6" - Or c'est précisémeltt ce qu'on obtient par I'cmploi du Vcrre
artalhtique. c'est unc lentille convergeaute o'(fs 2J), de distancc
focale / plus courtc que la clistrrnce tocale F c1e I'objectif
O' On place
cettr- lentille O, entre O et sorr foyer F, de {eçon que -Ê foyer
principal
du verre anlllatique, coincidc rlvec le point tle croiseuetrt tlcs râ) olls
réfractés 0 fl.,, 0,"' el o' 1," I/". Ces ravons atteignent clonc O' après
s'ôtre
qu,on place la mirc. olt rtnra touioltrs, elltrÙ les fils tlti réticr-rle
I'iurrrgc tle
la portiol tle ccttc urire cortlprise etltre S rr' d ef' S U l'\ ct tolti()Llrs
nous aurolls :
5C' I'
TZ- -- 7-
c r-rrlait roo nrètres ct c1n'oil ait divisé en Ioo prlrties le ltlu-
Si clonc s
gueur dc mirc irFcrçuc rtlors ctrtrc lcs fils tlq réticulc, Ilotls
rturolls
\1\i -\
o'
5' C' :-= to urùtres si, clilns :t clcr-tsièrlrc ptl:ition tlc la tltirc' I'Illolltre
io clivisions :
Si o1r écartrrit queiqtle peu (l' r-ie s:r positiotr, lc rrrpprochaut !rxI
157" -
plecé au
par exemple cle O, lc fover ./ .11 \-erl:c analhtiqle se trour-erait
de tt l" urais
point de croisetneut tlc' lloll'\-cilllx raYOlls éttliturttlt tOuiours
tolrbalt plus obliquemrnL-llt stlf I'objectif' Daus cc cas, le point
r-le lonc-
tle O ' Cc scrait
tirtn S clu prolotrgctrtclrt ,,1c ccs rilyolls se r rrpprocheririt
ulr leger tléplrrccmeut tir.r /rtrirrl ttrrtlltliqtrc r\ plrtir tluclucl se colllptent
les
-63-
distances. En ntôme temps, poui' unc même distance de la mire, I'imege
scrait plus petite et, ct'rnséquem[]cnt, un nomble plus grancl cles clivisions
de la mire entrerrrit clans I'intervalle rles trrrits rêticr-rlaires. On obtiendrait
êvidemureut des eftèts opposês, qrutnt au r1éplacemeut c1u point anellatique
et à la grandcur c1e I'imirge si on éloignrrit le verre en:rllntique
au lieu c1c le rtrppr:ochel. Ces légers tléplaccments de le lentille c1e Porro
fournissent un lloyen très simple rle rectifier les indications c1e lrr. Statlia,
comrrre il sera clit plus loin (,p r9o),
158' - On cotlplend sans peine qu'en choisisslnt une lentillc rle foyer
plus ou rloins long, en h plaçant plus pr:ès orl plus loin de i'objectif,
on rrrrive à firire coTncider Ie point onolltttiqur' S rn'ec le ccntre rle rotation
cle la lunette. Ces déplacements permcttent rrussi rle faire cornl.rrcndre
entre les cleux traits extrêmes du réticule le nombre voulu des divisions
de l'image, par exemple 50 ou roo pour roo mètres rle distance.
AnrrcLE ll
DESCRIPTION DU TACHÉOUÈTNE USUEL
L'outilhqe rles opérations tnchéométriques col-nporte ru I'instrunlcrlt ou
tachéornètre I 2't lcs eccessoires nécersaires ou utile s.
Fig. ?6
Nous nous sommes touiours pour notre pârt, sen'i des tachéomètres
construits par ia Maison H. Morin, dont nous avons tonjours été absolument
satisfaits sous tous les rapuorts.
]o La boussole ou déclinatoire.
4o \Iis de sr:pport, dite pompe.
I'61'' - Lunette. ii est inutile ici clc rappeler les propriétés cles lunettes
stadirnétriques et anallatiqu es (r,oir r/os r-17 et t S S-r S6).
{/ est l'oculaire.
-
t
- est le Pignon qui s'engage dans une crénraillère et fait avrncer ou
reculer l'oculaire.
r - est l'objectif.
"/ I \-'
bi-T-\b
dF:+=d
\t/
\1/ g
Frg. 27
h iQ_
I
I
I
I
:g_'
Fio 9(
l:r AB
(')
hc'- ,48'
L'anqlc constant û est appele ,, l't.urglt c/ittstitrtomllriqtte " .
Le point /: appelé plus hrrut point anallirtiquc est le centre de l'arml-
lalis rtt t .
Drns la propoftion (r) il est lacile de voir quc si je fais porter la
mire cxactenrent à roo mètres du cellrre h et que je fasse l'angle p cle
tnauière Qtlr3 la différence cle hauteur lue sur la mire soit r mètre .
pirr erenrplc. la proportion ci-dessus der-ien.irir
IOO I
-1j - ,4' B'
d'our-At B'xtoo
_68_
Il sera donc très facile de trouver immédiatement la distance.
{66' - Quand ol1 veut faire des observations âu zénith. il est bon
d'avoir un oculaire couclé soécial.
167o - Outre ces atlditions, il y erl a d'autres qui sont possibles et que
demandent certains opérateurs; nous citcrons l'adaptetion d'un niveau à bulle
indépendante (l) sur la lunette, cl'un nivcau (.r) sur I'axe, outre le niveau
du montant (t) qui se trouve sur tous les t:rchéornètres, ctc., etc. (frg. za1.
168" - Gercle horizontal et vertical, Tous les cercies sonr
divisés, suivant la nouvelle notation, en ,1, grades,
Lln bon instrument doit rernplir les conclitions suivantes :
Lcs cercles horizontrrl ct ve rtical rrinsi que les rnontants, les ;1xes .ies
lunettes cloivent être en bronze, rnétal moins dilatable que le cuivre.
Les alidrrtles r\ rleux verniers toujours placées dans le même plln que
les divisions.
-69-
Les mouvenlents rectifiables ct munis de pinces d'arrët J et de vis
de rirppel g, à pompe pour les mouvements lents.
Les verniers garnls de loupes achromatiques
et de ïéflecteurs, Quand
le juge ri propos, pour que la lecturc des angles puisse se
l'opérrrteur
faire rapidement et surtout .1'une taçou plus e\acte sans erreurs de
par:rllaxe.
-tl
I
l<(
* /'-' 200 *--
Crrades t^
Fri,r .)'l
3oo grades du cercle quand Lr lunettc est dans une position horizontalel
dans lc cercle verticâI, c'est donc Ie cercle qui tourne, la graduation zéro
se trouve en haut (fs."g); c'est pour ce motif que, lorsqu'on fait une
visée plongeante x;.r, la iunette et la graduation roo et 3oo se placent
dans la même direction l r et on lit un angle roo I a; de même si
on faisait une visée ascendante ), !, la division roo et Joo se placerait
darrs la ligne y y et on aurait un angle de roo a; on aurait par
-
exetlpie pour le premier un angle de roo + ro8
- rro grades et dans
Ie second roo ros 9o grades.
- -
Quand on opère, il faut avoir soin de placer la lunette de manière
que le pignon b, qui avânce ou recule I'oculaire (n) (fig. soit
"6),
toujours m dessus. Ainsi établie, la lunette est dans une position nonnale;
si le pignon était en dessous on dirait que la lunelte est renaers,ie.
-70-
On lit les anq'les, ,quand on rre fait qu'une seule lecturc, pâr la
loupe qui est ri qauche B pour I'angie liorizontel et par h lor.rpe qui
est à côté cle l'oculaire A pour I'rngle vertical. Quirncl olt le peut, il
vaut mieux faire les cleux lectures sur les deur velniers de chrrclue pla-
teau. Comme I'un cloit être egll à l'autre avec nne diffêrence c1e zoo grades,
ils servent de r'érificntions entre eux.
169" - Boussole ou tuhe magnétique (i.) (fS. z6). En clessous
du ccrcle horizontal, se trouve adapté, sur le pivot vertical, le tube
magnétiquc qui contient la boussole; on entend par tube rnagnétique I
une aiguille de boussole suspenclue dans un tube de lunette qui se fixe
au-dessous clu platear.r horizontal; lorsqr,r'on desserre le bouton i d. sus-
pension , l':riguille devicnt libre; lorsqr,r'elle est en face du zéro de l'écran
divisé, I'instrument est orienté cl:rns h ligne Nord-Sucl. IJne vis .1e rap-
pel qui se trouve cie l'lutre côté de la hgure, permet de décliner suivant
le méridien du lieu.
Cette forme de la l.roussolc est maintenant usitée Dour les t:rchéo-
mètres dans presque tous les cas.
{70u - Lc tachéomètre repose sur trois vis cirlantes qui doivent ûtre
construitcs en nreillechort pour évitcr 1'usure.
4.71,. - Trépied à translation (rt|. Sol. Le pieri à trrruslrrtion
permet cle placer exlcter-ncnt Ie tachéorlètre snr le piquet qni e étc' r'isé
d'uire précédente statioll. ,\ cet e1lèt le plrtear.r supfrisur m est nrol.,ile dans
I'embasc l inférieurc drrns lrrquelle est nrénrgé un espxce lilrre pcrmet-
tant ie jeu de la téte supérier-rre nr., jeu qui s'obtient à I'aide cl'un excen-
Livre d'o{l-
ce avec toLrs
les Théodoli-
tes Tachéo-
mùtrcs et
È
Cercles ri'A-
lig-nettte nt- /
de irr M.rison
H. )'loriu.
F-ig. 3() F1ii.:l{) bis
I'rrc dc Ia tôtc du l,rcLl, pl'r*t au-tl, .*tts Tut dr: lir têtc (l'tr picrl, prisc tu-rlessous
PIED SYLVESTRE
à translation et à trois vis calantes
l,rg iil
Ift y. ji 1
règles .1e .ict-tx trtètrcs coulissrtrt l'un c coll t t'e ]'ltutt'e e t dé ve lopprrtnt
4 mùtres.
-73
Pour le trrchét'rmètre il cst de beruconpr préfcir:able tl'utiliser ics
Bien qu'il n'irit las cncolc étc;parlé rlcs lL'ctLrres srlr lir tlire nr)us
ie croqnis ci-joint pourclLloi
in.1ic1ur'r-.r;rs p11r les mircs à cr.ulissc- ne
doir:crrt pas êtr-c emplor'éct u\-L'c le trtchi't'irnùtr-e.
En cfi'et .hns le c.1s cles vi:ées inclintlcs oir lc trait iLrférier-rr rrrrivc
daus lcs.leus prerlicrs lnrtrcs et 1e tr:ait srt;r['ricLrr.irrns lrt 2c prrrtte .le
la tnire. le lectnre sur lrr utirc r\ c.rulissc rst J' ,B' m lieu dc ^J l) (1ig, ;r).
Fig. 3i
-75-
rieurement de sorte que les clivisions sont garanties pendant les tnani-
pulations de la mire en .lehors du terrain.
Cependant pour la lrrcilité des opérations qr.ri cornportent I'usage de
nroins de 2 mètres rle rnire lrr firce cxtérieure d'une des rèeles est divisée
de r mètre ù z nrètres comfire I'intérieur.
à I'aide .l'une
E1lc se collrpose t'le cleux liactions .1e r"'6o développant
chrrrniè're l*2o. Lln clispositif de lrr chlmicre mt\nre arssurc la lisidité à
I'ride .1'uuc uoupille cnchrrinée.
Une rrrllongc cle r''Jo, que I'on rlrrintient cn clehors des opér:ations
;.lvcc Lrne courr-oie, s'tdi'Lpte li cmboitellent à l'extrénrité .1e la urire et
lui .lonne 4"'60 de k)nqucur,
2O ACGESSOIRES DIVERS
I75" - Le nonteirclnttrre rluc llous .lonnons .les r'tcccssoircs .1u trlchét:-
urùtre est gÉnJ'r;rlc. Elle constitue un rnrrtériel conrplet, ritrut l.r totalité
n'cst prs in.iispensable ponr toutcs les opi'rltions. Il cst Évi.lcnt,-11'r'r-tu
-76-
lngénieur chirr*-é de relever une ou deux 1'rarcelles olr mêmc zo à
Jo hectnres dc terlain, ne prcnclra prs lcs nrômes précautions d'exactitude
que pour une trirngr.rlation de premier ordre. Nous considérons donc lc
câs ou cct Ingénieur entrcprend un trlvail de longuc lrlleine et doit
un l';rps r1e telnps sur le tenirin. Il serr aisé à chrcun cl'éli-
séjourner
miner dc cette liste les articles qui ne lui plraitront pxs réclarnés pâr
ses trtveux.
ro un tachéomètre I
J lo Une règic Lebrun, au cAS oir I'on aurait cles profils cn long et
CHAPITRE III
MISE EN SERVICE DU TACHÉOMÈTRE
4" Être fixé sur la ureilleure manière de noter, sur le cdntet, les
données recue illies.
AnrIcLE I - VERIFICATION
ET RÉGLAGE DU TACHÉONNÈTNE USUEL
L78. - Recomrnandations importantes. L'opératcur qui aura
pour la pl-cmière fois u1r t:rchéourètre entrc lcs rrrrins devrrr sc contomrer
strictement aux indicrrtions succinctcs clrii suivent pour éviter cic détériorer
son instrument. Le défirr-rt .1'habitucic ou le mânque de précautions sont
souyr:llt eiruse des dégrirdirtittns quc subissent les instruments penclant leur
démontaqe ou leur renrontage'. Essnver toutes les parties de l'instrunrent,
âvcc un lingc- hn et un frcLt gr.1s, rrprù's I'rrvt'rir srtrti cle ll bcrite et avant
de l'v remettre rinsi qlle penrlant lcs opcr:rrtions, qr.rend il est ndcessaire,
prll-rr-enievcr lcs etnpreintcs d'lrntrtirlit.: oti la;ltrussiùre, etc. Lc nettoyxge
des perties grrrcluées sc f,rit l.rrr un lclgct- frottcnrent ,.1rns lc seus cles
traits r1\-ec u11 lirrge trùs cltru\.
I1 nL' frrut prttcé,-lcr- q Ll'.tvcc 1c. p1'.is qrirllrlrs I-ri'crlutirrns nu\ réglrges
que 1'on a reconnus nécessr,ircs. \' âpporte;- tor-ttc 1'rrttention el('sir:irble pour
nc prls lorcer lrs vis, 1cs nrcttre rlc trrrvers ou les chengcr 11e placc.
-79-
On lurla soin ell outfe) avrlnt cic rerncttre clta.lue picce etr 1'rLtce, de
I'essn;'cr irvcc un linec eloux légèrerncnt inrbibé.1'huile cpurde.
On r-cillcra à n'cscrcer aLrcune actiolr sur lcs vis tle r'égl.rge sans
lvoir pri'rrlrrbicment clcsscrré lcs vis clui lcs fisent soit cLr lcs butrrut, soit
cn lcs prcssrrnt. llnlln on ri'or.rblierrr pirs de rcsscn'cr cclles-ci rrprù's la
nrise d('ûnitivc ar.r point dcs r is rle réglage .
1crcphccr tllns srt br-ritc. I;iscr 11e mômc tou.tes les prrrtics rtiobilcs, lunettes
ct plltcrrux. au tuoYcn rles vis cl'rrrri't.
:" r\voir sclirr 11'cnfoncer nsscz soliclcment lcs trois pointcs cn s'rridrrut
tlu pic,.i tluc I'oLr eirpslg srlr lcs petite-s cousolcs r1 c)u pecllles .1u pied;
3., Serrcr cnsuitc lcs vis .1e lrr tûtc, 11e nraniùrc (lu'on nc' puissc colls-
tlrtet' itucun ntou\rcl]lcnt clarrs lc picd à trenslation ;
5" Ott rrrrûtc toutcs lcs pincr's,f ct olt se r-enri cùr)tptc s'il lt')' a
pas cle jer-r oll c'lc L'rrrlottcment, soit.lans lc pivot I'erticll sclit .llrrs les
llirrtellts cles ccrclc:; cu c\erL,-,r1rt rlvcc lcs r-nlriits ulle plessii.ln sLlr I'unc
or.r. I'rtr.rtrc cic ces pii'ces;
6o Yeille r utcut à cc rllic lrr lune ttc t()Lu'irc librcnre nt stir. son
c{grtle
,
stllls excùs ccpentlltrt, ell sortc c]ue llr innctic re stc rllrn:. uLtc. pi-lsi-
-80-
tion donnée. Si, I'on constltirit un i"t trop fort, otl n'aurait qu'à serrer
la vis corl'espondaute.
Ces observirtiorrs 1'rréliurin'.rires {aites on passu âu réglage de I'instru-
merlt lui-mt'nre.
Frg. iro
tructeur.
réglage consistc- à n'Lettre lcs clcrtr zdr..ts tles lcrlllcrs ,1c I'rrlr.lrtdc r-crti-
cale en cojpci.lt-1ce ar-e c lcs r oo r't joo grrtcle s elu ccrcle vcrticrLl. pour
cele: ro On pi,rcc srlr ll lulrette un niverru ri llolc irtelépcnrlrrntc ct)tlllllc
lc niveiru 13rutrtter; :u Orl llLt't llr l-u11e entrc scs rc;lùrcs c1l totu:nJnt
convenal-rle11lent 1l ltlrtettc snr sOll :.1\c "1; l" I)rlrts cette position
o1r
Set:re 1;r pince ri'rtrrit et rl\'ec le lis cle rrrppcl oll n)ct csrtctcttlcnt
Ll
bulle entre scs repùrcs; +.' On rctourne le nivcrttt ct o1t colrigc lrr diflé-
rence ptoitié âvcc Ja sis clc .lc lrr lutrcttc, lroitié â\'cc lir vis clu
ra1-.pt--l
tion rlu no rg4, c'est-à-c1ire les zéros dcs vernicrs bien liorizonttrux et
la gracluation Ioo et loo en coïucideuce a\rec ces zéros, on plttt ttn.'
-83:'
ntire :\ utre clistrnce corrvcnlblc ct on lit lrr hautcur ]l', ou lrrit bascnler
la luncttc de zoo grades t't on ramùnc l'olrfcctif r-crs lrr nrire , eu touflli.lllt
le plrrtcer,r infi'rie ur ; on lit alols cle nolrve atr la hurrte rrr : si I'arc ()ptiLlue
est l-ricn horizontal ort retrouver;.r tlrlns ll dcuriù'me lcctr.rrc lrr nrûnrc hlu-
teur; si on trr)uve unc hrrutcur ditlérente tI " , on re rrdrrr 1'rrxe optirlue
lrorizontrl cu faisant [l r]r-ri scra le vmic hnrtcur II' "
- I2, " ", rlllrclrant
ie lll lrial sur ce nolrvcrru noint.
{87" - [.e rdglagc des ttrtttté'rtts rli 1 ct t St, ',e fait r'tttssi silns rrir-e ;ni
indôpcnrlrrnt cn contl'inrtnt les dcux rtprdt'rttious. l)rtur ccl.r lcs pinces rT'arrêt
jf clt.rnt lrirri scrr'écs ct lrr l,Lrllc citt nit'crtu J' t: ntre ses rcl)r\rcs, on ticsser-re
1a pincc .f irrrôt .itt ccrcle ve rticrrl ct oll rrlllùne lrr qrxiluitti()lr r oo ri
joo clu ccrcle vcrs lc z{rç', tlcs r r.'rnie rs ; la coïrrcicle ncc 1-rerlrrite étant
obte nuc rllr n'ttt\ cn .lc le vis dc rrrIpcl. o1r r-isc rin point tlui tt-lnrLre
solts lc til ltorizorrtal) ()11 renvcrse lrr lunettc cle 2oo gratles sLlr sou
âxc ltoriztrtrtrrl i. L-Tt re ulettrtnt llr qt-etlnation lLro et Ioo clr collttct
rrvcc les zdros clcs lernicrs, si le point visé trrnrlrc solls ie lil hori-
zorrtll rr:;.irtl b l, (,," t 6:) cclr.ri-ci e st réq.ld, sinon r)n corri.qc I'dcrrrt
rloitié par lcs vis ,/ ct 11' .lu uricronrùtre et nrttitié prr ]rr lis clc rappel.
s'assurer quele plan décrit par I'axc optiquc dans la plongée de la lunette
est bien vertical en suivant avec le fil vertical I'extrémité cl'un angle de
mur cl'édifice.
ateliers on pcut re stcr des rrrrnées srllrs qu'i1 soit néccssrtire de toucher à
cc tube. Si par h;lsrrrd il y evrit lieu :i vérification, c'cst-ri-dire pâr
exenrple si la statlia ét:rnt réalée :lll r / r oo n'etnbr:tss:rit plus t mètre de
1a rlire à roo nrùtres, il faudrait chitincr ex;lctetrlent Ioo nrètres sur un
terrain horizorrtrtl ct plrrcer à ce point uue utirc, bien verticlletnent; puis
ciesserrer léqù'rcmerrt lcs clcnx vis t:n slillic du tubc e vis placées cntre
I'axc de rotrrtion et I'objectif, prencirc en n'tt\lre telllps ccs clr'ttx vis entrc
lc poucc et I'indui ct xvilncer ou reculcr lc tubc inscrtsiblclllent jtrsqu'ri
cc que lcs .lcux fils cnr br,tssent iricrr I'es1-r:tcc t)Lr lt;tutcur vctuluc, on
re sserre les vis t le tuirc cst régié' ri ntluvcr.ttt.
e
5, REGLAGE DU NIVEAU
A BULLE INDÉPENDANTE
{93" - I-'.rrltlition .l't1rr nivcrru ri I Lrllc irr,-lépcnrlentc, lrr'-clcssus de la
Iuttctte et nrobilc :rvcd cllc, fernrct .l'utiiiscr lc trclré<tnri'tr-c l our lc
nivcllcnrcnt dire ct. La ccindition .lc l r'rn lbuctiorrue nr e ut .1c ce t lpprrreil
est qttc l.r I.rrrllc sclit cxactenrent euti-c ses rcpùres 1()1'.s(lr.le I'rl\e optielue
ric lrr hiucttc cst ltorizorrtltl. l)our s rlssrlrcr qu'il e u cst rrin:i : t u On
.place I'ittstrtttntttt cn ,4 ct Lnlc tnir c l.icn ve rlicrrlrrucnt clt .i\,I, à urrc
-87-
distance telle que la iecture soit très nette; zo On dirige sur la mire
la lunette armée de son niveau et, au moyen des vis de rappel de la
lunette, on amène ia bulle entre les re;rères; 3o On lit et on note
soigneusement la heuteur instrumentale A B (distance verticale entre le
sol de ia strrtion et I'axe horizontal de la lunette), et la hauteur de rnire
14 D entre le sol et la projection du fil axial réticulaire; 4o On trans-
porte respectivement ia mire âu point A, précédemment occupé par
l'instrument, et le tachéonrètre au point lI oLr se trouvait Ia mire et
on fait une seconde visée clans les mênres condititrns que ci-dessus,
rlotant M B' nouvelle hauteur instrunlentale et A D' nouvelle hauteur de mire.
Si on trouve :
M D + .4 D', _Â B + M B', _ n
\)!
22 -
telttF S pour tairc ces rég'1r1ges ; xvcc l'hal-ritutle i1 t.rut un qllrrrt d'heure
S'jl s'egit .i'unc rr:uvrc .lc nroin.lrc cnver-Jurc. il va clc sr-ri qu'on sim-
plificrr 1'orqrinisation t1u pelsonrrel.
-88-
5
o lJ n ltrttnu u i,rc clui est nruni rl'une hlclie pour faire cle s piquets,
Il ticrlt :ï 1';r maiu utl cartlet tle croquis, sur Iequcl i1 relèr'e la
figure clu terrain à vue d'cæil ou à unc echelle approxitnative. Il prér'ier-rt les
lecteurs qui sont au tachéornètre par un couP de corne spécial qui doit
attirer lcur attention sur un point prirlcipal.
198. - Lc lrcleur est chargé cie prendrc unl repùre fise, de donner
l'angle zénithal et horizontal, eu énoncant à hrute r-oix les chiffres qu'il
dicte, exemple : trois cents virgule vingt-deux ; le teneur de carnet, en urême
temps qu'il inscrit, répète à haute voix, Pour faire voir c1u'il a bien
e ntendu; le lecteur cloit faire attentiou à bien appeler : ainsi un angle
dr- r r {ratlcs o5f devra s'ânnoncer r I grldcs virgulc z&o cinq ct lton
-89-
II grades 5', ll lit les mires drrns I'ordre lrlopté r, 2) j, J, j, (., 7,
8 I-c lc'cteur tient un cornr.t d'apptl r\ ll ntâin.
dans lir colonut- no t ('i'oir ri-trprt\s lcs nto,lèlts lt lil,lt'ttttx); 2,. il inscrit
le nonr dc lr st;.rtion tlans lrt prenrière colc'rnne ; j" ll vcille rï ce que
le nivcau soit l.ie n clrtre ses re pùrcs; -1u Il .loit rrr;rpeler au lectcur,
s'il i'oublie, tit' dotttte.t- la le ctule' rles fils, I'rrn! le vcrticll ou I'rrngle
Itorizontrrl; 1e lc'ctcllr de crrrnct ticnt irussi 11n cornet cl'appcl rï le niain.
204o - zo Des dessi,rtatetn'S trrrcluisent ceS chilll'es et ces croquis en Llll prlarr-
minutc rapporté.
206n - +' Des aitles enfin se tietrttcttt nu scrvice dcs uns et tles ,tutres.
AnrlcLE lll
MANIPULATION ÉIÉMENTAIRE
DU TACHÉOMÈTRE
20lo Lrr menipulation c{lénrentrire dlt trtchéomôtre ct)11)prs'ni ;
', ()
Le pointc ct h lecture tles rrngles ;
rll
) La lecture,.1cs donnécs stadirnétriques'
S I - MISE EN STATION
208o - Stations. On rppelle stttiioirs le point sur leqr.rei cst
placé lc- tirchéomètre. Lu station est rnrr(luée sllr le soi pilr Ll11 signrrl
ur-l piquct sur la têtc duquel oll lllr:t ultc P.riûte. Le ilessous.l'r pie,-t
à trois brauchcs portc ordinrrirctllcut unc POulpc verticâlc (lrg. ;o P. f t )
-91--
à laquelle on adapte un fil à plomb qui doit être placé sur la pointe
ou la tête clu piquet de rnanière que l':rxe ve rtical de I'instrument soit
d:rns la verticxle du point.
21,1." - Calage. ,+. I-rr pince i étrrnt tlcs.crréc et lrr pincc s serrée,
totirner les cerclcs hori;zontalrs porrr rlonner :.1u rriveau ulre clirection
parallù'Je ri ia ligne d'eppui tjc tleus vis crlautes I{.
CANEVAS GEODESIQUE :
jo 3" ordre
CANEVAS TOPOGRAPHIQUE :
lo Bases mesurées
254" - On appclle Rnse, cette ligne s.éoçlcrsique, côtt( d'un prenricr triangle,
qui est le point de départ c,le toutes lcs opératiorrs .i'une trilngulation. pour
l,
-/
t,'r1 :l1r
- (Or" )
et B C; on obtiendrait ainsi les cclorciottuées ct rr t,'
o /.,
"(.8f ),
on déterminerait tle mêntc tlirectement lcs valcurs de C M, C'. ()n rlu-
^t
rait en considérant lc' trianqlc 0 L'I' C' et e n remârqulnt rllle MM'-ttl./
() (.' -- V O I,f, I Al', C"
220. - Pour lir bonne lt--cture des verniers, qui sefait âu moyen des
loupes annexées à l'apparcil, I'lubitude est le nreilleur professeur. Il est
pourtant à notcr quc. pour bien lrrirc les opérattons itnportlntes, il faut
utt ltcteur qui lise les angles et un tetteur de rortttl qui les note alr fur
et à mesure de leur clictée : le lecteur prononce à haute voix I'rrngle,
par exemple : ,, angle hori4ontal 2)-l grades, uirgule, 4éro t ntiuutcs ) et
le teneur répète de la même mirnière; puis : ,. anglc t,erlical gg grodes,
rirgult, go centigrodes, ttc. >>.
//r, tiii
Fig. 40
nivelé.
ZZ4o - Pour lire sr:r ia mire lles divisions interceptêes entre les deux
fils c c et ld (t on manær.lvre la vis du mouvement vertical de b lunette
de nranière que i'uu tles fils soit sur une division en cltifr"es ronds c'est-
-97-
à-dire sur o,4O, par exetllple, ct Oll ér'aluera I'ltutre pâr estime; o11 inscrit
ces lchiffres de la manière suivante +! ou urieux J* plaçant au
tzo 10o
dessus le le plus folt. De'cette maniùre on pourra en faire aisé-
chiFtre
ment la différence :: rzo, dans la rédaction du cirruct (rttir nu 2)il.
euelle quc soit irr rnirc ernpklyéc, lcs .lectttres se font"1 defi ,cette
rnrrlière ; ntlris i1 f,m.lrit, colrltlte llotls le vL'rrol]s tiltns ll.r suite, estimer
la vaieur ilc,cettc'c1ifférence suivrtttt le is1'stènre de clilisions'rdoptées
pour la niire (r'oir il""' 2J5-2J8).
C'est ainsi rlLre clans lrr ,hgure ci-rrptès' on lirt sur lc fil supérieur
l"ic. i 1
225. - Conrrtre r'érification dc ccs lcctuLes, ott ett pt'ctrJ lrr Inoyenne
* /4
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o
.d.
lr
-99-
- Les neuf premières colonnes du carnet vont seules nous
227"
occuper en ce moment. Quand, plus loiu, nous tr:riterons de la solution
des problèmes tachéornétriques, les colonnes to à r5 recevront leur inter-
prétirtion.
230, - Colonnc i. Illlc rcçoit I'inclicatir-ln tlcs poirtts i'is2, clôsigne(s par
iirnLre Yerticrll.
238o - +" Mrre llc'rurdrrloue, clivisée el1 doultles cutlirnitrt's, et, simttlta-
rrérnent, traits réticulrrires t-nrbrlss;r.rtt, pour: r oo nrètres de clistrrnce, 25
de ccs divisions ,soit o'oio. Il lrrut alors, pour obtenir le nomL,re gûûrn-
tcur G, mr-rltiplier deux fbis par z, le nombre lu sLrr la nrire. C'est le
cas du tttbleau ci-ilessus, ou nous trouvons, pour
'nombre générateur,
sous 3or5o, le nombre r22roo ou jo,5o >< 4.
101
la urô11re hautcur de ntire, ntris expt'inrée lrolt plus cn unités clc le tttire,
lrais en unités rlétriques. Si on Lrse d'uirc tlirc divisilc ett centimètres,
ic chiffj-e dc la colouue 9 répù'tc celr.ri de la colonne li; pour unc mire
q'rrdr,rée cn doul,las cnlimiltts, \o rlilisions de lri uire lriletrt roo centi-
SEGTION III
SOL UTION
DES PROBLËMES TACHÉOM ÉTRIOUES
en Géodésie et Topographie
CHAPITRE I''
{* PROBLÈME : LEVÉ DE PLANIMÉTRIE ET D'ALTIMÉTRIE
!i I . LEVÉ DE LA PLANIMÉTRIE
r. PrtrNcrPEs cÉmÉnaux
245" - Toutc la planimétrie sc rarnène ir nresurcr des longueurs
et des uttgles, afin cle connaitre la tlistrrnce qui séprrre les divers points
clu tcrritoirc, ct les dircctions qu'ils rrllecterrt lcs ulls p.lr rappclrt rlux
autres. On représente ensuite cette conliguration du terrairr sur Lln plan
dressé à l'échelle vouluc.
248" - Les sornrllets des triangles géoJésiques sont les points notables
de 1'espacc à lever. On les choisit de telle flçon que les triangles se
rapprochent de la lorme équilatérale, plus 1àvorable à I'exactitude des
-92-
E' Serrer la pincc I et desserrer Ia pincc .r, tourner lentement le
cercle supérieur iet I'arrêtcr sur plusieurs points pour s'assurer si la
bulic
reste bien entre scs renèrcs.
2l'3' 'Tous" les mouvcnreuts des nos zo8 à ztz étant éxécutés. l,ins-
tru-ment ."rt en st:rtion, ct si les org.en-es qui le composent sont
bien réglês, ou petlt procécie r i toutcs les obser v:rtions. Il firut toutefois
cor-rtinuellelllent survc'illcr: la bullc pour la rânlener. entre ses reDères
quand ellc s'en écurtc.
Et sirr o B c *
---
++ sin (p ,)
(s
- o): o c [-slrl #.0 - 'i ,f ]
Cette dernière formulc est appiicable à tous les cas ct I'ang1e ? sera
e:o'[u**f-a -.';j-] -.
106
-
On conçoit clonc que toutes les vrrleurs des triangles B C D, C D E, D E F,
C ne seront jlrstcs que tout lutrnt que
tirées du premier triangle A Ii
ceiles de ce trirngle A B C le seront égelcnrent ct qu'on aurrl nresuré
eractemerit lrl htst A Il.
lriper ll virlenr cle i'irrcr'ic uréridien olrt ite obligés de prenrlre cles
pr'êcmtions infinics pour lrr nrcsrtre .le le prcrriiùrc lrlse. C'est à Borda
quc I'on doit ci'lvoir résolu ce prublùmc tt'une fhçon satislàisrrnte pàr
I'emploi .1es rùglcs bi-rnételliqr-res. ll a fallu tenir compte clc le dilatetion
tles rùqles, c'est-à-clire noter lr tempérxturc ct lir valeur du coelûcient cle
tlilrrration dc la rletiùrc enrployée. Aux dcux bouts rle cettc règle étâient
aclaptr-(s dcs verniers r-Lrunis dc loupcs pour pcrmettre altssi cxactetrlent
.{--- d
\------_/jt---1c l ,
.-v1
\B
Irig. llJ
2o Bases calculées
260' - Un opélateur, clui n'aurait pas le tem;ls cle mcslrrcr une base
de triansulation pourrait 1' suppléer pâr lc calcul.
262" , f, .' Les deux points difièrent erz latitude, mais se trouvent
Cds
Pour une courbe quelconquc on appelle ârc de r'' l'arc sous tenclu
par dcux nOrmales x C et y c fais,rnt entre elles un angle E de Io . Pour
l'cllipse, I'arc de ro scra beaucoup plus grand elt x 1 qu'en a b. Il
s'ensuit donc que la tcrre étzrnt considérée colnme un ellipsoide de révo-
lution, tous les méridiens seront des ellipses et par conséquent la vaieur
de I'arc de ro sera différente pour chaque latitude.
TABLEAU
des longueurs dtarcs de mérictien et de parallèIe
à différentes latitud'es.
h_û tjù
prRrtrÈil Pene,trt',t-E
I
fru
b[, TILRIDIEN r(. MÉRIDIEN
o m m s m m
(l I 10563 trl324 0 99ir08 t00189
t{057{ t10903 5 99nt4 99883
,10
t {0597 {00641r {0 90533 98964
l5 I 10039 1075:5 1b 99563 97439
20 I 106116 1046:o2 20 99605 953t7
25 ,l{0766 {0095i' 25 99657 9260t)
30 I l0nr7 96492 30 997t7 8{)382
3b t,t0937 91294 35 99786 85505
AO I 1 l0B3 8i) 100 40 9C860 8l t5r)
jti) It I t32 78853 4J 9t1938 7629{
5t) t I t23! 7 1709 50 100018 70tl6b
55 I l 1328 64000 i)c r00098 6i196
60 {t 141U 5ir8û5 60 {00ti6 59021
65 It t50r 47t80 ti5 {00251 59470
70 LIllti2 38{ tlO 70 1003{ I 45tioB
ti' 't l 162!l 2890; | 0038t 3R453
80 I r 1672 1939tj 80 {00rr33 :l10.)6
85 l t,l (i$u 0736 t15 t00176 23464
90 nt707 0 90 100507 t ir725
05 10052{i 7888
100 {00532 0
K
- la longr-reur du côré eéodésique clierché.
K- Ycosec0--Xsect (A)
rsr--T- (l])
Y O (l' /) cos 1-' (C)
- -
x -.r (r' - L) +'Q Y" (D)
268" -
lcs éclu.rtions (C) er (/J), les rerurcs o, .t, g clésignelt
Dans
en abrégé dcs cxpressions :tlgébrirlues clont h tbrnrtilc développéc esr :
0 P
g -- r' sttt' l'';'/"
- -!"
I '" - A .lrt t'î
s
-- -tp ;
p: {-u#FA' - (r
-,,. c()b., r)
- On pellt e(tcorc
270" Llser cl'autrcs f,rrmules pour dr<tcrrniner I{, y
et X; pxl exenrple :
YY
I{ --:.rf l : -,*-,, y" X'+ Y"
-
(r) S.\NGUET, 'l'ablus lriuottotttrilt'it1tu's r'attléstmaL's se troulc chL'z ll ilI,rrin eorrrmr. uussi kr Cotttrcttsstutce
dts rotir,,ssalt la 3éorl,lsr', la ttiyro3rnphic, cti,
'1't'tnys et tous les olrvrtgrs
Quanù on sê scr:t, dc sAN(;t'llt', rLc prs o'.rlrlier r1ue, dans ses fdrnlules, -Y dôsrgne les la[itLrùes et I les ]orr-
giLurlcs, coltrailcrtcnt au s)sli rr, ;rrl,'rriil 11 ,r' d'àutrcs auteurs et rlrli nr)us ir strrrblr'. prrifirable (uutr tf J).
-tll-
rf l'-l l'- I rt r ,r, rr
-R sec l,' +cosLt--R Q'-lScosL'
rlt--_! L'-L
PI
OY- L' P
_P_:
-L --9- (J-
_r _P_ \ _R" I )' cos' l'
rdltort gëoclësiqut il ne faut pas l'êtrblir sur unc base détermrnée pxr des
procêclés cle cc genre et se croirc' fondé ri regarder la longueur ainsi
obtenue conrfiIe âyânt une exactitude suffisante, pour I'objct qu'on sc
propose. > Mais or1 per:t s'en sen'ir pour des travaux giodàsiqttcs de
moindre étcndue. A lortiori pourrait-on s'en contelrter pour les lriungu-
Iations topograpbiqurs même lcs lus vastes. Quent aux polvgonations plus
restreintes encore de la topographie, et ilu levé &es tlétoils, bref pour les
clistances qlri n'excèdent pâs la portée de La, lunette taciréométrique, on
emploiera srns hésitcr la mire parlante pour la hclure de toutes les lon-
gueurs, à condition toutefois qu'on possède un tlchéomètre cle construc-
tiou sérieusc, dont on rrit contrôld' la précision.
273" - En grlnde glodësit:, i1 lrrut rnultiplicr les prêcautions touchânt
l'exactitude cle la btsL'. tttesurit. Pour cette vérification il cst bon de
reprendre les opérations dans un sens rétrograde et de vc{rifier aussi les
angles, les azinruts, lcs méricliens, les latitudcs ct les longitudes. On
peut encore pendent le cours dcs travaux prcndre une ligne /i quel-
conque (bue de ferntelure ) et la nresurer. I-c trevail est long et
laborieux, mais il ne frrut pas hésitcr à le feire, car I'ingénieur qui sent
que son trrvail cst parfirit, agit d'abord avcc bertucoup plus de sr-\reté et
ensuitc cst rissuré de bien filire égrrlement lcs truv.rux secondrrircs. En
r:.rttrrcharrt lcs ct\té's gÉ'o.lesique s tle sccond orclre à ccux de premier
ordrc, s'il y l errerlr) il srlur:rr clc suite cl'oir elle provient. Prrr suite
éconornie de tcnrps ct de peine.
-112-
274o ' (2uand' ett. topograpltit', o11 emploie
ie m.ëthotlr tachlorrtitriqtte, on
recueille si I'on veutz xu cours du
travail, un nornbre infini de contrôles
et de vérifications tnutuelles des cliverses nlesures. L'opérateur, en effet,
ne relève pâs un rngle, qu'il ne lisc en nrônie temps la longueur clu
côté' C'est donc, pour 1a résolution cies triangles, une surabonclance de
clonnées,qui se contpensent lcs uncs ies îutres et restreignent dals de
grandes proportions, les chlnces cl'erreur. L'emploi du tachéonrètre
n'est
d'ailleurs pas exclusif de toutc r'érihcation prrr le chaine ou autrc
inst.r-
nlent. Seulernent il est à remarquer qu'un point nral cléfini n,entraîne
aucune correction sur les autres, cilr ils sorlt inclépendants, à
moins qu'il
y ait erreur sur 1'ér':rluation de basel même dans ce cas, on scrA vite
averti de I'erreuL pâr le co'trôle cles âutres rnesures.
qui servent à calculer, pour les levers secondaires, les coordonnées rela-
tives de chaque sommet cle parcelles.
Fig. l.-'
\1,) " Balise " c'est un jalon de forte dimension mesuraût jusqu'à ti et ? mètres de longueur, peint avec
des couleurs vives.
-114-
la cxrte d'État-Major, les clochers des principales villes 11e France et
mêmc des communes sont déterminés sur la carte par un signe trigo-
nonrétrique Iou C; et l'Annuaire du Bureau des Longitudes foumit
les coordonnés géographiques exprimées en degrés qu'il sera très facile
de convertir en gracles et en coordonnées topographiques l@oir n"' 7o iL
J2 et z6r à z7r).
279. - Si pour une cause quelconquc,on ne pouvait apercevoir un
signal, on pourrait employer des signaux de nuit. Dans la topographie
militaire, on se sert des signeux de nuit pour reconnaître la rnarchc et
l'emplaccurent des corps d'armée ou de détachement marchant isolénrent
dans une direction donnée.
On connaît A B, B C, et I'angle -1 R C.
ô"". /
_ô"
A b
R.'-
7*\
:_-___-,__\ ,'
Fr
Fig. t6
6L
AB It _
_ __bt r)os _ ù
;
l'
(d
C)
\)
'(u
Q
l.ig. {?
o
L
Fig. is
3" ,4lignement.
A qui regarclcrade près, il appirrlitrr qu'rlu fond tout sc ramène rlu
rayortnentertt en tachéornétrie; les deur îLltres procédés ne$ sont, cornme
on le Yerra tout :i I'heure, quc cles crls plrticuliers de cette rnéthodË
essentielle.
St,
-fB
lon
CaIei
:" Ni
\tfa:son Celet
Ilnclos
Casse
.Awenue de la H ê1lr
I *-"
",. ra1l
f\11 è
Fig. 49
Lrr station peut d'ailleurs s'ét.rblir à I'intérierir ilu polyeone (/rS. +ù,
ou snr lc pc<rimètre (f.g. aB); ou urême cr1 ,lehors clu polygone (fS, +g).
Dans ce clernier cas, il f.rudre procécler tl'unc uranière spéciale pour la
détermirration cle la superficie (uoir ttos t t 2-t t ù; mais cette disposition
-119-
particulièr'e de lrr station nc motlilie en ricn lrr ntirrrjère dc procédcr pour
le levé plrrnimétriquc olr altinrétrique.
287" - tl est ér'irlent qLre dans un rir\'onucnlellt lrr sonrûle des angles
est de .1oo grrrcles.
{) ::- I 2 "mOO
20 Pour le piquet 17
A_ 3ots 6z
etc... etc. ..
)r,fl
Fig. 50
'-'-7,
I
so" 3
I
qor,
i
e. '\ ^v-./
ÂelLi/
$ ,fl91'7
\
\..\.- ./'
..r.f)!7
9:'
\ ./'
YSO'll
I
I
t
i
I
ô snn (;
Fig. i t
l'ig{. 5?
294" - 3" Alignement, Cette fornre cic ler'é est ulr cheminemerrt
dctnt lcs stations sont srir le 1-rrolongcnrcnt ci'une 'mème droite ( lrS. t), S
[Jn des avrtntlges tie cc procédé est qlle lcs.iivcrst-s stirtious grrrclcnt ie
nri'nrc l-rziurut.
$ II - LEVÉ DE L'ALTIMÉTRIE
295"- Lrr clétr'rurinrtion de I'altitude constitue lc complément de
nos opérations de lcr-É .1cs plans. C'est la troisième cles coordonnées
topographiques ott géoilésic1ues, qui l pour hut cle déterminer Ia h.tuteur
cles tiiilérents 1-roints de Ia tcrre nr-rlessus clu niveiru l]royer] de ,la lner.
I. }TIVELLEMENTS BAROMETRIQI]ES
296" - Ce çrrocét1é. crpéditif mlis peu précis, se brse sur lrr loi de
Mtriolte , qui ver:t rlllc lrr prcssion cle I'air sur lrr 'colonne barométrique
soit d':rut:rnt nroinclrc- que l':rltitudc cst plr-rs élcvée.
297" - Lrr tlon hornogé'ni'ité des couches .1'rir, surtout en des stations
qtte lque peu clistautes, ies changernents dc te rlpérrtture, d'e{tat hvglomé-
tricltte, etc. , ctc. ) cmitôchelt quc lc I'taronrètre inscrive â\,ec une pr écision
absolue les diflërences de nivean. Ponrternt,
e11 utilisrurt r'lenx 'apparcils,
dont l'uu à poste fixe penrlcttrlnt la corrcction, cn edoptant ccrtlines for-
mule s approchcaes, en rrjoutant les correctior-rs, rlui ont e té cllculées
d'avance et qu'on lit dlns les t:rbles spéciales .lc Rrrdau ('), or1 obticndrl
(t) f.cs tables de Radausont en di,pùt rhez H. llorin. llr rue Dulong, paris
-124-
une évaluation rapide cles altitudes, qui suffira dans un levé
expéclitif.
b,, *-,2M7, 1
z, -
o.T6f
-
n'".L,
2F +ll
* -*,,; - f / + _R: _/\.^.ro* -i,_
J L(.' J
Pour tàire- disp';rraitLe Z dans lt- second mcmtrre ott procède pàr
approxinratiotts sitccessivcs
Et en rempllcant on a enfin
302" - Les prosrù's efièctués, clit M. xfathieu, depuis l'époque cle Laplace
datrs l'étude de l:L météorologie clémontre nt que cette hypothèse d'un
equilibre stetiquc de I'rtttrtosphère, nécessaile pour ln construction des
tlbles uuurériques, est souvent en désaccord rlv€d la rcirlité ; aussi doit-on
mettre le lecteur en grrrdc Çoutre |a, pricision exagtrie qu'il serait tenté d'irt-
4tiro mètrcs.
Lotryitudu).
ce qui se lit. Lrr différence de nivear.r egale la sonrûIe des coups cI'arrière
(o,n', a", elc.) rloirrs lrr somilIe des coups d'lvân[ (l), b' , b", etc.).
K
F-ig. i3
clle êtait enveloppée d'e:iu dc tous côtés, ilu môme nivcrru que lir lrler.
-l2B-
Tandis que le nivellement topographique lait abstr;rction de cette cour-
bure du sphéroïde terrestre et ne s'occupe que cles projections sut: un
plarr lrorizontrrl . Soicut donc (fr7. S i .
Fig. 54
R
-AO
x B- irautcur cherchée
P
.r _:.. PAB
sttt /t\
,trc A-B - t_si, P \rt )
/i : côté géodésique
dT hauteur de i'instruntent
-
or12 Ii,
R
- corrcctlon
R rayon terrestre.
-
-130-
3{5" - Voici trois autres forurules donné'cs pâr Sexcurr -dans les
Tables centësimoles :
K tg H Zfttrtttule
7"
- Kcotg
srtus corrL-ctiotl
-
h' 1," correction fburnie par les Tables
-
fournie par les 'I'rrbles
lt't
- 2e correction
Enfin, drrrrs les trois fbrnrules ("); (l); (+), nous rlYons:
- + )2J7""72 Zt
loc À
- log li' o.oot)o/ #"
-
Ces formules (z), (l), (+) sont très pratiques et conrmodes à appliquer,
sous réserve cepeucl:rnt que Ia valeur de n - o .oB employée est trop
forte et devrait être rarnenée à o.o6 5 .
(I'oir dtns Sungrtet rlts utmples d'tltflimtiott des fonnules (j) ct (+)
1t) t'arre attenl,ion qLre I'on devrait pn'nrlre Ott,092 L; au licu d,e 0,050, mais r'olrme cli'jà l'orr a calcul
il + 0tt,042 li, ttu u'a cJtr'à a;outcr Ia diffèrence Ott,050 po:ur avoir 0tt,Og2 h.
-132-
319" - Voici pratiquement tont lc mécanisme clu nivellement tlchéo-
métrique:
Pour déterminer ensuite la cote d'un point quelconque B, deux cxs peuvent
se présenter :
rig. 56
"A
:
Hi jt
I
i
I
Fig. 5?
323" - Dans les formules ci-dessus, Ies différentes quantités sont données
directement par I'instrument :/ est la hauteur du frl axial sur la mire; Z est
est à détemriner.
(J
z
Ê*ô
4
.g
z4 _3a: t)
-u
lr
.r) 2
u,l
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E
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o.
UJ
E
^t.- .-t.-loalco
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I
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r- tÊ c": 't- ci ,-
-----r-+
i-:aGrCî âial*?l
,
.
zâ
\: I rr
Fl
-/.
-136-
328o - Lorsque I'angle z
est plus grand que roz grades ou plus petit
que 98 grades on détermine d palr la formule s sirtu V. Ces distances
rectifiées s'appellent d et se mettent dans la colonne ro.
d-gsinnl/.
Soit, pour les deux points .Ç et M, ri déterminer tI distance horizontale
de.9. M (rt1, ss).
Soit g la iongueur a ù inter:ceirtcre srir la mire par les deux traits du réticule,
g' la longaear a' lt' qui serait interceptée sur une mire perpendiculaire à la
ligne de viscle O C, g' mesure la distance O C.
È'..;
Dans le triangle O P C on â :
Ca'-Casinl/
ou g'
- g sin. tr'
Cette échelle nc va que .le -1o à r6o grades, lirnites qui ne sont jamais
dépassécs dans ia pratique.
droite, comprencl les arcs de -1o gm.les à roo grades et la deuxième allant de
droite à gar-rche s'rrpplique âur ârcs variant entre roo et r6o grades.
Applications :
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40 (1. i 90 1.6 !.40 r)Z
190 33 240 4.2 290 5.0 i
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I l2 q t8 l9 48 I i{,r l9l ,.11
{0 19 4l I i, 37 .03
40 3r 180 (i2 120 t;.rr3 lroo I tt l2oo ;){ 240 fil-r t6
tttl Iri. ()ll 1t t
lils
tl
7 I 75 I t 37 Û8 31.{)9 29
2 i7 l2 10. 88 2 fol 2 ;ul2 8l 2 32. t2
3 7rl3 t1.02 3 3rt 3 I 3 63 lG.1)4 3 !.) :lt,
4 8rl 4 15 4 46 1 4 til4 27.0i 4 38 t4 69
5 5.C7 | 5 28 if 5cl5l 9t.f'0 15
;rl 6l 22.03 1 6
2l 5 (a)
lu 83
6
7
6.il|6
241 7
|t/1.
55
6
7 8til7 fûl7
3!,
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38.0t)
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I 5r)|I 8r I ti.r2 | 9 r3 l9 71 I 33.0:i 36
50 fit | 90 t l.g4 .t
30 r; | {70 l,t | 2{0 97.8i 250 l8 49
I 'iil t t2.08 ,J,
3r) I ,. irr | 4. 28.0() I 31 fi9
2 |
ri.{10 2 2l 2 ;-r9 I 2 83 12 ltt 2 q;l tll
3 7.03 | 3 34 3 fi5 13 22.efi | 3 2i 3 ir8 38.89
4 rTli 48 4 78 14 9J.o$ | 4 40 4 ,1|
3e.02
5 30 l5 6l 5 t7.9? | 5 r::l 5 fi3 5 84 l5
6 43 l6 /.1 6 18.05 | 6 rril6 6i 6 3t-1lu 99
7 17 l7 ,t9.87 7 ftil 7 lsl7 80 7 3t.tl 42
a
I
70 la
u3 l I
13.0r
t4
a
9
32
l:'l
1a
I
6ela
iû19
98.
99
J)3
.0i
a
9
2tt
ol
t; ;
68
);)
60 7.C6 | ,loo ,3.27 t40 18.ll8 | {80 93.80 | 220 99. 90 260 31.51 t,; 39.82
-139-
Soit à frouver la tiistance horizontale pour un trontllre génératcur de r8o
mètres sous un angle de ro8s4o.
Nous voyons quc pour cet angle, la quantité à déduire du nombre géné-
rateur est dc J*r à rBo mètres et nous avons pour distance horizontale
il: t8o- 3,r: 176^9o.
TABLE I\', dcs angles au centre pour des arcs i'gaux variant de o mètre
â zoo mètres de dévcloppement et pour j2 ra)'ons usuels.
TABLE V, des r/z angles au centre ou :rnglcs inscrits pour ..ies ârcs
variant de o à zoo mètres de développenlent et pour j2 ra)rons usuels.
TABLE vI, cles valeurs du rapporr !ff vou, des angles au centre
deoàroogrades.
TABLE VII, donnant les valeurs, pour rayon égal à r, des tangentes des
angles supérieurs à 5o grades.
"140
-
Bgg" - Colorutc rr. On y inscrit ia HLtult.trt' z,erticale clu point 'visé.
CONCLUSION DU PARAGRAPHE I
342" - Tous les soirs en rentrârlt nu Bureau, on rcmplit le cernet
comme nous vcnous dc le voir. Il est frrcile de remarquer sur le terrain
s'il y e un écart entre les cleux azimuts arrière ou avant .l'une même
ligne, mais pour les cotes d'altitude on ne peut s'en apercevoir qu,après
-r42-
calculs faits. La toiérance, comrre différence cle cote, peut être de o,o4
à o, ro sans inconvénient.
- Lorsque le calcul fait apercevoir cle ces sortes d'erreur, le
343"
mieux est de se transporter ri nouveau sur le terrain et clc recomprencer
sans s'inquiéter de I'orientation qui est jugéc admissible dtrns les limites
tolérées. On comprend I'importancc de Ia précision à apporrer dans les
alignernents ou le déterurinittion des strrtions. Il n'en est pâs cle même
pour les points seconclaires, car si I'on n'cst plls certain d,une donlée,
on supprirle le point, quend celà concerue les tr:rcés de routes, mais
quand il s'agira du caclastre tous lcs points des stations et ct-r périniètre
des parcelles ont unc epale importance ct l'on delre se transporter à la
station, orienter I'instrument et refiire les visécs; 1'on verra de suite
d'ou provient I'erreur.
qlle l'alignement principal déterminé par les stations c1e l'instrunellr, rous
les points secondaires reievels par rrlyonnement ne l;risse nt alucune trace;
tandis qlle dans ie cadlstre, ce sera presqlle I'iuverse qui aura lieu.
Tous lcs sonrurets dcs parcelles seront déterminés per des bornirges cll
tnrrjeure partie, tlrrtlis rluc lcs tles strrtions serollt provi-
entplacenrents
soirt's ct displr:rrîtront. Quoi 11u'i1 en soit, cians I'un colrme cirrns 1'autre
cits, ll marchl' rles opérttirrus serl le nrêmc sur le tcrririn collnuc au bureau.
143
-
Frg. i9
I1 frut, pour les établir, un calcul préalablc sur les données du carnetl
mais le résult:rt obtenu compelrse bien ce supplément de travail. Àu
reste, les cttlrtlttfittttcs rcclangulttirts rclalivcs 'sont une étnpe pour arriver
aux cttord()tlnt(:s rctlttrtgulnir,:s ,tbso/ucs, clont 1e Chapitre III de cette scction
montrera la souveraine importrrnce ('t'oir nos .li2 at' suii'anls),
350" - Quant rll colcul préparatoire au rapport des 'plans par coor-
clonnées re ctangulaires, il consiste essentiellement à tran sformer crl ce
nouveilu système les coorclonnées polaires inscrites sur le carnet.t
rem'laçan'
'' t --pcos0tg0
Lî, .",:;t;::, ;
d'ou y'
-p sin 6 (r)
On trouverait de même
x- p cos0'
ar ^ ain Étl
-
résultat.
353o - Cette forrnule est générale quelque soit le quadrant dans lequel
se trouve Ia droitc.
-14t-
Soient données, en effet, quatre points A B C D situés dans un
quadrant distinct (fig. tt).
On a pour les .r :
r'
1.' quadrant
- OP- OA cos ()
2me y't
- O Q.': - roo) -
O-B cos (o' OBsin o
-1,t
:
- y"' =: y,u -,1 Sin 0 C Q F D
ytt
CHAPITRE II
2*" PROBIÈMN : ORIENTATION DES PLANS
358,, - C'est cle cettc pxrfaitc rnise rlu point clcs plrurs topographi.lues,
que vont trlitcr lcs Chrrpitres II et III .1e cettc sectir)n. Or une surflce
pcut, srlns sc déformc-r :
-15û-
Io Tourner sur elle-même;
2o Se déplacer en avant ou en rrrrière I
10
) Se déplacer à droite ou à gauche;
AnrtcLE I - oÉreRMtNATtON
DE LA MÉRIDIENNE
Pour cléterminer, .l'une mrrnière imrnuable, la ru'oie dirtrliott rles
lignes d'un territoire, il fiut en rlpporter: les rngles planimétriques, non
à la direction d'unc ligne rrrbitrrrirc prise sur Lr parcellc à levcr, mais à
La méri-
Ia. direction cl'une ligne indëpendruttc cl _fixt. Cette liqne, c'est
dienne de la station, ou i'intcrscction dr.r plan n-réridicn .1e la station,
et du plan de son holizon (uoir no,5r ct suitLrnts). Cette clirection imuruuble
une fois connue, il sera aisé (article II) d'y rapporter les angles du
levé.
ro par des lnoyens très sinrples et très expéditi{s, rnais russi moins
exacts (rli.terntination ntognétitluc) ; zo par des rroyens plus conrpliqués
mais beaucoup plus précis (dëtcrninaliort. aslrouonùr1ue).
SI oÉIUnMTNATION MAGNÉrroun
DE LA MÉRIDIENNE
I. LE IVORD MAGNÉTrQrrE Otr NORD DE LA BOTJSSOLE
L'acier est bien dificilc à aim:rnter, mais lorsqu'on )' est parvenu
il conserve indéfiniment son aimantation.
\l
dl \
o
Jr i
F
- ---È
v \-I
\ _.__o
!'jg.63
y4'9'!-
\r
--d
Fig. t)l
368" - on
verra plus loin (n,' 446-447) avec quelle facilité l'emploi de
la boussole ou du déclinatoire réalise I'orienttttion du plun, et quels avân-
tages cette méthode présente dans la pratique.
-154-
369" - Malheureusement ces données sont toujours sujettes à quelque
incertitude. La boussole est très capricieuse. En deux endroits différents,
ses dêclinaisons sont différentes. Il existe en chaque point de la terre des
courants qui doivent la faire dévier. En physique on étudie au chapitre
" Electricité" ,Les influences des courents altematifs sur l'aiguille aimantée.
Fig. til
372" - Cependant qu:rndon connlit les crlllses des erreurs o,ui affectent
la boussole, il est rrcile ordinaireme nt d'en tenir conrpte et de les
f
l?
156 _
-
S II . DÉTERMINATIoN ASTRoNoMIQUE
DE LA nnÊnToIENNE
373" - Il iurporte souvcruineurent dc savoir déterminer aslrttttorniqttentertl
la méridienne d'une station. il pe ur arrir-cl en elict qu'on n'ait pxs
d'autres troyens de la counaitre ; de plus les méthodes astronomiques
donnent fseules june précision plrflitc; enlin, c]r.it-on se servir de la
boussole ou du déclinatoire pour I'orientation du plln, nous venons cle
dire (no j7z), ct nous montrcrorls plus tard (,,, ++7) gue, pour donner
toute Ia somme d'avatttages qu'on en pelrt xttendre, le procécié nragné-
tique cioit être corlbiné avec la cléternrination astronomique clu rnéridien.
375o - Mais quel que solt le procédé choisi, on doit s'occuper tout
d'aborcl d'installer cornme il faut I'instruntent employé.
z" Faire tourner lrr lunctte de 2oo grrrcles sur son axe horizontal,
de manière que la vis soit en-clessous, et faire une seconde visée; on
prendra ensuite la moitié du résultet.
378' - Ces obserz,aloirts rle sollt pratiques que si orr doit rester quelque
temps dens le même enclroit. Àlais si par exemple I'on avait à faire fle
tracé d'un alignemcnt por.rr clrrâl, chemin de {er, route, ctc., et que l'on
soit obligé de se déplaccr continucllelnent et journellement, il est ér'ident
que ces observatoires seraient su;terflus. L'on établit alors, le tachéo-
nùtre sur son pied à trois brrrnchcs, et l'on observe clirectemcnt les âstres
et plus souvent le soleil. Lcs observations sur le soleil sont les plus
pratiques, car elles peuvent se faire de n'importe quelle station, soit en
premier iieu comme détertlination de le méridienne de départ, soit cnsuite
comne simple r'érification au cours cles cheminements, soit enfin colnme
dernière vérification de la mér itlienne :lu point cl'arrir'ée.
des tables ad hoc donnant lrr parrrlllxe, la. position exacte du soleil etc.,
auraient leur semblant de vérité. Mais il sulfit de faire soi-mênre quelques
-158-
le soleil à des heures difiërentes, puis de les contrôler
observations sur
par des observations sur les étoiles circumpol:rires qui sont les plus
favorables. L'on se rendra compte que ces critiques sont injustifiées. Au
derleurant, chacun reste libr e de s'en tenir, s'il le prêfèrc, aux observa-
tions d'étoiles. EIlc's ont en effet cet â\râ1rtâSe que les étoiles, paraissent
tnt point dirns l'espace : il n']' a donc pas lieu d'y distinguer un centre,
un tliatnètre et des bor,-is. 11 cst à noter aussi que cllns les obscrvirtions
stelhires, on nÉglige la parallaxe, pxrce que les étoiles sont rï des dis-
tances infrnies, auprès desqi"relles les dirne nsions terrestres nc sont q u'un
.rtonrc ct clisparaissent conrplèternent.
anssi .ielicatcs, ii ntoins cependant elue l'ou fasse des léitéretions d'c'ibservrrtions.
Il )'a cependant iier-r cle tenir colnpte tle la i.1iiJérence c1e rttjr,rcliort
uslrottotttitytc si .1es cltrurq-entcnts trop lranrls .lc 1;r tempérl-lure \-en;.lient à se
prodr-rire cllns l'intervrtlle.1cs dcur obsen'rrtitrns. Nous ne rloirnotrs point les
tablelux relrrtifs i\ ces différentes r-lleurs de réfirrction crr on lcs tronle dans
-160-
les Tnblu :
centësirttaler pour h
- o,76o et t * roo lvec les corrections
relatives à Ia température et à la pression barométrique (z'oir SeNcurr,
Tttbks trigonoruë.triquts, tf portie, T'able XI).
385. - ,4). Premier moyen (lii. 6il. Une hcure ou deux avânt
micli, traçons sur unc surfirce bien horizontale plusieurs circonférences, puis
au centre O plantons un piquet assez long, bicn clroit et bien vertical.
Remarquons et fixons sur l'une dcs circonf.lrences l'endroit et le moment
ou lir tifu du pitytr:t porterx son ombre, soit le point A par exemple;
puis attendons que I'omlrre cle la tûte du piquet revienne sur la même
circonférence, en un point B par cxeurple; Ia bissectrice O a .1e I'angle A O B
donnera sur le terrain Ia méridiennc rlu licu. Dans cette opémtion
on considèr e la cléclinirison du solcil collrnle lariant d'une manière
-16l*
et inappréciable pour ce genre d'opérations I on pourrait faire
insensible
les mômes observations pour chaque cercle concentrique et avoir ainsi un
moven de contrôle.
i
I
-rls, b /
Fig. 63
Cette observation âyant été faite environ 4 heures ayant midi, c'est
vers + heures du soir que le soleil 'apparaitra de nouveau à la même
hxuteur; à 3 ireures r lz, on r'érifiere le calage de I'instrument et on le
rectifierir au besoin.
Fig. i0
Somnre 407.46
-
la moitié 203.73
-
indique I'angle que devrait urlrquer le vernier lorsque la lunette est
dirigée vers le sud, si ltt dëclinuisort du soleil nuait ëté Ia tuéme lors des
deux observations.
C'est donc sur zoi.(tz qtt'il fitut placer le vernier pour que la
lunette de l'instruuent soit rlir:iq-ée, vers le sud de la station.
suivauts :
-167-
Simplicité des calcr:ls grâce aux t;rbles que nous avons calculées à
cet effet.
chances de restcr flvor'.tblc, dans I'espace d'une heure que durant cinq
ou sir heures.
to Observation d'étoiles
397" -
Parrni les diverses mi'thoties pr oposées, nous
allons en étudier
deus : dans la pretnière, on utilise une
circunrpoleire ou la polaire elle-
urê.re; dans la seconde, on orrser'e une étoile
quelconque.
4 obsc'r'vation sur lrr polaire (o' sLrr une circ.mpolaire)
au
maximunr d'élongation.
F'is. î 1
enliron.
oh ro* 4os
3oo I'azimut est de ro 2r' o2'l 4to I'ezimut est de - ro 32' 59"
-
^
Yô
r2152 420
,,
)/-o r2752 480
390 : r jo rB 500
400 : r3136 5 ro
Fig. 72
I'
"1/r*
'Iit
Fig
d
- distance polaire est donnée par les Tnblcs aslrononùques
[--'-"
l.
I
>.-
!'rg. ? I
H- H'-R
ô- â'+R
La rétraction astronomiquc est l:r déviation que les couches âtmos-
phériqr'res font éprouver aus râyons lumineux. En Géodésic cette con-
naissance de la rc<irirction est de lrr plus haute importance. Malgré que
I'on u'ait pu ellsore en déterminer les lois d'u.ne m:rnièrc parfaitc., les
astronotncs ont posé des rù'gles prrrtiques et orlt construir des f'ables
qui dispensent de reflile les celculs. Il est celtain quc les objets sont
-176-
vus dans la direction de Ia taugeute 'à l'élérnent de la trnje ctoire, qui
affecte l'æil de I'observateur. Mais la difficulté est de déterminer exacte-
ment cette courlre du rayon lumineux dér'ié. Nervton prétendait que dans
l'atmosphère les pressions sont proportionnelles ALrx clensités et en tirait
une formule générale. Lt" Caille, Cassini, Lrpllcc, Bradley, Delambre,
ont émis diverses hypothèses et différentes formules dont le dévelop-
penent ne peut trouver placc ici. Disons seulenrent que les Tables
tiennent compte de cettc rêfraction d'abord poLtr une pression de 76o"'f
^
et pour une "température de r oo centigrades et que d'autr es Tables
donnent les correct ions à fhire subir pour les chlngeurents .le tempé-
rature et dc pression (r,oir Tultlts de Sttn{uet Poge r r et Pngt J4,
renmrque 2).
formules suivantes :
a
sln 1/' cosec .. cosL-c â. sin (1, r) sin (f .))
2 - -
0
y' cosec d. cosec c. sin 1t. sin (p ,l)
2 -
0, :\' â) sin \p
tang cosecp. cosec (P d) sin (p c)
- - -
"
Pour éviter prendre les cornpléments dc i7 et de L, on rem-
de
A
placera aot --J- par la formule suivante, en fonction de 11 et de L ;
,2
F'rg. i 5
42L" - Il est parciilemcnt évident que I'angle a (fg. it) est d'autant plus
petit que i'lstre observé est plus loin de la tcrre. La plupai't des étoiles,
à cause de leurs distences incalculables, n'ont point de parallexc. La plus
repprochée de nous, q. ,-1u Centaur-e, a une parallaxe de i de seconde. "
"
!'ig i6
L'on a en (fs. z s)
efret
f - #+
cl'ou sin e l- sin i
- l(
Terre.
SoleiL
Frg. ii
bonne cârte.
Avec I'cxposé qui précède, que ce soit le jour, quc ce soit la nuit,
i[ ser:r facile à I'opérateur de détenniner lui-mêrne, et cl'une manière
rigoureuse, la méridienne du lieu. On n'est pas sujet à des approxima-
tions plus ou rnoins hasardeuses; on ne se base pas sur des probabilités.
Tout est calculé en fonction des réalités.
cos-e
-/sec@
zP:H+Z+ô
H
- 2ls r7 son log sec o33 57
iI u-
A
z iog ç65 -'l'- r9 4269 r4rs 72
2 -
A
log cos -:; 6r614 I
- I
NOTA : Dans toutes les opérations nous avons opéré avec un tachéo-
mètre ne donnant les angles qu'à r minute près.
Donncaes gr , igc 7S
-
H' 2Js 17
-
-185-
frl
Io fJ
2 r)9s 75 ra 1ag rFl
-
,,,
h :: rloc 072 Lf
tJ t -- 23s 12+
2o Distance polaire du
--._
soleii
C,:* o$ 3oi tl, z5 fér'rier r89z rros 316
-
C'- + oc r39 (D : 4lo) x os -i,14 Oc I82
-
C, * Cn: Os -l,l+ d- rroc4gB
ff .rs r1.r son log sec
- ')" +'+ -
It o3oo8
\
L 4gc aro son log sec o i+9go
- -
i- rroc 498 l
ch r83s 832 I
-t
( 0 r+3c 60
1,
gts 916 son log cos -- ct rnrS'; -
(rt a _ an .^
û
log cos 63zoq
2
sr - oRTENTATTON ASTRONOMTQUE
DU LEVÉ, SANS EMPLOI DE LA BOUSSOLE
438" - Connaissant Lr mérirlienne de h preurière statioir, on étal''lit le
vernier azimutrrl clu tachéomètre sur Ie zéro de son cercle, puis rend:rnt
libre tout le plirtcrrn in1èrieur, olr atlèuc lrr lunctte daus la direction du
Norcl vrai. Fixant irlors la pince .l'arrêt inférieure, on iibere I'rrliclrrde, et
prenant irinsi pour originc ou zéro des ezimuts le Nor.l vrai, on conl-
melrce à lever les angles pliurimétriques en faisant un tour d'horizon,
Les azimuts inscrits se trouvelrt tous rapportés au Nord géoeraphique.
S rr - oRTENTATTON DU LEVÉ
PAR LA BOUSSOLE TOPOGRAPHIQUE
442o - Le grand de l'emploi de I'aigr-rille aimantée pour
avantage
l'orientation du ler'é, c'est que la direction origine des azinuts se trouve
Point n'est besoin, en cheminant,
reconstituée à chaque nor.rvelle stetion.
de se repérer sur la station précédent e (uoir lP ljg) âu risque d'accu-
muler les erreurs. Si on vise lrr station antérieure, c'est pour se dontter
un surcroît de contrôle. En réalité, on ne s'oriente pâs sur la ligne
station II, station I, mais bien sur le méri.1ien nmgnëlir1ttc, dont la
boussole réitère pâftout I'in,-lication, et qu'on prend, à chaque station,
pour zéro ou origine des azitlr-tts à relever.
s rrr
- oRTENTATToN
DU LEVÉ PAR LE TACHÉOMÈTRE
AVEC DECLINATOIRE RECTIF'IABLE
AU NORD VRAI
ASSOCIATION
DES MÉTIjODES ASTRONOMIQTIE ET MAGNETIQTJE
447" - Dans les de construction soignée, le tube mâgné-
tochttontè.tres
tique peut se mouvoir, au nroyelr d'urre vis de rappel, autour d'un axe
vertical. Si on a pris soin de fixer, ;ru moyen cle jalons ou de repères,
la méridienne géoeraphique de la rre stxtion, déterrninée, une fois pour
-189-
toutes, par les méthodes astronomiques, rien ne sera plus aisé que
u Il est bon, dit N'I. San{uet, de faire relnarquer que les divers
procédés indiqués par Moinot sont d'une insuffisance incontestable et que
ceux qui les mettent en pratique s'exposent, sans s'en douter, à des
mécornptes considérebles en les supposant exâcts, ou bien à attribuer à
I'instrument des erreurs tlui lui sont étrangères >.
449. - Nous citons ces quelques lignes pour établir qu'on ne doit pas
employer les procédés indiqués par Moinot mais s'en tenir aux méthodes
exâctes, qui consistent à régler l'instrument d'après une méridienne
asl rtworuiluement définie
rentrent, on véri6era si l'instrutnent n'a pxs bougé pâr les à-coups, les
CHAPITRB III
3." PROBIÈMN: SITUER LE PLAN
453" - Pour y p:rrvenir, on notait autrefois que llt percelle << tenait
<, d'un bout au sieur Duraud et rle I'autre à M' Vauquelin I qu'elle abou-
<< tissait par haut au chctuin des Brossettes et par bas à la voie qui
Rien de plus sirlple, en r'érité; mais cette indication faite elt passant
d'une rléthode qu'on présente plutôt conlrle un expédieut, ne sufiit pas ri
la rencire familière. Pour en incultluer les arrantagesr il firudrait cl'abord
la faire appliquer fré.luerlment sur le terrain; puis il feudrait cn faire
vérifier, sur les plrrus et les tirbleaux de calcul, toute la sirnplicité;
montr:er qu'irvec tn tttcltrtt',ltilt'c, I'on â, sans bcirucoup de travaii, trois
éléments presque instaniauément :
456" - I-ln autre épouvantail, c'r'st I'idée qu'il fau.lra faire intervenir
des calculs astrt',ttottti,lttts pour rlpporter ces coordonnées rectanguleires
aux ntiritliens et ltnrttllèlts. IT était si aisé de prendre deux âxes arbi-
traires se croisant li la première station ! Sans doute I trtais encore ne
faut-il pas se firire une nlontagne de ces calculs qu'exécutcnt fort bien,
à chaque instant, non seulenrent eles officiers de marine {ormés dens les
écoles, ntais de simples praticiens de la uavigation. Encore arrive-t-il le
plus souvent que les trrlvallx antérieurs de le géodésie suppriment pour
le topoeraphe la majeure pxrtie des diflrcultés, tandis que le urarin
voit ses calculs se compliquer par la mobilité de sa station. Est-il
d'ailleurs sans intérêt pour un géorlètr:c intelligent de se rendre capable
de détcrminer, dlns urte explorltion oll en pî) s pcr.lu, le lrrtitude, la
lolgitude ct I'heure .iu lieu. Elthrl, cc qui emporte tout, c'est I'intérêt
des résultats que donncrait 1'enrploi clc ces méthodes.
AnrrcLE I
oÉTERMINATIoN DES REPÈRES FIxES:
ITEÏJF'E I,OCALE, LATITTTDE,
LOI\TGITI'DE, ZÉRO DTJ NIVELLEMENT
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---t- J-- -- - * 6,1 qr'adcs
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I
i
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0'" L0
b-ig 79
(1) Le ltct€ttr' rst pt'ié de p'ettdre une Cllte d'FJtat trIajor ct de vénâer par lui-nrème le procétlè dttr.rit
dôns 1(' tc\t€
-196-
,
o tt
rol
-# x 0,006 -- es oo' 67,t longitude
- ^
o,odg -
TO,
oc- _ __
o,r25
xoror6-osor'28" -latitude
la longitude ou J sera uontnTt-
o, oo' 67"
+ o ro'oo"
t- os Io' 67" Est
la latitude ou x sera
oc- ogor'28"
+ 4zs go'
âu méridien du lieu.
)o L'angle horaire (AH) cl'un nstre est I'rngle trrrcé pxr I'astre, en
462, - IL. Solution (.42'is: St .fantiliuriscr ni,cc I'tspect tlu ciel itoilé
et tpprcrttlrt ù rt'ctttrttttilrr lcs itoilcs .fonLltttttntttla-r1.
Tutg-T'sg-AR,,,
tttttlt'tt local (cherche)
dans lrrtluellc Tutg
- tetltps
Isg temps sidèrttl local (connu)
-
ARu, ascension droite clu soleil mo]'en au temps sidéral
-
locrrl. Cettc valeur se rlérluit per iuterpolrttion de s Trrbles du temps
silérai à midi moven de Paris (Conntissartce rlt's Tttttps r9ro, pages r9-ii).
198
-
en se rappelant que I'heure sidérale de potlr. qui corresponcl à I'ireure
sidérale clu lieu est égale à
r's I
* (approxirnative) occidentale en renlps.
i 1""*:'
ronqrt. (epproxirnative) orientale en tertps.
-
(ztoir ute crutre forrnul,: phrs loin tto +62).
46g', - Bonoa a donné une formulc tres simple pour c,rlculer I'angle
lroraire AH quand d'un lieu (L) et la
on connait lrr latitucle hauteur
I
D
LLrb---
c
P
+^rl^
L(tIrY
2 -
Vcosec;1. cosec (p-o F[GT4
-
ou bien avec;1
-
P
cos
'_.1
aêc f . coselt. cos p. sl4p H)
2 -v -
471,. - B, Si le méridien est connu (t'oir ttus )7) à 1J6). Le
473'- Quelques différences seulement sont à noter, qui ont été suffi-
samment expliquées dans les articles précédents. Ainsi :
ardi du lieu :
AHu
- fvg
ce qui se lit : angle horaire du. soleil arai igale temps urai local; et lors
du passage du soleil au mériclien, on a.
AH,
- On astronomique vraie, ou midi arai
Tntg _ fTtg 7l e
s rI - oÉrnRMrNATroN DE LA LATTTUDE
475, - il existe un grand nombre de méthodes pour déterminer la
latitude :
476' Quand ol.l connait ll méridicnne d'un lieu, il est fecile de rrouver
la latitude du lieu (aoir fg. So).
o
F'rrt. Srl
D déclinaison de l'astrc
-
d -- roo'r D Distance polaire cle l,astre
- -
o, latitude cherchée
-
H
- hauteur corrigée de l'étoile au.dessus de l,horizon
On a (fS.8o) :
ansle FAZ
- fr1: z :: roos
- û)
el'ou ,,-roos-,.
mais z-H-D
d'ou b- reer-(H- D)-_roo!- H + D
(t) P|alrrrcl' l'ertt,ol, c'est-i-dire un granrl r'crcle passant par lc zénith ct perpendiculaire au mèrirlien
de Ia statiorl.
(?) Prr t'remple: CONSTAN, Cours ilinentuîrr rl'Astronontit ct de Nat,igal,iotr, z in-8o; paris {903-
190.1. etc.. cl,c.
-202-
La " Cott,tmissciltce des Tent,ps " donne Ia déclinaison D c1e l'astre
considéré.
Jo La latitude du lieu;
4o L'heure vraie.
Ce qu'il faut surtout à, I'opérateur c'est de pouvoir, sLtlts calcul
Iaboricux, déterminer ces quetre éléments. Nous nous ett tiendrons donc
à cette seule manière de déterminer la latitude.
aussi leur.. imperfcction, et il It')- x pas lieu cle s')' erttarder I i1 sufit de
les mcntionner polrr mémoire.
48{. - l" I-e moyen le plus emplor-é, rru;onrd'hui encore, par lcs
nar.ig=.rtcr,rr s, rst d'eniporter iï bord .1es cbrttntrtttltrt's .ie précisiOn, dont
A) Sr-rr l:r vlt'irrtiou clti tamps tttrtltsll cles passages de la lune aux
divers méridicns
-205-
B) Sur la variation des asculsiorts droites de la lune à son passage
aux divers méridiens.
C) Sur les rapports variables de la lune âvec les étoiles rle utlmina'
lion, lors de son pess:1ge xux divers méridiens.
486" - -1) tte méthode : Pttr ltr i'tu'ittlittn tltt tcmps nt0\'cn tlts pts-
srrgr'-s r/,' lLt lrrnt d/t ntiridiut ltrr',tl cl (tu. tttlt i,licn ,lc Puis.
On voit page 68, que le terlps moven du passage tombe entre ceux
qui corresponclent aux méridiens 22 heures et zi heures et que la
durée approchée du passage du clemi-diarnètre est 6j" de temps sidéral,
que I'on peut sans inconvénient consi.,lérer comme un intervalle de temps
nroJYelt. Le ceutre pâsserâ donc au méridien à I9t 49* 14. Im 03'-
-
t9h -18n' I t'.
Différence + 6h o- 49'
En retranchant le temps mo1'en local pour le méridien 2r du tenps
moyen locai pour le nréritlien 22, rlous vo)'ons que la différence pour
th de Longitude est de I9l'49'" Ios I9:n 17"r2zs
t98' - - 1"' ,18s ou ro8'; et
pour rm de longitude rs8o; donc :
6o - -
Longitude cherchée
- 2rh * ,,'., * A3- 21h z1m22;
-
Ou 2rI'27", r js 20; c'est-à-dire 38, Lr' 42,, Est.
Ascension clroite obscrvée clu z" bor.1 de la Lune r9h t5'" ros 40
Durée du passage du demi-dirnrètre rm ros 70
Cette ascension droite tombant entre celles qui réponclent âux men-
diens ; h. ct -1 h., il s'en suit que lc lieu d'observation est lui-même
entre ces cleus méridiens.
On rrurl:
ie temps du du derli-diamùtrc
20 Pour
- r"'
pnssage ros 691.
Le calcul devient alors :
oror' io r.ooo)oo
r
t' do
orooo ro)oo
t-,1-F-,1
l'{ous suppr)solls que l'étoile pxsse h pretliere ou que son asceusiou
droite z est moindre que celle de ll lune. S'il en était autrement (t)
serait pris ci-après en signes contr-aires. Du reste. I doit-être exprimé en
tenlps sitliral ou rédriit à cette unité.
t-l'-A-A',
ot, il est visiblc que ce nombre est précisément ce que nous avons
"-/-/'
Tout étant airrsi conçu, clans l'équation
N IV . DÉTERMINATION DU ZÉRO
DE NIVELLEMENT
reils dits " Il:rrégraphes ", et c'r'st à partir de ce zéro qu'on â coté le
nivellement général olficiel dr- Lr France.
S I . CALCULS DE RATTACHEMENT
DES STATIONS
AUX
COORDONNÉES GEOGRAPHIQUES DU REPERE
ET DES SOMMETS SECONDAIRES
A LA STATION PRIIICIPALE
:-_';.*;:Ï:î::1"
-4) Les sinus ou les longitudes 1 sont positives à l'ouest du premier
méridien et négatives ri I'est.
y-Iisin0
r--IicosÉ
il vient
lt_ y sec Z'
L'- T _D , Q.1"
-
Les Tables centisimales de Srxcusr (') donnent, avec l'argument
latitude (L), et pour la zône conrprise entrc 3os et 65r , la valeur des
facteurs P, Q, R, compris dans les formules ci-clessus.
F'ig.3l
- Il existe plusienrs
507. méthocies poLrr démontrer les deux formules
(a') et (b'). On conllnence pâr rxpporter ces différences en lon-
cl'abor.'l
gitudes et lâtitudes sur une sphère oscultatrice, ensuite on les déduit et
les cornpte (sur I'ellipsoïde) (aoir 1rc. 8r).
(l) Voir les Tables ctntôsiurales Salguet, s.c(rrrde paltie prge -1.
(2) Rappelons que tlans les Tables dc Sanguet, les .f désignent lcs longiturles, et L.s !/ tlésiqrcrrt hs latiturlcs
contrairement au principe adoptô dans Ie prÈ'sttrt i,uvrage
-217 -
Soit donné l'ellipsoïde p A E, 8,, B p eT. A B: I( _ côté géodésique
A la
- point comnlun de sphe\re osculatrice et de l,ellipsoide
A À' parallèle de I'ellipsoïde trlnsenr de la sphère
-
AN srande no"ale à la sphe\re er à I'ellipsoide au point A
-
B I: grande riormale de I'ellipsoide au point B
.,1,: arrglc-it{t
A E' H B' A' P' : sphère osculatrice : L
P'
- latitude au ooint
A ; L' * celle dc B conprée sur lrr sphère.
I\
ri) nous poselons L'
- -N-
g (,,r)
-
et en dér'eloppant par la série de Taylor et Maclaurin nous aurons
2B
L' t, + e (r)
_=
+ + ç, (o)
i'; + ç,, (,t) ,? ,
eu considérlint que les puissances supérieures à la troisième et à la
seconde sont très petites.
sinZ'
- sinZ >< cos r,r
-
cosZX sin otX.cos A (r,)
dans laquelle A représente I'azimut du poiut A sur l,horizon Bt A 8,.
-218*
En prenant les dérir'ées première et seconde de (t') et tirant
dL dUL
on obtient en f:risant :
Zî et ffi ô o etc.
l'- l-R1(J1!+
COS L'
p
r- f1-1""11 O- P-terrgl R---- v
r\
r-,' .sirl'I
--1 ^V;il1' : J/ ,t s'tn t"-
-219-
508" - 2e Cas. Dc tlcux stttions A et B du po\gone topogrophique, ott
ro Le côté -{ B
- I(;
''o Les azimuts 0 et tr' du point s; à partir des stations / et .B;
3o L'uimut a du côté À B;
,1o Les coor.lonnées géographiques du point S.
, ,.'.
I
\
(r -1\, \o 3oo
'\. / ri..';
--e-i-f--- :___y____
,
'><{;
\,€
r- D sin (û
- 3oos)
1' == b cos (rl
- 3oos)
Et elr frisarrt (A -_ ;oos ) .: orl tur'a. (t'r,ir" tto' 7; r-i 1)
- S
1
I
I
B'!-
--1
I
I
lo
F'ig' 'ca
Connaissant les coc-.rdonnées relativcs clc ces deux points par râpport
a S il scra facile de cléternriner leurs coordounées absoiues Pxr râpport
I
LI le 1rérirlienne qui pilssc par 1'Obscrvatoire dc Ptris, par la tbrmule:
I: :L tt xt -l- It
Pour trois stations, les caiculs sc-rviraient tle vér:ification
50g. - 3e CaS 1D'uttt stùliott O, ott trpLt'çoit dtux rcpèrcs trigottortr'étri.ques A et B.
or1 cncore À B
- ,,|,,'; - ay (=#)
ou encore AB- Âs Jfa.v>< I
e '^
COS COS ,,
at
i'"
;o,', - sec ti
on aurait donc A B
- 41, (cosec a)
ou -,1 B Lx (sec a)
-
5{0" - Le tachéontètre étant clonc bicn orienté et connaissant les
coordonnées des points ,4 et B, nous dcvons rattacher la station O aux
axes coolclonnés des clits points ,J et R.
point O.
\1 : (I .y +1' (A)
Pour un autrc point (,r'r') on e aussi :
)":it't'|-l'
c{'ou l, t'
- )' - 11
, -)"-A-l'
1/
-
Ytt- tr-i\r'
r-- Yt-A.i
Il r-ient A \/ - a. A I'
-223-
De laquelle on tire pour le coefficient angulaire (a)
la _.^r_,.-
TAlctrr,l: Jr'' f,y" Ay"'
fi-- À;o- J;'-
54.2" - NOTÀ. Quels que soient Ic soin et la précision apportés dans
les calculs et clans le's observations, on const'.ttc presque toujours
certlincs différences entrc lrr vrrlertr des coordonnées eéographiques
déduites piu calcr-rls uéodésiqLres, et Ies môtnes coordonnées établies pâr
I'obserlation.les astrcs. D'après les traraux .1e Delambre et Mécluin,
Henrl', Bt)n11€, Deicros, Brou.ssenud, Corabeuf, etc., qui ont établi les
Iongitu.les ct latitr,rdes de plusieurs r-illes, I'on a constaté, prlr I'emploi
siurult;rni' .lcs uréthotles géorlésiqucs ct directes, des diflèrences de
r4il 4" 8j I t6" z9 et z)" g9 entre les résultlts, à I'observa-
-
toire clc 1l rlarine à Br"cst, ri la 1lèche de Strasbourg, à l'ancien observrrtoire
de Genèr'e ct âu nront Colombier.
r-.rtoirc rle Peris .ic Irr dircction qu'ellt-:rureit slns cela. Drrns notrc colttrée,
I'arc de méritiien tcrrcstrc est unc cr)urbe à clouble courbure très-pr:o-
uoncée. ilnfin i1 est itrcotttcstrrblc rluc, quand la direction du fil à plorlb,
cl'oir clépendcnt les vrticurs lbsolues des coordonuées eéographiques d'un
point de la terre, est troublêe, soit par I'attraction de quelques mon-
-224-
soit parce tlue la densité du terrain est plus petite ou plus
tagnes voisines,
grande que la densité générale cle la crotrte terrestre, on ne peut véri-
fier, non seulemeut l:L loi de la variation cies degrés des méridiens paral-
1èles dans I'hypothese elliptique, milis e11 outrc) la ::eletion qui existe elttre
et les longitudes, sur un sphéroïde irrégulier peu différent d'une
les 'azimuts
sphère. Aussi les anomalies nombreuses qui ressortent des cotnplraisons
précédentes, tiennent nécesslircment à dcs variations d'nne granclc êtendue
dans la naturedu sol tie la France et de I'Italie et les nlcsures géodé-
siques comlre cellcs du pcu.iule à scconc{es, lorsqu'elles réunisseltt toutes
les conclitions reqr-rises) sont érlinemrnent propres à ies signaler rrux géologucs.
FEIIIItE IE IOOHilOI{I\lÉES
POI,AIftËS & REITAI\IËI]IAIftES
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I'I
,129. 60
J:J.ol,Ii
227
-
POLAIRES ET RECTANGULAIRES
X
SiNUS Sunracn : I'par A f I Sunr.q'cn r f par'Â Y
r4r 1-
sinf LUù -1_
,l ]
n--- | - ;l--
l'J,_ _- l:i' -_-__ .é- cos- i
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1l il-- I
!I-I-l*i-i--[.-l*i-
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Lcver p;rr rayon
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lll-- lrs- e.nr.t;l cg- 6.r.te.2-1
lli- S:
- i.o-tr.6:l l* i .o-1.62
il,
.s
-229-
515" - Zme Problème. Pour transformer les coordottnées relaliues
(x'1') des somm.ets du canevrrs, rapportées à l:r station O', en coordonnëes
ttl,soluts (X lt), par rapport au repère O, il suifit évidemment d'ajouter
Aux valeurs x' y' It veleur des coordonnêcs (x 1,) qui rattrchent Ot ri o.
Ces coorelonuées de O', clétenninées une fois pour toutes, sont des clns-
turttcs que llous"pouyons appeler À tle O'--rr et I'de O, _b.
Fig. 8.1
a-Otrl:a
J1 6t ft i,
- J -
-l
et la valeur des coordonntics
77
aus)tlrts y sera:
^
X--fx'-la
I:-+-y,tb
ou bien, en se reportant à la figure ci-clessus (prenons le point D par
exemple)
À
- + D O' + O' d:,* x, + a,
-230-
Prenons le point Ë, on aurait-1,' _Dt.
ctY
--(Eh{o,T,)
Ou encore, dans tolls ces cl1s, cn se rappclirnt la lbrrnule générale dite
irltttrliotr de ltt ligne lrt,ilc : \,.- rl r * It
avcc lcs coordonnées relatives ),' == -f tt x'
Y-_ *nx'ab.
516' - Rcntrrqtrt I. Les calculs seraient sinrplifiés si le repère O était
tellcnrent situé (lue sa nrériclienr-rc et le per:pendiculaire O X, A Y passent
prr cles sommcts clu polvgone- (frg. S;).
t''is. E5
figr.rrc 87, ci-aprc\s, en se rcport:1nt aux t;rblcaux des iru. 127 et 328, oit sont
consignées, cl'apr'ès les néthodes usucl1cs, toutes les donuÉcs du plan.
,æ, ]tj
Fig. t'i
Ïg't'- +#'
au cas ou on envisrrgerait les coordormées absohres des points b, cj rap-
portés à un repère géodésique pris hors du polygone, puisque X Y ne
diffèrent de x'y' que pâr des constantes a et b (* 5r5).
522" - Ainsi, dans le levé cle la fi.gure 87 ci-après, dont les tableaux
se lisent alJx uos )22 et t28, on trouverait : pour l'azirnut : '
=-j.-
ri
-
A ."'
- I r/ sec 0'.
La valeur de 0' est déterminée par le s'rlcul du numéro précédent (uoir
Aussi no Itr).
-233-
524" - On peut égalenent enrplol-er la formule équivalente :
Piquets r7-r;
d --: 2o.gt >< sec 48. yo Jo",J i \ 6on 7 t
- : Jo-)tt
d
- zr.g7 xcosec 1r.io - jo^,76 ) -t- -
Ericor-e (piLlucts z-7)
Ll
- +).J i scc -lg.g2 -- 60., J
d 4r.6,r cosec $.g2 56.2i
- -
Encore ftriqucts )-J)
d
- ,7.)2 -
sc: 1g.22 z,7.So
nrriis r/ x
r-''- ou ,r*n rto srq);
-4 ^ -#u
r',l.rt,r'rrrr,, rempraç
^r:: par
cette vâleur drins (A), il vient :
u' cos6'-Ar'ouaX
=À-r'ou ^X-tn: (B)
r,-l/ ou À Y.
s rr - FEUTLLES DE COORDONNEES
527" - Pout' ol.'tt'nir avec exrctitucle et rapiclité de bons résultats en
tlcliéonrétrie, lt clisposition bien orclonnée dcs calculs n'irnporte pas
uroir-ts qt-te 1a scieucc ct le saYoi'f',i'o rrr'rti,rrrc ig I'opérateur.
-234-
En traitant du levé des plans, au chrpitre r de cette section, nous
avons montré comlnent il convient de clisposer le cantet, pour y
retrouver aisément ct sâns danger d'erreur, les dcnnées recueillies sur le
terrain et les rêsultirts des premiers calculs.
I. FETIILLES DE COORDONNEES
POTJR LEVÉS PAR RAYONNEMENT
Soit donc le tableru cles pagcs zz6-zz7 (aoîr no )27 et rty. 8Z).
235
-
\
!e
i
_l-
, .!.
lu,
o
à-
gÀ- \=-
\O
fù
-ô-
ç6\
:tÀ
\'s'
È\
\.\
d$
Sq,
31
o-3
6 lt, ,/ È f9
s M=S oF
loi.
>-
È
Êt
l-t \7
:\
r\
I
-236-
529o - Colonnes ! et 2. comme dans le cnrnet, on y inscrit
respectivement la désignation des sttttions et le numéro des points visés.
537'- l,es colonnes r2-rj contiennent les AX, c'est-ii-clire les différences
entre X tl'un point et X du point suir-ant. Cette différence s'inscrit en
12 si elle est f : pirr exemple r2)o2) différence entre 2j5,48 (|toirtt j) >
227,46 (point 6); on la nore dans la colonne 13 si elle esr-; par exemple
2r,97 difïérence enrre tt6,76 (poirtt ril < rjï,7j (poirtt r) Si les poinrs
-
successifs étaient les somrlets mênes du polvgone d'enz,clofpe, les a X
-
L x' représenteraieut lcs r clont la significarion et la valeur ont été déter-
nrinées ci-dessus (',to sz6); c'est ce qu'on a voulu rappeler en inscrivant
en tête des colonnes rz et 13 la nention X
- -r.
538" - Colonnes 14 à 18. Elles sont pour les Y, les1,,erles A y-
!, ce que les colonnes 9 à r3 sont pour les x, les r' et les x x.
-
I1 n'y donc qu'à leur appliquer ce qui vient d'êrre dit (n. , J7).
"
539' - Colonnes 19 à 24. Elies regardent le calcul des surfaces par
les coordonnées rectangulaires (uoîr plus loin re' SSB-;67),
l"i
'tl is 6' déduite de se
o rângente.
d j.; -
q)
t-'
à Trois âutl:es colonnes reçoivent le
résultat des calculs toucitant la longueur
d dcs côtés du polygone : la r,e contient
le résultat obtenu par la formule
d
, À)' --= d )- coscc f';
- iir-rr'
r
l! -_
AX
- cos f:' -AXsecÉ'1
l- ntettts.
N \\ç
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Fig. 88
-240__
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F &. I
;l
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Nbo
<=
.i "
\*
l> 'i"l
(5
z /f;
lË
\
-241-
Pour cela, on utilise souvent des feuilles spéciales confor mes au
Fig. Elr
colonnes 4-5 doivent être egales ou bien l-+ en négligerrnt les cor-
rections.
-242-
545o - La valeur des sinus y et cosinus x s'obtient par un seul coup
de règle.
546" - Si nous f'aisons passer l'axe des y par Ia, station z et I'axe des
Les deux axes principaux que nous faisons passer par les stations
r et z auraient pu être pris en deltors du plan sans inconvénient.
CHAPITRE IV
,/' ,,t--'t-
i /' r.,
I li /' -\
I
[\
[_ ,r/
lj
tt, t.\ /,
\ 'è--
_-_==_l
\
Fig. 9L
rlrtit tlts detrx t'tt)0trs vectttrrs clr:s extritttilis d'trtt côté Fa, Ic sirtrts de l'ongle
serait égale àla somme aleébrique des triangles prrrtiels (fr7. gt)-
-f NB
udrÇ u
NN
S NN\
\J,fatson Ca]et
frLclos
Casse
Awenue de l- F.epubltgu-e
F-i,' (t')
z OBSERVATIONS PRODUITS
F -----L--\=---- =--\=-.--=
F.
(n I
POSITTFS I NEGATIFS
I
B ; 55,90 200 55
.]6
I .95 0.00.
T7 t4.10 2rjg.5{)
_ '16'92 0. t8.03
1B 43. 15 989. t9
90 77. B0 969.65
+ 19.77 0.09.96
_r ?5.46 0.2r . T5
2l 7t.80 24,1.19
22 66.73 929.95
a 14.24 0.10. 63
t6 55.90 900.55
4 29.40 0. | 6.62
eS o.4o.rj
-:
S o.2o 08
-
121s zo 74s zo
- Jtos -
555o - L'inspectiondu tableau précédent montre déjà cornment il faut
compléter les feuillts de Coortlonriirs qui servenr aussi de ièuilles des colte-
nances. Reprcnons, partiellement, le tableau de ia page 226, relatif au
territoire de la figr-rre 87.
L 2 I
P [i r29.00 30t.69
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,l r u4. 00 315.50
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7 .3t 0.15.7{
2 r 3l .60 322.8i
30.93 0. 7:l .20
do rf r90.00 353.07
r2.79 0. ?9. ?0
clo 4 'r21.00 365.86
8.,16 0. 2t .28
do
( I 32.63 37 4.. to)
,l
D 5. ti() D 0.35.80
r1" t) 111.2i, 3ti9. i"l
0.9 r ) 0.01.74
CI
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i I U9.3t) 3tr8 . 8l
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B I r)3.30 390. ?9
D 8ri.4 r 0. rJB.08
rlo I B7 .2ir ii.20
I
17.s6 0.29. 75
d" t0 193. ts 95.Oij
20. 60 0.45. 23
11" t1 ll5.irU 115.6(i
0. 60 0.01,68
ii" r9 1 54. 30 I lû.26
t?.29 0.44. J ri
do l3 f.iu.?5 1 98 .55
8.01 0. t7. 76
do t4 91.85 136 .sri
42.3i U. irù. b i
do l5 l 00.00 I 78 .93
38. r{9 0.38 . 95
Jo l6 67 .90 2ti.82
83.80 0.80.{7
,.1 o
li 1 22. 00 30r .62
\-t- --/
dtl0
2.ç 6.o8.1o
-
-248-
Les surfaces que I'on trouve cloivent être portées dans les colonnes 7 et B.
La différence entre ces deux colonnes donne la double surface totale, soit
ici, 6h o8u 3o" , dont la moitié 3h o.+" r5" est la surface cherchée.
556' - Quant rrux crrlculs ei eflectuer pour obtcnir les valeurs à inscrire
dans les colonues 7 ou 8, voici corllment il convient de les disposer:
Lt différence est de Zc J4
v'
- -r1- - - - - -- -
-- -,ï -
fl
1L _ _J_
--
Fi;:. {13
+ Io Trapèze d'DCco
-.1- /, o
c"CBl,'
10 bnBAa" (,)
Ào
-t a'AEe'
50 c"EDd'
40 b'BAa',
5o a'AEe'
et S-(t)-(z)
or dn D- !
toc-l
eldn Cu-g_-al
^ (v
t-t -f -'v/) fr x')
'- t
ou bien le trapèze d' D C c' ';- -'
-
2Y4!x
c'est-à-dire que d'DCco-
-251-
En prenant le trapèze suivant on au'rait toujours :
4' /l Pe s: ztxA,x
)
e"EDdA- ztxAx
2
s-fta*
qui est une intégrale définie entre les limites x ct,r-Xt' Ol:de
-
O ri f' et de O t\ X l'on x respecti\-enlent
-
'/ "
/
'I''
1:--
-.f
t) ''r/-t-_ 2
tl x'
,ti( l' r/ r -
_252_
La surface que nous cherchons est donc
t: /-;ul
-/.* ), ,I *
- + (x, + x) (x, - x) + c (A)
Mais (c) est égrrl à zéro, l'équation générale devient donc, puisque la
constante est nulle
y-ilx
n1l-n*l
s:\f >lLx
.Ll 2
562" - Donc quand on vcut rechercher la surface on voit que l'on n'.r
qu'à multiplier la somtne de deux coordonnées en ] par Ia di{1ërence en
x corresporldant, pour une iigne périrnétrale quelconque. Pour le péri-
mètre total r:n n'e qu'à rechercher les surfaces correspondantes iir chaque
ligne, et à les additionner aleébriqucnlent.
t: /'''
''l!- ("+-") (y' - y)
-253-
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îr\:-r3îr===:n = -
:: r- îl
- =
-254-
Et pour un polygone fermé quelconque la somme algébrique des
surfaces en x est égale à celle des surfaces en y.
>(i+:_):>(-*t,')
Ce qui revient à dire que pour trouver la surface d'un polygone
quelconque I'on a deux moyens distincts et également applicables. Il
est bon de réaliser à la fois les calculs par les deux méthodes. crr les
résultats se vérifient alors mutuellement.
CHAPITRB V
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Avec les Bayons des Counbes et les fienseignements de Détail
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-260-
PLAN PABCELLAIRE
de la ligne de Chemin de Fen
(Original arr 1/1OOO')
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-262-
Pnorn EN LoNG DEPARTEMENTS AVEYRON
DEFINITIF -
ARRONDIS SEMEI\TS.S.UNT ATPBIQUE.
du [a liqne de chemin defer
(âe la frg u re 9z') Cantons S aint'- Affrigue.
t ornmun es Saint - Rome.
fù77.6{az, de Lu S&tâtrn
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STATI ON DE TOURNEMIRE
C .8Ir Il3
PLAN DU TRACE
du Ghernin d'Aeeès à la hlalte de Irabastide
Profil en. long fgurt roo
Voir
Profil ert traacrs fgure tor
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A nrtcLE | |
CAHIER DE CHARGES - INSTRUCTIONS
FOURNIES PAR L'ENTREPRISE
Extrtit dcs Dilails d'txr'ctrlior r/r.ç Trttr-,ttux (Ru]',jtort r88-1 ,la /u. Ci,' tlu Midi).
579" - Courbes. Il est bon que les ravons des courbes soient portés
à 8oo mètres ou à rooo mùtres pârtout ou on pourra t' parvenir sâns de
grandes c1épenses. Si les diflrcult{s du terrain obligent à ernployer excep-
tionnelleurent quelqurs courbes de faible râyon, il conviendra d'éviter
d'en étendre I'emploi aux points ou il sera possible d'applicluer de pius
grancls ra)'ons. La résist:tnce que lcs courbes présentent à lrr trection s'ajoute à
celle provenant des rampes. On peut I'assinriler pour des courbes de 3oo, 4oo,
5oo,6oo tnètres a la résistance de rampes cle 4, ), z, r millimètres. On évitera
âutant que possible qu'uue courbe de faible ralon se trouve dans une
forte déclivité,
n- )o
5o
n- 20
40
-271-
déduite en arrondissant le numérâteur, de la formule théorique
n- vul
"--Fg
dans laquelle le mètre étant pris pour unité.
D représente le dér'ers
g I'intensité de la pesanteur.
583" - La courbe de raccordernent est définie, ainsi qu'il est dit plus
haut, par cette condition que le râ)'on de courbure en chaque point
corresponcle au dévers en ce pc-rint. D'autre pârt, ce dévers augmente
unifonnément depuis I'origine du raccordement située sur I'alignement.
En désignant par i cette lalnpe unil,crnre, par r les abscisses comptées
à partir de son origine on a
7t _'
R -n
d'ouR t- j-)
I,
Posant 7)- P
- I
onaRx-P
D
d'ou R
- -!,L
- 272 --
584" - Pour les arcs d'une faible étendue, d'une courbe quelconque
f (r), on a.
R --I-(,t)
--- ,l'
d'oir
i
/r, / \ Y: x
l- : -p-
,lo
(.\,) ou
;1 .i.,
.
1t li rr
I .I-
dT 2f'
LL
'l ()f
-/
.T-
^
(')
-
et remplaçant P prrr srr u.1.,-,, -f*, tirée rle l'équation (r) on trouve
dy Jv
ax x
D 7i
- 't
p_-fi:__- 37^Soo
o)oo2
Pour les courbes inférieures à 5oo mètres le dér,ers reste constant c'est-
à-dire de o, r 5o. Donc la formule ne sert plus pour ces ravons.
p ltz
nt- ilt
I'- -R 2tR
1'
'2 -=
_
),,1 --+",. ,,,
Il est essentiel que 1'origine des courbes voisines des tabliers métal-
liques en ligne droite soit placée âssez loin de I'extrémité ries tabliers
pour que le raccordement parabolique ne s'étende pes jusclue sur le rlblier
ou il nécessiterait l'élargissement de I'ouvrage et des dispositions spéci:rles.
I urtl D
(). l3c 0. otj9 0.555
800 )l 0.1 t.I 0 .05i 0.457
850 )) 0 .095 0. 0I7 0. 3t{ |
,bbUtJ tf .00l
{i{)0( | 0 .001
700( )
0.001
-276-
590. - Élargissement de la plate-forme dans les
courbes. Dans les courbes, le blll:rst sous le rail du petit rayop .ù
l'épaisseur ordinaire cle o'o jo; solrs le rlil du grand râ),op l'épaisseur
est angtnenti'c clu .lévers. Il en résnltcr.rit, si ll plate-forme n'était pas
élareic datrs lcs courLres, que lrr bln.1-rette rlu pied rlu ballrtst située .lu
ctité opposé xll centrL- dc l.r courbe se trour,.erait réduitc d.,une fois et
deulie ic dc<-.'e rs, rtinsi .lrtns les courbes .1e moi ns c1e Goo nrètres de
rayon dor-rt Je dcivers atteint u. r 5 , la banquette extérieure pourrait
avoir o.5o *- o.23 o.z7; cette largeur serait insufisante. Il est d'autant
-
plus itlrportarlt de conser'\Ier partout lrr banquette réglementairc alt picd
du ballast que les tttoitr.ircs tassements dans les tnlus tendent rl enrpieter
sur st1 largcur. Il est donc néccssrrire qr.re dans toutes les courbes, la
plate-forrlc cles tcrrasselnents soit élargie du côté opposé âu centre cle
la courbe d'une quantité égele:ï une fois ct demie je dévers.
arc circultrire. Cettc uote intéressante niérite d'être lue e1l cntier.
(1) \'oyez trIoreau. lraitè des ohemins de !'er, page 1;0, tomc I Dépôt spécial chez H. IIORIN, It, Rue
DLrlong, Paris,
-278-
les cordes AC, CD soient de ; mètres ou de romoo. Chaque opération'
de ce genre surtout, a besoin d'être vérifiée plutôt deux fois qu'une.
I'ig. 102
ix Y
6p a R
\, )J'
Ï*a,-
o- --ik - 6P
( x" \ 6P r oB
-\ 6P )" )xo j )
Donc elle doit être 'Ir au -'- de o B à partir de B et par M.
nrenée
)
Fig. 103
al)
p
O o @
5
Fi 6x T
O O xc) a
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Fg t1
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luttuol D )u02ù,/v rlouJglIl
-282-
60{. - Tableau des déplacements paraboliques et élar-
gissements de la plate-Iorme calculés en fonction des
dévers de Om15.
R-400 ^R
:450 R: 600
âç
=\L-^.-\
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H-l-H
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29
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0.
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+ 0.0005 0.01 00u t ur'il( 0. () t.i; ootlS I 0. (rl?l r.000;j I 0.013 o.ot:.ll
D 0.0009 0.0t: ufr07 ol;lr r).017 I rxrtrri u. 0l;,1u. 00rÉ 0. 0l
i i
tif 0 . 01i1
I .00380.024 0.028 0 .0tli8 8illr 0Lr!8 tl. u27 r)()-3I0.01il{r.00i; ir) 0!6 0 .0!41
t0 0.0074 0. 0.03; . l)0iri .00;; 0. 034 r. I r0t:) I tl. 0:J(tl0 uu34l Q. il33 0.
ll 0.0D99 0. .0071 33ïlt .00ii 0 03i 00i1) I il.(t:Jilrl ()0à9 | 0.1136 0.
12 0.0t3 0.( .0096 .0096 0.0ttr; or,r;; Io. (r8rilo.oo;7Io. o to 0.
t3 0.u16 0.031 .012t 3i3lr .0192 ).Q\t 0098 I 0.03N1() 000S I 0. 043 0.
l4 0. 020 0.0 0.049 .01;2 0/1'rl( .0tiz 0.0{7 . ot'.lr o. o,illr r 0l r2 0. 0/r{l
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t6 0 .03u 0.0{ 0. l).)(i . ù128 0481( .0221 ).0;4 .ottzlo orùlo.orx lo.ob3 0.
li .036 0.0i1 L0'.173 0il l( .0973 0.0;7 . o'12 I o oi, I l{).029 | o. 0.'6 0.05
t8 043 0.0i1 l. (1324 0i{l{ 0324 0.061 .1120 l0.t)i410 0'lri 10.059 0.
l9 05'l tt.05 .0381 ui;lr .038 ].06{ o3orj I o. o:'i lo . fiBoi l o. oe3
20 .059 0. .01t!, (niol{ J.044!l 0.067 | .03.-,li ltt . ur:o1il. U3:,i l0.060
2'l .069 (). . ()Jlir J.0il,t 0.07 t .0t I3 | u.0{irk}. 04 I I I 0.Oti,J
22 .079 0. '0i92 i:ill 0t9t 0.074 0174 I 0 06{;1u.0473 | 0. 073
93 0.090 0. .utj/o 0ti7ir 0 .078 r.0;42 10.0{ir}10.0i4{ I 0 0i0
e!11,
24 0. t02 u7û8 .ui'Jll tJrt)/ 0. 08t u.'r;t6 lo.oTilu.0ola Io o;g
25 0.116 . oz;li .0807 0.084 . o61r{i lo 0ii10.0694 I 0.
26 .130 0. .07d1 .0975 0.088 07r{.110.0is10.078 10.086
!7 .116 0.08,1 .o*t I
.109 0.09 r os;; l0 08l l(|.0874 | 0. 0E9
98 . t63 0.084 .199 .08r .l:12
1
0.0s .0978 | 0.08ik) 0l|75 10.099
29 0. t8l 0. .135; .08? | 0.
I35 ! 0 .098 .,rort0lo 08;lo.ro83lo.o9o
30 .200 0. .1;0 . oool 0. l.r0
lo. ror . r20310.09010. r10 10.099
3l .221 0. r.0,e3l lti:l lo. ttt: 1327 l0 0e310. 132310. l0!
39 0.243 0 .{82 r.0,q(i . l8?
l0.lo8
H6 l r). U0610 . t 455 0. 1061
r28 ...r'
.r\4 1^..r1^ -^^ l^,--
0.11410.230 10.t25 0.1
10.
-283-
JA
-il
R-300 À-400 R_550 R-600
Fld
---\.-s
z^, Ê-. t3 lz-
4; z= g
z= 2 = 17 e
F == :É:
=z -ti é =;. l=7
= =l=: Ê
= " l=
tf) -
r'ô .E +E -)- ..E 1=
=R
Ê
==l=:
.Èèl+:
NoTÀ.
- Le dèvers pour uue courbe tle 600- cst de 0812i-
-284-
602.- Déplacements paraboliques pour un rayon
de 8OOm, IOOOm et t2OOm.
tn
dI 0. il0 0.ll t 0.05c0 0. t11
37 .50 ) D
0.0590 0.112 D
38 0.111 0.1t4 ù
))
39 0.'t l? 0.il7 I r)
40 0.1r3 0. r20
4l 0.1r3 0. 123 t
42 0.,r I 3 0.1".16 ':
43 0.lld 0.199
44 0.llJ 0. t 3'.1
45 0.'l 14. 0. lSir
46 0.ll4 0. t38
47 0.1r{ 0. l4t
-285-
RACCORDEMENTS DE PENTES
de route, l'on a I chaque instant des raccor-
603" - Dans les tracés
dements à faire entre un palier ,4 B et une pente B D, ou inversernent.
Au lieu de tracer le profrl en long suivant les deux lignes ,4 .B et
BD (is zo8) on les raccorde pâr un ârc parabolique .1 E C, ou un
polygone funiculaire.
B
!'ig. I 0S
-, : ,i;x"
dnns l:rouelle
,r,- oB
P
RACCORDEMENTS DE TALUS
- Un crtlcul qui est crgalernent très-comnrun dens les prohls en
604"
trAvers, est de trouvcr le point Je rencontre entrc Ia ligne clu tcrrain
naturel et 1e talus ,-1'une tranchéc.
Soit à déterminer le point de rencolltre 1i et C d'ur.r talus en
déblai trec la ligne du terrain nrrturel, le talus étant incliné à r de base
pour r cie haute ur.
-286-
Il faut connaître ), et y' pour avoir Y, or en menxnt O' M on
âura deux triangles O' MDet O' d y' semblables qui nous clonneront
(f g. 1|il.
DM lnl , O'mxDM
-yv--
o'm ortr[ -----o-M-
(')
l1ffn
D
pl
;l
:--+--l
F /sut.sot Y iM
t\
I I
I
I
I I
L- - -
- --
:(l
F'.ig. j.01
Dans cette égalité on conuait, A' ttr, puis D M, cnfin O' M. D'abord
Oï-.r--O'tr1
DAt- C Ot'- ry22 +Br--!--çtt
, 21'C
rt{zlt
or :'--Brn ! nt. 1t O O' a m 1t fàiso's A O' '- lt
'-
-
. ,., 2r' lt(tt|_zlt)+zrc
Donc O O' 4 nt 1l
t1 L-
tt,z/t ttJ-zlt
605o - Connaissant -]'' i1 nous lrtut conuaiti'e la base l.
1r
),- LL
Y-)'-Pl
_- I t
sorlstrxïons -1/ - PI: I (t
- p)
r! , r Jt
Ll t', Ll' ,
- r-p
'--, -___:-
-287 -
Or I doit être égal à Y,, parce qu'on suppose que le talus est à +- ,
I
r ïr Y
OOnC I
-'-';'-.t-P
D'après ces formuies, o11 aurâit tout les éléments nécessaires pour
faire le calcul. C'est-à-dire qu'on xurait l;t cote clu point d'intersection K
I
du t,rlus I- avec le tcrrain natrlrel. Ensuite on connxit y. Maittteuant,
si on voulait chercher la valeur dc \,' ., il sereit facile cle se la procurer.
,ty J
r '_ I_n r
t_h I
t'(r-,+1r)
th
t-y
65. r ro) .
Fli
I
I
I
L----
Frg. l1L)
Connaisslnt les trois valeuls 1,, 1, ctl trouvcr lir bitse (1,)
ll-ltp (r)
\/
LI It t (")
-
h-H-lt'-bl t-p I (;)
de (r) oll tirc
H
lt ]
L
lt
et de \)) lt-
,Ïl_ h
_288_
607" - Il s'agirait de trouvet un cas ou les rampes se
ntaintenant
rencontrent en sens inverse. Le profil suivant en offre un exerlple dans
le talus de gauche que nous supposons être t'f
, Ulg. rrr).
Fis. 11.1
Ïal
--.|----
!l
I
I
l
I
Fig. tt2
Etpourrendrehonogèneslesdonnées,onchercheraitp_#
tr I{4'-,9 K
htl
rl
Et enfin pour b
b:b'-A'N
NorA II: Mais il serait plus simple de mener par C, une droite
parallèle à C' K' er de déterminer la longueur A E, pâr la proportion
AE:CE::I{F:CF
, T CExKF
" - --e-r-
enfin ,4,4'-AE+CH
- -r+-
donc D ce qui serait plus simple.
y-fr
,H
lr
- r+f
-290-
609" - Mais si les points cléterminants ne sont pâs sur Ia nrôme ver-
ticale, ce qui arrive très souvent, or1 cherche , une formule pouvant
embrasser toutes ces rechcrches et éliminer aussi plusicurs calculs de
détails (voir fg. r r J).
I
{
_)t'
I.'is. t 1 ii
o o'- HxIi+(1{+h)I{'
.K + /i'
(A)
doncli--BR+H-h
Ii'--'BP+lt-H
Et en remplaçant ces valeur-s dans (A)
OO'- H(BR + H
- h) + (B R + s) (tt P + lt
- H\
K+K
B''PR+BRlttBPH
K L,I rrI{
Il reste
BPR*RIt-(PH+HR) BPR+RL-HR
P+R - -- p t u
r-.1-r\
:
(BP+.h-H)R -
+-R- (')
x-OO'-lt--1t BPR+PH-Plt
P+R
(B R + H-lr)P
P+R (")
/. .r
P
r,_('llR+U-ll')P
I)- n
(1 +R)'P-
d'ou
l,- BR+H-1,
1',+ R
- II est à remarquer que clrrns les Tables faites pour les talus
61,2"
derpourrpour les remblnis, et de j sur z, les formules employées sont
.h
A-- 7' r
tJ/\-,
t-+h f-+-h
-a
--l
Orsi t--r I
i o" -tt- , on a calculé les clifférentes v:rleurs de JÉ!-
r
quand on fait passer (p) paï des valeurs différcntes; de telle sorre que
si on
'cut avoir la valeur de ; -_- o on chcrcrrc clans la. colonne cor_
responclante' :i la penre e1u terrrrin iiur.l par ttt le nombre égal à p, et
I'on trouve en fitce le calcul ellectué.
-T -R
I
I
xlI I
I
I
I
F
;:i
r---- - | -- - ---_-l
B
Fig. tl i
en outre
\-b'P-(H-1,)
en effet
r--r'-(H-h)
or
x'--b'P
encore
I:,It-- ,'n H*h \ / PR \
o- I I
r \ rD J-l\
r
D j
\ ,/ /
Cette fcrmule est bien celle que nous .Ivons trouvée plus haut.
-293-
APPENDICE
A LA SECTION III
l/EBIFICATIONS, CORBECTIONS,
ERREURS PROBABLES
CHAPITRE I''
VÉRIFICATION ET CORRECTION DES ERREURS NOTABLES
Fig.l{i
obtient tJe ultr msttiire l'uttg'le rectifrtquc l'tttr inscrit colonne t (z,oir les
tablnux rlts toordonrtée s, nt t 42) .
contriller:t mutueilenrent.
621.. - Si une erreur se rér'èle après calculs taits des coordonnées rec-
tangulaires et polaires cl'un côté du polygone, r'oici comme on rectifiera
le point mal déterminé,
Soit un triangle ,1 B S (fS. trî). Supposons que ie côté A S soit
affecté d'une erreur, quelle sera la correction à faire subir aux coordon-
nées du point .9 et à I'azirnut g et 0t .
Fig. tlt')
CHAPITRB II
probilité particuiière. Les exeuples rlu tto 6zt sonr des cas de ]trol,abi-
lité sintple. Voici un exemple de probobiliti contpostte: En 4 urnes, o1r dis-
tribue les 4o prenriers numéros de ia série, dans l'une de r ai r o ;
dans l'autre de r r à zo; puis de 2r à 3o I enfin de jr à 4o;
quelle chance )' a-t-il qu'ctr ploneeant la. main dans une rle ccs ur-1es
prise au hasard on sorte le numér-o 25, Cet évènement suppose :
ro Qu'on tottibet'rr stlr celle des quxtrc urncs qr-ri contient lc=s nurnéros
de 2r à 3o; et 20 qu'entre les clix nr.rrnéros qu'elle contient on sortirlr
le nutnéro 25. Chacun cie ces deux événements paltiels dont se colnpose
l'événenrent cherché rt s11 probrrbilité propre. La, probabilitë contposie vaut
le produit des probabiiités simples de chacun cles ér'énements composants.
627' - Proloabilité a priori et a posteriori. Dans la
recherclLe des probebilités a priori, on part de lir valeur connue des
chances plxtr et cottlre . et on en déduit la probabilité de l'événerlcnt I
c'est ainsi qu'on suppute la probrtbilité d.'aurener, par exenrple, six points
en jetant deux dés. Mais si on ignore le nombrc totirl dcs chances, er
les râpports entre clles cles chances de chaque espèce, on procèdera
par la méthode des probrrbilités a posttr'iori. Pour- cela, otr notcr:a quels
événetnents se réalisent dans une série d'observations ou c1'expériences
répétées, et si on renrarque quelque régularité dans la réapparition d'un
mêtne êvénement, oll fera de cette régularité constatée n posteriori le
point de départ cl'une hypothèse sur l'existence d'une câuse régulatrice,
sur sa nature ct scs 1ois, sur le retour du rnême événement dans I'avenir,
et orl supputera Lt valer.tr probable dc cette hypotltèse.
628" - Calcul des probabilités. L'r<rude cles probabilités
conduirait à un clôr'cloprpcnrent trop considérable pour le but que nous
nous sontlltes proposô c1'atteindre. ll nous suffira dc rappeler le théorème
très-irnportant de J:rctlucs Bernouilli dans son traité (Ars conjeclandi, trrtrto t7r1),
- 301
-
<, A înesw"e qu'0n nmlti.plie les épreuz,es, 0n (L une prol:altilité touiours
croissorrtt que le rapport du nontlsre dcs h,inenrcnts A, à celui tJes éaénements
contraires B, il.e s'écortern Pns du rapporl de leurs probabilités respectiues,
au-delù d'unc limite rlonnët, en ]tlus 0tL (rt rrtoins, et ltr. ltrobabilité dotû il
s'tgit fiourrtt approclser dt I'unité orutanl qiort le uoudra, pourau qu.'ltl
augmcnte sttlf snttt rttrnt lt nt',ntbrc dts iprruz,es. >>
lt2 'u2
,' ^f ,'-
-
dans Iarluelle :
x -- valeur de I'erreur
J' : Probabilité de i'erreur
-,4: gs11511111s exprimant la probabilitc tle I'erreur zéro
appeléc par ies auteurs français le nr,otlule de
ir
- constante,
clnr.vt'ge ncd ou d.c précisiort.
ro Erreurs moyelrnes ê1
- pour un résultat isolé
0^ : SUr la mgYenne
20 Erreur probable Er
- pour url résultat isolé
8,,*_ à craindre sur l:r lxoyetrne
- sur lr ll
E" sommc- de mesurcs;
633. - to EnRnuR Le mt)t ., tttt1,r,11,,, ', ïle veut pas Jire ici
N'toyENNE.
une moyenne arithmétique, car oll envisage les probabilités comme étant
inégales dans chaque obsert';ttir'in obtc'nue. Dans le cas seulelrelt ou
les probabilités seraient égales, I'erreur moyenllo serait h moyenne arithné-
tique des observations.
Fig. r{7
dM_ r:;#
fn v ,,t*
Jft
cl'ou,\{-
f ,, ,1"
,/,
=
J
034. - Si o1l A rnesuré un certain nombre cle fois utle grandeur dont
d 'est ler çaleur vlaie, et qu'on ait trouvé colttltte lottgueur ics variables
f, -ï', t", ï"' etc., les erreurs pour chaque tneusuration seront:
(a r), (r, -\t r'), (fl vtt :s"), (t v'"' :'"'),""' (a- \' tt
-J - - - - - -'n);
en applitluant ll méthode des tnoindres cilLrés, oll aurâ en appelant e,
: :rIyx-ly)a2
I'r.
-() tI - ,,f''--
En portxnt vrle.rs des deux ternles /l et 1, dans l'équation
ces
Ei.nérale
)'- a -r f 1r on .urait l'équatio' probable de ra droitc,.
636" - Les autcurs allemands :rppcllent " erret!r uroys177,, ,, ra racine
carrée ,le Ia nt,)y.,trt. arithnrétique eLrtre ies cerrés .le
toutcs lcs erreurs
et la leprésentent pâr
1 o'q6qJ6
-
'- gln,
Cette erreur est appelée, trre,til.ri. crnitrdre, crrert" probable
ou encore
erreur mëdianc. sa valeur cst à peu près les zl3 de l,errcur 1n0)t{tl1te.
-- 307
-
63go - lo Étude de quelques erreurs particulières,
ERnrun DE collrMarroN ou
DE porNTE E'r, ERREUR DE LEcruRE. (2nand on
réitère les angles d'un sourmet de triangle on est sujet à deux sortes
d,erreurs.
La prenrière est I'erreur de collirn,rtiol ou depoirtté et la secon d,e I'crreur.de
Iecltre.
En représe.tant par e
- l'crreur nro)'enne dc pointé ou de phase,
et et lecture,
-
puisque dans la uresure d'un angle il v a deux poiutés et deux lectures.
on aura l'équation E l-i7-1 t
-,,t-
-
,---
de laquelle on tire
, /E'---
V-r
640' - Angles obte'us par réitératiors o* répétirio's.
r l'angle cherché
Soit
aol
a!l
JI
!r
,- les arcs lus sur- le lirnbe après chaque visée.
(
.
:"
I
onl
i'angle cherché
E--
641'"- 2., ERREUR DE eHASE. L'erreur de phase est une erreur de pointé
due à la manière dont un sig.al esr éclairé. supposons le poinçon
n b c d d'un signal éclairé pâr le soleil sur la face d lt c, les deux
autres faces restant dans l'ornbre, I'elreur probable consiste dans ce que
-308-
|'opérateur viserale point D, milicu de d c, âu lieu de viser Ë/' Il s'agit
de trouver la valeur de l'angle d, expression de l'erreur commise à Ia
station O, on aura (fi7. tt9): s
(t" 4z'
4
tt
,,
////
l,/
//./
// /t
F'ig' I L8
o'/
/.r sin O__osin H sin (D f O) sinDcosO*ocosDsinO
-o L]
-o
rr
d'ou tg u: , ljLo,,o, o ()U U
-=
- i-
sin ,F/
-.-
i., sln ITtl
-t;
NOTA: Si au lieu d'être un carré le poinçon était conique ou cYlin-
drique, on aurait :
I
U-
/sinozH
1
iJ sttr 1"
SECTION IV
EXEMPLES NUMÉNIOUES
DES PRoBIÈruES pRtNctpAUX
de Topographie Tachéométrique
644" -
Les exemples numériques contenus dans cette section ne requièrent
que peu ou point de commentaires; ou, pour mieux dire, leur commentaire est
fait, puisqu'ils ne sonr que des applications de ce qui a été exposé dans
déjà
la Section III- Le lecteur voudra bien se reporter aux numéros corres-
pondants, soigneusement indiqués, co''me il a dri en étudiant ces
mêmes paragraphes se rendre compte de leur réalisation dans les calculs
de cette IVe Section. Les sections III et IV de cet ouvrage se complè-
tent ainsi mutuellement.
zo Problème de la carre:
LO
-i,'>
>\
\)s \
û
q o'
0
Or d
À
oa
c;-
a
È
o6
-
.d
i
EO
ôo
*:
!1 l
, ^$
-1.
7
o
ùy
Fig. {19
311
- -
CHAPITRE I''
NBA- 2t.o)
NBH- 96.to
NBC- 24.Jo
NCA* gr.t7
NCB-166.54
NCH-116.15
Ces angles étant obtenus sans réitération.
-312-
Il s'agit de trouver la longueur joint ces deux clochers,
1(
- N 11 qui
evec I'ernploi des Tables Sanguet.
Préparation du calcul.
Et d'abord il faut cornplétcr par le calcul cles côtés du triangle de
sort 20os oo
B
tlg. t2(,
-iina bc
647o -
7- : rin3-:
=ine-
ro c- ".t'gg
srn I
,
200-
[tsinB
SLN A
j" c: bsinC
-
-sin B-
648o - ro Calcul de c
log 4ty.oo
- 2.65. y74
log sin 7t.rZ
- g.96.6ro
colog sin 7y Jo
- o.oJ .29c
.
YYr
log1,-2.;61do
logsirr
7;.r7 - 9.9triro
colog sin -gg.jj : o. r ii r j
NAC-: gosog-Al
NCA- grs)Z-Cl
d'ou,4 N C .: rgs S-1-- \*/
,1 L z.y6.76o
-b' - 166.tu;Iogbt -
LI' c' lt
sin /t - sin C' sin N'
_-314-
d'ou Io
, b' sin A'
stn iv
oo
, l)'sin Ct
' lvÀ r/
sllt
Calcul de u'
:rz6i^17
logc'
- j.ro.rt) ct
Fig. {22
Iog 2.68.t7+
log q85
- 2.68 .tf + 485 -
log sin 169 , tg -- g .7o .o16 logsin 24.Jo-9.t7.161
Iogc" - 1695.4o
- ).22.9tJ ctt
logsin 2t.o)-g.tB.Jr7
log 48 j.g8:2.68.$.1
colog sin g.78 --o.B1.7zS
Iog c'
- J .ro. t2t c'
- rz6z .6o
Ces solutions étant obtenues avec des triangles dont ies angles en N
sont très-petits nous conserverons les premières valeurs de c' et a'
I logsin 72,t8-?.9t.7r1
x \
p
- sin 72. 18 48t cosec ro. tr log 48y .oo
- 2.68. S7q
)
t log coscc ro. tr - o.78.+zt
logp_-J.42.71)
P-t.67.78o
log sin rr7 . )r - g .98 .57 ç
log,l .J.1t.17-l
q 2$qz^Bç
-
-316-
650'- Galcul de K-NH.
:* _ 5Bs o75
a-b IJI4.t4
rs -=L cotg t8.o7t
- *#;!
logr4r4.14- ).rio.4g
colog jgtJ.4(t 6.qoS.z1
-
log cotg tB .oZJ g.689 .oS
-
,tog a-b
2- - 9'41'177
tg -
a-b I7c 29
2--:
aI b
tg --;_
- 4r .92t
N
- tg.2rt
H
- 24.6Jt
d'ou c- rr6s rt
N=- jg.2rt
H 24.6J,
-
Vérification 2oo.ooo
K- sin r16. r y x z67j.8o cosec tg.2rt
log sin r16.rS g.g9t .gr
-
log z67t .8o J .422 .r 1
-
Iog cosec Sg .2r t o.og6. r jS
-
log I{
- , .to9 .I7t K: 1 . rg8 .1o
317
Calcul de I'
.- r. oor4z I
log O
tog (l'- /) : z.:ict;5 !
logct.isL-9.8trtrtj +
log I'- j.o\zrio
Ir 12o7 .8s
Caicul cle X -
log' I
- r.89t L'-L-tgi"ga"'+
zlogY-6.r6q QYu-o"ott4"'i
Iog Q 1'o- S.tt j7 (L'-L+QX'):zgsttgtrq
lou 291" gr t-l- 2,q7 . rt6
ioe S
- r.oo.r,o-l
ic,gI-: J.-17.r2o
X -'- z9;g'" qç
Y tt'''7"'3o
-
I -- 29i9"'10
658" - L'azimut g est cionné par ln firrnrulc r /,,g {q ,6f)
- -tO ç,,,
loe I'
- J.o8.zoo
loeX= ).42.r2o
log tg , -h
{1
-,Nrt
- z|s 6i
659" - La longueur 1( Y cosec r.i ^'r. scc 0 (i,oit tp 267)
-
logX-.i.-t7.r20
log sec (1 =- t).oJ .J46
j.5o.-166 Ii j196*4o
-
Iog Y
- ).o8."oct
logcosec 0- o.oo.oq6
o .12 . 217
j.to.16J K- J196", zo
- 318
660o - Au no 6 j6, nous avons trouvé avec le tachéomètre 3 t98* 3o.
CHAPITRE II
PROBTÈME DE LA CARTE
66{" - NOTA: Se reportcr Lrttx l:os z8z-z8i et à' ltt fEtre 16'
Données ; soient:
'4 B t771^
-
BC Joron
-
ABC-B5s17'
a -- 9Bs 69'
- 78s 6o'
F
b -- roos - F: zrs 4o'
Il -- rooc
lr"-ABC-(b+b')-Szs46
Calculs:
log B C: J .-li9 i7
ct logcosb.-_o.o2i-lI
- "),
,,',
-),r r),
-319-
log 6+S z8o8zr
-
ctlog jo2t.$6 _- 6.r;1io
log cot z6s zi'
- o .)jg1g
t*;;
'"*
,',,','r:o,: .f - ggssr,
-
t: 6os6J'
-
rBF-roos-86rgr' . l)"'-t7to9'
los-BF-i.;oie8
los sin 8(tggr 9.99ît1
-
logB x- ).iorS2. Bx-j.r7)n4o
t)rog +
lt'" 2râ -lo b'o : )1s -lg
C-"orË-rrltogl C
- S6s?r
CHAPITRE III
ET DES SURFACES
662" Pour fixer le lecter-rr sur 1a .lisposition à donner aux calculs dans
,.1e lui ploposer une scule pege
la recherclre de (F/
- d cot Ir), il
sufËra
de ces calculs, intéressant les quinze premiers points du tablelu no 661.
-320-
1l.l
3R
où q)
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NIOTA. Se reporter pour I'explication, aux nôs 552 à 557; et
pour les données, au tableau no 672 (ttoir /tg. rz?).
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COORDONNÉES RECTANGT]LAIRES :
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CHAPITRB IV
M0DÈLns c0MptETS DE LA Drsp0sITI0N
DU caRNET TActtÉouÉrRloun
ET DES FEUILLES DE cOORDOT{NÉnS
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S II - FEUILLES DE COORDONNEES
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FEUILLE DE COORDONT\TE
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338
-
673. - Plan se rapportant au, taltleau tP 67o, page 617,
Prc à
S emeteys
D elorL
673bis - PIan. serappyrtilû dux tttblruttx rt('' 67r tt 672, pages ))1 (i ))7'
SECTION V
Perfeetionnements du Taehêomètne
TACHÉOffiÈTNNS AUTO-NÉDUCTEURS
-" 341
-
SECTION V
CHAPITRB I"
LE TAcHÉouÈTRE AUTo-nÉDUcTEUR À tEvIER
(Systém'e Sanguet)
AnrtcLE I
ces besoins.
p_dtgH
dans laquelle p
- la pente totale
d- la distance horizontale, en unités de longueur, entre
la station et le point visé
I.'ig. ! 29
Soient donc
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OB la première visée
O C la seconde visée
OA:d la distance horizontale à apprécier
A C le mire tenue verticalement
Dans le triangle rectangle C A A, on a :
AC:dtgCOA (r)
Par ailleurs, le triangle rectangle B A O donne :
AB:dtgBOA (r)
Retranchons membre à membre (z) de (r), il vient :
A C A B : tn : d (tg C O A) d (tg B O A);
- -
d'ou
d- tgCOA-tgBOA (r)
-346-
Mais tgCO A-rgBOA-^p ou diférence de pente entre les deux
visées O B, O C, rapportées à I'horizontalel on verra, dans la description de
l'article III, que cette valeur L p est une constante déterminée par la
constructiOn de I'instrumentI d'autre part' ftl' est lu sur la mire, oD
obtient donc :
A: #p .
683o - On si l'instrument peut fournir plusieurs
comprend assez que
visées, de d.iférences dc pente diverses mais connues, on lura le choix, ou
bien de les utiliser séparément pour obtenir autant de fois Ia valeur de
d et contrôler les déterminations les unes par les autres' ou encore de
prendre une moyenne de ces données diverses, afin de retenir une valeur
de d plus prêcise.
Soient donc:
et soient:
On aura:
,
d: tn
TF : ft{
-NT -
ttt"
T"V
ou encore:
a:iffiffi
Rien n'empêche de prendre pour visée initiale O B par exemple, de
différence de pente =- À p, au lieu de O A de différence de Pente
égale
*
"rV_çO:
ou encore:
(nt' fit) 1- (ttt'" ,t)
o:
' -
(i'1,--- ap) + irr p--1p-;
-347
-
Le nombre de ces procédés de mesure égale th,ioriquentent )e nombre
des combinaisons possibles de + unités groupées d'abord 2 par z, soit 61
puis J par J, soit 4; on peut faire aussi des combinaisons z pat z de
ces ,Cix combinaisons premières I on obtient ainssi 5 5 manières différentes
de conduire les levers au tachéomètre-rétlucteur. Mais, en pratique, il
faut se tenir à 3 ou 4 combinaisons plus simples indiquêes par h dispo-
ART. IV - MANIPULATION
DU TACHÉOTUÈTNE AUTO.RÉOUCTEUR
A LEVIER
I. MESTIRE DES DISTANCES
685o - Levers rapides. Pour les opérations qui n'exigent pâs une
exactitude minutieuse, il suffit d'une ftrcsure uffique pour établir la dis-
tance horizontale d'un point à la station. Voici les manceuvres à exécuter:
C) Fave utte seconde leclure sur la mire, après avoir fait pâsser sans
secousse le levier du plot zÉro âu plot, a. Il frut avoir soin, pour certe
(l) Pour faciliter )cottc visèc sur le zèro de Ia nirc on euploic soutext unc. mire donl lc zéro se trouve â
01042 au-rlessus de I'extrèmité en coutact avec le sol.. Cette particulariti de la uire est sans inconvénient pour
Ies mesures de distauces. mais iI fauiirait e tenir compte clans les travaux dc llyellel]IeDl.
- 351
-
seconde lecture, de ne moclifier en rien l'établissernent du tachéomètre '
déranger son aplornb; il
-.- pren.l gard,e, en conséqueuce, de ne pas
fautlra veiller strïtout à ce que la pince du coulisseaur {ui
fixe I'incli-
naison cle Ia lunette, deuleure exactem'ent bloquee et Sa
vis de rappel
irnrnobile. La lunette ne doit subir tl'autre déplacement que
celui gui
lui est imPrimé par la translatiorr du levier'
ART.V RÉGLAGE&vÉnIFICATION
689o - On appliquera au réglage des niveaux, du réticule, de la verti-
calité de plongée, du tube magnétique, les soins et les méthodes
recommandês pour Ia manipulation du tachéomètre usuel (tZZ-rg+). Mêmes
précautions aussi pour I'entretien des pièces de I'instrument, et le net-
toyage des parties optiques. Le tachéomètre auto-réducteur ne comporte
ni tube anallatique, ni réticule stadimétrique: cette simplification de le
lunette diminue d'autant le travail de réglage.
si, au lieu de
- r7t:T' i 7o, on trouve
Mais Mt
M':r9y-Ttl8o
ou bien
M'-165-T'l6o
cette différence de J- lo ou par rapport à 70, indique une erreur
dans I'ajustement du vernier. Pour la rectifier, on maintient en station
I'instrument et la nrirel on pointe Ia lunette sur le degré de la mire
qui représente la moitié de I'excès ou du defaut constatés, soit ici sur
rBo ou sur r70. Desserrant alors les vis qui fixent le vernier, on agit
sur ses orgânes de réglage pour I'amener à marquer zéro quand la
lunette est pointée comme il a été dit, et on resserre les vis pour
l'établir exactement dans cette position.
691,, - Les butlies drt let,ier sont déterrninées par la distance qui. sépare
les plots. Elles doivent être telles que pour une distance de roo mètres
à compter de I'axe de rotâtion des tourillons, les visées fassent lire sur
-355-
lrr mire des espaces cle roo, r 8o, 22o centinètres. On le vérifie cn
mâlltBuYrlnt le tachéomc\tre et la nrire Aux extrémités d'une base exâc-
tenlent chaînée, de I oo rlètres. Si Lrn dé{aut certain était constaté, orl
pourrait, ii la rigueur, rectifier à la lime la distance des buttées, mais
il est infiniment plus simple et plus sùr de retourner l'instrurnent Au
cou structeur.
NOTE IMPORTANTE
Nous sommes heureux dc signaler qu'au montent otr se temrine
la réimpr:ession de la présente édition clu Traité de Tachéométrie, les
Établittementt H. IVIonrN ont e ntic\rernent trlns{onn é 1e Tachéomètre
auto-rédr-tcteur classique en lui donnant les fbrmes modernes et résis-
tantes recl'rcrchées urainterrrnt pxr les opérrrteurs et en le munissant
cle Ll nouvelle lunette Il. NloRrs, r\ mise eu point interne qui assure une
étrnchéïté absolue irréalisrble ayec la crénrrtillère. Enfin I'absence de tout
porte-à-lau:i cleus le dispositif interne e'le 1a niise au point gâranrit également
la permanence de I'axe optique.
été tbanclonrrée.
-356-
CHAPITRB IV
TACHÉOMÈTRE AUTO.RAPPORTEUR DE VITTOZ
un iinn.iense progrès,
692" - Le tachéomètre auto-ré.iucteur à levier réalisc
en donnant pxr simple lecture les distxnces réduites à l'horizontlle.
Touteiois, lc râpport du plarr Mr. btreau reste une opération laborieuse.
Pour fixer lcs idées, pour aider: ia mémoire, il faut établir un croquis,
au fur et à rnesure qu'on fait le lever du prlan. Si on onlet ce tralail
préalrrble du croquiseur, f interprdration qraphique cles cotes relevées sur
lc cârnet donne iieu à cle s ir:sitations, souvent à dcs crreurs. Enfin ce
rapport sera renclu plus dillcile cncore, si on en chars-e un dessrnatcur
qui n'a pas lui-même suivi les opérrrlions.
L'enrploi d'un appareil tachéométriqLre qui, nou seulement rétluirait
les distances, meis erlcorc r,rpporterait les cotes lues sur la nrire, se
faisait douc sentir mais la solntiou du problème semblait comporter bien
des diflrcultés tecliniques que \'1. \rtrroz a entièremcnt résoiues en
crélrnt le tachéomètl:e âuto-rapporteui- : c'est une combinaisort du taci-réo-
mè',re auto-réducter-rr r\ levier, (rrncren modèle), âvec un systùnre rappor-
tant elirectenrent sur le pian leS dtstrnces et les angles.
Frs, I {?
jouter qu'à l'échelle d'un millimètre par mùtre un plan peut être
exécuté sur lc terr-rrin représentiurt une longueur tluclconquc tlc territoire
sllr une lrrrgcur dc +2t) mùtres.
-3tB--
CONCLUSION
NOTES
SUR
LA
ae
Tiltt AN
(L ililtltffiil ililtt (D Nililil ]rillE lililtt llililR lillill ||ililt
SUIVIES DE LA
DESCRIPTION .
DE
NOS NOUVELLES
:
FABRICATIONS
, MODERNES
o
LA
REMAROUABLE
pË
EXPÉRIENCE
QUr CONFTF?ME LA RFECT|ON ABSOLUE DES
APPAR E I rS DOPTTQU E FRANçA|S
?. INGÉruIEuRs
Sr vous ovrez quelque doute sur les énormes proqrès
i "Q€
réolrsés ces dernrères onnées por l'lndustrre Froncérse
dons lo Fobricotron des Instrumenfs d'optrque et de
préc rsro n, voyez le ro ppo rt po r u do ns le Bu lletrn
de I'Associotion Fronçorse pour I'Avoncement des Scrences
It sur un sondoge oérologique remorquoble
0, exécufé à Hussein Dey, por M. R. BOCHET
r météorologiste de lo Bqse d'Hydrovions d'Alger
'o t lllltlalta
'E tr.
\
Un botlon de 0m50 de diomètre o été suivi
sons difficulté de I h. 52 à | | h. 24
o ', iusqu'à plus de ô0 kilomètres
o rr. por un Théodolite"H, Morin
\t
c;
t\ô
o
Quelle merlleure Dreuve de lo oerfection
de l'optrque fronçorse ?
q Sondoge oérologique ; Dist. horiz. 49 km. 600 . Alt. mqx. 30.400 m.
o pnnrrcurRnrtÉs
ATTITU DE5 DIRECTIONS dt, venr
qU 3000
0 ô ,soo
à | 4.
SW foible
tre NNE et SSE
tà 2m à
2ô l4m 14200u " SE à
2600m crochct S\tr/ à
I 14.400 à
20.600 à 24.
entre NNW et W
ntre SW et NNW
4à l5m à 20400 rotatior
2ù t0m 23800 ( -ll +
T 24.400 ô 30. ntre NNV/ el tà 43m Balioa pcrdu à 60 }n
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PARIS
Étr H. MORIN, ll, Rue Dulong, PARIS (XVll")
NOTES ST'R tA
TAC}IÉOMÉTRIE
por G. BOYELLE' Ingénieur A. & M.
& Th. DUBOSGI, Ancien Professeur de Sciences
lo méthode tqchéomélrique s'est rnontrée supérieure oux onciens procédés, oussi bien pour
les études d'ovonl-proiets et les plons à échelle réduiie que pour les études définitives, les plons
d'ensemble ou de détcrrl
Elle est simple, ropide et précise, iout en ossuront lo rigueur mothémotique du colcul et lo
vérificotion numérique des résultots des opérqtrons^
PRINCIPES
Les Tochéomèlres sont des instruments disposés de foçon à permettre, indépendomment de lo
mesure des ongles zéniioux et ozimuicux, d'obtenir drrectement, por simple lecture, lo distonce du
centre de l'insirument à lo mire.
Deux types de tochéomètres se portcrgent lo foveur des opéroteurs:
| ) Les lochéomètres à lunette onollolique.
2) tes tochéorfrètres outo - réducteurs.
Avec les premiers. on détermine, por lo simple lecture des deux troits du réticule sur une
mire verticole, lo distonce exocte de I'insirument à cette mrre. (Cette donnée est oppelée
rrombre généroïeur l.
Si lo visée est inclinée, on réduit cette distonce à I'horizontole por l'emploi des Tobles de
Nomicos qui donnent, en plus de lo distonce rédurte et sur iq même ligne, directement et sons
oucun cqlcul, lo houteur du point visé por ropport à la stolion,
Avec les tochéomètres outo-réducteurs, lo disfonce lue sur lo mire est lc disionce réduite
à l'horizontole, quelle que soit I'inclinoison de lo lunette. L'instrument donne, en même temps,
lo tongente de I'ongle verticol.
ll fout multiplier les deux indicotions pour obtenir lo hcluteur vertiçole h du point visé.
to première portie de lo présente éiude est consocrée crux tochéomètres à lunette
onollotique ei tcut pcrtrculièrement oux instruments type "TRANSSAHARIEN" d'un usoge à peu
près générol.
Le lecteur trouvero, ù lo surte de celte i.nportonte élude lo théor,ie complèle et lo description
des Tqchéomètres Auto-réducteurs.
Les lunettes onollotiques sont construites de telle foçon que lo longueur de mire
compri
entre deux froifs du réticule donne lovec un ccefficient de 100 zæ .n gïJr"tl- là dlsronc" .
lo mire ou cenire exoct de l'instrumenT. "L
Deux procédés sont employés pour obtenir ce résultot,
ol Lo lunette type MOINOT, à lenrille réglont l,onollotisme.
bl [o lunefle moderne à mise ou point interne, onollotique por construction,
C'esl en portonf du principe des lunettes simplement stodimétriques qu'on est orrir
ù l'onollotisme por verre onqllotiseur.
9TADIMÉTRIE. Si dons une lunette on intercole un réticule formé de deux troits horizontou
M' et N', et si-I'on met ou point l'imoge d'une mire M N de foçon qu'elle se forme don
le plon du réticule. on o --$-'- +
formule h est fixe et convenoblement choisi, mois d est vorioble et dépend d,
Dons cette
lo distonce D à loquelle il est lié por lo formule couronte , -+ =. -+, f étonr lo focot,
+-
de l'obiectif O.
De ces deux formules on tire , D -_ f =- H
a
---n ou D n-!-+r
n
[o longueur inierceptée sur lo mire por l'intervolle fixe des troits du réiicule est don,
proportionnelle à lo distonce de lo mire ou loyer ovont de lo lunette. ll folloit donc, ove,
les lunettes simplement stodimétriques, oiouter è lo lecture une constonte gui est lo distqnct
entre le.foyer- ovonf de lo lunette et I'oxe verticol P de I'ooooreil.
ANAtlAllStlE. * Pour éviter cette suiétion et cette couse d'erreurs, le problème consistoit i
romener ou centre de I'instrument le point à portir duquel les distonces sont proporiionnelles oul
longueurs de mire inferceptées por le réticule.
MOINOT l'o résolu en intercqlont entre I'obiectif et son foyer une lentille montée dqns ur
tube mobile qui en perpet le. régloge.
Érr H. MÔRIN, ll; Rue Dulons, PARIS (XVll')
Soient o ei b les deux troits du rétrcule, O l'obiectif, o' b' lo lentille onollotique, et
M le centre d'onollotisme.
Dons ces lunettes de longueur constonte, l- système obiectif sê compose de deux éléments
séporés, l'un convergent I I'oulre drvergent O.
SoienT M N une mire plocée perpendiculorrement à l'oxe optique ef I C le plon de
formotion des imoges sur le réiicule.
[o mise ou point se foit por le déplocenent de lc lentille divergenle O por roppori à lO
convergente I et su plon I C dont lo drstsnce relqf ive reste f rxe.
Étr H. MORIN, ll, Rue Dulong, pARtS (Xvll"i
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Le royon
. ooint _N A B C coupe l'crxe ,tpiique en P, dont I'rnroge p.çjrrite por lo- divergenfe
est.. le P'.
Posons OP: x Ol - e lC: h
Sr nous visons un point plus ropproché il foudro, pour romener io mise ou poinl sur le plr
I C déplocer lo divergente O d'une quontité d x, d'où pour h une voriotion 'd h qui deVrr
êlre nulle quel que soiT le point vrsé.
On rend infime lo voriotion d h en déterminont les corociéristrques optiques de foçon qt
pour lo mise ou point à I'rnfrnr, les voleurs de x et de e soient égoles.
ll en résulte que, souf pour les visées à des drstonces inférieures. à quelques mètres. I
DE LA DISTINCTION A FAIRE
entre les dénominntions :
Tochéomèlre, Théodolite et Cercle d'olignement
lorsque MOINOT eut I'idée d'oiouter un verre onoliotiseur ô lo lunette de son théodoli'
il fil étoblir un instrument divisé en grodes (divisions nouvelles à l'époque) et le munit, ou li
d'une boussole ordinoire, d'un tube mognétique déclinoble por ropport ou zéro du liml
horizontol et il le désigno sous le nom de Tochéomètre.
C'est le nom qui est resté à ce genre d'insiruments.
Plus tord, les ovonioges de I'onollotisme et lo focilité d'emploi du déclinotoire por ropp<
à lo boussole,'encombronté et moins précise, ont foit odopter cei deux perfectionnenients à îo
ces instruments de sorte que I'on dénomme Théodolites les opporerls ideniiques, mois divisés,
degrés ou lreu de grodes.
Enfin, on o conservé à I'insirument qui n'o pcrs de cercle verticol, mois qui comporie ut
lunette simple, le nom de Cercle d'olignemenf. ll est plus générolement divisé en degrés,
DESCR.IPTION DU ÎACHÉOMÈTR,E
ô lunette onollctique
TYPE "TR,ANSSAHAR,IEN"
les Tochéomètres type "Tronssohorien " oyont complètemeni remplocé les types "Moinol "
è verre onollotiseur les descriptions ci-oprès correspondent à ces nouveoux opporeils:
[e tochéomètre comporie une lunette onolloii'1ue supportée por deux montonls verticoux
plocéiiur ù càrcle horirôntoi répétit.ur pour lo lectJre des ongles ôzimutoux. Sur I'oxe de cette
'égoleménf répétiter.r.. pour lo déterminotion des ongles zénitoux
lun"]ià élt ii"a rnèeiCtelerricol
ou uérti"àu*. Sur lo colonne de I'instrument eit monté le tube mognéiique ef I'ensemble repose,
Ëà.1;iniJrr'eaiciiro-d un Jriàngià ô tiois vis cqlontes, sur un pied à trqnslqtion destiné à lq mise
en stqtion ropide.
Êts H. MORIN, ll, Rue Dulong, PARIS (XVll")
, le ploteou horizontol est fixé un niveou à bulle d'crir pour le cologe de l'instrument;
,Su,pluport
dons lo des cos on ojoute, pour lo focilité du trovoil, des loupes ei Ëes
quolre verniers et un friveou ô bulle indépendonte sur lo lunette. ' Les types réflecteurs oux
tronssohoriens
comportent. tous recouvremont des cercles, évitonl I'introduction des poussières gui
c'e lQtrê gnpper ,le
risquent
le pivot.
lo lunette esl à obiectif double et à oculoire à forf grossissement. Elle est onollotrque,
c'est-à'dire qu'elle. permet de lire des distonces directemenT sur lo mire à I'oide-dJ réticulé ô
slodio ef que ces distonces portent du centre de I'instrument.
Dons les lunetles à iube onollotiseur qui ne sont plus employées que dons les modèles
réduits,.lo mise ou point pour les visées plus ou moins éloignées, sê fort a t'éiae d'une tiémoillère
ef d'un bouton moletté eniroînonî un pignon denié.
Dons les tochéomètres.tYPg.." tronssohorien " .o. mise ou porni interne, celte mise ou point
se foit por le déplocement du'Véhicule inférieur ù I'oide d'un bouton moietté'pi;;é à;;s I'oxe du
pivotement de lo lureite.. [o longueur de lo lunette, dons ces instruments, reste constonre pour
toutes fes visées. Dons loutes fes lunetles on o obondonné I'usoge des fils d'oroignée qrii se
cossent ou se détendeni. [e réticule est grové directement sur verre.
Cercles
. A gouche_ de lo lunelte un cercle verticol divisé tourne en même iemps qu'elle outour d'un
cercle concentrique intérieur fixe porlont les verniers. A droite une pince d'brrêt permet, ô I'oide
d'une vis de roppel troversont le montont, d'obtenir le mouvement lent de lo luneità.
Pour le cercle horizontol les verniers sont porfés por lo portie tournont ovec lo lunette,
iondis que le cercle divrsé resle fixe.
De cette foçon I'opéroteur peut lire les ongles des deux cercles sons se déplocer.
Les divisions sont centésimoles ce qui focilite les colculs foits
à I'oide des règles ou
des tqbles.
les verniers donnenf le double ceniigrode pour.le modèle de 0 m. ll, le cenligrooe pour
le modèle de 0 m. 14 et le l 2 cenfrgrode pbur le modèle de 0 m. 17.
Monfnnts
les montonts font corps ovec un ploteou disposé pour permettre le régloge de l'horizontoliié
de I'oxe de lo lunette.
Nivesux fixes
Un niveou à bulle d'oir à frole rodée. divisée et régloble, est Irxé sur le ploteou de
l'inslrument.
pons les inslruments en 2'' combinoison, un deuxième nrveou, perpendiculoire ou premier. est
fixé sur I'olidode verticole, porollèlement à lo lunette.
Les deux pointes sont observées ou moyen d'une loupe à iiroge grossissont six {ois: on
obtient donc, dons l'orienfoticn, une précisron équivolente à celle que donneroit une oiguillo
oimontée de 36 cenlimètres de longueur, mois celo ovec lq sensibillté des petltes oiguilles.
De plus lo vision simulionée des deux poinTes supprime toute erreur de porolloxe. Elle foit
même disporoître I'erreur qui se produii ovec une oiguille ordinoire en cqs d'usure de la chope
sur son pivol.
ll est à noter que les deux pointes ne sont iomois exoctement dons le prolongement I'une de
I'outre ce qui focilite le régloge en permettont de portoger exoctement l'écort très réduit exislont
entre lo pointe et son imoge.
Pied ô tronslotion
Le tochéomètre repose por ses trois vis coiqntes sur un trépied donT le système de tronslotion
permet de plocer exoctemenl el très ropidement I'instrument ou-dessus cu piquet de slotion.
Dons les pieds à tronslofiorr, employés ovec les onciens tochéonrètres type " Moinoi " lo
tête se conrpose de deux ploteoux en bois dont l'inférieur serré dons les bronches du pied
comporte un évrdement circuloire duns lequel lo pompe fixée ou ploteou supérieur peut
se cléplocer.
. On foit mouvorr ce dernier ù lo nroin ie foçon ôr emener ou-dessus du piquçÎ un frl o plomb
suspendu à lo pompe; ù ce moment rl suf{it Ce blcquer l'écrou contre un excentrique qui o suivl le
mouvement de lo pompe pour réunir les deux ploieoux et I'instrument est en stotion.
Avec les tochéomètres " Trqnssohsrien " lc pied à lronslqtion est ù tête entièrerrent
métallique.
De pius, nombre d'opéroteurs complèrent leur équipement por un nécessoire gorni contenont:
une fiole de rechonge de niveou, une boîie ù plôtre pour lo sceller, un réticule-oculoire de
rechonge, un flocon d'huile spéciole pour lubrifier les mouvements, ef font oiouter en supplément
des bretelles à lo boîte ou un coussin coprionné ovec bretelles, ou encore un soc en cuir fquve
à courroies, renfermqnt entièremeni lc boite g:our le tronsport à dos de l'rnstrumenf.
l0 Éts H. MORIN, ll, Rue Dulong, PARIS (XVll.)
EMPLOI DU TACHEONÂÈTR,E
ù lunetfe onollotique
OBSERVATIONS GÉNÉR,AIES
l" Ne iomois sortir un instrument de so boîie, sons ovoir exominé ottentivement les posiiions
respectives de ses divers orgones et noté, por exemple, que I'oculoire de lq lunetle e$t'à droite,
que le niveou est à gouche, que I'un des toquets renrbourrés du couvercle presse sur le centre
de telle pièce, etc.
2' Quond I'instrument est réintégré dons so boite, se gorder de forcer sur lo porte ou sur
le couvercle, quond il reste entreboillé de plus d'un ou deux millimètres, et rechercher lo couse
qui s'oppose à lo fermeture. Bien des réporotions sont occosionnées por ce monque de soins ou
porc6 qu'on ne serre pos forlement toutes les pinces d'orrêt quond l'instrument est bien en
ploce dons so boîte.
3'- Nefoyoge des oblectlfs. Dons les poys à lo fois chouds et humices, il qrrive
quelquefois que I'humidité, se glissont- entre les lentilles produit comme une toile d'oroignée à
réseou serré, les verres étont iuxtoposés et non collés. Pour obvier à cel inconvénient, foire des
troits de repè,re sur lo têie de lo lunette, le borillet. le conire-borillet et sur le chomp des verres
eux-mêmes ofin de bien les remettre en ploce. Cette précoution étont prise pour conserver le
centroge de lo lunette, on peut les dévisser et les essuyer à l'oise. En les reploçônt, foire ottention
de ne pos les remettre en sens inverse, ce qui orrive fréquemment. Une ostuce consiste,
indépendomment du repère de centroge, de trocer ou croyon sur le chonrp de I'obiectif formé
de plusieurs verres, une indicotion en chiffres romoins telle que Vlll, qui ne prete à oucune
interversion des lentilles, l'ouverture du V étqnt tournée vers I'extérieur.
Mise en ststion
" Le pivot de I'instrument est omené instontonément et très exoctement ou-dessus du point de
stotion à I'oidedu système de pied è tronslotion 3 on occroche un fil à plomb ou mieux encore.
une conne à plomber ou crochet de suspension et on déploce l'rnstrumenf iusqu'à ce que lo pointe
du plomb ou I'extrémité de lo conne à plomber. soit ou-dessus du prquet. ll suffit pour celo de
desserrer l'écrou du système excentrique et de foire mouvoir, à lo moin, le ploteou supérieur.
Guond le point de stotion est obtenu, on resserre le sysfème excentrique et les deux ploteoux
se trouvent réunis "
€crloge
[e cologe consisie ô mettre horizontol le ploteou de I'inslrumentr pour celo on omène le
niveou fixe dÙ ploteou porollèlement ô deux vii colontes et on qgit sui' l'rne d'elles de foçon
que lo bulle vienne enlre ses repères.; on fort ensuite tourner I'instrument qu'on omène dons une
position perpendiculoire ô lo première et on ogit sur lo 3'"" vis colonte iusqu'à ce quê lo bulle
i'evienn'e dons so posiiion, ceite opérotion répétée plusieurs fors permei dê mettre l'instrument
porfoitement de niveou.
Visées
lo lunetie éiont diriqée vers un fond cloir, on met tout d'obord les troits du réticule ou point
en foisont mouvoir le petiitiroge hélicoïdol de I'oculorre iusqu'à ce qu'on distingue.très nettement
les troits du réticule; celo fort, lo position de ce tiroge pour un même opéroteur n'o pos besoin
d'êïre chongée. seu[e lo nrrse ou point sur un obiet- plus éloigné se fciit ou moyen du bouton
moletté od hoc.
N.-8. Avoir iouiours soin ovont toute opérotion de munir lo luneife de son couvre-soleil,
- pour ougmenier lo neiteté des pointés de lq luneite, mois encore pour
hon seulement le
bon équilibre.
Êtr H. MORIN, ll, Rue Dulong, PARIS (XVll') il
Nous roppelons tout d'obord que pour lo mesure des disionces ù l'oide du tochéomètre,
qu'il s'ogisse des tochéomètres à slodro ou des tochéomèlres auio-réducteurs dont nous porlons
plus loin, lers différenies porties de lo mire doivent être sur le même plon. Les mires è coulisse
dorveni donc êire formellement proscrites.
Pour ossurer lq rigidité de lo mire lorsqu'elle est ouverte elle est munie d'une borre de
renfort pouvont coulisser le long de I'une des règles et se fixer à I'outre à l'oide d'une vis.
-Enfin pour permeltre de lo mointenirverticole, lo mire MOINOT est munie d'un perpendicule,
long fil à plomb rigide fixé lotérclemenl.
On uiilise souvent ovec ces instruments lo mire N4OINOT couronte décrite ci-dessus, mois
cerioins opéroteurs préfèrent dons ce cos une mire sembloble, mois dont les divisions ont
2 centimètres de lorge ou lieu de I centimètre,
Leur groupemeni esl d'oilleurs le même, mois les chlffroisons 1,2,3, etc., soni portées tous
les mètres et les dislqnces lues ovec les deux fils extrêmes ne vont que iusqu'ô 400 mètres seulement.
f Nl
t ;i
0,
id-i
*,.-.- --..
i
Or I'ongle o'O C étont très petit on peut considérer o'C comme perpendrculoire à
O o' et I'ongle O o C comme égol ù V ce qui donne,
Co' : Co sin V
g' -: g Sin V
or.r
Applicotions:
l' Sbir d * 365 srn' l2?- gr 4A
ou log d =- log 365 { log sin' l22 gr 40
On onène l'extrémiié de lo réglette ou-dessus du nombre 365 et le résuhot d : 353 m. se
de lq division 12. or
Trouve ou-dessus 40.
On omène I'extrémité de l'échelle des sin: cu-dessus du nombre 365 et le résuliot d :362m,
se Trouve ou-dessus de lo division 94 gr 15.
-Etudes2'duTobles Deroye.
- Cesdetobles
Service Topogrophique
éioblies por M. DEROYE, oncien chef du service des
Tunisie, clonnent les distoncès réduites à I'horizontole et les
houteurs correspondontes en prenont ç.oUme bose le nombre généroteur. Cette disposilion focilite
lo monrpulotion du volume et en évite I'uiure prémcriurée qui se produii dons les tobles ordinoires
où seules sont en usoge è peu près constonl les premiêres poges correspondont oux foibles
ongles zénithoux.
, Elles donnent, pour |,es nombres généroteurs ollont de mètre en mètre iusqu'à 300 mèires,
Bur les memes tqblequx, direcfement por srmples leclures, la distonce horizontole réduite et lq
hqufeur verticole correspondo nte.
l4 Éts H. MORIN, ll, Rue Dulong, PARIS (XVll")
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I
2
53
62
67
76 ?t.
|
4" Tobles noturelles de Grnnst, -- Pour oblenir les mêmes résultots que ceux donnés
po.r les règles et pour les contrôler ou pour nombre de colculs employés en iochéométrie. on
utilise les tobles tochéo.mélriques.centésrmoles nqturelles de GRANET, pétit volume de pocne qur
n'q que 0. 13X0.08 et qui contient les tobles suivontes:
TABI-E l, donnont ovec 5 décimoles les voleurs nolurelles des sinuss, cosinusr, longenres,
cotongentes, sinus eT cosinus pour tous les ongles du quodront.
TABTE ll, pour lo conversion des grodes en degrés, minules, secondes et réciproquernenT.
lll, donnonï^' l' les longueurs de I'orc correspondont à un ongle ou centre de I grode
TABLE
pour 50 royons (
+#-) l'ongle ou centre correspondont à un orc de I mèrre de
,2
longueur pour so royons (+)
. TABLE lV, des on_gles ou cenire pour des orcs égoux voriont de 0 ù 200 mètres de
développement et pour 52 royons usuels.
TA.BLES V, des l'2 ong-les ou centre ou ongles inscrits pour des orcs voriont de 0 ù 200 mètres
de développement c;t pour 52 royons usuels.
TABTES Vl, des voleurs du ropport l"çu- pour des ongles ou centre de 0 à 100 grodes.
. -- grodes.TABTE Vll, donnont les vqleurs, pour royon égol à i, des tongentes des ongles supérieuri
à 50
NIVELTEfNENT TACHÉO'$ÉTRIGTUE
Pour déterminer ensuite lo cote d'un point quelconque B, deux cos peuvent se préSenier:
I' Sr I'orr descend c si V ). 100 grodes, comme dons lo frgure ci-dessus, lo cote
csi-à-dire
duporrr| 3 coteO-H-i oucoio O-tH-1 t) 'coleO--K
2" Sr l'on monio c'est-à-drre sr V <: 100 grodes, l': cote du point B.-. cote O + H -: oU
core O+lH-t)
Dons ce cos on peui encore ovoir: l" t < H 2" t > H
'! !'
7,
:
Dons ces fornrules I esi lo houteur du frl oxrol sur lo nrire, V est l'ongle verticol lu sur le
tochéonrètre ; seule lo voleur de H est à détermrner.
Ceile houteur verticole est obienrre soit à I'olde des iobles Nonricos ou celles de Pons
ou de Deroye, sort è l'oide de lo règle tochéc,rnétrique, soit encore por le colcul à I'oide des
tobles de Gronet.
Les colonnes | è 9 du cornet oinsi que lo colonne l6 des " Observotions " sont remplies sur
le terrqin, les ouires le sont plus tord lors du irovoil de bureou.
--*----l-;:---- l- I I
';; N"
lH"dePointose
ANGLE re*ure,No.o,..l jJ.tilïiË
rNDrcATroN, I
I l'instr. des i .-- des I l=-'^'-
DES srATtoNs
l^ "l j eoin,, rhoriron.lu"rt,.or
- firs ]senero 1 .Ëi 1.J,,1",
i5lolroni
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Bornehectométriqnen'B" | , I
i,i, du vieux pont ir .' zei | 178'60 ltoa'to 'Éi:L l,ool,lo,
I
l-;*i-l'_*----t--l--i
I
Colonne l, On inscrit dons cette colonne les indicotions relotives oux slotions qui sont
-
générolement indiquées por les letlres moiuscules de I'olphobel; QUond lo série est termrnée cn
io recommence eri offectont choque lettre d'un indice. Les stotions seront dônc indiquées por
A, B, C, etc., Al. Bl. Cl, etc.. A2,82, C2, elc. Guont oux points vrsés sur lesquels on pose lo
mrre, ils sont générolement indrqués por des numéros qui vont en survont.
On complète I'indicotion de lo stolion por quelques mots roppelont son emplocement por
ropBort à I'eniemble. Après le trovorl de bureou on y {oit oussi figurer I'oltitude.
Colonne 2. Dons ceile colonne on inscrii lo houteur de I'oxe de rototion de lo lunetle
ou-dessus du point- de siotion. lo déterminotion de cette houieur est focilitée por I'empioi de lo
conne à plomber qui donne rnstontonémeni lo distonce du crochet de suspension ou piquet c'e lo
stotion. il suffit d'oiouter à celle distonce lo houteur constonle de I'oxe de lo lunette ou crochet
pour ovoir I'indicotion à porfer dons lo colonne 2.
Colonne 3. On porte dons cette colonne les numéros des poinls que I'on doit ouiont que
- dons leur ordre numérique.
possible foire suivre
Colonne 4. Angle horizontol lu sur l'instrument.
-
Colonne 5. Angle verticol V ou ongle d'inclinoison.
-
Colonne 6. Lecture des troifs extrêmes du réticule sur lo mire. Avoir soin d'inscrire le
chiffre le plus fort -ou-dessus pour focilrter lo soustroction.
Colonne 7. Nombre généroteur résultoni de lo différence des deux chiffres inscrits
-
dons lo colonne précédente.
Colonne 8. Houteur du pointoge du frl oxrol sur lo nrrre, lue suivont les divisions.
-
Colonne 9. Même indicolion, mois tronsformée en mèires. Comme contrôle les nombres
de cette colonne -doivent être lo movenne des deux chl{fres de lo colonne 6, lecfures des troits
exlrêmes sur lq mrre.
Colonne 10. Disionce horizoniole obienue soit ovec lo règle Iochéométrique, soit por
- des tobles de Nomrcos.
simple lecture è l'oide
Colonne I l. lo
- Houteur verticole obtenue de même monrère.
Colonne 12. Différence des houleurs lorsque cette différence est oddilive por ropport à
-
fo cote de I'instrument. t
Colonne 13. Même indicotron lorsque ln différence esl souslroctive por rcpport à lo
cote de l'instrument.-
Colonne 14. On inscrit dons cette colonne les cotes de lo mire ei lo houteur de
- pour permeître de cqlculer lo cote frnole, c'est-à-dire lo dif{érence de niveou
l'instrument en siotion
enlre le point de stotion et le pornt vrsé.
Colonne 15. * Cote frnole obtenue por le colcul à I'oide des renseignemenïs donnés
por les colonnes 12, 13 et I4.
Colonne 16. On inscrit dons lo colonne l6 lo désignotion du point observé, I'oliitude
- les observotions ouxquelles ilo pu donner lieu et on y foit tous croquis que
définitive de ce pornt.
l'on iugero nécessoires pour lo suite des opérotions.
I
t8 Éts H. MORIN, ll, Rue Dulong, PARIS lxvll.)
Ys
(-t (+)
- te d'une
2''o Cos. second moyen de
déterminer lo surfoce oorcelle esf
obtenu por les coordonnées rectongu'
loires. On .oboisse sur deux oxes X X'
et Y Y' des perpendiculoires de choque
r*)
I J
æ (-)
hs H. MORIN, ll, Rue Dulong, PARIS (Xvll'l 1.4
tt
Surfocedutropèze obef
fedh t
:-A
Surfoce du tropèze h d c g I
g.oà I :+e
Résultottotol :+B-A
Conclusions
. . le simple exposé que nous venons de {oire, montre que le tochéomètre n'o rien
d'inobordoble et que Jout opéroteur oprès quelques séonces peut ie servir ovec Arond ovontoge
d€ cet instrument idéol enlre tous.
De quoi se compose-t-il en effet ? Tout simplement des opporeils de levés ordinoires.
-
Mois ses éléments sont si bien coordonnés entre eux que I'opéroleur peut indépendomment
des opérotions topogrophiques, oussi fociles à exécuter le iour que lo nurt, fârre des observotrons
sur le soleil ei les étoiles, délerminer lo méridrenne exocte d'un lreu, etc.
ll peut encore rottocher les stotions à des points trigonométriques donnés sur lo corte
d'Etot-moior ou outres; déterminer I'heure, lo lotrtude et lo lon'gitude d'uh lieu.
Enfin, ovontoge très importont. le tochéomètre permet de s'opercevoir d'une erreur ou d'une
impossibilité dons le résultot des opérotions. Cette erreur isolée n'entoche nullement le résultot
des qutres points, ù moins gue ce ne soil un point principol, comme une stotion por exemple.
l"l D'embrosser l'étude d'un terroin sous toutes ses foces, formes, oltitudes, configurotions ou
sinuosités, d'en posséder en un mot tous les éléments, soii pour y figurer les courbes de niveou, lo
direction d'une voie ferrée, d'un conol, soit pour déterminer lô sùperficie, bôtir un immeuble ou
fqire des lotissemenls.
2:l D'ovoir une exocîitude dons les résultots d'outont plus opprécioble que l'opéroteur sero
mieux fomiliorisé ovec cet opporeil et dons tous les cos beoucoup plus gronde que por l'emploi
de lo choîne.
3"1 D'exécuter toutes opérotions cinq fois plus ropidement que por les moyens ordinoires
lout en oblenont des résuliots plus précis.
4"1 De se contrôler sûrement et focilement.
Tout opéroteur soucieux de ses intérêts doit foire entrer dons une lorge port ces
considérotions dons le choix de I'instrument qui lui est nécessoire, on se pénélront -bien de cette
idéo: " C'est qu'il n'est pos indispensoble d'ovoir des optitudes spécioles ou d'ê1re nonti d'un
bogoge scienfifique sorlont des connoissonces ordinoires pour devenir un excellent et hobile
opéroteur ou tochéomètre ".
NOIA. - Pour fociliier l'orgonisotion des trovoux, les Etoblissements H. MORIN envoient, sur simple
demonde. et sons oucun enjogement une liste complète des instrumenls et fournitures nécessoires
à une brigode tochéométrique.
Cetle liste est étoblie d'oprès les nombreuses commondes ontérieures de ces fournitures
donT nos Etoblissements se sont foit une soéciolilé,
Le lecteur qui voudroif se fomilioriser o /ec touies les questions de détoils relotives qu
tothéomètre peut en trouver le développement dcrns leTroiié protique de Géodésie tochéométrique
de HENRY, 2*" édition complètemeni refonCue por G. BOYETLE ei Th. DUBOSQ ( [ibroirie
H, MORIN, ll, Rue Dulong, Poris l.
20 Ets H. MOFI\, ll, Rue Dulong, PARIS (XVll.)
MODE DE RÉGIAGE
DES CERCTES D'ALIGNEMENT, THEODOTITES
ET TACI{EOfVIÈTRES TYPE ,, TRANSSAHARIEN ,'
Ce n'est que dons le cos trèi rore du remplocement por l'opéroteur lui-même, d'un réticule
cossé, qu'il y o lieu d'opérer les régloges ci-oprès :
b) Régloge de lc 9todio.
Ce régloge est foit dons nos usines où nous disposons d'une bose dont nous sommes srlrs
cor elle est éiolonnée ovec un frl INVAR préoloblernent vérrfré pcr le Bureou Iniernotronol des
Pords ef Mesures. !l n'esi donc pos conserllé oux opéroteurs d'essoyer de l'oméliorer à morns
d'un dérégloge évrdeni.
[e régloge en usine se foit de lo foçon suivonte '
L'écortement des lrqits du rétrcule, qui sont grovés à I'ovonce, est colculé de foçon que
I'rnteruolle lntercepté sur une mire plocée à 100 mètres sort exoçiement de 0 m. 50 ou I rnèlre
suivont les oppqreils.
On o prévu ou montoge lo possrbilité d'ur légcr mouvemeni de trqnsJolion, por ropport ou
tube, de lo tête de lunette porlont I'obtecirf.
L'rnstrument étoni plocé sur une bose por-foitemenl éicrlonnée on réqirse, si elle n'exrsle p.rs,
lo coïncidence êxocle des trorts du réticule cvec les drvrsrons de lo mire por un irès léger
déplocemenT de I'obiectif, En même temps, on compense lo petrte différence de mrse ou pornt que
celo s occosronné por un léger déplocement de lo tentrlle drvergente égolement régloble.
Ceiie coïncidence étonT réolrsée on blogue le porte-obiectrf et il n'y o plus lreu d'y toucher.
51 RÉGLER !E A
BUt!.Ë |NDÊPËNDANTÊ PLACÉ sUR LEs
NTVEAU
COIIIERS DE I.UNETTE ET RENDRE PARATTÈIE5 ET HORIZONÎAUX
tA DIR,ECIR,ICE DE tA BUttE ET L'AXE OPÏIGIUE.
On ploce le niveou sur les colliers et on omène lo bulle enTre ses repères, touies pinces
de roppel de l'éclimètre; puis on soulève le niveou et on le retourne boul
bloquées. por lo vis
pour bout sur ses colliers; on romène lo moitré du déplocemeni de lo bulle por lo vrs de
régioge de lo nivelle.
On vise ensuite, lo bulle étoni exoclement colée, un point de repère sous le {rl horizoniol,
puis forsont tourner I'instrumentda M grodes outour de son pivot, on reiourne lo lunette bout
pour bout et on y reploce lo nivelle qu'on romène entre ses repères por lq vis de roppel Ce
l'éclimètre, ei I'on foil une nouvelle visée. Lo moyenne des deux visées correspond à
l'horizontolité de I'oxe optique: on vise ce poinl moyen en déploçont le fil horizontol du réticule
por les deux vrs de régloge, loul en mointenonl lo bulle enTre ses repères, On recommence
iusqu'ô lo superposition obsolue des 2 vrsées,
OBSERVAIION, nrode de régloge sLppose que les coliiers de lo lunelte sônt porfoitement
égoux. Protrquement- Ce rl n'exisie pos de rroyen à lo drsposit,on de I'opéroteur pour le contrôlêr.
A tilre d'rndicotion, voici le procédé très précrs que nous employons dons nos usines. ll
consiste à foire reposer lo lunette por ses colliers sur deux vés montés sur un ploteou régloble ce
qur perinet d'omener entre ses repères lq bulle de lo nivelle plocée sur les colliers, On foit olors
retourner lo luneite bout pour bout et on repose lo nivelie. lo bulle doit revenir dons lq même
posilion, sinon ii y cr lieu de procéder à lo rectificotion des colliers,
m Étr H. MORIN, lt, Rue Dulong, FARIS (xvif)
On commence s'il n'y o pos eu de régloge préoloble de I'oxe optique por meltrê le fil
horizonlol sonsiblement ou centr€ de lo lunette ovec Ies vis du réticule.
L2
r80
Si I'rnstrument n'est pos réglé, les deux lectures sonl différentes, et l'erreur € de to posifion
du zéro est donnée por
L._ -'
'-'_ t_
Dons le cos do lo figure ci-dessus, [, est plus grond que L, et 3 sero positif.
Si [, ovqit été plus petit que [, l3 négotrfl, on ouroit dons les mêmes condrtions foit tourner
lo lunette de fqçon ù lire I'ongle s ovec l" u"r'ni"r supérieur côté oculoire.
Dcrns les déclin:loir':s GOlJtlER, oprès ovoir ornené les pointes ou voisrnoge du fil, on
bloque le déclinoicrrs et on 1-rnrine I'opérctron en Céploçcnt légèrement le fil du repère ou
moyen de scr vis de régloge de f.rço'r qu'il bissecte exoctement les imoges des deux pointes,
PRINCIPES DE CONSTRUCTION
ADOPTÊS PAR LES ETS H. MOR,IN
POUR LEURS 3 GRANDES SÉRIES D'INSTRUMENTS
TACHÉOMÈTR,ES, THÉODOIITES
ET CER.CLES D'ATIGNEMENT
TYPE " TRANSSAHARIEN "
Lo construction des instruments type "TRANSSAHAR|EN" repose sur les principes ci-oprès,
lo Lunetle. Toutes les lunetfes sontporfoitemenl ochromoliques et révolutionnent entrèrement outour
de leur oxe. Elles sont onollotiques por construction,
leur mise ou point interne se foit por déplocement d'une lentille inlérieure, ou moyen d'un
bouton moletté situé dons I'oxe de pivotement de lo lunette.
Ce drspositif ossure :
o) Un oxe optique invqrioblement lié è lq lunette.
bl Une étonchéité obsolue conlre I'humidité et les poussières.
cl Un équilibroge porfoit, lo longueur de lo lunette étont constonte.
-verres ouverture et ô gronde clorté (Fi4 pour le système
2'Obiealf. les objectifs sont à gronde
convergentl. lls sont composés de non collés, serrés por borillet et contre-borillet évilont
toute détériorotion por I'humidité, même dons les régions équotorioles. [eur pouvorr séporoteur
esl moxtmum.
3" Rétlculeg. les réticules comporTent les iroits en croix et les troits slodimélriques grovés sur
verre. lls sont fixés sur une monïure omovible ce qui permet, en cos de rupfure, le remplocement
immédioi por I'opéroteur lur-mêmê. tes vis de régloge de ce .éticule sont protégées por,une bogue
omovible. Lo mise ou point du réticule, suivont lo vue de choque opéroteur, se lort Por un
mouvemenf hélrcoidol porfoitement protégé.
4" Repères. Des repères d€ centroge sont étoblis ou-dessus et qu-dessous de lo lunette pour lo
mise en slotion en goleries souterroines, corrières, mines, etc....
5" Bôtlg. les bôtis qui soutiennent les lunettes sont ô deux montonts bos et nervurés, fixés sur une
semelle motricée ossuront un bon équilibro, une gronde stobrlité et une forte robustesse.
6o Orgones dlvers. Les cercles horizontoux et verticoux, les olidodes, les montonts, les oxes Ces
luneites sont en bronze, métol peu dilotoble.
7" Gercles. les cercles sont concentriques et répétiteurs les diomètres indiqués sont les dimensions
extérieures des cercles horizontoux; les cercles verticoux sont légèrement plus petits.
8. Dlvltlong. les divisions sont foites sur biseoux inclinés à l50 sur I'horizontole pour fociliter les
lectures. Elles sont trocées sur orgent, métol permetiqnt les lroits les plus frns. Ies chiffres des
divisions sont grovés.
9" Protecllon deg dlvlglonr. les cercles horizontoux et verticoux sont protégés por des colottes
de métol qui empêchent en même temps I'introduction des poussières, couse de grippoge
des centres.
10. Alldodeg. Les olidodes sont à deux vorniers opposés, touiours plocés dons le même plon
que lo division.
ll" Centreg. Les centres sont doubles, ô cônes controires. en bronze motricé el vérifiés qu
comporoteur sensible à lo seconde. lo longueur des centres esi felle que les instrumenfs sont
porfoitement équilibrés.
l2', Roppels. Tous les mouvements sont rectifiobles et munis de pinces d'orrêt à serroge rodiql et
de roppels Îrès doux et sons glissemenl.
26 Ëtt H. MôR|N, ll, Rue bulong, PARIS (XVll')
13" Plnccs dtcrrêt. Le serroge des pinces d'orrêt se foit sur les centres mois por I'intermédioire
d'un collier centrol et d'une vis rodiole bloquont les mouvements sous un foible efforf.
. les vis de roppel sont à rottropoge de ieu. lo poussée de lo pînce se foit non pog
directement çu bout de lo vis, mois por l'intermédioire d'une petite tige cylindro-cônique oux 2
bouts gur réolise une double qrliculotion éliminont les irrégulorrtés possibles d'oction de lo vis,
Aucune pince d'crrrêt ne serre oinsi direciernent sur les oxes çe qui serqit une cquse de prompte
usure pour ceux-ci.
14" R6flecreurg. Tous les moCèles cernportent des réflecteurs plocés oux verniers pour l'écloiroge
des divisions.
15" loupes. les noCèles en 2n'n combinoison.eomportent des loupes perfectionnées, ochromotigues,
è tiroge hélicoidol, cenrrées ou ioyer de lq division. Elles peuvent être oioutées, sur demonde.
oux instruments en l" combinoison,
l6o Nlveoux. Un niveou de mise en stotion est lixé sur le pl^oteou horizontol. So fiole est protégée
des chocs por une bogue tournonle dons les instruments en 2'o" combinqison.
Un deuxième niveou, perpendiculorre ou premier. est fixé sur I'olidode verlicole, porollèlement
à lo lunette. ll permet le contrôle Ce lo posrtion exocte du zéro de lo divislon vertièole. De pius
les instruments en 2*" combrnoison.comporient un niveou omovible sur les colliers de lo lunette, ce
qui focrlrte les opérolions de nivellernent direcl.
Les nivelles sont toules ô régloge bloqué por écrou et contre-écrou, pour éviter loul
dérégloge ou cours des tronsports.
. -^ les fioles, rôdées et divisées, ont une sensibilité moyenne de 30" et un royon de courbure
de 20 m.
17" Décllnotoires. Ïous les modèles de iochéomètres l'" et 2'" combinorson et les théodolites en
2*" combinoison possèdent un tube mognétique ou déclrnotoire.
Dons les modèles de ll centimètres le déclinotoire comporte une simple oiguille donl
I'extrémrté recourbée se déploce devont un verre dépoli divlsé.
Dons les modèles de l4 et de l7 centimètres le déclinotoire est du tvpe GOUIIER
perfectronné dons lequel les 2 pointes effilées de I'oiguille oimontée sont vues simultonément en
opposition ou moyert d'un système optique ogrondrsseur srmple. Elles poroissent se déplocer dons
le même sens, et le- régloge.consiste ù rmmobiliser I'instrumenl de fqçon que leur intervolle soil
bissecié por un fil frn de repère.
Ce dispositif est tel que le déclinoioire GOULIER équivout comme précision, à une boussole
dont l'oigullle ourqit 36 centlmètres de longueur.
l8o Vl3 Golonlgs. Dons les instruments sp !'re combinoison les vis colontes sont à rsttropoge
d'usure et ont leur fileloge entiè,rement protégé. Les porties inférieures de ces vis sont réunies por
une ploque trionguloire double formont semelle qui, glrssont sur lo têie du pied, réolise un loige
mouvement de tronsloiion. Le tout est bloqué sur le pred par une forte poignée frletée creuse. Cette
disposition qssure une gronde stobilrté et une gronde rrgrdrté de I'ensemble, opporeil et pied.
19" Pled ô translqtion à tête mélolllque. Lo tête du pred, sur loquelle vient glisser lo ploque
trionguloire de I'instrumeni est entièrement métollique.
Les trois bronches doubles sonl en chêne de premrer choix et portent des piques en fonte
molléoble, rivées sur elles et formont pédoles.
. A lo portie supérieure les bronches sont renforcées por une chope en loiton rivée qui ossure
une lioison rigide ovec un oxe cylindrique formont orticuloiion ovec lo iête du pied. Troii boulons
ô 6 pons ossureni le serroge des olticulotrons,
Lo rigidité qinsi obtenue est de beoucoup supérieure à celle des onciens modèles à têtê bois,
20'Fll à plomb, Ce fil à plomb posse por le milieu de lo poignée creuse, el s'occroche
directement sous le iriongle de I'instrument, ce qui supprime les erreurs de mise en stotion résultonl
de I'emploi des onciennes vis ô pompe quelquefors obliques oprès un long usoge,
21" Protecflon. les instruments tout entrers, y compris les porties méiolliques des pieds, sonl
proiégés complètemenl des iniempéries por une peinture grrs cloir, ou verni cellulosique
inottoquoble.
/2" Bolle. Les boîtes de ces instruments soni des coffrets en ocojou verni ou lompon, extrêmemenl
soignées. Le cologe des opporeils, foit è plot, est réolisé pcrr de fortg tosseoux feutrés o$suront un€
protectien porfoite çontre les chocs.
Étr n. MORIN, I l, Rue Dulong, PARIS (XVll.) 2,
ADDtilONS POSS|BIES
Pourfociliter l'étoblissement d'un stock d'inslrurnents immédiofemeni disponibles, nous ovons
réduit, dqns choque série _et dons choque dimension, les combinqisons à tiols, m.ris té nomUre
d'instruments en cours de fobricotion dons nos usines permet de livrer ropidement tochéomètres.
théodolites et cercles d'olignement qvec les qdditions ci-oprès, quond'lo combinqison choisie
ne les comporte pos :
Fsee
ffi Fig. f
\
B) Figure de lo double imoge de l'oiguille
-l'-,!
oimontée du déclinotoire GOULIER, disposition
permetlont un régloge exoct è { l'.
28 Ets H. MORIN, ll, Rue Dulong, PARIS (XVll")
CARACTÉR,ISTIQUES PR,INCIPALES
DES INSTRUMENTS
Modèles Obiectifs Lu n ette s
lcourbure I
bulle de 2 mm. I'exécution des nivelles ongle mesuré I fois
0m.ll I Zmètresj 60 secondes + 2 secondes i- 7 secondes
0m.14 jl2mètresl 35 secondes + 1,5 seconde f 6 secondes
0 m.lZ i 15 mètres 26 secondes 1,5 seconde *f.4 secondes
I
=l.
R,ÉTICULES
-èercles
los réiicules des d'olignennent comporteni une simple croisée do troits. Ceux des
tochéomètres et théodolites comporternt.. en plus déux troiis hàriiôritoux pàrit. rÀ.tuË irr lo stodio
d'où I'expression communément employée dè "réticule à stodio,l ou,,itodio o r.ttàécfretfe,l-- -
les fochéomèlres el théodolrtes couronts, fype " TRANSSAHARIEN ,,, sont conformes
è lo figure l.
Dons les modèles de- ll cm. et ou-dessous, les troits extrêmes interceptent I m. à 100 mètres
lréticule à stodio ou l/l@"). Don_s Jes plus gronds rnodèles de l4 ei-i7-cm., iii -intercepr.nr
0 m. 50 à lO0mètres ( stodro ou 11200. t.
I
1
Approxi-
motion i,"t'#,ïlvu'nr"' lT*:l'
0mll Grode en 2 24 25 2'
"r"*.", t ' l* t -
t'
0m l4 Grode en 2 49 50 I' Grqdeen2l 49lSO I
0m l7 Grode en 4 49 s0 50" Grodeentl 49lso I so"
-l
DÊCtINAlOIRES
Prière de spécifier en commondont. lo régi66 hobituelle d'uiilisotion des opporeils, pour nous
permetire d'en tenir compte pour l'équilibroge de l'oiguille oimqntée.
30 Ërs H. MORIN, ll, Rue Dulong, PARIS (XVll')
NORMATISATION
DES
TACHÉOMÈTRES, THÉODOLITES ET CERCLES
à lunette onollatique
UN SEUt MODÈtE ;
LE TYPE " TRANSSAHARIEN "
TR,OIS sÉR,IES I TACHÉOMÈTRES, THÉODOIITES & CERCLES
TROIS DlAn 0 m. | |
ÈTR.Es : 0 m. 14 0 m. t7
TROIS COMBINAISONS: l' SIMPLES,
2" AVEC NIVEAUX ET LOUPES.
3' AVEC ACCESSOIRES SPECIAUX
PR,IX
Les prix cles instrumenls décrits ci-oprès, sont, à conslruction semblqbie, grôce à nos
fobricotions en séries, les plus réduits qui existent. Por Io réduction du nombre êe-s modèles lo
normolisotion o permis d'étobli. des prix inférieurs d'un tiers à ceux de tous les constructeurs
élro ng ers.
GAR,ANTIE
Tqus nos instruments soni gorontis contre tout vice de constructron ou défoui quelconque
sanr limitotion de durée.
DISPONIBILITÉS
Nous r:vons iou]ours en mogosin un stock consldéroble de tous les instruments poriés à notre
cotologue. Plus de 300 tochéomètres, lhéodolites, cercles, niveoux etc.. permeitent générolement de
rf ponclre, por courrier, ô toutes les c'emandes.
RÉPAR,ATIONS
f'lcs usrnes sont cutrllées pour réporer oux meilleures condrtions tous instruments de précrsron
de quelque provenonce et de quelque cc,rs,ruction qu'ils soieni.
Sur demonde, ovont toute réporotion, nous envoyons grocieusement et sons engogement, un
devis détoillé des trovqux à exécuter.
IN5lR,UMENT5 D'OGCASION
Ne vendont iomois d'inslrumenis d'occr:sion nc rs déclinons toule responsobilité pour des
inslruments portont noire morgue et trouvés à des pr;x réduirs dons le commerce.
DESCRIPTION GÉNENNIT
DES TACHÉOMÈTREs H. MORIN
TYPE "TRANSSAHAR,IEN "
ô lunette è mise ou point interne i
Répétiteurs horizontolemenl et verticcrlement
ADDITIONS
fortes sur demonde oux instrumenis qui ne les comporteni pos, ei opplicobles
oux irois séries d'instruments : Tochéomèires, Théodoliïes et Cercles d'olignement.
TACHÉOMÈTRES H. TYIORIN
en première combinqison
Type " TRANSSAHARIEN ", divisés en grodes
Ces tochéomètres peuvent être divisés pour donner une opproximotion supérieure ,
1043 I Plur.vqlue pour vernlers qux 20" centésimoleg, pour le modèle de 0m.lZ.
Étr H. MORIN, I l, Rue Dulcng, PARIS (XVll") 33
TACHÉO'YIÈTRES H. MORIN
en deuxièrne combinsison
lype TRAJrI$SAHARIEhI "' divisés en grodes
rr
ol Drvisions recouvertes
bl Tube mognétique pour I'orientotron.
cl Réflecleurs oux vernrers
dl Quotre loupes ochromotiques à réglcge por vis et centrées ou foyer de lo division.
e) Une nivelle sur I'olidode.
ll Une nivelle supplémentoire à bulle indépendonte sur les collrers de lo lunette pour le
nivellement direct.
S) Un système de prolection et de roitropoge de jeu des vis colontes.
Points de repèro de centroge ô lo lunette.
THEODOLITES H. MORIN
.en première combinqison
ïype TRANSSAHARIEN ,,, divisés en degrés
,,
Les Théodolites iype " TRANSSAHARIEN " sont rigoureusement conformes à lo descripiion
générole des tochéomètres donnée ci-dessus, souf lo diirsion qui est à;ôré;;u f i", àé-grâa"r.
f fs sont en bronze,,vernis cellulosique gris cloir, "; répétiteurs
co,ncentriques et
et .verticolemenï, -divisés en degrés iur îrgent, 'chiffroison 'orovée, 'olidodeshorizontolemenf
concentriques
inclinées de l5', à deux ve.rnieriplocés donl le même plon qrË to division, centréi oîubiJ;;;
vérifiés ou comporoteur sensible à io seconde. Divisi;;i-rèioruèrtes, reïrè.iuurs oJx à verniers.
Cette lu'" combinoison ne comporte pos le tube mognétique, qui peut être oiouté sur demonde.
tunette ochromotique, onollotique por constructionl à mise àu point interne et de longueur
constonte, révolutionnont,complèiemeÀt outour de son oxé. OUi"ctiia'-ti6s srànoâ.torig] 'àijùtâlË
à vis porfoitement. étonche. . Points de repère oe ieniio!e a -t'o irnuttu.-- Fin.éi-dàirâ"t'"t ui, a"
roppel, à fq" cylindro-cônique. Moyehs oe reltiiicàiàn- à- tous les roru"rËrii. Montonrs
nervures, trrongtes moïrrces, vis colonles en moillechort, nivelle sur I'olidode.
Livrés en boîte ocoiou verni ovec,. colés- dons lo boîte, une loupe ô moin pour les lectures
et un fil à plomb ; ei ovec pied ù ironltqtiôn â iet, méràùiqi".- -
t'-'*\
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*
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* -..ff
''.* *
Sur demonde, ces théodolites peuvent êire livrés ovec lube mognétrque ;
THÉODOIITES H. MORIN
en deuxième combinnison
Type " TRANSSAHAR.IEN ", divisés en degrés
lnstruments identiques oux théodolites en 1"" combinoison ci-dessus, c'est à dire ovec lunetle
onollotique è mise ou pbint interne, poinis de repère de centroge, nivelle sur I'olidode, divisions
recouverles, réflecteurs oux verniers:
Mcis cyont en pluc :
l") Un tube mognétique pour I'orienfotion.
2,1 Quolre loupes ochromofiques à régloge pcr vis el centrées ou foyer de lo division.
3") Une nivelle supplémentoire ô bulle indépendonte sur les colliers de lq lunette pour le
nivellement direct.
4, Un syslème de protection el de roitropoge de ieu des vis colonles.
Iivrés en boîte ocoiou verni ovec un fil à plomb colé dons lo boîte et ovec pied è
lronslotion à tête mélollique.
THÊODOLITES H. MORIN
en frolsième combfnqison
Type " TRANSSAHARIEN "' divisés en degrér
ol Divisions recouvertes.
bl Ïube mognétique pour I'orientotion.
cl Réflecieurs oux verniers.
dl Quotre loupes ochromoiiques à régloge por vis et centr'ées ou foyer de lo division.
el Une nivelle sur l'olidode.
f I Une nivelle supplémentoire à bulle indépendonie sur les colliers de lo lunette pour fe
nivellement direcl.
Sl Un système de protection et de rotlropoge de iêu des vis colontes.
hl Points de repère de centroge à lq lunette.
Ces insf ruments sont identiques qux théodoliles en 1",ê combinoison décrits ci-dessus,
clest'è-di'e qu'ils ne comportenl pos le tube mognétique et qu'ils sont diuisèl en-àJgrés mois en
oulre.ils r,e comportent pos de cercle verticol. Lé moJvement leni de lq lunette outou"r de son oxe
est obtenu por un dispositif de pince d'orrêt et de vis de roppel.
lls sont en bronze., vernis cellulosique gris cloir. concentriques et répétiteurs, divisés en
degrés,.sur orgent, ch.iffroison grovée, olido-des concentriques inc'linées de l5o. a Éer* verniers
plocés.dons le même plon que lq division, centres doubles, verifiés au comporoteur sensible à lo
seconde. Divisions du cercle recouvertes, réf lecteurs oux 2 verniers. Nivell'e sur I'olidode.
[unette ochromotique, onollotique por construction, è mise ou point interne et de tonqueur
constonte, révolutionnont complètenent outour, de son oxe. Obiectif à très gronde .iort|f f"- al
oculoire à vis porfortement étonche. Poinis clc renÀrc.1ê.ên+rôge à lo luÀ'ette. Pinces d'orrèi
9ii,'ii oËioôp.iI tisà cytindro-côn,que ou i"i.'i".-[lËi"ii àË iliiri.àrion a io'Ë tes''îru"r.n,r.
Pinces d'orrêt et vis de roppel à lo lunetie. Montonts nervurés, triongles motricés, vis ccrlontel
en moillechort.
Livrés en boîte ocoiou verni ovec, colés dqns ls boîte, une loupe à moin et un fil à plomb,
et ovec pied è tronslotion à tête métollique.
f 0459 Diqm. 0 m. I| . verniers oux 30" sexogésimoles, Gross. 22x, avecpied ù trons.
10460 Diom. 0 m. 14. Verniers oux 20" sexogésimoles. Gross. 28X, qvec pied à trons.
1046 I Diqm. 0 m. 17. Verniers qux I O" sexogésimqles. Gross. 33X, qvec pied à trons.
Étr n. MORIN, I l, Rue Dulong, PARIS (XVll') 3e
t0462 Diqm. 0 m. | | . Verniers oux 30" sexogésimoles. Gross. 22X, çvec pied à trons.
| 0463 Diom. 0 m. | 4. Verniers oux 20" sexogêsimoles. Gross. !gl, ovec pied à trons.
| 0464 Diom. 0 m. 17. Verniers oux 10" sexcgésimoles. Gross. 33X, ovec pied è irons.
ol Divisions recouvertes,
| " Un réflecteur ô I'obiectif pour l'êcloiroge des troits du réliculo dons les tunnels.
. ['obsence de déclinotoire
sous le
ploteou o permis de remonfer f rès
le triongle de bose, por
sensrOtement
ropport à lo colonne Ëenf;ole;à;'s;rË
que I'insfrument ne mesure, Éolqré sà
puissonce et
.so précision que it cm.
oe houteur totole.
Ce Théodolite de mines comporte
un niveou sur le ploteou horizontol
et, dons. le modèle en 2ù,ê combinoison
une.nivelle perpendiculoire sur I'olidodà
verlico le.
ThéoColrte de mines de 9 cm. S
type "MINES DU NORD,. , S91 pords - égolement très réduil
t z^ K. ôUU ) en toil un opporeil très
monioblo et. focrlemenf irons.oortoble
oons les. goleries de mines les moins
occessibles.
les cercles soni divisés en degrés. les verniers permetient de lire lo
minute.
Sur demonde, I'ooporeil peut tgutefois être.divisé..en grodes. Les
re es 2 cenri sro d ei.' Vo; r i; -o pr5i, -rà.-t verniers permettenl olors de
I i I
1 cà'neriàii,;;pi;;;Ëirj:
[e piea à tronslotiof . .qst. du dernier modèle, à tête métollique, identique à celui
insiruments du type,,TRANSSAHARIEN;;, d'es
10469 Le même., mois en-2," combinoison, c'esr-ô-dire ovec res roupes da lecruro,
une nivelle, supplémenloire sur trqiidàaË -"JrtL.fà '-ur
prorégées. rivré.en boîre noyer o"eè ptï a'iii,iilr"T t", vis cq!onics
a iéte'iai.î'Ëi!]
10470 Plug.volue pour pied à 3 bronches coulissonles.,....
TACHËOMÈTRE D'EXPLORATEUR
DE 9.''5
[o créotron du Théodolite de mines de 9 cm.5 décrii ci-dessus et dont l'étude ovoit été foife
pour répondre oux besoins démonlrés por une Iongue enquête ouprès des Ingénieurs des Mines
et en polticulier des mines du Nord de lo Fronce nous o permis d'étoblir, sons chongement de
modèle, un tochéomètre léger et solide, qui o été oussitôt odopié por lo plupqrt des exploroteurs.
ll nous o suffi. pour en foire un lochéomètre, d'odopter lo division en grodes et d'oiouter un fube
mognélique (boussole tubulqirel plocé sur I'un des monlonts.
10472 Le même, mois en 2",- combinoison, c'esl-ô dire ovec les loupes de leclure,
une nivelle supplémentoire sur I'olidode verTicole etles vis cqlonles protégées.
Livré en boîte noyer ovec pied à tronslqtion à têie métollique
Avec fes tochéomèfres outo-réducteurs, lo distonce lue sur lo miro est lo disfonce réduite
à I'horizontole, quelle que soit l'inclinoison de lo lunette. L'instrument donne, en même temps,
lo tongente de l'ongle verticol.
ll fout multiplier les deux indicotions pour obtênir lo houteur verticole h du point visé.
Princ ip e
Le prlncipo du tqchéomètre outo-réducteur est fort simple ,
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Soient o O eÎ b O deux positions successivos d'une lunetle por suite du déplocernenf du
point o de cetle lunetie, d'une quontifé h consionte, sur une règle verticole.
Supposons deux outres posilions de lo lunelfe lelles que o'b', sur lo même règle verlicole,
sort égole à o b, c'est-à-dire ô lo constonte h.
les mesures relevées sur lo mire verticole sont donc égoles dons les deux cos et lo distonce
horizoniole D correspondonte resfe lo même quelle que soit I'rnclinoison de lo lunelte,
c'esi-à-dire que ceti€ distonce est outomotiquement réduite à I'horizontole.
Dons les tochéomètres à levier, lo déplocemenl du point o de lo lunette est oblenu por
l'infermédioire d'un levier dont les points d'orrêt sont tels que lo proportion tOO j- est
successivemenl 10, l8 et 22,
Ces frois conslont€s ont été choisies pour permeitre un conlrôle fscile cor I'oddition des
lrois mesures r l0 + 18 'f 22 - gQ,
44 Ét. H. MOR|N, ll, Rue Dulong, PARIS (XVtl")
.Ë,"^
[e cercle horizonfol de 0 m. 13, en -bronze dur, ovec divisions sur limbe en orgent, donne
le double centigrode, por 2 verniers. lSur demqnde I'instrumenl peut être muni Ëe verniers
complémentoiresf .
L'échelle des pentes comporte une division en millimètres pqr mètre sur un limbe en qrqenr
ovec vernier égolement sur orgent, pour lo lecture des pentes ou rompes ô lrl0" de millimétre
por mètre.
[o lunetle est à. fort grossissemeni 136 foisl, so longueur esf de 0 m.30 et le diomètre de
son objectif 36 millimètres.
[es dispositifs de nos tochéomètres outo-réducteurs permeftent le régloge de toutes les
poriies de I'opporeil : horizontolité de I'oxe de lo lunette, pésition du vernier-dds déclivités, etc.
10479 Plug volue pour pied.à lronslotion (touiours demondé et livré d'office,
squf demonde spêciole) .. .. .
Ce modèle dil
"Tronche monfogne" comporte un cercle horizonlol divisé sur chomp pour
permettre une plus gronde inclinoison de lo lunette. tout en conservont. sur un cercle de ll 'cri., lo
même.p;fçi9ion .que le modèle couronl. Avec ce. dispositif, lo lunefte permet une plongée ollont
iusqu'è 60 !(, indispensoble pour les trovoux d'études en moniogre et to;s poys occideniês.
r 0480
r0481 demqndé
t0482
| 0493
r 0484
GONIOINÈTNTS A LUNETTE
THEODOTITES ET TACHÉOMÈTRES RÉDUITs
ACCESSOIR,ES
10505 Plcd Sllvetlre, à 3 vis colontes et à tronslolion, indispensoble ovec les
Tochéomètres, Théodoliles et Cercles à douille, modèles réduits ci-dessus ... .
10506 Ssc en folle ù volle, gorni de cuir à courroie pour porter en bondoulière.
NOIA. Nous roppelons ici que fous pos instruments, y comoris les modèles simplifiés
-
rnunir du cenirg double. d'une seule pièce-
48 Éts H. MORIN, tl, Rue Dulong, PARIS (XVll')
Prlnclpe de lo méthode. - Un bollon sonde est gonflé à I'hydrogène iusqu'ô ce que so force
oscensionnelle soit de 150 grommes exoctement, ce qui se vérifie en constotont qu'il est en
équilibre dqns I'oir lorsqu'un robinet, toré à ce poids, sons tuyou, lui esl resté ottoché,
- On détoche olors le robinet et on lôche le bollon qui monte à une vrtesse verticole constonte
de 200 mètres por minute, en même temps qu'il se déploce lotérolement à lo vitesse et dons lo
direction des vents régnont oux oltitudes successives qu'il otteint.
Des robinets torés à l8 et 500 grommes sonl'égolement uiilisés.
Si I'on nole l'instont du déport, si l'on suii constomment le bollon ovec un théodolite, et si,
à intervolles fixes, on lit les ongles horizonioux et verlicoux morqués por le fhéodolite, on peut
trocer por points les proiections du porcours du boilon sonde, dont l'étude donne immédiotement lo
dîrection dàs vents, leur oltitude et ['époisseur des mosses otmosphérrques .nléressées por ces vents.
Théodolile de sondoge
à deux opéroteurs
Dercrlptlon. - Ces théodolites présenlent les corocféristiques suivontes : cêrcles horizontol et
verticol de 0 m. 10, lunette coudée, de grossissement 20 X, diomètre utile de l'obiectif 36 mm.,
lorge triongle ossuront une bonne stobrlrté.
Mouvement générol commondé por pince è serroge centrol, celu.i de l'olidode por couronne
dentée et pignon ovec bouton à deux molettes, limbe. étobli sur chomp et divisé en grodes,
sur orgent
hs H. MôRIN, ll, Rue bulons, PARIS txvll") 49
Limbe verlicol divisé sur plot pour présenter une région de fongence, suivonl un plon verlicol
ovec le ploieou horizontoli recouviement pfotégeont le limbe ei lo denlurc. Commonde ciu mouvement
de rototion de lo lunelte pqr couronne dêntée-et por piqnon muni d'un bouion moletté. Nivelle sur
le recouvrement horizontol, lunette nrunie d'un verre icruné ei de deux vrseurs à æillelon et pinnule.
[o leclure des divisions verticoles et hcrizontoles se foit simullonément qu moven d'une
grosse loupe fixée sur l'opporeil, ou point de tongence des deux cercles.
Déclinotorre du type GOULIER à deux poinles, monté sur un collier orientoble sur le ploteou
horizonto L
10570 Robinet toré, pour le gonflemenl des oollons de sondoge, remploçont les
bolonces et soupopes de gonflemenl; pour bollon de lf grommes
10571 Le même mois pour bollon de 150 grommes......
t0572 500
Bollone de sondoge : Prix sur demonde, por quontités.
50 Ëts H. MORIN, ll, Rue Dulong, PARIS (XVll')
Cet instrumenf, modèle officiel de I'O.N.M., résout de foçon porfoite le problème survont:
<rObtenir directement et sons oucun report, ovec un seul opérofeur. lo vrtesse et lo direction
des vents à toutes les oltitudes, sous une forme immédiotemeni utilisoble. n
Prlnclpe de I'opporeil. - l'opporeil enregistre toutes les 30 secondes, por un pointé, les
proiections horizontoles successives d'un bollon de sondoge.
Lo rouie de celui-ci esr olors représenlée por une succession d'éléments de droite dont les
directions sont celles des vents oux oltiiudes correspondontes et les longueurs proportionnelles
ô lo vitesse horizontole de ces venis.
Pour obtenir ce résultot, une réglette métollique reliée ô lo lunette de visée, motériolise à
choque instont I'oxe de visée sur le bollon. D'outre port,. ou moment du déport du bollon, un
mouvement d'horlogerie est mis en route et entroîne verficolement une réglette.horizontole à une
vitesse de I mm. 5 Por minute.
Cetie réglette motériolise le déplocemenl verticol du bollon, et le point d'intersection des
.deux réglettes correspond à lo position du bollon.
Un disposilif, commondé por une troction de lo moin foite ioufes les 30", détermine sur
une feuille de popier, le poinloge de lo proiection horizontole du point d'interseciion des réglettes.
Bose seule
du Théodolite enregistreur H. MORIN
[e popier diogromme recevont ces pointés successifs esi orienfé.; lo direction des éléments
de droite déterminée por deux points successrfs donne lo direclion du vent, et lo disionce entre ces
deux points successifi, lue ou moyen d'une loupe groduée, donne directement en mètres por
seconde lo vitesse du vent.
Descripflon de I'opporell. - L'opporeil comprend ;
l") Une bose montée sur lriongle à 3 vis colontes, munie d'un mouvement centrol ovec
pince dé blocoge et vis de roppel, divisée en grodes et déclinoble ou mo.yen d'un déclinotoire,
iype GOULIER. -Une.olidode à'drnnules. omgviblè, portont un vernier, sert à l'orienlotion en stotion.
Cette bose reçoit le popier ù diogromme circuloire d'un diomètre de 290 mm. et une feuille
de popier corbone.
2'l [o portie supérieure formée de '
ol Un ploteou qui emboîte lo bose et se déploce por ropport à elle ou moyen d'une vis sons fin
débrovoble.
bl' Une lunetle coudée, qrossissont 20 fois, d'ouverlure 35 mm. ei un viseur coudé de grossissement
2 fois iuxtoposé è lo Iunette, focilitont lo prise du bqllon ou déport.
Ëts H, MORIN, ll, Rue Dulong, PARIS (XVll") (l
c)' Un mouvement d'horlogerie ovec dispositrf d'entroînement pqr vis sons fin de lo réglette
horizontole d'oltitude ;- une échelle d'olTitude ollont iusqu'à l0 kilomètres permet de lire ù
choque rnstont I'oltitude otteinte; un timbre sonne toutes les 3C secondes.
d)' Un méconisme de poinloge octionné à lo moin por.traction d'un côble. pour pornter ô choque
sonnerie, por pression sur lo feuille de popier corbone, le point représentotif du bollcn.
L'échelle choisie permel de suivre le bqllon iusqu'à l0 kllomètres d'oltitude et de l5 kilomètres
de distonce horizontole.
Théodolite
enreg istreur
H. MORIN
complel
Reproduclion
d'un diogromme
tel qu'il sort
de I'opporeil
oprès le
sondoge
AIIIPtANIGR.APHE H. MORIN
Brevet DE LAVAUD
L'Altlplonlgrophe H. MORIN, qui esl une boussole enregistreuse, est destiné ù lever ovec roprdité
et préclsion l'oltimétrle et lo plonimétrie des terrolns à [o vitesse moyenne de I km.500 à l'heure
toui en conservont oux levés lo précision obtenue por ies procédés de lo topogrophie couronto.
Dercrlptlon - Nous ne pouvons Conner de meilleure description de I'Altiplonigrophe que celle
conlenÙe dons le ropport étobli à lo suite des essois offectués sur le terrqin pqr le Servrce Géo-
grophique du Moroc, ovonl commonde d'opporeils.
EMPLOI
de I'Altiplcnigrophe H. MORIN
Do prime obord, ces quotre opérorrons peuvent semblor conpliquées et très délicotes. En
réclité, elles ne demondent que quelques secondes.
Relevée à fll perdu. - Ce procédé perrnet de lever, erlcore plus. ropidemenl qu'ovec lo méthode
ei-dessus, un itiriéroire dont on n'o pos besoin de connoître le profil.
[o bobine, contenont 10.000 m. de fil {rn frès solide, élont occrochée contre l'opporeil ou
moven des supporis spécioux, on olloche l'exlrémité de ce fil ou point de déport lorbre ou piquetl.
L'opércrteur, qui dons ce procédé peut être seul, se p-loce.foce à. un point de repère choisi le
te plus éloigné possrble sur le chemin à porcourir, qmène I'oiguille de lo boussole enlre ses
repères el se porte en ovont.
L'enreqistrement so foil olors outomotiquement et les chongements de direciron sont reproduiTs
sur le diogràmme, à choque point de stotion, por lo modificotion de lo position de lo boussole.
AVANTAGES
les quolités essentielles de I'Altiplonigrophe sont: so simplicité, so légèreté, son
encombrement réduit, I'outomotisme de s6s résultols qui sont enregistrés ê1 conservés
indépendomment de I'opéroteur. ll n'exige pos d'occessoires, pos de mise en troin ei ne
nécessite qu'un nrinimum de monipulotrons et d'ottention de lo port de I'opéroteur.
L'emplor de I'Altiplonigrophe procure, à précision égole des résultots, uno économre
pouvont oiieindre de 75 ô 90'i,, du prrx de revient des opérotions topogrophiques effecluées pcr
les procédés hobituels.
DESCRIPTION
Lefrl INVAR offrciel comporle ô choque extrémité une forte réglette de section trionguloire
dont.une orête,.divisée en millrmètres sur 8 céntrmètres de longueur se"lrouve, por surte de lo"forme
spéciole odoptée, dons le prolongement de l'oxe du frl.
Ceite lunetfe sert égolement à metire, ovonl toute mesure, les repères successifs dons
I'olignement exocl de lo bose à mesurer.
Iunetle
de
nivellement
OPÉR,AÎION5
Pour disooser les repères en bonne ploce, on les rnstolle en se servont d'un goborii, moins
frogile que te'tii-ttlVnn. C'est un côble sôuple, à poignées dynomométrrques.. portont deux frorts
disionts be 24 mètres, et que l'on mointient fortement tendu por deux ordes opéroteurs
Le fil INVAR étolon est ensuite mis en ploce sur le lerrorn ou moyen de deux.trépiedstenseurs.
Ce soni âr rôf,àui ô,âu.ti en chêne qui,'mrs en stotion, portent à houteur d'époule une. chope
Àetàffiô"é-rri tÀà".tf"'sàÀt orticulées àeux iombes de.foice lotéroles ovec deux poignées. to
chope éontrent unè poulie à gorge moniée sur roulement à brlles.
[o tensron du fil INVAR est obfenue por deux pords de l0 kgs. frxés à deux cordes souples
qui possent-sur lêi poulres et qur sont occrochées ior des mous{uetons sux deux crcchets des
exirémités du frl INVAR étolon.
Le piquet tenseur et ses deux iombes de force forment un trépied orticulé irès solide. Guond
te poiàs i.'tO tgr èst sons emploi,'on le flxe le long du prquet pcir une chope et une goupille.
PR,IX
f0385 fll INVAR de 24 mètres, modèle officiel du Bureou Internotionol des
Poids et Mesures, muni de ses 2 réglettes divisées el de ses
2 porle -mousquetons.,. . ...l'un
1038é Même modèle' mqis de 8 mètres.
10382 Tornbour mélollique, en boîte noyer, pour 4 fils de 24 rnètres et
lfildeBmètres. {l-'ordre) .......|'un
10388 Le mêrne, pour I fil de 24 mèlres et I de I mètres. (2'ordre) ......
10389 | fil de 24 mètres seul (3' ordre). . . . . .
ACCESSOIRES DE tA TACHEOMÉTRIE
nÈOIrS LoGARITHMIGIUEs
Cés règ les porlent, indépendomment des échelles des nombres, celles des srnus, d€s
tongentes et des sinus'.
Elles donnent, d'un seul coup de régletie . g sin? V.
ECnrIrrS DE PROJECTIoN
pour lq réduction des distqnces ù I'horizonfole
190 lq Règle en buia, pour lo division centésimole.
105 17 sexooésimole......
105 18 sexoiésimole et cenlésimole..
Ces règles permettent d'obtenir, por une srmple lecture et sons oucun colcul, les distonces.
rédurtes è I'horizontole ovec lo même opproximoiron qu'ovec les tobles.
Exemple: Sort une lecfure du nombre généroteur de 420 mètres sous un ongle de 14"30'. On
omène le troii zéro de l'échelle des cosr sous le troit 420 de l'échelle des nomTbres; on se porie
ensuite ou trort rndrquont l4 30'sur l'échelle des cos3 et on lit en regord lo distonce réduife
ô l'horrzontole : 393 m.66.
RÈGIE BONNAMI
pour lq tronsformqtion instqntqnée des degrés
en grodes et réciproquement
i I rlol I I I r
RAPPORTEURS TACHEOMETRIQUES
Modèles en grodes
f 052f Ropporleur, en grodes et lr2 grodes, diomètre 0 m.22, en moillechort
fori,- ligne de foi divisée en millimèlres, en étui . '
10522 Le même, en grodes et 112 grodes, diomètre Qm.22, mois en celluloid...
10523 0 m.30
10524 O m. 27 5, sur corlon bristol ' '
| 0525 O m. 27 5, sur colque fort' . . .
Modèles en degrés
J0526 Ropporteur' en degrés et | 2 degrês, diomètre 0 m,22, en moillechort
forl,-ligne de foi divisée en millimètres, en étui...
10527 Le même, en degrés et | 2 degrés, diomètre Om.22, mois en celluloid...
10528 0 m.30
lOS2g O m.275, sur corton bristol..
| 0530 O m. 27 5, sur colque fort. . , .
NOTA. Le celluloid oyont une tendonce à se rétrécir, lo division en millimètres ne p€ut être
gorontie-dons les ropporteurs éloblis ovec cette motière.
ce ropporteur esi générolement commondé ovec les 4 règles divisées oux échelles l,'1000"
li2AO0", lll25O", 1i2500'. Sur demqnde les rè9les sont divisées à une échelle quelconque
sqns plus-volue.
ttloDE D'Et$ptol
Soient A et B les e otes de 382 m. 23 et 386 tr. 75.
On ioint A et B pôr unê droile et on ploce le
biseou de lo règle sut 16 point A de foçon que
celui-ci soit en foce lq division 2,23 en oyont
soin de foire fqire à lo règle et à lo droite
A B un onole oiou or,
MIRES TACHÉOMÉTRIGTUES
Ce modèle, replié, ne mesure que 1m.48 ei peut oinsi être expédié en colrs postol dons
les poys qui n'odmettenl que I m. 50 moximum pour lo longueur de ces colis.
10540 illre trèc légère, de 2 m.20, divisions peinles en noir, ovec tige dc
de relever le zéro de 0 m. 50 ou I m. por des crochels,
housse permeflont
el disposée pour protéger les divisions pendont le tronsporl. Poids 4 kg 200
f 054 1 lËlre ex?ra-lorte, de 2 m.20. divisions por I cm., modèle rigide, ovec
perpendicule ef tige de hqusse permeltqnl de relever le zéro de I mètre.
Poids 5 k9 800
10542 llllre spéclnle pour lochéomèlre oulo-réducleur è levier, de 3 m. 20,
d'une seule pièce, divisions peintes en noir, clvec perpendicule, housse
coulissqnle permettont de remonler le zéro à | m, ou 2 m. ou-dessus du sol.
Celte coulisse comporte 2 poignées dont I'une, évidée, permet de serrer
conlre lo mire un bôton quelcohque de 30 mm. de diomèlre qui forme orc-
bou|onletougmen1e|crigidiféd-e|ofenue.Poids5kg.300
10543 illre è chornlère, de 2 m. développont 4 m., disposition sembloble à lo
mire MOINOT, tige de soutien, poignées et grond perpendicule, mois à
divisions por I cm. peintes en noir sur fond blonc. Poids 5 kg 300
10544 lYllre ù grondo portée, exoclement du modèle MOINCT employé pour
le tochéomètre à stodio ou I , 100 , les groupemenls de divisions focilitont
les lectures oux grondes distonces. Ce modèle est peint en rouge et bleu.
ll peut être étobli sur demqnde ovec divisions peinfes en noir.
ACCESSOIRES DIVERS
10546 Pororol roburle, pouvonl se boisser et s'incliner ù volonié, qrond modèle
de I m. 50 de dionièlre, pour obriter I'instrument et I'opéroieùr de lo pluie
ou du soleil, renfermé dons un étui en toile... .......
10547 Porsrol comme cl-descug, mois modèle onti-mognétique, préféroble pour
opérotions ou tochéomètre, diomèlre I m. 60, moÀture en cuivrè et
boleines en jonc, renfermé dons un étui en toile...
10548 Slfflet d'oppel à tsmbour, ovec choînetfe de suspension, frès puissont
| 0549 Gorne d'oppel, blonde, fine, onneoux nickelés vissés orec écrou..
r 0240 Gonne ù plomber, remploçont le donnonl en même temps
lo houteur de l'inslrumenl qu-dessus stolion.
| 0550
r0551
| 0552 ce gui
CARNETS DE rEvÉs
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L!{llr(,}rEE\ rr}L{lhf \
srTrois arrors i rzrm Irodels
o-i.*
6751 Cornet de lcvés ou tochéomètre ù leviêr' (n" l, pour plon coté), formol
0m. l85X0m. 125, de 50feuillets, couverlure souple, I'un...
por 12, I'un..... Por 48, I'un..'.. por 100, I'un.'-..
C'est le modèle le plus souvent demondé pour les levés ou Tochéomètre Aufo-Réducteur à Ievler.
7037 2' Cqrnet de levéc au tochéomètre ô levler' ln" 2, pour plon parcelloirel
formol 0m. l85X0m. 125. de S0feuillets, couverfuro souple, I'u1,........
par 12, I'un...... por 48, I'un...... por 100."....
7036 3" Cornet de levés ou tochéomètre ù levler, 1n" 3. F' mesures contrôléesl
formot 0 m. l85 X 0 m. 1 25, de 5O feuillets, couverlurè souple, l'un ' . '. ... .
por 12, I'un.,,.. psr 48, I'un.".." por l0O, I'un.....
Êtr tt. MORIN, I l, Rue Dulong, PARIS (XVll") 63
TISON. _
,ttu f
QUETQUES RÉFÉNTNCES
DE
NOS
,, TRANSSAHARIENS "
DANS LE NÂON DE ENTIER
Service des Vols de loire, Gien. Office Chérifien des Phospholes, Robol (Moroc).
Cie Nofionole du Rhône, Lyon. Sté des Forces Molrices d'Algérie, Poris.
Sce des Trovoux Publics de Beyrouth (Syrie). Sté d'Exploilofion Coloniole, Poris.
Moirie de Connes. Comptoirs Généroux de l'lndo-Chine, Soigon.
Sce des Ponts et Chqussêes de Bourg (Ain).
J. Clovel, Tonanorive (Modogoscor).
Sce des Ponts et Choussées de lyon.
Sce des Trovoux Publics de Douolo (Comeroun). Olivier Demoulin, Opticien à Meknès {Moroc).
Enlreprise Bringer et Tondu, Pqris. Mission d'Études M. Doude, Conokry (Guinée).
Entreprise Pellerin et Lombert, Poris. Sté Wolter Hermonn, Leipzig {Allemogne).
Sce des Ponls et Ch. de Chotequdun (Algérie). Sté Commerciole de I'Ouesf-Africoin, Poris.
Sce Vicinol de St-Voléry (Somme). J. Corm ù Beyrouih (Syrie).
Commune mixte d'Ain-Togro (Al9érre).
Inslitut orchéologique du Coire (Egypte).
Sce des Trov. Publ. de St-tloude (Guodeloupe).
Morine Notionole de Bizerte (Tunisiel.
Sce des Ponts et Choussées d'Abbeville.
Municipolité Fronçoise de Tien-Tsin (Chine). Morine Nofionole de Îoulon.
Sce Topogrophique de Niomey (Niger). Ecole Professionnelle d'Egleton (Corrèze).
J. Monhès à Beyrouth (Syrie). Sté Commentry Decozeville ô Decozeville.
M. A. Dumonté|, Géom., Lo Bourboule (P.-de-D.). Forges et Aciér. du Nord et Lorroine à Uckonge.
Efc., etc..
Cie du P.O. Midi (Sté Nle des Ch. de Fer), Poris.
Mines Union d'Entrepr. Commerc. Abidion (C. d'lvoire).
Sté des Mines de Houille de Blonzy Sté des Bois de lo Mondoh, Pqris.
5té des Mines de Vicoigne. Sce Conservotion à Tonger (Moroc).
Sté des Mines de I'Escorpelle.
Sié d'opplicotion Gles d'Electricité, Montluçon.
Sié Houillère de Bessèges-
Ets Poinsord et Veyrel. Soigon (lndo-Chine).
Sté des Mines d'Aniche.
Sté das Mines de Houille de Morles. ÀÂ.Grevers, Curé de Redeyef (Tunisie).
Sté des Mines de Roche lo Molière. Cie d'App. Indust. scieniif. Montréol (Conodo).
Sté Fse des Chorbon. du Tonkin, Hoiphong. Cie Fermière des Etoins d'Extrême-Orient, Poris.
Sté lndo-Chinoise d'Exploit. minières, Poris. M. Mohir Aysen à Zonguldoh (Turquie)
Sté des Mines de Diebel Solrheb. Morrokech. Office Nord-Africoin, Poris.
Chorbonnoges de Dong-Trieu (Tonkin).
Descourq et Cobqud, Phnom-Penh (lndo-Chine).
Sté Méditerrqnéenne Minière, Pqris.
Sté Gqlicienne des Mines ù libioz {Pologne). Sté MeschenmosÊr, Slrosbourg (Bos'Rhin).
Etc., etc.. Elc., efc.