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<32° Année.

— QUATRE PAGÎ3S
N" 12.152. — Mardi 12 Novembre 1918
QUOTIDIEN RÉPUBLICAIN du MATIK'
FIL SPECIAL & DIRECT PARIS-BREST
Journal de la Marine
t————
< ^FORMATIONS VU OU ONDE ENTIEH
— 25, Rue Jean Macé, Brest
LES ANNONCES SONT REÇUES
25, RUE JEAN MACÉ
4 Brest : suz bu: :auz du Joumai
BREST
A Paris: à l'Agence Ha«w^, 9 pî*ce
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France & Colonies 35 19 10 ironique locale 3 09
Etranger (UnionPostale). 40 22 12 Chronique maritime ., ..»....... 3 00 —'
Tvif décroiuant pout Vs« miertion- vl=t>a-a» fou rir«iéas

L<i abonnements patient des I *' et '6 «f «on/ payable» d'atone*


RÉDACTEUR EN CHEF: LOUIS COUDURIER X.ej «ionnemenb partent des !" et 16 et sont payable» «fa

EEM

I C
'Alsac Lorraine nous sont
Evacuation immédiate de ton un délai de quinze jours
MAYENCE, COBLENTZ, IVE GAUCHE DU RHIN OCCUPEE: ALLIcS
ÎSO.OQO wagons
ABANDON cations
0
0 LIVRAISON
Tous las sous-marins
aux alliés, da matériel de 25.000 mitrailleuses 0 FO cuirassés d'escadre
3'000 m in on ver fer s 0
0 aux alliés, poup êtpe internés, 6 croiseurs de bataille
guerre suivant : t'700 avions o des bâtiments suivants : 8 croiseurs légers
5,000 locomotives o SO destroyers
Il faudrait la plume d'un Michelet Les conditions imposées à l'Allema-
ou la lyre d'un. Victor Hugo pour cé-
terminé dans un délai de quinze jours, de tous les habitants des sitifs à retard agencés sur les territoires évacués par les troupes al-
gne donnent toutefois l'impression
lébrer dignement le jour de gloire vé- que le fait seul d'avoir accepté l'armis- pays énumérés ci-dessus (y cormpris les otages et les prévenus ou lemandes et d'en faciliter la recherche et la destruction.
cu, hier, par les peuples alliés après tice équivaut à une capitulation sans condamnés). Il signalera^ également, toutes..les dispositions nuisibles qui au-
tant et de si longs mois de cruelles an- retour et ne comportant point la re- 4" Abandon par les armées allemandes du matériel de guerre raient pu être prises, (tels qu'empoisonnements ou pollutions de;
goisses. prise des hostilités. suivant, en bon état : \
Partout, dans toutes nos villes de
sources et puits, etc.), le tout sous peine de représailles.
La joie est donc permise. 5.000 canons (dont 2.500 lourds et 2.500 de campagne) ; 9° Le droit de réquisition sera exercé par les armées des Alliés et
France, et dans les -cités alliées aussi
Lien que dans le plus humble village, Mais, au milieu des réjouissances 25.000 mitrailleuses; des Etats-Unis dans tous les territoires occupés, sauf règlement de
ce fut, comme à Brest, une joie déli- saines et patriotiques que procure aux 3.000 minenwerfers ; compte avec qui de droit.
rante, un enthousiasme débordant que Alliés une victoire honnêtement et hé- 1.700 avions de chasse et de bombardement. L'entretien des troupes d'occupation des pays du Rhin, non
notre plume s'avoue incapable de dé- roïquement remportée, la première En premier lieu, tous les D 7 et tous les avions de bmnbarde-
crire fidèlement.
compris l'Alsace-Lorraine, sera à la charge du gouvernement al-
pensée, la meilleure pensée du peuple
ment de nuit, à livrer sur place &ux troupes des alliés et des Etats- lemand.
En vérité, ou pouvait se croire le de. France et des nations amies, doit
jouet d'un beau rêve. Fst-it possible être pour ceux qui sont tombés sur les Unis, dans les conditions -de détail fixées par la note annexe numé- 10" Rapatriumen±,inimédiat, sans réciprocité,-dans les condi-
que le cauchemar ait pris fin? Esl-il champs de bataille, pour les innom- ro 1, arrêtée au moment de la sis;uature de l'armistice. tions de détail à régler, de tous les prisonniers de guerre, y corn-,
possible qu'en quelques mois la roue brables soldats du droit, dont les glo- EVACUATION DE LA RIVE GAUCHE DU RHIN pris les prévenus et condamnés des Alliés et des Etats-Unis.
de la fortune se soit, mise à tourner si rieuses dépouilles reposent dans la. ter- Les puissances alliées et les Etats-Unis pourront en disposer
résolument dans notre sens, que les re reconquise an prix de leur sang. 5° Evacuation des pays de la rive gauche du Rhin par les ar-
mées allemandes. Les pays de la rive gauche du Rhin seront admi- comme bon leur semblera.
armées alliées aient pu détruire à ja- C'est vers eux que doivent aller la re-
mais l'oeuvre de colossale barbarie si connaissance pieuse, le souvenir et les nistrés par les autorités locales sous le contrôle des troupes d'occu- Cette condition annule les conditions antérieures au sujet de 1 e-
soigneusement préparée depuis un de- remerciements. pation des Alliés et des Etats-Unis. , ehange des prisonniers de guerre, y compris celle de juillet 1918,
mi-siècle par 1rs empires austro-alle- en cours de ratification. Toutefois, le rapatriement des prison-,
mands! Et l'on n'apercevait que visa- Pensons à. nos morts, pensons à nos Les troupes des Alliés et des Etats-Unis assureront l'occupation
blessés, à nos mutilés, à toutes ces fa- de ces pays par des garnisons tenant les principaux points de passa- niers de guerre allemands internés en .Hollande et en Suisse, con-
ges souriants, réjouis, reposés.
El, comme si le ciel avait voulu se milles qui ont payé au fléau de la ge du Rhin (Mayenee, Coblentz, Cologne), avec, en ces points, des tinuera comme précédemment.
guerre le tribut irréparable. Que tous Le rapatriement des prisonniers allemands sera réglé à la. con-
mêler à la fête des hommes civilisés, têtes de pont de 3p kilomètres de rayon sur la rivé droite, et des gar-
un radieux soleil inondait de ses nos soins se rapportent à soulager les clusion des préliminaires de paix.
douleurs, à panser les plaies, à secou- nisons tenant également des points stratégiques de la région.
rayons majestueux la plus belle apo- Une zone neutre sera réservée sur la rive droite du Rhin, en- 11" Les malades et blessés inévacuâbles laissés sur les territoires '
théose 'd*humaniiié. rir les veuves, les orphelins, les vieux
parents privés du soutien naturel sur tre le fleuve et une ligne tracée parallèlement aux têtes de pont et évacués par les armées allemandes, seront soignés par du ^person-
Certes, comme le fait justement re-
marquer l'amiral Moreau dans l'ordre lequel ils avaient le droit de compter. au fleuve, et à 10 kilomètres de distance, depuis la frontière de nel allemand, qui sera laissé sur place avec le matériel nécessaire
du jour que nous reproduisons1 plus La paix sociale sera possible à ce Hollande jusqu'à la frontière de la Suisse. (dispositions relatives aux frontières orientales de l'Allemagne).'
loin, un armistice n'est pas encore la prix. El il faut, qu'elle accompagne L'évacuation par l'ennemi des pays du Rhin, rive gauche et ri- 12" Toutes les troupes allemandes qui se trouvent actuellement !
paix. Il n'en est que le prélude et il l'autre, celle dont l'armistice du11 no-
ve droite, sera réglée de façon à être réalisée dans un délai de seize dans les territoires qui faisaient partie, avant la guerre, de FAu-j
vembre 1918 a jeté les bases sécu-
convient de se tenir en garde contre un
laires. nouveaux jours, soit trente jours après la signature de l'armistice. triche-Hongrie, de la Roumanie, de la Turquie, doivent rentrer im-1
retour, improbable, mais possible, de
la déloyauté allemande- Louis COUDURIER.
Tous les mouvements d'évacuation ou d'occupation seront ré- médiatement dans les frontières de l'Allemagne, telles"'qu'ellesi
glés par la note annexe n° 1, arrêtée au moment de la signature de étaient au 1er août 1914. i
l'armistice. Toutes les troupes allemandes qui faisaient partie, avant la j
0" Dans tous les territoires évacués par l'ennemi, toute évacua- guerre, de la Russie, devront également rentrer dans les frontières
DITIOHSJII tion des habitants sera interdite. 1,1 ne sera apporté aucun domma-
ge ou préjudice à la personne ou la propriété des habitants.
de l'Allemagne, définies comme ci-dessus, dès que les Alliés juge-
ront le moment venu, compte tenu de la situation intérieure de ses;
par les alliés Personne ne sera poursuivi pour délit de participation à des me- territoires.
sures de guerre antérieures à la signature de l'armistice. FF Mise en train immédiate de l'évacuation par les troupes alle-

ACCEPTEES I Il ne sera fait aucune destruction d'aucune sorte. Les installa-


tions militaires de toute nature seront livrées intactes. De même les
approvisionnements militaires, vivres, munitions, équipements, qui
n'auront pas été emportés dans les délais d'évacuation fixés.
mandes, et du rappel de tous les instructeurs prisonniers et agents
civils et militaires allemands se trouvant sur les territoires de la-
Russie (dans les limites du 1er août 1914).
14° Cessation immédiate, par les troupes allemandes, de toutes
Les dépôts de vivres de toutes natures pour la population civi- réquisitions, saisies ou mesures eoercitives en vue de se ,procurer
Paris, 11 novembre.
le, bétail, etc.. devront être laissés sur place. Il ne sera pris aucune des ressources à destination de l'Allemagne, en Roumanie et en
L'armistice a été signé ce matin, à six heures. mesure générale ou d'ordre officiel ayant pour conséquence une dé-
Les hostilités ont été suspendues à onze heures. Russie (dans leurs limites du 1er août 1914).
préciation des établissements industriels, ou nue réduction dans 15" Renonciation aux traités do Bucarest et de Brest-Litowsk et
* * leur personnel.
Voici le texte de la convention d'armistice entre le maréchal tra ités complémentaires.
7° Les voies et moyens de communications de toutes natures, 16° Les Alliés auront libre accès aux territoires évacues par les
Foch, commandant en chef les armées alliées, stipulant au nom voies ferrées, voies navigables, routes, ponts, télégraphe., téléphone,
des puissances alliées et associées, assisté de l'amiral Weymiss Allemands sur les'frontières orientales, soit par Dantzig, soit
ne devront être l'objet d 'aucune détérioration. par la Vistule, afin de pouvoir ravitailler les populations eft dans
First sea lord, d'une part; et de M. le secrétaire d'Etat Erzbergcr, Toutde personnel civil et.militaire actuellement utilisé y sera
président de la délégation allemande: M. l'envoyé extraordinaire maintenu. le but de maintenir l'ordre.
et ministre plénipotentiaire comte von Oberndorff; M. le général Il sera livré aux puissances associées cinq mille machines mon- DANS L'AFRIQUE ORIENTALE
d'état-major von Wintcrfeld; M. le capitaine de vaisseau Vaaslow, tées et cent cinquante mille wagons en bon état de roulement et 17° Evacuation de toutes les forces allemandes opérant dans FA-
munis de pouvoirs réguliers et agissant avec l'agrément du chan- pourvus de tous rechanges et agrès nécessaires dans des délais, frique orientale, dans un délai réglé par les Alliés.
celier allemand, d'autre part; dont le détail est fixé à l'annexe n" 2, et dont le total ne devra pas CLAUSES GENERALES
Il a été conclu un armistice aux conditions suivantes : dépasser trente et un jours. 18° Rapatriement, sans réciprocité, dans le délai maximum de,
SUR LE FRONT D'OCCIDENT Il sera également livré cinq mille camions automobiles en un mois, dans des conditions de détail à fixer, de tous les internés
bon état dans un délai de trente-six jours. civils, y compris les otages, les prévenus ou condamnés apparte-
1° Cessation des hostilités sur terre et dans IcS airs six heures Les chemins d'Alsace-Lorraine, dans un délai de trente et un
après la signature de l'arnii-tiee, nant à'des puissances alliées ou associées autres que celles énumé-
jours, seront livrés, dotés de tout le personnel et matériel affecté rées à l'article 3.
2° Evacuation Immédiate des pays envahis : .Belgique, France, organiquement à ce réseau.
Luxembourg, ainsi que l'Alsace-Lorraine, réglée de manière a Être En outre, le matériel nécessaire à l'exploitation, dans les pays CLAUSES FINANCIERES
réalisée dans un délai de quinze jours à dater de la signatuve de l 'ar- de la rive gauche du Rhin, sera laissé sur place. Tous les approvi- Sous réserve de toute revendication et réclamation' ultérieures
mistice. sionnements en charbon et en matières d'entretien, en matériel de de Là part des Alliés et des Etats-nis. réparat ion des dommages.
Les treupes allemandes qui n'auraient pas évacué les territoires « oies de signalisation et d'atelier seront laissés sur place. Ces ap- • Pendant la durée de l'armistice, il ne sera rien distrait par l'en-
prévus dans les délais fixés, seront faites prisonnières de guerre. provisionnements seront, entretenus par l'Allemagne en ce qui con- nemi des valeurs publiques pouvant servir aux Alliés de gage poul-
L'occupation par l'ensemble des troupes alliées et des Etats- cerne l'exploitation des voies de communication des pays de la rive ie recouvrement des réparations.
Unis suivra, dans ces pays, la marche de l'évacuation. gauche du Rhin. Restitution, immédiate, de l'encaisse de la Banque Nationale
Tous les mouvements d'évacuation ou d'occupation sont réglés Tous les chalands enlevés aux Alliés leur seront rendus. La note de Belgique, en en général remiseinnnédiate de tous les documents,
par la note annexe numéro 1, arrêôtée au moment de la signature n° 2 règle le dét?il à ces mesures. espèces, valeurs (mobilières et fiducières), avec lo matériel d'émis-
de l'armistice. 8° Le commandement sera tenu de signaler, dans un délai de 48 sion touchant aux intérêts publics dans les pays ennemis.
3° Rapatriement commençant immédiatement, et devant être heures après la signature de l'armistice, toutes les mines AU dispo- Restitution de l'or russe ou roumain pris par les Allemands on |
remis par eux. Cet or sera pris en charge parles Alliés jusqu'à la
signature de la paix. CHAMBRE DES DÉPUTÉS de: « Vive la FranceI », qui fui, aussitôt ré-
pété par la fonlo avec l'enthousiasme qu'on « Je possède entre les mains l
e docn
peut imaginer. ment authentique de l'armistice sia-nT^.
pap
CLAUSES NAVALES tous les plénipotentiaires ' '
Le maréchal Foch chez M. Clemenceau

GRANDE SEANCE HISTORIQUE


« Les plénipotentiaires allemands ont in
20° Cessation immédiate de toute hostilité sur mer et indication et à l'Elysée sisté surtout sur la question du ravitaillé
ment, Nous maintenons bien entendu le in
précise de l'emplacement et des mouvements des bâtiments alle- Paris, 11 novemibre. eus pendant toute la durée do. Parmi -rio
mands. A neuf heures et demie, la nouvelle a été Cependant, comme la situation de l'Aflemn
donnée officieusement que l'armistice avait gne ett de l'Autriche est
est désesnérèn
désespérée i. "
Avis sera donné aux neutres de la liberté concédée à la naviga-
tion des marines de guerre et de commerce des puissances Alliées
Une ovation indescriptible est faite été signé ce matin à six heures et que les
hostlités c essoraient à partir d'aujour-
ferons notre possible pour les fevitailW
dans la mesure oit cela ne nous "ônem
point nous-mêmes. ° ■
d'hui, à onze heures du matin.
et associées dans toutes les eaux territoriales, sans soulever de
questions de neutralité. au Père la Victoire A 10 h. 20, le maréchal Foch. qu'accom-
pagnait un amiral britannique, est arrivé en
« Cela no facililera pas ses pronrwi
moyens de ravitaillement.
automobile ou ministère de la guerne- Il a « L'Allemagne a attendu à la dernière
21 Restitution, sans réciprocité, de tous les prisonniers de guerre minute où, épuisée, elle a été obligée de
des marines de guerre et de commerce des puissances alliées et as- LE CANON TONNE - TOUS——LES DÉPUTÉS CHANTENT LA « MARSEILLAISE »
-o ■ — —
été aussitôt introduit auprès de, M. Cle-
menceau. capituler. Elle ne isc trouve pas dans des
conditions normales qui lui auraient p© _
sociées au pouvoir des Allemands. Le président du Conseil et le maréchal
mis de se ravitailler. Dès la première
r
Foch sont partis à 10 h. 45 en automobile
, Livraison aux Alliés et aux Etats-Unis de tous les sous-ma- M. Clemenceau salue l'Alsace-Lorraine, et ajoute : « Nos pour l'Elysée, où ils ont élé reçus pas le heure, nous devons venir à son secours.
président de la République. Nous ne faisons pap la guerre contre l'hu-
rins (y compris tous les croiseurs, sous-marins et tous les mouil- soldats, nous les attendons sous l'Arc de Triomphe, manité, mais pour i'humanité. »
L ' émotion des interlocuteurs était
leurs de mines) actuellement existants, avec leur armement et équi- pour leur faire un cortège de gloire ! » grancie-
pement complets, dans les ports désignés par les Alliés et les Etats-
Unis. Ceux qui ne peuvent pas prendre la mer seront désarmés de
Paris, 11 novembre.
Jamais le Palais-Bourbon ne vit par-SRle af-
tenant une protestation contre la dureté de
l'armistice. (Exclamations.)
Le maréchal Foch acclamé LA DEÎSNHîltE VICTOIRE
lluence. Des milliers do personnes stationnent Le maréchal Foch, arrivé hier matin chez
[personnel et de matériel et ils devront rester sous la surveillance devant les .grilles. Dans la cour, une heure Lo président du Conseil so recueille un 'lui, avenue de Saxe, pour déjeuner, l'ut re-
!des Alliés et des Etat-Unis. avant la séance, la foule des heureux privilé- instant, et il lance d'uno voix forte : connu par la fouie, qui en quelques minutes
giés, parmi lesquels ■beaucoup de. dames, dont Au nom du gouvernement de la Répu- ovations envahit l'avenue et salua le maréchal par des
Les sous-marins qui sont prêts pour la mer seront préparés à queltjues-unes ont piqué au chapeau la cocarde
blique, au nom, du peuple français, du
i n d e s c r i p t îW es. La ppise de Mon9
nationale, s'entasse longuement aux portes des Le maréchal Foch, en pelile tenue, sans
(quitter les ports allemands aussitôt que des ordres seront donnés entrées du public. On se presse, on se presse. pays, j'adresse le salut de la France indi- képi, parut à la fenêtre, remercia la foule, dont
Un do nos ministres les plus en vue me peut visible à l'Alsace-Lorraine. Front britannique, 11 novembre.
lC9 applaudissements redoublèrent, et lui dit,
par T. S. F. pour leur voyage au port désigné de la livraison et même l'aire placer ses amis. 1 sur
Toute l'Assemblée se lève et acclame lon- déjeuner.. »un ton confidentiel: « Maintenant, je vais Mons, qui vit, en 1914, la première' ren-
le reste le plus tôt possible. Dans lo salon de la Paix, les députés, les contre de la méprisable petite armée du
journalistes,, les ancien» députés, s'aibordent guement, pendant qu'à, ce moment précis le
La foule se sépara après avoir crié à main- maréchal French avec les armées du kai-
tout joyeux. Plus une place dans les tribunes grondement formidable du canon ébranle la tes reprises :
Les conditions de cet article seront réalisées dans un délai de du public, ni de la presse, malgré la sévérité salle et va scander chaque mot de M. avoir chanté la Marseillaise.
Vive, le maréchal Foch! » et ser, a été reprise ce matin, à huit heures,
trois heures avant l'armistice.
iquatorze jours après la signature de l'armistice. des consignes. ■Clemenceau. La ville .avait été encerclée hier. Mais
Et puis, honneur à nos grands morts, Les félicitations des ministres à Clemenceau l'Allemand, connaissant la valeur symbo-
Le président Desohanel monte, au fauteuil à
2 h. 30, suivi du bureau au complet. Lorsqu'il
r 23° Les navires de guerre de surfare allemands qui seront dési- traverse le salon de la Paix entre la haie des ajoute M. Clemenceau. Paris. 11 novembre. lique de .Mons, s'y défendait avec acharne-
gnés par lès Alliés et les Etats-Unis seront immédiatement désar- soldats, le publie crié : « Vive la France ! Vive Tou les ministres et les sous-secrétàires ment." Les Canadiens avaient mis, au con-
le président ! „ M. Barthou. — Grâce à vous, ils sont s
vengés! d'Etat se sont rendus, dans la. matinée, à traire, tout leur honneur à s'emparer de
més, puis internés dans des ports neutres, ou à leur défaut, dans Les députés émirent en foule derrière le pré- ia ville avant l'heure do l'armistice.
sident. Eu quelques minutes, les travées sont .M. Clemenceau. — La France a été sa"- présidence du Conseil, pour exprimer à M,
des ports alliés désignés par les Alliés et les Etats-Unis. Ils y de- pleines. La prise de Mons, la revanche fie Mons,
i êé par ta puissance des armes. Nos sol- Clemenceau leur joie patriotique et lui
Parmi les députés, on remarque AÏM. Vi- dats, nous les attendons sous l'arc de triom- adresser leurs plus cordiales félicitations. a été la dernière bataille livrée par l'ar-
meureront sous la surveillance des Alliés et des Etats-Unis, des dé- viani, "Brian*}, JVfiUeraiwil, Barthou. mée britannique sur le front occidental
phe pour leur faire un cortège de gloire.
tachements de gardes étant seuls laissés à bord. La séance est ouverte à 2 h. 45. avant la conclusion de l'armistice.
(Acclamations sans lin.) Gr'âce à eux, la Les écoliers en congé
Le « Cessez le feu ! »
Le président lit l'ordre du jour. France est sauvée.
La désignation des Alliés portera sur 6 croiseurs de bataille, 10 On crie : « Suspension! » Paris, i 1 novembre-
Le président.' — Il y a un projet! qui con- Tous les députés et le' public acclament A l'occasion de la signature de l'armistice,
cuirassés d'escadre, 8 croiseurs légers (dont deux mouilleurs de cerne la condition du pauple. Il sera très noble follement M. Clemenceau, qui a toutes les le ministre de l'instruction publique et des
mines), 50 destroyers des types les plus récents. de le voter dans les circonstances que nous peines du monde à regagner sa place.
traversons. (Vifs applaudissements.) Beaux-Arts a décidé que tous les établisse-
Tous les autres navires de guerre de surface (y compris ceux On vote alors, par 477 voix contre 0, un pro-
jet ■d'ouverture do crédits.
M. Deschanel ments d'enseignement de l'instruction pu-
blique et des beaux-arts auront congé lundi
Du front britannique, 11 novemibre.
La nouvelle de ,1'armistiee a été' télépho-
de rivière), devront être réunis et complètement désarmés dans Sans discussion, (tous les amendements étant M, Deschanel prononce, le discours suivant : après-midi et mardi 12 novembre. née dès les premières heures du jour à
relirés, on adopte le projet d'indemnité de vie Y oui l'heure berne que nous atténuions de-

priantes ËMODS
les bases navales allemandes désignées] par les Alliés et les Etats- toutes les batteries, puis des batteries aux..
Chère aux petits fonctionnaires. puis quarante-sept ans, traversée par les cris Q. G.' de bataillons-
lUnis et y être placés sous la surveillance des Alliés et des Etats- Ors vote de même te relèvement des alloca- de protestation de Gambctta, de Grojcan, de'
tions militaires et des allocations aux réfugiés. Georges Clemenceau (Applaudissements pro- L'ordre donné à toutes les unités est
Unis. La Chambre reprend séance au grand! com- longés). C'est toiHe la France de la Révolution conçu comme suit :
plet. La tribune diplomatique l'est aussi.
L'armement militaire de tous les navires de la flotte auxiliaire
et de la République} cf ï vous salut. Inclinons-
nous devant 7idt héros, devant ceux de 1870 de M. Clemenceau aux journalistes £es hostilités cesseront le 11 novembre,
sera débarqué. L'arrivée de M. Clemenceau qui sauvèrent non l'honneur, mari l'avenir.
à onze heures.
Et vous, morts de la granue guerre, grâce à Les troupes s'établiront sur la ligne at-
M, Clemenceau fait son entrée. Alors, toute ■Paris, 12 novembre.
la Chambre se dresse et les tribunes' l'accla- vous l'Alsace-Lorraine a tté h symbole du teinte à cette heure, ligne qui sera 'portée
' Tous les vaisseaux désignés pour être internés seront prêts à droit. C'est l'affirmation de la conscience hu- En recevant les journalistes au minis- à la connaissance du quartier général du
ment, applaudissant, ii tout rompre. Les tri-
bunes orient : « Vive Clemenceau ! » maine. tère de la Guerre, M.. Clemenceau leur a corps.
quitter les ports allemands sept jours après la signature de l'ar- Le président du Conseil a les yeux pleins de M. Albert Thomas. — Nous demandons que fait les importantes déclarations qu'on va Les précautions défensives seront main-
mistice. On donnera par T. S. F. les directions pour Je voyage. larmes. L'abbé Lemirei va lui serrer la main les dépuités d'Alsaëè-Lorrains présents reçoi- lire. tenues.
et on l'applaudit de nouveau. vent les honneurs de la séance. « .Te puis vous dire que l'armistice a été Il ne devra y avoir aucune communica-
24° Droit pour tous les Alliés et les Etats-Unis, en dehors des Quant M. Clemenceau gagne la tribune, c'est Toute, la salle se tourne vers la tribun* ofi signé à. 5 heures, après une longue discus-
tion d'aucune sorte avec l'ennemi.
/une ovation délirante ete toute» l'Assemblée, de- se trouvent W>1- Georges Weil, de 'Metz, et
eaux territoriales allemandes, de draguer tous les champs de mines bout, nai't une poignée de soclaldémocrates I l'abbé Wctiterté, et applaudit longuement. sion qui n'a porté, cependant, que sur des
et de .détruire les obstructions placées par l'Allemagne, dont l'em- Des applaudissements: éclatent encore lors- M. Rcnaudel demande la fixation ù demain questions secondaires.

placement devra leur être indiqué.


que divers députée se rendent au banc des mi-
nistres féliciter le chef du gouvernement.
La séance est rdprtse.
de la discussion du projet voté par le Sénat, « Quelques modifications peu importan-
déclarant que M. Clemenceau a bien mérité de teta ont été apportées au texte primitif. Les
la patrie. Mais la majorité décide de le voter Allemands reconnaissent, eux-mêmes, le
Dernière infamie boche
La parole est au président, du, Conseil. Toute de suite.
avons apporté dans la discussion relative à Front français, 11 novembre.
25' Libre entrée et sortie de la Baltique pour l'es marines de la salle croule en applaudissements et se lève, Une prochaine, séance aura lieu dans dix mi-
nutes. grand esprit de conciliation nue nous
sauf Quelques socialistes, à <Jni les tribunes Au moment où l'armistice venait d'être
guerre et de commerce des puissancejs alliées et associées, assu- crient : « Detbout! Debout! » l'armistice et ils se proposent de publier un
Lea députés entonnent !a « Marseillaise » manifeste rendant hommage à la France signé et où l'ordre allait, être donné sur
rée par l'occupation de tous les forts, ouvrages, batteries et défen-
ses de tout ordre allemands dans toutes les passes allant du Cat-
Clemenceau Lorsque M. Clemenceau se lève, la salle et et à ses alliés.
les tribunes lui font une indescriptible ovalfcm-
tout le front de cesser les hostilités, les.
Allemands ont tenu à donner une' dernière
« Je ne lirai pas ce, document à la Cham- preuve de leur barbarie.
L'immense majorité des députés entonne* la bre, tyr la tribune française n'est, pas faite
tégat à la Baltique, et par le dragage et la destruction de toutes Marseillaise. Le, public, des «tribunes, : poilus,' Pendant toute la matinée, ils ont. inondé'
M. Clemenceau doit aWcndre un grand mo-
ment que l'ovation soit passée. hommes et femmes, accompagnent l'hymne na- pour qu'on lui Communique des documents d'obus asphyxiants les villes de Mézières et
mines ou obstructions dans et hors les eaux territoriales alleman- tional, pendant que dans le lointain retentit allemands. On connaîtra cependant bientôt de Charleville, où ils avaient laissé 22.000
Enfin, d'uno voix que l'émotion l'ait trem- toujours le canon, à coups sourds. la teneur de ce manifeste. civils.
des, dont les plans et emplacemeits exacts seront fournis par l'Al- bler, il dit L'émotion de tous 'est à son comble.
lemagne, qui ne pourra soulever aucune question de neutralité. J'ai travaillé de toutes mes forces au bien Le député Inghels libéré
26" Maintien du blocus des puissances alliées et associées dans
les conditions actuelles. Les navires de commerce allemands trou-
public. Je vais vous donner lecture des con-
ditions de l'armistice signé ce matin, à cinq
heures, entre le maréchal Foch, l'amiral
Quand la seconde séance est ouverte, le pré-
sident Deschanel annonce qu'il vient de rece*
voir de notre consul deHoOcrdam cette dé-
ATTEND À
vé8 en mer restant sujets à capture, les Alliés et les Etats-Unis en- Wellis et les représentants de l'Allemagne. pêche : « Député Inghels délivré par émeute
Amsterdam, 11 novembre.
Toute' la salle so lève et applaudit la de la prison do Coblentz. (Vifs applaudisse- de se' diriger vers les lignes britanniques,
visagent le ravitaillement de l'Allemagne pendant l'armistice, clans cessation du l'eu à onze, hourcs et le pas-
ments i rextrème-gauche et sur divers bancs.) Suivant des informations de bonne afin de so rendre aux Anglais. Mais il eu
Il est arrivé à Roi 1ère un.
la mesure nécessaire. sage sur l'évacuation de l'Alsace-Lorraine, ments. ( Applaudisso- source, l'ex-empereur d'Allemagne, accom- fut empêché par les troupes révolution-
Alors, e'est du délire?, un délire sacré qui pagné du kronprinz et du maréchal Hin- naires. Il retourna alors à Bpa et se dirigea
27° Groupement et immobilisation dans les bases allemandes dé- transporte l'Assemblée et qui se manifeste  ceux qui ont mérité de la Patrie denburg, est dans un train aux abords de vers la Hollande.
la gare de Eysden, attendant la décision du Dans les milieux anglais, on ne paraît
signées par les Alliés et les Etats-Unis, de toutes les forces aérien- par des acclamations et des larmes dans L'ordre du jour appelle la, discussion du gou vernement néerlandais. pas disposé à exiger l'extradition de Guil-
nes. bien des yeux. projet de loi voté par le Sénat, avec objet de
Toute la salle; crie : « Bravo! » lorsque le rendra l'hommage de la patrie aux armées, On s'attend à ce que le gouvernement des laume II.
président du Conseil annonce l'évacuation aux chefs, au gouvernement .de la République, Pays-Bas mette un château à la disposition . Un télégramme semi-officieux de Berlin,
de* la rive gauche du Rhin. au citoven Clemenceau, au maréchal Foch. annonce que' le maréchal Hindenburg s'est
28° Abandon par l'Allemagne —surplace et intacts — de tout Voix. — Et Joffre? Et Pétain?
de ses hôtes inattendus.
mis à la disposition du nouveau gouver-
Les ovations ne cessent de se renouveler. On dit que Guillaume 11 essaya, d'abord
le matériel de port et de navigation fluviale, de tous les navires Lo président de la commission de l'armée nement établi à Berlin.
Lorsque M. Clemenceau annonce l'occu- monte à la 'tribune, et rend un hommage en-
de commerce, remorqueurs, chalands, de tous les appareils, maté- flammé à loue ceux qui ont contribué à la vic-
riel et approvisionnements d'aéronautique maritime, toutes ar-
pation de Cologne, Mayeàco,*Coblentz, ainsi
que les trente kilomètres de zone sur la
•ive droite du Rhin; quand il parle de la
toire.
La Chambre ordonne l'affichage de son dis-
cours.
Hindenburg ef Ruprecht sont à leur poste
mes, appareils, approvisionnements de toute nature en évacuant •émise des chemins de fer d'Alsace-Lor-
•M. Renaude] soutient un contre-projet : « La Genève, 11 novembre.
raine, le acclamations redoublent, ainsi son père, le roi Georges, le 15 octobre 19M
la côte et les ports belges. République a bien mérité de la. patrie! „ Le service allemand de propagande dé- 11 avait épousé, le 21 novembre 1801, une
[ue pour la libération sans réciprocité des La proposition Renaudel est repoussée par ment l'information hollandaise d'après la-
298 Evacuation de tous les ports de la mer Noire par l'Allemagne, >risonniers de guerre et pour l'évacuation OSs voix contre 03.
quelle le maréchal Hindenburg serait ar-
princesse impériale d'Autriche.
li' la Russie par les troupes allemandes. L'ensemble du projet de loi est ensuite voté XI a trois fils et trois lilles.'
et remise aux Alliés et aux Etats Unis de tous les . bâtiments de Nouveaux applaudissements pour le rap- par 435 voix contre 0. (Vifs apvlaudisse- rivé en Hollande.
guerre russes saisis par les Allemands dans la mer Noire. pel des troupes ennemies de Russie. Accla-
mations unanimes pour la disparition du
menls.) Le maréchal se' trouve au quartier géné-
MM. Brackc et Renaudel présentent ce texte ral et il se tient à la disposition du nou-
Les VŒUX des socialistes autrichiens
Libération de tous les navires de commerce neutres saisis. traite de Brest-Litowsk et de Bucarest,
additionnel :
o Le citoyen, Woodrow Wilson. président, de
veau gouvernement.
De même, lo quartier général du kron- à la République allemande
Remise de tout le matériel de guerre ou autre isaisi dans ces our la réparation des dommages et des la République des Etats-Unis, a bien mérité de prinz Rupreeht se trouve à son poste et ha Bâte, 11 novembre.
v ois dans les pays envahis et la restitution l'humanité. ,> (Vifs applaudissements.': nullement pris la fuite, comme le prétend
ports, et abandon du matériel allemand énuméré à la clause 28. du trésor belge. M. Uené UenouU. — La commission ^ l'ar- On mande de Vienne, en date du 11 no-
mée accueille cette proposition avec enthou- une information venue de Hollande. vembre :
30" Restitution, sans réciprocité, dans des ports désignés par les De nouveau, toute la Chambre applaudit siasmé. M- Adler a télégraphié, au nom des socia-
i la remise des sous-marins et des mouil-
Alliés et les Etats-Unis, de tous les navires de commerce apparte- leurs de mines, les mesures do sûreté pri-
ses contre la marine allemande et la con-
La disjonction de la proposition (Renaudel-
Braclce. demandiéo par la commission de l'ar- m sont ceux pje remplacent? listes autrichiens, au nouveau gouverno-
<ment de Berlin ses vœux de victoire et l'es-
nant acx puissances alliées et associées actuellement au pouvoir mée, est votée par 3G5 voix contre 13G. (
poir de voir réunir la République allemande
tinuation du blocus. Ebert, l'un des chefs de la social-démocra-
de l'Allemagne. Quand M. Clemenceau arrive à la fin et Use épée d'honneur pour Foch d'Autriche à l'empire allemand.
tie, est le successeur de Max de Bade, et
31° Interdiction de toute destruction des navires ou de matériel lit les noms des signataires de l'armistice MiM. André Hesse, de Kerguézee et un srand Scheidemann, autre chef social-démocrate, La suite du kaiser serait internée
t énonce celui de Foch, toute la salle, sauf nombre de leurs collègues déposent une' pro- est son porte-parole. (Voir la Dépêche du
avant l'évacuation, livraison ou restitution. quelques socialistes, se dresse et éclate en position de résolu!ion tendant à offrir une il novembre). Le passé d'Ebert et de La Haye, 11 novemibre.
bravos ef, acclamations. épée d'honneur au maréchal Foch. On croit savoir que la suite du kaiser,
32° Le gouvernement allemand annoncera formellement à tous Scheidemann comme de tous ces socialis-
M. Clemenceau ajoute : La oroposition, imprimée, sera renvoyée pour ce qui concerne les officiers, sera in-
la commission de l'armée. tes du kaiser, doit être rappelé, au mo-
les gouvernements neutres, et en particulier aux gouvernments de Je n'ai pas ici le document allemand con- ternée.
La séance est levée. ment où ils lâchent le directeur de leur
Norvège, de Suède, du Danemark et de la Hollande, que toutes les sanglante et sauvage entreprise pour li- L'acceptation des vaincus
quider à leur bénélice. Voici ce que nous
restrictions imposées au trafic de leurs bâtiments avec les puis- JLTJ SENAT lisons, à ce sujet, dans le Bulletin de Baie; 11 novembre.
De Berlin, 10 no-ombre:
sances, alliées ou associées, soit par le gouvernement allemand lui- l'Union des grandes associations françaises
même, s ut par des entreprises allemandes privées, soit en retour LE BUSTE ÙE CLEMENCEAU contre la propagaa'e ennemie :
« L'action des prétendus bolcheviks rus-
Ce matin, les secrétaires d'Etat ont (enu
une conférence au cours de laquelle ils ont
ses s'est déroulée exactement suivant le pris connaissance des' conditions d'armis-
des com essions définies comme exportation de matériaux de cons-
tructions navales ou non, sont immédiatement annulées. SERA PLACÉ AU LUXEMBOURG programme dicté par Berlin.
» ... Dans ce régime d'aventure et de
tice-
Ces conditions ont été acceptées et de?
33° Aucun transfert de navires marchands allemands de toute terreur, qui est propremQnt l'œuvre de l'Al- instructions en conséquence ont été données
Paris, il novembre. lemagne, la responsabilité incombe directe- il la délégation -d'armistice.
espèce, sous un pavillon neutre quelconque, ne pourra avoir lieu toire, soient relus Iqs passages essentiels
Quand M. Clemenceau entre dans la salle de la déclaration faite à l'assemblée natio- ment aux chefs militaires, qui ont été les
après la signature de l'armistice. du Sénat, il e;st l'objet d'une ovation de la nale de Bordeaux, lo 17 février 1871, par metteurs en scène des mouvements bol- E nRou manie
part de toute l'assemblée, debout. cheviks, Ludcndorff et Hoffmann; aux
M. Emilo Keller, au nom de tous les dé-
W. Pichon, misistre des Affaires étran- putés du Bas-Rhin, de la Meurthe et de la grands financiers de Berlin qui obéissaient
gères, donne lecture des conditions de l'ar- Moselle, et protestant contre l'annexion de au. instructions politiques d'Heltîerich et
de von Kuhfcnann. Mais les uns et les au-
CURÉE DE L'ARMISTICE mistice. l'Alsace et de la Lorraine.
La lecture terminée, au milieu
plaudissements frénétiquejs, sur la de-
d'ap- tres n'auraient pu rien faire-, sans l'initia-
M. # Henry Chéron fait cette lecture aux tive éhontée, sans la collusion constante EST
mande de tous les membres du Sénat, le acclamations de l'as(semlée. des chefs de la social-démocratie allemande,
président du Conseil, très ému, monte à Par acclamations, le Sénat décide que le sans les missions données par la Wilhems- Jassy, 11 novembre.
34° La durée de l'armistice est fixée à trente-six jours, avec fa- la tribune. Toute l'assemblée se lève et buste de Georges .Clemenceau sera placé au trasse, soit à Parvus Helphand, au Dane-
Le cabinet Marghilon'ian a été remplacé
culté de prolongation. par un ministère do généraux et de fonc-
écoute, debout, les paroles de M. Clemen- Sénat, à côté des bustes des grands Fran- mark, soit h Scheidemann, en Suède. Ce
sont eux, les socialistes-renégats de l'Alle- tionnaires, sous la présidence du général
Au cours de cette durée, l'armistice pourra, si les clauses ne sont ceau, qui renouelle sas déclarations de çais qui ont illustré la Haute-Assemblée. Coanda. qui a pris le portefeuille des Af-
la Chambre. il/. Dominiqce Delahaye. — Je, demande magne, qui ont découvert, pour le compte faires étrangères.
pas exécutées, être dénoncé par l'une des parties contractantes, M. Clemenceau est acclamé frénétique- une statue pour Clemenceau, le libérateur de Guillaume H, les agents russes de tra- Les ministères de la Guerre et do l'In-
qui devra en donner le préavis quarante-huit heures à l'avance. ment. du territoire, et une pour le maréchal hison, qui leur ont transmis lo mot d'ordre térieur ont été confiés aux généraux Grigo-'
M. Henri Chéron demande que dans cette Foch. du grand quartier général allemand. Ils
resco et Yaitoiano-'
Il est entendu que l'exécution des articles 3 et 28 ne donnera lieu séance, qui est. la plus solennelle de l'his- La séance est levée.
ont rendu possible, à Brest-Litowsk, la ma-
nœuvre do von Hertling et de von Payer,
à dénonciation de l'armistice, pour insuffisance d'exécution dans qui essayaient d'attirer l'Entente dans les L'enthousiasme en Angleterre
les délais voulus, que dans le cas d'une exécution mal inten-
tionnée.
Pour assurer dans les meilleures conditions l'exécution de la
OIE IMMENSE DANS PARI m- —
négociations où les fonctionnaires de la
Wilhemslrasse étaient assurés de n'avoir en
face d'eux, soit-disant pour remplacer la
Russie, que des agents stipendiés de Guil-
Londres, Il novembre.
A U heures, ce matin, le lord maire a
Paris, 12 novembre. Au milieu 'de la foule passaient des voitures laume II. » annoncé, du haut de son balcon, à Mansion-
présente convention, le principe d'une commission d'armistice in- La nouvelle de la signalurc df l'armistice, chargées de soldats français et alliés, agitant Aujourd'hui, Ebert et, Scheidemann opè- House, la signature de l'armistice. Une 1 un-
connue- hier dans la. matinée, a été accueillie des drapeaux o.|, poussant des acclamai ions rent en l'absence de Guillaume: mais ne ie énorme, attirée dans kfj Mies par le
ternationale permanente est admis. Cette commission fonctionnera par des manifestations d'une joie délirante. frénétiques. Des Américains tiraient par terre représentent-ils pas la même Allemagne et bruit des canons de la défense -de Londres
Tandis su'à toutes les fenêtres les drapeaux des couips de revolver.
«ras la haute autorité du commandement en chef militaire et naval et, la sonnerie des cloches, accueilld _ la
apparaissaient des manifestations se produi- La foule embrassait les soldats, les mulilés, no sont-ils pas à la recherche d'une nou- nouvelle avec un enthousiasme frénéti-
des armées alliées. . . saient sur les grandis boulevards et dans lou- auxquels des ovulions sans lin étaient, faites. velle manoeuvre de Brest-Lilovvsk?
hs les grandes voies du centre de Paris, puis que, au milieu des acclamai ions cent lois
Devant le ministère de la Guerre, des mil-
Le présent armistice a été signé le 11 novembre 191b, a 5 heu-
res (cinq heures), heure française.
dans les faubourgs- Les groupes, qui grossis- liers de gens l'érlamajeM M. Clemenceau, fjui
saient a mesure -ru'ils avançaient, traversaient dut paraître au balcon, n fui accueilli par oes LE ROI DE SAXE EST DEPOSE î répétées.
On s'arrachait les édifions spéciales. Les
Le» nies en chantant ia Marseillaise. tonnerres d'acclamations infinis. Au milieu du drapeaux alliés flottent partout.
'L'enthousiasme a redoublé lorsque le hurle- tumulte,' on te vil à grands gestes réclamer le Bâts, 11 novembre. De grandioses manifestations.' eurent lieu
< Signé : FOCH, Amiral IWEYMISE, ERZBERGER, ment des sirènes, les sonneries des cloches et silence. Et, dans le calme impressionnant, qui Le ml de Saxe a été déposé. devant l'hôtel de Lloyd George, devant lo
l'es détonations des canons ont officiellement S'établit, on entendit le président du Conseil,
OBEENDORFF, iWINTERFELDT, VANSELOW. coaurmé la nouvelle.
Frédéric-Auguste il, roi de Saxo, est né
d'une voix étranglée 'd'émotion, pousser le cri a Dresde, le 25 mai 1805,. Il avait succédé à
ministère des Affaires étrangères et 1 ans*
bassade de Traînas.
L-A. DÉPÊCHE

CHRONIQUE Adresse à M. Oleiiceau


au maréciial Focii
traor-dinaire: Carmen, avec les concours de la
grande cantatrice .Tan» Borel, titulaire du rôle
i .llOpéra-Comicpe de Paris, ainsi que son par-
tenaire, l'excellent ténor Llieureux, et Mlle
Devilfois, chanteuse légère de la Gaîté Lyrique.
DERNIERE HEURE
LOCALE et à coi vsilîaolsjoliais et marios
M. Georges Barué, conseiller municipal,
Vu les cachets cUevés de- ces artistes, les prix
des places serortt. légèrement modifiés; toutes
les entrées de faveur seront rigoureusement
suspendues.
LES TELEGRAMMES DE CE MATIN (»r i.
Paris, mard,, 12 novembre (3 heures malin).
nous adresse la lettre suivante :

Brest célèbre l'Armistice Monsieur le rédacteur en chef du journal


la Dépêche de Brest.
Je viens, au nom de collègues du con-
seil municipal, de déposer à ta sous-pré-
GÎÎAN'D CINEMA SAINT-31ARTI2I
ia Vins belle salle, ta plus VM*»
de toute la vllie
Les nouveaux riches, drame sentimental,
torpilleur français el un torpilleur anglais
tè'délai de réponse accordé au gouverne-
ment, allemand [ireuant fin hier matin, à
onze heures, la nervosité était grande dè.j
le réveil, hier, chez nos concitoyens.
Kxtx premières heures de la matinée, cou-
sique, qui joue la marche de Sambre-et-
Meuse,
fait pleurer plus d'une jolie femme; ce drame
dans le haut du cours d'Ajot pour le. défilé. fecture l'aaresse dont copie est ci-jointe, merveilleux obtient le plus brillant succès au-
Lo, général Harries e|st en tête. Il est avec prière à monsieur le sous-préfet de près de nos fidèles Iiab'ttué9. "
suivi rie son état-major; puis vient la mu- vouloir la faire parvenir à M. tlemenceuu. Les Sister's Bredford, acrobates extraordi-
Veuillez agréer, monsieur, l'assurance de naires, merveilleuses de souplesse et d'entrain,
mes' sentiments très distingués tiennent la salle sous le charme par leurs
É franchi les Dardanelles
rait déjà le bruit de la signature de l'ar- G. BAUL-É. splendtdes exercices de force et d'adresse. Paris, 11 novembre. « Alexandrette a été occupée 'le 9, sans
Les soldats défilent d'une façon impecca- Le torpilleur français Mangini, ayant à
Sfetioe. Si bien que vers 11 heures, au mo- ble. Au passage des drapeaux,"la foule ap- Les soussignés conseillers municipaux de L'Attaque de nuit, drame américain, qui violence. Les navires français ont cébar-
ment où d'ordinaire nous faisons connaître contente les plus difficiles. An centre de son bord le général de brigade Dunôust, et qué des sections de marins, auxquelles se
plaudit et acclame. L'émotion est vraiment la ville de brest ont l'honneur d'adresser l'Afrique, plein air, et Rêve d'Orient, comédie le torpilieur britannique Shark, avec un
au public les événements principaux de la indescriptible. à M. Clemenceau, président du Conseil des sentimentale nous montrant des tableaux téê- sont joints des marins des dragueurs an-»
général britannique, sont entrés le' 10 no- glais. -
nuit et de la matinée, une ioule énorme se Les troupes défilent, par la place du ministres, ministre de ia Guerre, organisa- riques, des danses de bayadères, des palais vembre dans les Dardanelles pour aller
fessait sur la place Présidcnt-Wilson. Château, puis longent la rue de Siam. Le teur de ia victoire, au marécnal Focii et à merveilleux: en un mot, tout le luxe des mouiller ensemble devant Constantinople, « Les pavillons français et britannique
Enfin, peu après que lo dernier coup df général Harries rentre à la préfecture ma- nos vaillants soldats et marins l'expression peuples orientaux. où les rejoindront incessamment les esca- ont été arborés sur les consulats respec-
ranom fut tiré sur le front, la censure con- 1
ritime , où, reçu par le vice-amiral Moreau, de leur respectueuse a-iniration et de leur dres alliées. tifs et évalués de 21 coups de canon.
sentit à laisser passer ie télégramme qui préfet maritime, gouverneur, il félicite» au reconnaissance. CINI3MA OMXIA-PATKB
LuS annonçail officiellement la bonne nou- nom des Etats-Unis, les glorieuses armées « La population a fait un accueil en-
Ve
pè's l'apparition du tableau, ce fut un re-
françaises du succès obtenu.
ils remercient particulièrement M. Cle-
menceau d'avoir, par son sang-froid et son
Programme du 8 au 14 novembre :
IA: Romanichel, drame en trois parties. Les marins français el Driiaoelpes thousiaste aux marins débarqués. »
Pendant ce temps, dans la cour, la mu- La trouvaille de M. Sansonnet, comique.
mous formidable vers notre façade. Et l'on
fut stupéfait de voir -apparaître tout aussi-
sique américaine joue les hymnes alliés.
énergie, qualités qui caractérisent notre
race, préparé le triomphe de la justice et
Les troupes regagnent maintenant leur de la liberté.
Le chasseur de pp-iures, instructif.
Le Mystère de la Double Croix (9e et dernier
ont itMtp à Aiexanflrelte Alexandrette, C.850 habitants), est une
ville de la côte de Syrie, chef-lieu d'un
tôt au milieu des cris de joie et des ac- ëipisode: Sœurs jumel'es). canton peuplé de 23.000 habitants, et qui
caserne, tandis que les musiciens conti- Paihé-Journal. Les Annales de la guerre. Paris, 11 novembre.
clarnatiotions, les drapeaux alliés déployés La France ne l'oubliera jamais. dépend du district d'Alep. Elle doit son im-
nuent ii défiler à travers les rues de la Le fils à papa, scène comique avec Prince. Le m-'nistre de la Marine .a reçu l'ami-
au-dessus de la foule. Brest, le io novembre 1918. portance à Alep, dont elle est le port, et it
ville. ral Varney, commandant la division fran-
Le même phénomène s'accomplit presv MM. Barué. Fragneau, Qrall, Mi- laquelle elle est reliée par une roule car-
Un concert place Président Wilson TIVOLI-PALACE CI-YEM& çaise de Syrie, l'information suivante : rossable de 140 kilomètres.
mie simultanément dans toute la ville. Los chel, Philippe, Piriou, Postée,
façades des maisons et des édifices publics Le défilé terminé, la foule se rend place Renouard, Riou. Si, rue Jean Jaurès
furent, en un instant, décorées aux1 cou-
leurs alliées.
du Présirient-Wilson, où la musique des
Equipages de la flotte joue les ains patrio-
tiques. NOSCONCITOYENS AU
Le pins, lo mieux fréquenté
Semaine de gala, avec un programme hor9
FEU de pair composé de deux drames d'aventures,
qui attireront tout Brest par leurs sensation-
Hommage aux vainqueurs !
Ce concert est terminé par les hymnes Est cité à l'ordre du corps d'armée: nelles péripéties :
alliés. Chapeau bas, tout le monde applau- Le sous-lieutenant Bailly (Jacques), offic'er
du vice-amiral IVÎoreau dit et manifeste sa joie.
Dans 'la soirée, des cortèges se sont for-
L'étrange aventure de l'ingénieur Lebel, <*
de Maison de l'état-major du 3e groupe du 225' Barberousse, qui fera courir tout Brest à Ti-
voli. Pour compléter ce programme: Les Ac-
UNE LETTRE DE M. P0INCARÉ
Cependant l'ordre suivant du vice-amiral més et ont parcouru les rues en chantant. « Officier plein d'entrain, possédant à un très tualités et un comique hilarant: La Pillule fait
Moreau, commandant en chef, était com-
muniqué à tous les services : Une lettre du vice-amiral Wilson
haut degré le sentiment du devoir, donnant, r-i des siennes, un de nos bons pensionnaires.
toutes circonstances, l'exemple du courage et
du dévouement. Rentrant de permission en
Qu'on se le dise! A M. CLEMENCEAU
Un armistice a ete signe avec 1 Al- M. le vice-amiral Wilson a adressé, hier pleine bataille, a demandé 11 reprendre immé-
diatement ses fonctions d'officier de liaison au- Paris, H novembre. J'envoie aux morts un souvenir respec-
lemagne. matin, la lettre suivante à notre rédacteur près de l'infanterie- Blessé le 12 août 1918 à PERTES & TROUVAILLES M. le .président de la Républ.que a
en chef : tueux et attendri.
Cette heureuse nouvelle du succès son poste de combat. » adressé à M. Georges Clemenceau, prési-
Pei'du, dimanche, un portefeuille vert. Prière Je vous prie de vouloir bien communi-
de nos armes, due à la vaillance et à ' United slates naval forces in France Le sous-lieutenant Bailly est le fils de l'ingé- dent du Conseil, ministre de la Guerre*, la
nieur en chef Bailly, le sympathique sous-di- de le rapporter 13, rue de la République, contre quer aux vivants les félicitations qu'au nom
la discipline de3 armées alliées de ter- -E-l-c-v-e-n-t-h lettre suivante : de la France je leur adresse d)u fond du
recteur des constructions navales. récompense.
Xovember Paris, 11 novembre 1918, 8 h. malin. cœur.
re et de mer, au travail et au patriotis- — Perdu une casquette et une sacoche d'of-
Nineteen hundred ficier américain, contenant des papiers et la Mon cher Président, Croyez, mon cher président, à mes sen-
me des Français et des Françaises, sou-
and eighteen 2 NOVEMBRE '91'S I photographie de l'officier. Prière de vouloir les Au moment où s'achève, par la capitu- timents dévoués.
lève dans nos cœurs la plus vive allé- rapporter à_M. Gabriel Brochier, interprète à lation de l'ennemi, la longue série de vic- Raymond POINCARÉ.
My deur Mr Coudurier, A MON FRÈRE.
la surveillance de l'arsenal. Bonne» récompense.
gresse et la plus légitime fierté. Reparding the 'prématuré announcement C'est votre fête à vous, vainqueurs des aigles noirs, toires auxquelles votre patriotique énergie
En la portant à la connaissance de
tout le personnel placé sous ses ordres,
of the armistice on Thursday last, I would Vieux poilus grisonnants.
like to sag for your information that a te- C'est votre fête à vous, héros gonflés d'espoirs,
legram announcing the signature of the ar-
Fauchés dans vos vingt ans.
— Perdu une montre-bracelet en argent, 'de
dix heures à midi, de la rue Emile Zola à la
« Dépèche ». Prière de la rapporter 15, rue du
Château, Crédit comwiercial. Récompense.
a si largement contribué, laissez-moi vous
adresser à vous-même, et vous prie aussi
de transmettre au maréchal Foch, com-
Pi. Oîemanoaao mmu M
le vice-amiral commandant en chef, Pour saluer vos noms, nobles compagnons d'armes, mandant en chef de l'armée française, à M. Georges Clemenceau, président du
mistice came to me that afternoon from Se courbent nos drapeaux, [mes,
— Perdu, dimanche matin, une Docdictte de
préfet maritime, gouverneur, a le de- tous les généraux, officiers, s ou s-officiers Conseil et ministre de la Guerre, a trans-
source ichich heretofore hud proved most Et le cœur plein d'orgueil, mais les yeux -pleins de cuir renfermant un billet de 20 francs, des pho-
et soldats, l'expression de ma reconnais- mis en ces termes, au marécnal Foch, la
voir de rappeler que la signature d'un reliable. Nous baisons vos tombeaux. [larmes, tographies et une permission permanente de
la défense fixe. La rapporter 88, rue Yves Collet, sance et de mon admiration. lettre de M. le président d'e la République :
armistice n'est pas encore la conclu- It vas given ont by office to our Brest Vous passerez sous l'are de la Victoire,
au 3' étage. Récompense.
friends that they might share the good Ombres de nos absents, Depuis le la juillet, la France a suivi Paris, 11 novembre 1918.
sion de la Paix. Cette signature doit — Perdu chienne d'arrêt épagneul breton, poil avec une émotion haletante les éclatants
news. Later it vas announced that the re- Triomphateurs mêlant ù l'or de votre gloire, Monsieur le Maréchal,
amener une suspension des hostilités; L'éclat pourpre du sang ! long, blanc, tache jaune, répondant au nom de succès quotidt-ens qu'ont remportés les ar-
port ivas not correct. « Miss ... Prière donner nom et adresse à de La J'ai l'honneur de vous communiquer la
mais, tant que l'Allemagne n'a pas Very sincerely yours, Oui. tous vous serez la : fantassins, artilleurs.
Fournière, Dourie-Mad, Saint-Pierre Quilbignon. mées alliées et qui ont même précipité la lettre ci-jointe de M. le président de la
Matelots et dragons, retraite de l'armée allemande. Les popula- République. Je viens de l'adresser au géné-
désarmé, nous devons nous tenir sur Amiral WILSON. Et toi, hélas ! aussi, vaillant petit chasieur Bonne récompense.
D'un vaillant bataillon. > — Perdu, de la place de la Liberté à la rue tions captives ont été rendues à la liberté. ral Pétain, en le priant de la transmettre
nos gardes. Nous savons nos ennemis Voici la traduction de la lettre ci-des- L'ennemi, déconcerté, a laissé derrière aux armées sous ses ordres.
sus : Comte de M... Victor Hugo, une petite montre de dame ar-
capables de déloyauté; ils ne manque- gon l. La rapporter rue de Paris, 47, au 2e Ré- lui des quantités énormes d'armes et de Veuillez agréer, monsieur le maréchal,
raient pas de saisir l'occasion de nous Forces navales des Etats-Unis en France. compense-. matériel et le bilan des prises dépasse le l'assurance de ma haute considération.
prendre en défaut, s'ils le pouvaient.
il novembre 1917. Les communiqués de la mairie — Perdu, de la r.ue de Siam à la rue ae la
iMairie, un sac au tricot en fil argenté. Rappor-
chiffre le plus élevé qu'ait jamais connu
Georges CLEMENCEAU. .
Mon cher monsieur Coudurier, l'Histoire.
Ne nous abandonnons donc pas à trop Concernant l'annonce prématurée de l'ar- ter 3, rue Amiral Linois. Récompense.
de confiance. Seule, la Paix imposée mistice jeudi dernier, je tiens à vous dire Distribution de ticke's de pain, — Les marins français qui ont été vus, rue Ce matin fut signé un armistice qui dé- Âu généras Pétain
' charbon, pétrole Kéravèl, à 17 heures, achetant, i une petite fille livre l'Alsace-Lorraine et qui permet aux
mettra nos adversaires hors d'état de qu'un télégramme annonçant la signature armées alliées d'occuper en garantie des
un portefeuille, sont priés de le rapporter 9, M> Georges Clemenceau, président du
de l'armistice m'est parvenu, ce jour-là, La distribution das tickets de pain pour le place Carnot, 3P étage. droits à exercer une vaste zone du terri- Conseil, ministre de la Guerre, a transmi.;
nuire. d'une source qui, jusque-là, s'était montrée mois de décembre, des bons de charbon de — Trouvé, par .Mme Broudin, rue Duret, 30 toire allemand. en ces termes au général Pétain, comman-
ïl convient donc qu'à Brest chacun très sûre. terre et de pétrole pour le mois de novembre, (2" élage), un pantalon d'enfant. L'y réclamer.
reste à son poste de veille et de tra- Elle a été transmise par mon bureau à commencera demain mercredi 13 novembre, à A ces heures de joie et de fierté natio- dant en chef des armées françaises, la let-
— Trouvé un billet de banque, place de la
vail, en attendant les ordres supérieurs nos meilleurs amis de Brest, afin qu'ils la mairie de Brest, salle du conseil municipal. Liberté, près- du camp des Kabyles. Réclamer au nales, ma pensée se reporte successivement tre de M. le président du la République ;
Elle se continuera dans l'ordre suivant : vers les héros qui, dans l'enthousiasme du
pussent partager avec nous cette bonne Mercredi 13, jeudi 14, vendredi 15 et sa- maître cuis'nfer Le Trévou, 9» dépôt. 11 novembre 1918,
qui suivront la démobilisation de l'ar- nouvelle. — Trouvé têt£ de pèlerine, place de l'Harte- départ, sont tombés sur les champs de ba- Mon cher général,
medi 16: quartiers de Brest intra-muros. taille de Xamur et de Charleroi; vers ceux
mée allemande et la reddition des ar- Plus tard, il a été annoncé que ce rap- Lundi 18: Port de commerce*. LMerle-Blanc, loire. La réclamer rue d's l'Harteioire, 5, au J'ai l'honneur de vous transmettrl la
e
2 étage. cjui, sur les rives de la Marne, ont victo- lettre ci-jointe de M. le président de la
mes de nos ennmis. port n'était pas correct. Poullie-al-Lor.
Très sincèrement votre Mardi 19, mercredi 20, jeudi 21, vendredi 22 — Trouvé un billet de banque., entre Penfeld rieusement arrêté et refoulé l'invasion ; République, qui est l'interprète autorisé des
VIVE LA FRANCE! VIVE LA REPU- Amiral WILSON. ét samedi 23 : Quartiers de l'Annexion (on et Guilers. Le réclamer à M. Coat, moulin Ta- vers ceux qui, dans les lentes et dures sentiments unanimes du pays.
commencera nar le quartier Sanq-uer). larn. Penfekl. journées de la guerre de tranchées, ont
BLIQUE. Cette lettre clôt heureusement le. petit Lundi 25, mardi 20, mercredi 27. jeudi 28 et Animaux égarés. — Egalé gros chien noir et Je vous prie de la communiquer aux ar-
montré une si confiante opiniâtreté; vers mées sous vos ordres.
Le Yice-Amifal, Commandant en Chef- incident qui s'est produit jeudi dernier et vendredi 29: Quartier de Recouvrance. feu, penre berger, oreilles coupées. Oollier les intrépides défenseurs a.c Verdun; vers
accroîtra encore, si possible, la respec- La distribution se fera sur la présentation adresse Paria. Ecrire Renaudin, 7, avenue de la Georges CLEMENCEAU.
Préfet Maritime, Gouverneur, tueuse sympathie que la population a vouée 'de la carte d'alimentation et de la carie de Gare, Brest.
les soldats de l'Yser, de la Somme, de
P. MOREAU. dès le premier jour à son grand ami l'ami- ménage.
l'Aisne, de Champagne, des Vosges; vers
ceux qui ont donné leur vie à leur 'patrie-
L'Alsace délivrée
ral Wilson. Ksnouvellement des cartes d'alimentation
A midi, tandis que les navires sur race
tiraient le canon; que les cloches des égli-
Une affiche du maire Quelques personnes n'ont pas encore fait
vers ceux que leurs blessures ont rendus
invalides; vers tous ceux qui, aujourd'hui est enthousiaste
procéder au renouvellement, île leurs cartes encore sous les armes, sont: maintenant ré-
ses sonnaient à toute volée, nos concitoyens A l'occasion de l'armistice, le maire de d'alimentation. Elles pourront demander ee re- Romiremont, 11 novembre.
compensés de leurs infatigables efforts et
so répandaient dans les rues, manifestant Brest a fait placarder' en ville l'affiche nouvellement pendant la durée de la distribu- de leur bravoure indomptable. Les nouvelles qui .parviennent de l'Alsace
leur joie avec enthousiasme. suivante '. tion ci-dessus indiquée, aux jours fixés pour Ils ont tous été eics ouvriers de la vic- disent que l'enthousiasme y est général des
leurs quartiers respectifs.
Puis, dans le ciel bleu apparurent les di- L'AUBE DE LA PAIX toire finale, ils ont tous apporté leur part vallées à la plaine.
rigeables qui, comme les navires sur rade, au magnifique arc de triomphe sous le- *
avaient arboré le grand pavois, et lancè-
Citoyens,
La grande tragédie sanglante est finie.
Correspondances et avis divers quel passeront bientôt les vainqueurs. Beilfort, fl novembre.
rent sur la ville des fleurs et des proclama- Rien ne s'est perdu de ce qu'a accompli Des troupes du génie sont en route pour
L'heure tant attendue par tous les peu-
tions. Ce fut ensuite le tour des hydra- Association fraternelle des mutilés leur courage, rien n'a été stérile du dé- réparer les voies d'accès en Alsace, notam-
ples a sonné.
v uns que l'on applaudit avec» non moins vouement qu'ils ont mis au service du ment les deux viaducs de Dannemarie, dont
de chaleur. Cependant, les navires action-
L'armistice est signé avec l'Allemagne; de la gasrre
les hostilités saut suspendues; l'horrible pays. La gloire de la France est faite de la réfection permettra le rétablissement
naient leur sirène, mêlant leur basse aux Les sociétaires, porteurs de leurs décorations, leur ardeur prolongée, de leur abnégation, des communications par chemin de fer en-
effusion de sang est arrêtée. sont convoqués au siège social le 12 novembre,
clameurs de la foule des manifestants. de leurs souffrances et de leur sang. tre Paris, Mulhouse ef, Baie.
Que cet acte solennel nous pénètre d une à dix heures précises, pour rendre hommage
i Toutes les écoles, dès midi, étaient fer-
joie profonde! à leurs compagnons d'armes morts pour la
[ mées. Les ouvriers de l'arsenal, au même
Aux veuves, aux parents en deuil, serait- patrie.
instant, obtenaient congé jusqu'au lende- Le cortège, drapeau en tète, so rendra au |
ce trop demander que et oublier passagère-
main midi.
Plusieurs maisons cle commerce^ libé-
raient également ieurs employés. Citons :
les lîrctons, les Dames de France, les Elé-
gants, les Galeries Saint-Martin, Novelty,
ment les sacrifices douloureux que leur a monument des morts (place des Portes;.
imposés la guerre? Nous ne le pensons pas. Obsèques d'un vieux brave. — Hier ont eu lieu,
Us surmonteront leur douleur pour parti- en l'église de Kerbonne. les obsèques d'un vieux
ciper, ne fut-ce qu'un instant, à l'allégres- brave, M. GabagnoQ, 1er maître de timonerie en
LA REVOLUTION
se, générale en songeant aux vies désormais retraite, médaillé militaire, décédé à. l'âge de
Saint-Rémy, Tiercelet, Lecocq, Lostis, Lui-
lien.
A S'arsena!
épargnées. 73 ans. et qui faisait partie de plusieurs des
Aux soldats-citoyens penchés, hier en- sociétés patriotiques do Brest.
core, dans la faction anxieuse, ou engagés
M. le viee-amircl Mer eau, commandant dans la lutte ardente;
M. Gahagnon fui u-a des premiers à s'occuper
de l'entretien des tombes du cimetière militaire
gagne encore en Allemagne
de Kcrfautras, alors que le bureau dp l'Asso-
en chef, préfet maritime, nous informe Aux travailleurs de l'usine et des champs, ciation des anciens soldats et marins, qui ne
que in. conté encordé depuis hier midi au harassés
personnel des arsenaux se mntinuera au- dant quatre années;
du labeur formidable fourni pen- cfisposait d'aucune ressource à cet effet, avait
pris seul la charge de mettre en état trmt.es ces
On scsi baliu dans Berlin entre révolutionnaires
jourd'hui toute la journée. C'est-à-dire que Aux malheureux réfugiés exilés de leur tombes délaissées et abandonnée».
la soide sera accordée pour une journée foyer familial envahi.
et demie de congé.
Le père Galiagon. comme on l'appelait, pas-
Que cette journée goit douce qni les dé- sait tontes ses journées au cimetière.
et monarchistes
livre de l'angoisse et du cauchemar de la Plus tard, lorsque le comilé brestoisdu « Sou-

REMISE DE D'GORATICHS guerre ;


venir Français » fut fondé-, il en fit partie el
continua dé prêter son concours si apprécié à
Pour tous, la République doit assurer M. le capitaine de vaisseau Mathieu, qui en
P0STOAM & nOEBERÏTZlÙX~MA!NS DES EMEUTÎERS
Eï DÉFILS BEE TROUPES ÂMÈRÏCMIES ians la paix enfin rétablie: le Tirait, la Jus- fut le premier président.
tice, la Liberté, que la Nation armée a fai' Des membres de toutes les sociétés patrioti- Bàle, 11 novembre. la tête de la préfecture de ipolice, avec lo
triompher au prix de tant de sacrifices] ques suivaient le convoi. On mande de Berlin à la date du 10 député socialiste majoritaire Hirsch com-
U-'J défilé des troupes américaines avait me directeur de la police.
Citoyens, L'inliurnàlfon a eu lieu au cimetière de Saint- novembre : ,
étî annoncé nour trois heures de l'après- pierre Quilbignnn. « Des combats ont eu lieu dans la nuit
midi. La guerre est vaincue'
Qu'en ce jour immortel', nos cœurs réjouis de samedi à Berlin, entre les troupes ré- Bàle, 11 novembre.
Dès 2 h. 30, une foule énorme se dirige volutionnaires et monarchistes. ' D'après les informations que les nou-
vers le cours d'Ajot et c'est a grand peine s'associent donc unanimement, dans un « Ils ont continué jusqu'à dimanche veaux dirigeants de Berlin répandent à pro-
que les gendarmes, les agents de police-, les seul cri de libération ri d'espérance. : matin, où, vers neuf heures, la lutte a re- fusion, le mouvement révolutionna.re sui-
gpMats du bataillon de place, réussissent à Vive la République démocratique et s? pris avec une nouvelle intensité devant les vrait un cours toujours favorable, sans
dégager l'allée principale, où les troupes eialc!
Pour le "UrtM^ -»« Tiresf. aux armées Blanchit
Nettoie et POUR ARRETER L INDIGESTION cafés Victoria et Bauer et uans la biblio- presque rencontrer de difficultés.
américaines prennent place. thèque (le l'Arsenal, où les officiers, les Il gagne dans les régions du Posen el
Tout le long du cours, les soldats alliés se l'adjoint faisant fonctions . LINGE ET TSSSUS EN CINQ MINUTES elèves-offlcîers et des troupes de boys-couts de Bromberg.
rangent. Les drapeaux des régiments et E. HERVAGAULT. {SUPPRIME SAVON ET LESSIVES militarisés s'étaient forliliés.
celui offert par le comité- patriotique, pré- Administration : 66. rv.e Caumartin. Paris, Un traitement de bon sens Les combats ont été particulièrement Bàle, 11 novembre.
sidé par lo docteur Caradcc, au nom de la En l'Hôtel de Ville, à Brest, ce 11 no. On mande de Berlin
acharnés près des bâtiments du maréchal
Population brestoise aux armées américai- cembre '!)I8. Postes et télégraphes. — A l'occasion de la
Le mial d'estomac, après les repas, l'in- cle la cour, qui sont contigus au" château « Potsdam. lieu do la résidence impé-
Popûlation brestoise, aux armées américai- y. B. — Pour célébrer la fin de l'horri ■oncliision de l'armistice, les services des pos- digestion, la distpepsie, la flatulence, les de l'empereur. Les monarchistes . .qui riale, et Doeberitz, sont aux mains deâ
Vok), maintenant, les autorités. On re- ble cauchemar, le maire de Brest invile se. tes télégraphes el téléphones fonctionneront, .;az, etc., sont dûs presque invariablement étaient enfermés dans ce bôtiment uti- révolutionnaires. «
marque. : MM. le vice-amiral .Morcau, pré- concitoyens à pavoiser. •ujourd'hui 12 novembre, comme les jours fé- à l'acidité et à la fermentation des ali- lisèrent les passages souterrains le reliant
fet maritime, gouverneur; le vice-amiral tfct bureaux et services de la mairie as
Wilson, commandant la marine américaine titreront le service du dimanche pour b
ments. Essayer de guérir le mal en em-
ployant des drogues stupéfiantes, c'est
au château — lequel est aux mains des
révolutionnaires — pour s'emparer dè
La flotte classée passe au révoltés
en France, accompagné de son aide de tournée du 12 novembre, le personnel mu- HN RECLAME, cette semaine seulement comme si l'on essayait de soigner une bles- quelques pièces. Ils résistèrent sur la place Bàle, il novembre.
ffaires exeepliomnMl^s: sure causée par un éclat de verre en ap du Château. On mande de Brunsbuttel
camp, l'enseigne de vaisseau Sellards; le nicipal ayant congé ce jour, à (occasion d
Complets pour hommes: 59, 69, 79, 89 fr iliquant un onguent sans commencer pai « Les matelots des eu.rassés Posen, Os-
général Harries, commandant la base amé- ïarm.isticc. . . Pantalons fantaisie 17 et 19 fr
La résistance fut réduite vers midi.
r
icaine: le colonel Lorho; le lieutenant- Le maire de Brest invite les industriel -nlever le verre. Des luttes violentes se sont livrées aussi teries Land Nassau et Oldcnburg ont
Pardessus, depuis 69 f '
adhéré au mouvement révolutionnaire. I
colonel .Morache; lo commandant de la base et commerçants à vouloir bien s'inspirer d Dans les deux cas, la cause resée et le mal dans la région de la gare de Friedrichs-
Grands Magasins SAINT-PEMY; rue d" augmente. Quand vous souffrez de l'esto-
•glaise : le baron de Cadormo, comman- cet exemple dans la mesure du possibl, Mam. 85 à «9, Brest. trasse. où des officiers, avec des mitrail-
dant de la base portugaise: Hervagault, Le maire rie Brest a adressé à MM. le
mac, il est élémentaire de chasser l'acidi-
té et d'arrêter la fermentation au moyen
leuses, tirèrent sur des patrouilles do sol-
dais révolutionnaires. Ceux-ci procé ère-nt
Le nouveau gouvernement
maire et Puzin, adjoint au maire de la ville curés des quatre paroisses de Brest, la lel
de Brest ; de nombreux officiers des armées
de terre et de mer, Français, Américains,
tre suivante :
Wm> Cirémas el Goooerls
l'un simple antiacide ou d'un neutralisant
somme la Magnésie Btsmurée. que vous
à un véritable siège de fout le pôté do mai-
sons comprenant de grands hôtels, le mu-
va faire élire une Constituante
Anglais, Portugais, Italiens, etc.. Des pla- Monsieur le Curé, 'rouverez chez tous les bons pharmaciens, sic-hall du Winferaatcn, ros grands éta- Bàle, 11 novembre-
ces lovu sont reséî \ éos. Pour célébrer la signature de raTmixtr TITEATIÎE MCX.IÇIP.M îoit en rpoudre, soit en tablettes- Une demi- blissements Aschinsr-r qui sont devant la On mande de Berlin, 10 novembre :
La mus; [uei'du JB* régiment d'infanterie ce et la suspension des hostilités avec l'Ai Ce soir, à 8 h. 30, représentation de gala uil'lerép à c-'" cle Poudre de. Magnésie -rare. Le combat dura plus de vine-t mi- Le gouvernement a tancé une proclama-
coloniale américain joue l'hymne améri- lemagne, j'ai l'honneur de vous prier e ni obtiendra un triomphe, car tout Bre Bismmve ou aoux ou trois taibleltos 'prises nutes: il n'y eut personne de blessé 'sic'-.
Hldra fêter la grand i victoire : Les Dragon
tion annonçant que lo parti socialiste a .pris
cain, tandis q'ne les soldats présentent les vouloir bien faire sonner, a tontes volée •ans un demi-verre d'eau chaude après les Do nombreux officiers ont été arrêtés;
le^'illars. avec le concours de Marcelle P;- le pouvoir, auquel les socialistes minori-
armes. les cloches de votre ''glise, de 11 h. 8/4 •opas neutralise instantanément l'acidité, d'autres se sont dissimulés dans les ca-
ni'rt, du. Trianon Lyrioue, r.t ee'ui de nolr<- HTôto la fermentation des aliments et por-
taires participent avr-c des droits égaux.
La l'oule acclame les musiciens alliés. mirli. . , _ . ., ves, les passades souterrams de divers ca- Le nouveau gouvernement organisera tes
-lenlueux baryton. M. Del-pret. si appr-'cié d' net aux dyspeptiques les plus invétérés
Le soldat américain John Flneken, retour Veuillez agréer, monsieur le ( ure, i ithlic; le reste cl~ l'inlerprélation sera par- fés et de la bibliothèque royale. élections pour la Constituante, puis laissera
du front, où il f.jt preuve d'une grande bra- surance de ma considération la plus dû le savourer les meilleurs repas sans res- T.es combats ont, duré aussi foute la nuit
■<itt H sera prudent de louer -ses places, en sentir la moindre douleur ou incommodité. le pouvoir à un j»utre gouvernement.
voure, est amené, face aux autorités. Hnauêe. ofre thé&tre s-era encore trop pelit ce soir dans le parage do l'hôtel des inc-énieurs L'appel est. s-igné du nouveau chancelier
Pour le maire aux armée Essayez dès maintenant cétle simMe nné- civils Dorothoenstrasse. où il y aurait eu
Le général Harrici? remet il ce héros la '■u-eau de location de dix heures à midi cl df r.herl et des citoyens Scheidemann et
;
l'adjoint fa sant fonctions '^ux heures à r.iner bwres Uiode et, vous oublierez que vous avez ja- Plusieurs soldats tués et bles=és.
P-roix du « Distinerueshed service cross ». mais eu un estomac. • Landsberg.
Les troupes alliées se groupent ensuite E. HERVAGAULT. — Très prochainement, en grand gala ex Lo soeia'istc minoritaire E:chhorn est à
AVIS DE DÉCÈS ET SERVICE
! d'un jugement rendu par le tribunal civil de
première instance de Brest le 30 octobre 19-18
Saint-Antoine, en Landéda, veuve de M. Jean-
LES FAITS PARLENT m
Mme veuve BRETON, née MADEC a la douleur Louis Jacob, agissant-comme tutrice naturelle
enregistré.
de vous faire part du décès de son fils Joseph, et légale du mineur François Jacob, issu de son

M
AVIS DE CONVOI
survenu â l'hôpital de Gibraltar, le 24 octobre
1918, â l'âge de 25 ans, et vous informe qu'un ser-
vice sera célébré â son intention demain mercredi
13 novembre, â huit heures du matin, en l'église
e
A la requête de : mariage avec ledit feu Jean-Louis Jacob; 16"
Mme -Marie-Yvonne Conq, propriétaire-cultiva-
I Mme Marguerite Léauslic, propriétaire'' trice, veuve en lr" noces de 'M.. Jean-Marie
On a raison d'essayer
Combien on éviterait de maladies ou com-
Maladies de la Femin
Vous êtes prié '.l'assister au convoi funèbre ô* paroissiale de Notre-Dame du Mont-Carmel. demeurant a Kerstrat, en Lanildut, veuve dé Jacob, épouse en deuxièmes noces de M. Pms-
1\\hi Louise SÉGUIN, domestique, pieusement dé- plications graves si l'on écoulait les sages
De la part de sa mère; de sa fiancée- des fa- M. Guillaume-Mario Jacob ; 2» 'Mme .Marie- per Jaouen, la dite dame agissant tant en son LE RETOUR D'AGE
eédée le 11 novembre 191-S, il onze heures du matin, milles Breton. Madec. Paugain. Bronnec, Le Rn«, avertissements de la nature. L'affection aes
au presbytère de Notre-Dame de Kerbonne, a l'ttge Le Gars, Quéau. Menut, Séité, Leizour et Lesquivit, Yvonne Colin, propriétaire, épouse de- M- Pierre nom personnel que comme tutrice naturelle et reins par exemple, est généralement annon-
dé 65 uns. Allain, notaire suppléant, et'ce dernier tant en légale des: mineurs François et Yves Jacob, Toutes les femmes con-
ses oncles, tantes, cousins et cousines. 13079 cée par des troubles urinaires, des rhuma-
La cérémonie religieuse aura lieu aujourd'hui privé nom, au besoin que pour assister et au- issus de son premier mariage avec le dit feu tiames, des douleurs dans le dos. Voila pour-
na'isseni.les dangers qui
mardi Î2 courant, a quutré heures du soir, 1 eu SERVICE ANNIVERSAIRE toriser sa dite épouse, avec laquelle 'il de- M. Jean-Marie Jacob, et avcio lesquels elle de- quoi il est bon de soi-
les menacent à l'époque
réélise paroissiale de Notre-Dame de Kerbonue. du RETOUR D'AGli.
meure au bourg do Ploudalmézcau; 3° -Mme meure au Quinquis, en Plouguin ;'17° 'M. Pros- gner ces organes ueti-
L'inhumation se fera au cimetière de Kecou- Les symptômes sont
vrance. Vous êtes prié d'assister au service qui sera Eugénie Gourvennoo, sans profession, éipouse per Jaouen, cultivateur-propriétaire', demeu- cats connue l'a fait M- bien connus.
Ou est prié de n'apporter ni fleurs, ni couronnes. chanté demain mercredi 13 novembre â neuf heures de M. Auguste Guèguen, commandant d'artil- rant au Quinquis, en Plouguin, agissant tant Louis Pailleau. 13, me
De la part de M. et lime Uourbigot de Quimper, S lamatin,
du en l'église de Notre-Dame de Kerbonne
mémoire de Mlle Lucienne CAZADE, décédée
lerie, elt ce dernier tant en privé nom au be- ■en son nom personnel au besoin "ne pour as- Lanouc de Bras do rct, C'est d'abord une sen-
et leurs enfants ; de Mme veuve Arnould et ses le 13 novembre 1917. soin que -pour assister et autoriser sa dite sister et autoriser sa dite épouse, née Marie- à Nantes, qui a si bien sation d'étouffemeut et de
enfants, ses sœurs, beau-frère, neveux et nièces; Yvonne Conq, sus-nommée, et en sa qualité de obtenu la guérison. 11 suffocation qui étreint la
De la part de M. et Mine Le Tallec et leurs en- épouse, avec laquelle il demeure à Gharenton; Ex|
de ses cousins et cousines, et du clergé de Notre- fants ; de M. et Mme Cloâtre et leur tille ; de Mlles nous écrit : « J'ai tenu gorge, des bouffées de Ee oo ^.
Dame de Kerbonne. 4° M. Eugène Gourvennec, célibataire majeur, co-lutcur des mineurs François et Yves Jacob, r ce rl
Horteuse et Jeanne Cazade, ses sœurs, beaux- à' vous envoyer mon té- chaleur qui montent au visage pour re-
domicilié au Pont-Neuf; en Saint-Mare, ac- issus du premier mariage dei cette dernière,
' " Priez pour elle ! frères, nevet' et nièces. moignage de satisfaction place a une sueur froide sur tout le ont
11 n y a pas de lettre» de faire part, le présent tuellement; mobilisé; 5" Mlle Marie-Jeanne Co- avec feu Jean-Marie Jacob, dt en outre comme Le ventre devient douloureux, ie, ]■!, ,•
«vis en tient lieu. au sujej des merveilleux
REMERCIEMENTS ET MESSE lin, oélibaltaire majeure, propriétaire, demeu- adminislraJcur légal aux biens des mineurs
se renouvellent. irrégulière ou Iron ahi.
Pompes Funèbres Générales, 46, r. Mairie. Tél. 3-52 résultais qu'ont produit s
rant à Ploudaln/zeau ; G" M. Pierre Colin, Marie, Joséphine et René Jaouen, tous Irois en- datite.s et. bientôt la femme la plus 1
les Pilules l'osier sur
Mme Gaudon; son fils. M. Gandon; Mme Ch. avoue iprès le tribunal civil de Brest, demeu- fants'issus de son mariage avec'la dite, dame buste se trouve affaiblie et cxppsee a
AVIS DE CONVOI mon état général. Mon x
Siou ; Mme Ch. Bonllier et toute la famille, remer- rant à Brest, rue d'Aiguillon, n» 6, époux de Marie-Yvonne Conqi, veuve en. premières noces pires dangers. C'est alors qu'il f j "
plus grand regret est de au s
Aime et M. Joseph Thomas-Bourgneuf. cuisinier,
cient les personnes qui ont assisté aux obsèques Mme Marie Soubigou, actuellement mobilisé; die 'M. Jean-Marie Jacoib; 18° M François-Ma-
M. PAILLEAU ne pas y avoir recouru plus tarder, faire une cure avec là
le M. Auguste-Mnrtial-Jean GANDON instituteur
ont la douleur de vous faire part <le la perte cruelle i Lnndernoau. sergent au 128° de ligne décoré do 7" Mme Marie-Jeanne Jacob, proprié'laire-cul- rie Jacob, propriétaire-cultivateur, demeurant (i'aprts photographie) plus tôt. Il y avait déjà
qu'Us viennent dVprouver en la personne, du a croix de guerre, ainsi que celles qiii leur ont livatrice, épouse du IM. Joseph Nicolas, et ce a Kerbrat-Gouesnou, en Plabennec, requérant quelque temps que je
M. Henri THOMAS-BOURGNEUF, leur fils, décédé
«n leur domicile. 11, venelle du Bois d'Amour, il
témoigné de la sympathie en cette douloureuse
rconstance.
dernier tant en privé au besoin, que pour as- ci-dessus nommé en son nom personnel, agis-
sister et autoriser sa dite épouse, avec, laquelle sant en outre en sa qualité de subrogé-tuteur
ressentais de fortes douleurs dans les reins,
lorsque j'eus une attaque (le rhumalisme. puis
JÔWEMEde .ÂbbéSOURY
l'âge ûc 4 ans 9 mois. Et les informent qu'une messe de huitaine sera m demeure; au, Lia, en Lannilis; 8° M. Fran- du mineur François Jacob, issu, dit mariage de de scia tique; je me tramais très péniblement,
La cérémonie religieuse aura lien aujourd'hui 'lté â son intention le jeudi 14 novembre, à huit Nous ne cesserons de répéter que ton!»
mardi 12 novembre, à trois heure» du soir, en çois-Mario Jacob, propriétaire-cultivateur, feu Jean-Louis Jacob avec dame Philomène travaillant à peine et lotis les remèdes que je femme qui atteint l'âne de 40 ans, mên,,
leures du matin, en l'église paroissiale de Saint-
l'église paroissiale de' Saint-Louis. Marc. époux de Mme Marguerite Ségalen., demeurant Josjlin, et des mineurs François et Yves Ja- prenais n'agissaient pas. Les Pilules Poster celle qui n'éprouve aucun malaise Hnw
L'iiinumation se fera au cimetière de Brest. Pompes Funèbres Générales, 4G, r. Mairie. Tél. 3-52 à Kcrbral-Gouesnou, en. Plahennec: 9° M. Jo- cob, issus' du mariage de feu Jean-Marie Ja- soulagèrent aussi lot les maux de reins qui faire usage do la JOUVENCE de l'-Abw
De la part de M. et Mme Thomas-Bourgiieuf, de seiph Trébaol, célibataire majeur, propriétaire, coib avec dame. Marie-Yvonne Conq;' 19° Kl semblaient se dégager: au bout d'un mois j'é- SOUKY à des intervalles réguliers «1
Lorient ; do M. Yves Faven, de Morlaix, ses REMERCIEMENTS ET MESSE tais parfaitement rélobli. » (Signature légali- elle veut, éviter l'afflux subit du san<?
grands-parents: de Mil. Honoré, Paul Félix et demeurant à Plouguin, actuellement mobilisé; M. Edouard Trébaol, constructeur-mécanicien,
sée le 31 mars- 1917). au cerveau, la congestion, l'attaque d'ano
Jean Thomas-Bourgneuf ; de M. Guillaume Faven, 10° M. Yves Jacob, propriétaire-cultivalei.tr, demeurant à Plouguin, agissant en qualité1 de
ses oncles et tantes et de toute la famille. Mme veuve Jaouen, née Dévéderd et toute la fa-
demeurant au Roudous, en Lanildut, époux de
Les reins en bon élat doivent purifier le plexic, la rupture d'anévrlsnic et, ce an',
mille, remercient leS personnes qui. ont assisté subrogé-lutteur ad hoc des dits mineurs Fran-
' Il n'y a pas de lettres de faire part, le présent sang et lui permellre de porler dans lout l'or- est i,is encore, la mort subite. Qu'eijg
iux obsèques de M. Vaul JAOUEN, ainsi que celles dva'm.ci Ann-o-Maric .Tézéquel; 11° Mme Anne-
avis en tient Heu. qui leur ont témoigné de la sympathie en cette
çois, Yves et François Jacob sus-nommés; ganisme ses principes vivifiants, mais lors- n'oublie pas que le s-ang qui n'a plu,
on
g
Mario Jacob, cuiltivatrice et propriétaire, épou- Ayant M" Pierre Colin pour avoué.
Pompes Funèbres Générales, 40, r. Mairie. Tél. 3-52 louloureuso circonstance. qu'ils sont faibles ou malades, leur rôle est a* cours habituel se portera de préfèrent
se de M. François Denniel, et ce dernier tant L'adjudication aura lieu en la manière ac- renversé; alors les déchets de la combuslion |î aux pai lies les plus faibles et y dévelon-
Et les informent qu'une messe de huitaine sera
AVIS DE CONVOI Ute â son intention Iç vendredi 13 novembre, â en privé au besoin que pour assister et auto- coutumée, aux jour et hou .rn--ci-dessus fixés, ne sont plus rejelés par les urines el les sHp^ront les maladies les plus pénibles-
M huit heureg du matin, en l'église paroissiale de riser sa dite éipouse, ave» laquelle il demeure à en la salle (Je la mairie de Pl.oudalmézeau et poisons du sang, dont le plus redoutable est Tumeurs, Cancers, Métrites, Fibromes'
Vous êtes prié d'assister nu convoi funèbre de Saint-Marc. Kérieuff, en Lampaul-Ploudalmézeau ; 12° Mlle tpar le ministère de M* Provostic, notaire _ â l'acide urique, envahissant les (issus, porlanl g Maux d'Estomac, d'Intestins, des Nerfs, etc.
M.Yves DOUGUET, avoué à Morlaix, décédé en son Pompes: Funèbres Générales, 40, r. Mairie. Tél. 3-32 Marie Jacob, célibataire .majeure,' proprié- Plou.dalmézeau.. commis à cet effet par le ju- ses ravages dans lout le /-orps. Le rhumal is-
domicile 14, rue Uambetta, des suites de maladie taire-cultivatrice, demeurant au Roùdous, en gement sus-date. me, la scia tique, le lumbago. les douleurs dans La JOUVENCE de l'Al>bé SODUV s» trouve
contractée au front, muni des sacrements de REMERCIEMENTS ET MESSE ans tontes tes Pharmacies, le flacon 5 fr
l'Eglise. Lanildut; 13° M. Jean Jacob, célibataire ma- -" Le cahier des charges, clauses et conditions les articulations, dans les épaules, les bras,
La cérémonie religieuse aura lieu aujourd'hui jeur, propriétaire-cultivateur, demeurant au les muscles, n'ont souvent pas d'aulre origine •anco gart> 5 fr. 00. les quatre flar-ons S0 fi-
M. Victor Salami. 1" maître commis ; M. Jean rte la vente est déiposé en l'étude du dit M"
mardi 12 novembre, a deux heures du soir, eu Roudtous, en Lanildut; 14" aime Margucrilo Provostic, notaire à Ploudalmézcau, Prenez aussitôt les Pilules Fosler qui guéris- franco contre mandat-poste adressé à 1»
Salaun sous-lieutenant d'artillerie, et toute la fa- où l'on l'bai-macio Mai;. DUMONT1EU. à UODEN.
l'église paroissiale Salut-Martin, a Morlaix. mille, remercient toutes les personnes qui oht as- Jacob, commerçante, demeurant au bourg de peut en prendre connaissance. sent la cause du mal en chassant l'acide urique
De la part de sa veuve, de ses enfants, de ses isté aux obsèques de Mme Victor SALAUN, née Brélôs, épouse do M. Jean-Marie- Perhirin, sol-
et revivifiant le sang.
beaux-parents, et de toute la famille. (Ajouter 0.50 par flacon pour l'Impôt)
Marie-Jeanne BOSMOKDUC, ainsi que celles * qui dat mobilisé au 219° régiment d'infanterie, dis-
Pour tous renseignements, s'adresser au dil
PRIX DES PILULES POSTER'
Il n'y a pas do lettres de faire part, le présent eur ont témoigné de la sympathie en cette dou- e
avis en tient lieu.
AVIS DE CONVOI
ourcuse circonstance.
Et les informent qu'une messe de huitaine sera
Rte â sou intention le jeudi 14 novembre, à huit
paru à Bapaumigi le 27 août,1914; la dite dame M Provostic, notaire commis, dépositaire
0
Perhirin spécialement autorisée aux tins des cahier des charges; à M Cheminant, notaire â
présentes à défaut d'autorisation maritale, par EainiURenan, et à M? Colin, avoué poursuivant.
du
La boîle, 3 fr. 50; six boîtes pour 20 fr..
plus 0 fr. 4 0 d'Impôt par boile. 'l'ouïes phar-
î
;
Bi'n exiger la véritable JOUVENCE de l'Hbe SOURT
avec la. «Isnalaro Mag. DUSIOKXIER
M. macies, ou franco sur réception du montant
'îeures du matin, en l'église paroissiale de Saint- jugement du tribunal civil de Brest du 30 oc- Fait et rédigé conformément à la loi par
Jartin. H. BINAC, pharmacien, 25, rué Saint-Ferdi-
.'Vous êtes prié d'assister au convoi funèbre de tobre I9i&, enregistré; 15° Mme Philomène l'avoué poursuivant soussigné. nand, Paris-17e.
M.Aufruste aiAGUEUR, ouvrier couvreur a la di- Pompes Funèbres Générales, 46, r. Mairie. Tél. 3-52 Notice contenait renseignements gratis).
rection d'artillerie, décédé hier 11 novembre 1918. Jestin, propriétaire-cultivatrice, demeurant à 13973 - P. COLIN, avoué-licencié.
a l'hospice civil, à rage de 46 ans. muni des sa-
crements de l'Eglise.
Le convoi partira de l'hôpital aujourd'hui mardi
12 courant, à 10 h. 30 du matin, et l'inhumation
se fera au 'cimetière de Brest. -
De la part de sa veuve, née Amélie Chassetuillier ;
NOGEN Mieux que les Potions. Sirops. Tisanei,
1 i 1 i £M î\
11 'J I ■T'A VS
'"'«^'etinpnV
lesytir.KBHTl*VMIi A Am iift\hAltir* e. guérissent
la GR PPE, les BRONCH.TES, la TOUX
de ses enfants; de sa mère, Mme veuve Magueur; 2tude de M" COLIN, avoué licencié à Brest, EXTRACTION £T SOINS DES BEATS
les Maux de Gorge, les Enrouements. '
de ses frères, Albert, mécanicien à l'arsenal, et G, rue d'Aiguillon (successeur de M» Pénerï, sans aucune douleur Le D' Dui'EYitoux, 5. Square de Messine, Paris
Auguste actuellement au front; de son beau-père, envoie gratis t-t trancu squ Prospectus explicatif
M. Chassetuillier. I"1" maître en retraite ; .îe son de M° PROVOSTIC, notaire à Ploudalmé- SIOU, Chirurgien=Dentiste
beau-frère; de ses neveux, nièces, cousins, cou- zcau, et do M" CHEMINANT, notaire à Saint- Professeur à l'Ecole dentaire française et son Questionna ire pour Consultât ion s Gratuites
par Correspondance II expédie une boîte de ses
sines, et de toute ]a famille. Henan. pastilles à domicile contre l'95 ea timbres ou atndat.
Il n'y a pas de lettres de faiie part, le présent
fcvis en tient lieu.
S, HUE DE SIAM -:- Brest
iTil'TI? 1
I'» ' licilation judiciaire, le jeudi 28 LE PLUS EXQUIS LE PLUS PUISSANT
AVIS DE DÉCÈS ET SERVICE îLIUllj
M. ia salie
novembre 1918, à-midi et demie, e
cle la mairie de Ploudalmézcau, par
n
des Déjeuners des reconstituants SOUVENIRS pour AMERICAINS
V.ous êtes prié d'assister au service funèbre, oui i© ministère de M° Provostic, notaire ix Plou- Le cuir do mauvaise qualité absorbe l'eau»
aura lieu le jeudi 11- novembre a neuf heures du Mouchoirs, tapis, écharpes, tabliers, cartes vous lient constamment .b's pieds mouillés Un
dalmé2eau. etc. Gros et demi-gros.
matin, en. l'église paroissiale de Saint-Michel, il bon RESSEMELAGE ANGLAIS, 32, rut- Louis
la mémoire de M. Joseph BASTARD, ftgé de 24 Désignation des biens à vendre: Lorho, salle d'audition, 3 rue de Siam-
ans, soldat au 70° de ligne, décédé des suites de Pasteur, vous préservera et vous maintiendra
12804 "
blessures de guerre, le 39 juillet 1918, it îîianzy PBEMIER LOT LE PLUS PARFAIT REGULATEUR les pieds chauds. Dure deux fois plus que le
(Aisne) mort pour la France. cuir, coûte deux fois moins:
De la part de son père, M. Bastard, sous-Inspec-
teur de police en retraite; de sa belle-mère, ac-
tuellement commerçante, place de la Liberté; de
ses frèrs. sœurs, beaux-frères, belle-sœur, cousins
En la commune de Lanrivoaré, au 3ie;u dit
Coat-Cam, la FERME ete Coat-Cam-Soul et dé-
pendances, comprenant,: maison d'habitation,
bâtiments d'exptoi talion et terres de diverses
DES FONCTIONS DIGESTIVES C COGNAC BISQUIT>
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et cousines, oncles et tantes, neveu et nièce; de "Véritable « aliment-remède », le Phoscao constitue le régime;
toute la famille, et de ses nombreux amis. îatures, d'une -contenance totale de 35 hecta-
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11 n'y n pas de lettres de faire part, le présent res 90 ares 75 centiares environ.
avis en tient lieu. Mise à; .prix : Vingt-deux mille francs,
lards et de tous ceux qui souffrent de l'estomac et qui digèrent (Maison fondée en 1819)
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difficilement. Le Phoscao nourrit et fortifie sans exiger le moin- Cartes Postales
AVIS DE CONVOI dre effort de l'appareil digestif; c'est ce qui explique pourquoi En vente partout on bouteilles, % et ',4 bout,
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il est digéré par les estomacs les plus délicats et les plus délabrés. 42 fr. 50 le 100. Soieries- diverses pour souve-
Mme et M. François Le Roux, maréchal des logis, En la commune de Plouguin, au lieu de
mobilisé, ont la douleur de vous faire part de la Kerlaouénan, la FERME du mémo nom. et dé-
En vente dans toutes les Pharmacies nirs anglais! et américains. Envoi par poste c,
perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la per- remv., DARnK.vueoxT, 70. r. dut Rocher, Paris.
pendances, comprenant: maison 'd'habitation, Administration ; 9, rue Frédéric-Bastiat —- PARIS
sonne de leur fils. Pierre LE ROUX, décédé au
bâtiments d'exploitation et terres de diverses
UNE BROCHURE D'ACTUALITÉ 1197 •
domicile de sa grahd'mère, Mme -veuve Le Roux, il

LA GRIPPE ESPAGNOL CONTRE LA GRIPPE


Vérin on. le 10 novembre 1918, il l'âge de 5 ans natures: le lotit d'une, contenance de 2 hec-
4 mois." tares 35 ares 48 centiares environ.
La ci-rémonie religieuse aura lieu aujourd'hui Mise à prix: quatre mille six cents francs,
mardi 12 courant, à 3 n. 30 du soir, en l'église pa-
roisstale de Lambézellec. ci 4.G00 fr.
Moyens préventifs. Traitement est donné
lie la part (le ses père et mère; de sa grand'- TROISIÈME I.0T
mère; de ses tantes, oncles, cousins et cousines, et gratuitement à tout acheteur
de toute la famille. En la commune de Plouguin, la SOUS- Le meilleur préservatif est de prendre,
Il n'y a pas de lettres de faire part, le présent
avis en tient lieu.
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bourable, pré et lande, d'une contenance to-
DU LIVRE DE SANTÉ des grogs at; Rhum aromatisé au citron,

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AVIS DE CONVOÎ tale de 2 hceïares 18 ares 19 centiares environ-.
[Mise à prix : Trois mille huit cents francs. S Demandez
Vous êtes prié d'assister au convoi funèbre de ci 3.SO0 fr.
A fous les Ages par TÉLK1E de
M. François MANQUER demi-soUller (-n retraite,
décédé le 11 novembre 1918, à l'âge de 71 ans. muni
des.sacrements de l'Eglise. En la
QUATRIÈME LOT

commune de Plouguin, .la SOUS-


Docteur L RÉGNIER
de la Faculté de Paris.
ie "VERITAS"
Ancien interne (les hôpitaux
La cérémonie religieuse aura lieu aujourd'hui
mardi 12 courant, à 10 h. 30 du matin, en la cha-
FERME diu Quinquis, consistant em un champ
de terre labourable dit, Frioue'h, au terroir de
ex-chel de service tliérapcutiqu»
a l'hôpital de la Charité.
RHUM GARANTI NATUREL
pelle de l'hospice civil. <
De la part de sou gendre, M. Alexis Demailly,
ex-directeur de l'usine à gaz' de" La Eère (Aisne) ;
Kervavic; au terroir du Quinquis, un champ
dit Lapinen-Tosta, et au même lieu, une par- Ce tiean volume, hroché, couvertnr*
DISTILLERIE BRETONNE, Landernêau
qui fait disparaître les accidents de la Formation et du Retour d'âge tels en den.v conlenrs, de 700 papes, orné
fie ses petits-eiafants, Annette et Bertha; des fa- celle terre labourable dilte Lapinen-Boutin ; le
que : Hémorragies, Congestions, Vertiges, Etouffements, Palpita- de nombreuses tipures d'anatomie et
milles Sanquer, Salauu. L'HoStis, Le Codée; de
Mme et Mlle Qulntin, et de ses amis.
tout d'une contenance de 85 ares 14 centiares
environ.
tions, Gastralgies, Désordres Digestifs et Nerveux. <ie 1 tantes médicinales.eslna véri-
tante piclionnairé pratique de mMe-
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Il n'y a pas de lettres de faire part, le présent Ce médicament guérit également les Varices et Ulcères variqueux,
avis en tient lieu. Mise à .prix : Deux mille quatre cents de ton. Il »„, A- . ll?'8
ue ions, if est divise "°en tro
,eno
«snelles
s nnrlî*.« «i zàn«ï,
la portée
A*
est la cause que les, expéditions de savons par
francs, ci 2.400 fr. la Phlébite et les Hémorroïdes. colis postaux deviennent, très difficiles. Pour'y
AVIS DE DîiCiïS ET SERVICE remédier, commande» directement au fabricant,
M. CINQUIÈME LOT En découpant ce Bon LÎjJîZJ et en l'adressant à qui pourra vous expédier, en petite vitesse, ré-
Vous êtes prié d'assister au service qui sera cé- Eni la commune de Plourin. au terroir de gulièrement et dans de 'meilleures conditions
lébré le mercredi 13 novembre a neuf heures du Kergastel, un champ de terre labourable dit PRODUITS NYKDAHL, 20, rue de La Rochefoucauld, PARIS naturels de defen se. Moyèm âeem^rSZî
Moyens

Vielionnaire des malaàesetde Zrlrm^r"""^ qu'en postaux. La caisse de 50 k. nel, 147 ifr. 50;
matin, en l'église paroissiale de Notre-Dame du Parc-ar-Foll, d'une contenance d'environ 44 on recevra gratuitement et franco une intéressante brochure de i5o pages.
de 100 k. ri'èt, 290 fr. f votre gare contre
Monf-Oarmel, il la mémoire de M. Pierre LE CHA- ares 30 centiares. ira «7* , : Vï- iu ooua'«! «S»**»* .'"«i..- adressé »
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navire « Oméga ». victime d'un torpillage le 31 Mise à prix : Huit cents f rancs, ci.. 800 fr. Marseille-Sainl-Just. i486
août 1918, et à l'intention de son beau-lils, Louis
LE GOASTER sergent au 2» colonial, mort pour
la France en 1910.
SIXIÈME LOT
UBERCULEUX
SAVON
En la commune de Landunvesz, près Ker-
Elude de Me LAMARQUB, notaire à Brest, Blancs non siîicatés
De la part de sa veuve, Mme Le Chapelaf"; de
ses frères et sœurs, beaux-frères, belles-sœurs, de
saint, la FERME de Kerfcrieo, et dépendances,
consistant en maison d'habitaWon, bâtiments 24, rue dei Siam Firme DOREZ , -tnditfua gratultemo-t dans un but
bumanitaire le remède qui m'a guéri de celte
terrible maladie Très sérieux. LEPRAT,
franco votre gare
- mandat p. av. la commanda
;
toute la famille et de ses amis.
d'exploitation et terres de' diverses natures, 27,\p:aoo du Château - BREST IO, Rue Pavé-d'Amour MARSEILLE « LE KAKI », le p t i
0s a de
i
10
26 fr.
ki os
AVIS DE DÉCÈS ET SERVICE d'une contenance totale de 4 hectares 62 ares Suivant acte .reçu, par Me Jamault, eu.p- « LE CALO », le postal de 10 kilos 24 fr.
M. 00 centiares environ.
pitéant Ms Lamartine, notaire à Brest, le 7 i ' Commerces pour dames : mercerie, mo- » LEb Slcs MARIES » exl. pur, post. 10 k. 40 ftj
Vous êtes prié d'assister au service funèbre qui Mise à prix: Dix mille francs, ci. 10.000 fr. novembre 1918, Mite. Catherine PLASSART, des, tissus, de 10 à 30.000 francs; LOISIiL, Fabricant de Savons à MARSEILLE
aura lieu demain mercredi 13 novembre, à S i, 45 SEPTIÈME LOT commerçante, demeurant à Brest, rue Vauban, 2" n-ébits-épiceries de 1.000 à 3.500 francs; 1400
du matin, en l'église paroissiale de Sa'int-Martin. 3» Cafés de 2.500 à 5.000 francs-
il 'a mémoire de .M. Charles LE BIHAN, caporal n" ,i,l, a vendu h iM.me Marie-Catherine LE-
En la mêmei commune de Landunvez, a
Observateur au 310° d'infanterie, décoré de la mé- Créisauéar-ïrémazan, la FERME de Trémazan
BOT, épouse de M. Jules (Mévellee, ingénieur, 4° Epieeries-buvettes-tabacs et journaux,
du docteur Charles SENAUX ^ 41 rtV MENAGE, la caisse de 25 n < k. et

daille militaire mori pour la France il Juviguy avec lequel elle demeure à Saint-Marc, rue de en ville et à la campagne; fonds, 10.000 fr., ÙrlUJH 75 fr.; .,]ie. 50 k. net, 147 fr. 50 i\
(Aisne), le 29 août 1918. u. l'âge de 27 ans. et dépendances, consistant en maison d'habi-
1 Verdun, n.° l'34, 1e fonds de commerce de dé- marchandises en. sus; Lauriet de la Faculté de Médecine de Pans volro gare eonlre remb<iursemenlt. Ecrire •
tation, bâtiments d'exploitation et terres de di-
De la part de sa veuve, née Julie Anffret; de sa 5° Cafés-restaurants et café meubaé à Re- EDOUARD FELIX, Marseille, cinq Avenues. 148 -1
mère, Mme veuve Le Bihàn; de sa belle-mère, Mme verses' natures; le tout d'une contenance de 1 bit de boissons et épicerie exploité à Brest,
couvrante.
GUERIT L'EPILEPSIE
veuve Autfret ; de son frère, Mathieu, prisonnier
de guerre; de Mme et M, Lescop et leur fils; 'le
Mme et M. Grousset et leur fils ; cle M. et Mme
Aufïret; de Mme et M. Berthou et leurs filles; de
hectare 97 ares 75 centiares environ.

ci
Mise à prix : Quatre mVle trois cents franrs,
4.300 fr.
rue Vauban, n° 51.
Les oppositions, s'il y a lieu, seront reçues
dans 'les dix jours de îa seconde insertion du
E(t nombreux commerces de toutes catégo-
ries sérieusement étudiés.
jet toutes les maladiesdu système nerveux|
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SYPHILIS
Ëllial^
am^^t
'8 i sans rechute possible narW
M. Eugène Auffret, ses frère, sœur, beaux-frères et présent avis, h Brest, en l'étude do M« Lamar-
belles-sœurs, neveux et nièces; de" sa tante, Mme
Le Gac; des familles Le Gac et Le Lann, ses cousins
HUITIÈME LOT
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tuellement divisé eni deux, d'une contenance
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Vous êtes prié d'assister au service funèbre qui Pharmacie GII3ERT, 19, rue diAuiagne - MARSEIU*
Bera célébré demain mercredi 13 novembre, â neuf aujourd'hui mardi 12 novembre, rue Suffren, Pour les conditions, s'adresser au directeur,
NEUVIÈME LOT
heures du matin, en l'église paroissiale de Saint- n.» 12, est reportée, h une. date ultérieure. 13£3G Dépôt à Brest, phi' MVLLER, T. J. Macê, 37
En la commune de Lanildut. à Kerstrat, nu
Joseph du Piller-Rouge, pour le repos de l'âme du
quartier-maître électricien Jean LÈAIISTIC, chef champ dit « Parc-Bian », d'une contenance de
P. SOIMIER, conirnissaire-priseitr.
Baume Tue-Nerf MirNa
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pital 'de Mesgrigny (Aube), â l'âge de 30 ans. rUlWa Vil \ linniAW h re», chapelle- Atttntmnii C'est la seule préparation sruérlssa
De la part de sa veuve, née Joséphine Koudaut;
de son lils René; de son frère Yves, breveté ti-
DIXIÈME LOT rie, bonneterie, soieries, tissus, confections da- Le commerce mis en vente au botirg de :es Maux de Dents d'une façon riéflniure
Frix 3 rr. t'" pharmacies. Env. f» contre, 3 fr t C
En la commune de Lanildut, au lieu d'- mes, corsets, parapluies, ombrelles, vêtements Plabennes. en face de l'église, n'est pas la •dr. a P. GIHAu6,Ph"slî5,G«RUe, LYON WIXIN; —<
monier â bord du cuirassé « Patrie »; de ses sœurs,
Philomène et Marie Léaustie; de ses beaux-pa- n-orré, un Champ dit Parc-Gorré », d'une nfants et hommes, articles bazar, à céder de maison KERIEL-KERHt'EL, qui continue tou- Oépùt a Brest.Lambéz. : Ph,e Féret, 2, r. de Paris.
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bourg; de sa belle-sœur, Marthe Roudaut; do se3 S'adresser a M» Tassel, notaire à Lannion, des articles de mercerie, tonnelerie, chapelle- IÂ hmnm Vallée (5e édition. p"rix: 3 fr.
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oncle et tante, Mme et M. Poncln. agent technique; ONZIÈME LOT (3.25 f). lr,,pnmerie St-Guillaume. Saint-
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de vous faire part du décès de M. Robert MORIN,
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sous-lieutenant pilote aviateur, mort pour la France
le novembre 1918. à l'école d'aviation de Pau,
l l'âge de 23 ans.
En Lanildut, à Kerstrat, un Champ de terre -t casiers, roues neuves charrette, essieux,
f H!r\ DM inrD berger anglais, 3 ans, 3, Place Graslin i\\ I|riI4\nr I' un retraité cour ftjj
Un avis ultérieur fera connaître l'heure des ob-
labourable, dît « Parc-Croas-Yer ... d'une con- ''chelles, niveau à bulle d'air pied et mine,
l/illbll ï Uial/li«l dressé attaque et dé- Ull UL.H;liWl!i menuisier-factotnyn;
J
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sèques. tenance a.pproximalive de 68 ares 82 centiares. crcle d'alignement, pièces de rechange pour
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de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en Vil ULMAiWb
la personne de leur mère, Mme Joséphine KER-
GOAT, veuve de M. Charles LE GOAS, 1er maître
Gorré, un Champ dil « Parc-Varîaès », conte-
nant environ 27 ares 30 centiares.
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de uiousqueterie, chevalier de la Légion d'houueur, Mise à prix : Trois cent cinquante francs,
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décédée en son domicile, rue de la République, 63, ci 350 fr. Cartes brodées et autres. Spécialité de sa- Réexpéditions par fer et par eau
â l'âge de 0T> ans.
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Un avis ultérieur fera connaître la date et l'heure
des obsèques. En 'la commune de Porspoder, au lieu 'di! Un lot de mots, cocues et guis; DENIS, Villa des Marronniers (près la S Pf'A^S de lettres et de sciences. Prëpara- tro-mécanique, 59, r. Ravmond IV, à Toulon
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AVIS DE DÉCÈS contenance de 20 ares 98 .centiares environ. S'adresser à M;. Oulhen, à t"Abervvrach. examens par deux professeurs. S'adresser
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Il \ 9ililll Hl'j Paris, mécanicien de
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faire part de la perte cruelle qu'ils viennent \ ÏLiWIlL laine. S'adr. au journal. 13970 | EÇONS, répét. de mathém. (élém. et spéc.), marine retraité. IrERREXSCHMIDT et
spéciaiiste, 22, rue Traverse, Brest. 136811
d'éprouver en la personne de leur épouse et mère, Eni la commune de Lanrivoaré, au lieu dit L et do sciences phys. S'ad. au journal. 13909 Tannerie, Corroierie, 7, rue des Ecluses
Mme .MARZIN. née Eugénie THCLIEZ. sage-femme, Coat-Cam-Soul, SOUS-FERME dite de <■ Coat- Martin, à Paris.
pieusement décédée le 11 novembre 1918. à l'âge
Cam », consistant en un grand pré, une pâ-
de 41 ans et 2 mots.
rue Jean Jaurès.
. . ., ,„
La levée du corps aura lien en son domicile, loo,
On est prié de n'envoyer que des fleurs natu-
ture et une garenne d'un seul tenant; le tout
d'une contenance dei 2 hectares 4 ares 92 cen-
tiares environ.
Ac
»* Ci>t\o\* Vm de Co^aux i
32, Ru
fi. REGUBOM Filsa 32 ?f4V«r»l nrf hommes et jeunes gens"*
^1.^3'.! »«S'.vl mandés,
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usine de caw
bitumé de Saint-ftlare, port de commerce.

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térieurement.
l'heure des obsèques seront fixés ul-
Mise à prix: Trois mille francs, ci. 3.000 fr.
Celle vente a lieu en vertu et en conformité Uo ilvo lo supérieur \ ^^J^ - Le Kéranr DRIAND

Imp. «oc. an. « Union rècubllcalnc du Fln'stôttl

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