Revue de presse sur les migrants

1. a) Plusieurs réponses sont possibles. Le doc. 2 est un reportage, le doc. 3 est une
vidéo explicative. › Le doc. 2 s’appuie sur des images vidéos, tandis que le doc. 3 utilise
des cartes et des infographies. › Le doc. 3 utilise des données chiffrées précises, alors
que dans le doc. 2 le reporter va à la rencontre des migrants et les interviewe. › Le doc.
2 suscite davantage d’émotions, parce qu’il repose sur la force des images, alors que le
doc. 3 reste plus neutre et repose sur les faits. › Le doc. 2 est plus subjectif ; le doc. 3 est
plus objectif.

b) On peut s’attendre à ce que l’on rapproche les documents 1 (dépêche AFP) et 3

(vidéo explicative), en raison des chiffres qui sont fournis. Le doc. 1 constitue une
donnée brute, et le doc. 3 analyse et explique les chiffres des migrations en Europe. 2.
Le Petit Journal sur Canal + est aussi bien une émission télévisée de divertissement que
d’information. Elle est diffusée en début de soirée, à une heure de grande écoute,
presque en même temps que les journaux télévisés (JT) plus traditionnels des autres
chaines (TF1, France 2, Arte par exemple). L’émission vise donc le grand public, mais
son traitement renouvelé de l’information, la jeunesse de ses journalistes, le
dynamisme de ses montages et l’originalité de ses points de vue sont peut-être destinés
à un public jeune. Dans le doc. 2, le journaliste Martin Weill n’hésite pas à aller à la
rencontre des migrants. Il les suit même jusque dans l’eau où des embarcations sont
prêtes à partir. Certaines séquences sont tournées en caméra infrarouge et le reportage
donne l’impression de suivre de très près les migrants sur le point de rejoindre
l’Europe.

3. a) Dans le doc. 2, les migrants partent de Turquie pour rejoindre l’Europe.

b) Les passeurs sont les personnes qui organisent illégalement la traversée des
migrants.

c) Durant la traversée, les familles sont livrées à elles-mêmes et risquent la noyade.

4. L’objectif de cette question est de rendre les élèves attentifs aux informations
communiquées, et particulièrement aux données chiffrées présentées dans la vidéo. ›
Plus de 3000 personnes sont mortes en essayant de rejoindre l’Europe en 2015, alors
que l’année n’était pas terminée. › Plus de 350000 personnes ont traversé la
Méditerranée en 2015, alors que l’année n’était pas terminée. › La plupart des
personnes sont considérés comme réfugiées parce qu’elles fuient la guerre en Syrie ou
dans la corne d’Afrique. › C’est la vague d’arrivée la plus massive depuis la Seconde
Guerre Mondiale. › Des murs sont construits aux frontières pour interdire l’accès aux
migrants dans l’espace Schengen. Les contrôles sont rétablis. › Le système des
demandes d’asile (accords de Dublin) est fortement remis en question, parce que les
migrants ne souhaitent pas, pour la plupart, rester dans le pays d’arrivée. › 6 pays ont
accueilli la majeure partie des migrants (Allemagne, Hongrie, Italie, France, Suède,
Autriche). › L’UE a essayé de mettre en place une répartition du flux des migrants entre
les différents pays.

5. a) Le programme fixe comme objectif de « comprendre l’importance de la

vérification et du recoupement des sources, la différence entre fait brut et information,
les effets de la rédaction et du montage ». En ce sens, le doc. 2 utilise davantage les
effets de montage pour sensibiliser et susciter une émotion, tandis que le doc. 3 reste
plus au niveau des faits et des chiffres.

b) La question est ouverte, la réponse est libre et personnelle : tout dépend de votre
opinion.

6. a) Sur les deux couvertures, c’est la traversée de la mer Méditerranée par des
migrants qui est représentée.

b) La première une date du 30 avril 2015, la deuxième du 13 juin 2015. On pourra

s’appuyer sur les docs. 1 à 3 pour rappeler le contexte.

7. a) Les deux photographies ont pour cadre la mer Méditerranée. Elles représentent à
chaque fois une embarcation de fortune remplie de migrants. Sur la première, le bateau
est photographié de près, tandis que sur la deuxième il apparait au loin, au milieu de
la mer.

b) Indépendamment des titres de ces unes, les choix de cadrage de chaque

photographie mettent en scène de façon différente une même situation. Le cadrage
rapproché de la une de Valeurs actuelles met en avant le nombre des migrants dans le
bateau qui se dirige vers l’observateur de la photographie. La une de Télérama, elle,
donne une impression d’isolement du bateau et de ses passagers, grâce à un cadrage
plus éloigné. D’un côté, ce sont les arrivées massives qui sont mises en avant, de
l’autre, c’est au contraire la fragilité de ces migrants livrés à eux-mêmes.

8. a) Pour décrire la même situation, à peu près à la même époque, les deux magazines
utilisent un nom commun qui n’insiste pas du tout sur la même chose.

b) « Le débarquement » a une connotation péjorative dans ce contexte et peut évoquer

la guerre ou les invasions ; le terme va dans le sens d’une menace. Le terme « cri »
insiste davantage sur la souffrance, l’appel au secours et la détresse des migrants.