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Aux niveaux de la fiscalité marocaine, les cession de biens mobiliers d’occasion intervenue
dans le cadre d’une cession de fonds de commerce s’analyse comme une ventes taxable.
La loi de financier pour l’année budgétaires 2016 a modifié l’article 89-I-8° du CGI pour
ajouter les cession de biens mobiliers d’occasion corrélatives a une cession de fonds de
commerce effectues par les assujettis aux opération soumises à la taxe sur valeur ajoutée.
La direction générales des impôts a indiqué dans la note circulaire n°726 relative aux
dispositions fiscales de la loi de finances n°70-15 pour l’année budgétaires 2016 que « par
conséquent, et a l’instar de la taxation des marchandises, la facture de cession doit indiquer
séparément le prix de vente HT des biens mobiliers d’occasion, acquise à compter du 1er
janvier 2013 ainsi que le montant de la TVA correspondant, en application des dispositions de
l’articles 125 bis précité étant précisé que les biens d’investissement acquise antérieurement à
cette date demeurent passables de la régularisation pour défaut de conservation pendant 5 ans
prévue par les dispositions de l’article 104-II du CGI ».
La cession globale de fonds de commerce, normalement concernée par la TVA, peut en être
exonérée dans les conditions cumulatives suivantes:
• le vote concerne l’intégralité du fonds de commerce (éléments corporels et incorporels) ;
• l’acquéreur est assujetti à la TVA.
Si ces conditions sont remplies, l’exonération de TVA concerne l’ensemble des ventes de
biens ou prestations de service survenant lors de la cession. Les éléments concernés sont : les
biens mobiliers d’investissement, les marchandises, les biens meubles incorporels et les
immeubles.