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DIAGRAPHIES DE PRODUCTION
PUITS HORIZONTAUX
HACINE RACHID
INTRODUCTION
1. forages déviés
2. problèmes occasionnés par les puits déviés
3. méthodes d’étude des puits horizontaux
DIAMETREURS
1. diamètreurs classiques
2. diamètreurs soniques
3. multipalpeurs (MIT)
DEBITMETRES
MANOMETRES
GRADIOMANOMETRES et DENSIMETRES
THERMOMETRES
OUTIL RST
1. présentation
2. conditions d’utilisation
3. forme des enregistrements
4. interprétation
OUTIL PLT
Depuis une quinzaine d’années, le forage a connu une révolution technologique sans
précédent. Là où il fallait auparavant de nombreux puits verticaux, quelques puits déviés ou
horizontaux suffisent aujourd’hui pour accéder à des ressources pétrolières parfois distantes
de plus de 10 kilomètres. Ces techniques démultiplient les possibilités d’accès à l’huile mais
doivent en revanche s’adapter à des conditions naturelles de plus en plus exigeantes (grandes
profondeurs d’eau, haute pression, haute température), ce qui soulève de nouveaux problèmes.
Pour renouveler leurs réserves, les compagnies pétrolières se doivent de trouver et de produire
des gisements de plus en plus difficiles d’accès, situés dans des environnements de plus en
plus complexes. La transformation et la diversification des techniques de forage, au cours des
quinze dernières années, ont accompagné et rendu possible cette évolution. Des architectures
de puits sophistiquées permettent aujourd’hui de réaliser des prouesses inconcevables il y a
quelques années encore, comme le développement HP/HT (haute pression/haute température),
la mise en valeur des réservoirs lenticulaires ou les puits sous-marins en grands fonds .
Si les puits complexes sont l’une des clés de ressources nouvelles, leur réalisation pèse très
lourd sur les coûts d’un développement.
Il s’ensuit que le nombre de ces puits complexes devra être minimisé et qu’ils devront assurer
par conséquent une productivité élevée, au moins de deux à cinq fois celle d’un puits vertical
de même diamètre.
L’apparition, il y a une vingtaine d’années, des garnitures de forage (l’ensemble des pièces
mécaniques situées en amont de l’outil) “orientables” a ouvert la voie du forage dévié. Ces
techniques de forage directionnel ont permis aux puits de s’écarter progressivement de la
verticale. Ainsi, de puits déviés, ils sont devenus puits horizontaux. Ces derniers représentent
actuellement plus de la moitié des puits forés dans le monde. Forer une section horizontale
dans un réservoir permet d’augmenter la zone de contact entre le puits et la roche imprégnée
d’hydrocarbures et donc d’accroître la productivité du puits. En effet, un puits vertical n’est
en contact avec le réservoir que sur l’épaisseur de celui-ci (de quelques mètres à quelques
dizaines de mètres au plus), alors qu’un drain horizontal bénéficie de l’extension latérale de la
formation et peut se mesurer en centaines de mètres, voire en kilomètres
Progressivement, les puits ont aussi atteint des objectifs de plus en plus éloignés du site de
forage en surface, ce qui leur ouvre de multiples possibilités d’application. Grâce au forage à
long déport, dit Extended-Reach Drilling, il est désormais possible d’accroître le nombre et la
portée des développements satellites autour des grands champs déjà en production. Il devient
également possible d’exploiter des gisements marins à partir de la côte, donc à moindre coût.
C’est le cas du gisement marin d’Ara en Terre de Feu, exploité par un puits foré depuis le
champ d’Hidra situé à terre et reconnu comme l’un des records mondiaux de puits à long
déport avec 10 595 mètres (la longueur totale forée est de 11 184 mètres par plus de 1 600
mètres de profondeur). Cette architecture de puits peut aussi être adoptée pour des raisons
environnementales, par exemple pour éviter de forer dans une zone sensible sur le plan
écologique.
Pour faire preuve de plus de virtuosité encore, lorsque les gisements sont stratifiés, c’est-à-
dire constitués de plusieurs couches réservoir superposées, pourquoi ne pas forer un drain
horizontal dans chacune de ces couches à partir d’un puits vertical, sorte de tronc commun ?
C’est le principe des puits multidrains. On peut compter jusqu’à cinq ou six branches sur un
même puits, partant dans différentes directions et à différents niveaux. Un de ces puits, foré
par TotalFinaElf sur le champ de Mabruk en Libye, comporte quatre drains horizontaux.
Si après un certain temps de production, on souhaite atteindre une zone d’huile résiduelle sans
risquer le coût d’un nouveau forage, un puits vertical existant peut devenir le point de départ
d’une nouvelle extension latérale grâce à ce qu’on appelle une “réentrée
Ces brefs propos suffisent à démontrer que les techniques et les équipements de forage
disponibles aujourd’hui autorisent les géométries de puits les plus variées et les plus
audacieuses. Des technologies émergentes comme le coiled tubing drilling ou le through
tubing drilling, qui permettent de forer avec un équipement de petit diamètre à l’intérieur
même d’un tube de production, ouvrent encore davantage de possibilités au forage comme
l’ajout de nouvelles branches dans des puits existants sans devoir remonter et remplacer le
tube de production, donc sans avoir à supporter le coût d’une intervention lourde et onéreuse.
Il ne suffit pas de maîtriser les techniques de forage, encore faut-il pouvoir guider l’outil de
forage vers la cible recherchée. Il est pour cela nécessaire de se repérer dans le sous-sol.
L’efficacité des forages trouve aussi sa source dans les avancées technologiques décisives
faites dans ce domaine. Les mesures en cours de forage (Measurement While Drilling ou
MWD), désormais classiques, sont assurées par des capteurs insérés dans la garniture de
forage, dont les indications sont retransmises en temps réel vers la surface où elles sont
enregistrées en continu puis traitées. Initialement destiné à localiser géographiquement
l’extrémité du puits au fur et à mesure de son avancement, le MWD a progressivement
englobé les techniques de diagraphies (logging) réalisées habituellement sur le puits une fois
terminé (mesures de radioactivité naturelle, de résistivité électrique, de réponse acoustique des
formations et même dans le futur, auscultation par résonance magnétique nucléaire, etc.).
Le MWD devenu le LWD (Logging While Drilling) permet de caractériser en temps réel la
roche en termes de faciès géologique, de porosité, de type de fluide, c’est-à-dire de déterminer
le type de formation que l’on est en train de forer et donc de se repérer non plus seulement
géographiquement mais aussi géologiquement. Dans le futur, l’émergence de techniques
sismiques en cours de forage ou SWD (Seismic While Drilling), qui devraient permettre de
mieux “voir” les terrains situés en avant de l’outil de forage, enrichira encore notre
connaissance du sous-sol.
EN COURS DE FORAGE
Grâce à ces multiples mesures, le foreur sait désormais naviguer dans le sous-sol et se repérer
sur la cartographie que lui ont préparée les géologues, les géophysiciens et les spécialistes du
réservoir. Il connaît la position géographique et les caractéristiques de la cible de son forage
qui ont été déterminées au préalable grâce au modèle de réservoir. La difficulté reste la
précision du modèle (géologique ou réservoir), compte tenu des marges d’incertitude sur tous
ces paramètres.
Lorsque la cible visée est un réservoir constitué d’une multitude de lentilles ou de bancs de
sable imprégnés d’huile, de faible épaisseur (de l’ordre de 1 à 5 mètres), dispersés dans une
formation improductive, on imagine assez la difficulté de l’opération. C’est le défi relevé avec
succès par les équipes chargées de la réalisation des puits horizontaux parfois. Grâce à une
méthode innovante d’aide en temps réel à la conduite du forage, en utilisant toutes les
technologies de pointe de la transmission et du traitement de l’information.
Les données recueillies en cours de forage sont envoyées en continu par liaison satellite par
exemple depuis le site de forage jusqu'à un siège situé loin de là. Grâce à un équipement
informatique puissant, la trajectoire du puits est projetée en temps réel sur une image sismique
du sous-sol réactualisée en permanence, en fonction des nouvelles mesures acquises. En
analysant les paramètres adéquats, il est ainsi possible de voir instantanément si la trajectoire
recoupe des schistes improductifs ou bien les sables du réservoir et, dans ce cas, si elle se
trouve dans l’huile ou bien dans l’eau sous-jacente. En retour, les équipes de forage reçoivent
directement sur le site des indications sur les corrections à apporter à la trajectoire.
Grâce aux nouvelles techniques d’imagerie 3D, il est maintenant possible de visualiser par la
modélisation ce que la nature dissimule et de concevoir le profil du puits de façon interactive,
dans un espace à trois dimensions qui reconstitue avec précision le sous-sol. Longtemps
utopique, cette méthode d’optimisation des trajectoires des puits est devenue une réalité.
Tous ces travaux tendent vers un même but : adapter les puits avec le plus de souplesse
possible et le maximum de réactivité à des environnements géologiques et des conditions
naturelles de plus en plus contraignants en termes de géométrie des différentes couches, de
propriétés physiques, de conditions de pression et de température, de contraintes mécaniques,
etc. En effet, ces trajectoires de plus en plus complexes dans des contextes géologiques de
plus en plus difficiles augmentent considérablement les risques inhérents au forage (pertes de
boue, manque de stabilité de la paroi du trou, sortie intempestive du réservoir qui oblige à
reprendre le forage en déviation, le side-track), ce qui entraîne une augmentation des durées
de forage et un alourdissement des coûts. Mieux connaître les problèmes naturels risquant
d’affecter un puits pour mieux s’y préparer est un réel défi pour le futur.
Il ne suffit pas d’implanter correctement un puits dans le réservoir, encore faut-il qu’il ait des
performances suffisantes et qu’il les conserve à long terme avec le moins d’interventions
possibles. Or, comme pour le forage, plus la géométrie du puits est compliquée et plus les
réservoirs qu’il draine sont hétérogènes, plus les risques d’incidents ou de détériorations sont
élevés et plus il est difficile de garantir à long terme la productivité du puits. Conscients de ce
problème, les spécialistes ont lancé un ambitieux projet baptisé “Placement et performances
des puits complexes”.
Le principal enjeu de ce projet est de garantir l’écoulement des fluides de gisement depuis
leur entrée par les perforations du tubage (l’inflow), puis le long du tubage jusqu’à la tête de
puits (l’outflow). Cet écoulement au cours duquel les fluides perdent progressivement leur
énergie naturelle doit être assuré malgré tous les pièges qui se tendent sur son passage, tels
l’endommagement de la perméabilité du réservoir au voisinage du puits par la pénétration de
boue de forage, ou encore la venue de grains de roche entraînés par les fluides convergeant
vers le puits. La maturité des champs ne fait que durcir le problème, notamment en réduisant
progressivement l’énergie naturelle de l’effluent (baisse de pression dans le réservoir) ou en
provoquant l’arrivée de quantités croissantes d’eau.
La plupart de ces problèmes ne sont pas spécifiques aux puits complexes mais ils sont
seulement beaucoup plus difficiles à résoudre que dans le cas de puits classiques. Lorsqu’un
puits commence à produire de l’eau, il est courant d’injecter dans le niveau incriminé du
réservoir un agent de colmatage (water shut-off). Sur un puits traversant plusieurs zones
différentes, comment être certain d’envoyer ce produit dans la couche requise ? Le même
problème se pose pour tous les additifs chimiques. Plus généralement, comment séparer la
production d’une des couches d’un réservoir multicouche si elle risque de compromettre la
production des autres ? Les “complétions intelligentes” sont un moyen innovant pour produire
sélectivement plusieurs couches réservoir par un même puits. Cela consiste à placer, à l’entrée
des drains, des vannes à télécommande électrique ou hydraulique qui pourront être actionnées
depuis la surface au moment voulu
Autre difficulté, comment modéliser les écoulements d’un fluide lui-même complexe, dans un
conduit d’une géométrie compliquée (arborescente), comportant en outre des équipements
divers (vannes, pompes), ou dans un drain horizontal de grande longueur ?
Encore une fois, comme pour la phase de forage, la bonne exploitation des puits complexes
requiert une connaissance et une modélisation de plus en plus fines du sous-sol, ce qui en fait
un problème profondément transversal. Des outils informatiques intégrés
géosciences/forage/puits sont toujours en cours de développement, afin de permettre une
meilleure prise en charge, détection et résolution des problèmes qui peuvent se présenter.
De même, la construction d’un banc expérimental simulant un drain horizontal correctement
dimensionné est en projet, sans oublier le développement de nouveaux capteurs et de
nouvelles méthodes d’acquisition de données.
INTRODUCTION
Les logs de Production fournissent des mesures instantanées à l’aide de détecteurs dans le puits. Ces
mesures sont utilisées pour l’analyse des puits producteurs et des puits injecteurs. Les
développements nouveaux dans la technologie des outils permettent une définition meilleure des
régimes d’écoulement complexes comme ceux observés dans les puits déviés. De plus, la possibilité
d’évaluer la saturation du fluide de la formation à travers le casing amène plus de clarté au potentiel de
production du puits. Les outils actuels utilisés pour l’évaluation de la production sont :
RST - Réservoir Saturation Tool
PSP - Production Services Platform
PLT – production logging tool
(Floview - Hydrocarbon Holdup Imaging Tool)
(GHOST - Gas Holdup Tool)
Les diagraphies de production sont les méthodes appliquées après la mise en production des
puits .Cela suppose que les mesures sont alors effectuées dans des puits tubés cimentés
comprenant un ou plusieurs tubing dont l’axe peut être vertical , horizontal ou ayant une
trajectoire intermédiaire
En général, les mesures diagraphiques ayant lieu dans ce type de puits peuvent concerner :
1. les formations elles – mêmes
2. l’étude de la qualité de ciment
3. l’étude de l’état du tubage ou du tubing
Les sondes utilisées sont alors de faible diamètre afin de pouvoir être introduites dans un
tubing .Le fonctionnement de ces sondes peut avoir diverses bases physiques :
Champ électromagnétique
Propagation des ondes acoustiques (ou élastiques)
Radioactivité et méthodes nucléaires
Thermométrie
Etc.
Lors de la production d’un effluent donné, il est important de savoir :
I II III IV V
TEMPERATURE * O O O
DIFFERENTIAL TEMPERATURE * O O O
NOISE STATIONARY * O O
FLUID FLOW
NOISE CONTINUOUS * O O
RADIOACTIVE TRACER * O O O
OXYGEN ACTIVATION WATER FLOW * O O
CONTINUOUS SPINNER *
FLOW DIVERTING SPINNER * O
HORIZONTAL SPINNER * O
FLUIDS IDENTIFICATION * O
FLUIDS SAMPLER *
BOW SPRING CALIPER *
E
W
MULTIFINGER CALIPER *
ELECTROMAGNETIC PAD TYPE *
ELECTROMAGNETIC PHASE SHIFT * O
ACOUSTIC PULSE ECHO SURVEY O *
BOREHOLE VIDEO CAMERA O *
CASING POTENTIAL SURVEY O * O O
COLLAR LOCATOR *
ACOUSTIC BOND LOG O O * OO
PULSE ECHO BOND LOG O O *
PAD TYPE BOND LOG O O *
RADIAL DIFFERENTIAL TEMPERATURE O O * O
GAMMA RAY AND SPECTRAL GR O O O *
DIRECTIONAL GR (ROTASCAN) O O O *
FORMATION EVALUATION
CHLORINE LOG O O O *
NEUTRON COMPENSATED NEUTRON O O O *
LOG
PULSE NEUTRON CAPTURE O O O *
CARBON / OXYGEN (INDUCED GR ) O O O *
DENSITY O O O *
ACOUSTIC O O O *
GRAVIMETER *
PRESSURE O *
FORMATION TESTER O *
Durant toute la vie du puits, une surveillance s’impose afin de parer à un certain nombre de
problèmes et apporter la solution nécessaire permettant de les corriger.
SHALE
OIL ZONE
WOC CONE
WATER
LOW K
HIGH K
SHALE
INTERMEDIATE K
HIGH K
OIL ZONE
LOW K
WATER
ORIGINALWOC
Casing
Damage
Shale
Oil zone
Shale
QUELQUES NOTIONS DE PETROPHYSIQUE
Avant de rentrer dans le vif du sujet , certaines notions , d’importance , doivent etre
présentées , d’autre part cela permettera de dfinir quelques paramètres essentiels
quand il s’agit de parler de la qualité d’un reservoir et de son importance du point de
vue industriel .Ces notions sont :
- Φ : porosité [%]
- Vt : volume total (ou apparent) de l’échantillon [m3]
- Vp : volume des vides (ou volume des pores) entre les grains solides [m3]
- Vs : volume réel des grains [m3]
L’espace poreux est une continuité d’absence de matière solide imbriquée dans la
continuité de matière solide ; il est par essence irrégulier dans ses formes et
inconstant dans ses qualités ce qui lui confère une grande complexité (Monicard,
1965). Il apparaît donc logique d’étudier sa variabilité spatiale.
TYPE DE POROSITÉS
En disposant des diagraphies nucléaires FDC ou CNL et du sonique BHC on peut évaluer la
porosité secondaire, celle due aux fissures et aux fractures de la roche :
sec DCNL S
Où DCNL - est la porosité déduite des diagraphies de densité ou des diagraphies neutron
CNL
La saturation – rapport de volume de fluide sur le volume de pores est ainsi donnée :
VW
SW Où Vw – volume d’eau dans les pores
VP
VP – volume total des pores
En termes de résistivités, on peut exprimer la saturation comme suit :
Ro
S W2 ; Où Ro – résistivité d’un échantillon de roche saturé à 100% d’eau
Rt
Rt – résistivité vraie de cette roche
e f RW
SW irr Où e f
e Rt
t sh 230
RW Rsh
1640
Henry Darcy réalisa une série d’expériences sur l’écoulement de l’eau dans une couche
filtrante de sable. Il en déduit en 1856 la loi éponyme qui montre que le débit par unité de
surface d’un filtre était, toutes choses égales par ailleurs, proportionnel à la différence de
charge existant entre ses deux faces.
Le résultat qu’elle exprime a été par la suite précisé par l’introduction de la viscosité du
fluide, ce qui a permis de dégager la notion de perméabilité. Les relations suivantes
permettent de passer d’une équation à une autre :
- k : perméabilité [Darcy]
- K : conductivité hydraulique ou coefficient de perméabilité [m/s]
- μ : viscosité du fluide [P (poise)]
Les mesures diagraphiques nous permettent d’évaluer la pérméabilité en passant par les
expressions suivantes :
C 3
1/ 2
K irr
SW irr
Timur 1968
4, 4
K md 0,136
SW irr2
En se basant sur les remarques concernant la relation entre l’épaisseur de la zone de transition
et la perméabilité de la formation ainsi que la densité des hydrocarbures , Tixier a formulé une
autre relation empirique :
R 1
K f
h Ro
EVALUATION DES FORMATIONS
GAMMA RAY ET SPECTROMETRIE GAMMA
Le premier pour le repérage des zones non – argileuses le second pour l’identification des
formations .Dans la plus parts des cas on aurait besoin du CCL pour la détection des
joints de tubage car l’outil gamma ray sera affecté par la présence des joints par rapport au
tubage. Pour la spectrométrie, on enregistre trois courbes relatives aux émissions gamma
de l’uranium du thorium et du potassium
La corrélation des courbes thorium – potassium, permet de dresser l’abaque suivant
d’identification des formations :
Th ppm
Th/K =12
Mixed layer
clays
Illite
Mica
Glauconite feldspath
évaporite
K%
METHODES NEUTRONS
INTERACTION DES NEUTRONS AVEC LES ATOMES DES FORMATIONS
Sigma log
On quantifie la capture des neutrons par la section de capture des atomes des formations,
cette unité est le barn.
1 barn = 10 -24 cm2. Sur les logs on prend le Cu (capture unit) où 1 c.u. = 1021 barns/cm3
MATIERE
HYDROCARBURES
CRUD OIL 22.0 Cu
RESERVOIR OIL 21.0 Cu
GAS AT RESERVOIR COND <10.0 Cu
FORMATION MATRIX
SANDSTONE 6-13 CU
LIMSTONE 6-14 Cu
DOLOMITE 6-12 Cu
ANHYDRITE 13-21 Cu
SHALE 25-50 Cu
PURE MINERALS
QUARTZ (SiO2) 4,36 Cu
Dolomite (CaMg(CO3)2) 4,78 Cu
Gypse (CaSO42H2O) 19,40 Cu
Halite (NaCl) 762,36 Cu
Calcite (CaCO3) 7,48 Cu
Anhydrite (CaSO4 12,3 Cu
FER 214,9 Cu
Bore 760 Cu
Chacune des formations de la figure ci – contre , participe par une fraction dans le volume total .
La valeur totale traduit une combinaison linéaire de la section de capture globale et est ainsi donnée
par la sonde sur log, définissant ainsi la contribution de chaque constituant de la formation .Ainsi
cette grandeur est donnée comme suit :
LOG (1 VSH e ) M e (1 SW ) S H e SW W VSH SH
MATRICE HYDROCARBURES WATER SHALE
HYDROCARBONS
WATER
SHALE
ROCK MATRIX
LOG M e M M
SW
e W H
I – MESURE DES DIAMETRES
Dans un tubage les premières déformations ont lieu suite à la solidification du ciment et
l’écrasement du tubage par celui – ci , les secondes déformations peuvent surgir suite à la
perforation du tubage et du tubage …Ceci entraine bien sur une variation des diamètres et
donner alors un autre débit que celui attendu .
D’autres variations du diamètre peuvent être occasionnées par :
1. la corrosion
2. le dépôt de particules véhiculées par l’effluent
3. le dépôt de paraffine
Tout ceci nous amène à considérer la mesure diamètre avec assez de précision .Dans ce sens
il existe différents diamètreurs dit diamètreurs de production :
Deux types de diamètreurs existent
- diamètreurs mécaniques
- diamètreurs soniques
les diamètreurs mécaniques sont de diverses sortes :
en général ils sont munis de deux à 96 bras articulés,
souvent appuyés contre la paroi à l’aide de ressorts assez
puissant pour pouvoir y adhérer.
Diamètreur mécanique
Plus le nombre de palpeurs est important plus la précision de mesure est grande et dans ce
cas , les diamètreurs multipalpeurs , permettent d’obtenir des images de la paroi interne du
tubage ou du tubing .
Les diamètreurs à bras ou à palpeurs, doivent s’appuyer contre la paroi interne du tubage ou
du tubing ce qui dans le cas d’encrassement, ces outils raclent la paroi et ne peuvent par
conséquent donner une mesure du diamètre réel …Dans ce cas on a recours à un autre moyen
qui celui de l’utilisation de diamètreurs soniques.
Contrairement aux précédents, ce type de diamètreurs se base sur l’enregistrement d’un écho
d’une onde acoustique transmise au milieu par l’outil lui – même. La connaissance du temps
d’aller et de retours de l’onde, permet – connaissant la vitesse de ce milieu – d’évaluer la
distance source paroi et donc l’évaluation du diamètre du tubage , du tubing ou autre . Sans
pour cela déformer ou toucher au diamètre réel que l’on doit mesurer.
Le MIT , lui donne des images très édifiantes , la combinaison d’un sonique et d’un
diamètreur mécanique permet d’obtenir des images en 3D du tubing ou du tubage
Perforations de tubage
Image de tubage
Comme outils soniques, on peut citer le CET et l’UBI.
Le CET : autrement dit « cément évaluation tool » , comporte 08 transducteurs répartis d’une
façon hélicoïdale autours de la sonde , et ont une vue sur 08 points sur le diamètre interne du
tubage ou tubing .
Corps de la sonde
Transducteur
Réflecteur
Tubage
La distance au réflecteur étant connue, on détermine la vitesse une fois le temps jusqu’au
réflecteur est enregistré , cette vitesse est alors communiquée à l’intégrateur – qui pour chaque
transducteur – transforme le temps en distance jusqu’à la paroi..Huit courbes du diamètre sont
alors obtenues.
T = 2 * d /Vmud
Hole deviation 38.0 degrees
Hole azimuth 31.5 degrees
Data points
Segment 1 radius = 3.06
Segment 1 continued
Segment 2 radius = 3.05
DEBIMETRES
Les débitmètres sont des outils destinés à l’évaluation du débit de l’effluent. On dispose de
deux types de débitmètres :
1. débitmètres à hélice
Aimant
Bobine
Corps perforé du
débitmètre
Helice
Mouvement de
l’effluent
Axe de l’helice
Exemple d’enregistrement
The Flow-Caliper
Imaging tool
integrates
DEBITMETRE A PACKER innovative sensors
A l’aide de ce type de débitmètre,thatlesprovide
mesuresthe
effectuées sont ponctuelles most important
flow l’outil, et
A la profondeur escomptée, on arrête
measurements
à l’aide du fluide produit, on gonfle le packer
grâce à une pompe. only
16 in. l’outil
Dans ce cas le fluide circule à travers [40 cm]
from the
uniquement et fait alors tourner l’hélice qui bottom of
the tool
entraine l’aimant induisant ainsi un courant string.
dont la fréquence est celle de l’hélice .Ce
nombre de tour par unité de temps est alors
aisément converti en débit en tenant compte
des paramètres de l’outil et de la viscosité du
fluide produit .
Cet outil est destiné à la mesure dans les puits
d’injection ou ceux de faibles débits.Dans les
autres cas on utilise les débitmètres continus
ou plein trou
Helice
Calibration
Conventionnelle du Crossplot du FloView pour la vitesse de la phase –
Spinner Hydrocarbon bubble count vs. Cable Speed
– Vitesse du Fluide vs.
Cable Speed
RESERVOIR SATURATION TOOL (RST)
Le RST - Réservoir Saturation Tool - fournit une variété de mesures à travers le tubage basée sur la
spectroscopie des rayons gamma après le bombardement de la formation avec des neutrons. Ces
mesures incluent:
LE SPECTROLITH
Par l’utilisation des spectres des rayons gamma de capture et des interactions inélastiques, la
proportion des éléments suivants peut être déterminée:
INTERACTIONS DU NEUTRON
En soumettant la formation à des bombardements répétitifs et brefs de neutrons rapides et en
mesurant les rayons gamma produits par l’interaction des neutrons avec les atomes de la
formation, on peut déterminer la composition minéralogique de cette dernière.
En fait, il y a deux effets distincts en fonction du temps relatifs aux bombardements
des neutrons.
CAPTURE INELASTIQUE (CI): Mesure les réponses des collisions inélastiques (rapport
carbone - oxygène) durant le bombardement des neutrons et le spectre des rayons gamma de
capture, durant et après le bombardement.
Water Flow Log mode (WFL): Utilise les bombardements de neutrons pour activer
les noyaux d’oxygène dans l’eau. Le temps nécessaire pour le paquet d’oxygène
activé pour aller du minitron aux détecteurs des rayons gamma indique la vitesse
d’écoulement de l’eau. Ce mode est aussi utilisé pour le PVL : Phase Velocity Logging
Le RST utilise les interactions inélastiques des neutrons pour déterminer la proportion relative
du carbone et de l’oxygène dans la formation, grâce à l’utilisation des fenêtres centrées sur les
pics de carbone et d’oxygène et aussi du spectre complet des rayons gamma. Cette
information est alors introduite dans la base de données de caractérisation de l’outil pour
déterminer la saturation en hydrocarbures à partir d’un graphe comme celui présenté ci-
dessous.
LE MODE CARBONE – OXYGENE
LE MODE SIGMA
EVALUATION DES FORMATIONS
UTILISATION DU GAMMA RAY ET DE LA SPECTROMETRIE GAMMA
Le premier pour le repérage des zones non – argileuses le second pour l’identification des
formations .Dans la plus parts des cas on aurait besoin du CCL pour la détection des
joints de tubage car l’outil gamma ray sera affecté par la présence des joints par rapport au
tubage. Pour la spectrométrie, on enregistre trois courbes relatives aux émissions gamma
de l’uranium du thorium et du potassium
La corrélation des courbes thorium – potassium, permet de dresser l’abaque suivant
d’identification des formations :
Th ppm
Th/K =12
Mixed layer
clays
Illite
Mica
Glauconite feldspath
évaporite
K%
EVALUATION DES DENSITÉS
les densités dans les formations , comme dans le puits peuvent etre differentes : pour les
formations elle depend de la nature des formations elles – mêmes , de leurs porosités , de la
densité de leurs constituants(matrice , ciment , fluide qui les sature)
L’outil se base sur l’atténuation des rayonnements gamma lors de l’interaction de ces derniers
avec la matière :
100
Atomic
Number
20
100
0
0.01 0.1 1 10
EGR (MeV)
Plus le milieu est dense et plus cette attenuation est plus forte .Les applications sont alors
multiples en se basant sur ce principe :
Mesure de la densité des formations
Mesure de la densité de la boue en cours de forage
Mesure de la densité du ciment
Mesure de la densité de l’effluent
Etc.
L’outil LDT , utilise une source de
Cs137 générant un rayonnement
gamma dont l’intensité est de 1.7
Curies et dont l’énergie est de 662
kèV . D’après les densités mesurées
on peut alors évaluer la porosité des
formations ou du milieu étudié :
mat b
D
mat f
mat b - sont respectivement
densité de la matrice et densité
globale lue sur le log
f - densité du fluide
?7?
?6 ?
?5bearing
Limestone ? 4 ? bearing
20% ? 3 ?
Litho?3? Water bearing
Litho?2?
20% Litho ?1?
UTILISATION DE L’INTERACTION DES NEUTRONS AVEC LES ATOMES DES
FORMATIONS
Sigma log
On quantifie la capture des neutrons par la section de capture des atomes des formations,
cette unité est le barn.
1 barn = 10 -24 cm2. Sur les logs on prend le Cu (capture unit) où 1 c.u. = 1021 barns/cm3
MATIERE
EAUX 0,0 ppm 22 ,2 Cu
150,000 ppm 77 Cu
200 ppm 98 Cu
250 ppm 120 Cu
HYDROCARBURES
CRUD OIL 22.0 Cu
RESERVOIR OIL 21.0 Cu
GAS AT RESERVOIR COND <10.0 Cu
FORMATION MATRIX
SANDSTONE 6-13 CU
LIMSTONE 6-14 Cu
DOLOMITE 6-12 Cu
ANHYDRITE 13-21 Cu
SHALE 25-50 Cu
PURE MINERALS
Chacune des formations de la figure ci – contre, participe par une fraction dans le volume total.
La valeur totale traduit une combinaison linéaire de la section de capture globale et est ainsi donnée
par la sonde sur log, définissant ainsi la contribution de chaque constituant de la formation .Ainsi
cette grandeur est donnée comme suit :
LOG (1 VSH e ) M e (1 SW ) S H e SW W VSH SH
MATRICE HYDROCARBURES WATER SHALE
MODELE DE FORMATIONS
HYDROCARBONS
WATER
SHALE
LOG M e M M
SH M
SW VSH
e W H
e W H
LOG M e M M
SW
e W H
SPECTRO – LITHOLOGIE
En plus du rapport Carbone – Oxygène, les spectres d’interactions inélastiques et de capture
donnent les concentrations des différents éléments qui peuvent être utilisées à des fins
différentes. Dans l’exemple ci-dessous, la courbe de rayons gamma naturels ne permet pas
une corrélation puits à puits facile.
Le log de Calcium obtenu par le RST, répond à un seul élément de la formation et de ce fait
permet une corrélation des horizons plus facile et plus précise que celle utilisant la courbe GR
seule. Allant au delà, Schlumberger Doll Research (SDR) a trouvé qu’une description
complète de la formation peut être dérivée de la corrélation des spectres de capture pour
déterminer l’abondance des éléments qui ne peuvent être mesurés directement.
Des facteurs d’oxydation sont appliqués pour convertir les éléments en minéraux équivalents
et générer une réponse lithologique qui donne les volumes d’argile, de carbonates et quartz.
En combinaison avec le C/O ou le sigma logging qui définit la saturation des fluides ; une
évaluation complète est performée en cased hole avec l’utilisation des données RST
seulement.
APPLICATIONS RECENTES
LA SONDE FLOVIEW :
HOLDUP
Le Floview différencie les fluides conducteurs (eau) des fluides non-conducteurs (huile et
gaz) en utilisant les quatre sondes électriques. Le « output » de la sonde est un chiffre logique
“0” pour l’eau et un chiffre logique “1” pour les hydrocarbures (output binaire). A partir de
ces signaux la détermination du hold up de l’eau est possible; étant définie par le rapport du
temps passé dans l’eau et le temps total.
Contrairement au gradiomanometres standards, le Floview ne nécessite pas la connaissance
des densités de l’huile, de l’eau ou du gaz, de plus il ne nécessite pas la correction des effets
de friction ou de la déviation du puits. L’exemple présenté à gauche, montre que le hold-up
peut être présenté par une courbe (cet exemple montre 6 passes travers à la zone d’intérêt), par
une image ou par une cross-section.
LES CROSSPLOTS
Sous des conditions favorables (puits complètement stabilisé), il est possible de déterminer la
vitesse de la phase dispersée. Ceci est basé sur une approche similaire à celle de
l’interprétation du débitmètre à hélice classique, on plote dans ce cas le taux de compte de
bulles au lieu du nombre de rotations par seconde du débitmètre à hélice ( en rps ) en fonction
de la vitesse du câble. La vitesse de la phase dispersée, le hold-up et la connaissance de l’aire
de la section du puits permet le calcul du taux d’écoulement de la phase dispersée sans qu’il y
ait besoin de faire des corrélations indirectes.
.
La comparaison de l’outil FloView et le gradiomanométre dans un écoulement biphasique est
illustrée dans l’exemple ci-dessus. Au fond du puits (milieu), il y a un peu de boue et d’eau
dense stagnante. Le gradiomanométre (droite) répond au changement de densité, et détecte la
diminution de la densité au-dessus du fluide stagnant, qui dans beaucoup de cas aurait pu être
interprété comme une entrée d’huile. Les sondes électriques du FloView ne répondent pas aux
changements de l’eau du moment que les deux eaux sont conductrices. Par conséquent, le
hold-up (gauche) reste à 100% et le bubble count reste nul. La zone suivante produit de l’eau,
le gradiomanométre détecte un autre changement de densité, et comme
auparavant, ce changement pourrait être interprété comme entrée d’huile, car l’eau produite
est moins dense que l’eau stagnante. Une fois encore, les sondes du FloView ne répondent pas
à ce changement du fait que les deux eaux sont conductrices. A la première entrée d’huile
dans la zone suivante, le FloView indique un hold-up d’eau inférieur à 100% et le bubble
compte commence à augmenter. La densité du gradiomanométre va aussi enregistrer le
changement si il y a entrée d’assez d’huile et si la densité de cette huile est suffisamment
différente de celle de l’eau produite. Comme l’outil passe à travers d’autres entrées d’huile, le
hold-up de l’eau à partir du FloView continuera à décroître et le bubble count à accroître. Le
gradiomanométre enregistrera aussi ces entrées d’huile par des diminutions dans les valeurs
de la densité, si les entrées d’huile changent significativement la densité de la mixture.
Cet exemple montre la puissance du FloView pour révéler une arrivée
même toute petite d’une phase liquide. Dans ce cas, l’arrivée d’une petite
quantité d’huile est évidente malgré le fait qu’elle soit si petite que même
une échelle plus grande de densité montre une très petite déflection. Sans
le FloView le point d’arrivée de l’huile
aurait pu être extrêmement difficile à déterminer.
PLT multiphase
Il est à savoir combien il est difficile d’utiliser l’outil PLT (production logging tool ) pour
quantifier le comportement des rgimes rapides et complexes des phases fluides dans les puits
de production . l’outil PLT est alors supposé donner une image aussi claire que possible de ce
régime d’écoulement polyphasique permettant d’identifier la distribution de la production
d’eau , d’huile et de gaz
Les données , aussi complexes soient – elles , nécessitent bien sur un traitement approprié et
donc des procédures et des programmes informatiques aussi complexes .L’interprétation est
alors une combinaison d’une partie logicielle et d’une partie humaine : celle de
l’interprétateur ou du log analyste avec toute son expérience..
Le GHOST a été développé à l’origine pour mesurer le gaz hold-up directement en faisant la
discrimination entre l’index de réfraction des milieux gazeux et liquide.
Les applications se sont étendues aux mesures de holdup. La haute résolution verticale des
probes optiques a permis d’extraordinaires capacités à détecter de très petites quantités d’eau
dans les puits à gaz et de gaz dans les puits à eau. Le compte des bulles de gaz a aussi été
utilisé pour dériver la vitesse de l’hydrocarbure.
PRINCIPE DE MESURE
L’outil a quatre capteurs optiques disposés à 45 deg les uns des autres. Une source de lumière
downhole, émet de la lumière à travers une chaine de couplage optique pour chaque détecteur
de façon à optimiser le retour du signal. La quantité de lumière réfléchie est fonction de la
phase dans laquelle est submergé le détecteur. Le « output » de la sonde est un chiffre logique
“0” pour le liquide et un chiffre logique “1” pour le Gaz (output binaire). A partir de ces
signaux la détermination du hold up du gaz est possible; étant définie par le rapport du temps
passé dans le gaz et le temps total Si la différence entre la phase gazeuse et la phase liquide
est facile à détecter du fait que l’index de réfraction du gaz est bien supérieur à celui de la
phase liquide, ce n’est toutefois pas le cas pour l’huile et l’eau qui se caractérisent par des
index de réfraction assez proches. Ceci est illustré par la figure ci-dessous, qui montre le
mode d’opération du GHOST. Le signal de retour est enregistré sous forme de voltage
caractéristique pour le gaz, l’eau et l’huile. La réponse à l’eau est choisie comme baseline,
tout ce qui est au dessus est Gaz et tout ce qui est au dessous est Huile.
SPECIFICATIONS DU GHOST
• Description
– 1 11/ 16 OD. 2m long
– 150degC. 15, 000 psi
– 4 probes optiques+ Caliper +Relative probe bearing
• Applications
– venues de Gaz
– venues d’eau dans les puits à Gaz
– Discrimination entre le Gaz et le condensat
– Détection du point de bulle
– 3 phase hold up (avec le FloView)
Ce puits produit de l’huile avec des quantités importantes de gaz. On a enregistré le DEFT et
le GHOST dans le but de “voir” l’entrée de gaz et de vérifier que les perforations qui
ramènent le gaz ne sont pas celles produisant l’huile. Les différents holdup montrent
effectivement que les perforations à 3357 ramènent la plus grande partie de gaz produite en
surface et que celles-là ne produisent pas plus d’huile.
CONTROLE DE L’ETAT DU PUITS
Au cours de la vie d’un puits, un grand nombre de facteurs extérieurs peut influencer la
qualité et le degré d’isolation. Par exemple, la gaine de ciment près de la surface peut se
fissurer dû à la déformation imposée par l’augmentation de température induite par les fluides
de production; un micro-annulaire peut se former dû au changement de densité de boue ou de
fluide de complétion; la gaine peut se rompre totalement dû aux efforts tectoniques; ou bien l’
adhésion peut se rompre dû aux changements de la formation pendant la production.
Jusqu’ à présent, la plupart de ces facteurs n’étaient pas considéré par les foreurs au moment
de la cimentation. Les problèmes étaient alors traités en fonction de leur gravité au fur et à
mesure qu’ils apparaissaient, ce qui grevait d’autant le budget de production.
Dans un certain nombre de cas, et particulièrement quand toute intervention sur le puits sera
très coûteuse (offshore profond…), il devient important de considérer tous ces aspects afin de
concevoir l’isolation pour la vie anticipée du puits.
De plus, les conditions et règles d’abandon des puits deviennent plus draconiennes. La
réparation totale et définitive d’une moindre fuite pourra alors prendre des proportions
importantes. Il sera donc certainement plus avantageux de considérer au moment de la
construction du puits tous les paramètres qui peuvent influer sur l’isolation ultérieure, plutôt
que d’avoir à effectuer un certain nombre de réparations lourdes dans le futur.
Pour toutes ces raisons, il devient important de pouvoir contrôler la flexibilité et l’expansion
des ciments afin de d’éviter de perdre l’isolation pendant tout changement de pression ou
température dans le puits, que ce soit au cours de la vie du puits ou de son abandon final.
Pour la cimentation diverses méthodes de contrôle de la cimentation existent :
- le CBL
- le VDL
- le CET
- l’USIT ou l’UBI
Hormis les deux premières , on obtient à l’aide des méthodes récentes de véritables
images de la colonne de cimentation.
Transducteur
LA THERMOMETRIE DE SONDAGE
Les thermomètres ont été les premiers instruments utilisés pour la détection d’arrivées de
fluides et de gaz , l’élément sensible est parfois un simple filament de cuivre .On enregistre la
température en un point dans le puits ou bien la température différentielle , c’est à dir la
différence de température entre deux points distant d’environ 01 mètre .La valeur moyenne de
la courbe enregistrée est le gradient géothermique.
Les outils à résistance sont les outils les moins chers .
Sur la figure qui suit , sont representés les schémas de principe de 02 thermomètres de fond.
Asymptotes :
10 jours 400 b/d
gradient
Entrée de fluide
T°C
Forte perméabilité
Faible perméabilité
Production de gaz
H,m
MANOMETRES
Les outils combinés comportent un manomètre de fond utilisé sur le RFT .Ce manomètre comporte
des jauges de contrainte à quartz i.e. à cristaux piézoélectriques, pouvant fonctionner à des
températures de plus de 150°C et à des pressions de fond 20 000 psi environ.
GRADIOMANOMETRE
Cet outil mesure le gradient de pression le long du tubage .Le gradient s’évalue d’après l’expression
suivante :
P P P
h h hydro h friction
En général lez terme friction est négligé .La mesure est supposée etre faite dans un puits vertical
.Dans le cas où celui – ci est incliné , il faut diviser le terme mesuré par le cosinus de l’angle
d’inclinaison de l’axe du puits pour un outil centré.
Il suffit de disposer de deux capteurs : deux manomètres, placés sur une même verticale, ceux – ci
donnant l’un et l’autre la pression, l’accroissement divisé par la distance permet alors d’avoir la
masse volumique de l’effluent.
Le MDT est représenté par un ensemble de modules ( d’où son nom “Modular” ), ce
qui permet la reconfiguration de l’outil sur le site (wellsite) en fonction des besoins
D’acquisition. Il est important de connaître le fonctionnement et l’utilité de chaque module
Indépendamment pour comprendre le choix des modules pour la couverture d’un job
donné.
LE MODULE SIMPLE CAPTEUR
Le module Single Probe est utilisé pour les mesures de pression dans la formation.
Une valeur approximative de la mobilité du fluide au voisinage du probe peut être
calculée à partir des données acquises. Un nombre important de caractéristiques du
module est détaillé dans ce qui suit.
de à de à
Anhydrite 2,89 2,96 Magnétite 4,97 5,18
Biotite 2,69 3,16 Mica 2,0 2,75
Calcite 2,71 2,72 Microcline 2,54 2,58
Dolomie 2,80 2,99 Monazite 4,95 5,3
Eau 1 1,24 Montmorillonite 2,04 2,52
Glace 0,981 0,981 Muscovite 2,76 3,1
Glauconite 2,2 2,8 Pyrite 4,9 5,2
Graphite 2,09 2,25 Quartz 2,65 2,66
Gypse 2,31 2,33 Sel gemme 2,1 2,2
Kaolinite 2,58 2,63 Sylvine 1,97 1,99
Limonite 3,50 4,00 thorite 5,2 5,4
Huile 0,9
gaz 10-3 2.10-3
L’OUTIL MDT
La qualité de l’échantillonnage peut être contrôlée en utilisant le module Pump-out.
Ce module pompe le fluide du probe dans la colonne de boue à travers le flowline
jusqu’à ce qu’un échantillon sans filtrat de boue soit identifié. Cette identification est
faite par l’utilisation de la mesure de la résistivité à l’intérieur du flowline au
voisinage
du probe ou à l’aide d’un autre module plus sophistiqué “OFA” ( Optical Fluid
Analyser ) qui permet l’identification du fluide.
Le module “Pump-out” contient deux pompes symétriques d’une capacité de
pompage de 585cc. Un taux de pompage de plus de 45 cc/sec est possible.
Cependant ce taux dépend de la différence de pression entre la formation et la
colonne de boue.
Le module est aussi utilisé pour gonfler les packers ( Dual Packer Module). Dans ce
cas, il opère en mode “ Pump-in”, qui veut dire que le fluide est pompé dans le
flowline et dirigé vers les packers.
La chambre d’échantillonnage
standard
Différentes configurations sont possibles.
La configuration la plus simple, est
d’avoir deux chambres
d’échantillonnage: une à 1 gallon
et la seconde à 2.75 gallons. Ce qui
permet la prise de deux échantillons lors
d’une descente dans le puits. Si un
nombre plus grand d’échantillons est
requis, deux modules sont alors
connectés ensemble. Le principal
inconvénient pour les opérations
de Wireline est le poids de l’outil lorsque
tous les modules sont combinés. Il y a
aussi la possibilité de placer une seule
chambre d’une capacité de 6
gallons à
l’extrémité du tool string.
HALLIBURTON CD 2003
PhD JAMES J. SMOLEN Cased hole and production log evaluation Tulsa Oklahoma USA
1995
ANNEXE I
ANNEXE II
CIRCULATION
ET
VENUE
D’EAU
WATER FLOW
THERMAL FRACTURATION