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Préparation et critères d’acceptation

des plateformes et des sols supports


Bitume Québec
Session 2011… Gestion de la qualité en
chaussées souples
Novembre 2011
Préparation et critères d’acceptation des plateformes
et sols supports

Contenu de la session:
•Définition et therminologie;
•Rôle du sol support et
comportement mécanique;
•Principe de dimensionnement des
chaussées flexibles;
•Notion de plateformes;
•Préparation de plateformes:
•Couche de forme
•Traitement de sol

•Critères d’acceptation.
Définition et therminologie
Administration
française
Définition et therminologie

Administration Administration
française québécoise

Administration
PLATE-FORME (PF) québécoise

ARASE (AR)
Ligne d’infrastructure

Comparatif de la dénomination
Rôle du sol support et comportement mécanique
Modèle de chargement
Rôle du sol support et comportement mécanique
Rôle du sol
support et
comportement
mécanique

Nature du sol et
Capacité portante
Rôle du sol support et comportement mécanique
Principe de dimensionnement d’une structure
de chaussée flexible – Approche Mécanistique

DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES FLEXIBLES

Les chaussées
bitumineuses sont
vérifiées par calcul,
vis-à-vis de:
• La rupture par fatigue à
la base des couches
bitumineuses
• L’orniérage des couches
non liées et du support
Principe de dimensionnement d’une structure
de chaussée flexible – Approche Empirique
Principe de dimensionnement d’une structure
de chaussée flexible
Démarche de détermination de la classe de PF

1- Classification du sol : Ressources en matériaux


nature, état hydrique Matériel
Météorologie
Circulation de chantier
Environnement Vérification gel-dégel
hydrique 2- Cas de PST Etude économique

Conditions de 3- Classe de 4 - Couche de forme


drainage,
mesures de portance d’Arase
portance ARi

Classe de plate-forme
PFj
Classement de la PST
Démarche de détermination de la classe de PF

PFj (1 à 4)

Hcm CdF
Couche de Ari (1 à 4)
Forme

PST

Partie
1 m.
Supérieure du
Terrassement Classe de plateforme
Classe PF1 PF2 PF3 PF4

Portance EV2 (GTR) > 20 MPa > 50 MPa > 120 MPa > 200 MPa
Déflexion pour CdF traitée 1,2 (chaux) 0,8 (chaux)
en mm (GTS) 0,8 (ciment) 0,6 (ciment) 0,5 (ciment)

Déterminée à partir du couple PST- Couche de forme


14
Démarche de détermination de la classe de PF

Détermination du Module

Vérification de la portance par essai de


plaques ou déflectomètre par charge
tombante, LWD
Démarche de détermination de la classe de PF

Détermination du Module

Vérification de la portance par essai de Dynaplaque


Démarche de détermination de la classe de PF
Déflectomêtre à masse tombante LWD
Module sol et
chaussée résiduelle

Procédure EV1 au 1er cycle de chargement


EV2 = 90/W2 au 2eme cycle de
chargement
Domaine : de 10 à 200 MPa
Définition - Couche de forme

 Définition :
 Structure permettant d’adapter les caractéristiques aléatoires et dispersées
des matériaux de remblai ou en place, aux caractéristiques mécaniques,
géométriques, hydrauliques et thermiques prises comme hypothèse dans la
conception de la chaussée.

 Nature :
 Inexistante (corps de chaussée directement sur l’arase infrastructure))
 Limitée à une couche de matériaux.
 Complexe - Exemple : géotextile, matériaux grossiers, couche de réglage,
enduit.
Couche de forme : fonction

 A court terme (phase de  A long terme


réalisation du chantier)  homogénéisation de la portance
du support
 traficabilité tout temps
 permettre le compactage de la  maintien dans le temps d’une
portance minimale
couche de fondation
 nivellement
 amélioration de la portance de la
plate-forme pour optimiser le coût
 protection de AR forme/chaussée
 éventuellement supporter trafic  protection thermique des supports
chantier gélifs
 contribution au drainage de la
chaussée
Couche de forme :
fonction

Abaque de détermination de
l’épaisseur de couche de
forme en fonction de la
capacité de l’arase
(infrastructure).
Matériaux de couche de forme

 Critères à satisfaire
 Insensibilité à l’eau
 Dimension des plus gros éléments
 Résistance à la circulation de chantiers
 Insensibilité au gel

 Rappel sur la portance à court et long terme


 EV2 = portance à court terme
 si matériaux insensibles à l’eau EV2 -> PF
 si matériaux sensibles à l’eau : méfiance
Quelques critères pour la réalisation

 Pour l’exécution de la Couche de Forme


 pour matériaux non traités - EV2 sur AR > 15 à 20 mPa
 pour matériaux traités - EV2 sur AR > 35 mPa

 Pour l’exécution des couches de chaussées


 tolérances de nivellement sur la PF +/- 3 cm
 tolérances de déformabilité : EV2 > 50 MPa ou déflexions < 2
mm
 tolérances de traficabilité : CBR immédiat > 35
Types de couche de forme

 Mat. graveleux non traités


 30 à 80 cm
Géotextile anti-contaminant

 Sols fins traités 


 30 à 40 cm 0.10 à 0.15 m de matériaux
 traitement graveleux non traités
» place
» centrale

 Sables et Graves traités


 25 à 40 cm
 traitement
» place
» centrale
Différents mode de détermination de la
portance - relations diverses

Module de Module de
Déflexion LT – Module
Examen visuel (essieu Indice portant réaction déformation à
P et PF d en équivalent E Types de sols Sols
13T) CBR WESTERGARD la plaque EV2
1/100mm en MPa
K (daN/cm3) en MPa

Argiles fines saturées, sols A1 A2 A3 B5


P0 Circulation impossible CBR < 3 K<3 EV2 < 15
avec MO… B6 C1

Limons plastiques, argileux


A1 A2 A3 A4
et argilo-plastiques, alluvions
P1 Ornière - déformable 3<CBR < 6 3<K < 5 15<EV2 < 30 B1 B2 B4 B5
grossières… très sensibles à
B6 C1 C2 D1
l ‘eau…
Sables alluvionnaires
argileux ou fins limoneux, A1 A2 A3 A4
P2 ou
déformable 6<CBR < 10 5<K < 6 < 400 30<EV2 < 50 > 20 graves argileuses ou B1 B2 B4 B5
PF1
limoneuses, sols marneux B6 C1 C2 D1
avec<35%fines
Sables alluvionnaires A1 A2 A3 A4
Pas
P3 ou Peu < 150 ou 50<EV2 < > 50 si propres avec<5% fines, B1 B2 B3 B4
d’ornière 10<CBR < 20 6<K < 7
PF2 déformable < 80 (ST) 120 EV2>80 graves argileuses ou B5 B6 C1 C2
derrière
limoneuses avec<12% fines D1 D2 D3 D4
l’essieu
Matériaux insensibles à l’eau.
de 13T
P4 ou Très peu < 100 ou 120<EV2 < Sables et graves propres, B1 B3 D1 D2
20<CBR < 50 7<K < 15 > 120
PF3 déformable < 50 (ST) 250 matériaux rocheux sains, D3 D4
chaussée ancienne
Graves propres et
Pas < 60 ou < compactées e>30cm ou
PF4 CBR > 50 K> 15 EV2 > 250 > 250
déformable 20 (ST) chaussées anciennes,
roches
COMPACTAGE
JAMAIS DE REMBLAI SANS COMPACTAGE
MAIS 3 ENERGIES DE COMPACTAGE DIFFERENTES POUR S’ADAPTER A L’ETAT HYDRIQUE DU MATERIAU

COMPACTAGE
MATERIAU
Faible Moyen Intense
Si trop compacté
Humide X Matelassage

Moyen X
Si pas assez compacté
Sec X Tassement à venir

Comment faire  En jouant sur le Nb de passes 1 passe = 1 aller OU retour


varier l’énergie Nb de passes Energie compactage au même endroit
Pour 1 classe de
de compactage?  En jouant sur la vitesse
compacteur Vitesse compacteur Energie compactage
donné
 En jouant sur l’épaisseur
Epaiseur Energie compactage
Définition – Traitement en place

Le traitement en place d’un sol a pour but d’en modifier


profondément les caractéristiques physiques (nature, état
hydrique) et mécaniques (cohésion, résistance module).

 Il consiste en l’incorporation IN SITU d’agents de traitement


(chaux, liants hydrauliques ou pouzzolaniques) généralement
sous forme pulvérulente, qui sont ensuite malaxés intimement
avec le sol en place.
Définition – Traitement en place

 Il convient de distinguer :
 Le traitement qui a pour but essentiel de rendre traficable
momentanément un sol sensible à l’eau et détrempé, pour
permettre la poursuite des travaux (chaux seule).

 Le traitement d’un sol dont le but est de construire des plates-


formes et assises de chaussées économiques et
techniquement performantes : liant hydraulique seul ou mixte
chaux/liant hydraulique, Roc sol
LES SOLS : paramètres d’identification

 Paramètres caractérisant la nature des sols


 La granularité :
• Valeur du Dmax : possibilité de réaliser le mélange
• Tamisat à 80 µm : finesse du matériaux oriente le choix du
traitement
• Coefficient d’uniformité Cu = D60/D10 : donne une indication sur les
valeur des dosages

Plus Cu est faible (plus la granularité est homométrique),


plus la masse volumique apparente sera faible
et donc plus la quantité de produit de traitement à prévoir pour atteindre le niveau de
performance visé devra être importante.
LES SOLS : paramètres d’identification

 Paramètres caractérisant la nature des sols


 L’argilosité : détermine le type d’application, le choix du
produit de traitement, les conditions de réalisation

• Indice de plasticité (Ip)


• Valeur au bleu de méthylène (VBS)
Les Produits de traitement - chaux

Les chaux aériennes (vive, éteinte, lait) NF EN


459-1
 Obtenues par calcination du calcaire
 Calcaire pur  Chaux aérienne calcique (CL)
(argiles < 5%)
 Calcaire argileux  Chaux hydraulique naturelle (NHL)
(10% < argiles < 20%)
 Calcaire dolomitique  Chaux magnésienne (DL)
 Sous produit chimie  Chaux de carbure (acétylène)
Action de la chaux

ACTIONS IMMEDIATES
 Modification de l’état hydrique
La chaux vive : abaissement de la teneur en eau du sol par :
• Hydratation de la chaux
• Vaporisation (chaleur dégagée)
• Apport de matière sèche

Abaissement de 1 % de teneur en eau par % de chaux vive.

La chaux éteinte : un abaissement de la teneur en eau par :


• Apport de matière sèche
• Abaissement de 0.3 % de teneur en eau par % de chaux éteinte.
Le lait de chaux produit une augmentation de la teneur en eau.
Action de la chaux
ACTIONS IMMEDIATES
 Modification des caractéristiques de la fraction argileuse :
FLOCULATION qui se traduit par :

Élévation importante de la limite de plasticité du sol sans modification


de la limite de liquidité
Action de la chaux

ACTIONS A LONG TERME


 Action pouzzolanique :
Action entre la chaux et les minéraux argileux si VBs > 0.5 g (Si,
Alumine, Oxydes de fer).
Réaction très lente dépendant de :
• Température du milieu
• Quantité et nature de la fraction argileuse du sol : plus la quantité est élevée et plus
les minéraux sont altérés, plus les réactions sont importantes
• Etat hydrique du sol : présence d’eau nécessaire (avant traitement milieu de la plage
« humide »)
Les Produits de traitement - liants hydrauliques

Liants hydrauliques :
produits qui, en présence d'eau, s'hydratent en donnant naissance à
des espèces cristallines insolubles et résistantes qui agglomèrent les
éléments granulaires du sol = prise hydraulique => cohésion
permanente du sol dont l'importance dépend :
 de la nature du matériau
 du type et de la quantité de liant
 de la compacité atteinte
 de la température du milieu et de l'age du mélange
Mélanges de :
 Matériaux hydrauliques (ex : clinker Portland…)
 Matériaux pouzzolaniques faisant prise en présence d’eau et pH > 12 (laitiers,
cendres volantes silico-al..)
 Si besoin des activants principalement pour élever le pH
 Des éventuels ajouts : cinétique…
Action des liants hydrauliques

ACTIONS IMMEDIATES

 Modification de l’état hydrique :


abaissement de la teneur en eau du sol par :
• Apport de matière sèche
• Hydratation du liant
• Abaissement théorique de 0.3 à 0.5 % de teneur en eau par % de liant (+
évaporation)

 Modification des caractéristiques de la fraction argileuse :


pour les LHR à forte teneur en chaux : moins intense et moins
rapide qu'avec la chaux.
Action des liants hydrauliques
ACTIONS A MOYEN ET LONG TERME
 Prise hydraulique :
A. Grains mouillés et dispersés (pas de contact)
 gâchage
B. Démarrage de la prise : apparition rapide de
produits de néoformation en périphérie des
grains. Vitesse d'hydratation diminue 
phase dormante, correspond au délai de
maniabilité (de 2h à 24h voire 48h)

C. Reprise de l'hydratation. Développement de la cristallisation  début de prise : premières


liaison entre les différents grains puis solidification. De quelques jours (CPA-CEM I) à
quelques semaines.
D. Quand prise terminée, phase de durcissement (accroissement des résistances mécaniques).
De quelques semaines à plusieurs mois.
La cinétique des réactions est plus rapide qu’avec la chaux.
La prise s’interrompt pour des t°< 5°C.
Action des liants hydrauliques

ACTIONS A MOYEN ET LONG TERME

 Influence de la nature des matériaux et mise en oeuvre :

• Plus le sol est argileux moins les résistances sont élevées. Pour des matériaux
A2 ou A3 privilégier un traitement mixte.
• Matières organiques, phosphates, nitrates, sulfates, sulfures… réduisent voire
annulent la prise ou la détruisent par gonflement ettringitique.
• Plus la compacité est importante, plus la résistance est importante.
• La transposition des résultats de laboratoire au chantier nécessite une bonne
qualité de mise en œuvre.

Quelques % supplémentaires sur la compacité => quelques dizaines de %


d’augmentation des résistances.
=> Matériaux les plus intéressants : granularité continue et étalée (édifices
granulaires plus denses) humides.
Matériel d’épandage
Traitement pour la réutilisation des sols trop
humides

Application de Chaux vive


Matériels de malaxage - pulvérisateurs

MALAXEURS A OUTILS ANIMES


 Pulvérisateurs de sols à tambour (arbre) horizontal

 Sur des sols granulaires, l’homogénéité obtenue avec ces engins est
identique à celle obtenue en centrale
 Épaisseur et régularité : les plus performants sont les plus puissant avec
chambre entre trains de roulement. Profondeur maximale atteinte à la
première passe.
 Paramètres favorisant la finesse de la mouture :
• Sens de rotation du rotor inverse à l’avancement
• Rapport élevé entre la vitesse du rotor et l’avancement
• Nombre d’outil par unité de longueur et état d’entretien
• Barre de retenue à l’arrière de la chambre (retenant les matériaux)
Matériels de malaxage - pulvérisateurs
 Finesse de la mouture :
Assurance de la qualité – Critères d’acceptation

 Classe de PF et déformabilité admissible au moment


de la mise en œuvre de la couche de fondation.

Déflexion maxi sous l'essieu de 130 kN (mm)

Classe de PF
visée Traitement avec LH
Traitement à la chaux
(associé ou non à la
seule
chaux)

PF2 1.2 0.8

PF3 0.8 0.6

PF4 0.5
Fonctions et efficacité des différents types de
protection superficielle
Rôles
Accrochage de la
Type de protection Protection Protection couche supérieure Réduction
Protection
contre contre des émissions
Assise GB ou mécanique
l'évaporation l'infiltration de poussières
hydraulique BB
Enduit de scellement
= = - = = +
(ES)
Enduit monocouche
= = - + = +
(EM)
Enduit bicouche
+ + = ++ + ++
(EB)
Enduit prégravillonné
+ + = ++ ++ ++
(EP)

++ très efficace
+ efficace
= moyennement efficace EP
- peu efficace
-- inefficace
Observations et Commentaires

La Qualité de la partie supérieure de terrassement, est un


élément fortement négligé en général:
.Conditions hydriques;
.Hétérogénéité des sols;
.Évaluation de la portance;
.Sollicitations par trafic chantier;
.Déformations localisées;
Observations et Commentaires

Les Conceptions de chaussée considère des durée de vie de


plus en plus longues et les cycles de vie global d’une
chaussées sont souvent de l’ordre 40 à 60 ans voir plus. De
ce fait:
.Les déformations en profondeur du sol support et couches
granulaires (ornières à grand rayon) sont de moins en
moins tolérable;
.L’homogénéité et la qualité de portance diminue
directement les déformations (sollicitations) à l’intérieur des
couches liées (durée de vie prolongée);
.La performance générale d’une structure doit permettre des
scénarios d’entretiens (10 à 50 ans) simplifiés et économique;
Observations et Commentaires

La préparation des plateformes (sol-support, sol-support traité


et couche de forme), doit être élaborée et considérée comme
une étape critique à la réalisation d’une structure de chaussée:
.Développement d’une méthodologie de caractérisation-
classement en fonction du niveaux de trafic;
.Guides de réalisation;
.Méthodologie d’évaluation et de réception (mesures de la capacité
portante de façon systématique);
.Développement d’une expertise en traitement de sols;
.Une maîtrise accrue de cette phase critique peut permettre des
économies appréciables à long terme.

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