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KHASNADJI MOUNIR
2015 - 2016
Remerciements
Avant tout nous tenons à remercier dieu le tout
puissant qui nous a donné la santé, le courage et la
patience pour mener à bien ce modeste Travail.
l’université du Boumerdes.
Dédicace :
Je remercier dieuqui m’a donné la force de faire ce travail.
, conseils et renforcements.
Bougara
Introduction générale………………………………………………………………………..
Chapitre I :
Etude bibliographique :
I .1 Introduction ……………………………………………………………………………
I.4.1 introduction…………………………………………………………………
1.5.1 Introduction………………………………………………………………...
Conclusion…………………………………………………………………………………
Chapitre II :
II.7.4 Trafic……………………………………………………………………………
II.7.5 Sol-support……………………………………………………………………..
II.7.7 Matériaux……………………………………………………………………….
II.8 .2.1Graves-Laitier…………………………………………………………..
Chapitre III :
III.1.Essai CBR…………………………………………………………………………………
III.1.1.Bute de l’essai…………………………………………………………………
III.1.2.Principe de l’essai……………………………………………………………...
III .1.3.Appareillage…………………………………………………………………..
III.1.4.Exécution de l’essai……………………………………………………………
III.1.5.Calculs et résultats……………………………………………………………..
III.2.Essai Proctor………………………………………………………………………………
III.2.1.Principe de l’essai………………………………………………………………
III.2.2.Appareillage……………………………………………………………………
III.2.3.Mode opératoire………………………………………………………………..
III.3.1.But de l’essai…………………………………………………………………..
III.3.2.Principe de la méthode…………………………………………………………
III.3.2.1.Appareillage…………………………………………………………...
III.3.2.2.Exécution de l’essai……………………………………………………
III.4.Micro-deval………………………………………………………………………………..
III.4.1.But de l’essai…………………………………………………………………...
III.4.2.Définition de l’essai……………………………………………………………
III.4.2.1.Appareillage………………………………………………………….
III.4.2.2.Exécution de l’essai……………………………………………………
Chapitre IV :
IV.1.Type de réseau…………………………………………………………………………….
IV.2.1.Trafic………………………………………………………………………….
Chapitre V :
V.1. Introduction………………………………………………………………………………..
V.2. Historique…………………………………………………………………………………..
V.3.1.1. Introduction…………………………………………………………..
V.4.1. Introduction……………………………………………………………………
V.4.2. Historique………………………………………………………………………
Chapitre VI :
Simulation numérique du comportement des structures de chaussées souples et études
paramétriques
VI. Introduction………………………………………………………………………………….
VI.1.2.Model rectangulaire……………………………………………………
Conclusion………………………………………………………………………………………
Conclusion générale ……………………………………………………………………………
Annexe………………………………………………………………………………………….
Bibliographie……………………………………………………………………………………
N Titres Page
Figure1.1 Coupe transversale d'une chaussé.
Figure1.2 Diffusion des pressions dans un massif de Boussinesq [Peyronne et al,
1991].
Figure1.3 Modèle de bicouch.
Figure1.4 .Schéma du modèle de Westergaad.
Figure1.5 Schéma du modèle de Burmister [Burmister. 1943].
Figure1.6 Déformations prises en compte pour le dimensionnement des chaussées
souples.
L’objectif de la présente étude sera donc double. Le premier objectif vise à mieux
appréhender la sensibilité des critères de dimensionnement des chaussées souples aux
variations possibles de l’épaisseur et de la qualité des assises de fondation d’une part et de la
rigidité des sols-supports d’autre part. Le second objectif a pour but d’introduire la non-
linéarité du comportement mécanique des matériaux granulaires non-traités composant les
assises de fondation, dans l’analyse et le dimensionnement des chaussées souples..
Ce travail comporte six chapitres :
Etude bibliographique
Etude bibliographique chapitre 1
I.1 Introduction
Une chaussée peut être définie comme une structure plane, conçue et dimensionnée pour
garantir l’écoulement du trafic dans de bonnes conditions de sécurité et de confort et d’assurer le
bon fonctionnement pour une période de service.
Dimensionner une chaussée c’est optimiser le choix et les épaisseurs des couches de matériaux
en tenant compte de toutes les contraintes.
Le sol support : est généralement sur monté d’une couche de forme pour former un ensemble
appelé plate-forme support de chaussée. Cette dernière sert, comme son nom l’indique, de
support au corps de chaussée. Pendant la phase de travaux, la couche de forme a pour rôle
d’assurer une qualité de nivellement permettant la circulation des engins pour la réalisation du
corps de chaussée. Vis-à-vis du fonctionnement mécanique de la chaussée, la couche de forme
permet d’augmenter la capacité portante de la plate-forme support de chaussée.
Les couches d’assise : sont généralement constituées d’une couche de fondation sur montée
d’une couche de base. Elles apportent à la structure de chaussée l’essentiel de sa rigidité et
répartissent (par diffusion latérale) les sollicitations, induites par le trafic, sur la plate-forme
support afin de maintenir les déformations à ce niveau dans les limites admissibles.
La couche de surface : est formée d’une couche de roulement surmontant éventuellement une
couche de liaison intermédiaire. La couche de roulement assure la fonction d’étanchéité des
couches d’assise vis-à-vis des infiltrations d’eau; et à travers ses caractéristiques de surface, elle
garantit la sécurité et le confort des usagers [10,11].
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Etude bibliographique chapitre 1
Il existe une grande diversité de chaussées. Ainsi, le choix d'un type de chaussée peut être
fonction de la durée de vie de la route, des sollicitations aux quelles la dite chaussée sera soumise
après mise en service, et/ou coût de réalisation. Il parait utile de faire la distinction entre les
différentes natures des structures de chaussées que l'on peut classer en deux principaux groupes :
• Les assises non traitées constituées de matériaux à granulométrie continue appelés graves.
• Les assises traitées pour lesquelles la granulométrie des matériaux est également continue mais
dans les quelles pour améliorer la stabilité et la résistance mécanique, on ajoute un liant soit
hydraulique, soit hydrocarboné.
Selon le Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (LCPC) on peut distinguer plusieurs types de
structures de chaussée. Une présentation sommaire des principales structures types est donnée
dans le Tableau 1.1. Pour chaque type de structure, des exemples sont donnés dans le guide
technique sur la conception et le dimensionnement des structures de chaussée [LCP 94], ainsi que
dans le catalogue des structures types de chaussées neuves [LCP 98].
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Etude bibliographique chapitre 1
Outre les principales structures types de chaussée présentées au Tableau 1.1, on trouve les
chaussées à structure composite. Elles sont récentes (début des années 1990), innovantes et
offrent un bon compromis entre qualité technique et économie en combinant la durabilité des
bétons de ciment avec la souplesse et la capacité d’adaptation des matériaux bitumineux. Deux
types de structures sont proposés : le béton de ciment mince collé, qui représente une technique
d’entretien superficiel des structures bitumineuses, et le béton armé continu sur une couche
bitumineuse de type grave bitume. La conception d’une structure de chaussée passe par un
problème d’optimisation technique et économique dont la recette diffère suivant le pays.
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Etude bibliographique chapitre 1
Dans ce qui va suivre, nous nous intéressons à la présentation des méthodes de dimensionnement
de structures de chaussée.
I.4.1Introduction
Sous l’effet des sollicitations externes (environnementales, conditions de chargements,
etc.), les structures de chaussées sont soumises à des phénomènes complexes (mécaniques,
thermiques, physiques et chimiques) qui apparaissent souvent de manière couplée.
Le but de dimensionnement des chaussées est de concevoir une structure capable de supporter un
trafic pour une durée de vie fixée. Plusieurs approches ont été développées à cet effet, à savoir :
l’approche empirique et l’approche théorique [9].
Les principales sollicitations auxquelles sont soumises les structures routières sont liées aux
contraintes imposées par le passage des véhicules et aux effets engendrés par les variations de
température.
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Etude bibliographique chapitre 1
Les fondements de la méthode de dimensionnement des chaussées ont été dégagés dès le
début des années 1970. Dans la démarche adoptée, la détermination des épaisseurs des différentes
couches de chaussée ainsi que leurs caractéristiques mécaniques des matériaux relève, soit d’une
approche expérimentale empirique, soit de calculs de vérification (méthode rationnelle). Par
opposition aux modèles empiriques, ces méthodes rationnelles font appel à l’utilisation combinée
de modèles mécaniques et de données expérimentales. C’est par le biais de modèles de calculs
qu’est vérifié le dimensionnement de la structure vis-à-vis des critères de durabilité.
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Etude bibliographique chapitre 1
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Etude bibliographique chapitre 1
La méthode anglaise de dimensionnement est essentiellement empirique. Elle est basée sur
l’interprétation du comportement de sections tests de chaussée. Au fil des années, les principes de
la méthode de dimensionnement ont été remis à jour à travers des rapports de recherche du TRRL
(«Transport and Road Research Laboratory » actuel TRL, « Transport and Research Laboratory»)
pour prendre en compte l’augmentation de l’agressivité des véhicules et du trafic. Ces rapports
ont servi de base à l’établissement du catalogue de dimensionnement des routes et des ponts
DMRB (Design Manual for Roads and bridges). Le DMRB synthétise les résultats de recherche
du TRL et permet de dimensionner facilement une structure à l’aide de graphes. Dans cette
méthode, le traitement des données du trafic ne prend en compte que le nombre de véhicules
commerciaux, et chaque catégorie de véhicules est ramenée à un nombre d’essieux standards
équivalent. Le dimensionnement de la plateforme support de chaussée [16,17] s’appuie sur la
valeur de CBR (Californian Bearing Ratio), un minimum de 15% est requis sous la structure de
chaussée (Tableau1.2), et en dessous de cette valeur, une couche en matériaux granulaire est
ajoutée. Le dimensionnement proprement parlé est traité dans le deuxième chapitre. Les
structures envisagées sont flexibles, semi-rigides ou rigides. Pour chaque type de structure, la
lecture d’un graphe donne directement l’épaisseur des couches en fonction du trafic (exprimé en
million d’essieux équivalent) et du type de matériaux.
D’un point de vue mécanique, on remarque que la méthode anglaise DMRB n’aborde pas,
de manière explicite, la modélisation du plan de contact entre deux couches de matériaux. La
méthode fait l’hypothèse qu’un collage parfait se développe à l’interface de deux couches
bitumineuses. Dans le Tableau 1.2 présenté ci-après, on recense différents types d’essieux
standards adoptés par les méthodes de dimensionnement des chaussées.
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Etude bibliographique chapitre 1
L’essieu standard est toujours de type simple à roues jumelées. La charge est uniformément
répartie sur des disques circulaires symbolisant les empreintes des pneumatiques. Au niveau
européen, un groupe de travail a cherché à recenser et comparer les différentes méthodes de
dimensionnement. Une première étape a été franchie et traite de l’harmonisation des dimensions
maximales et poids maximaux des véhicules pouvant circuler à l’intérieur de la communauté
européenne. La directive européenne 96/53/CE de juillet 1996 fixe la charge maximale de
l’essieu simple à115 kN.
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Etude bibliographique chapitre 1
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Etude bibliographique chapitre 1
L’approche théorique s’intéresse en premier lieu à établir un modèle de chaussée qui reproduit
au mieux le fonctionnement mécanique et l’état de contrainte de la structure sous l’effet d’un
chargement donné (trafic). Il s'agit d'une branche particulière de la mécanique des Milieux
Continus, dite «mécanique des chaussées».
La première étape dans cette approche est d’établir expérimentalement, les lois de comportement
des matériaux et d’en déduire leurs caractéristiques mécaniques qui seront utilisés dans la
formulation mathématique du problème posé.
Une seconde étape du modèle mécanique a pour but de déterminer les contraintes et les
déformations dans les matériaux de chaussées et le sol support, ces dernières sont alors
comparées aux contraintes et déformations admissibles
I.5.1Introduction
Dans le cas où le corps de chaussée n’est pas trop différent du sol naturel, on peut considérer
que la pression se répartit de la même manière que dans un sol. Ceci conduit à considérer la
structure de chaussée comme un massif semi-infini et proposer une méthode simple de
dimensionnement. Avec l’hypothèse d’isotropie et d’élasticité linéaire, ce problème a été résolu
par Boussinesq.
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Etude bibliographique chapitre 1
σz = q0.
Le champ d’application de ce modèle est limité (au cas où le corps de chaussée n’est pas trop
différent du sol support).
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Etude bibliographique chapitre 1
Il conduit à des structures non économiques dès que la contrainte admissible du sol devient
relativement faible.
( )
Lorsque la contrainte verticale sur le sol support est 1imitée à une valeur très faible (1/10 ou
1120 de la pression exercée en surface par exemple), la répartition ries pressions par un corps
granulaire peul être coûteux, l'épaisseur H est très forte. Pour diminuer cette épaisseur, il suffit
d'augmenter' le rapport de module entre la couche El de la chaussée et E2 du sol support. il l'aide
d'un liant hydraulique (ciment, laitier).
On peut avec une assise traitée aux liants hydrauliques obtenir une faible pression sur le sol
support, sans que l'épaisseur de chaussée ne soit importante. La couche de chaussée fléchit sous
la charge appliquée, ce fléchis Semeru est accompagné de contraintes de traction par flexion à la
base de la chaussée. Le dimensionnement de la chaussée consiste alors à vérifier deux critères qui
conditionnent son comportement dans le temps:
- La contrainte verticale sur le sol support doit être inférieure à une valeur limitée, fonction de 1(1
nature du sol support et du nombre de chargements envisage.
Avec des assises traitées aux liants hydrauliques, le premier critère du dimensionnement est
généralement satisfait lorsque le deuxième l'est, il suffit donc de vérifier le 2e critère. C'est en
cela que le dimensionnement d'une couche de chaussée diffère d'une fondation. Puisqu'en
mécanique des sols, c’est le premier critère c'est-à-dire la pression sur le sol qui est prépondérant.
L'étude d'un tel problème ne peut se faire à l’aide d'un modèle de Boussinesq. L'utilisation d'un
modèle bicouche est nécessaire. En somme il faudra:
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Etude bibliographique chapitre 1
σz ≤ σzad et σt ≤ σtad qui est une condition nécessaire et suffisante ; en effet σt ≤ σtad → σz≤σzad
I.5.4Modèle de WESTERGAARD(1927)
Westergaard a considéré la chaussée comme une plaque mince placé sur un massif de
Winkler c’est-à-dire un assemblage de ressort indépendant. Mathématiquement le problème est
résolu par l’équation de Lagrange pour les plaques minces.
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Etude bibliographique chapitre 1
Par rapport aux modèles précédents, le modèle multicouche de Burmister présente plusieurs
avantages, puisque :
Toutes les couches sont traitées comme des solides élastiques (on évite l’hypothèse de plaque),
Les interfaces entre les couches peuvent être collées ou décollées, et une même structure peut
comporter des couches collées et des couches décollées,
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Etude bibliographique chapitre 1
Le cas de charges multiples : jumelages, essieux tandem ou tr idem peut être traité en
additionnant les effets de charges élémentaires.
I.5. 6Modèles numériques
Le développement des méthodes numériques et particulièrement la méthode des éléments
finis, permet d'envisager l'utilisation de modèles encore plus réalistes. On peut ainsi prendre en
compte la non-linéarité des matériaux, les conditions complexes de contacts entre les différentes
couches. La modélisation par éléments finis des structures de chaussées a été abordée dès 1967,
on peut citer :
Duncan, Westmann et Hicks.
Plus récemment, on note les contributions importantes de Brown et Papin, Jouve, Martinez et
Ragneau, Jouve, El-hannani, Guezouli
De nos jours, plusieurs codes de calcul sont utilisés dans le dimensionnement et l'analyse des
structures de chaussées, on peut citer :
- Les programmes ALIZE 3 et CESAR du LCPC (Laboratoire Centrale des Ponts et
Chaussée, France.
- Le programme NOEL 8 de l'université de Nantes, France.
Les structures de chaussée souples, destinées à des trafics faibles à moyens (moins de
200poids lourds par jour), sont constituées d’une couverture bitumineuse relativement mince
(inférieure à 15 cm), parfois réduite à un enduit pour les chaussées à faible trafic, reposant sur
une ou plusieurs couches de matériaux granulaires non traités. L’épaisseur globale de ce type de
chaussées est généralement comprise entre 30 et 60 cm. La figure schématise la coupe d’une
structure de chaussée souple sous le passage d’une charge roulante.
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Etude bibliographique chapitre 1
Figure 1.6 : Déformations prises en compte pour le dimensionnement des chaussées souples.
Par ailleurs, les chaussées routières sont classées par rapport au trafic dont elles sont amenées
à supporter durant leur vie de service. Les chaussées souples sont définies pour un trafic Ti
inférieur ou égal à T2. En effet, leur faible rigidité structurale ne leur permet de résister qu’aux
faibles trafics. A titre indicatif, pour un trafic T2 = 200 PL/J, la chaussée est appelée à supporter
1.46x106poids lourds sur une durée de vie de 20 ans. Le nombre élevé de répétitions du
chargement nécessite une attention particulière au phénomène de fatigue et à l’évolution des
déformations permanentes. Le trafic est donc un facteur indispensable pour le dimensionnement
des chaussées ;
Du fait de l’absence de cohésion dans les couches de l’assise des chaussées souples et de la
faible épaisseur de la couche de roulement, celles-ci sont flexibles. Sous l’action d’une charge
roulante, la couche de roulement subit à sa base des efforts répétés de traction par flexion ce qui
conduit à la dégradation par fatigue de la couverture bitumineuse avec l’apparition de fissures
isolées.
La faible rigidité de l’assise conduit à une transmission des efforts verticaux au sol support
avec une diffusion latérale relativement faible. Ceci provoque l’apparition des déformations
plastiques dont le cumul augmente avec le trafic conduisant ainsi, à l’apparition d’ornières en
surface qui détériorent la qualité du profil en long de la chaussée. Selon les travaux réalisés par
[Larsen (1997)], les déformations irréversibles - cause majeure de l’apparition de l’orniérage - se
concentrent principalement dans le sol support et/ou l’assise de la chaussée.
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Etude bibliographique chapitre 1
La principale caractéristique des chaussées souples est leur aptitude à travailler en grande
déformation. Au passage des charges roulantes en un point de la chaussée, la flèche au voisinage
de la charge étant relativement importante, ceci a pour effet de localiser les pressions sous le sol
support dans un faible rayon autour de l'axe de la charge. Ainsi, pour diffuser ces pressions et les
réduire, on augmente l'épaisseur de la chaussée. Ceci constitue la base de toutes les méthodes de
calcul des chaussées souples, méthodes qui relient l'épaisseur requise à la pression maximale
admissible sur le sol support.
Au fur et à mesure que le trafic s'accrut et que les chaussées durent être construites de
manière plus élaborée, l'hypothèse de la plasticité perdit de son importance. A l'heure actuelle on
admet en général l'hypothèse du fonctionnement quasi réversible d'une chaussée pendant la plus
grande partie de sa vie.
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Etude bibliographique chapitre 1
Les essais A.A.S.H.O montre que l'indice de viabilité P.S.I(Present Serviability Index) qui
mesure l'état de la chaussée, diminue très lentement pendant une grande partie de l'essai, puis
décroît rapidement à partir d'un certain moment au sable.
En ce qui concerne les matériaux enrobés, il semble que la fatigue ne soit fonction que de la
déformation quels que soient le mode de sollicitations. Par contre pour les matériaux granulaires,
la fatigue se traduit en général par une attrition qui provoque la naissance de fines et augmente
considérablement la sensibilité à l'eau (chute de rigidité) des couches granulaires.
Dans le cas des sols fins et des sols de fondation les phénomènes de fatigue se traduisent soit
par des ruptures plastiques soit par des tassements .D'après les constatations précédentes, on peut
retenir les critères suivants :
- Pour les sols support ; une pression verticale limite admissible à la surface sur l'axe de la
charge (car on fait l'hypothèse que sur la face supérieure du sol le tenseur des contraintes dépend
uniquement de la pression verticale qui doit être limitée).
- Pour les matériaux enrobés : la déformation radiale dans l'axe de la charge sur la face inférieure
du matériau où la déformation est la plus forte.
La durée de vie d’une chaussée est liée à la fatigue des matériaux qui la composent. Pour le
béton bitumineux, la fatigue ne semble être liée qu’à la déformation qu’il subit. Pour les sols
supports, mis à part l’aspect de rupture plastique, la fatigue se traduit par des tassements.
Enfin pour les matériaux granulaires, la fatigue reste très sensible à leur état hydrique qui
provoque une chute de rigidité notable. Le dimensionnement des chaussées souples est basé sur
les paramètres suivants :
La déformation radiale à la base de la couche de béton bitumineux qui doit être limité pour
empêcher sa rupture par fatigue (fissuration).
La déformation verticale à la surface du sol support qui doit être limité pour cause d’orniérage.
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Etude bibliographique chapitre 1
Les différents matériaux constitutifs des couches d’une chaussée souple doivent présenter
des caractéristiques mécaniques leur permettant de résister aux différentes sollicitations que subit
la chaussée durant sa vie de service,
Sont des mélanges granulaires composés uniquement de granulats et d’eau (aucun liant
hydraulique ou hydrocarboné n’entre dans leur composition). Leur granulométrie est continue
avec un diamètre maximal de grains compris entre 14 et 31,5 mm. On distingue deux catégories
de GNT :
Les GNT A : obtenues en une seule fraction, sans ajout d’eau, dont l’homogénéité de la
granularité est codifiée.
Les GNT B : recomposées de plusieurs fractions granulaires distinctes, dans des proportions
définies et qui sont malaxées et humidifiées en centrale (appellation traditionnelle GRH : grave
reconstituée humidifiée).
Ils sont largement utilisés dans les chaussées à faible et moyen trafic (chaussées souples)
pour la réalisation des couches d’assise et des couches de forme. Les performances mécaniques
des GNT sont habituellement estimées à partir des caractéristiques suivantes :
- dureté des granulats (déterminée par les essais Los Angeles et micro-Deval, réalisés sur la
fraction 10/14),
Attribuer des performances mécaniques à des GNT principalement à partir des mesures de
dureté de leurs granulats est cependant réducteur et pas toujours satisfaisant. C'est pourquoi les
Laboratoires des Ponts et Chaussée sont mis au point un appareil triaxial à chargements répétés
(le TCR), spécialement conçu pour l’étude des sols supports de chaussées et des matériaux non
traités utilisés en couche d’assise.
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Etude bibliographique chapitre 1
Les bétons représentent à l'heure actuelle l'une des solutions techniques les plus avancées
pour la réalisation des couches de roulement des chaussées revêtues. Par rapport aux autres
mélanges bitumineux (sand-asphalt, enrobé dense...) le béton bitumineux présente les avantages
suivants:
- une meilleure homogénéité d'ensemble
- une meilleure étanchéité une grande stabilité
- une meilleure résistance au glissement
Suivant le pourcentage des vides, du filler d'ajout et de la granulométrie on distingue les
Bétons bitumineux des enrobés denses comme résumé dans le Tableau ci-après
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Etude bibliographique chapitre 1
I.9.2 Le trafic
Le trafic est notamment le poids lourd, est l’un des paramètres prépondérants du
dimensionnement des chaussée ; il est nécessaire de l’analyser en terme d’agressivité vis-à-vis
des chaussées sur lesquelles il circule.
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Etude bibliographique chapitre 1
Les modèles de calculs les plus courants, ne permettent d’étudier que les dommages des
deux premiers types. Les dommages du troisième type sont plus difficiles à appréhender par le
calcul.
I.9.2.2 Prise en compte du trafic dans le dimensionnement
Rappelons que le dimensionnement des chaussées est un dimensionnement à la fatigue, les
Matériaux de chaussée étant choisis par ailleurs pour répondre à d’autres exigences telles que la
résistance au fluage et les caractéristiques antidérapantes.
On en déduit ensuite les contraintes et les déformations à ne pas dépasser dans les déférents
matériaux de la chaussée. Ce nombre neq est fonction :
Du trafic à la mise en service, exprimé en nombre de poids lourds ou en nombre d’essieux.
De l’agressivité de ce trafic, exprimé en nombre d’essieux standards.
De la durée considérée et du taux croissance.
Selon les méthodes, c’est le nombre de cycles neq ou le trafic à la mise en service qui
constitue le paramètre d’entrée dans les méthodes pratiques de dimensionnement.
La détermination de neq nécessite de faire des hypothèses et des choix sur l’agressivité du
trafic, la durée de service de la chaussée et le taux de croissance. Selon le cas ; ces hypothèses et
ces choix seront implicites (cas du catalogue des structures-type de chaussée neuves) ou laissée
au choix du maitre de l’ouvrage (cas du manuel de conception des chaussées neuves à faible
trafic)
Conclusion
Les chaussées souples sont caractérisées par un faible trafic, une mince couche de
roulement et une assise en martiaux non lies.
En effet, cette dernière dépend étroitement de la rigidité de sol support. Le fort rapport le
module d’élasticité de la couche de base et la couche de roulement donne une flexibilité a la
structure de la chaussé. Sous l’effet d’une charge roulante le béton bitumineux subit des cycles de
traction par flexion a sa base qui conduisent à des fissurations par fatigue.
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Etude bibliographique chapitre 1
Des déformations plastique non négligeables peuvent apparaitre, avec des amplitudes
croissante avec le trafic et conduisent à l’apparition d’ornières en surface celles-ci nuise à la
serviabilité de la chaussées.
Les chaussées souples se dégradent principalement par orniérage, il est donc primordial
de prendre en compte ce phénomène pendant le dimensionnement. Ce dernier est mené en
respectant la recommandation du guide technique de conception et de dimensionnement de
structure de chaussée [Guide technique SETRA (1994)]. Cette approche présente quelques
insuffisances. Elle est basé sur un calcule élastique linéaire alors que le comportement des graves
non traités et du sol support sont fortement non linéaires. Cette méthode ne prend pas en compte
directement les caractéristiques mécanique du grave non traitée
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Etude bibliographique chapitre 1
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Chapitre II
METHODE DE DIMENSIONNEMENT
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
II.1 Introduction
Les études initiées par les services du ministère des travaux publics ont abouti en 1996 à la
décomposition du réseau national comme suit:
-Le linéaire total du réseau principal (RP) est de l’ordre de 18400 km.
2. Le réseau secondaire noté RS : Il se compose du reste des routes qui ne sont pas
classées en RP, son linéaire total est de l’ordre de 7900 km.
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[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
Ce choix est fait au départ par le projeteur en fonction de données telles que le trafic et
l’intérêt socio-économique de la route à construire.
On aura donc à faire le choix entre deux niveaux de réseaux principaux, à savoir:
2. Réseau principal de niveau 2 (RP2) Il est constitué de liaisons supportant un trafic inférieur à
1500 véhicules/jours. Ce réseau est composé de routes nationales(RN), de chemins de
wilaya(CW) et de liaison reliant l’Algérie aux pays riverains.
Ce choix est fait en relation avec le type de réseau retenu (RP1 ou RP2). Le Tableau 2.1ci-
dessous synthétise l’éventail des structures types disponibles dans le dimensionnement.
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[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
GB : grave bitume, GL : grave-laitier, BCg : béton de ciment goujonné, GC : grave ciment GNT :
grave non traitée, SG : sable gypseux, TUF : encroutement calcaire, AG : arène granitique, SB :
sable bitume
2. Dans le choix des caractéristiques intrinsèques des matériaux, pour la fabrication des
matériaux de chaussée
Un poids lourd(PL) est un véhicule de plus de 35KN (3.5 tonnes) de poids total autorisé en
cahier de charge(PTAC)
Ces véhicules sont facilement identifiables visuellement sur la route, car ils regroupent tous les
véhicules comportant deux essieux et plus, et dont l’essieu arrière est un jumelage.
En l’absence d’informations précises sur la répartition des poids lourds sur des différentes
voient de circulation, on adoptera les valeurs suivantes :
2015/2016 MGC 27
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
La classe de trafic (TPLi) est déterminée à partir du trafic poids lourds par sens, compté en
moyenne journalière annuelle (MJA), pour la voie la plus chargée, à l'année de mise en service.
Le Tableau 2.2 donne par niveau de réseau (RP1 ou RP2), les classes de trafic adoptées
classe de
trafic TPL0 TPL1 TPL2 TPL3 TPL4 TPL5 TPL6 TPL7
(TPLi)
(PL/J/sens
RP1 150 300 600 1500 3000
- - - à à à à à
300 600 1500 3000 6000
RP2 0 50 100 150
à à à à - - - -
50 100 150 300
Les classes et les plages de portance des sols définies dans les Tableaux suivants ont été
obtenues à partir de l’étude statique effectuée sur les données géotechniques de plus de
10 000échantillons des sols.
Le Tableau2.3 regroupe les classes de portance des sols par ordre croissant de S4 à S0. Cette
classification sera également utilisée pour les sol-supports de chaussée selon la valeur de CBR de
densité Proctor modifié maximal.
2015/2016 MGC 28
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
S4 <5
S3 5-10
S2 10-25
S1 25-40
S0 >40
Le regroupement des sols en familles a été effectué en utilisant le système de classification
USCS. Le Tableau 2.4 ci-dessous donne les classes des sols et les plages de portance probables.
1. A court terme (pendant les travaux), le sol-support doit remplir l’un des deux critères de
constructibilité (compactage, trafic de chantier) :
2. A long terme (chaussée en service) ; cette portance sera prise en considération dans le
dimensionnement des structures de chaussées.
2015/2016 MGC 29
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
L’étude géotechnique est obligatoire, car elle permet d’identifier les sols et d’étudier la
variation de la portance grâce à l’essai de poinçonnement CBR.
L’essai CBR à prendre en compte sera fonction de la zone climatique considérée, à savoir :
1. CBR imbibé à 4 jours pour les zones climatiques I et II La valeur de l’indice CBR imbibé
à 4 jours à retenir correspond à 100% de la densité à l’OPT
2. CBR immédiat pour les zones climatiques III et IV. La valeur de l’indice CBR immédiat
sera déterminée à 95% de l’OPT.
Dans le cas des sols insensibles à l’eau, sols ou l’essai CBR n’est pas réalisable, la portance
sera déterminer à partir des essais de chargement à la plaque, ou des mesures de déflexion à
condition que l’état hydrique au moment de l’essai soit représentatif (W≥WOPM) :
Le module de sol EV2 et la déflexion caractéristique de sont reliés par la relation suivante :
EV2 * dc = 10340
2015/2016 MGC 30
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
Classes de S3 S2 S1 S0
sol-support
(*) Relation obtenue à partir d’essai en laboratoire réalisées sur une famille de sols prédominant
en Algérie
Remarque :
Lorsque des cas de sols de faible portance (< S4 en RP2, <S4 et S3 en RP1) sont rencontrés,
le recours à une couche de forme devient nécessaire pour permettre la réalisation des couches de
chaussées dans des conditions acceptables.
2015/2016 MGC 31
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
Selon les cas de chantiers (trafic, nature des sols, zones climatiques) la couche de forme sera de
différents types. Elle peut être en une ou plusieurs couches suivant le cas de portance du sol
terrassé (Si) et la classe de sol-support visée (Sj).
Les Tableaux 2.6 et 2.7 donnent des indications permettant de guider le choix de la couche de
forme à réaliser
Tableau 2.6 : Sur classement avec couche de forme en matériau non traité
Classe de portance de Matériau de couche Epaisseur de Classe de portance de
sols terrassé (Si) de forme matériau de couche sol-support visée (Sj)
de forme
<S4 Matériaux non traités 50cm S3
(*) (en 2 couches)
S4 Matériaux non traités 35cm S3
(*)
S4 Matériaux non traités 60cm S2
(*) (en 2 couches)
Tableau 2.7 : Sur classement avec couche de forme en sols fins traités à la chaux
2015/2016 MGC 32
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
Remarque :
Dans le cas où il n’y a pas nécessité d’une couche de forme, il faudra prévoir une couche de
réglage du sol support pour les chaussées de niveau de réseau principal RP1.
1. RP1 : couche de roulement en béton bitumineux (BB), les épaisseurs sont modulées en
fonction du trafic (TPLi) :
6BBà 8BB pour les structures traitées au bitume (GB/GB, GB/GNT,…)
6BB à 10BB pour la structure GL/GL
2. RP2 : couche de roulement en enduit superficiel (ES) ou enrober à froid (EF) en fonction
du matériau choisi et de la zone climatique, correspondante.
Le choix politique de gestion routière fait par le maitre de l’ouvrage en matière de niveau de
service et de stratégie d’investissement et d’entretien, en relation avec la hiérarchisation du
réseau routier, se traduit comme suit :
1. Assurer un bon niveau de service à l’usager de la route quel que soit le niveau de réseau
principal (RPi).
2. Adopter un investissement initial élevé correspondant à des chaussées conçues pour une
période longue allant de 20 à 25 ans pour RP1, avec comme objectif un faible risque
d’apparition de dégradations structurelles avant une période donnée.
3. Adopter un investissement initial faible à moyen pour les chaussées conçues pour une
durée de vie 15 ans pour le réseau RP2. Le risque d’apparition de dégradations
structurelles avant une période donnée étant élevé qu’en RP1.
2015/2016 MGC 33
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
Dans tous les cas, un entretien préventif (pose d’une nouvelle couche de roulement) est à
réaliser dès que certains indicateurs d’état traduisent une baisse du niveau de service, et avant que
ne surviennent des dégradations structurelles (en général au bout de 8 à10 ans).
Pour une meilleure prise en charge des déférentes stratégies d’entretien à adopter il est
recommandé de se référer aux guides disponibles (entretien, réhabilitation, renforcement).
La durée de vie est en étroite relation avec la stratégie d’investissement retenue par le maitre
de l’ouvrage. Elle correspond à un investissement initial moyen à élevé et des durées de vie allant
de 15 à 25 ans en fonction du niveau de réseau principal considéré.
Les durées de vie fixées par niveau de réseau principal (RP1, RP2) et par matériau types sont
synthétisées dans le Tableau 2.8 ci-dessous :
2015/2016 MGC 34
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
Niveau de réseau
principal Matériaux types Structures types Durée de
RPi Vie (années)
RP1 MTB (matériau traités au GB/GB, GB/GNT, 20
bitume) GB/TUF, GB/SG,
GB/AG
MTLH (matériaux traités GL/GL,BCg/GC 20
aux liants hydrauliques)
BCg 25
RP2 MNT (matériaux non GNT/GNT, TUF/TUF 15
traités) AG/AG, SG/SG
MTB (matériaux traités au SB/SG 15
bitume
Cette probabilité de rupture est appelée le « risque de calcule » et la période de x années la«
durée de vie » ou durée du dimensionnement.
II.7.2.1Définition du risque :
Un risque r% sur une période de x années pris pour le dimensionnement de la chaussée, est la
probabilité pour qu’apparaissent au cours de ces x années des dégradations structurelles qui
impliqueraient des travaux de renforcement de la chaussée. Les niveaux de risque choisis sont en
fait en étroite relation avec les options retenues par le maitre de l’ouvrage en matière de niveau de
service et de stratégie d’investissement et d’entretien. Les risques de calcul (r%) adoptés dans le
dimensionnement des structures, qui sont fonction du trafic et du niveau de réseau principal, sont
donnés dans les Tableaux 2.9 et 2.10 ci-dessous.
2015/2016 MGC 35
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
classe de
trafic TPL3 TPL4 TPL5 TPL6 TPL7
(TPLi)
(PL/J/sens
GB/GB, 20 15 10 5 2
GB/GNT,…
Risque GL/GL 15 10 5 2 2
(%) BCg/GC 12 5 5 2 2
L’état hydrique du sol est pris en compte à travers la portance du sol support. Cette portance
est estimée à partir d’un essai de poinçonnement CBR dont les conditions d’imbibition (immédiat
ou à 4 jours) sont liées à la zone climatique considérée. Les différentes zones climatiques de
l’Algérie sont mentionnées dans le Tableau 2.11.
2015/2016 MGC 36
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
Les cycles de saisonniers de température qui influent sur les caractéristiques mécaniques des
matériaux bitumineux (GB, BB, SB) sont pris en compte à travers la notion de température
équivalente.
Le calcul de dimensionnement est fait pour une température constante dite température
équivalente θeq. Celle-ci est telle que la somme des dommages subit par la chaussée pendant une
année, pour une distribution de température donnée, soit égale au dommages que subirait la
chaussée soumise au même trafic mais pour une température constante θeq . Cette dernière se
détermine par application du cumul des dommages de la loi de Miner.
Zone climatique*
Température I et II III IV
Equivalente 20 25 30
(°C)
2015/2016 MGC 37
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
II.7.4 Trafic
Pour le calcul du dimensionnement proprement dit, c’est le trafic cumulé sur la durée de vie
choisie qui est à prendre en considération. Ceci fait intervenir les notions d’agressivité des poids
lourds et de trafic cumulé équivalent (TCEi).
Le TCi est le trafic cumulé de PL (poids lourds) sur la période considérée pour le
dimensionnement (durée de vie). Il est donné par la formule suivante :
( )
Où :
NB : l’essieu de référence standard en Algérie est l’essieu isolé à roues jumelées de 130 KN (13
tonnes). C’est l’essieu maximum légal.
Le calcul de TCEi qui fait intervenir l’agressivité (A) des PL, est donnée par la formule :
( )
2015/2016 MGC 38
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
TCEi=TPLi .C .A . 103
( )
Avec : appelé facteur de cumul
A : agressivité des PL par rapport à l’essieu de référence de 13 tonnes, le Tableau 2.13 ci-dessous
donne les valeurs de C en fonction de i et n
n(années) 10 15 20 25
i(%)
3. Le coefficient d’agressivité A
La configuration des essieux (isolé, tandem, tridem), des roues (simples ou jumelées) et leur
charge sont variables d'un poids lourd à l'autre. Par ailleurs pour une charge donnée, les
contraintes et déformations dons la chaussée, à un certain niveau, sont fonction de la structure de
chaussée. Vis-à-vis du comportement en fatigue enfin, l'endommagement provoqué par
l'application d'une charge donnée dépend de la nature des matériaux. Les coefficients
d’agressivité A ont été calculés conformément à la norme NFP98-082, à partir des histogrammes
de charges obtenus lors de déférentes campagnes nationales de posages des poids lourds. Les
résultats de calculs sont donnés dans le Tableau 2.14 ci-après
2015/2016 MGC 39
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
II.7.5 Sol-support
1. Le coefficient de poisson(υ) pour les sols est en général pris égal à 0,35.
2. Le module du sol support (E) appelé également module de Young est donné ci-dessous
dans le Tableau 2.15 :
2015/2016 MGC 40
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
Il existe une relation entre la qualité du sol support de chaussée et le bon comportement des
chaussées. Pour cette raison, et pour chaque niveau de réseau principal (RO1 et RO2), les classes
de sol support considérées sont les suivantes :
La déformation verticale εz calculée par le modèle (élément finis et ALIZE III), devra être
limitée à une valeur admissible εz,ad qui est donnée par une relation empirique déduite à partir
d’une étude statistique de comportement des chaussées Algériennes. Cette formule est de la
forme suivante :
Remarque : La vérification εz<εz,ad sera surtout à faire dans le cas des chaussées à matériaux
non traités, car c’est le critère prépondérant dans le calcul de dimensionnement. Dans le cas des
chaussées traitées au bitume et aux liants hydrauliques, la pression sur le sol support sera
tellement faible que le critère εz<εz,ad sera pratiquement toujours vérifié.
Les conditions aux interfaces interviennent dans la modélisation de la structure pour les
calculs de contraintes et déformations effectuées à l’aide du modèle retenu dans les calculs.
Les différentes hypothèses adoptées sont synthétisées dans le Tableau 2.16 ci-dessous :
2015/2016 MGC 41
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
II.7.7 Matériaux
Les performances mécaniques relatives aux différents types de matériaux sont données dans
les Tableaux 2.17, 2.18 et 2.19 ci-dessous :
2015/2016 MGC 42
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
Matér E E E E ε6 -1/b SN Sh υ Kc
iau (30°,10H (25°,10H (20°,10H (10°,10H (10°,25H (cm) calage
(MTB ) ) ) ) z)
) (MPa) (MPa) (MPa) (MPa) (10-6)
BB 2500 3500 4000 - - - - - 0,3 -
5
GB 3500 5500 7000 12500 100 6,84 0,45 3 0,3 1,3
5
SB 1500 - - 3000 245 7,63 0,68 2,5 0,4 1,3
5
BB : béton bitumineux, GB : grave bitume, SB : sable bitume
Tableau 2.18 : Performances mécaniques des matériaux traités aux liants hydrauliques
Matériaux E ν6 -1/b SN Sh υ Kd Kc
(MTLH) (MPa) (MPa) (cm)
GL 20000 0,50 18,4 1,24 3 0,25 1 1,5
GC 20000 0,70 12 1 3 0,25 1 1,5
BCg 35000 2,15 16 1 3 0,25 1/1,47 1,5
GL : grave laitier, GC : grave ciment, BCg : béton de ciment goujonné
Matériaux non traités (MNT)
Tableau 2.19 : Performances mécaniques des matériaux non traités
Niveau de la Module des MNT Valeurs de k Υ
couche (MPa)
Base* GNT=500 2,5 0,25
(15 ≤h 20 ≤cm) TUF1=500 2 0,25
TUF2=300 2 0,25
SG1=700 2 0,25
SG2=300 2 0,25
AG=300 2 0,25
Fondation (en EMNT (sous couche 1) = k E sol support
sous couches de EMNT (sous couche i) = k EMNT (Sous couches i-1)
25 cm) avec EMNT borné à EMNT couche de base
Fondation MNT EMNT (sous couche 1) = k E sol support (avec K idem ci-dessus)
sous GB et SB EMNT (sous couche i) = k EMNT (Sous couches i-1)
(GB/GNT) avec EMNT borné à 350 MPa
(*) Pour la couche de base, les modules et coefficients de poisson sont ceux obtenus en
laboratoire au triaxial à chargement répétés (TCR-G)
2015/2016 MGC 43
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
Les sollicitations admissibles pour chaque type de matériaux sont calculées à partir des
relations suivantes :
Où :
ε6(10°C,25Hz) : déformation limité détenue au bout de 106 cycles avec une probabilité de rupture
de 50% à 10°C et 25Hz (essai de fatigue).
Kne : facteur lié au nombre cumulé d’essieux équivalents supporté par la chaussée
Kc : facteur lié au calage des résultats du modèle de calcul avec le comportement observé sur
chaussées.
Avec :
( )
( ) √
( )
2015/2016 MGC 44
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
D’où:
( )
( )( ) √
( )
Avec :
TCEi : trafic en nombre cumulé d’essieux équivalents de 13 tonnes sur la durée de vie
considérée
E eq= module complexe des matériaux bitumineux à la température équivalente qui est
fonction de la zone climatique considérée.
d: f (dispersion), = √ ( )
Avec :
r% 2 3 5 7 10 12 15
t -2,054 -1,881 -1,645 -1,520 -1,282 -1,175 1,036
r% 20 23 25 30 35 40 40
t -0,842 -0,739 -0,674 -0,524 -0,385 -0,253 0
2015/2016 MGC 45
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
Le calcul de la contrainte admissible de traction σt,ad à la base des couches traitées aux liants
hydrauliques est donnée par la relation suivante :
Où :
Kd : facteur lié aux effets des discontinuités (fissures) et gradient thermique (dalles en béton)
σt,ad=σ6 ( ) . Kd. Kc
Il n’existe pas de calcul de sollicitations admissibles pour ce type de matériau. Il faut s’assurer
du bon choix des caractéristiques du matériau afin d’asseoir une bonne tenue à l’orniérage.
Il faudra vérifier que εt et εz calculées à l’aide (d’ALIZE), sont inférieures aux valeurs
admissibles calculées, c'est-à-dire respectivement à εt,ad et εz,ad.
εz<εz,adetεt<εt,ad
2015/2016 MGC 46
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
Dans ce cas également, il faudra vérifier que les contraintes et déformation calculées
par(ALIZE) sont inférieures aux contraintes et déformation admissibles calculées :
εz<εz,ad et σt<σt,ad
εz<εz,ad
Les différents matériaux constitutifs des diverses couches d’une chaussées doivent présenter
des caractéristiques mécaniques leur permettant de résister aux différentes sollicitations que subit
la chaussée durant sa vie de service. Pour un dimensionnement rationnel des chaussées souples, il
est nécessaire de prendre en compte les facteurs qui influent significativement sur le
comportement d’une chaussée en service. Hormis le trafic, il est indispensable de prendre en
considération les conditions climatiques et la variation de l’état hydrique dans les couches de
grave non traitée et le sol support. Une bonne connaissance des propriétés rhéologiques des
matériaux du corps de la chaussée et le sol support est incontournable
1. Définition
Les graves-bitumes 0/20 sont des enrobés bitumineux à chaud (mélange à chaud de granulats
séchés et bitume pur).
2015/2016 MGC 47
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
2. Domaine d’utilisation
La technique des graves bitumes est destinée à la réalisation des assises de chaussée (couche
de base et couche de fondation).
3. Constituants
a) Granulat
Les classes granulaires utilisées pour la fabrication des graves bitumes 0/20 sont les suivantes
Coupures granulométriques : 0/3 ; 3/8 ; 8/14 ; 14/20
caractéristiques Seuils
Intrinsèques :
LA ≤ 25
MDE ≤ 20
Fabrication :
A ≤25
P ≤2
b) bitume :
La classe de bitume utilisée pour la fabrication des graves-bitume 0/20 est le 40/50.
2015/2016 MGC 48
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
1. Définition
Le sable bitume est un mélange d’un ou plusieurs sables avec bitume pur. Généralement, le
mélange nécessite l’ajout de fines provenant soit des matériaux de concassage-broyage (sable
fillérisé, fines calcaires), soit des pulvérulents industriels (chaux, ciment). Le bitume utilisé doit
être assez dur, de classe 40/50 ou 20/30 afin d’assurer une rigidité et une stabilité convenable. La
fabrication du mélange (sable+bitume) se fait en central d’enrobage à chaud.
2. Domaine d’utilisation :
L’emploi du sable bitume est envisageable en couche de base pour les chaussées du réseau
principal de niveau 2 (RP2)
3. Spécifications :
3-1. Constituants :
a) Sable :
‐ Propreté
‐Stabilité
Il n’y a pas de restriction concernant la granulométrie du sable utilisé. Le sable employé devra
par ailleurs contenir moins de 0,2% de matières organiques.
2015/2016 MGC 49
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
b) Bitume
Les performances mécaniques d’un sable bitume destiné pour une couche de base et
à un trafic PL/j sur la voie la plus chargée, inférieur à 300 PL/j sont :
II.8.2.1 Graves-laitier :
1. Définition :
Une grave laitier est un mélange effectué en centrale de malaxage continue : d’une grave
reconstituée O/D, d’un laitier granulé réactif et d’un activant basique. Ce mélange est réalisé à
une teneur en eau proche à celle de l’OPM
2. Domaine d’utilisation :
2. Chaussées neuves de type RP1 : réseau principal de niveau 1 (trafic : TPL3 à TPL7)
2015/2016 MGC 50
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
3. Spécification :
3.1-Constituant
a. Granulats :
1. Gravillons :
-caractéristiques intrinsèques
LA ≤30 ≤25
‐ Caractéristiques de fabrication :
1. Dmax = 20 mm
2. Refus à 1,58D= 0%
3. A ≤20
4. P≤2
2015/2016 MGC 51
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
2. Sables
1. Refus à D = 1 à 15 %
2. S (10%) ≥ 50%
‐ Granularité : 0/5
d. Eau de gâchages
L’eau de gâchage ne doit pas trop changée ni polluée afin de ne pas empêcher la prise de la
grave-laitier
2015/2016 MGC 52
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
1. Définition
Les chaussées modernes en béton peuvent se présenter sous différentes conceptions ; on peut
citer les dalles courtes (3 à 5m) non armées, à joints goujonnés ou non, les dalles moyennes (5à
7m) goujonnées ou non ; les dalles épaisses (30 à 40cm) courtes et non armées, etc.
2. Domaine d’utilisation
3. Spécification :
3.1 Constituant
1. Gravillons :
Granulométrie :
‐Caractéristiques physico-mécaniques :
Gravillons :
‐ Propreté : P < 2%
2015/2016 MGC 53
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
Sable :
‐Friabilité : Fs< 40
b. Liant (ciment)
Type de ciment :
Classe de résistance
La teneur en C3A (calculée selon la formule de bogue sur le clinker du ciment) doit être
La fissuration thermique.
2015/2016 MGC 54
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
c. Eau de gâchage
L’eau de gâchage devra être exempte de toute matière organique et doit être conforme à la
norme NF P18-301
d. Type d’aciers
1. Définition :
2015/2016 MGC 55
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
2. Domaine d’utilisation :
3. Spécifications
3.1 Constituants
a) Granulats :
‐ Gravillons :
1. Caractéristiques intrinsèques
2. Caractéristiques de fabrication :
‐ Dmax = 20mm
‐ Refus à 1,58D = 0%
‐P≤2
2015/2016 MGC 56
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
‐ Sable
‐ Refus à D = 1 à 15 %
‐ ES (10%) ≥ 50%
b) Liant (ciment)
3. Type de ciment :
4. Classe de résistance
Retardateur de prise
Lorsque le délai de maniabilité nécessaire un retardateur de prise, celui-ci est choisi préférence
à la norme NF P 98-115
Eau
L’eau de gâchage ne doit pas être trop changée ni polluée afin de ne pas empêcher la prise de
la grave-ciment
2015/2016 MGC 57
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
1. Définition
Les Graves non traitées (GNT) sont définies comme étant des graves 0/D, ne comportant pas
de liant. On distingue deux types de GNT suivant leur mode d’élaboration :
2. Domaines D’utilisation
NB : il est recommandé de faire appel à l’utilisation des GNT de type « B » pour le réseau
principal de niveau1
Les courbes granulométriques doivent s’inscrire dans les fuseaux de spécification 0/20 et
0/31,5 définis ci-dessous.
Fuseau 0/20
2015/2016 MGC 58
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
Fuseau 0/31,5
1. Définition
2. Domaine d’utilisation :
2015/2016 MGC 59
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
3. Spécification :
1. Granulométrie :
Les matériaux utilisés en technique routière doivent s’inscrivent dans les fuseaux 0/D
définis ci-dessous :
- pour les tufs élaborés ; se référer aux fuseaux 0/20 et 0/31,5 de la GNT.
Tamisat(%) Min 85 62 32 22 12 4
Max 100 88 66 52 36 22
Tamisat Min 86 66 52 38 22
(%)
Max 100 82 72 52 32
2015/2016 MGC 60
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
1. Définition :
Les encroûtements gypseux sont situés dans la zone climatique IV, c’est la zone des chotts et
souvent de grandes étendues dunaires. Les encroûtements gypseux se présentent généralement en
couches horizontales affleurâtes à subi- affleurâtes.
Horizon A : épaisseur varie de 20 à 30 cm. Cette partie est friable, poreuse et souvent sableuse.
Horizon B : son épaisseur varie de 1 à 2 cm. Il est souvent utilisé comme pierre de bâtir. C’est
l’horizon des roses de sables.
Horizon C : les encroûtements tendres : Appelés sables gypseux sont les matériaux rechercher
pour l’utilisation en technique routière. Ils sont d’extraction facile et évoluent en sable au
compactage.
2. Domaine d’utilisation
3. Spécifications :
1. Granulométrie :
Les matériaux utilisés en technique routière doivent s’inscrivent dans les fuseaux 0/D
définies ci-dessous :
2015/2016 MGC 61
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
Tamisât Min 86 64 48 30 4
(%)
Max 100 82 70 52 22
Fuseau 0/2-SG2 :
Tamisât Min 84 68 50 20
(%)
Max 100 90 74 48
1. Indice de plasticité : IP ≤ 10
1. Définition :
Les arènes granitiques proviennent de l’altération des granites aux conditions de surface. Les
feldspaths s’altèrent surtout en Kaolin, les micas s’altèrent partiellement alors que les grains de
quartz ne subissent aucune altération. La roche reste en place en gardant une facile cohésion.
2015/2016 MGC 62
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
Les arènes granitiques sont très répondues dans la région du Hoggar (zone climatique) ; elles
constituent la seule ressource en granulats routiers disponibles dans les conditions technico-
économiques.
2. Domaine d’utilisation
3. Spécifications :
Granulométrie :
Tamisât Min 10 78 50 22 4
(%)
Max 100 85 66 36 18
2015/2016 MGC 63
[Méthode dimensionnement des chaussées souples] chapitre II
2015/2016 MGC 64
Chapitre III
III.1.Essai CBR :
L’essai CBR est un essai de portance (aptitude des matériaux à supporter les charges) des
remblais et des couches de formes compactées des ouvrages routiers.
Il s’agit de déterminer expérimentalement des indices portants (IPI, CBR) qui permettent:
III.1.2.Principe de l’essai :
Le principe général de l’essai consiste à mesurer les forces à appliquer sur un poinçon
cylindrique pour le faire pénétrer à vitesse constante dans une éprouvette de matériau. Les
valeurs particulières des deux forces ayant provoqué deux enfoncements conventionnels
sont respectivement rapportes aux valeurs des forces observées sur un matériau de référence
de mêmes enfoncements.
L’indice recherché est défini conventionnellement étant la plus grande valeur, exprimée
en pourcentage, des deux rapports ainsi calculés.
Les indices CBR et IPI ne constituent pas des caractéristiques intrinsèques d’un sol .En
effet, si ces grandeurs dépendent en partie de la nature du sol, elles dépendent d’avantage de
sa teneur en eau, de sa masse volumique sèche et de son degré de saturation, qui sont des
caractéristiques d’état, celles-ci étant fonction des conditions de mise en œuvre et
d’environnement.
L’indication de toute valeur d’un indice CBR ou IPI d’un matériau n’a donc de sens
que si elle est assortie des caractéristiques d’état du sol prise en considération dans la
confection de l’éprouvette c’est-à-dire :
ρd OPM du sol
2015/2016 MGC 64
Expérimentations sur les matériaux de chaussée chapitre III
3. Son état de saturation défini qualitativement par le fait que l’éprouvette est poinçonné
Soit immédiatement, après sa confection, et l’on parle alors d’indice CBR immédiat,
suivant le processus opératoire suivi
Soit après avoir été immergée durant quatre jours et l’on parle alors d’I CBR après
immersion.
Pour ce qui concerne l’indice CBR dimensionnement d’une chaussée, le concepteur doit
choisir les caractéristiques d’état du sol qu’il entend prendre en considération en fonction
des particules du projet. A titre indicatif, on peut rappeler que les caractéristiques suivantes
sont souvent retenues :
III.1.3.Appareillage :
Comprend :
1. Le moule CBR ;
2015/2016 MGC 65
Expérimentations sur les matériaux de chaussée chapitre III
5. Matériel de poinçonnement
Il comprend une presse d’une capacité efficace d’au mois de 50 KN et possédant une
course d’au moins 10mm.
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Expérimentations sur les matériaux de chaussée chapitre III
1. D’un poinçon cylindrique en acier de 49.6mm ± 0.1mm de diamètre, soit une section
circulaire de 19.32cm² ± 0.08 cm², et d’une dizaine de centimètres de longueur minimale ;
Il est constitué :
1. D’un ou plusieurs bacs de hauteur suffisante pour assurer l’immersion complète des
éprouvettes, tout en ménageant au-dessous de chacune de chacune lame d’eau d’au moins
10 mm de hauteur ;
3. D’une série d’au moins trois surcharges constituées chacune d’un disque de 150 mm ±
l mm de diamètre extérieur comportant un évidement central cylindrique de ɸ54 mm ± 1
mm permettant le passage aisé du poinçon.
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Expérimentations sur les matériaux de chaussée chapitre III
III.1.4.Exécution de l’essai :
2. Exécution du poinçonnement :
3. Immerge l’ensemble de sorte que l’éprouvette soit recouverte par une hauteur d’eau.
2015/2016 MGC 68
Expérimentations sur les matériaux de chaussée chapitre III
III.1.5.Calculs et résultats :
L’indice recherche est par convention la plus grande de ces deux valeurs.
III.2.Essai Proctor :
III.2.1.Principe de l’essai
Les caractéristiques de compactage Proctor d'un matériau sont déterminées à partir des
essais dits : Essai Proctor normal ou Essai Proctor modifié.
Les deux essais sont identiques dans leur principe, seules différent les valeurs des
paramètres qui définissent l'énergie de compactage appliquée.
D'une manière générale cette courbe, appelée courbe Proctor, présente une valeur
maximale de la masse volumique du matériau sec qui est obtenue pour une valeur
particulière de la teneur en eau. Ce sont ces deux valeurs qui sont appelées caractéristiques
optimales de compactage Proctor normal ou modifié suivant l'essai réalisé.
2015/2016 MGC 69
Expérimentations sur les matériaux de chaussée chapitre III
III.2.2.Appareillage :
Appareillage spécifique :
1. un socle de compactage
Constitué d'un bloc de béton présentant une surface plane horizontale d'au moins 30
cm et une épaisseur d'au moins 30 cm.
- moule Proctor ;
- moule CBR.
Les deux modèles sont constitués d'un corps de moule, d'une embase et d'une
rehausse. Le corps de moule peut être monobloc ou fendu.
- la dame dite «dame Proctor normal» est constituée d'un mouton cylindrique de 51 mm
±l mm de diamètre. Ce mouton coulisse dans un fourreau qui lui autorise une hauteur de
chute de 305 mm ±2 mm. La masse de l'équipage mobile est de 2 490 g ± 2,5 g.
- la dame dite «dame Proctor modifié» est de conception analogue ta la «dame Proctor
normal» mais la hauteur de chute est de 457 mm ±2 mm et la masse de l'équipage mobile
de4 535 g ± 5 g.
2015/2016 MGC 70
Expérimentations sur les matériaux de chaussée chapitre III
4) la machine est rendue solidaire d'un socle en béton dont l'épaisseur minimale est de 30
cm.
2. balances dont les portées maximale et minimale sont compatibles avec les masses a
peser et telles que les pesées soient effectuées avec une incertitude de 1/1000 de la valeur
mesurée ;
3. une enceinte thermique ou un appareil de séchage pour déterminer la teneur en eau des
matériaux selon ;
4. des récipients (ou des sacs) hermétiques permettant de conserver la teneur en eau des
échantillons ;
5. un pulvérisateur à eau ;
2015/2016 MGC 71
Expérimentations sur les matériaux de chaussée chapitre III
1. Prise d'échantillon :
La masse totale de matériau nécessaire à l'exécution d'un essai doit permettre de faire un
prélèvement différent pour chaque point de la courbe Proctor, car il n'est pas autorisé de
réutiliser le même matériau pour la détermination de plusieurs points de la courbe Proctor.
Elle varie entre l5 kg et 100 kg suivant la granularité du matériau et suivant que l'on
cherche une détermination concomitante de ses caractéristiques de compactage, de son
Indice CBR après immersion et/ou de son Indice Portant immédiat. Le diagramme
représenté sur la figure 2 précise ces masses. Il s‘agit de quantités minimales nécessaires a
la détermination de la courbe Proctor en cinq points.
La totalité du matériau prélevé est, si nécessaire, séchée a l'air ou dans une étuve réglée
a 50°C maximum jusqu’à un état hydrique juge suffisamment sec pour commencer l'essai.
Apres séchage, le matériau est tamisé à 20 mm et seul le tamisât est conservé pour
l'exécution de l'essai.
Le matériau est homogénéisé et divise par appréciation visuelle en au moins cinq parts
égales.
Les parts sont humidifiées a une teneur en eau telle que les teneurs en eau de trois parts
au moins et quatre au plus soient reparties entre : 0,8 wOPN (ou OPM) et 1,2 wOPN (ou
OPM).
Apres humidification, chaque part est conservée en boîtes ou sacs hermétiques durant un
temps fonction de l’argilo site du matériau pour parfaire la diffusion de l'eau. C'est à partir
de chacune de ces parts que seront confectionnées les éprouvettes destinées à la
détermination des points de la courbe Proctor.
2015/2016 MGC 72
Expérimentations sur les matériaux de chaussée chapitre III
III.2.3.Mode opératoire :
Introduire alors la quantité de matériau pour que la hauteur de la première couche après
compactage soit légèrement supérieure au tiers ou au cinquième de la hauteur du moule
respectivement pour l'essai Proctor normal et pour l'essai Proctor modifié.
1. s'il n'est pas prévu de poursuivre l'essai par la détermination des Indices CBR et/ou de
l'indice Portant immédiat, on procède au démoulage de l’éprouvette. En extraire, ensuite, un
échantillon représentatif pour en déterminer la teneur en eau ;
La teneur en eau de moulage est alors déterminée avec l'excédent de matériau pré humidifié
inutilisé dans la confection de l'éprouvette.
1. la teneur en eau ;
3. la masse volumique du matériau sec en tenant compte du volume réel du moule utilisé,
déterminé à partir de mesures géométriques réalisées à 0,1 mm prés.
Les valeurs des masses volumiques du matériau sec et des teneurs en eau
correspondantes sont portées sur un graphique ρd = f (w %).
On trace ensuite la courbe ajustée sur les points expérimentaux. Sauf dans le cas des
matinaux très perméables, cette courbe présente un maximum dont les coordonnées sont
dénommées respectivement masse volumique sèche optimum et teneur en eau Optimum
Proctor Normal (ou Proctor Modifie suivant l'essai réalisé). Ce résultat est exprimé à 0,01
t/m3 près pour la masse volumique et à 0,1 point prés pour la teneur en eau (exprimée en
pourcentage).
2015/2016 MGC 74
Expérimentations sur les matériaux de chaussée chapitre III
III.3.1.But de l’essai :
L’essai permet de mesurer les résistances à la fragmentation par chocs et à l’usure par
frottement réciproques des granulats utilisés dans les déférentes couches d’une chaussée.
III.3.2.Principe de la méthode :
III.3.2.1.Appareillage :
1. Machine los Angeles : comporte un cylindre creux en acier, fermé à ses deux
extrémités et supporté par deux axes horizontaux fixés 51 ses deux parois latérales (à
Extérieur du cylindre). Le cylindre est monté tel qu’il puisse tourner autour de son axe
horizontal a une vitesse de rotation entre 30 et 33 tours /min.
2. Charge abrasive, constituée par des boulets sphériques (ø ≈ 47 mm) en acier de poids
390 à 445 g.
3. Tamis ; 1,6—4-6,3-10-14mm.
5. Etuve.
6. Bacs.
2015/2016 MGC 75
Expérimentations sur les matériaux de chaussée chapitre III
III.3.2.2.Exécution de l’essai :
6,3-10 8 3960 A
Il est tamisé à sec sur chacune des deux tamis de la classe granulaire choisie en
commençant par le tamis le plus grand ; un poids de 5100 g de matériau est recueilli (dont
100 g pour compenser les poussières) dans un bac, lavé sous un jet d’eau jusqu’a eau claire
puis séché a l’étuve a 105°C .le poids est ajusté a 5 kg ± lg (poids exigé pour l’essai).
La prise d’essai et la charge de boulets de classe granulaire choisie sont introduites dans
la machine los Angeles tournant pendant 500 révolutions à la vitesse 30 à 33 tr/mn, sauf
pour la classe 25-50 ou l’on effectue 1000 rotations.
Après essai, le granulat est recueilli dans un bac placé sous l’appareil et tamisé sur le
tamis de 1,6 mm ; le refus a 1,6 mm étant lavé séché à 105°C, est pesé P.
2015/2016 MGC 76
Expérimentations sur les matériaux de chaussée chapitre III
L’exprimant le % d’usure.
1. Commentaires :
Le coefficient Los Angeles est d’autant meilleur qu’il, est plus faible : LA varie en
général entre 10-15 pour les gravillons routiers les plus résistants aux chocs et 40-45 ou plus
les moins résistants.
III.4.Micro-deval :
III.4.1.But de l’essai :
L’essai permet de mesurer la résistance à l’usure des granulats les plus usuels en
technique routière.
III.4.2.Définition de l’essai :
I1consisteà mesurer l’usure dans un broyeur, par frottement entre les granulats et une
charge abrasive. Si le poids matériau soumis a1’essai (P) et p : élément inferieur a 1,6mm
produits au cours de 1’essai, la résistance à l’usure s’exprime par :
2015/2016 MGC 77
Expérimentations sur les matériaux de chaussée chapitre III
4.2.1. Appareillage :
III.4.2.2.Exécution de l’essai :
2. Tamiser à sec, sur les tamis dès la classe granulaire choisie ainsi que les tamis
intermédiaire.
2015/2016 MGC 78
Expérimentations sur les matériaux de chaussée chapitre III
5. Réajuster le poids de chacune des demi-classes a 250 ± lg pour les 4-14 mm ; soit le
poids total de 500± 2g. la masse de l’échantillon pour les 25-50 mm est de 10 kg t 2g. ·
6. Introduire la charge abrasive et les 500 g de matériau dans les cylindres. La charge est
fixée selon le tableau ci-après :
4-6,3 2000 ± 5
6,3-10 4000 ± 5
10-14 5000 ± 5
1. Ajouter 2,5 1 d’eau (pour MDE) ; 2 1 d’eau pour les 25-50 mm.
3. Recueillir le granulat et charge abrasive dans un bac et 1aver 1’intérieur des cylindres
en recueil1ant1’eau et les parties minérales entrainées.
4. Tamiser sur 1e tamis de 1,6 mm ; la charge abrasive sera retenue sur un tamis de 8mm,
laver1’ensemb1e sous un jet d’eau.
2015/2016 MGC 79
Chapitre IV
IV.1.Type de réseau
Le tronçon de route objet de cette étude est localisé au niveau la commune de Barika
et s’étend sur un linéaire de 1000 mètres sur le plan topographique il est relativement plat.
Cette route dessert la daïra de Barika et est classé comme un réseau principal (RP).
IV.2.1.Trafic
AN :
Npl=10449.0 ,2 = 2089 PL /J
TPL6=2089 PL/J/sens
Compte tenu de ce trafic (2089 PL/J/sens), cette route est classée en TPL6
conformément au catalogue de dimensionnement des chaussées neuves.
Trafic :
i=4%,
A= 0, 6
TCEi= TPLi.365. .A
Avec :
C=10, 9
2015/2016 MGC 80
exemple de calcul d’une structure de souple avec prise en compte
de l’aspect économique ChapitreIV
TCE6 = 2089. 10,9. 0,6 .103 TCE6 =13,66 .1O6 essieu équivalents a 13 tonne
Risqué de calcul
On a :
r = 5% t= -1,645
Couche de roulement
8 cm de Bêton bitumineux
Zone climatique
Classe de sol
Sol support
ʋ= 0,3 , K=2,5
2015/2016 MGC 81
exemple de calcul d’une structure de souple avec prise en compte
de l’aspect économique ChapitreIV
Ԑt,ad=Ԑ6. ( ) b .√ . 10-tbδ. Kc
Avec
r= 5% alors t=-1,645
δ= √
C=0,02 et sh= 3 cm
Alors δ= √ =0,61
8B
15GB
35 GNT
2015/2016 MGC 82
exemple de calcul d’une structure de souple avec prise en compte
de l’aspect économique ChapitreIV
Épaisseur de la GNT 25 30 35
Ԑt la base GB 87,8 84,20 81,1
10-6 (mm) ԐZ > ԐZad ԐZ > ԐZad Ԑt< Ԑtad
ԐZ sol support 310,4 281,7 255,7
10-6 (mm) ԐZ > ԐZad ԐZ > ԐZad ԐZ < ԐZad
La structure 8BB/15GB/35GNT est vérifier : ԐZ < ԐZad, Ԑt< Ԑtad
S = 1000*7 = 7000 m2
Le volume de la BB
=0,425 m3
La BB cout : 4500/0,425 = 10588.24 DA/ m3
1T = 4500 DA
2015/2016 MGC 83
exemple de calcul d’une structure de souple avec prise en compte
de l’aspect économique ChapitreIV
Le montons de la BB
Le volume de la GB 12 cm
1T = = 0,377 m3
La GB cout : 4000/0,377 = 10610.07DA/ m3
1T = 4000 DA
Le montons de la GB à 12 cm
Le volume de la GB à 13cm
Le montons de la GB a 13 cm
Le volume de la GB à 15cm
Le montons de la GB a 15 cm
2015/2016 MGC 84
exemple de calcul d’une structure de souple avec prise en compte
de l’aspect économique ChapitreIV
La structure 2
2015/2016 MGC 85
Chapitre V
La méthode des éléments finis est utilisée aujourd’hui pour résoudre de nombreux
types de problèmes rencontrés par l’ingénieur, cette méthode qui a connu un développement
rapide avec l’apparition de puissants outils de calcul, nécessite de l’ingénieur une
connaissance de trois disciplines de base, qui sont :
La plus part des structures étudiées sont de formes complexes, et font intervenir des
équations aux dérivées partielles difficiles à résoudre ou du moins nécessitant des opérations
de calculs longues et laborieuse.
La technique de calcul d’une structure par élément finis sur deux concepts :
La modélisation.
La discrétisation
2015/2016 MGC 86
La précision de cette approximation dans le résultat final dépend du nombre
d’élément, du nombre de nœuds par élément, ainsi que la forme de maillage.
V.2. Historique :
La méthode des éléments finis se base d’une part sur la formulation énergétique ce la
mécanique des structures et d’autres part sur les méthodes d’approximation.
Cependant les applications de cette formulation aux calculs des structures complexes
ont été inexistantes à cause de l’indisponibilité des moyens de calcul.
Il faut noter qu’en 1932, H.Cross a établir une méthode rendant possible l’analyse de
systèmes de poutres avec les moyens de calcul de l’époque (distribution des moments),
cependant, ces techniques ne permettaient pas jusqu’alors la résolution des problèmes de
milieux continus, rendue possible uniquement par la discrétisation du domaine continu à
l’aide de la méthode d’approximation adéquates.
C’est début du vingtième siècle qu’ont été acquis les résultats fondamentaux dans le
domaine des méthodes d’approximation sous l’impulsion de Ritz 1908 et Galerkin 1915.
2015/2016 MGC 87
Dès 1960, la M .E.F subit un développement rapide dans plusieurs directions :
Dans cette formulation en se donne une approximation soit sous forme d’un champ de
contraintes en équilibre ou soit sous forme d’une fonction de contraintes. Elle se base sur la
théorie de l’énergie complémentaire.
Formulation déplacement :
Formulation mixte :
V.3.1.1. Introduction :
Subdivision du milieu à étudier par des lignes ou par des plans imaginaires, ce
qui donne un certain nombre d’éléments finis.
2015/2016 MGC 88
Ces éléments sont supposés reliés entre eux par un nombre fini de points
appelés « points nodaux » dont les déplacements seront les inconnus du problème.
Étape 1 :
Étape 2 :
Étape 3 :
Étape 4 :
2015/2016 MGC 89
Étape 5 :
_ Relier les contraintes avec les déformations puis avec les déplacements.
Étape 6 :
Écrire l’égalité du travail virtuel avec l’énergie de déformation virtuelle tirer par identification
la matrice de rigidité de l’élément.
La méthode des éléments finis selon l’approche des déplacements a pour but de
transformer les équations décrivant le phénomène physique étudié qui sont de type : équation
aux dérivées partielles en un système d’équation algébrique linéaire de type :
[K]{Ȗ}= {F}
Cette fonction approximée dépondra directement des déplacements nodaux Ȗi, et elle
est obtenue par une interpolation nodale.
Ȗ1
U(x)= Ȗi. = Nn(x). {Ȗ}
Ȗn
2015/2016 MGC 90
Tel que : Nn(x) vecteur ligne des fonctions d’interpolation linéairement indépendantes, c.-à-
d, que chaque fonction ne peut être déduite par combinaison linéaire des autre doivent être
indépendantes des Ȗi.
1. U (xi)= U1
1 si i=j
Nj (xi) = 0 si i≠j
∂π = 0 ∂U = ∂W
2015/2016 MGC 91
Le travail virtuel des forces extérieures est : ∂U = {F}T . {∂ Ȗ}
On a :
* + , -* Ȗ}
* + , - {Ȗ}
* + , -* +
* + * + , -
On a :
* + * + ∫ * + * +
* + * + ∫ * + , - , - , -
Mais : * + * + * +
, - ∫ , - , -, -
, - est :
_ Symétrique.
_ Définie positive.
2015/2016 MGC 92
V .3.1.5. Règle d’assemblage :
*̂ + , -{ ̂ } { ̂ } {Fe}
∑ ∑ , *̂ + , -{ ̂ } { ̂ } {Fe}]
Mais :
{ ̂ } , -{ ̂ } { ̂} * +
D’où :
, - ∑, - , - , -
2015/2016 MGC 93
V.4. aperçus sur la méthode des éléments infinis :
V.4.1. Introduction :
’analyse par éléments finis des problèmes caractérisés par des domaines géométriques
s’étendant à l’infini, est souvent imprécise, chère ou les deux à la fois, parmi les méthodes
qui permettent de pallier à ces inconvénients, les éléments infinis sont les plus adapté, car,
non seulement, ils reflètent la nature infinis du domaine, mais ils donnent aussi d’excellents
résultats en terme de précision et d’économie de la solution. De plus, ils sot très faciles à
mettre en œuvre dans un programme d’éléments finis.
Bien qu’il n y ait pas de domaines physiques qui s’étendent à l’infini, l y a des cas
ou c’est outil et même avantageux de supposer qu’il on existe. C’st le cas des sols, par
conséquent tous ouvrages de génie civil peuvent être considérés comme reposant su des
massifs semi-finis.
Dans la partie quotidienne, cette infinité n’est pas toujours prise en compte et elle est
souvent tronquée c’est le cas lorsque l’analyse est faite avec la méthode des éléments finis, le
domaine est transformée en un domaine fini avec des frontières et des conditions aux limites
imposées d’une manière fictive sur ces frontières. Or, un facteur important dont dépondant la
précision et l’économie des solutions des méthodes numériques est le choix du maillage. Si la
frontière est située assez loi du point d’application des charges, ce qui nécessitera un très
grand nombre d’éléments d’où un cout élevé, et parfois injustifié de la solution. De plus, dans
les deux cas, le problème du choix des conditions aux limites reste entier. Et c’est la
qu’apparait tout l’avantage de l’utilisation des éléments infinis.
V.4.2. Historique :
En se basant sur cette idée, plusieurs chercheurs ont commencé des 1973 à proposer des
formulations.
Ungelss et Anderson ont construit les premiers éléments infinis, en se basant sur
l’utilisation d’une fonction de décroissance de forme ( ) dan la direction radiale.
2015/2016 MGC 94
Le premier travail publié sur ce type d’élément était celui de Zienkiewiez et Bettes
en 1975, dans cette formulation, le domaine de l’élément est étendu jusqu’à l’infini, les
fonctions de formes sont multipliée par des fonctions décroissantes et qui sont choisies
suivant le type de problème étudié.
d’axisymétrie, dans la même année Beer et Meek ont utilisé une transformation incluant un
terme de le forme ( ) et qui transforme de domaine en un domaine (X) infini.
En 1983 Bando a utilisé une nouvelle formulation des éléments infinis pou des
excavations.
En 1984 Marques et Owen ont publié plusieurs articles sue éléments, dans la même
année, Rajapaiska et Karasudhi ont publié un article sur l’utilisation des éléments infinis
élastoplastiques pour les domaines semi-infinis multicouches.
En 1986 Zhang et Al ont appliqué des éléments infinis avec des fonctions de formes
décroissantes pour l’analyse des contraintes dans les barrages poids.
En 1987 Kumar a étendu son analyse concernant les excavations souterraines pour
cas anis tropique et non homogène.
En 1989 Zhang et Al ont continué l’application des éléments infinis pour les
problèmes de fondation de barrages.
Pour montrer les différentes étapes de calcul de la matrice de rigidité, nous allons
considérer l’élément infini illustré par la figure si dessous :
2015/2016 MGC 95
1 2
7 6
Figure 1 : Élément infini à 8 nœuds (à une direction infini,
∑ ( )
∑ ( )
{
Avec :
En supposant que les déplacements tendent vers zéro à l’infini, le nombre n de nœuds
est égale à celui du quadrilatère utilisé moins le nombre de nœuds appartement à la frontière
rejetée à l’infini et ce pour chaque type d’élément infini considéré c.-à-d.
Donc, les fonctions d’interpolation infinie ont obtenues directement à partir de celles
correspondantes aux mêmes nœuds de l’élément fini, le champ de déplacement en tous
points de l’élément est donné par :
∑ ( )
∑ ( )
{
2015/2016 MGC 96
Avec :
[Ke]=∫ , - , -, -
Ou :
[Ke]=∬ , - , -, -
, - = ⁄
⁄
[ ⁄ ⁄ ]
⁄
⁄ ∑ ( )
, -= ⁄ {
∑ ( )
[ ⁄ ⁄ ]
∑ ( )
∑ ( )
{
D’où :
( ) ( )
∑ ∑
{ ( )
∑ ∑
2015/2016 MGC 97
Donc :
∑ ∑
, -
[ ] ∑ ∑
[ ]
Comme il à été plus haut l’ingénieur en génie civil est souvent confronté à des
problèmes liés à la présence des domaines infinis ou semi-finis, c’est le cas pour les
chaussées.
F H
v
C
2015/2016 MGC 98
L’exemple représente le structure d’une chaussée qui est assimilée à un massif
multicouche, semi-infini, élastique, linéaire, homogène et isotrope. Le chargement
représente la roue d’un véhicule assimilée elle aussi à une circulaire.
2015/2016 MGC 99
Chapitre VI
SIMULATION NUMERIQUE DU
COMPORTEMENT DES CHAUSSEES
SOUPLES
SIMULATION NUMERIQUE DU COMPORTEMENT DES
STRUCTURES DE CHAUSSEE SOUPLES ChapitreVI
VI. Introduction :
Une étude numérique est effectuée sur la structure de chaussée pour mettre en
évidence l’influence des caractéristique géométriques et mécanique des couches constituent
la structure de chaussée sur les critères de dimensionnement des chaussées simples..
Partie I : effet de la modélisation géométrique du contact pneu-chaussée sur les valeurs des
critères de dimensionnement ;
Partie II: effet de la variation des épaisseurs des couches de structure de chaussées ;
Partie 1:
VI.1. Effet de la modélisation géométrique du contact pneu-chaussée sur les valeurs des
critères de dimensionnement :
Dans cette étape de la modélisation, en choisit une section circulaire d’une roue du
jumelage (65KN). Chaque roue (32,5) exerce une pression normale de 0,662 MPa
uniformément répartie sur la section son empreinte.
Figure 6.2 : variation de la déflexion de surface sous chargement réglementaire de la structure de chaussée pour le
modèle circulaire.
VI.1.1.2.Model rectangulaire :
Dans cette étape de la modélisation, en choisit une section carrée, de coté 225 mm, d’une
roue du jumelage (65KN). Chaque roue (32,5) exerce une pression normale de 0,662 MPa
uniformément répartie sur la section son empreinte.
Figure 6.5: variation de déplacement horizontale et verticale en fonction de profondeur de la structure de chaussée pour
le modèle rectangulaire.
Figure6.6: variation de la déflexion de surface sous chargement réglementaire de la structure de chaussée pour le
modèle rectangulaire.
Les résultats de tableau ci de sues montrent que l’écart entre le model circulaire et
rectangulaire est faible ce qui montre que la forme de pneu ne va pas affecter
considérablement les paramètres de dimensionnement alors on peut utiliser un model
circulaire.
Partie 2:
1) Pour BB = 4cm:
Figure 6.9: variation de déplacement horizontale et verticale en fonction de profondeur de la structure de chaussée (BB =
4 cm) :
Figure6.10: variation de la déflexion de surface sous chargement réglementaire de la structure de chaussée (BB = 4 cm).
2) Pour BB = 12cm :
Figure6.14 : variation de la déflexion de surface sous chargement réglementaire de la structure de chaussée (BB = 12cm).
On se propose dans les tableaux (6.2), (6.3) l’étude de l’effet de la variation des
épaisseurs de la couche béton bitumineuse (BB) sur les valeurs des critères de
dimensionnement.
Dans la 1er variante les épaisseurs de la couche (BB) du tableau (6.2) est BB = 8cm, dans la
seconde leur épaisseur est BB = 4cm :
Dans le tableau (6.3) ; dans la 1er variante les épaisseurs de la couche BB = 8cm, dans
la seconde est de BB= 12cm :
On remarque d’après les tableaux (6.2 et 6.3) qu’il ya un grand écart pour l’ensemble
de critère de dimensionnement lorsque l’épaisseur de la couche bitumineuse change
considérablement (entre 4 et 12 cm).
1) Pour GB = 8cm
Figure6.17 : variation de déplacement horizontale et verticale en fonction de profondeur de la structure de chaussée (GB
= 8cm).
Figure 6.18 : variation de la déflexion de surface sous chargement réglementaire de la structure de chaussée (GB=8cm).
2) Pour GB = 18 cm
Figure6.21 : variation de déplacement horizontale et verticale en fonction de profondeur de la structure de chaussée (GB
= 16cm).
Figure6.22 : variation de la déflexion de surface sous chargement réglementaire de la structure de chaussée (GB=18cm).
On se propose dans les tableaux (6.4), (6.5) l’étude de l’effet de la variation des épaisseurs de
la couche grave bitume (GB) sur les valeurs des critères de dimensionnement. Dans
er
la 1 variante les épaisseurs de la couche (GB) du tableau (6.4) est GB = 14cm, dans la
seconde leur épaisseur est GB = 8cm :
Dans le tableau (6.5) ; dans la 1er variante les épaisseurs de la couche GB = 8cm, dans
la seconde est de GB= 15cm :
Les résultats des tableaux (6.4), (6.5) montre que le changement d’épaisseur GB a une
influe négativement sur l’écart de l’ensemble des critères de dimensionnement.
1) Pour GNT = 20 cm :
Figure6.26: variation de la déflexion de surface sous chargement réglementaire de la structure de chaussée (GNT=20cm).
2) Pour GNT = 50 cm :
Figure 6.29 : variation de déplacement horizontale et verticale en fonction de profondeur de la structure de chaussée
(GNT=50cm).
On se propose dans les tableaux (6.6), (6.7) l’étude de l’effet de la variation des
épaisseurs de la couche des Graves non traités (GNT) sur les valeurs des critères de
dimensionnement.
Dans la 1er variante les épaisseurs de la couche (GNT) du tableau (6.6) est GNT =
35cm, dans la seconde leur épaisseur est GNT = 20cm :
D’après les tableaux (6.6), (6.7) on remarque qu’il ya un grand écart pour l’ensemble
de critère de dimensionnement lorsque l’épaisseur de la couche GNT change
considérablement (entre 20 et 50 cm).
Donc la variation de l’épaisseur de la couche GNT a une grande influence sur les
critères de dimensionnement.
Partie 3 :
1) E = 5000 MPA :
Figure 6.33: variation de déplacement horizontale et verticale en fonction de profondeur de la structure de chaussée
(EBB=5000 MPA).
Figure 6.34 : variation de la déflexion de surface sous chargement réglementaire de la structure de chaussée (EBB=5000
MPA).
2) E = 3000 MPA :
Figure 6.37: variation de déplacement horizontale et verticale en fonction de profondeur de la structure de chaussée
(EBB=3000 MPA).
Figure 6.38: variation de la déflexion de surface sous chargement réglementaire de la structure de chaussée (EBB=3000
MPA).
Dans la 1er variante le module de Young de la couche (BB) du tableau (6.8) est E
= 4000MPA, dans la seconde E = 3000MPA
Dans le tableau (6.9) ; dans la 1er variante le module E = 4000MPA, dans la seconde
E= 5000MPA.
Les résultats des simulations réalisées sur les deux variantes citées ci-dessus montrent
que l’écart entre les valeurs des critères de dimensionnement est faible
1) E = 5000 MPA :
Figure 6.41 : variation de déplacement horizontale et verticale en fonction de profondeur de la structure de chaussée
(EGB=5000 MPA).
Figure 6.42 : variation du déplacement de surface sous chargement réglementaire de la structure de chaussée (EGB=5000
MPA).
2) E = 8000 MPA :
Figure 6.45: variation de déplacement horizontale et verticale en fonction de profondeur de la structure de chaussée
(EGB=8000 MPA).
Figure 6.46: variation de la déflexion de surface sous chargement réglementaire de la structure de chaussée (EGB=8000
MPA).
Dans le tableau (6.11) ; dans la 1er variante le module E = 7000MPA, dans la seconde
E= 8000MPA :
Les résultats des simulations réalisées sur les deux variantes citées ci-dessus montre
que l’écart entre les valeurs des critères de dimensionnement sont faible a part Ɛxx du tableau
(6.11) est la plus sensible parce que c’est elle qui commande la couche bitumineuse
1) E = 300 MPA :
Figure 6.50: variation de la déflexion de surface sous chargement réglementaire de la structure de chaussée
(EGNT=300 MPA).
2) E = 800 MPA :
Figure 6.53 variation de dé placement horizontale et verticale en fonction de profondeur de la structure de chaussée
(EGNT=800 MPA).
Figure 6.54 : variation de la déflexion de surface sous chargement réglementaire de la structure de chaussée (EGNT=800
MPA).
Dans le tableau (6.12) ; dans la 1er variante le module E = 500MPA, dans la seconde
E= 800 MPA :
Les résultats des simulations réalisées sur les deux variantes citées ci-dessus montrent
que l’écart entre les valeurs des critères de dimensionnement est grand
1) E =50 MPA :
Figure 6.57 : variation de déplacement horizontale et verticale en fonction de profondeur de la structure de chaussée
(ESol support=50 MPA).
Figure 6.58: variation de la déflexion de surface sous chargement réglementaire de la structure de chaussée (ESol
support =50MPA).
Figure 6.59 : le contour des déformations Ɛzz (ESol support =50 MPA).
Figure 6.60 le contour des déformations horizontales Ɛxx (ESol support =25MPA).
2) E = 100 MPA :
Figure 6.61 : variation de déplacement horizontale et verticale en fonction de profondeur de la structure de chaussée
(ESol support =100 MPA).
Figure 6.62 : variation de la déflexion de surface sous chargement réglementaire de la structure de chaussée (ESol
support =100 MPA).
Figure 6.63 : le contour des déformations horizontales Ɛxx (ESol support =100 MPA).
Figure 6.64: le contour des déformations Ɛzz (ESol support =100 MPA).
Dans le tableau (6.15) ; dans la 1er variante le module E = 75MPA, dans la seconde
E= 100MPA :
Les résultats des simulations réalisées sur les deux variantes citées ci-dessus montrent
que l’écart entre les valeurs des critères de dimensionnement est grand.
Le projet routier ne se limite pas seulement à l’obtention d’un bon tracé et d’un bon profil en
long. En effet une fois réalisée, la route devra résister aux agressions extérieur (gradients thermiques,
pluie, neige, verglas…etc.)
Pour cela il faudra non seulement assurer des bonnes caractéristiques géométriques mais aussi
mécaniques qui lui permettra de résister à toutes les charges pendant toute sa durée de vie .
Les résultats de notre travail ont permis de mettre en place une méthodologie de Dimensionnement
des chaussées souples selon la réglementation algérienne et d’essayer de Proposer une structure de
chaussée comportant des matériaux locaux ce qui rend le cout de la Construction de la section de la
chaussée plus intéressante.
Les résultats de notre travail ont permis de mettre en place une méthodologie de Dimensionnement
des chaussées souples selon la réglementation algérienne et d’essayer de Proposer une structure de
chaussée comportant des matériaux locaux ce qui rend le cout de la Construction de la section de la
chaussée plus intéressante.
La deuxième partie a permis de vérifier le dimensionnement d’un cas réel on se basant sur les
caractéristiques des matériaux mesurées in-situ pour le sol support et tirés du catalogue de
dimensionnement Algérien
L’étude comparative basée sur l’aspect économique a proposé la deuxième structures de chaussées
(8BB/15GB/35GNT). Car, elle est plus économiques que la chaussée est de type (8BB/12GB/13GB).
Dans la dernière partie de notre travail et à l’aide du logiciel par élément finis (Evestress), on a
déterminé qu’il y a une grande influence des caractéristiques géométriques (épaisseur) et mécaniques
(module d’élasticité) des couche constituent la structure de chaussée souple sur les critères de
dimensionnements des chaussées simple .
Annexes
Carte climatique de l’Algérie annexes
Alizé-LCPC-routes
Le logiciel ALIZE-LCPC est le programme de référence, depuis les années soixante-dix, pour les calculs
de dimensionnement des chaussées en France. Il est fondé sur le calcul des sollicitations internes
causées par le trafic dans les structures de chaussées en se basant sur la solution statique
multicouche élastique linéaire isotrope de Burmister (1945). Ce logiciel offre de plus une aide
complète au dimensionnement, conformément à la méthode rationnelle LCPC-SETRA. Sa mise au
point a permis l’élaboration du guide de dimensionnement des chaussées (SETRA-LCPC 1994) et du
catalogue de dimensionnement des chaussées (SETRA-LCPC), lesquels constituent les outils de
dimensionnement les plus utilisés en France.
Ce logiciel inclut des menus d’aide, modules et sous programmes divers permettant de résoudre
aisément et rapidement les expertises et calculs de dimensionnement normalement rencontrés en
bureau d’étude. Il automatise la gestion de variantes ainsi que l’exploitation des résultats sous forme
graphique. Il intègre aussi le module Gel1d-Routes pour la vérification au gel-dégel des chaussées
selon la démarche complète LCPC-SETRA. Il s’applique également à des actions de recherche et
d’enseignement.
Zone climatique : I et II
Taux d’accroissement : 4%
FICHE STRUCTURE GRAVE BITUME/GRAVE NON TRAITE annexes
Zone climatique : I et II
Taux d’accroissement : 4%
Bibliographie
Bibliographie:
1- . « Catalogue de dimensionnement des chaussées neuves » : CTTP
Algérie, 2001
Fascicule 1 : « notice d’utilisation » ;
Fascicule 2 : « hypothèses et données de dimensionnement » ;
Fascicule 3 : « fiches techniques de dimensionnement »
Logiciels:
8- ALIZE…………………………………….
9- EVESTRESS……………………………..
Règlements: