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N°49 – Aout / Septembre 2018
EDITORIAL
Forêts marocaines
Table ronde sur l’Éthique
L’irrigation en Espagne
Brèves
Bulletin d’adhésion 2018
La « montagne », depuis toujours participe aux légendes et mythes ; au cœur de traditions culturelles
riches et variées, elle est obstacle et refuge, lieu de peuplement et d’affrontements, décrite par un
vocabulaire spécifique concernant sa géographie, ses activités rurales et artisanales.
La « montagne », source des rivières, havre de biodiversité, est aussi un espace de confrontation entre
forêts et pâturages, désenclavement et exode, déprise et culture de rente, amont et aval, ruraux et
touristes. Les tensions sur l’utilisation des ressources et de l’espace sont désormais un enjeu de
développement des territoires concernés et de contribution de ces espaces à la richesse nationale.
Thème retenu par le 6ème séminaire SESAME, la « montagne » sera l’objet de communications lors du
séminaire, illustrées par les visites organisées pour les XVIIème Rencontres internationales.
La descente de la route du Tizi N’Test et le circuit dans la vallée des Ait Bougmès nous permettront, dans
des situations écologiques variées, de rencontrer les communautés locales et de prendre connaissance
de réponses collectives réussies concernant la valorisation des ressources de leur territoire et leurs
adaptations aux évolutions futures.
Les visites avec le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts, les Parcs nationaux et l’ORMVA du Tadla
offriront une vision complémentaire, celle des institutions publiques, du développement des économies
montagnardes.
Enfin, les sites hydro-électriques de Bin-el-ouidane et d’Afourer nous introduiront aux enjeux des
utilisations multiples de l’eau et les visites, inaugurale et finale, du musée de l’eau à Marrakech et de la
médina de Fès nous plongeront dans les aspects culturels et techniques de la civilisation de l’Eau.
Les participants et leurs accompagnants apprécieront ainsi divers aspects de la montagne marocaine et
ne manqueront pas de partager à leur retour, via la lettre, leur expérience de ces Rencontres.
Echanges Méditerranéens pour l’eau, la forêt, l’énergie et le développement durable des territoires – 19, avenue du Maine – 75732 Paris Cedex 15
Directeur de la publication : Jean JAUJAY – Rédacteur en chef : Clément MNIAI – Comité de rédaction : Mohamed DAOUDI - Dominique CAIROL - Mani
MAHER - Michel TAILLIER – Jean-Robert TIERCELIN - Raymond LEVASSEUR – Derradji ZOUINI
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L’objet de notre association est – rappelons-le -: « le renforcement des liens amicaux entre ses membres, la mise
en commun de leurs connaissances et de leur expérience dans les domaines de l’eau, de la forêt, de l’énergie et
d’une manière générale dans toutes les disciplines qui concourent au développement durable des territoires et à la
gestion des ressources naturelles, dans les pays du pourtour méditerranéen. »
L’action d’Échanges Méditerranéens a essentiellement consisté en 2017 à :
- favoriser les échanges entre ses membres en particulier au cours des XVIème Rencontres internationales, qui se
sont tenues en synergie avec le séminaire SESAME 5, organisées par les Vice-présidences France et Espagne,
- et, d’une manière générale, participer à toutes manifestations et activités entrant dans son objet social.
Pour ce faire, le bureau s’est réuni 10 fois au siège de l’association. Son travail a porté, tout au long de l’année,
sur la participation à des évènements partenaires ou d’intérêt thématique, la préparation des XVIème Rencontres
internationales en étroite liaison avec la Vice-présidence espagnole et le comité d’organisation de SESAME
(CGAAER, Agropolis et l‘AfD), le développement des partenariats, le renforcement des adhésions auprès des actifs
et des étudiants. Nos collègues de Montpellier ont été fort sollicités pour l‘organisation des 4 demi-journées de
visites, illustration des présentations du séminaire.
Comme pour les exercices passés, la situation dans les pays du sud de la Méditerranée n’a pas permis aux Vice-
présidences nationales de développer des activités similaires dans leur pays. Ainsi, l’essentiel du bilan porte sur
les actions conduites par le bureau et la Vice-présidence France.
Communication : sous la conduite de Clément Mniai, 3 lettres d’information ont été préparées à partir des
présentations du colloque des XVème Rencontres internationales à l‘IRA de Médenine ; une large place a été
donnée à l’information sur les manifestations et les « productions » des associations et entités partenaires. Le
n°44 a présenté une note sur l‘initiative 4 pour mille et le n° 45 la note conjointe SHF, AFEID Académie de l’eau
sur «tensions sur l‘eau et crises associées dans le bassin méditerranéen d’ici 2050 ».
Ont été également présentées la plaquette du nouveau musée Mohamed VI pour la civilisation de l’eau au Maroc,
sis à l‘entrée de la palmeraie de Marrakech, l‘association «Jeunesse pour l‘eau et le climat » et la publication «la
maitrise millénaire de la terre, de l’eau et du vent en Iran » de Seyed Mohammad Reza Javadi.
La diffusion a été assurée par courriel auprès des membres cotisants, des sympathisants (350) et élargie aux
participants du colloque d’Agadir et de Médenine, aux étudiants et enseignants participants au séminaire SESAME
et aux contacts noués à l’occasion des Rencontres.
Ces lettres « ÉCHANGES MED ACTU » sont consultables sur le site de l’association via le portail GREF.
Adhésion : la présence d’un bulletin d’adhésion dans les lettres et le courrier de relance des membres actifs ayant
omis de régler leur cotisation a conduit au maintien du nombre de cotisants.
Partenariat : les partenariats ont été maintenus avec l’OIEau, le Plan Bleu, l’Académie de l’eau, les Compagnies
d’aménagement, le CGAAER, le CGA du Maroc, les Instituts de formation et, en particulier, EngrefAgroParistech
qui héberge gracieusement le siège de l’association ainsi que l’IAAM, l’Association internationale des forets
méditerranéennes AIFM, l‘IME, le Conseil oléicole international dont le siège est à Madrid et le Centre de
recherches et d’études agricoles libanais (CREAL).
Activités : outre la participation à des séminaire et colloques organisés par nos partenaires, à Montpellier ou à
Paris, l’activité principale a été les XVIème Rencontres internationales.
Ces Rencontres ont commencé par le séminaire international SESAME 5, dans les locaux d'Agropolis International
à Montpellier, sur le thème « Agriculture, gestion intégrée des ressources et climat : quelle nouvelle gouvernance
territoriale pour un développement durable en Méditerranée et en Afrique de l’Ouest ? ». L’ensemble des
contributions riches, variées, généreuses, a formé un ensemble pertinent, innovant et utile au débat de société
comme à l’action publique. Elles se sont poursuivies par des visites de terrain liées au thème du séminaire dans la
région montpelliéraine puis par une belle tournée hydraulique dans les Pyrénées orientales avec les experts du
Conseil départemental. De l‘autre coté des Pyrénées, notre ami David Solano nous a organisé, malgré son départ
pour Abidjan, un beau voyage en Catalogne, en ébullition politique, mais riche de visites forestières,
Échanges Med actualités n° 49 – Aout / Septembre 2018
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gastronomiques, culturelles (Figueras et Poblet) et achevé à Barcelone par le traditionnel diner final et la visite de
Agüais de Barcelona.
En conclusion, l’Association peut se féliciter de la qualité des Rencontres, co-organisées avec les Vice-présidences,
et du maintien du nombre de ses membres cotisants et actifs sur la VP France. Nonobstant le départ annoncé de
plusieurs responsables actifs du bureau, les difficultés à trouver la relève et le vieillissement inéluctable de sa
population contributive, compte tenu du non-renouvellement des membres par de jeunes professionnels,
l‘Assemblée générale tenue à Montpellier le 11 octobre 2017 a choisi la poursuite volontariste de l‘activité.
1- Introduction :
La Tunisie se classe parmi les pays les plus pauvres en eau quantitativement et qualitativement, le total de ses ressources
mobilisables n’est que de 4.8 km3/an ; ce potentiel mobilisable de surface et souterrain procure aux tunisiens une quote-
part ne dépassant pas 450 m3/an et par habitant, d’autant plus que 52% de ces eaux ont une salinité qui dépasse 1.5 g/l.
Cet indicateur place la Tunisie structurellement sous le seuil de pauvreté en eaux fixé à 1000m3/an/habitant, pire encore
sous le seuil de la pénurie qui est de 500 m3/an/habitant.
Les divers projets et programmes réalisés dans le cadre des trois plans directeurs des eaux du nord, du centre et du sud du
pays ont permis la mobilisation de 95% de ses ressources actuellement. Pour ce qui est de l’exploitation , elle est dans sa
majorité pour l’irrigation qui utilise 80% des ressources mobilisées et le reste étant pour l’eau potable avec 15% et pour le
tourisme et l’industrie avec 5%.
Devant cette situation, la Tunisie a mis en place une stratégie qui repose sur trois grands axes :
Un programme national d’économie d’eau lancé en 1995 avec le concours de nos partenaires techniques et
financiers.
Le passage de la politique de l’offre à la politique de la demande quant à l’exploitation des ressources en eau
disponibles.
Le recours à la mobilisation des ressources non conventionnelles. En effet, avec l’accroissement des demandes,
devant la rareté des ressources et l’utilisation presque totale des ressources conventionnelles disponibles, le
recours au dessalement des eaux saumâtres et de l’eau de mer est inéluctable et constitue un choix
stratégique.
Le début des années quatre-<vingt (1983), a vu la mise en place du premier périmètre irrigué avec les eaux usées traitées sur
1450 ha de même que le premier projet de dessalement d’eau saumâtre destinée à l’eau potable dans les iles de Kerkennah
d’une capacité de 3500 m3/j.
En l’état actuel, 15 stations de dessalement d’eau saumâtre produisent 110.3 Mm3/j. Une station de dessalement d’eau de
mer à Djerba de 50Mm3/j vient d’être mise en service ainsi que trois autre stations dont les travaux démarrent cette année
d’une capacité totale de 200 Mm3/j extensible à 350 Mm3/j
2- Projet de dessalement d’eau saumâtre de Ksar Ghilane pour l’eau potable:
Ksar Ghilane, un village qui comptait 50 familles ainsi que 5 unités touristiques, une caserne militaire, un poste de la garde
nationale et une petite école primaire. C’est une localité du sud tunisien faisant partie administrativement du gouvernorat de
Kébili. Avant les années 1950, c’était une zone de parcours, et suite à la mobilisation des eaux souterraines, une oasis de 100
ha créée où 100 bénéficiaires sont sédentarisés.
L’alimentation en eau potable se caractérisait par une eau de salinité élevée à partir des puits de surface, puis à partir des
forages profonds. Le transport d’eau douce par citernes tractées réalisé par le CRDA sur 50 km de piste ensablée est très
pénible et très coûteux (# 10 euros/m3) et n’arrivait pas à couvrir les besoins.
Pour pallier ce problème, la solution choisie était le dessalement, mais devant le coût très élevé du raccordement au réseau
électrique qui se trouvait à 70 km, les réflexions ont abouti à l’utilisation de l’énergie solaire et un projet pilote de
dessalement de l’eau du forage existant dont la salinité est de 4.6 g/l.
La mise en vigueur de ce projet a nécessité la conjugaison des efforts de plusieurs partenaires , dont l’Agence Espagnole de
Coopération Internationale (AECI) , le Gouvernement Autonome des Îles Canaries, l’Institut Technologique des Îles Canaries
(ITC), l’Agence Nationale de la Maitrise de l’Energie et le Ministère de l’agriculture de la Tunisie (à travers sa représentation
régionale soit le CRDA de Kébili). D’un coût de 540 MDT (# 230 mille euros), les travaux ont commencé en 2005 et la mise en
eau a eu lieu en Mai 2006.
Cliquez sur le lien pour consulter le diaporama de la présentation sur « L’EXPERIENCE TUNISIENNE DANS LE
DESSALEMENT DES EAUX SAUMATRES DESTINEES A L’EAU POTABLE et L’IRRIGATION »
Pour la 29ème édition de la tournée annuelle de Forêt Méditerranéenne, 26 participants se sont donné rendez-
vous au Maroc du 9 au 14 mai 2018. De Rabat à Marrakech, en passant par les provinces d’Azrou et de Beni-
Mellal, le groupe est parti à la découverte des écosystèmes forestiers marocains et de leurs habitants, guidés
par les forestiers du Haut Commissariat aux Eaux et Forêt et à la Lutte contre la désertification du Maroc
(HCEFLCD).
Pour la première journée, quoi de mieux que de situer le contexte forestier général du Maroc. Le groupe est
accueilli à l’École nationale forestière d’ingénieurs (ENFI), en périphérie de Rabat, où l’on a découvert comment
sont formés les futurs ingénieurs forestiers du Maroc. Fondée en 1968 pour les pays du Maghreb, l’ENFI étend sa
formation à 27 pays et compte aujourd’hui cinq grands axes de recherche : biodiversité, aménagements,
technologies forestières, socio-économie et systèmes d’information géographique.
La présentation par le représentant du Haut Commissariat nous apprend qu’on dénombre 30 écosystèmes
forestiers différents au Maroc, pour 9 millions d’ha, dont 68% sont sensibles au phénomène de désertification.
Avec une productivité limitée, ces forêts représentent pourtant des enjeux majeurs pour le pays : 23 millions de
tonnes de CO2 absorbées, 8 millions d’habitants possédant un droit d’usage, 50 000 emplois permanents, et plus
de 150 000 ha de forêts urbaines pour le loisir.
Après cette entrée en matière et un délicieux buffet offert par l’ENFI, nous partons en périphérie de Rabat, où
nous attendent les forestiers du HCEFLD pour nous présenter l’immense subéraie de la Maamora, où association
pastorale et Haut Commissariat travaillent en collaboration. Nous visitons une parcelle de régénération, et
découvrons avec surprise l’efficacité de la régénération comparativement aux difficultés que nous connaissons
dans nos régions subéricoles françaises.
Le 2e jour, le groupe prend la route d’Azrou. C’était sans compter une panne de bus qui nous paralyse une bonne
partie de la journée, mais soude le groupe autour de mots fléchés ! Nous finissons par atteindre notre hôtel en fin
d’après-midi.
Nous nous réveillons au cœur du Parc national d’Ifrane. D’une superficie de 325 000 ha, le parc a pour vocation le
développement durable pour les populations locales. Avant d’atteindre la cédraie tant attendue sur les hauteurs,
nous faisons une halte dans un peuplement de chênes verts et zéens, accompagnés par le directeur du Parc.
Endémique au Maghreb et sur la péninsule ibérique, le chêne zéen occupe 17 000 ha au Maroc. Exigeant en eau,
on le trouvera sur les versants nord en peuplement souvent mixte avec le chêne vert. Le groupe poursuit son
ascension jusqu’à la cédraie, où nous découvrons des parcelles en régénération assistée. La problématique
principale sur ce secteur est liée au surpâturage ovin. La communication reste difficile avec les populations
locales, les éleveurs cherchent toujours l’expansion des cheptels (qui appartiennent bien souvent à des citadins),
au détriment de la régénération naturelle des cèdres. La volonté de cogestion du Parc porte tout de même ses
fruits : le gardiennage de la zone est confié aux locaux,
et les associations regroupant la totalité des ayants
droits reçoivent une compensation financière.
Lors de la table ronde organisée par l’Académie de l’Ethique, le 20 juin 2018, notre collègue Pierre-Frédéric
Ténière-Buchot (pS-Eau, Académie de l’eau) a partagé ces propos provocateurs, sur lesquels vos réactions sont
attendues.
« L’éthique et l’usage raisonné de l’eau ! Qu’en est-il pour les pays les plus pauvres et quels sont les paramètres
qui permettraient d’établir progressivement une éthique de l’eau, au-delà des considérations économiques et
financières spécifiques précédentes ?
Faire mieux pour les usages de l’eau (en quantité, qualité, sécurité) avec moins d’eau et sans polluer le milieu
(ressource et exutoire) ressemble à une gageure. Cela devient pourtant envisageable si un grand nombre de
tabous sont bousculés. Par ordre d’urgence :
S’ajoutent à ces sept difficultés majeures, quatre espoirs de très grande fragilité :
la technologie qui résoudrait tout (ce n’est pas toujours le cas : les toilettes de la Fondation Bill & Melinda
Gates déplacent les problèmes de la maison en les transférant au milieu naturel…),
l’eau qui serait un patrimoine commun gratuit (un don de Dieu) sans rapport avec l’énergie dépensée
pour le service de l’eau,
les pauvres qui auraient envie de le rester (ce serait leur culture, voire leur sagesse…),
enfin, les discours d’espoir mais aussi un art compensatoire de communication, cousin de la propagande
fallacieuse.
L’irrigation en Espagne
Dans son n°1 de juin 2018, la revue Agriculture & Pêche, publiée par le service économique de l‘Ambassade à
Madrid, donne les chiffres de l‘évolution des surfaces irriguées du pays.
L’irrigation en Espagne augmente en 2017, à plus de 3,7 millions d’hectares. Au total, le pays compte
3,79 Mha irrigués, soit une augmentation de 0,87% en 2017, poursuivant ainsi la tendance de la
dernière décennie. La surface irriguée représente 22% de la surface totale cultivée. Lors des années de
graves sécheresses comme en 2017, les systèmes gravitaires perdent du terrain au profit de l’irrigation
localisée ou par goutte à goutte, qui représente 51% de la surface irriguée (1,9 Mha). L’objectif de la
Stratégie Nationale d’irrigation 2018-2025 est de moderniser à terme 800 000 ha de surface irriguée.
Types d’irrigation en Espagne
Surface en Surface en Part des techniques
Type d’irrigation 2007 2017 d’irrigation en 2017
(ha) (ha)
Gravité 1 115 271 926 748 24,8%
Aspersion 464 619 570 360 15,3%
Rampe d’irrigation 250 483 318 695 8,5%
automotrice
Localisé 1 502 327 1 917 892 51,4%
Autres/Sans information 20 082 n.a
TOTAL 3 360 782 3 733 695 100%
Source : Economia Agraria mars-avril 2018, n°163
L’Andalousie est la Communauté autonome qui possède le plus de surfaces irriguées (1,095 Mha soit
29,4% des surfaces irriguées espagnoles), suivie de Castille-la-Mancha (14,4%), Castille-et-Léon (11,9%)
et l’Aragon (10,9%). Aux Canaries, 57,6% de la surface cultivée est irriguée. Les céréales sont les
cultures les plus irriguées (926 795 ha soit 25% de la surface irriguée du pays), suivie des oliviers et de
la vigne. L’irrigation par gravité est utilisée pour les céréales quand l’irrigation localisée est utilisée à
94% pour les cultures pérennes, les oliviers et la vigne.
Brèves
Énergies
Henri BOYE nous signale la livraison du bulletin de Liaison Énergie-Francophonie n° 107 du second
trimestre 2018 « Énergie Durable en Afrique et Initiatives. La transition énergétique, les stratégies de
soutien et d’accélération de l’accès à l’énergie ».
Il contient, outre un article qu’il a écrit sur l’électrification rurale décentralisée, des informations fort
intéressantes sur le développement des énergies renouvelables dans les pays du Maghreb. (Consultable
sur www.ifdd.francophonie.org)
A consulter
« Alimentation générale », périodique avec lequel « Échanges
Méditerranéens » a noué des liens à l’occasion de la
préparation du colloque de Bejaïa, présente une approche
globale et multidisciplinaire de l’alimentation humaine dans le
monde. Il a paru intéressant de matérialiser cette collaboration
par un échange régulier de nos publications respectives permettant ainsi à chacun d’être informé sur
des sujets d’intérêt commun qui viendraient à être traités par l’un ou par l’autre. Désormais, vous
trouverez donc dans chacune de nos lettres un lien permettant d’accéder à la lecture du mensuel «
Alimentation générale ». Le voici pour le mois d’Aout 2018 : cliquez ici
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2018
ADHESION ANNUELLE
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Site internet : http://aem.portail-gref.org