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NSCF 2030, leçon 9

Traitement des stocks

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NSCF 2030. Leçon 9
Traitement des stocks

Objectifs

Contenu de la leçon

Durée 6 heures

Bibliographie

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Les stocks

L’objectif de IAS 2 est de prescrire le traitement comptable des stocks.


IAS 2 fournit des commentaires sur :

- La détermination du coût et sa comptabilisation ultérieure en


charges, y compris toute dépréciation, jusqu’à la valeur nette de
réalisation ;
- Les méthodes de détermination du coût qui sont utilisées pour
imputer les coûts aux stocks.

Illustration :

IAS 2 a été publiée par l’IASB le 18 décembre 2003.

Définition :
Les stocks sont des actifs :

a) détenus pour être vendus dans le cours normal de l’activité ;


b) en cours de production pour une telle vente ; ou
c) sous forme de matières premières ou de fournitures devant être
consommées dans le processus de production ou de prestation de
services.

Exemple :

 Les stocks englobent :


 les biens achetés et détenus pour la revente y compris, par
exemple ;
 les marchandises achetées par un détaillant et détenues pour la
revente, ou
 des terrains ou d’autre biens immobiliers détenus pour la revente.
 les biens finis produits, ou
 en cours de production, par l’entité et comprennent ;
 les matières premières et fournitures en attente d’utilisation dans le
processus de production
 Dans le cas d’un prestataire de services, les stocks incluent les
coûts du service.

Selon l’article 323-1 du nouveau référentiel (non encore promulgué)


définit les stocks comme :
« Les stocks correspondent à des actifs :

- détenus par l'entité et destinés à être vendus dans le cadre de


l'exploitation courante,
- en cours de production en vue d'une telle vente,

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- correspondant à des matières premières ou fournitures devant être
consommées au cours du processus de production ou de prestation
de services.
- Dans le cadre d'une opération de prestation de service, les stocks
correspondent au coût des services pour lequel l'entité n'a pas
encore comptabilisé les produits correspondants

Le classement d'un actif en stocks (actifs courants) ou en immobilisations


(actifs non courants) s'effectue non pas sur la base de la nature de l'actif
mais en fonction de sa destination ou de son usage dans le cadre de
l'activité de l'entité ».

La présente Norme ne s’applique pas à l’évaluation des stocks


détenus par :

a) Les producteurs de produits agricoles et forestiers, de


production agricole après récolte et de l’extraction de minéraux et
de produits d’origine minérale, dans la mesure où ils sont évalués à
la valeur nette de réalisation selon des pratiques bien établies
dans ces secteurs d’activités (lorsque la vente est assurée en
vertu d’un contrat a terme ou d’une garantie de l’état ou
lorsqu’un marché actif existe et que le risque de mévente est
négligeable). Lorsque ces stocks sont évalués à la valeur nette de
réalisation, les variations de cette valeur sont comptabilisées dans
le résultat net de la période au cours de laquelle la variation est
intervenue.

EVALUATION DU COUT D’ENTREE D’UN STOCK A L’ACTIF

Selon l’article 323-2 :

« Le coût des stocks comprend tous les coûts encourus pour amener les
stocks à l'endroit et dans l'état où ils se trouvent :

- coûts d'acquisition (achats, matières consommables, frais liés aux


achats.)
- coûts de transformation (frais de personnel et autres charges
variables ou fixes à l'exception des charges qui pourraient être
imputables à une utilisation non optimale de la capacité de
production de l'entité),
- frais généraux, frais financiers (conformément aux dispositions de
l'article 326-3) et frais administratifs directement imputables aux
stocks.

Ces coûts sont calculés soit sur la base des coûts réels, soit sur la base de
coûts prédéterminés (coûts standards) régulièrement révisés en fonction
des coûts réels ».

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Le coût d’entrée d’un stock comprend trois composantes.

 Le coût d’acquisition

C’est le prix d’achat des matières premières, fournitures ou marchandises


auquel s’ajoutent les éventuels frais de transport et de manutention, les
droits de douane et autres taxes non récupérables.

 Les coûts de transformation

Ce sont les coûts directement liés aux unités produites, tels que la main-
d’œuvre directe, les frais généraux fixes et variables encourus pour
transformer les matières premières en produits finis tels que la main-
d’œuvre indirecte, l’amortissement de l’outil de production, les frais de
gestion et d’administration de l’usine

Incorporation des frais fixes doit être basée sur la capacité de production
normale de l’entreprise. Les frais fixes non incorporés au coût des stocks
sont considérés comme des charges de l’exercice.

 Les autres couts

Il s’agit uniquement de coûts encourus pour amener les stocks à l’endroit


et dans l’état ou ils se trouvent. Par exemple, les frais relatifs à la
conception de produits spécifiques pour certains clients sont intégrés au
coût des stocks. Les coûts d’emprunt peuvent être inclus dans
l’évaluation de certains stocks : il s’agit essentiellement de travaux de
longue durée tels que l’élaboration d’un logiciel spécifique;

Dans la pratique, l’incorporation des coûts d’emprunt au coût des stocks


est rare.

COUT OBLIGATOIREMENT EXCLUS DU COUT DES STOCKS

Certains coûts ne peuvent jamais être inclus dans le coût des stocks, car
ils ne sont pas consommés lors de la production ou sont liés à une
consommation anormale.

Les frais de commercialisation. Ce sont les frais engagés pour la vente du


produit, tels que les dépenses de publicité, le coût du personnel
commercial Certains frais généraux. Il s’agit des frais qui ne contribuent
pas à amener les stocks dans le lieu et l’état ou ils se trouvent.

Les consommations anormales. Les coûts liés aux consommations


excessives de matières premières, maintenance et autres éléments de
production n’entrent pas dans le coût des stocks. Ils doivent être
comptabilisés dans les charges de l’exercice

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Les coûts de stockage. Ils sont exclus du coût de production sauf s’ils
sont nécessaires au processus de production préalablement à une
nouvelle étape de la production.

Exemple

Une entreprise fabrique un produit P. En période normale, les quantités


produites sont de 300 000 unités par an. Au 31/12/N, le stock est de
40 000 unités. Le service de contrôle de gestion le calcul du coût de
production des unités produites en N ;

Calcul du coût de production des unités produites en N

Quantités produites (80 % de l'activité normale) 240 000


Consommation de matières premières 480 000
Main d'œuvre directe 340 000
Autres frais variables de production 60 000
Frais fixes de production 100 000
Quote-part de frais généraux (services du siège:
comptabilité, direction…) 70 000
Quote-part de frais de recherche fondamentale 30 000
1 080
Coût total de production 000

Si l’on incorporait la totalité des frais fixes de production, le coût de


production unitaire serait de 980 000 DA/240 000. soit 4,083 DA par
unité (les frais généraux et la recherche fondamentale n’entrent pas dans
le coût de stocks). Le stock final serait évalué à 1 63 320 DA (4,083 x
40 000).

En excluant le coût de la sous activité du coût de production ainsi que


l’exige la norme 1AS 2, on obtient le coût de production suivant :

980 000 – 20 % (100 000) = 960 000 DA (ce qui signifie que les frais fixes
de production ne sont pas retenus dans le coût de production qu’à
hauteur de 80 % de leur montant, 80%correspondant au rapport entre
activité réelle et activité normale, 240 000/300 000) soit 4 DA par unité. L
e stock final est de 160 000 DA. Le coût de la sous- activité, soit 3 320
DA, est comptabilisé dans les charges de l’exercice.

Cette méthode d’imputation des frais fixes de production ne peut pas être
appliquée dans les surproductions puisque les stocks ne peuvent pas être
évalués à un montant supérieur à leur coût.

Par exemple, si la production avait été de 320 000 unités, les frais fixes
de production auraient été incorporés à hauteur de 100 000 DA.

METHODES D’EVALUATION DES STOCKS

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Il n’est pas toujours facile d’obtenir le coût réel des stocks à la clôture de
l’exercice. Trois méthodes d’évaluation sont donc autorisées : la méthode
des coûts réels, méthode des coûts standards et la méthode du prix de
détail.

 La méthode des coûts réels

Elle consiste à déterminer la valeur des stocks en retenant les coûts de


production ou d’acquisition réellement engagés. Lorsque les quantités en
stock ont été produites ou acquises à des coûts différents, le stock est
évalué en utilisant la méthode du « premier entré, premier sorti » (FIFO
en anglais) ou celle du coût moyen pondéré (CMP)

La méthode « dernier entré, premier sorti » (LIFO en anglais) n’est plus


autorisée à compter de 2005.

 La méthode des coûts standard

Elle peut être utilisée pour des raisons pratiques si elle donne un résultat
proche du coût réel. Les coûts standards sont déterminés à partir des
niveaux normaux d’utilisation de matière première, de main-d’œuvre,
d’efficience et de capacité. Ils doivent être régulièrement réexaminés.

Exemple

La société X évalue ses stocks la méthode des coûts standards. Chaque


année les écarts constatés entre le coût standard et le coût réel sont
inférieurs à 5 %. Ainsi, au 31/12/N, le stock de produits finis est de 10 000
pièces valorisées au coût standard unitaire de 25 DA. Or il s’avère que le
coût réel de production est de 25,50 DA. D’écart par pièce restent
comptabilisés en charges, au lieu d’être incorporés au coût du stock.

 La méthode du prix de détail (ou retail method)

Elle peut être utilisée dans l’activité de distribution au détail lorsque la


détermination du coût réel est impossible. Pour chaque groupe de
produits homogènes, on détermine un pourcentage moyen de marge
brute. La valeur du stock, par catégorie de produits homogènes, est
obtenue en déduisant des ventes la marge brute ainsi calculée. Cette
méthode est, par exemple, utilisée en France par le groupe Printemps
Redoute.

Exemple

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L’inventaire physique réalisé au 31/12/N au rayon Vêtements enfants d’un
grand magasin a établi que le stock final valorisé en prix de vente était de
500.La marge moyenne sur ce rayon au cours de l’année précédente était
de 60 %

Le prix d’achat du stock correspond donc à 40 % de sa valeur en prix de


vente.
Le stock apparaîtra à l’actif du bilan pour une valeur de 200 (500 x 40 %).

 EVALUATION DES STOCKS A L’INVENTAIRE :

Les stocks doivent être évalués au plus faible du coût et de la valeur nette
de réalisation. La valeur nette de réalisation est définie comme étant le
prix de vente diminué des coûts supplémentaires nécessaires pour
pouvoir réaliser la vente.

La valeur nette de réalisation des marchandises ou des produits finis

La valeur nette de réalisation des produits destinés à être vendus


correspond au prix du marché ou au prix du contrat, déduction faire des
frais restant à engager.

Le choix de la méthode de suivi en comptabilité des stocks (méthode de


l'inventaire permanent ou méthode de l'inventaire intermittent), relève
d'une décision de gestion.

a) Comptabilisation dans le cadre de l'inventaire intermittent :

Enregistrement des approvisionnements et marchandises


consommés :

 Au cours de la période, le compte 38 « Achats stockés » est débité


du montant des achats et des frais accessoires d'achat par le crédit
d'un compte de fournisseurs ou d'un compte de trésorerie, En
fonction des besoins d'information et de gestion, le compte 38 est
subdivisé selon le même schéma que les comptes 60 « Achats
consommés » et que les autres comptes de stocks, 380 «
Marchandises stockées », 381 « Matières premières et fournitures
stockées », 382 « Autres approvisionnements stockés ».

 A la clôture de la période, après avoir procédé à un inventaire


extra-comptable, il convient :

- de procéder à l'annulation des stocks existant en début de


période : crédit des comptes 30 « Marchandises », 31 « Matières
premières et fournitures » et 32 « Autres approvisionnements »
par le débit des comptes 60 correspondant (comptes achats
consommés),

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- de solder les comptes 38 « Achats stockés » par le débit des
comptes 60 - Achats consommés (600 Achats de marchandises,
601 Matières premières, 602 Autres approvisionnements).
- de constater les stocks de fin de période au débit des comptes
de stocks (comptes 30, 31, 32, ..) par le crédit des comptes 60.

Enregistrement des produits fabriqués ou en cours de fabrication :

1) En cours de période, aucune écriture spécifique n'est enregistrée en


classe 3 (les éléments nécessaires à la production sont enregistrés dans
les comptes de charges par nature).
2) En fin de période, après avoir procédé à un inventaire extra-comptable,
il convient comme pour l'enregistrement des approvisionnements et
marchandises consommés :
- de procéder à l'annulation du stock de début de période : crédit des
comptes 33
«En cours de production de biens », 34 « En cours de production de
services» et 35 « Stocks de produits» par le débit des comptes 72 «
Production stockée ou déstockée» correspondants,
- de constater le stock de fin de période par le débit des comptes stocks et
le crédit
des comptes 72 correspondants.

b) Comptabilisation dans le cas de l'inventaire permanent :

La méthode de l'inventaire permanent permet un suivi comptable des


stocks et favorise l'arrêté rapide des situations comptables périodiques.
Elle permet également au niveau des produits finis d'établir une
correspondance directe entre les coûts des stocks vendus et les revenus y
afférents.

• Enregistrement des approvisionnements et marchandises


consommés :

1) Au cours de la période,

-les comptes 38 « Achats stockés » sont débités du montant des achats et


des frais accessoires d'achat par le crédit d'un compte de fournisseurs ou
d'un compte de trésorerie, comme dans le cadre d'un inventaire
intermittent.
-les comptes de stocks (30 Stocks de marchandises, 31 Matières
premières et fournitures, 32 Autres approvisionnements,) fonctionnent
comme des comptes de magasin : ils sont débités des entrées en magasin
par le crédit du compte 38, et ils sont crédités des sorties par le débit des
comptes 60 Achats consommés (600 Marchandises consommées, 601
Matières premières, 602 Autres approvisionnements).

2) En fin de période,

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Après analyse, les écarts éventuels entre le stock physique évalué de
façon extra-comptable et le stock figurant au débit des comptes de stocks
30, 31, 32, 35 sont enregistrés afin de porter le montant de ces derniers à
la valeur constatée dans l'inventaire physique.

Les écarts justifiés et considérés comme normaux sont constatés en


contrepartie des comptes 60 ou 72 ; les autres écarts sont enregistrés aux
comptes au compte 657 Charges exceptionnelles de gestion courante ou
757 Produits exceptionnels sur opérations de gestion.

•Enregistrement des produits fabriqués ou en cours de fabrication


:

1) Au cours de la période,

Les comptes de stocks (35 « Stocks de produits » et éventuellement 34 «


En cours de production de services » et 33 « En cours de production de
biens » ) fonctionnent comme des comptes de magasin. Ils sont débités
des entrées en magasin par le crédit des comptes 72 « Production
stockée ou déstockée », et sont crédités des sorties par le débit de ces
mêmes comptes 72.

2) En fin de période,

Après analyse, les écarts éventuels entre le stock physique, évalué de


façon extra-comptable, et le stock figurant au débit des comptes 33, 34 ou
35 en comptabilité, sont enregistrées afin de porter le montant de ces
derniers à la valeur constatée dans l'inventaire physique. Ces boni et mali
d'inventaire sont généralement enregistrés également en compte 72 «
Production stockée ou déstockée ».

Exemple

Soit un stock de produits finis dont le coût de production est de 500. Les
frais restant à supporter (frais de commercialisation) sont estimés à 200.
Sa valeur de marché (prix de vente possible) est estimée à 550, mais un
contrat de vente ferme à été conclu pour un prix de 600.

Dans ce cas, la valeur nette de réalisation est de 600 – 200 = 400. Une
provision pour dépréciation de 100 doit donc être constatée. Si le stock
n’avait pas fait l’objet d’un contrat de vente ferme, la provision à
constituer aurait été de 150 (la valeur nette de réalisation étant de 550 –
200 = 350).

La valeur nette de réalisation des matières premières et des


fournitures

Les stocks de matières premières ou de fournitures sont rarement


dépréciés puisqu’ils ne sont pas destinés à être vendus.

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Cependant, si le coût des produits finis dans lesquels sont incorporées
matières premières et fournitures devient supérieur à la valeur nette de
réalisation, les stocks de matières premières et de fournitures doivent
être dépréciés afin d’apparaître au bilan à leur valeur de réalisation,
égale au bilan à leur valeur de réalisation, égale au coût de
remplacement, c’est-à-dire au prix qu’il faudrait payer aujourd’hui pour
acheter ce stock de matières premières ou de fournitures.

Les entreprises du secteur de l’électronique peuvent se trouver dans


cette situation. Une baisse des prix des composants à l’acquisition peut se
répercuter rapidement sur les prix de vente des produits finis. Dans ce
cas, les composants en stocks acquis à un coût plus élevé seront
dépréciés et apparaîtront à l’actif à la valeur de remplacement.

RESUMONS :

LA VALEUR DE REALISATION :

est le prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité, diminué des
coûts estimés pour l’achèvement et des coûts estimés nécessaires pour
réaliser la vente.

La valeur nette de réalisation (VNR) désigne le montant net qu’une


entité prévoit réaliser sur la vente de stocks dans le cours normal de
l’activité.

Exemple 1

Une société a fabriqué un produit déterminé A. le produit est toujours


dans son stade de finalisation n’est pas tout a fait terminé. Le prix de
vente du produit terminé est estimé a 1 600 000 DA. Il y a lieu de tenir
compte de frais de vente estimé a 5% et de dépenses effectuer pour
terminer le produit soit 1 200 000 DA.

La valeur nette de réalisation du produit X est donc de :


1 600 000 – (1 600 000 x 5%) – 1 200 000 = 320 000
DA.

Exemple 2

Afin d’éviter une rupture de stock, une entreprise produisant des cartes à
puce achète des composants électroniques à un prix élevé
Au 31/12/N, le stock de composants valorisé au coût d’achat se monte à
200 K DA. A cette date, le prix des composants a fortement chuté et la
valeur de remplacement de ce stock est évaluée à 120 KDA.

Le coût de production d’une carte à puce avec des composants acquis au


prix fort est de 1 € alors que son prix de vente, déduction faite des frais

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restant à engager (c’est-à-dire sa valeur nette de réalisation), est de 0.80
DA.

Dans ce cas, le stock de composants au 31/12/N doit être déprécié et doit


figurer à l’actif à sa valeur de remplacement, soit 120 K DA. Ainsi, les
composants seront incorporés au coût de production des cartes à leur
valeur actuelle. Le coût de production des cartes à puce sera ainsi
inférieur à leur valeur nette de réalisation

Exercice sur les stocks

EVALUATION DU COÜT D’ENTREE D’UN STOCK A L’ACTIF

Une entreprise fabrique des produits finis P à partir d’une matière


première M.
Un cycle de, fabrication dure 6 mois. Au 31/ 12/N, date de clôture de
l’exercice comptable, il reste un stock de 3 000 P. Les stocks sont évalués
en coût réel et selon la méthode du coût moyen pondéré. Au 30 juin N,
date du dernier inventaire, le stock était de 1 000 P, valorisé 150 DA
l’unité. La production moyenne est de 25 000 unités au cours du second
semestre de l’année N, Les dépenses concernant la production du second
semestre N, sont les suivantes :

- consommation de matières premières : 1 800 000 ;


- coût de la main d’œuvre directe : 900 000 ;
- charges fixes de production : 875 000 ;
- quote-part de frais de recherche et développement affectée à la
production du second semestre par le contrôleur de gestion :
100 000 ;
- quote-part de frais généraux (administration) affectée à la
production du second semestre par le contrôleur de gestion :
200 000 ;
- coût de stockage des produits P : 10 000 ;
- frais de commercialisation prévisionnels : 30 000.
-
Pour quelle valeur le stock de P apparaîtra-t-il à l’actif au 31/12/N ?

Corrigé

Il faut d’abord déterminer le coût de production des 20 000 unités


produites au second semestre Il est composé :
- des matières consommées : 1 800 000 DA ;
- de la main d’œuvre directe : 900 000 DA ;
- des charges fixes de production ramenées au niveau
d’activité du second semestre, soit : 875 000 x 20 000/25
000 = 700 000 DA (les 175 000 DA restant sont considérées

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comme coût de la sous activité et sont donc comptabilisées
en charges de l’exercice N)
Les autres charges (quote-part de frais de recherche et développement,
quote-part de frais généraux, coût de stockage des produits et frais de
commercialisation) affectées à la production du second semestre
n’entrent pas dans le coût de production. Ce sont des frais hors
production.
Le coût de production total est donc de 3 400 000 DA pour 20 000 unités,
soit 170 par unité.
Au 31/12/N, la valeur unitaire des produits P en stock est de : [ (1 000 x
150) + 3 400 000}/ 21 000 = 169 DA.

La valeur du stock final à l’actif au 31/12/N est donc de : 160 x 3 000 =


507 000 DA.

EVALUATION DES STOCKS A L’INVENTAIRE

Au 31/12/N, une entreprise possède plusieurs stocks de matières


premières, un stock de produits finis. Le comptable se demande si ces
stocks doivent être dépréciés :

Stocks Coût Prix de Frais


d’achat vente supplémentaires
ou de à des conditions pour réaliser
production normales la vente
Matières 500 000 400 000
premières (1) 0
Marchandis 700 000 800 000 250
es 000
Produits 1 200 000 1 700 000 200
finis 000

(1) Le prix d’achat des matières premières utilisées a rapidement baissé


lors des deux derniers mois.

- Déterminez la valeur nette de réalisation de chacun des stocks ainsi


que le montant des éventuelles provisions à constater.

- Faites de même en supposant que le prix de vente à des conditions


normales des produits finis est de 1 250 000.

Corrigé

Hypothèse 1 : le prix de vente des produits finis est estimé à


1 700 000 DA.

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Stock de marchandises : sa valeur nette de réalisation est de 800 000 –
250 000 = 550 000 DA. Elle est donc inférieure au coût d’achat. Une
provision pour dépréciation de 150 000 DA doit donc être constatée.

Stock de produits finis : sa valeur nette de réalisation est de 1 700 000 –


200 000 = 1 500 000 DA. Aucune provision n’est donc nécessaire.
Stock de matières premières : il est destiné à être incorporé au coût de
production des produits finis, lequel est inférieur à la valeur nette de
réalisation des produits finis. Le stock de matières ne doit donc pas être
déprécié.

Hypothèse 2 : le prix de vente des produits finis est estimé à


1 250 000 DA

Stock de marchandises : situation inchangée par rapport à l’hypothèse 1.


Stock de produits finis : sa valeur nette de réalisation est de 1 250 000 –
200 000 = 1 050 000 DA. Elle est inférieure au coût de production ; une
provision pour dépréciation de 150 000 DA (1 200 000 – 1 050 000.) doit
être comptabilisée.
Stock de matières premières : le coût de production des produits finis
étant supérieure à leur valeur nette de réalisation, le stock de matières
premières doit être évalué à sa valeur de remplacement, soit 400 000
DA. Une provision pour dépréciation de 100 000 DA doit donc être
constatée

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