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Classe : CM1
Visite du mardi 18 octobre 2005
8h-9h45 Effectif :
Par ailleurs, il serait bon de permettre aux élèves qui ne maîtrisent pas la graphie des lettres majuscules
de pouvoir consulter en permanence un abécédaire indiquant la forme et la hauteur des lettres
majuscules (« affichage outil »). La fillette interrogée aurait pu faire un essai et mieux pointer du
doigt, avec la classe, ses difficultés afin d’y remédier.
Les élèves doivent être incités constamment à relire leurs écrits. A ce propos, l’enseignante pourra
leur proposer d’élaborer une grille de relecture dont ils disposeront individuellement à tout moment
(Cette dernière pourra faire partie de l’affichage didactique de la classe).
Pour finir, une brève synthèse aurait pu être énoncée quant aux notions abordées avec la phrase du
jour.
Calcul mental :
L’enseignante inscrit au tableau :
o 18+15+2
Les élèves travaillent individuellement durant environ 3 minutes au cours desquelles l’enseignante
passe dans les rangs. Elle invite ensuite tous les élèves à lui montrer leurs productions et envoie un
élève au tableau.
Ce dernier propose un arbre de calcul :
18 + 15 + 2 = 35
33 + 2
35
L’enseignante n’exige pas de lui qu’il explicite comment il a trouvé (18+15=33).
Un autre élève propose son arbre de calcul :
18 + 15 + 2 = 35
20 + 15
35
o 25 + 4 + 5
La démarche adoptée par l’enseignante reste la même.
Un élève propose au tableau:
1
25 + 4 + 5 = 34 sans argumenter sa démarche.
Permettre aux lèves de confronter leurs procédures en les argumentant : Faire émerger les pertinences,
les stratégies permettant de calculer plus rapidement, sans toutefois les imposer aux élèves dont les
démarches restent correctes: C’est là tout l’aspect formateur du calcul réfléchi.
Dans le deuxième cas traité s’assurer que l’élève « n’effectue pas mentalement un calcul posé ». Cette
démarche ne relève pas du calcul mental.
Résolution de problèmes :
L’enseignant met en place 3 ateliers de résolution de problèmes : 2 ateliers sont en autonomie, avec
mise en place du tutorat au sein d’un même groupe et entre les groupes. Les élèves du troisième
atelier travaillent sous le contrôle de l’enseignante.
L’enseignante évitera de proposer aux élèves un questionnement du type «Cet énoncé est-il un énoncé
de problème ? » qui relève plus de l’apprentissage de la lecture que des apprentissages mathématiques,
d’autant plus que la réponse validée est fausse ! : «Oui, on nous pose des questions et on peut faire des
calculs ».
Il serait judicieux de proposer en calcul réfléchi, certains calculs que les élèves auront à faire en
résolution de problème (anticipation); ils pourront ainsi réinvestir des stratégies, et se centrer sur la
démarche de résolution. De même on pourra s’entraîner au cours des séances de calcul réfléchi, à
refaire (remédiation) des calculs ayant posés problèmes en ateliers de résolution de problèmes.
o La transition entre les deux séances d’apprentissage est trop longue: Les élèves perdent du
temps à ranger leur matériel, à interpeller l’enseignante à propos de « peccadilles ». Il serait
bon de leur imposer des contraintes au cours de la mise en place des tâches, tout en maintenant
le climat propice au travail instauré par l’enseignante. En fait, il s’agirait pour l’enseignante de
moins « materner » les élèves.
Karine UDINO