I.P.S.T.

Institut de Promotion
Supérieure du Travail

Electrotechnique

Machines électriques

Moteur à courant continu

Université de Provence 3, Place Victor-Hugo 13331 Marseille Cedex 3 ! 04-91-10-64-11

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I. Généralités

a) Force contre électromotrice

p
E ch = N . n. φu
a
p
V = E ch + R. I = N . n. φu + R. I
a
p
V = N . n. (φ − ∆φ ) + R. I
a v

V = E v − ε + R. I

b) Le couple moteur

On considère que la Puissance mécanique = Puissance électrique

Pméca = Pélec = C. ω = E ch . I
p
p N . n. . φu . I
d' où C. ω = N . n. . φu . I ⇒ C = a
a 2π . N

p
n. . φu . I
C= a
2. π

c) La vitesse

p
L’équation de la tension donne V = N . n. . φu + R. I
a

V − R. I
d’où la vitesse N =
p
n. φ u .
a

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II. Moteur shunt ou indépendant

Induit V

Rh

1) Le couple

p
n. φ u . . I
a
C= p
2. π n. φv . . I
a
C=
2. π
V
Sans réaction magnétique d’induit

Avec réaction magnétique d’induit

φu ≠ φv

2) La vitesse

V − R. I
N N=
Avec réaction magnétique p
n. φ u .
a
Sans réaction magnétique

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Remarques :

Si le courant Iex=0 alors le moteur s’emballe car le flux utile

disparaît.

Quelque soit le régime la vitesse est constante.

3) Couple/vitesse

p
V − N . n. . φ u
p a
V = N . n. .φ u + R. I ⇒I=
a R

d’où

p p
n. φu . V − N . n. φu .
C= a . a
2. π R

C
Avec réaction magnétique d'induit

Quand C augmente N diminue plus vite si

le couple continu de baisser.

C’est pourquoi il vaut mieux éviter de

freiner un moteur shunt.

N
Sans réaction magnétique d’induit

Ce type moteur est dangereux car la vitesse augmente avec le couple

résistant.

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III. Moteur série

Inducteur

Induit
V

a) Le couple

p p
n. φu . n. K .
a .I avec φu = K . I a .I2
C= on a alors C=
2. π 2. π

Avec réaction magnétique d’induit

Sans réaction magnétique d'induit

b) La vitesse

V − R. I V − R. I
N= avec φu = K . I on a alors N =
p n. φu . K . I
n. φu .
a

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Le moteur série se démarre en

charge car on voit que N est grand

à vide.

Asymptote I infini

c) Couple / Vitesse

p  p 
V = N . n. φu . + R. I avec φu = K . I alors  N . n. . K + R . I = V
a  a 
V
d'où I=
p
N . n. . K + R
a

p
.φ .
Ec. I n u a
L’expression du couple donne C = ω = 2. π . I avec φu = K . I on a

C 2
p p  
n. . K . I 2 n. . K  
a a V
C= = . 
2π 2. π 
 N . n. K + R 
p
 a 

Le moteur série est le mieux

adapté à la traction.

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Rappel des caractéristiques :

N
C
Shunt

Série

Shunt

Série

I I

Shunt

Série

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IV. Moteur compound

A)FLUX ADDITIF
Inducteur
shunt
φ v = φ shunt + φ série + K . I
Inducteur série φ v = φ shunt + K . I
Induit

La linéarité n’est pas tout à fait

V vraie car les flux shunts et séries

ne sont pas proportionnel.

φ
φs
On voit très bien ici la non linéarité
φ sh

nsh . I sh ns . I s n. I

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a)Le couple

p p
n. φu . n.
a .I
C= avec φu = φsh + K . I on a alors C = a (φsh . I + K . I 2 )
2. π 2. π

b)La vitesse

Asymptote
φ sh V − R. I V − R. I
− N N= =
K p p
n. φ u . n. .(φ sh . I + K . I )
a a

I
R
−
p
n. K .
a

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B)FLUX SOUSTRACTIF

Inducteur série

Inducteur On conserve le même montage du

shunt
V moteur et on, appelle flux
Induit
soustractif la relation opposée

tel que : φv = φshunt − K . I

Rhéostat
de champ

a) Le couple

p p
n. φu . n.
a .I
C= avec φu = φsh − K . I on a alors C = a (φsh . I − K . I 2 )
2. π 2. π

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b) La vitesse

V − R. I V − R. I
N= =
N p p
n. φu . n. .(φsh . I − K . I )
a a

Asymptote
R
p
n. K .
a

Attention :

I Plus on charge le moteur

φsh
K et plus il tourne vite.

V. Démarrage des moteurs

p
n. φ u .
Au démarrage d’un moteur il faut le couple maximale C =
a
. I donc
2. π

• φv max ⇒ I ex max ⇒ Rhchamp

min

• Au départ I est maximal car la force contre électromotrice est

nulle.

Il faut que le courant I d = 2. I n , on calcul Rh pour l’obtenir. Soit Rh

maximale au démarrage.

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VI. Additif sur les moteurs

a) Le rendement

On admet généralement que le rendement d’un moteur à courant continu

est maximal quand les pertes Joules de l’induit valent la somme des

autres pertes.

∑ Pertes = Pj i + Pj I + Ph + PF + Pméca

Pertes Joules induit Pertes Foucault

Pertes par Hystérésis

Pertes Joules Inducteur

Donc pour un rendement maximal il faut :

Pj i = Pj I + Ph + PF + Pméca

Remarque :

Si le courant d’excitation J et si la vitesse N sont constant alors on

peut supposer que les pertes autres que les pertes Joules dans

l’induit sont constantes.

En effet :

Ph = K . B x . ω d'où si J = cte ⇒ Ph = cte

K1 . B 2 . ω 2 . e 2
PF =
ϕ
Pméca = K 2 . ω + K 3 . ω 2 + K 4 . ω 3 + K n . ω n
Comme ω = cte on a alors Pméca et PF sont constant

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b) Calcul du Rhéostat de démarrage moteur série

En règle générale on pose Id = 2.In

Pour la suite du raisonnement on pose R = résistance induit +

inducteur

2In

In

t1 t2 t3 t

3V/2

V/2

1er Plot

V
à t=0 V = R1 .2. I n d'où R1 =
2. I n
V V
t = t1 V = E1 + R1 . I n ⇒ E1 = V − R1 . I n ⇒ E1 = V − . I d'où E1 =
2. I n n 2

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2ème Plot

V V
à t = t1 V = E1 + R2 .2. I n = + R2 .2. I n ⇒ R2 =
2 4. I n
V 3.V
t = t2 V = E 2 + R2 . I n ⇒ V = E2 + . I n ⇒ E2 =
4. I n 4

V
Rn = n
On trouve par récurrence au nième plot 2 . IN

( 2 n − 1).V
En =
2n

Cette méthode de calcul n’impose pas le nombre de plots du rhéostat.

Autre technique

Toutefois on peut utiliser une méthode qui impose un nombre déterminé

de plot au rhéostat de démarrage et qui de plus permet de connaître la

limite inférieure du courant dans l’induit.

IM Rinduit R. I M
On pose : α = et α n −1 = =
Im Rinduit + Rht V − eb

avec Rht : Résistance totale du rhéostat de démarrage

eb : Force contre électromotrice des balais

Im : Limite inférieure du courant

n : nombre de plot actif du rhéostat

IM
Ensuite grâce à la relation α = on en déduit Im et on trace le
Im

graphique correspondant.

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E
V-eb
R

B3

B2

R+Rht-Rh1-
B1
R+Rht-Rh1

R+Rht

Im IM I

On à Rht = R h1 + Rh 2 +....+ Rhn

B1 B2 − B1 B3 − B2
et Rh1 = Rh 2 = Rh 3 =
IM IM IM

Rh1 Rh2 Rh3 R

E+eb

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c) Réaction magnétique d’induit

L’équation générale de la réaction magnétique d'induit s’écrit :

p p p
E v . N v . n. Φ v . − E c . N c . n. Φ c . = N . n. ∆Φ. =ε
a a a

NV : Vitesse de rotation à vide.

Nc : Vitesse de rotation en charge.

Ev Ec ε
Cette relation peut aussi s’écrire : - =
Nv Nc Nc

Si la vitesse de rotation est supposée constante, alors : E v − E c = ε

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