Sie sind auf Seite 1von 13

3680 mots

Alexanne RACINE
Catherine BISSONNETTE
Charles NAUD
Derek DUCHESNEAU
Émilie ST-GERMAIN
320-ZN1-FX

TRAVAIL DE SESSION
La catastrophe de Tchernobyl

Travail présenté à
Catherine Couillard

Département d’Histoire et de Géographie


Cégep François-Xavier-Garneau
Vendredi 5 octobre 2018
Sujet ​: Catastrophe nucléaire de Tchernobyl.

Question de recherche ​: Quels ont été les impacts de l’explosion du réacteur numéro 4
de la centrale nucléaire de Tchernobyl à l’échelle internationale et comment cet accident
nous affecte-t-il encore aujourd’hui ?

Introduction
De nos jours, de plus en plus de personnes se tournent vers la technologie afin
de faciliter et de simplifier leur quotidien. Malgré toutes les avancées qui se sont
produites depuis le vingtième siècle, nous avons encore besoin de beaucoup de
ressources humaines afin de concevoir tous les petits détails techniques nécessaires à la
construction et au fonctionnement d’une multitude d’infrastructures. Cependant,
l’Homme est loin d’être parfait et son incompétence en plus de défaillances techniques
occasionne souvent des situations inimaginables. Une des plus catastrophiques à ce jour
s’est produite le 26 avril 1986. Tchernobyl, faisant autrefois partie de l’ancienne Union
soviétique, fut témoin du pire accident nucléaire de notre ère. En effet, la catastrophe
nucléaire de Tchernobyl a causé plusieurs dommages qui se sont étendus sur un long
périmètre. On peut dès lors se poser la question : quels ont été les impacts de
l’explosion du réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl à l’échelle
internationale et comment cet accident nous affecte-t-il encore aujourd’hui ? Pour traiter
de ce questionnement, il faut investiguer sur les erreurs commises afin de comprendre si
cette catastrophe aurait pu être évitée, comment le problème s’est propagé au niveau
international, quelles ont été les mesures prises par les autorités afin de diminuer les
impacts, et finalement expliquer et juger des programmes de préventions mis en place
après la catastrophe.
Plan de la rédaction

1. Tchernobyl, une catastrophe qui aurait pu être évitée


1.1. Une conception bâclée
1.2. Erreurs de protocole et principes de sécurité non respectés
1.3. Une évacuation tardive

2. Catastrophe internationale
2.1. Conséquences sur les citoyens de Tchernobyl
2.2. Conséquences sur la faune et la flore
2.3. L’Europe touchée

3. Mesures entreprises par les autorités : D’hier à aujourd’hui


3.1. Structures et constructions
3.2. Les déportés de Tchernobyl
3.3. ONU

4. Prévenir pour mieux guérir


4.1. Révision de la sécurité des centrales et des plans d’urgences
4.2. Programme international sur les effets de l’accident de Tchernobyl (IPHECA)
4.3. Les mesures échouent : un bref regard sur Fukushima
Développement

1. Tchernobyl, une catastrophe qui aurait pu être évitée

Pour débuter, la construction de la centrale nucléaire de Tchernobyl n’était pas tout à


fait parfaite. En effet, le réacteur no. 4 de la centrale de Tchernobyl était de classe RBMK1.
Ce type de réacteur est caractérisé comme étant instable lorsqu’utilisé à moins du quart de sa
puissance normale. Autrement dit, sa puissance a tendance à s’emballer de façon
incontrôlable lorsque la machinerie est utilisée à faible intensité. De plus, lors d’une urgence,
le processus pour arrêter les réacteurs RBMK requiert plus de vingt secondes, ce qui est très
long, puisque le temps normal est d’environ deux secondes pour les autres genres. À cause du
choix de leurs matériaux de construction, soit le carbone et le bore, les barres de contrôle
ajoutent de la réactivité au lieu d’en retirer avant de permettre l’arrêt complet, ce qui n’aide
pas du tout à la diminution de l’emballement du réacteur en situation critique2. D’ailleurs, les
RBMK ne sont pas équipés de dispositifs dédiés à réduire la radioactivité envoyée dans
l’environnement en cas d’explosion. Indispensablement, les autres centrales nucléaires
mondiales étaient pratiquement toutes munies de réacteurs sécuritaires et bien choisis.
L’URSS et les travailleurs de l’usine étaient au courant de l’état du réacteur no. 4, et en rien
cela ne les a empêchés d’effectuer le test demandé par Moscou.

Les travailleurs de l’usine, dont principalement les responsables qui s’occupaient des
réacteurs, n’étaient pas assez préparés et renseignés pour le type de métier qu’ils avaient.
Leurs formations étaient incomplètes, mélangées, et même insignifiantes. Lors de la journée
de l’essai du réacteur no. 4, le protocole était vague. Peu d’information était donnée, et les
principes de sécurité n’étaient pas réellement établis. Les responsables n’étaient même pas
formés sur ce qui était un réacteur de type RBMK. Ils ont tout de même fait marcher celui-ci
à basse intensité, ce qui a mené à un renversement terrifiant. Les employés n’avaient pas
conscience de leurs actions, le blâme ne peut pas être mis uniquement sur eux mais bien sur
ceux qui avaient comme simple objectif de les former. Ils ont fait leur travail selon ce que

1
​FROT, Jacques. «Les causes de l’événement Tchernobyl», novembre 2000,
https://inis.iaea.org/collection/NCLCollectionStore/_Public/34/066/34066689.pdf (page consultée le 4 décembre
2018).
2
Ibid.
leurs supérieurs voulaient qu’ils fassent. Pendant ce processus, «six erreurs et fautes
humaines ont été identifiées : deux violations de consignes permanentes (fonctionnement
prolongé à moins de 700 mégawatts thermiques ; moins de trente barres de commandes
insérées dans le cœur) ; un non-respect de la procédure d’essai ; trois mises hors circuit
volontaires de dispositifs de sécurité (l’injection de sécurité et, successivement, deux
dispositifs d’arrêt d’urgence) ​»3. L’explosion du réacteur n’aurait pas eu lieu si seulement une
de ces erreurs n’avait pas été commise.

Non préparées à l’explosion, la direction de la centrale et les autorités locales


n’avaient aucun plan d’intervention en cas similaire. Ils n’avaient rien pour contrôler, mesurer
ou même estimer les radiations. Ils ont caché les faits en disant au peuple qu’ils maintenaient
le contrôle de la situation, mais la vérité était qu’ils ne savaient aucunement quoi faire. Les
travailleurs présents n’avaient même pas de combinaisons ou de médicaments pour se
protéger contre la radioactivité. Un plan d’urgence avait été élaboré et approuvé en URSS 15
ans avant l’accident, pourtant, il a été négligé. Les habitants qui vivaient dans le périmètre
n’ont été informés que 36 heures après l’explosion du réacteur4. Les médicaments qui avaient
pour fonction de protéger la glande thyroïde ont été distribués beaucoup trop tard. Certaines
personnes ne les ont jamais reçus. De plus, le lait et les produits agricoles des zones voisines
de Tchernobyl ont cessé d’être consommés qu’une semaine plus tard. Partout dans l’URSS,
les gens sont devenus craintifs à l’égard de leur gouvernement qui a osé exposer des vies à de
grands dangers. L’URSS et ses dirigeants n’ont pas pris la situation au sérieux, ce qui a causé
des dommages irréversibles.

2. Catastrophe internationale

L’accident survenu en avril 1986 à la centrale nucléaire de Tchernobyl, en ex-URSS,


qui est aujourd’hui l’Ukraine, a causé le plus grand rejet radioactif non contrôlé de l’histoire5.

3
​FROT, Jacques. «Les causes de l’événement Tchernobyl», novembre 2000, https://inis.iaea.org, (page
consultée le 4 décembre 2018).
4
Ibid.
5
​COMMISSION CANADIENNE DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE. « ​Effets de l’accident de Tchernobyl sur la
santé », dans ​Gouvernement du Canada, p​ ublié en août 2018,
https://nuclearsafety.gc.ca/fra/resources/health/health-effects-chernobyl-accident.cfm​ (Page consultée le 2
octobre 2018)​.
L’explosion initiale a immédiatement provoqué la mort de deux employés. Environ 134
employés de la centrale ainsi que les intervenants d’urgences furent atteints par de fortes
doses de radiations. Par la suite, plus de 5000 cas de cancers de la thyroïde ont été
diagnostiqués dus à la forte exposition à l’iode radioactif6. Ces personnes étaient pour la
plupart des enfants ou des adolescents au moment de l’accident. La majorité d’entre eux
habitaient dans la ville de Pripiat. Plusieurs pays ont été touchés par cet accident, puisque les
vents ont transporté les substances radioactives qui se s’était retrouvées dans l’atmosphère.
Parmi ces pays, ont y retrouvent la Biélorussie, la Russie, l’Ukraine et dans plusieurs autres
régions d’Europe. ​Le jour de l'accident, il y avait 600 employés sur le site de l’accident ; 134
d'entre eux furent atteints du syndrome d'irradiation aiguë (SIA) et 28 sont décédés dans les
trois mois qui ont suivi l'accident7. Les retombées radioactives au sol ont entraîné la
contamination des végétaux (plantes cultivées, herbe, forêts) et, par conséquent, des ​denrées
alimentaires produites sur les territoires contaminés. Aujourd’hui, sur ces mêmes territoires,
la radioactivité persiste encore dans les sols et continue de contaminer certains produits
agricoles et naturels. Une zone d’exclusion de 30 km a été mise en place après l’accident
autour de la zone accidentée (la centrale)8. Les citoyens ont été évacués et toute activité
agricole a été interdite. La zone est encore strictement contrôlée aujourd’hui. En tout, environ
135 000 habitants ont été évacués durant le printemps et l’été qui suivent l’accident. Plus de
50000 d’entre eux n'ont jamais pu rentrer chez eux puisque la ville est dans la zone la plus
contaminée9. Depuis l’évacuation, la ville de Pripiat est maintenant considérée comme une
ville fantôme où la faune et la flore ont repris le dessus.

Dans les pays fortement touchés par les retombées radioactives, comme la Russie ou
l’Ukraine, ceux-ci ont eu de graves répercussions. Les zones agricoles ont été principalement
touchées par les retombées10. Les experts y ont retrouvé des niveaux élevés de contamination
dans jusqu’à 10 à 20 centimètres dans les sols. Ces retombées affectent les récoltes même 20

6
​COMMISSION CANADIENNE DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE. « ​Effets de l’accident de Tchernobyl sur la
santé », dans ​Gouvernement du Canada, p​ ublié en août 2018, ​https://nuclearsafety.gc.ca​, (Page consultée le 2
octobre 2018).
7
​INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE. « 1986-2011 - L’accident de
Tchernobyl et ses conséquences pour l’environnement et la santé : Les territoires contaminés en 2011 », dans
IRSN​, ​https://www.irsn.fr​, (Page consultée le 2 octobre 2018).
8
​Ibid.
9
​Ibid.
10
Ibid.
ans après l’incident. La plus grande partie des céréales et des pommes de terre présentait des
signes de radioactivité. Malgré la radiation retrouvée dans la ville, les animaux ainsi que la
flore ont repris le dessus. La radiation a quand même un effet sur les animaux, qui avec le
temps, ont souffert de malformations dues à la radioactivité. Ainsi, certains scientifiques se
lancèrent dans une étude sur les animaux qui vivent en milieux radioactifs. De plus, les
scientifiques ont pu observer plusieurs espèces animales qui avaient disparu du pays à cause
des humains et qui sont maintenant revenues. Ensuite, plusieurs milliers de personnes ont été
touchées par cette catastrophe, à partir de la Scandinavie (Norvège, Finlande et Suède)
jusqu’à la botte de l’Italie. Reste que les pays les plus touchés furent la Russie et l’Ukraine.
En bref, l’accident est aussi l’une des nombreuses causes de la chute de l’URSS qui allait
devenir la Russie que l’on connaît aujourd’hui. Les effets de la radioactivité de l’accident de
Tchernobyl sont encore aujourd’hui ressentis dans les environs de la centrale. Encore de nos
jours, il est impossible de marcher sur le site de la centrale sans équipement pour contrer la
forte radioactivité de l’endroit.

3. Mesures entreprises par les autorités : D’hier à aujourd’hui

À la suite de l’explosion, la première action a été posée par les Soviétiques. Ils ont agi
en déversant plusieurs tonnes de sable et de plomb ainsi qu’en injectant de l’azote sous le
réacteur11. Le sable et le plomb ont servi à bloquer l’émission de produits radioactifs et l’azote
à arrêter l’incendie. Ensuite, un sarcophage en béton et une plaque d’acier furent construits à
la hâte sur les fondations du réacteur nucléaire. Cependant, ce sarcophage ne résista pas à la
radioactivité, il se désagrégea et de la poussière radioactive s’y échappa en plus de l’eau qui y
fuit12. De plus, puisque le sol est instable, le sarcophage risquait à tout moment de s’effondrer.
Cet ensemble de phénomènes créa un condensé de matières radioactives très dangereuses. En
plus, sous le sarcophage se trouve une masse d’uranium fondue qui est encore très menaçante
pour les générations futures.13En effet, il s’y trouve environ 96 % des résidus nucléaires que
contenait la partie de la centrale détruite. Si ces résidus devaient fuir et contaminer de

11
​ ​LUXORION. « L’accident de Tchernobyl », dans Luxorion, ​http://www.astrosurf.com​, (Page consulté le 2
octobre 2018).
12
​CHOFFAT, Axelle. « À quoi ressemble Tchernobyl, 30 ans après ? », ​L’internaute, p​ ublié le 5 janvier 2017,
https://www.linternaute.com​, (Page consulté le 2 octobre 2018)
13
​LUXORION. « L’accident de Tchernobyl », dans Luxorion, ​http://www.astrosurf.com​, (Page consulté le 2
octobre 2018).
nouveau la région, une partie de la Russie ne retrouverait sûrement jamais une faune et une
flore aussi diversifiée qu’autrefois. Pour empêcher une contamination due au à l’inefficacité
de la protection en place, un dôme fermé hermétiquement fut construit par-dessus le
sarcophage. Sa construction eut comme effet d’empêcher tous les risques de contamination en
attendant que la radioactivité du site soit vivable pour les êtres vivants. Également, 29
différents gouvernements, majoritairement européens et américains, furent les principaux
donateurs pour venir en aide à l’Ukraine, permettant ainsi la construction de ce dôme très
coûteux.14 Cette enceinte de confinement, mesurant 257 m sur 150 m par 110 m de hauteur,
contient trois bâtiments annexes. Il est constitué de 36 000 tonnes d’acier bloquant le
rayonnement radioactif. De plus, deux des bâtiments servent à la fragmentation et à la
décontamination des déchets et le troisième abrite le hall des turbines du réacteur numéro 4.
Ainsi, selon les experts les plus optimistes, ce gigantesque dôme devrait protéger le site
accidenté de l’eau et de la poussière pour une durée d’environ 100 ans.15

Pour ce qui est du contrôle des citoyens et de leur déportation future, le gouvernement
de Moscou décida tout d’abord d’envoyer plusieurs hommes, pour la plupart des civils et des
militaires, afin de gérer l’explosion. Par la suite, le gouvernement en place diffusa plusieurs
campagnes de propagande signifiant que ce n’était qu’un incident mineur ne nécessitant
aucune évacuation précipitée16. Les mesures d’évacuation ont donc tardées et les précautions
n’ont pas été suffisantes pour préserver la santé des citoyens et des travailleurs du site.
L’évacuation de la ville de Tchernobyl commença 30h après l’incident, totalisant au total
350 000 habitants d’Ukraine et de Biélorussie déplacés. Malheureusement ceux-ci étaient déjà
atteints et contaminés par la radioactivité17. Finalement, due à l’inaction des autorités face à
cet événement, la contamination de plusieurs citoyens n’a pu être évitée. Pourtant, la
population aurait pu être épargnée avec une réaction rapide et efficace des autorités.

L’ONU a aussi beaucoup aidé la population et la ville de Tchernobyl durant cette


tragédie. Ils ont agi pour aider les habitants de cette région en rédigeant la proclamation de

14
​LUXORION. « L’accident de Tchernobyl », dans Luxorion,
http://www.astrosurf.com/luxorion/tchernobyl4.htm​ (Page consulté le 2 octobre 2018).
15
​ ​Ibid.
16
FONDATION D’ENTREPRISE ALCEN POUR LA CONNAISSANCE DES ÉNERGIES. « Tchernobyl »,
dans Connaissance des Énergies, p​ ubliées le 23 septembre 2011, ​https://www.connaissancedesenergies.org/
fiche -pedagogique/tchernobyl​, (Page consultée le 2 octobre 2018)​.
17
Ibid.
2006 par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Ce programme
vise à aider les pays en développement en leur fournissant des conseils, mais également en
plaidant pour leur cause s’ils ont besoin de dons. En utilisant ce programme, l’ONU a pu
mettre sur pied un plan d’action pour venir en donner du support à Tchernobyl18. De plus, cet
incident a amené l’ONU à augmenter la sécurité, en améliorant la réglementation des
centrales nucléaires dans le monde19. Ainsi, d’importants instruments juridiques comme la
Convention sur la sécurité nucléaire ont été instaurés. Par exemple, il y a eu l’ajout d’un
examen qui examine la sûreté nucléaire par les pairs20 .

4. Prévenir pour mieux guérir


Pour continuer, afin d’éviter qu’une telle catastrophe ne se reproduise, certaines
organisations internationales, comme l’ONU, ont dû prendre des mesures. En effet, depuis cet
événement et encore aujourd’hui, l’ONU demande à toute la communauté internationale de
soutenir activement la région qui a été touchée par cette catastrophe21. Les recherches sur ce
sujet sont plus qu’importantes, car elles permettent d’acquérir des nouvelles connaissances
sur les conséquences découlant de l’explosion d’un réacteur nucléaire. Le Secrétaire général
de l’ONU soutient que : « le relèvement de la région de Tchernobyl a généré de nouvelles
connaissances et une expérience en matière de réponse aux conséquences multiformes des
situations de crise nucléaire »22, cette déclaration exposant avec brio la nécessité de
poursuivre la coopération mondiale afin d’améliorer les mesures actuelles de prévention pour
cette catégorie d’incident.

De plus, le Programme international sur les effets de l’accident de Tchernobyl


(IPHECA) vit le jour en 1991 à la suite de la 44e assemblée de l’Organisation mondiale de la
Santé23. Il consiste en un rapport relatant les effets de l’accident de Tchernobyl sur la santé,

18
​ONU INFO. «​Tchernobyl; 30 ans après la catastrophe, l’ONU n’a pas fin d’en tirer des leçons. ​», par l’ONU
info, publiée le 26 avril 2016, ​https://news.un.org​,(Page consultée le 2 octobre 2018).
19
​Ibid..
20
Ibid.
21
CENTRE D’ACTUALITÉS DE L’ONU. « ​ONU : l’édition du jour »​ , par la Section des services
d’information de la Division de l’information et des médias, Département de l’information des Nations Unies,
publiée le 25 avril 2014, ​http://www.un.org​, (Page consultée le 2 octobre 2018).
22
Ibid.
23
WORLD HEALTH ORGANIZATION AND THE INSTITUTIONAL REPOSITORY FOR INFORMATION
SHARING , « Programme international sur les effets sanitaires de l'accident de Tchernobyl (IPHECA) », rapport
par le Directeur Général, publiée le 16 mai 1996, ​http://apps.who.int​, (Page consultée le 4 décembre).
notamment par rapport à l’augmentation de pathologies liées ou non à l’augmentation de la
radioactivité et vise aussi à soutenir les efforts déployés par les autorités sanitaires du Bélarus,
de la Fédération de Russie et de l’Ukraine pour essayer d’amoindrir les conséquences
sanitaires de l’incident. Depuis lors, ses travaux ont consisté à concevoir et à mettre en œuvre
cinq projets pilotes concernant l’hématologie, les maladies de la thyroïde, les lésions
cérébrales in utero, l’établissement d’un fichier épidémiologique, et la santé bucco-dentaire
au Bélarus24. Le bilan de ce rapport rendu en 1994 est alarmant. En effet, les autorités en
place ont observé une énorme augmentation du cancer de la thyroïde, très particulièrement
chez l’enfant au Bélarus, dans la Fédération de Russie et en Ukraine après l’accident de
Tchernobyl. Aussi, le diagnostic du mal des rayons aigu a été confirmé pour 134 des 237
personnes hospitalisées et au total 46 personnes y ont succombé. Par la suite, l’augmentation
de plusieurs affections non spécifiques autres que le cancer a également été signalée, comme
les maladies cardio-vasculaires, endocrines, hématologiques, gastro-intestinales,
neurologiques et psychiatriques. De plus, au sein de la population de la région, les autorités
ont pu voir un accroissement des troubles et symptômes importants sans rapport avec les
rayonnements, comme l’anxiété, la dépression et diverses affections psychosomatiques liées
au stress. Le bilan de la santé après cet événement prouve que les répercussions de cette
explosion ont eu une influence beaucoup plus grande que simplement l’Ukraine.

Malgré que l’explosion du réacteur nucléaire de Tchernobyl se soit produite il y a plus


de 30 ans, plusieurs recherches et mesures préventives sont encore en place pour éviter une
autre contamination aux éléments radioactifs. Cependant, il est impossible d’être
complètement à l’abri d’une autre catastrophe nucléaire, comme il a été possible de le
constater avec l’accident de Fukushima. Celui-ci eut lieu le vendredi 11 mars 2011, à la suite
d’un terrible tremblement de terre de magnitude 9, une première depuis le début des
enregistrements sismiques au Japon. Suivi d’un tsunami atteignant près de dix mètres par
endroits, il n’est pas étonnant que des localités entières aient été rayées de la carte. Aussi, le
bilan fut terrible : plus de 5 100 morts, 8 000 disparus et 2 000 blessés25. Ce jour-là, les
centrales de Fukushima Daiichi et Fukushima Daini résistent assez bien au séisme, mais le

24
Ibid.
25
TECHNIQUES DE L’INGÉNIEUR. « Accident nucléaire de Fukushima : Causes et conséquences », dans
Environnement​, par La rédaction, publié le 16 mars 2011,https://www.techniques-ingenieur.fr (Page consulté le
5 octobre 2018).
tsunami a gravement endommagé l’alimentation électrique des systèmes de refroidissement
ainsi que les systèmes de secours, censés prendre le relais en cas de panne majeure, causant
ainsi l’impossibilité de refroidir correctement les réacteurs qui est le point de départ de
l’accident nucléaire26. Cet événement démontre qu’il est impossible de se préparer à
l’éventualité d’un accident nucléaire. Les mesures adoptées par le passé à la suite de
l’explosion du réacteur de Tchernobyl ne sont pas en mesure de protéger la population qui
réside en périphérie d’un réacteur nucléaire.

Conclusion
Pour conclure, la catastrophe nucléaire de Tchernobyl est encore fraîche dans les
mémoires, malgré qu’elle ce soit passée il y a plus de 30 ans. Cet accident eut bien des
conséquences, tant pour les citoyens de cette ville que pour le reste du monde. Aujourd’hui, la
faune et la flore montrent des preuves de rétablissement, la vie revenant doucement dans cette
région qui est encore décrite comme “ville fantôme”. Malgré toutes les actions de
préventions des autorités, celles-ci n’ont pas empêchées la catastrophe de Fukushima. Il serait
bien optimiste de penser qu’un tel incident ne se reproduira plus, puisque comme évoqué
précédemment, l’erreur est humaine et malheureusement elle en fait beaucoup.

ANNEXE
Carte #1 : Voir le site Web.
Image #1 : Voir le site Web.
Image #2 : Voir le site Web.
Image #3 : Voir le site Web.
Image #4 : Voir le site Web.

26
TECHNIQUES DE L’INGÉNIEUR. « Accident nucléaire de Fukushima : Causes et conséquences », dans
Environnement​, par La rédaction, publié le 16 mars 2011,https://www.techniques-ingenieur.fr (Page consulté le
5 octobre 2018).
Médiagraphie
1. Ouvrages de référence
COGNÉ, François-Xavier, et Roland MASSE. « Tchernobyl », dans ​Encyclopaedia Universalis,​
https://www.universalis.fr/encyclopedie/tchernobyl/2-les-causes-de-l-accident/​ (Page
consultée le 2 octobre 2018).

2. Publications gouvernementales
COMMISSION CANADIENNE DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE. « ​Effets de l’accident de Tchernobyl
sur la santé », dans ​Gouvernement du Canada, ​publié en août 2018,
https://nuclearsafety.gc.ca/fra/resources/health/health-effects-chernobyl-accident.cfm​ (Page
consultée le 2 octobre 2018).

3. Articles de périodiques
CENTRE D’ACTUALITÉS DE L’ONU. « ​ONU : l’édition du jour ​», par la Section des services
d’information de la Division de l’information et des médias, Département de l’information
des Nations Unies, publiée le 25 avril 2014,
http://www.un.org/french/newscentre/pdf/2014/25042014Fr.pdf​, (Page consultée le 2
octobre 2018).
ONU INFO. « T​chernobyl ; 30 ans après la catastrophe, l’ONU n’a pas fin d’en tirer des leçons. »​ ,
par l’ONU info, publiée le 26 avrils 2016,
https://news.un.org/fr/story/2016/04/333932-tchernobyl-30-ans-apres-la-catastrophe-lonu-na-
pas-fini-den-tirer-les-lecons​ (Page consultée le 2 octobre 2018)

4. Ressources électroniques
« Arche de Tchernobyl », Tim Porter, dans Wikipédia, 1 avril 2018,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arche_de_Tchernobyl#/media/File:New-safe-confinement-April
-2015-IMG_8575.jpg, (page consultée le 4 décembre 2018).

CHOFFAT, Axelle. « À quoi ressemble Tchernobyl, 30 ans après ? », ​L’internaute, ​publié le 5


janvier 2017,
https://www.linternaute.com/actualite/monde/1283390-tchernobyl-30-ans-apres-26-avril-201
6/​, (Page consultée le 2 octobre 2018)

« Chernobyl Disaster », Demidchik YE, Demidchik EP, Saenko VA, et al., ​Thyroid cancer​ incidence
in children and adolescents from Belarus after the Chernobyl accident Yellow: Adults
(19–34) Blue: Adolescents (15–18) Red: Children (0–14),​ dans Wikipédia, 7 avril 2011,
https://en.wikipedia.org/wiki/Chernobyl_disaster, (page consultée le 4 décembre 2018).

« Chernobyl Disaster », dans Wikipédia, 30 novembre 2018,


https://en.wikipedia.org/wiki/Chernobyl_disaster, (page consultée le 4 décembre 2018).

FONDATION D’ENTREPRISE ALCEN POUR LA CONNAISSANCE DES ÉNERGIES.


« Tchernobyl », ​dans Connaissance des Énergies, p​ ubliées le 23 septembre 2011,
https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/tchernobyl​, (Page consultée le 2
octobre 2018)

FROT, Jacques. «Les causes de l’événement Tchernobyl», novembre 2000,


https://inis.iaea.org/collection/NCLCollectionStore/_Public/34/066/34066689.pdf (page
consultée le 4 décembre 2018).

INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE. « 1986-2011 - L’accident de


Tchernobyl et ses conséquences pour l’environnement et la santé : Les territoires contaminés
en 2011 », dans ​IRSN​,
https://www.irsn.fr/FR/connaissances/Installations_nucleaires/Les-accidents-nucleaires/accid
ent-tchernobyl-1986/consequences-homme-environnement/Pages/6-les_retombees_en_bielor
ussie_ukraine_russie.aspx#. W7PuhmhKjIV​, (Page consultée le 2 octobre 2018).

IRSN. « Les leçons de Tchernobyl », ​Carte de la zone de 30 km autour de Tchernobyl avec la densité
de la contamination du strontium-90 (en 1997)​, 1:200000, dans IRSN,
https://www.irsn.fr/FR/connaissances/Installations_nucleaires/Les-accidents-nucleaires/accid
ent-tchernobyl-1986/Pages/Tchernobyl.aspx, (Page consultée le 3 décembre 2018).

IRSN. « Tchernobyl : la contamination des sols et les effets sur la faune et la flore », dans ​Futura
Sciences, p​ ubliée le 26 avril 2016,
https://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/physique-tchernobyl-consequences-catastr
ophe-251/page/6/​, (Page consultée le 2 octobre 2018).

LUXORION. « L’accident de Tchernobyl », dans Luxorion,


http://www.astrosurf.com/luxorion/tchernobyl4.htm​ (Page consultée le 2 octobre 2018).

TECHNIQUES DE L’INGÉNIEUR. « Accident nucléaire de Fukushima : Causes et conséquences »,


dans ​Environnement, ​par La rédaction, publié le 16 mars 2011,
https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/accident-nucleaire-de-fukushima-causes
-et-consequences-3980/​ (Page consultée le 5 octobre 2018).

SPUTNIK INTERNATIONAL. « Chernobyl Nuclear Disaster 32 Years Ago: What You Need to
Know », Europe, publié le 28 avril 2018,
https://sputniknews.com/europe/201804261063917545-chernobyl-disaster-anniversary/,
(Page consultée le 3 décembre 2018).

WORLD HEALTH ORGANIZATION AND THE INSTITUTIONAL REPOSITORY FOR


INFORMATION SHARING, « Programme international sur les effets sanitaires de l’accident
de Tchernobyl (IPHECA) », rapport par le Directeur Général, publiée le 16 mai 1996,
http://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/201128/WHA49_31_fre.pdf?sequence=1&is
Allowed=y​, (Page consultée le 4 décembre).

Das könnte Ihnen auch gefallen