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Exemple :
Soit f la fonction définie par f(x)=2x-3 pour tout réel x:
Cet énoncé signifie que f:
x 2x² – 3 un réel admet au plus une image par f.
On a ici f(2)=2 x 2² - 3 = 5 (c’est-à-dire 0 ou 1 )
on peut donc dire que la fonction f associe le réel 5 au réel 2
ou encore que 2 a pour image 5 par f
Un réel peut admettre 0, 1, 2, 3…
ou que 5 est l’image de 2 par f ;
ou encore que 2 est un antécédent de 5 par f
antécédents voire une infinité.
ou que 5 a pour antécédent 2 par f. Ici 5 admet deux antécédents : 2 et -2.
B. Ensemble de définition :
Définition D2 : Soit f une fonction
L’ensemble des réels possédant une image par une fonction est appelé ensemble de
définition de cette fonction.
NOTATION : l’ensemble de définition d’une fonction f est généralement noté Df .
Exemples :
Soit f la fonction définie par f(x)=2x-3 :
Comme on peut toujours multiplier un réel par deux On détermine, par le calcul, l’ensemble de
puis ajouter – 3 au résultat obtenu alors tout réel définition d’une fonction en se rappelant que :
admet une image par f donc l’ensemble de définition de l’on ne divise pas par zéro
f est .
et
soit g la fonction définie par g(x)= l’on prend toujours la racine carrée d’un
g(x) existe ssi 4-x² 0 ssi x² ssi x -2 ou x
réel positif ou nul.
donc
l’ensemble de définition de g est .
soit h la fonction définie par h(x)= soit i la fonction définie par i(x)=
h(x) existe ssi x²-9 0 ssi (x et x i(x) existe ssi x²-9 0 ssi (x> ou x
donc l’ensemble de définition de h est donc
. l’ensemble de définition de i est .
C. Courbe représentative d’une fonction :
Définition D3 : Soit f une fonction d’ensemble de définition Df.
On dit alors que y=f(x) est une équation cartésienne de cette courbe dans ce
repère.
NOTATION : On note généralement Cf la courbe représentative de f.
EXEMPLE :
D. Comparaison de fonctions :
1. Egalité de deux fonctions :
EXEMPLES
Soient f et g les fonctions définies par f(x)=
f et g sont définies sur
et g(x)=
Pour montrer que f=g, il faut donc
pour tout réel x, f(x)= = =g(x) prouver que les deux conditions ET
donc f=g de D4 sont remplies.
Soient f et g les fonctions définies par f(x)= et g(x)=x-1
f(x) existe ssi x+1 ssi x
donc f est définie sur - {-1}
et g est définie sur
donc f et g ne sont pas égales Pour montrer que deux fonctions
POURTANT, ne sont pas égales, il suffit donc de
pour tout réel x , = prouver que l’UNE de ces deux
Soient f et g les fonctions définies par f(x)= et g(x)=x-1 conditions n’est pas vérifiée.
On a f(-1)=0 et g(-1)=-2
Donc il existe un réel x (ici -1) pour lequel f(x)
CONCLUSION : f et g ne sont pas égales même si elles ont
même ensemble de définition.
2. Notations du type :
Définition D5 : soient f et g deux fonctions et I un intervalle inclus dans leur ensemble
de définition Df et Dg.
Définition D6 :
EXEMPLES :
Soient f et g les deux fonctions définies
par f(x)=x²-1 et g(x)=-x²+3.
Montrons que f > g sur ]-4 ;-2[ :
Pour comparer deux fonctions, il
faut donc démontrer une inégalité.
Soit x appartenant à ]-4 ;-2[
Alors x ]-4 ;-2[ donc -4 < x < -2 donc 4 < x² < 16 Pour cela, on peut donc :
D’où 3 < x²-1 < 15 et -16 < -x²< -4 soit -13 < -x²+3 < -1 étudier le signe de f(x)-g(x)
Donc g(x)< -1 < 3 < f(x) ou encore f(x) > g(x)
(avec au besoin un tableau de signes)
On a montré que : pour tout réel x de ]-4 ;-2[, f(x) > g(x)
Donc f > g sur ]-4 ;-2[ OU
Soient f et g les deux fonctions définies comparer directement f(x) et g(x)
par f(x)= - x²-1 et g(x)=-x²+3. grâce aux propriétés sur les inégalités.
Montrons que f < g sur : OU
Soit x un réel, on a f(x)- g(x) = -4 donc f(x) – g(x) <0
comparer f(x) et g(x) à un réel A pour
Donc f(x) < g(x) pour tout réel x
D’où f < g.
montrer que f(x)<A<g(x) (ou vis-versa)
Soient f et g les deux fonctions définies par f(x)= x²-3 et (on pourrait pour cela étudier les
g(x)=-x²+5. variations de f et g pour les bornées)
Comparer f et g sur :
ATTENTION :
Soit x un réel, f(x)-g(x)=2x²-8=2(x-2)(x+2)
En utilisant un tableau de signes, on en déduirait que : Deux fonctions ne sont pas
f(x)-g(x)<0 pour -2<x<2 , f(x)-g(x)=0 en 2 et -2, f(x)-g(x)>0 sinon nécessairement comparables.
Donc f<g sur ]-2 ;2[ et f>g sur ]-
Cf est au-dessus de Cg sur
]-2 ;2[
car
pour tout a de ]-2 ;2[, f(a)>g(a) Etudier la position relative de
deux courbes revient en fait à
comparer les deux fonctions dont
elles sont la représentation graphique.
Propriété P1 :
Exemples :
Soit f la fonction définie par f(x)=
On a vu précédemment que f est paire
donc dans un repère orthogonal, sa courbe Cf
est symétrique par rapport à l’axe des
ordonnées.
(vérification graphique ci-contre) cette propriété permet de
Soit g la fonction définie par g(x)= montrer qu’une courbe admet
pour x –x donc si x Dg alors –x Dg
un axe ou un centre de
et g(-x)= donc g est impaire symétrie.
donc sa courbe Cg est symétrique par
rapport à l’origine du repère.
(vérification graphique ci-contre)
b. Généralisation :
Propriété P2 : f une fonction, Df son ensemble de définition, Cf sa courbe dans un
repère.
ILLUSTRATION GRAPHIQUE :
Proposition A : Proposition B :
EXEMPLES :
Soit f la fonction définie par f(x)=2(x-3)3+5
D’après la calculatrice, le point I de coordonnées (3 ;5)
semble être centre de symétrie de la courbe de f.
cette propriété permet de montrer
PROUVONS CE RESULTAT en montrant la proposition A:
f(x) existe pour tout réel x donc Df=
qu’une courbe admet ou non un centre
Soit x appartenant à Df de symétrie.
Alors x donc 6-x donc 6-x Df Elle donne, en fait, deux méthodes
f(2x3-x)+f(x)=2(6-x-3)3+5+2(x-3)3+5=2(3-x)3-2(3-x)3+10=2x5
possibles :
CONCLUSION : le point I de coordonnées (3 ;5) est centre de
symétrie de la courbe représentative de f. Celle utilisant la proposition A
Soit g la fonction définie par g(x)=
Celle utilisant la proposition B
D’après la calculatrice, le point I de coordonnées (5 ;1)
semble être centre de symétrie de la courbe de g.
REMARQUE :
PROUVONS CE RESULTAT en montrant la proposition B:
pour la méthode B, une fois f(a+h) calculé,
g(x) existe ssi x-5 ssi x 5 Donc Dg=
pour obtenir f(a-h), il suffit de remplacer h
Soit h un réel tel que 5+h Dg
par –h dans la formule précédente
Alors 5+h donc h donc 5-h 5-h Dg
(car cette formule est valable pour tout réel
g(5-h)= = =1- donc g(5+h)= 1- h telque a+hDf et on a prouvé que
d’où g(5-h)+g(5+h)= 1- = 2x1 a-h Df donc –h rempli cette condition).
CONCLUSION :
h 5+h Df, on a 5-h Df ET f(5-h)+f(5+h)=2x1
Donc I(5 ;1) est centre de symétrie de la courbe représentant g.
Propriété P3 : Soit f une Soit f une fonction d’ensemble de définition Df et de courbe
représentative Cf dans un repère.
EXEMPLES :
Soit f la fonction définie par f(x)=- 4x² + 4x +3
D’après la calculatrice, la droite D d’équation x=0,5 semble
être axe de symétrie de la courbe de f.
PROUVONS CE RESULTAT en montrant la proposition B:
f(x) existe pour tout réel x
Donc Df=
Soit x Df alors x donc 1-x donc 1-x Df cette propriété permet de
f(1-x)= -4(1-x)²+4(1-x)+3= -4 +8x -4x²+4 -4x+3 = -4x²+4x+3= f(x)
montrer qu’une courbe admet ou non
CONCLUSION :
un axe de symétrie.
x Df, 1-x Df ET f(1-x)=f(x)
Donc dans un repère orthogonal, Cf admet la droite d’équation x=0,5 Elle donne, en fait, deux méthodes
comme axe de symétrie possibles :
Soit g la fonction définie par g(x)= -4
D’après la calculatrice, la droite D d’équation x=2 semble être
Celle utilisant la proposition A
axe de symétrie de la courbe de g. Celle utilisant la proposition B
PROUVONS CE RESULTAT en montrant la proposition B:
g(x) existe ssi 9-(x-2)² ssi -3 x-2
Donc Dg=
Soit h un réel tel que 2+h Dg
Même REMARQUE que pour P2 pour
Alors donc donc
obtenir f(a-h) à partir de f(a+h).
2-h Dg
g(2-h)= -4= -4
= - 4=g(2+h)
CONCLUSION : h 2+h Dg, 2-h Dg ET g(2-
h)=g(2+h), donc dans un repère orthogonal, Cf admet la droite
d’équation x=2 comme axe de symétrie
2. Périodicité :
Définition D9 : soit f une fonction d’ensemble de définition Df. Soit T un réel
f est périodique de période T (ou encore T-périodique) si et seulement si
ILLUSTRATION GRAPHIQUE :
Pour tous réels a et b négatifs, si a<b on a f(a)<f(b)
Pour tous réels a et b négatifs, si a<b on a f(a)>f(b) Donc f est croissante sur l’ensemble des réels négatifs.
Donc f est décroissante sur l’ensemble des réels négatifs.