Sie sind auf Seite 1von 5

Arithmétique/Nombres premiers

Sommaire
Définition
Critère de primalité
Lemme d'Euclide
Décomposition en facteurs premiers
Application au calcul de PGCD
Ensemble des nombres premiers
Infinitude de l'ensemble nombres premiers
Théorème des nombres premiers
Lien externe

Définition
Définition

Un entier naturel est premier s'il possèdeexactement 2 diviseurs naturels distincts, 1


et .

ou

Un nombre est premier s'il est différent de 1 et divisible uniquement par 1 et par lui-
même.

Les dix premiers nombres premiers sont 2, 3, 5, 7, 1, 13, 17, 19, 23 et 29.

Critère de primalité
Proposition

Si un entier naturel n'est divisible par aucun nombre premier dont le carré est
inférieur ou égal à , alors est premier.

Application : tant que , on tente la division de par .


Exemple d’utilisation du critère de primalité

127 est-il premier ?

Les nombres premiers inférieurs ou égaux à 1 sont :

127 n'étant divisible par aucun nombre premier inférieur ou égal à 11, on en déduit
qu'il est premier.

Lemme d'Euclide
Le lemme suivant est un corollaire immédiat duthéorème de Gauss.

Lemme d'Euclide

Pour tous entiers a et b, si un nombre premierp divise le produit ab, alors il divise a ou
b.

Décomposition en facteurs premiers


Théorème

Tout entier peut se décomposer en un produit de nombres premiers. Cette


décomposition est unique à l’ordre des facteurs près.

On l'écrit , où sont des nombres premiers distincts et


des entiers naturels non nuls.
(Par convention, est le produit vide.)

Démonstration

Soit n un nombre naturel non nul. Prouvons par récurrence sur n que n est décomposable en produit de facteurs
premiers. Si n est égal à 1, il est le produit de la famille vide et l'énoncé est vrai. Si n > 1, ou bien n est premier et
l'énoncé est vrai, ou bien n admet un diviseur naturel n1 distinct de 1 et de n. Alors n = n1 n2, où n1 et n2 sont des
nombres naturels non nuls, tous deux < n. Par hypothèse de récurrence, n1 et n2 sont tous deux décomposables en
produits de facteurs premiers, donc n l'est aussi.

Nous avons donc prouvé que tout nombre naturel non nul est le produit d'une famille finie de nombres premiers.
Prouvons que cette famille est unique à l’ordre près. Ici encore, nous raisonnons par récurrence surn. Soient

et

deux décompositions de n en produit de facteurs premiers. Si r = 0, alors n = 1, donc les familles et


sont toutes deux vides et la thèse est vraie. Nous pouvons donc supposer . D'après le lemme
d'Euclide, divise un des nombres , soit . Puisque est premier, il est clair qu’il est égal à . Donc
admet les décompositions

et

Par hypothèse de récurrence sur n, les familles et sont égales à l’ordre


près, donc il en est de même des familles et , ce qui achève la démonstration.

Exemple

La décomposition de est .

Corollaire

Tout entier strictement supérieur à admet au moins un diviseur premier.


On peut choisir par exemple le plus petit facteur premier dans la décomposition de ou remarquer, plus directement que le plus petit
entier strictement supérieur à divisant est premier.

Application au calcul de PGCD


Une alternative à l'algorithme d'Euclide pour calculer le PGCD de deux entiers est, si l'on connait leurs décompositions
respectives, de former le produit de tous les nombres premiers intervenant dans ces deux décompositions, élevé chacun à une
certaine puissance : l'exposant de dans est le plus petit des deux exposants de dans et dans .

Ensemble des nombres premiers

Infinitude de l'ensemble nombres premiers

Théorème

Il existe une infinité de nombres premiers.

Démonstration

« Il existe une infinité de… » signifie : pour tout entier , il en existe au moins . Contrairement à ce qui est
souvent affirmé, ce n'est pas une démonstration par l'absurde mais par récurrence. L'initialisation est immédiate et
pour l'hérédité, on procède comme suit.

Soient nombres premiers distincts : et soit leur produit. Alors, est strictement
supérieur à donc (voir supra) il possède au moins un facteur premier .

Ce nombre premier est différent de car chaque , divisant et ne divisant pas , ne peut
diviser .

Théorème des nombres premiers

Théorème

Le nombre π(x) de nombres premiers inférieurs ou égaux à x est équivalent, lorsque le


réel x tend vers +∞, au quotient de x par son logarithme népérien. Soit :

, c'est-à-dire :
Note historique

Après avoir été conjecturé dans la marge d'une table de logarithmes par Gauss en 1792 ou 1793 alors qu'il avait
seulement 15 ou 16 ans, le théorème a finalement été démontré indépendamment par Hadamard et La Vallée
Poussin en 1896 à l'aide de méthodes d'analyse complexe, utilisant en particulier la fonction ζ (zêta) de Riemann.

Lien externe
https://oeis.org/A000040 : liste des premiers nombres premiers et leur propriétés (en anglais)

Récupérée de « https://fr.wikiversity.org/w/index.php?title=Arithmétique/Nombres_premiers&oldid=712307»

La dernière modification de cette page a été faite le 4 mars 2018 à 15:49.

Les textes sont disponibles souslicence Creative Commons Attribution-partage dans les mêmes conditions
; d’autres
conditions peuvent s’appliquer. Voyez les conditions d’utilisation pour plus de détails.

Das könnte Ihnen auch gefallen