Sie sind auf Seite 1von 6

Citations des maîtres de la Voie sur le respect et le suivi scrupuleux du Coran, de la Tradition

prophétique, de la Loi

Al-Junayd radiy Allah `anhu :

« Dans cette route de la vie, il faut tenir de la main droite le Livre que nous a envoyé le Seigneur et,
de la main gauche, les préceptes traditionnels du Prophète. Celui qui marche à la lumière de ces
deux lampes ne s’écartera jamais du bon chemin. »

« Ne suivez jamais quelqu’un qui ne maîtrise ni le Coran ni la Tradition du Prophète, car notre
science [le soufisme] est totalement liée à l’un et à l’autre. »

1. « Toutes les voies sont fermées aux créatures, sauf à celui qui met ses pas dans ceux de l’Envoyé,
qui suit sa règle de vie (sunna) et qui demeure sur la route qu’il a tracée. Le chemin de tous les
bienfaits lui est alors ouvert. »
2. « Cette science qui est nôtre est subordonnée (variantes des textes : manût, madbût, muchayyad,
muchabbak, muqayyad) au Livre et à la Sunna ; et quiconque n’a pas appris le Coran, n’a pas
transcrit la Tradition (hadith) et n’a pas étudié la Loi, ne saurait servir d’exemple.»
[Dans Enseignement spirituel, Traités, lettres, oraisons et sentences de Junayd, p.185, Les
fondements traditionnels de la vie spirituelle / Le tassawuf - traduction de Roger Deladrière]

« Le soufisme consiste à s’approprier tout caractère noble et à se défaire de tout caractère vil. »
« Le soufisme est entièrement fait de nobles caractères. Celui qui te surpasse en nobles caractères te
surpasse en soufisme. »
[cf. Sheikh Mustafâ Al-Madanî, dans An-Nusrah An-Nabawiyyah, p. 22]

L'Émir Abd al-Qâdir radiy Allah `anhu :

« Aussi, lorsque la porte aura été ouverte et le voile levé, le serviteur n’en aura que plus de respect
pour les obligations de la Loi [divine] ; il n’en sera que plus attaché à celles-ci, car “celui qui a vu
[la Réalité] n’est pas comme celui qui en a entendu parler”. La façon dont ce serviteur “éclairé”
s’acquittera du culte divin, après que le voile lui ait été ôté, sera radicalement différente de ses
anciennes dévotions : à la fois plus élevée, plus profonde, plus équilibrée et meilleure.
Quiconque prétend avoir senti l’odeur de la Voie des Gens de Dieu et qui n’en montrerait pas
davantage de respect pour les Lois divines, ni d’empressement à se conformer à la Tradition
(Sunna), n’est qu’un menteur dont les prétentions sont injustifiées. »
[Extrait de Émir Abd el-Kader, Le livre des haltes - Halte 3 : De la soumission à la Loi - Traduction
et notes de Abdallah Penot].

Se reporter également à : Émir `Abd Al-Qâdir Al-Jazâ’irî, LE LIVRE DES HALTES Kitâb al-
Mawâqif - Traduction, introduction et annotation Max Giraud.
Halte 3 : La Loi, base de toute réalisation spirituelle – note 9 : Sur la Sharî'ah et la Haqîqah, cf la
traduction de Michel Vâlsan des chapitres 262 et 263 des Futûhât consacrés à ces notions (Études
Traditionnelles, 1966, n°' 396-397).
Sheikh Abû Al-Hasan Ash-Shâdhilî radiy Allah `anhu :

« Le soufisme est un entraînement spirituel pour adorer Dieu comme il se doit et pour se soumettre
à la Loi divine. »
[cf. Sheikh Hâmid Saqr, dans Nûr At-Tahqîq, p. 93]

Sheikh al-`Alâwî radiy Allâh `anhu :

66. Du point de vue initiatique, la Voie droite (al-çirât al-mustaqim)


Est la saisie (akhdh) de la Loi sacrée (al-sharî`a)
et de la Réalité essentielle (al-haqîqa).

67. Et celui qui prétend réaliser la connaissance métaphysique (tahaqqaha)


Sans respecter les prescriptions de la Loi sacrée,
exclus-le !

68. Sauf s'il est dominé par son état spirituel (hâl) ;
Il convient (dans ce cas) d'avoir une bonne opinion à son égard afin qu’il
vienne à résipiscence (yatûbu).

(Sheikh al-`Alawî, dans Minhâj at-Taçawwuf - La voie du Taçawwuf [EPÎTRE SUR LA VOIE
SOUFIE])

« Le taçawwuf c’est la station de l’excellence (al-ihsan) en Islam, il est attachement à la Loi divine
et il n’est guère miracle ou prodige, car même des pervers ou des mécréants peuvent avoir des
prodiges. La droiture est meilleure que mille miracles. »

Ibn Ajiba radiy Allah `anhu :

« J’ai connu beaucoup de novices ayant manqué à la stricte observation de la sharia, qui finirent par
quitter la tariqa et furent dépossédés des lumières de la Réalité suprême (la Haqiqa). J’en ai connu
d’autres étant restés longtemps en compagnie des saints sans qu’ils soient pour autant touchés par
leur grâce. La raison n’est autre que leur manquement au respect de la sharia. Et je jure que c’est
uniquement grâce à elle que toutes les faveurs que nous avons reçues ainsi que tous nos acquis
spirituels se sont réalisés. »
[Ibn Ajiba –ra- dans son commentaire des Hikam(s) de Ibn Ata’Allah –radiy Allah `anhu]

« Le plus proche de Dieu est celui qui, en secret, contemple, et qui, au dehors, puise aux sources de
la Loi. Celui-là reçoit l’héritage au complet. Il est comblé des plus grandes richesses, car il suit les
traces de l’Aimé (Al-Habîb : un des noms du Prophète Muhammad » çalla-Llâhu `alayhi wa sallam)
Un conseil que Mawlana Sheikh Abdul Khaliq al-Ghujdawani (radiy Allah `anhu) donna à
Kwaja Shah Baha'uddin Naqshband al Uwaysi (rady allahu`anhu) lors d'un dévoilement pour
atteindre la plus grande des proximités avec Le Divin :
« You have to show constancy and you have to be firm in the Divine Law (sharia) of the Prophet in
all your states. You have to "order the right and forbid the wrong" [3:110, 114 al Quran] and keep to
the highest standard of the Sharia, and leave the dispensations of ease, and throw away innovation
in all its forms, and make your Qiblah the Prophet's Narrations (Hadith). You have to investigate his
(saws) life (sirah) and the sira of His Companions (ra), and to urge people to follow and to read the
Qur'an both day and night, and to do the prayers with all their supererogatory worship (nawafil). Do
not ignore even the smallest thing from what the Prophet (saws) has shown us of deeds and good
works. »
La soumission TOTALE (faits,gestes,habillement,ibada etc) à Sayyidina Rasulallah saws est
d'ailleurs exprimé dans le Saint Coran dans le verset :
"Say: "If you love Allah, follow me: Allah will love you and forgive you your sins. For Allah is the
Oft Forgiving and the Most Merciful" (3:31)."
"Dis: "Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos
péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux."

Sheikh `Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî radiy Allah `anhu :

« Il convient pour celui qui débute dans cette voie, d’avoir une foi correcte, qui est la base première
de toute chose, en suivant les croyances des nos pieux prédécesseurs (As-Salaf As-Sâlih), les gens
de la Sunnah, la Sunnah des prophètes et des messagers, celle des compagnons, des successeurs
(tabi`în), les alliés à Dieu et des véridiques ».
[Sheikh `Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî, dans Ghunyat At-Tâlibîn ].

"Toute vérité pour laquelle la législation ne témoigne point est zandaqah (mécréance hypocrite).
Chemine vers le Vrai (Al-Haqq) en battant des ailes du Coran et de la Sounnah. Et présente-toi
devant Lui, main dans la main avec le Messager d’Allâh, paix et bénédiction de Dieu sur lui."
[Sheikh `Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî, dans Al-Fath Ar-Rabbânî wal-Fayd Ar-Rahmânî, L’Ouverture
Seigneuriale et la Manne du Miséricordieux, p. 29].

« Délaisser les œuvres de cultes imposées est une mécréance. Tomber dans l’interdit est un péché.
Nul n’a le droit de délaisser les Ordres [divins] en tout état de cause ».

« Si le Murîd (disciple d’un sheikh, aspirant à l’éducation spirituelle) voit une erreur de la part de
son Sheikh, il doit le lui signaler. S’il s’écarte de son erreur, tant mieux. Sinon, il (le disciple) doit
laisser sa parole et suivre le shar` (la législation islamique) »
[Sheikh `Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî, dans Adab Al-Murîd ].

«Si une brèche s'opère dans ton respect des limites, sache que tu as été séduit es devenu une
marionnette dont jouent les démons. Reviens au statut de la Loi (shar`) et détourne-toi de l'opinion
suggérée par la passion. Car toute vérité (haqîqa) dont la Loi (shari`â) ne porte pas témoignage n'est
que libertinage (zandaqa). Et Allâh est plus savant ! »
[Sheikh `Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî, dans L'Accès au Mystère - 40ème discours : Quand le sâlik est-il
apte à rejoindre le groupe des êtres spirituels ? - p.177, traduction et commentaire par N. Badrawî].
Sheikh Ahmad Ar-Rifâ`î radiy Allah `anhu :

« Ne t’oppose pas aux états [spirituels] des gens tant qu’ils ne contredisent pas le Shar`. Si jamais
ils font une entorse au Shar`, laisse-les et suit le Shar` »
[source Islamophile.org].

L'Imâm Mâlik Ibn Anas radiy Allah `anhu :

« Celui qui étudie la jurisprudence (tafaqqaha) et ne pratique pas le soufisme (taçawwuf) est un
pervers (fâsiq); et celui qui pratique le soufisme et n'étudie pas (n'apprend pas, n'applique pas) la
jurisprudence est un hérétique (zindîq); celui qui allie les deux, atteint la vérité ou est le parfait
réalisé (tahaqqaqa). »
[Citation rapportée par le spécialiste du hadîth Ahmad Zarrûq, par le spécialiste du hadîth 'Ali ibn
Ahmad al-'Adawî dans le tome 2 de ses œuvres, par al-Hâfiz `Ali al-Qari al-Harawi et d'autres].

Sheikh Ibn ‘Arabî radiy Allah `anhu :

Il a dit dans tout ce qu'on lui attribue comme paroles, « anâ abra’u ilâ-Llâh min kulli mâ yukhâlifu
Kitâba-Llâh wa sunnati rasûli-Llâh sallallâhou ‘alayhi wa sallam », « Je suis innocent devant Allâh
de tout ce qui pourrait différer du Livre d’Allâh et de la Sunna de l’Envoyé d’Allâh - sur lui la grâce
et la paix ! »
En toute occasion Ibn Arabî se montre respectueux des convenances, il ne s'écarte jamais en rien de
l'enseignement traditionnel exprimé par le Coran et la Sunna .
Le sheikh Elîsh radiy Allâhu `anhu rappelait l'orthodoxie éminente du sheikh al-Akbar : « Il
s'attacha fortement à la Révélation divine et à la tradition prophétique et disait : « Celui qui
repousse un seul instant la balance de la Loi sacrée périra ».

Extraits Ibn Arabî, Futûhât 181 : « les maîtres peuvent se trouver dans deux conditions
différentes (‘alâ hâlayn) :

1°) Il y a tout d'abord ceux qui, connaisseurs du Livre et de la Sunna, les professent extérieurement
et les réalisent intérieurement, en respectant les limites établies par Allah, en s'acquittant du pacte
fait avec Lui et en appliquant les prescriptions de la Loi, sans recourir à des interprétations pour en
arriver à accepter ce qui est douteux, et ayant par ailleurs le souci de ne pas négliger quelque devoir,
se tenant à l'écart des gens troubles, animés de sollicitude pour la communauté, n'allant pas jusqu'à
détester les désobéissants, cependant « aimant ce qu'aime Allah et haïssant ce que hait Allah »
(hadith), « ne craignant pas d'être blâmés par les créatures » (Cor. 5, 54) quand il s'agit des choses
d'Allah, « recommandant le bien et défendant le mal » - le mal reconnu comme tel par tous - « et
s'empressent de faire de bonnes œuvres » (Cor. 3, 114), « pardonnant aux hommes » (Cor 3 134), «
respectant le grand, ayant pitié du petit » (hadith), « écartant les obstacles de la Voie » (hadith) - la
voie de Dieu aussi bien que la voie des hommes, exhortant au bien dans le sens de ce qui est chaque
fois le plus nécessaire, rendant à chacun son dû, bons avec leurs frères ou plutôt avec tous les
hommes, ne limitant pas leur générosité à leurs seules connaissances, mais la rendant absolue ;
enfin considérant le grand comme leur père, le semblable comme leur frère et égal, le petit comme
fils, et toutes les créatures comme famille à leur charge.
Ces maîtres, se voyant être obéissants à Allah, voient aussi que c'est Dieu même qui assure la
réussite de leurs efforts d'obéissance ; et s'ils transgressent, ils s'empressent au repentir et à la
pudeur devant Allah : ils blâment leurs âmes de leurs fautes sans jeter la responsabilité sur le Décret
et la Prédestination divines, car cela serait une inconvenance majeure à l'égard d'Allah. Calmes et
doux, pleins d'amabilité, « miséricordieux entre eux, tu les vois s'inclinant et se prosternant » (Cor.
48. 28) dans leur avis, par charité pour les serviteurs d'Allah. Comme des gens qui pleurent, la
tristesse remporte chez eux sur la joie en raison de ce que comporte la condition d'être chargé
d'obligations (taklîf).

Tels sont ceux qu'on prend comme modèle, et qu'on doit révérer : « quand on les voit, on se rappelle
Allah ! » (14).

(14) Termes empruntés au hadith prophétique suivant : « Les Saints d'Allah (Awliyâu-llâh) sont
ceux qui lorsqu'on les voit, on se rappelle Allah ».

2°) Une autre sorte de maîtres sont ceux qui sont caractérisés par des « états » (ahwâl sing. hâl) qui
leur valent des écarts et qui ne jouissent pas d'un comportement aussi équilibré. Ceux-ci on les
laisse à leurs « états » et on ne reste pas en leur compagnie. Même s'ils accomplissent des prodiges,
on ne s'en remet pas à leur aide tant qu'ils sont irrévérencieux envers la Loi ; car nous n'avons pas
d'autre voie vers Dieu que celle qu'Il nous a tracée Lui-même : si quelqu'un prétend qu'il y a vers
Dieu une autre voie que celle qu'Il a Lui-même instituée, sa parole est vaine (zûr). On ne prend pas
comme modèle un cheikh qui manque de convenance même s'il était sincère dans « son état », et
cependant on le respecte. »
[Extrait de Ibn ‘Arabî, La vénération des maîtres spirituels, Futûhât chap. 181 : Ihtirâmu-ch-
Chuyûkh, présenté, traduit et annoté par Michel Vâlsan dans Études Traditionnelles, Juil.-Août et
Sept.-Oct. 1962 (n° 372-373)].

René Guénon Cheikh `Abd al-Wâhid Yahyâ radiy Allah `anhu :

« Nous dirons d’abord pour exprimer les choses de la façon la plus simple, qu’on ne bâtit pas sur le
vide ; or l’existence uniquement profane, dont tout élément traditionnel est exclu, n’est bien
réellement à cet égard que vide et néant. Si l’on veut construire un édifice, on doit tout d’abord en
établir les fondations ; celles-ci sont la base indispensable sur laquelle s’appuiera tout l’édifice, y
compris ses parties les plus élevées et elles le demeureront toujours, même quand il sera achevé. De
même, l’adhésion à un exotérisme est une condition préalable pour parvenir à l’ésotérisme, et, en
outre, il ne faudrait pas croire que cet exotérisme puisse être rejeté dès lors que l’initiation a été
obtenue, pas plus que les fondations ne peuvent être supprimées lorsque l’édifice est construit. Nous
ajouterons que, en réalité, l’exotérisme, bien loin d’être rejeté, doit être « transformé » dans une
mesure correspondant au degré atteint par l’initié, puisque celui-ci devient de plus en plus apte à en
comprendre les raisons profondes, et que, par suite, ses formules doctrinales et ses rites prennent
pour lui une signification beaucoup plus réellement importante que celle qu’elles peuvent avoir
pour le simple exotériste, qui en somme est toujours réduit, par définition même, à n’en voir que
l’apparence extérieure, c’est-à-dire ce qui compte le moins quant à la « vérité » de la tradition
envisagée dans son intégralité. »
[Extrait de Initiation et Réalisation spirituelle, chapitre VII - NÉCESSITÉ DE L’EXOTÉRISME
TRADITIONNEL].
« Quiconque se présente comme un instructeur spirituel sans se rattacher à une forme traditionnelle
déterminée ou sans se conformer aux règles établies par celles-ci ne peut pas avoir véritablement la
qualité qu’il s’attribue ; ce peut-être, suivant les cas, un imposteur ou un « illusionné » ignorant des
conditions réelles de l’initiation ; et dans ce dernier cas plus que dans l’autre, il est fort à craindre
qu’il ne soit trop souvent , en définitive rien de plus qu’un instrument au service de quelque chose
qu’il ne soupçonne peut-être pas lui-même. »
[Extrait de Initiation et réalisation spirituelle, chapitre XXI - VRAIS ET FAUX INSTRUCTEURS
SPIRITUELS].

Michel Vâlsan Sheikh Mustafâ 'Abd al-Azîz radiy Allâh `anhu

« Un intérêt particulier de ce document réside dans le fait qu’il laisse entrevoir assez bien, par
l’exemple de quelques éléments retenus plus spécialement, comment les rites et les autres
institutions de la loi commune peuvent être interprétés et pratiqués dans une perspective proprement
initiatique et contemplative. Mais cela permet aussi de se rendre compte d’une façon plus sensible
de la Science spirituelle dont procèdent les institutions sacrées, et par conséquent de la Sagesse
« non-humaine » sur laquelle repose tout l’ordre traditionnel. Les rites exotériques et les règles de
vie traditionnelle établis par la Loi générale ne sont d’ailleurs pas des prescriptions « bonnes pour
les exotéristes », mais des institutions spirituelles complètes, qui dans leurs aspects intérieurs sont
de véritables mystères initiatiques ; à ces institutions tous les membres de la communauté, aussi
bien les « gens de l’intérieur » (ahlu-l-bâtin), les ésotéristes, que les « gens de l’extérieur » (ahlu-
zh-zhâhir), les exotéristes, sont également soumis, étant bien entendu que le profit final variera
indéfiniment avec les cas et les états individuels. Le Cheikh al-Akbar explique ailleurs (Futûhât,
ch.62-63) que la Charî’ah, la Voie apparente ou la Loi générale est une Haqîqah, Réalité
fondamentale, d’entre les haqâi’q (réalités fondamentales). Il dit aussi : « il n’y a pas de haqîqah
qui s’oppose à une charî’ah, car la Charî’ah est une des haqâ’iq, et les haqâ’iq sont analogues et
semblables… »
[Michel Vâlsan, Une instruction sur les Rites fondamentaux de l'Islam (extrait de la Notice
introductive), Revue Études Traditionnelles n° 369, Janv.-Fév. 1962. p. 23].

Radiy Allah `anhum ajma`in

Das könnte Ihnen auch gefallen