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Effectué à : YAZAKI-Morocco
Par :
Encadré par :
DEDICACES
A
Nos chers parents en
reconnaissance de leur
dévouement déployé pour notre
bonheur, de leur
patience et
soutien indéfini.
A
Nos frères, qui n’ont jamais cessé
de nous
encourager et nous
soutenir dans les pires
moments.
A
Toutes nos ami(e) s qui avec eux,
nous avons partagé les moments
de souffrance et de joie.
A
Tous nos professeurs pour leurs
soutiens et leurs directives au
cours de notre formation.
A
Tous ceux qui nous ont cédé leur
temps et leurs connaissances
pour satisfaire nos
interrogations.
MJIDOU Imad
Remerciements
Tout d’abord, je remercie DIEU tout puissant qui nous a donné la foi, la volonté, le
courage et la persévérance.
Je tiens à remercier l’entreprise YAZAKI de Tanger, qui m’a accueilli durant ces quatre
mois pour effectuer ce stage.
Ce travail n’aurait jamais pu être mené à bien sans la contribution de nombreuses personnes que
je tiens à remercier vivement.
Que Monsieur CHAFI Anas, mon encadrant pédagogique, trouve ici l’expression de ma
gratitude. Je le remercie infiniment de m’avoir accordé ce projet et veiller à son élaboration, de
ses directives ainsi que ses conseils précieux.
Enfin, j’exprime à tous ceux, que j’ai omis, et qui ont participé de près ou de loin à
l’élaboration de ce travail mes sincères reconnaissances.
Introduction générale
La fonction production est la pierre angulaire de l'entreprise. Qu'il s'agisse d'une société de
services ou d'une compagnie manufacturière, le succès d'une entreprise est directement lié à sa
capacité de maintenir de façon constante une production de qualité supérieure à moindre coût.
Toute déficience dans la dynamique de fabrication ou de livraison du produit peut entraîner des
rejets coûteux, des coûts supplémentaires ou des plaintes qui font un tort considérable à
l'entreprise.
De plus, une nouvelle logique voit le jour sous l’effet conjugué des exigences accrues des
clients et d’une concurrence de plus en plus féroce. Il ne s’agit plus de proposer un produit, mais
de concevoir une offre complète, sur mesure, sans défauts et dans les plus brefs délais. Pour ce
faire, l’entreprise doit se focaliser sur la valeur ajoutée du produit, et donc produire au plus juste,
avec l’élimination de tous les gaspillages, et de toutes les opérations sans valeur ajoutée.
Le Lean Manufacturing est la démarche qui répond le plus à ces défis. En effet, il consiste
à identifier et à éliminer toutes les pertes d’efficacité qui jalonnent la chaine depuis la réception de
la matière jusqu’à l’expédition du produit.
C’est dans cette optique, et afin d’atteindre ces objectifs, que le présent projet nous a été
proposé au sein de YAZAKI Tanger. Il s’agit d’améliorer la productivité d’une ligne de
production
Ainsi, le présent rapport s’articule autour de cinq chapitres qui révèlent la démarche suivie.
La première partie de notre projet a été consacrée à la présentation de YAZAKI monde ainsi
que le site Tanger où on a effectué notre stage. Ce chapitre a été aussi dédié pour définir le contexte
général du projet. Puis, dans un deuxième chapitre, nous avons projeté la lumière sur le concept
du Lean Manufacturing, ainsi que ses différents outils sur lesquels nous nous sommes basées
pour la réalisation de notre projet.
Un troisième chapitre représente un diagnostic et une analyse de l’état actuel, au coeur du
Lean Manufacturing, nous avons utilisé la démarche DMAIC, dans lequel on a défini les
indicateurs de la productivité, ainsi qu’on a expliqué la problématique, Et dans un deuxième temps
on a effectué nos mesures et nos analyses à l’aide du chronométrage, les ratios d’équilibrage de la
ligne et le diagramme « YAMAZUMI CHART ».
Finalement, nous avons consacré le quatrième chapitre pour les solutions proposés aux
gaspillages détectés, et le cinquième pour l’estimation des gains, sans oublier la conclusion.
YAZAKI Corporation
Ces trois groupes sont autonomes, mais dépendent tous de la société mère. Chaque groupe
se décompose en usines et centres de services client qui assurent la gestion et le traitement des
commandes. Quant aux usines, ils se chargent de la réalisation des programmes de production; cas
de la société YAZAKI MAROC qui fait partie des usines du groupes YEL.
A signaler que la relation entre les unités de chaque groupe se qualifie comme relation client
fournisseur, puisque la production des usines est considérée comme achat de marchandises pour
les centres, et vendu avec des marges de bénéfices (3%).
Ainsi, au sein de même groupe, on assiste à une bonne méthode de gestion interne, puisque
chaque département a un centre chargé du suivi.
Le groupe est présent aujourd’hui dans 40 pays, il compte à son actif plus de 35 centres de
Recherche & Développement et 94 unités réparties entre usines de production, centres de services
clients, centres techniques et technologiques et elle emploie plus que 200000 employés.
Cette unité est spécialisée dans la production et le montage du câblage automobile, ses
principaux clients sont RENAULT, PSA (Peugeot & Citroën), FORD et NISSAN, elle emploie
actuellement plus de 3800 personnes.
Pour répondre à toutes ses commandes clients et pour qu’elle soit ponctuelle, elle sous-traite
une partie de sa production à trois sous-traitants marocain :
VIRMOUSILE ;
PROMACAB ;
TAZACÂBLE ;
Cependant, c’est société elle-même qui s’approvisionne des matières premières comme
garantie moyenne de qualité exigée par les clients et par sa bonne réputation sur le marché du
câblage automobile.
2.2 L’organigramme :
Géneral
manager
Géneral manager
assitant
département de département
Bu/PSA/Renault/F Bu NISSAN Département de
Opérations RH & Géneral d'ADM &
ord Segment Segment IT
affairres Financier
Superviseur Superviseur
Superviseur planning Superviseur systéme superviseur entrepôt Supervieur contrôle
approvissionement outbound
3 Processus de production :
3.1 Généralités sur le câblage :
Le câble électrique d’un véhicule est un ensemble de fils qui ont pour fonction principale de
relier l’ensemble de ses composants électriques et électroniques. Il permet d’alimenter en énergie
l’ensemble des équipements de confort (Lève-vitres), certains équipements de sécurité (Airbag,
Eclairage) et transmettre ainsi les informations aux calculateurs (de plus en plus nombreux avec
l’intégration massive de l’électronique dans l’automobile).
• Fil conducteur : C’est l’ensemble des filamants entouré par un isolant afin de conduire le
courant électrique d’un point à un autre en toute sécurité .C’est le principal composant du
câblage.
• Terminal : assurer une bonne connexion entre le fil électrique et le connecteur. Il est assemblé
au fil dénudé grâce à une opération de sertissage.
• Connecteurs : ce sont des pièces où les terminaux seront insérés, ils permettent d’établir un
circuit électrique débranchable, d’établir un accouplement mécanique séparable, d’isoler
électriquement les parties conductrices.
• Accessoires : ce sont des composants qui assurent la protection et l’isolation du câblage : les
rubans d’habillage (PVC…), les tubes, les protecteurs…
• Matériel de Protection (boîtes fusibles) : sont des pièces qui protègent le câblage et tous ses
éléments de la surcharge du courant qui pourrait l’endommager.
• Clips et agrafes : les clips sont des éléments qui permettent de fixer le câblage à la carrosserie
de l’automobile.
Récéption
Magasin
Coupe
Pré-assemblage
Montage
Validation du
produit
Expédition
3.4.1 La coupe :
C’est la première étape dans le processus de production. Elle consiste à couper les fils
électriques selon la longueur désirée et aussi de réaliser le :
• Dénudage : c’est l’opération permettant d’enlever l’isolant à l’extrémité du fil afin de dégager
les filaments conducteurs.
• Sertissage automatique : qui permet la jonction d’un terminal à un ou plusieurs fils
conducteurs.
• Insertion des bouchons : (seals) afin d’assurer l’étanchéité lors de l’insertion du terminal dans
le connecteur.
Pour cette étape YAZAKI utilise les types KOMAX et YACC comme machines de coupe,
ces derniers utilisent un logiciel Top Win qui se connecte au logiciel CAO.
3.4.2 Pré-assemblage :
C’est une étape intermédiaire mais pas toujours nécessaire entre la coupe et le montage, où
un certaian nombre d’opérations complaimentaires sont faites.
3.4.3 Montage :
C’est la phase finale qui consiste à assembler l’ensemble des composants pour obtenir le
câble final. Les lignes de montage se caractérisent généralement par l'emploi d'un convoyeur ou
d’une chaîne de tableaux mécanisés ou les deux en même temps en fonction du nombre de circuits
que contient le câble et en fonction de sa complexité. Lors du montage, les câbles passent par trois
étapes principales :
• L’insertion : Cette étape consiste à insérer les terminaux des circuits dans les connecteurs qui
leurs correspondent manuellement. Des supports sous forme de fiches comprenant le
processus d’assemblage propre à leur poste sont mis à la disposition des opérateurs.
• L’enrubannage : est l’opération qui permet de recouvrir les fils une fois insérés par des rubans
et protecteurs.
• L’inspection et les tests : Les tests standards réalisés sur les câblages sont :
- Le test électrique : ce test est réalisé sur une machine qui a pour rôle principal la validation
électrique du câble et l’étanchéité des connecteurs.
- Le clip checker : est un équipement qui se compose d’un ensemble de fixtures et de Poka
Yoke afin d’assurer :
4 Présentation du projet :
4.1 Cahier de charge :
Coordonnées :
Faculté des sciences et techniques
Adresse : B.P. 2202 – Route d’Imouzzer, Fès, Maroc
Téléphone : +212 (0) 535 60 80 14 - +212 (0) 535 60 96 35 - +212 (0) 535 60 29 53
Fax : +212 (0) 535 60 82 14
Site : www.fst-usmba.ac.ma
Maître d’ouvrage :
Acteurs relais :
Le projet a était réaliser sous le suivi et l’encadrement de :
GUECHCHATI Yahya : Encadrent professionnel ;
TAJRI Ikram : Encadrent pédagogique;
CHAFI Anas : Encadrent pédagogiques ;
Dans ce contexte, le projet qui nous a été confié nous mène à déployer la démarche Lean
Manufacturing basé sur la réduction ou l’élimination des Mudas. Cette méthode va nous servir
à augmenter la productivité dans le but de produire l’objectif de manière optimale, Donc le but
visé l’amélioration continue de la productivité dans la zone de montage du projet PSA produit
M3M4 famille PPL.
1.2 Historique :
Toutefois, la production en série a créé de nouveaux problèmes, liés au volume des stocks
et à un fort risque d’obsolescence, du fait que les produits restaient stockés des mois, voire des
années, avant d’être vendus, un problème auquel les fabricants d’aujourd’hui sont toujours
confrontés.
Un nouveau jalon a été posé lorsque Henry Ford a mis au point la ligne de montage moderne
et a commencé à vendre son Modèle T par millions, rendant l’automobile accessible pour la
première fois. Toutefois, la souplesse de production n’était pas encore une réalité… En effet, les
premiers modèles T était exactement similaires les uns aux autres. Selon la plaisanterie qui circulait
alors : « vous pouvez la commander dans n’importe quelle couleur… pourvu que ce soit du noir. »
Dans les 1950. TaiichiOhno travaille pour un petit constructeur automobile japonais au bord
de la faillite, Toyota. À cette époque, Toyota doit impérativement réduire ses coûts et améliorer
son efficacité. T. Ohno se rend aux États-Unis pour étudier les lignes de montage de Ford. Il
retourne au Japon et, avec ses collègues de Toyota, met au point le Système de production Toyota,
considéré comme le meilleur modèle de production au monde et le précurseur du Lean
Manufacturing.
Ils se sont donc évertués à éliminer les pertes de temps et les activités inutiles à chaque étape
du processus de production. Au final, ils sont parvenus à réduire considérablement les coûts et les
délais de production. Ils ont également mis au point un processus novateur pour changer
rapidement les équipements et les lignes de production, afin de produire différents modèles.
Toyota a ainsi été en mesure de produire plusieurs modèles sur la même chaîne de production.
L'objectif est donc que le client reçoive le bon produit, en bonne état, au bon moment, au
bon endroit, en quantité suffisante et à prix raisonnable.
Le Lean Manufacturing est donc très différent de la production de masse, qui a pour
objectif de fabriquer plusieurs gros lots d'un même produit, lesquels sont par la suite stockés
jusqu'à ce qu'un client passe une commande.
Les surplus de stocks, il est primordial d'éliminer ce genre de stocks, car ils font
augmenter les frais de stockage, les besoins en espace d'entreposage, les primes
d'assurance, etc. De plus, l'élimination de cette source de gaspillage permet de diminuer le
stock de matières premières et des produits en cours.
Les mouvements inutiles. Ainsi, tout mouvement qui n'ajoute aucune valeur doit être
éliminé.
Les défauts de fabrication. De fait, tout produit défectueux doit être, soit mis aux ordures,
soit réusiné, ce qui peut entraîner des retards de livraison ou encore nécessiter le retour de
produits déjà vendus.
De ce qui est cité, on peut dire que le Lean Manufacturing s’attaque à trois type de
contraintes, à savoir : la qualité, les coûts, les délais :
A l’entrée d’une usine de production, on trouve les ressources humaines, les installations et
les matières premières. A la sortie, se trouvent les produits finis. La productivité s’accroît lorsque
des ressources identiques à l’entrée génèrent davantage de produits finis à la sortie, ou lorsqu’à
volume de produits finis identiques, les facteurs d’entrée diminuent.
Réduire le temps d’exécution : Le temps d’exécution se définit par l’intervalle de temps entre
la réception des matières premières et la réception par l’entreprise du paiement des produits
vendus. La réduction de cet intervalle signifie davantage de produits fabriqués dans le même
temps, une meilleure rotation des ressources et une plus grande réactivité et flexibilité à la
satisfaction du besoin des clients.
3. Lignes multi modèles : meilleur taux de charge de l’outil industriel, variabilité réduite,
production lissée et séquencée.
4. Standardisation du travail avec priorité à la valeur ajoutée et réduction des mudas d’attente
et de déplacement.
5. Petits emballages en bord de ligne : intégration des opérations de valeur ajoutée en ligne
principale, avec réduction des mudas de transport des en-cours d’une ligne vers l’autre.
6. Flux tiré JIT : réduction du muda de surproduction.
7. Dynamique Kaizen d’amélioration continue.
Figure13:
Figure 12 :Usine
Usinetype
typeutilisant
utilisantmasse
masseproduction
production
La présence des gaspillages dans l’usine est la source d’une productivité insuffisante.
En ligne de production, les mudas d’attente et de déplacement des opérateurs sont les plus
pénalisants : ils sont la cause de sureffectifs qui augmentent les coûts de production.
En logistique, les mudas de stock et de transport très coûteux sont générés par la logistique
de masse. Ce modèle génère des immobilisations de capitaux excessives, que l’on peut visualiser
sous la forme de stockeurs remplis de composants, de conteneurs massifs en bord de ligne. Ceci
est la cause de lignes trop longues avec beaucoup d’encours sans valeur ajoutée et d’usines trop
grandes.
Le passage à la livraison des lignes en flux permet la réduction de tous les mudas.
Cela implique l’adoption des bonnes pratiques : petits emballages, nouvelle logistique,
compression des espaces, lignes flexibles séquencées, production par petits lots… tout ceci réduit
les non-valeurs ajoutées.
En fait, on peut dire que dans le système Lean, il s’agit à la fois d’un concept, appuyé sur
des outils techniques et managériaux, et d’une démarche pour mettre en mouvement l’entreprise
et son personnel vers le « Lean ».
Le concept majeur est la focalisation sur les flux et sur la valeur, et la recherche de
suppression des activités sans valeur ajoutée pour le client.
1. Fondez vos décisions sur une philosophie à long terme, même au détriment des objectifs
financiers à court terme.
2. Organisez les processus en flux pièce à pièce pour mettre autour les problèmes.
3. Utilisez des systèmes tirés pour éviter la surproduction.
4. Lissez la charge de travail (heijunka)
5. inculquez une culture de résolution immédiate des problèmes, d’obtention de la qualité
au premier coup.
6. La standardisation des tâches est la base de l’amélioration continuée et de la
responsabilisation des employés.
7. Utilisez des contrôles visuels pour qu’aucun problème ne reste pas caché.
8. Utilisez uniquement des technologies fiables, longuement éprouvées, qui servent vos
collaborateurs et vos processus.
9. Former des responsables qui maîtrisent parfaitement le travail, sans imprégnés de la
philosophie et l'enseignent aux autres
10. Formez des individus et des équipes exceptionnels, qui appliquent la philosophie de
votre entreprise.
11. respectez votre réseau de partenaires et de fournisseurs en les encourageant et en les
aidant à progresser.
12. Allez sur le terrain pour bien comprendre la situation
13. Décidez en prenant le temps nécessaire, par consensus, en examinant en détail toutes les
options. Appliquez rapidement les décisions.
14. Devenez une entreprise apprenante grâce à la réflexion systématique (hansei) et à
l'amélioration continue (kaizen).
Le monument Lean est le symbole utilisé par ses fondateurs pour expliquer la cohérence et
l’harmonie du système. La stabilité est la fondation du monument Lean. Appliqué à l’organisation,
on parle de stabilité des équipes, de standardisation des méthodes, de stratégie suivie dans le
temps…
Le socle du monument Lean, sur lequel tout le reste est bâti, est constitué de 2 éléments : la
dynamique Kaizen ou progrès continu et l’élimination des mudas : tous deux mettent le système
en mouvement.
le Kaizen
les 5 « S »
le Kanban
Le management visuel
1.8.1 Le Kaizen :
Le Kaizen désigne un principe d'amélioration continue, impliquant tous les salariés, de
l’opérateur au directeur. C'est une démarche étape par étape, ne nécessitant ni moyens importants,
ni bouleversement brutal des pratiques. Il aide les entreprises à parvenir aux meilleurs niveaux de
qualité et de compétitivité.
Cette amélioration continue ne progresse pas au hasard, elle doit être cohérente au sein de
l’entreprise, et contrôlée par des groupes de pilotage, tout en impliquant au maximum le personnel.
Parmi les objectifs principaux de Kaizen :
rendre le travail plus motivant, plus efficace, moins fatiguant, plus sûr.
Il est nécessaire d'emporter l'adhésion de chacun, notamment en instituant des
groupes de travail Kaizen.
améliorer les équipements : mieux installer les postes de travail, imaginer des
détrompeurs.
réviser les procédures.
Lors de cette étape, il s’agit d’éliminer de l’espace de travail tout ce qui n’a pas sa place.
Dans ce stade on a :
Tout ce qui sert moins d’une fois par an est jeté (ou recyclé si possible).
De ce qui reste, tout ce qui sert moins d’une fois par mois est écarté (par exemple, au
département des archives, ou au magasin à l’usine).
De ce qui reste, tout ce qui sert moins d’une fois par semaine est remisé à proximité
(typiquement dans une armoire au bureau, dans le rangement au poste à l’usine).
De ce qui reste, tout ce qui sert moins d’une fois par jour est au poste de travail.
De ce qui reste, tout ce qui sert moins d’une fois par heure est au poste de travail,
directement à portée de main.
Et ce qui sert au moins une fois par heure est directement sur l’opérateur.
Cette étape consiste à ranger les différents outils et matériels pour le travail. Autrement dit,
on cherche à aménager l’espace de travail de façon à éviter les pertes de temps et d’énergie selon
le principe : « Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place ». Les règles de rangement
sont :
Une fois l'espace de travail dégagé (débarrasser) et ordonné (ranger), il est beaucoup plus
facile de le nettoyer. Le non-respect de la propreté peut en effet avoir des conséquences
considérables en provoquant des anomalies ou l’immobilisation de machines
Standardiser rappelle que l'ordre et la propreté sont à maintenir tous les jours. Pour cela, les
règles suivantes permettent d'y arriver :
Cette étape est celle de la qualité de l'application du système 5S. S'il est appliqué sans la
rigueur nécessaire, il perd en effet toute son efficacité.
C'est aussi celle du contrôle rigoureux de l'application : une vérification continue et fiable
de l'application du système 5S (les 4 premiers 'S' en l'occurrence) et le soutien du personnel
impliqué sont les moteurs de cette étape.
1.9 Conclusion :
En conclusion, afin de déployer réellement le Lean dans l’entreprise un moyen très simple et
assez rapide pour « rendre visible le dépliement » c’est de mettre en place des tableaux de suivi de
production en tenant compte des recommandations suivantes :
1 La démarche DMAIC :
DMAIC (pour Définir Mesurer Analyser Innover Contrôler) est une méthode de résolution
de problème utilisée dans le cadre de notre projet Lean Manufacturing.
1. Définir :
Définition du problème, du périmètre étudié et des objectifs associés (en termes de
performance, attente utilisateurs...).
2. Mesurer :
Choix des variables qui doivent être analysées et des instruments de recueil, mise en oeuvre
de la collecte des données.
3. Analyser :
Appréciation des écarts entre la situation actuelle et les objectifs fixés. Identification des
causes et des leviers actionnables pour y remédier.
4. Améliorer :
Inventaire, classement et choix des solutions. Mise en place des actions retenues.
5. Contrôler :
Définition d'un plan de contrôle de la solution mise en place, choix d'indicateurs pertinents.
Le but est de se donner les moyens de corriger le plan si les résultats souhaités ne sont pas au
rendez-vous.
2 PHASE 1 : « DEFINIR » :
2.1 Description des projets PSA / M3M4 :
La description que nous allons établir, a pour but de faire apparaitre que la famille ou bien
les familles sur laquelle on s’intéressera pour notre étude. Le tableau ci-dessous représente
l’importance de chaque famille selon le ManHour (MH) (en expliquera ce terme par la suite).
Famille MH (min)
PPL 5445 PPL : Principale
HABITACLE 2829 PDB : Planche De Bord
PDB 1168
P1 P2 P3
FIPEC
Auto-Controle
Expedition
Assemblag
e 3 Joints
1 1
Flux de
matiére
4 Connecteurs
5
3
Superm Tubes
-arché
Clips,Ruban,Vis,Couvert
6 ,Ecrou,passe-
Fil,Bouchons...
Processus Insertion :
Processus Inspection :
Ce processus est destiné à la détection des problèmes dans le câble, pour cela il existe des
sous-processus, qui sont :
Sous-processus Protecteur :
Remarque :
Selon la politique d’YMO, elle donne plus d’importance pour la productivité directe que la
productivité indirecte.
𝐻𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑃𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒𝑠(𝐻𝑃)
𝑃𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é 𝐷𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑒 = × 100
𝐻𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑇𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙𝑙é𝑒𝑠 𝐷𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑒𝑠(𝐻𝑇𝐷)
Temps d’ouverture :
C’est le temps du fonctionnement de la chaine, c.-à-d les 8 heures moins la pause, qui est
égale à :
𝑇𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑑 ′ 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒 = (8 × 60) − 20 = 460𝑚𝑖𝑛 = 7,67ℎ
MainHour :
Ce paramètre est définis préalablement par le laboratoire PTC « Portugal Technical
Center », ce dernier est celui qui délivre le MH sous la contrainte de ne pas le dépasser.
Heures d’absentéisme :
Heures supplémentaires :
C’est le totale des heures supplémentaire travaillées par chaque effectif.
Effectif directe :
Ce sont les personnes qui agissent directement sur le câble et qui ont une relation directe
avec la chaine. (Operateurs)
Effectif indirecte :
Ce sont les personnes qui n’entrent pas dans la réalisation du câble mais qui organise le
travail au sein de la chaine. (Chef de ligne)
Les crédences :
Une équipe peut emprunter ou céder un opérateur (direct) ou bien un chef de ligne (indirect) si
c’est nécessaire, cette personne est notée avec un signe (+) pour l’équipe qui reçoit et d’un signe (-)
pour l’équipe qui donne.
Le 28 / 01 / 2016
o Effectifs directes totales : 85 Personnes ;
o Effectifs indirectes totales : 2 personnes ;
o Les absents : 4 personnes directes et 0 personnes indirectes ;
o Quantité produites : 274 Câbles
o Les cédées : (-) 1 direct et : (-) 1 indirect ;
D’après la courbe représentés ci-dessous, on constate que la famille PPL est celle la plus
loin du son objectif, donc on s’intéressera à améliorer la productivité de cette famille qui représente
presque 60% du MH totale. Alors le problème qui se pose c’est comment améliorer la productivité
de la famille PPL ? Et suivant quelle démarche ?
90,0%
80,0% 66%
70,0%
60,0%
50,0%
40,0%
30,0%
20,0%
10,0%
0,0%
janv-15 Fev-15 mars- avr-15 mai-15 juin-15 juil-15 août-15 sept-15 oct-15 nov-15 déc-15 janv-16
15
MOIS
Selon cette courbe, on constate que la productivité du mois janvier (106%) s’était la plus
grande valeur durant cette période, on souhaite alors de garder cette valeur 106,6% comme valeur
minimale après les améliorations qui seront proposées où bien effectuées.
Mur Qualité
Polyvalence
Enrubannage
Test Vision
Etanchéité
Electrique
ACC+OL
Insertion
Injection
Poste
Checker
Totale
Shunk
Clips
Test
Test
PU
Effectif
par 13 8 1 1 4 2 1 2 3 3 2 40
équipe
Le problème rencontrée lors du chronométrage c’est qu’on a une diversité dans les produits
qui se fabrique dans la chaine « PPL », c’est que nous a met devant l’outil « PARETO » pour
l’exploiter afin de sortir avec l’élément ou bien la référence sur laquelle le chronométrage sera
établis. La demande c’était le critère de notre « PARETO », cette demande est représentée sous
forme d’une matrice appelée la matrice de la demande.
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
90,00%
100,00%
0,00%
PCFPP00243
PCFPP00262
PCFPP00244
PCFPP00246
PCFPP00251
PCFPP00248
PCFPP00254
PCFPP00266
PCFPP00270
PCFPP00247
PCFPP00264
PCFPP00258
PCFPP00257
PCFPP00261
PCFPP00269
PCFPP00260
PCFPP00186
PCFPP00259
PCFPP00201
Pourcentage
PCFPP00268
Réference
PCFPP00189
PCFPP00250
PCFPP00249
Cumul PCFPP00245
PCFPP00263
PCFPP00204
PCFPP00200
Pareto des réferences produites
PCFPP00207
Graphe 5: Pareto des références les plus demandées
PCFPP00190
PCFPP00256
PCFPP00199
PCFPP00198
PCFPP00197
PCFPP00188
PCFPP00202
PCFPP00203
PCFPP00193
PCFPP00205
PCFPP00206
PCFPP00192
PCFPP00196
PCFPP00187
0,00%
5,00%
10,00%
15,00%
20,00%
25,00%
Matrice de la demande
Page 43
Chapitre 3 : Diagnostic et analyse de l’état de lieu
3.2.2 Chronométrage :
Apres l’identification de la référence critique, maintenant on passe au terrain pour le
chronométrage, j’ai définis le nombre 5, comme le nombre de relevé des temps, et j’ai travaillé
avec une marge de 6%.
Formule :
∑ 𝐓𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐲𝐜𝐥𝐞
𝐑𝐚𝐭𝐢𝐨 =
𝐌𝐚𝐱 𝐓𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐲𝐜𝐥𝐞 × 𝐍𝐛𝐫 𝐝′𝐨𝐩𝐞𝐫𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬
∑ 𝑇𝐶 = 3876 𝑠
∑ 𝑇𝐶 3876
𝑅𝑎𝑡𝑖𝑜 = = = 0,57 = 57%
𝑇𝐶 × 38 206 × 33
Commentaire :
Le résultat obtenu renvoi un ajustement non équilibré, ç-à-d que la distribution des tâches ne
comprend pas d’égalité au niveau de temps, cela provoque des mudas d’attente ainsi que les mudas
de surproduction, alors pour éviter cela il est impérativement de réajuster la chaine, comme ça on
améliorera notre productivité.
Mais pour l’ajustement de capacité, les tâches sont distribuées sous la contrainte de ne pas
dépasser le « Takt Time », alors qu’est-ce que ça signifie le « Takt Time » ? C’est ce qu’on va
voir dans la partie suivante.
3.4.1 Définition :
le Takt Time (TT) est le pouls de l’entreprise. Il représente la
demande client et permet de définir le rythme de production.
Le Takt Time (dérivé du terme « Taktzeit », littéralement Temps
de cycle en allemand) est l’indicateur de consommation du client. Il
représente donc le pouls de l’entreprise pour produire au plus juste de
nécessaire, ni plus, ni moins.
Cette donnée clé permet de pouvoir maîtriser la production et de
la mettre au rythme de la demande client et de répondre aussi aux enjeux
du Juste A Temps.
𝑇𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑙𝑒
𝑇𝑇 =
𝐷𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡
𝟒𝟔𝟎
𝑻𝑻 = = 𝟐, 𝟖𝟕𝟓 𝒎𝒊𝒏 = 𝟏𝟕𝟐, 𝟓 𝒔
𝟏𝟔𝟎
En résumé, chaque opérateur ne doit pas dépasser « 172,5 s » pour l’ensemble des tâches
affectées, autrement le temps cycle doit être proche du « Takt time », sous la contrainte de ne pas
le dépasser.
Commentaire :
Le résultat retenu explique que l’ajustement actuel contient un excès au niveau des
ressources, soit au niveau de l’effectif ou bien au niveau des postes, donc ce qu’il faut faire c’est
élaborer un ajustement avec le minimum des ressource et que le temps de cycle soit le plus proche
possible du « Takt Time ».
Donc si on réussira à avoir un LBE égale à 90%, on pourra aboutir à notre target de la
productivité facilement.
L'empilement des tâches est chronologique, la première tâche se trouve au bas de la pile, la
suivante par-dessus et ainsi de suite.
300
250
200
150
100
50
0
P P P P P P P P P P P P P P P P P P P I T C T P T M
Temps en s
2 3 4 5 6 7 8 9 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 N C E R V Q
V 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 J E T
I t
S
S Min TC Max TC Moy TC T.T P
U
D’après le diagramme « YAMAZUMI », les postes qui contiennent les gaspillages d’autre
termes les Mudas sont : « Test Vision » - « Clips Checker », par contre les autres ne contient pas
de gaspillages, contient que des tâches à non-valeur ajoutée mais non supprimables. Après que les
postes sont identifiés et analyser, on traitera les problèmes par le tableau cause-effet, pour
rechercher par la suite les solutions à mettre en place.
3.7 Conclusion :
En conclusion, on a entamé les trois premières phases de la démarche « DMAIC »,
premièrement on a fait apparaitre que la chaine de la famille PPL produit M3M4 est la chaine qui
souffre au niveau de la productivité, mais encore on a mis en évidence l’importance de cette chaine
que pour les autres chaines en se basant sur le MH, ensuite on a passé à définir la productivité, ses
types et ses formules, puis on a appuyé sur l’historique de la productivité journalière pour justifier
ce qui est indiqué.
Au terme de mesure et d’analyse, on a effectué le chronométrage afin d’identifier les postes
goulots en comparant leurs temps de cycle avec le Takt Time, ainsi qu’on a analysé l’ajustement
de capacité suivant les deux nouveaux ratios « BR Ligne» et « LBE », puisque le problème de
balancine de la chaine était le problème le plus fréquent qui influence la productivité.
Par la suite, on a appliqué le diagramme « YAMAZUMI CHART» dans l’analyse des
postes goulots pour attaquer toute sorte de gaspillage.
Au fond, toutes ces mesures et ces analyses sont réalisés pour savoir l’état actuel et détecter
les problèmes pour s’en sortir à la fin avec un plan d’action à le mettre en place pour remédier au
problème de la productivité.
Plan d’action
1/ Définition de la nouvelle demande client
2/ Définition du nouveau Takt Time
3/ Définition de nombre d’équipes
4/ Définition de l’effectifs par équipe
5/ Réaménagement de la chaine
6/ Préparation des fiches d’identification
7/ Préparation de la chaine
8/ Démarrage de la chaine
Tableau 11 : Plan d’action
Ce plan d’action a été réalisé suivant la roue de Deming ou « PDCA », qu’on expliquera
dans la partie suivante.
La méthode comporte quatre étapes, chacune entraînant l'autre, et vise à établir un cercle
vertueux. Sa mise en place doit permettre d'améliorer sans cesse
la qualité d'un produit, d'une œuvre, d'un service, etc.
1.1.2 Plan :
Lors de cette phase, on calculera le nouveau « Takt Time » selon la nouvelle demande:
La nouvelle demande client : 220 câbles par jour ;
Le Temps d’ouverture : 460 min par shift ;
Le nombre d’équipe : 1 équipe ;
Nota :
La capacité maximale de la chaine PPL/M3M4 peut aller jusqu’au 260 câble par shift.
Cette donnée est définie par le service R.E.F.A.
460
𝑇𝑇 = = 2,09 min ≈ 125 𝑠
220
Le calcul de l’effectif :
𝑀𝐻 𝑚𝑜𝑛𝑡𝑔𝑒 104,08
Eff = = = 49 𝑂𝑝é𝑟𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠
𝑇𝑇 2,09
Nota :
De plus, il faut repartir les 49 opérateurs sur la chaine de production, en se basant sur la
même procédure que pour le calcul du l’effectif, or pour cela on prendra en considération les postes
critique et le temps nécessaire pour chaque processus.
Le tableau suivant illustre l’état actuel et l’état futur définis pour l’ajustement de capacité de
la chaine :
1.1.3 Do :
Apres la détermination du « Takt Time » et le nombre d’effectif, on passe à la distribution
des tâches sous la contrainte de ne pas dépasser le T.T, ça d’une part d’autre part l’équipe s’occupe
de la préparation des fiches d’identification pour chaque poste ainsi que les schémas d’insertion,
d’enrubannage et du poste « Clips checker », par ailleurs les opérateurs de l’atelier s’en charge du
réaménagement de la chaine. Tout cela pour préparer la chaine au démarrage avec la nouvelle
définition.
1.1.4 Check :
Avant de valider L’ajustement, il vient l’étape de le contrôler ou bien de l’évaluer en se
basant sur les nouveaux ratios.
L’évaluation de l’ajustement se fait comme suit :
1- Calcul du temps du cycle ;
2- Détermination du max des temps de cycle ;
3- Calcul du « Br Line» ;
4- Calcul du « LBE »
Méthode d’évaluation :
Après l’obtention du ratio globale, on le classe suivant la règle suivante :
On a décidé d’évaluer l’ajustement selon cette procédure en en utilisant des intervalles, car
l’intégration des contraintes réduit les possibilités d’atteindre l’objectif ou bien le fixer, donc la
recherche d’une solution est encore plus complexe.
Parmi les contraintes rencontrées dans les chaines de production, dont la majorité des
opérations sont manuelles :
La présence des postes critiques avec un temps de cycle prédéfinis, non modifiable ;
La non possibilité d’agir sur les opérations manuelles afin de les rendre parfaitement
égaux ;
La diversité des produits, complique encore la solution ;
En résumé, pour fixer un objectif est plus difficile à le fixer puisque les taches dans les
chaines de production ont une certaine dispersion.
Alors, à cette phase qu’on a appliqué les ratios d’équilibrage de la ligne, bien sûr qu’on n’a
pas abouti un bien ajustement dès le démarrage, en effet lors de l’analyse on a trouvé que nous
sommes encore dans l’intervalle « Moyennement ajustée », alors qu’on doit encore ajusté notre
chaine et c’est ça le rôle de l’étape suivante « Act » de la « Roue de Deming »
1.1.5 Act :
Lors de cette partie on passe à équilibrer la chaine pour que notre ajustement soit bien établi,
autrement dit les deux ratios soient dans l’intervalle bien ajusté, cela se fait en calibrant à nouveau
le processus d’insertion et le processus d’enrubannage par exemple on retire un fil ou bien un
connecteur d’un poste qui s’apparait chargé et on l’affecte à un autre poste ou bien on annule une
séquence pour un poste et l’ajouter à un autre.
Apres tout on refait le calcul pour les ratios, en prisant à nouveau le chrono des postes
modifiés.
Le graphe ci-dessous représente la dernière version du chronométrage :
100
50
0
P
INJ
VIS P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 P9 P10 P11 P12 P13 P14 P15 P16 P17 P18 P19 P20 P21 P22 P23 24 P25
PU
S
Min TC 115 114 120 112 115 114 110 114 123 113 106 104 107 111 116 117 96 110 109 113 103 126 110 106 103 116
Max TC 129 128 136 126 129 128 124 128 139 127 120 118 121 125 130 131 108 124 123 127 117 142 124 120 117 130
Moy TC 122 121 128 119 122 121 117 121 131 120 113 111 114 118 123 124 102 117 116 120 110 134 117 113 110 123
T.T 125 125 125 125 125 125 125 125 125 125 125 125 125 125 125 125 125 125 125 125 125 125 125 125 125 125
Etude de cas :
Puisque les deux ratios dépassent les 70%, alors à ce cas on peut dire qu’on a bien ajusté
notre chaine.
Test Electrique
3 4
1
2 5 3
4
1
2 5
1
1
Figure 33: Nouvelle conceptions des postes sous CATIA
Nota :
Pour un « Takt Time » supérieure à 172s, l’opérateur du poste protecteur sera dispensé,
comme on diminuera l’effectif alors qu’automatiquement la productivité s’augmentera.
VIS
La contre-piece A est realisé comme ça pour eviter l’endommagement des connecteurs car
si on utilistra une contre-pirce pareil que du type B, on aura le risque d’endommager les
connecteurs lors du deplacement du couvert depuis la contre-piece A vers la contre piece B,
comme on a travaillé avec des tiges de forme rectangulaire pour que la contre-piece soit fixer sur
un plan, ainsi qu’on ajouté des vis pour un ajustement predefinis pour la contre-piece A.
Cas 1
Cette situation consiste à allumer la lampe verte (L1) en agissant sur l’interrupteur ‘’K1’’,
lorsque la caisse des produit finis est remplie de façon complète.
Cas 2
Cette situation consiste à allumer la lampe orange (L2) en agissant sur l’interrupteur ‘’K2’’,
lorsque la caisse est déjà transférée vers l’expédition mais la chaine reste en attente d’une autre
caisse qui est vide, cette dernière sera remplie par la suite.
Cas 3
Cette situation consiste à allumer la lampe rouge (L3) en agissant sur l’interrupteur ‘’K3’’,
lorsque le poste « MUR QULITE » est bloqué, ç-à-d qu’il ne trouve pas de caisse ou il va mettre
le produit finis.
2 Conclusion :
Au fond de ces solutions, on a un gain donc ce qui fait de la valeur ajoutée pour l’entreprise
requis de mon PFE, bien sûre que ces solution ont pour but de minimiser ou éliminer toute sorte
de gaspillage détectée.
En dernier lieu le chapitre qui suit sera consacrée pour l’estimation de ces gains de chaque
solution à part.
Lors de l’intégration des ratios d’équilibrage de la ligne, la première des choses c’est qu’on
a travaillé avec une manière méthodique pour ajuster une chaine de production, ainsi qu’on a
employé un outil de l’amélioration continue c’est la « Roue de Deming ».
Et comme il est déjà mentionné auparavant, un ajustement bien établi génère une
augmentation de la productivité, c’est ce qu’on va voir dans l’historique de la productivité du mois
Février avant l’ajustement et du mois Mars et Avril après le réajustement (Voir Tableau 14 dans
la page suivante).
Pour mieux visualiser la différence entre les deux situations avant et après l’réajustement,
on représenter ce tableau sous la forme d’un graphe :
Historique de la productivité
115%
110%
105%
100% 100%
95% 96%
90%
85%
80% 82%
75%
70%
Pourcentage
65%
60%
55%
50%
45%
40%
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31
Avril 83% 106, 0 103% 102% 95% 102% 101% 99% 0 100% 100% 103% 102% 103% 102% 0 102% 94% 98% 103% 101% 105% 0 105% 86% 107% 107% 103% 100% 0
Mars 85% 75% 92% 90% 0 0 80% 100% 90% 101% 99% 0 0 89% 107% 109% 98% 100% 94% 0 95% 97% 105% 103% 0 0 0 0 89% 101% 103%
Février 74% 79% 78% 80% 83% 82% 0 79% 83% 79% 74% 81% 86% 0 82% 80% 80% 85% 77% 0 0 86% 87% 89% 83% 88% 0 0 84% 0 0
Par conséquent, l’ajustement suivant une méthode avait un résultat, ce qui claire sur le graphe
8. Avant le réajustement, la moyenne de la productivité était 96% sans oublier que parfois la
chaine de production fait appel à un plus au niveau de l’effectif pour atteindre l’objectifs à
produire. Mais après le réajustement, la moyenne a abouti les 96% comme moyenne pour le mois
de Mars, et puisque l’amélioration est continue on a abordé les 100% de moyenne pour le mois
d’avril en agissant sur les ratios d’équilibrage de la ligne.
Méthode de calcul :
Avec cette conception, on réduira le temps de cycle du poste « Test Vision » de 16% :
Explication :
34
Gain = = 0,149 ≈ 15%
227
Conclusion générale
1.1.3 Do : .......................................................................................................................... 55
2 Conclusion :........................................................................................................................... 64
Conclusion générale……………………………………………………………………….……..72
[1] O. FONTANILLE, Pratiquer du Lean, édition de l’usine nouvelle DUNOD, Paris 2009 ;
[2] CHRISTOPHE ROUSSEAU « Le Lean Manufacturing les secrets de la réussite de votre
entreprise », © 2013.
[3] OPATCHI GHEOGHI « Démarche d’optimisation des processus opérationnels dans
l’industrie », Mémoire, Université de technologie de Compiègne, 2013.
[4] LOTFI AZZABI « Contribution à l’amélioration d’un système de production : Intégration
de a méthode Six Sigma et approche multicritère d’aide à la décision dans SIDELEC
Internationale », thèse, Institut des Sciences et Techniques de l’Ingénieur d’Angers, 2010.
[5] CHRISTIAN HOHMANN « Guide pratique des 5S pour les managers et les encadrants »,
© Editions d’Organisation, 2006.
[6] Jean-Marc GALLAIRE, Les outils de la performance industrielle, EYROLLES, 2008
[7] Documents de Yazaki.
http://chohmann.free.fr
http://www.vision-lean.fr
http://www.logistiqueconseil.org,
Les commandes
prévisionnelles Les commandes
4 mois prévisionnelles
DELPHI /Coficab..........
4 mois VIGO
Les commandes
fermes
Les commandes
Hebdomadaire
fermes
TRANSPORT
Hebdomadaire
Takt Time = 172,5 s
TRANSPORT
Temps d'ouverture = 460 min
Planning Journaliére
INSPECTION
Flux d'information
Fournisseur/Client
Processus Stock produit
semi-fini EXPEDITION
Distributeur
Signal électrique Scan
RECEPTION M1 Transport Stock
FIFO COUPE Pré-Assemblage INSERTION ENRUBANNAGE INJECTION PU TEST D'ETANCHIETE CLIPS CHEKER TEST ELECTRIQUE TEST VISION MUR QUALITE
13 8 1 1 4 2 2 2
Résumé
En se donnant pour objectif l'excellence au quotidien, basé sur l’un des meilleurs systèmes
de production au monde et partant du concept Lean Manufacturing, le Système de Production
YAZAKI, s’oriente vers le développement de ses unités de production et ses indicateurs de
performance en éliminant toutes sortes de gaspillages dévoilés.
L’objectif de ce projet est d’analyser et d'identifier les causes spécifiques de la dégradation
de la performance de la zone de montage PPL/M3M4 du projet PSA.
Le processus de résolution de problèmes proposé dans notre étude est inspiré de la démarche
DMAIC (Définir, Mesurer, Analyser, Innover, Contrôler) de Six Sigma.
L'application de la démarche DMAIC dans notre étude a révélé que 80% de la non-
performance est occasionnée par des temps de cycle très élevé qui dépassent le « Takt Time ».
Afin de remédier à cette problématique, il faut bien ajuster la chaine de production et
d’éliminer les différents dysfonctionnements de la ligne de production.
Abstract
Based on one of the best production systems in the world and therefore the Lean Manufacturing
concept, Yazaki Production System, is moving towards the development of its production facilities
and its indicators performance by eliminating all kinds of waste unveiled, to achieve its goal which
is excellence.
The objective of this project is to analyze and identify the specific causes of performance
degradation of the mounting area PPL / M3M4 PSA project.
The problem solving process proposed in this study is inspired by the DMAIC (Define, Measure,
Analyze, Innovate, Control) of Sex Sigma.
The application of the DMAIC approach in our study revealed that 80% of the non-performance
is caused by very high cycle times that exceed the takt time.
To remedy this problem, we must adjust the production chain and eliminate various dysfunctions
of the production line.