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I- Généralités
II- Conduction
III- Rayonnement
IV- Convection
V. Applications
TRANSFERTS THERMIQUES
I- Généralités
Transfert thermique
=
Énergie en transit dû à une différence de température
La convection
transport d’énergie dans la matière avec déplacement de matière
Transport par écoulement de fluide (liquides, gaz) / différence de masse volumique
nécessite un milieu fluide de transmission
Le rayonnement
transport d’énergie sous forme d’ondes électromagnétiques
pas de déplacement de matière
pas de contact entre les objets ou milieux qui échangent l’énergie
pas de milieu de transmission nécessaire (dans le vide, ça marche aussi !)
TRANSFERTS THERMIQUES
I- Généralités
dQ
Flux de chaleur : quantité de chaleur transférée par unité de temps Φ=
dt
Un flux de chaleur s'exprime donc en Joules/s, c'est-à-dire en Watt c'est une puissance.
Densité de flux de chaleur : quantité de chaleur transférée par unité de temps par unité de surface
Une densité de flux de chaleur s'exprime donc W/m2 dQ
φ= 1
S dt
Analogie avec la mécanique des fluides :
Un débit fluide est un flux de matière [m3/s]
Pour obtenir un débit de fluide, il faut force motrice:
une différence de pression ou d’énergie potentielle.
Analogie avec l’électricité :
Un débit de courant est un flux d’électrons [C/s]
Pour obtenir un débit de courant, il faut force motrice:
une différence de potentielle électrique.
Un débit de chaleur est un flux de chaleur [J/s]
Pour obtenir un débit de chaleur, il faut une force motrice:
une différence de température
TRANSFERTS THERMIQUES
I- Généralités
Changements climatiques
TRANSFERTS THERMIQUES
II- Conduction
II.A.- Loi de Fourier
A B
et la variation totale de
température est égale au
produit scalaire: avec:
Cause Effet
Si: on a:
quand M + dM Lignes de flux
orthogonales aux
isothermes
qui signifie que les vecteurs densité de flux Lignes isothermes
sont orthogonaux aux lignes isothermes
TRANSFERTS THERMIQUES
I- Conduction
II.C.- conduction en 1D (problème du mur)
x=0 x=L
Dans le cas général, T dépendra de l'espace: ce sera T(x, t) T(x = 0) = T0
T(x = L) = TL
dT
et la Loi de Fourier se réduit à l'équation différentielle φ = −λ
dx
Cause du phénomène de conduction dans le milieu: une différence de température
T0 > TL TL
x=0 x=L
Flux de chaleur φ en W/m2
Effet: un Flux de chaleur
Hypothèse stationnaire
x x + dx
φ(x) φ(x + dx) Par conséquent:
φ(x) = φ(x
φ + dx) Le flux de chaleur est constant
x=L x=L
∫ φ ( x)dx = −λ ∫ T ( x)dx ⇔ φ .L = −λ (T − T0 )
dT
φ ( x ) = −λ ⇔ φ ( x)dx = −λdT ⇔ L
dx x =0 x =0
T0 − TL
φ =λ
L
Exemple: mur en béton
L'écart de température T1 - T2
provoque un flux de chaleur à
travers le mur:
T1 − T2
φ =λ
L
T1 − T2 = RΦ Différence de potentiel
Φ λ
= (T1 − T2 ) ⇒ T1 − T2 =
L
φ= Φ = RΦ 1
S L λS L λ
L
ρL Résistance thermique
R= = ≡
ρ est la résistivité électrique λS S S
1 R1 Rn i ∑R
= = ... = = i
Φ T1 − T2 Tn − Tn +1 T1 − Tn +1
∆T ∆T
Φ= =S
∑ i
R
i
∑ ei
λi
i
Apport d’énergie implique Φdt = ∫∫∫ ρ .c.dT .dV une variation d’énergie du corps
V
1 - Flux par conduction reçu par un volume V délimité par une surface S
rr rr
Φ[W ] = − ∫∫ φ .n.dS soit un apport d'énergie QC [ J ] = − dt.∫∫ φ .n.dS
S S
rr
1er principe : Qc+Qi=∆U=mc ∆T − dt.∫∫ φ .n.dS + dt.∫∫∫ p.dv = ∫∫∫ ρdV .c.dT
S V V
r→ → r
(Formule d'Ostrogradski) ∫∫φ n ds = ∫∫∫ div φ dv = ∫∫∫ ∇φ .dv
r ∂T r ∂T
Bilan thermique ∫∫∫ − ∇ φ + p − ρc dv = 0 ∀V − ∇φ + p − ρc =0
V
∂t ∂t
r r
( ) ∂T
r
Loi de Fourier φ = − λ ∇T ∇ λ∇T + p − ρc =0
∂t
( ) p ρc ∂T p ρc ∂T
r
Milieu homogène isotrope ∇ ∇T + − = 0 ⇒ ∆T + − =0
λ λ ∂t λ λ ∂t
λ
Diffusivité thermique a= [m2s-1] Le cuivre a une diffusivité thermique a = 1, 1 . 10-4 m2/s)
ρc
∂2 ∂21 ∂ 1 ∂ ∂2 1 ∂ (r.) ∂ ∂ ∂2
2 2
1 1
∆= ∆= 2 + + 2 + 2 ∆= + 2 sin θ + 2 2
∂α 2 ∂r r ∂r r ∂θ 2
∂z r ∂r 2
r sin θ ∂θ ∂θ r sin θ ∂ϕ 2
Conditions de Dirichlet :
les CL imposent la température en surface (ou en un point particulier) à chaque instant
TS = T ( xs , ys , z s )
Conditions de Neumann :
les CL imposent le flux en surface à chaque instant
φ S = φ ( xs , y s , z s , t )
-Plus réaliste (tiens compte des flux par rayonnement par exemple)
-Dans le cas stationnaire, φS= φ0
TRANSFERTS THERMIQUES
I- Conduction
II.E.- Modèles élémentaires
∂ 2T ( x)
Mur homogène, régime stationnaire, conductivité constante ∆T = 0 → =0
∂x 2
T1 − T2
T ( x) = C1 x + C2 T1 − T2 T ( x) = − x + T1
C1 = − δ T1 T2
x = 0 → T = T1 δ dT λS
x = δ → T = T2 C2 = T1 Φ = − λS = (T − T ) φ
dx δ 1 2
∆T δ
Φ= R=
R λS
Mur homogène à N couches, régime stationnaire
T1 T2 T2 T3 Tn Tn+1
φ φ φ
T1 Tn+1
On apllique pour chaque couche le modèle précédent
Ti − Ti +1 λi S T1 − TN +1 ∆T δi
T ( x) = − x + Ti Φ= (Ti − Ti +1 ) Φ= = RT = ∑
δi δi ∑ Ri RT
i =1... N
i =1... N λi S
Cylindre creux homogène, régime stationnaire, conductivité constante
∂ 2T (r ) 1 ∂T (r )
∆T = 0 → + =0
∂r 2 r ∂r
T1
r1
r2
T2
L
T (r ) = T1 − (T1 − T2 ) ln r r1
ln r2 r1
dT du u T (r ) = C1 ln r + C2 dT λS (r ) (T1 − T2 )
u= → + =0 Φ = − λS ( r ) =
dr dr r T1 − T2 dr r ln r2 r1
ln u + ln r = ln C1 C1 =
1 λ
ln r1 r2 Φ = φS (r ) = ∆T = ∆T 2πrL
r = r1 → T = T1 R r ln r2 r1
C2 = T1 − (T1 − T2 )
ln r1
r = r2 → T = T2 ln r1 r2 ln r2 r1
R=
2π .L.λ
Φ er R sont indépendant de r
-Φ
- On utilise souvent une puissance linéaire linéique Φl=Φ pour 1 m de tuyau (L = 1 m)
Cylindre creux homogène à N couches, régime stationnaire, conductivité λi constante
r1
(Ti − Ti +1 ) ln r ln r
T (r ) = − i
+ Ti
ln ri +1
r2 ln ri
Φ = 2πLλi
(Ti − Ti +1 )
r3 ln ri +1 ri
ln rn +1 rn
1 ln r2 r1 ln rn +1 rn ∑ 2πLλi
= = ... = = i =1.. N
Φ 2πLλ1 (T1 − T2 ) 2πLλn (Tn − Tn +1 ) T1 − TN +1
1
Φ=
RT
∆T RT = ∑ ln r
i =1.. N
n +1 rn
2πLλi
T ( x) = C1 x + C2 C2 = T1
T1 T2
x = 0 → T = T1 ∂T ( x) φ
φ2 = −λ = −λC1 ⇒ C1 = − 2
x = δ → φ (δ ) = φ2 ∂x x =δ λ φ
φ2 φ δ δ
x + T1 ⇒ T (δ ) = T2 = − 2 δ + T1 ⇒ T2 − T1 = −φ2 = −φ
T ( x) = −
λ λ λ λ
∆T δ
Φ= R=
R λS
→0
Idem cylindre creux avec r1 0 T (r ) = C1 ln r + C2 r
→ ∞
φ
T1 T2
R1=e1/(λ1S1)
φ
R1=e1/(λ1S1)
T1 T2
Mur composite de N couches caractérisées par:
son épaisseur ei
sa conductivité λi
R1=e1/(λ1S1)
sa surafce Si
∆T ∆T ei
les températures T1 et T2 de ses 2 faces Φ= = Ri =
RT 1 λi Si
∑
i =1.. N Ri
TRANSFERTS THERMIQUES
I- Conduction
II.F.- Modèle du milieu semi-infini
T, Φ
∞
f continue bornée sur [0, +∞[ (même par morceaux)
F ( p) = L[ f (t )] = ∫ exp(− pt ) f (t )dt ∃α 0<α<1 / tα|f(t)| → 0 si t→0
0
Si f est définie sur |R, f est nulle sur |R-
F(p) définie pour p>0 (majoration à l’∞)
Si p complexe c'est la transformée de Fourier
Linéarité : L[af(t)+bg(t)]=aL[f(t)]+bL[g(t)]
Dérivée : L[fn(t)]=pF(p)-f(0+)]
f(t) F(p)
Similitude : L[f(kt)]=(1/k)F(p/k) 1 (Heaviside) 1/p
t 1/p2
Dérivation : F(n)(p)=L[(-1)ntnf(t)]
1/t non définie
voir cours méthématiques t 1/p2
∂nT(x,t)/∂xn dnF(p)/dxn
(1/p)exp(-qx) q²=p/a 1-erf[x/(4at)1/2]
∂ 2T ( x, t ) 1 ∂T ( x, t )
Équation de la chaleur − =0
∂x 2 a ∂t
Transformée de Laplace d 2 Π ( x, p ) 1
dx 2
−
a
[
pΠ ( x , p ) − T ( x ,0 +
]) =0
d 2 Π ( x, p ) p T0
− Π ( x , p ) =
dx 2 a a
Eq. Diff. Conventionnelle à résoudre, puis inversion F(p)f(t) pour la solution finale
Changement de variable
T1 appliquée « brusquement »
∂ 2T ( z , t ) 1 ∂T ( z , t ) ∂ 2T * ( z , t ) 1 ∂T * ( z , t )
− =0 − =0
∂z a ∂t ∂ ∂
2 2
z a t
T ( z ,0) = T0 T * ( z ,0) = 0
T (0, t ) = T T * (0, t ) = T − T
1
1 0
T0
p p
d 2Π * ( z, p) p
Π * ( x, p ) = A exp − z + B exp + z
− Π * ( z, p) = 0 a a
dz 2
a
Π * ( z ,0) = 0
Π* ne peut pas → ∞ (majoration) : B=0
T −T
Π * (0, p) = 1 0 p
T1 − T0
z x = 0 ⇒ Π * ( x, p ) = = A exp(0) = A
p
p
exp − x
T1 − T0 p a x
Π * ( x, p ) = exp − z tables F ( p) = → f (t ) = erfc
p a p 4 at
1 1
T * ( x, t ) = (T1 − T0 )erfc z ⇒ T ( x, t ) = T0 + (T1 − T0 )erfc z
4at 4at
Fonction erreur erf(u) et fonction erreur complémentauir erfc(u)
( )
u
2
erf(u ) = ∫ exp − ξ 2
dξ
π 0
Fonction tabulée (pas de solution analytique)
erfc(u ) = 1 − erf(u )
On peut donc également calculer la densité de flux qui traverse le plan (la surface) z=0
dT ( z , t ) 2λS (T1 − T0 ) 1 2
Φ = − λS = exp− z
dz z =0 π 4at 4at z =0
λS (T1 − T0 ) λS (T1 − T0 ) λρc S (T1 − T0 ) (T − T )
= = = = bS 1 0
π at λ π .t π .t
π t
ρc
∂ 2T ( z , t ) 1 ∂T ( z , t ) ∂ 2 X ( z ) X ( z ) ∂Y (t ) X " ( z ) 1 Y ' (t )
− =0 Y (t ). − =0 X ( z ) = a Y (t )
∂z 2
a ∂ t ∂z 2
a ∂ t
T ( x, y , z ,0) = CL1 T ( x,0) = CL1 T ( x,0) = CL1
T ( x , y , z , t ) = CL T ( x , t ) = CL T ( x , t ) = CL
0 0 0 2
0 2 0 2
X "( z) X "( z)
= α = −k 2 a = β = iω
X ( z) X ( z)
1 Y ' (t ) Y ' (t )
= α = −k 2 = β = iω
a Y (t ) Y (t )
(
Y (t ) = δ exp − ak 2t ) Y (t ) = η exp(iωt )
∂ 2T ( z , t ) 1 ∂T ( z , t ) ∂ 2θ ( z , t ) 1 ∂θ ( z , t )
− =0 − =0
∂z a ∂t
2
∂ z 2
a ∂ t
T (∞,0) = T1 θ : fluctuation de température θ (∞,0) = 0
T (0, t ) = T + A cos ωt θ (0, t ) = A cos ωt
T1 1 0
0
Y ' (t )
= β = iω ⇒ Y (t ) = η exp(iωt )
Y (t )
X " ( z ) β iω 2 2
= = = i k ⇒ X ( z ) = κ exp(− ikz ) + µ exp(+ ikz )
X ( z) a a
z
θ ( z , t ) = [κ exp(− ikz ) + µ exp(+ ikz )]×η exp(iωt )
1
ω 2
θ ( z , t ) = A0 exp − (1 + i )z exp(iωt )
iω 2a
θ ( z , t ) = A0 exp −
z exp(iωt )
a
1
1
ω ω
= A0 exp − z exp(i ωt − )
2 2
2a 2a
L’amplitudes oscillations décroît rapidement 1
1
ω 2 ω 2
si on s’éloigne du plan z=0 = A0 cos ωt − exp − z
pour des fréquences croissantes 2a 2a
Il existe un déphasage temporel des oscillations
entre deux profondeurs 1
ω 2 z
= A0 cos ωt − exp −
2a D
D : profondeur d'amortissement (à cette profondeur la variation cyclique de T est atténuée par le
facteur 1/e = 37% (86% à 2D, 98% à 4D) T est à peu près constante (=T1) pour z=4D.
1
2a 2
D=
ω
a =0,5.10-6 m2s-1
D= 0,12 m (4D = 0,48)
w = (2π)/(24.3600)
T0 = 15 °C, A 0 = 5 °C
T∞
Φ
fluide
TP
Φ 1
Φ = hS (TP − T∞ ) ∆T = = Rth Φ =
conv
R th
h.S h.S
conduction pure conduction + convection
T1 − TN +1 ∆T Φ
Φ Φ= =
∑ Ri RT
i =1... N
T1 T2
δi
RT = ∑
i =1... N λi S
interface A interface B
T1 − TN +1 ∆T
Φ= =
1 e 1 RT
T1 T2 + ∑ i +
hA .S i =1... N λi .S hB .S
Cylindre
Les lois relatives à la conduction s'appliquent 1 e 1
RT = + ∑ i + 2πrL
également pour la convection (série, parallèle) hA .S i =1... N λi S hB .S
TRANSFERTS THERMIQUES
II- Convection
II.B.- Mécanismes de convection / régimes d'écoulement
Convection = transfert de chaleur par déplacement de matière (fluide)
différents mécanismes de tranfert
le type d'écoulement est important dans la description du problème
Tranferts de chaleur et transferts de masse liés mécanique des fluides + transferts
Convection libre
Fluide en mouvement par les différence de masse volumique en son sein dues à ∆T et gravité
Convection forcée
Fluide en mouvement par une cause extérieure à la flottabilité (ventilateur, pompe…)
Écoulement laminaire
Écoulement directionnel (ou irrotationnel) lignes de fluide parallèles (lignes de courant)
conduction dans une direction ⊥ aux lignes de courant
convection + conduction (négligeable) pour toute autre direction
Écoulement turbulent
Pas de direction privilégiée (pas unidirectionnel), mais déplacement d'ensemble possible
convection + conduction (négligeable) dans toutes les directions
Analyse dimensionnelle
Théorème de VASCHY-BUCKINGHAM
Flux transféré,
en Watt (
Φ = h Tp - T∞ π D )
Surface d'échange par
en W/(m2.K) m de tuyau, en m2
Ecart de température
entre paroi extérieure
et fluide à l'infini, en K
8 Grandeurs physiques et 4 dimensions: M, L, T et θ
( )
Toute fonction G de p variables indépendantes xi mesurée par q unités fondamentales (avec p > q) s’exprime
nécessairement sous la forme : ( )
G x1 , x2 ,..., xq = x1a x2b ...xqq F π q +1,π q + 2, ..., π p = 0
les variables x1, x2, …,xq étant choisies dimensionnellement indépendantes. Les fonctions πi sont des
groupements adimensionnels des variables x1, x2, …,xp.. Dans la pratique, on choisit pour x1, x2, …,xq les
paramètres que l’on considère comme essentiels pour le problème considéré et que l’on veut voir figurer
explicitement dans l’expression de G.
D λ U∞ ρ µ C h TP-T∞
L, longueur 1 1 1 -3 -1 2 0 0
M, masse 0 1 0 1 1 0 1 0
T, temps 0 -3 -1 0 -1 -2 -3 0
θ, température 0 -1 0 0 0 -1 -1 1
Dimensions L LMT-3θ-1 LT-1 L-3M L-1MT-1 L2T-2θ-1 MT-3θ-1 θ
exposant a b c d e f g i
les vecteurs restants [αi] au nombre de 4 (8 variables - 4 dimensions) calcul de π1, π2, π3, π4
π i = D a λb ρ d µ e .α iexposant
i
Obtention des groupements
π i = D a λb ρ d µ e .α iexposant i
Caractéristiques
du fluide calculées
en θ = (θP-θ∞) /2
Eau à 50 °C
ρ = 988 kg/m3
µ = 0,55.10-3 Pa.s
λ = 0,639 W/(m.°C)
C = 4.184 J/(kg.°C)
Calcul du Nombre de Nusselt (Formule de Colburn)
1 0,8
N u = 0,023 Pr 3 Re
Pr = 10
Pr = 3,6
Nu = 225
Pr = 1
NR = 57124
t=t0 t=t0+dt
r r r r r r
Force ascensionnelle f = ∑ F = PArchimède + Poids = − ρ 0Vg + (ρ 0 − ∆ρ )Vg = −∆ρVg
r r r r r ∆ρ r ∆ρ r
Accélération de la bulle ∑ F = m γ → − ∆ρ V g = ( ρ − ∆ρ )V γ → γ = − g ≅ − g
ρ 0 − ∆ρ ρ0
0
Application courante :
ascension de l'air proche du sol au lever du soleil développement d'une couche limite
convective au-dessus du sol (mais complexe car couplage avec l'humidité)
l'acsension des masses d'air cesse lorsque la température du fluide diminue (gradient
thermique de l'atmosphère), où que la température ambiante augmente.
l'atmosphère possède souvent une inversion thermique autour de 2000 m (T croit avec altitude
au-delà !) limite le développement de la couche convective (air froid sous air chaud) = CLA
hL βg (TP − T∞ )ρ ∞2 L3 Cµ
9 grandeurs, 4 dimensions (L, M, T, θ) Nu = Gr = Pr =
5 nombre adimensionnés λ µ2 λ
3 groupements couramment utilisés
Nu = f (Gr, Pr )
TRANSFERTS THERMIQUES
II- Convection
II.E.- Méthodologie de résolution des problèmes de convection
Convection forcée
Convection naturelle
Il faut dans tous les cas connaître ρ, λ, µ, et C du fluide aux températures considérées
Généralement, les résultats obtenus sont approximatifs (précision de la corrélation)
problèmes intéressants, mais complexes : convection avec changement d'état
TRANSFERTS THERMIQUES
II- Convection
II.F.- Interprétation des nombres adimensionés
Nu : nombre de NUSSELT
Φ convection = hS (TP − T∞ )
hL L λ Rcond Φ convection
λS Nu = = = =
Φ conduction = (TP − T∞ ) λ 1 h Rconv Φ conduction
L
Caractérise le type de transfert
Re : nombre de REYNOLDS (convectif ou conductif)
U ∞2 U ∞2
Finertie ≈ ρ ρ
D Re = D = ρU ∞ D = U ∞ D = Finertie Caractérise le régime d'écoulement
U U µ ν Fviscosité (laminaire, transitoire, turbulent)
Fviscosité ≈ µ ∞2 µ ∞2
D D Cas d'une tuyauterie
Re > 5000 : turbulent
2400<Re<5000 : transitoire (???)t
Re<2400 : laminaire
Re = 2400 (et U∞=υRe/D)
eau U∞=24.10-4 / D [m/s]
air U∞=360.10-4 / D [m/s]
Re faible (petit mélange) Re fort (grand mélange)
Pr : nombre de PRANTDL
µ µ
viscositédynamique =
ρ ρ µC viscositédynamique
Pr = = =
λ λ λ diffusivité thermique
diffusivité thermique =
ρC ρC
Caractérise les profils de vitesse et de température
(importance de la diffusion visqueuse / à la diffusion thermique
Gr : nombre de GRASHOF
Fascentionnelle = ργ = ρβg∆T
U ∞2
U∞
Fviscosité ≈ µ 2 (ρβg∆T ) ρ 2
D ρ
= βg (T − T )L3 = Fascentionnelle .Finertie
L Gr = µ P ∞
U ∞2 U∞
2
Fviscosité .Fviscosité
Finertie ≈ ρ µ 2
L
D Re
Finertie = ρ
U ∞2
ρβg (TP − T∞ ) βg (TP − T∞ )L Fascentionnelle
L Ri = 2
= 2
=
Fascentionnelle = ργ = ρβg∆T U U Finertie
ρ ∞ ∞
L
Caractérise le rapport des forces d'Archimède aux forces d'inertie
Ri >> 1 : Archimède >> inertie convection naturelle dont le moteur d'écoulement est Archimède
βg (TP − T∞ )L
2
ρ
2
U L
= [βg (TP − T∞ )L ] Gr = βg (TP − T∞ )L3 = 0 ≅ Re 2
1
U0 = 2
Ri µ ν
Gr½ équivalent analogue à un Re en convection naturelle (laminaire/turbulente)
Ec : nombre d'ECKERT
U ∞2 ρU ∞2
Ec = =
C (TP − T∞ ) ρC (TP − T∞ )
Caractérise le rapport de l’énergie mécanique et de l’énergie thermique (phénomène de
conversion que l'on rencontre dans les tuyères à nombre de Mach élevé
TRANSFERTS THERMIQUES
II- Convection
II.G.- Exemple d’application
hD ρU ∞ D µC
7- calcul de Nu par choix d’une corrélation Nu = f (Re , Pr ) → = f ,
λ µ λ
pour 104 < Re < 1,2.105 et 0,7 < Pr < 100
on applique la corrélation de COLBURN
1
Nu = 0,023Pr Re 0,8 = 224
3
hD λ 0 ,639
8- calcul de h Nu = →h= Nu = 224 = 7156W .m − 2 K −1
λ D 0 ,02
9- calcul du flux de chaleur
Rayonnements
phénomène de surface
E = hυ = hc/λ
c=λυ = c0/n (c0 = 3.108 ms-1 dans le vide)
Principe d'un four solaire:
passage n1 / n2 : υ1= υ2= υ = c1/λ1 = c2/λ2
Le rayonnement solaire concentré par le miroir
parabolique élève la température du récepteur
jusqu'à 300 °C
Nomenclature générale Rayonnement Direct
reçu dans la direction du soleil (en terme d'angle)
λ υ domaine rayons parallèles (car source lointaine)
3 km 100 khz peut former des ombres et être concentrés
300 m 1MHz la quantité de rayonnement reçue par une surface
ondes radio
30 m 10 MHz au sol dépend alors de son orientation
3m 100 MHz
30 cm 1 GHz Rayonnement Diffus
issu de l'interaction du rayonnement direct avec
3 cm 10 GHz micro-ondes l'atmosphère
0.3 cm 100 GHz
pas de direction de propagation privilégiée
300 µm par temps couvert, diffusion isotrope (on reçoit la
30 µm infrarouge
thermique même quantité de rayonnement ∀ l'orientation de la
3 µm surface réceptrice au sol)
vis, pir, mir
0.3 µm
ultraviolet
une surface ⊥ à la surface du sol peut capter plus
300 A d'énergie de rayonnement que si elle était //
30 A rayons X
3A Toute surface est soumise aux deux types de
0.3 A rayonnement.
rayons Gamma
0.03 A lumière = partie visible du spectre [0,3 µm ; 3 µm]
Variabilité du rayonnement solaire à la surface terrestre
conditions de surface (albédo du site = pouvoir de réflexion)
conditions atmosphériques (humidité de l'air, gaz, aérosols, nuages, température)
conditions positionnelles (lieu géographique, saison, heure de la journée)
On établit des cartes d’ensoleillement pour l’estimation du gisement solaire (mesures, modélisations)
Gisement solaire ( [kWh/m².jr], Surface orientée Sud, inclinaison=latitude)
Rayonnements à la surface terrestre
Kiehl J.T., Trenberth K.E. (1997), Earth’s annual global mean energy budget, Bulletin of the American Meteorological Society, 78(2):197-208
TRANSFERTS THERMIQUES
III- Rayonnement
III.B.- Découpage de l'espace et Angle solide
ds
dp
α
dα Ω
dΩ
θ θ
θ)
dP=dp.cos(θ θ)
dS=ds.cos(θ
R0= 1m R0= 1m
R R
∫ dP = R ∫ dα = 2πR S= ∫ dS = R ∫ dΩ = 4πR
2 2
P=
Cercle 0 Sphère 0
Calcul de ΩS :
L'angle solide dΩ s'appuyant sur dS découpe la sphère de rayon R suivant une couronne
sphérique (rayon moyen z, largeur Rdθ) ds=2πzRdθ=2πRsinθRdθ dΩ = ds/R²=2πsinθdθ
(
Ω S = 2π 1 − D )
rS2 + D 2 = 1,84 sr = 14,64% de l ' espace Si rS∞, ΩS 2π, donc demi-sphère et ΦS Φ/2
1
Φ S = Φ 1 −
D = 146,45 W = 14,64% de Φ Si rS0, ΩS0, et ΦS 0
2 rS + D 2
2
TRANSFERTS THERMIQUES
III- Rayonnement
III.C.- Caractérisation des sources émettant un rayonnement
puissance émise par une source dans tout l'espace où elle peut rayonner
si source = plan espace = hémisphère / si source = point (source ponctuelle) espace = sphère
dΦ
M= ≡ φémis
dS
I Ox I Ox d 2 Φ Ox
LOx = = =
N θ dS ' dS .cosθ dΩ.dS .cosθ
Ω
x dΩ
Le flux émis par un un élément de surface dS dans un
angle solide dΩ entourant une direction Ox inclinée de
d'un angle θ / à la normale à dS est
O
d 2 Φ Ox = LOx dΩ.dS .cosθ
Loi de Lambert
loi de Lambert = source dont LOx indépendante de Ox LOx = L = constante
source Lambertienne = source isotrope (ou diffuse)
I Ox I On
LOx = L = = ⇒ I Ox = I On cos θ
dS .cosθ dS .cosθ
Loi de Lambert – relation entre M et L
N
sphère R=1
Σ=dΩ
dΣ Ω
σ=dΣ
dσ Σcosθ
θ=dΩ
Ωcosθ
θ
dΦ = L.dS . ∫ dσ = L.dS .π
disqueD
dΦ
dΦ = πLdS → M = = πL
dS
TRANSFERTS THERMIQUES
III- Rayonnement
III.D.- Caractérisation des récepteurs de rayonnement
6
10
Loi du déplacement de Wien
Emittance spectrale
dM 0 (λ , T )
10
2
= 0 ⇒ λmaxT = 2,897 ×10 −3 mK
dλ
T=288
10
0 pour le soleil, T=5800 Kλmax=499 nm (visible)
10
-1 0
10
1
10
2
10 pour la Terre, T=288 Kλmax=10 µm (infrarouge)
Longueur d'onde (µm)
Le soleil émet donc dans un domaine de longueurs d'ondes différent de celui de la Terreon peut traiter ces deux
domaines indépendamment (notamment pour la partition de l'énergie solaire à la surface du sol).
Loi de Stefan-Boltzmann
La puissance totale rayonnée par unité de surface du corps noir, appelée exitance totale, est calculée
en intégrant la formule de Planck sur l'hémisphère et sur toutes les longueurs d'onde :
M 0 (T ) = ∫∫ M 0
(T , λ ) d Ωd λ = σT 4
[W m–2]
∩ ,λ
avec σSB = constante de Stefan-Boltzmann (5,67 × 10−8 W m–2 K–4).
Corps gris
Un corps noir est un corps idéal. Dans la nature et à température égale, la plupart des
surfaces émettent moins qu’un corps noir : M(T) = ε σ T4 avec 0 < ε < 1
ε = émissivité du corps
ε = M(T)gris / M0(T)noir
on parle de corps gris lorsque ε est indépendant de la longueur d'onde ελ=ε / εOx,λ=εOx
on parle de corps diffusant si εOx=ε / εOx,λ=ελ
corps gris et diffusant εOx,λ=ε
M (T )
ε= → M (T ) = ε.M 0 (T ) → M (T ) = ε.σT 4 densité de flux de rayonnement émis [W.m-2]
M (T )
0 ≡φ
TRANSFERTS THERMIQUES
III- Rayonnement
III.E.- Interaction avec la matière
Lois de Kirchoff :
∀Le corps εOx,λ= αOx,λ et ελ= αλ
Corps gris : ελ=ε et αλ=α ε=α
Corps noir : ελ=ε = α = 1
Échanges radiatifs entre deux surfaces assimilées à des corps noirs
M 10 dS 2 .cos θ2
d Φ12 = L1dΩ12 dS1.cos θ1 =
2
dS1.cos θ1
Flux émis par dS1 en direction de dS2 π D2
1 cos θ1 cos θ2
Fij =
1
∫∫
cos θi cos θ j
dS j .dSi Φ12 = M 10 S1 ∫∫
S1 S1,S 2 πD 2
dS 2 .dS1 = M 10 S1 F12
Si S i ,S j
πD 2
( ) ( )
Φ échangé = Φ1net = −Φ 2 net = Si Fij Ti 4 − T j4 = S j F ji Ti 4 − T j4 Ti > Tj Φéchangé > 0 S1 perd de l'énergie
réciprocité Si Fij = S j F ji
n
Fii : échange de Si avec elle-même surfaces concaves
additivité ∑F
j =1
ij =1
le flux émis par l'un est totalement absorbé par l'autre F12=F21=1
Milieu 1 : S1, ε1 2
Milieu 2 : S2, ε2 1
1
F 12 = = ε1
1 φ1net = −φ2 net = σε 1S1 (T14 − T24 )
ε1
Cas d'une surface convexe S1 placée à l'intérieur d'une enceinte noire (ε2=1)
Par définition, la constante solaire S0 est la densité de flux d'énergie (ou puissance) totale
rayonnée par le Soleil par unité de surface normale aux rayons solaires au sommet de
l'atmosphère.
Σ
dΣ dΩ
θS
α
D
σT πR α α
4 2 2
dΦSoleil 1
E= =∫ Soleil
dΣ = σT 4 Soleil
= σTSoleil
4
. tan 2 ≈ σTSoleil
4
.
dSTerre Σ π πD
Soleil
D2 2
2 2
α: diamètre apparent du soleil
S0 = 1393,4 W m−2 ≈ 1400 W m−2
(αmoyen= 1923’’)
S0 varie en fonction:
distance Terre/Soleil (max au solstice d'hiver, mini au solstice d'été)
de l'activité du Soleil (cycle de 11 ans)
on définit une constante solaire moyenne E0 = 1353 W.m-2
Effets de l'atmosphère
Le phénomène de diffusion est d'autant plus important que la longueur d'onde est petite.
l'ozone (O3) présente une très forte absorption des UV (néfaste aux êtres vivants).
la vapeur d'eau (H2O), dont la quantité varie fortement d'un endroit à l'autre et d'un moment à
l'autre de l'année. Elle présente plusieurs bandes d'absorption importantes aux longueurs
d'onde supérieures à 0,7 µm. En particulier elle absorbe une bonne partie du rayonnement
infrarouge de grandes longueurs d'onde émis par la Terre.
d'autres gaz comme le CH4, CO, N2O, CFC possèdent des bandes d'absorption dans
l'infrarouge thermique. Moins abondants que la vapeur d'eau ou le dioxyde de carbone, ces
constituants ont un pouvoir de piégeage du rayonnement des centaines ou des milliers de fois
supérieur
Notion de "Air Mass"
h : épaisseur de l'atmosphère à la verticale d'un lieu
θs : hauteur du Soleil
d : distance parcourue par les rayons lumineux dans
l’atmosphère (ou air mass)
h 1
d= =
cos θ s cos θ s
⇒ spectre AM d
en posant par convention h = 1.
Quant d=1, l'allure du spectre est noté AM1 (soleil au zénith au niveau de la mer)
La distance réellement parcourue est de 7,8 km – épaisseur standard moyenne)
Le spectre AM2 (soleil à 60°, typique de nos latitudes) et très utilisés en Europe.
AM1.5 (soleil à 48°) qui sert de référence pour la mesure de cellules photovoltaïques
(avec une puissance incidente de 1000 W.m-2 et une température de 25°C
(conditions dites STC) sauf indication contraire, c’est pour de telles conditions que
doivent être fournies les performances et spécifications d’un dispositif photovoltaïque
donné.
Spectres AM0 et AM1.5
Rayonnements à la surface terrestre
Les divers rayonnements à la surface du sol
rayonnement direct+diffusé incident de courte longueur d'onde (visible) = Rg
partie réfléchie par le sol Rv↑=αRg
rayonnement thermique (grande longueur d'onde) de l'atmosphère Ra=σTA4 car l'atmosphère peut
être considérée comme un corps noir de température apparente TA. Les basses couches participe
fortement à ce rayonnement, et on a des formules empiriques qui permettent de relier Ra à des mesures
de température et d'humidité de l'air à 2 m à partir des profils verticaux de température et d'humidité
obtenus par radiosondages. En raison de la forte contribution des basses couches, plusieurs formules
simplifiées faisant intervenir latempérature et la pression de vapeur saturante mesurées à 2 m ont été
proposées pour des ciels clairs :
17
e
Ra = 1,24 a σ Ta4 avec Ta la température de l'air [K] et ea la tension de vapeur d'eau [hPa]
Ta
rayonnement thermique de la Terre (grande longueur d'onde) Rir↑. La Terre se comporte comme un
corps gris d'émissivité εS, telle que
(
Rnet = Rg − α .Rg + Ra − (1 − ε )Ra − ε SσTS4 ≈ (1 − α )Rg + εσ TA4 − TS4 )
Cette énergie est alors convertie en :
flux de conduction dans le sol G (=-λgradT)
flux de convection dans l'air H (=ρKH∂T/∂z)
flux d'évaporation (ou condensation) de l'humidité (sol/atmopshère) LVE (=ρKQ∂q/∂z)
TRANSFERTS THERMIQUES
III- Rayonnement
III.G.- Exemple d'application : le capteur plan solaire