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Rapport de l’exposé :
LE MODELE DE MARCHE
INTRODUCTION....................................................................................................3
CONCLUSION.......................................................................................................30
2
Introduction :
1
Thami KABBAJ, Professeur à ENCG Casablanca, Président de l’Association Marocaine des Métiers de
Finance, Ex Magistrat à la cour des comptes.
3
Ceci nous amènera à lance la problématique suivante : quelle est l’influence des
variations de marché sur le rendement du titre ?
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Chapitre 1 :
La rentabilité, le risque et
la diversification
5
La théorie financière s’est construite, pendant le demi-siècle qui vient de s’écouler, sur trois
piliers. Le premier, la maximisation de l’espérance d’utilité, qui est une des composantes de la
rationalité parfaite des individus. Le second, l’absence d’opportunité d’arbitrage, implique qu’il
est impossible pour un investisseur de tirer profit de stratégies d’investissement sans prise de
risque. Enfin, l’efficience informationnelle des financiers ne peuvent s’éloigner durablement de
leur valeur fondamentale.
La plupart des décisions d'allocation des ressources, comme les décisions d'épargne,
d'investissement et de financement subissent l'influence du risque.
Le risque d'un actif ou d'une transaction ne peut être évalué isolement ou dans l'absolu, il
dépend du cadre de référence. Dans un contexte donné, l'achat ou la vente d'un actif peut
augmenter l'exposition au risque, dans un autre cas de figure, la même transaction peut conduire
à une réduction de risque.2
Définition :
Au sens sémantique: ‘‘le caractère de ce qui est rentable, faculté d'un capital placé ou investi
de dégager un résultat ou un gain exprimé en monnaie.’’
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Le modèle de marché - cloudfront.net - consulté le 16/10/18
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Formellement la rentabilité est définie par le rapport suivant :
Avec :
Il ne faut pas confondre le rendement d’un titre avec sa rentabilité, parce que le rendement
comprend uniquement les revenus du capital investi, alors que la rentabilité comprend à la fois
les revenus du capital investi et la variation de ce capital.
Lorsque le capital est garanti c'est-à-dire investi dans des placements sécurisé tels que les
obligations, les TCN, l’épargne ...Ce placement ne varie pas est donc les plus et moins values
n’existent pas, la rentabilité sera donc égale au rendement
Lorsque le capital n’est pas garanti, c'est-à-dire investi dans des placements risqué tels que
les actions, donc le rendement d’une action par exemple est son dividende et le taux de
rendement se calcul en divisant le montant du dividende par le cour de l’action à l’achat. La
rentabilité d’une action se calcul en ajoutant au dividende la plus au moins value du capital
investi.
La rentabilité espérée d’un portefeuille de titre dépend des proportions investies dans chaque
titre. La somme des proportions est égale à 1.
Pour simplifier les notations, notons x la proportion investie dans le premier titre et 1-x la
proportion investie ans le deuxième titre.
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L’espérance de rentabilité est une fonction linéaire des espérances de rentabilité des titres
qui composent le portefeuille :
b) Le risque :
Définition :
Au sens sémantique:
‘‘ Le fait de s'engager dans une action qui pourrait apporter un avantage, mais qui comporte
l'éventualité d'un danger.’’
Au sens financier : « l’incertitude qui existe quant à la valeur d’un actif à une date future.
L’objectif de tout investisseur étant de réaliser une certaine rentabilité sur les capitaux qu’il gère.
Cependant, l’obtention de celle-ci n’est pas certaine à l’avance. »
La rentabilité d’un actif est une variable dépendant de son risque. La constitution d’un
portefeuille d’actifs permet de se prémunir contre e risque. On estime que plus on à d’actifs
différents plus le risque est diversifié. En effet, les différences en matière de rentabilité
permettent de réduire le risque car la baisse du cour d’une action par exemple pourra être
compensé par la hausse du cour d’une autre. Et c’est ça le principe de la stratégie de
diversification.
c) La stratégie de diversification :
Définition
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Selon le glossaire financier
Répartitions de l’actif entre différentes options de placement qui ne présente pas une
corrélation positive parfaite, de sorte que des pertes dans un fonds de placement pourront être
compensées par des gains d’autres fonds.
1. Tous les types de placements ne produisent pas un bon rendement au même moment.
2. Les différents types de placements ne réagissent pas tous de la même façon aux
événements mondiaux et aux variations des facteurs économiques, comme les taux
d’intérêt, les taux de change et les taux d’inflation.
3. La diversification vous permet de bâtir un portefeuille dont le risque global est plus faible
que les risques combinés des titres individuels.
4. Si votre portefeuille n’est pas diversifié, vous vous exposez inutilement au risque. Le
rendement moyen ne sera pas plus élevé si vous acceptez ce risque inutile.
Types de diversification
Les fonds communs de placement en actions ordinaires et les fonds négociés en bourse
composés d’actions ordinaires.
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d) Cadre contextuel du modèle de marché et sa formulation :
Dans le champ des pratiques financières professionnelles, la gestion d’actifs représente un
domaine où cette interaction semble en tous les cas fortement validée. Les travaux empiriques
sur l’analyse des rentabilités obtenues par les gérants professionnels ont conduit la profession de
gestionnaire à modifier son regard sur elle-même. Cette modification a conduit à l’idée non
triviale et non intuitive d’indexer des portefeuilles gérés sur un indice de référence, puis à
développer des indices en nombre de plus en plus grand, afin de pouvoir caler toute gestion sur
un indice représentatif de son segment d’activité ,La gestion indicielle passive constitue la
conséquence de ce mouvement intellectuel, suivi par une gestion moins passive, quoique restant
référencée à un indice de marché, et que l’on pourrait qualifier de gestion indicée.
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Chapitre 2 :
Le modèle de marché
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a) Explication du modèle :
Utilité du modèle :
Formulation du modèle :
Les variations des rentabilités des actifs dépendent linéairement de facteurs communs à
l’ensemble du marché et de facteurs spécifiques à chaque entreprise. Les facteurs communs à
l’ensemble du marché sont représentés par un indice de marché. Le modèle de marché empirique
s’écrit donc :
Où :
Béta (β) : Le Bêta est une mesure standardisée du risque systématique, c’est-à-dire du
risque de marché ne pouvant pas être réduit par la diversification. Il permet de comparer les
variations d’une action (ou d’un portefeuille) à un indice de marché plus large ; par exemple les
variations de l’action Société Générale par rapport à l’indice CAC40. Plus le Bêta calculé est
élevé, plus la volatilité relative de l’action par rapport à son indice de référence est élevée, et
inversement. L’estimation du coefficient β se base des données passées.
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N.B : Le modèle de marché postule qu’il existe une relation linéaire entre la rentabilité Rx
d’une action X et la rentabilité (Rm) du marché. (On dit qu’il a une relation linaire entre 2
variables lorsqu’elles augmentent ou diminuent simultanément à un taux constant)
Ex : Un β d’une action égal à 1,4 signifie que, lorsque les cours du marché (mesuré par un
indice général) augmentent de 10% le cours de l’action augmente de 14%
Il est possible de représenter cette relation sur un graphique avec la rentabilité du marché en
abscisse et celle de l’action en ordonnée. On obtient un nuage de points, chaque point représente,
à une date donnée, ces deux rentabilités. Le nuage de points est traversé par une droite de
régression ou droite des moindres carrés, dont la pente correspond au coefficient β.
Alpha (α) : valeur espérée de rentabilité de l’actif lorsque la rentabilité du marché est nulle,
et représente donc la rentabilité qui aurait pu être obtenu sur l’action si la rentabilité du marché
avait été nulle.
Εit : paramètre spécifique à l'action i. Les termes résiduels εi sont non corrélés avec la
rentabilité du marché. Le risque total d’un actif se décompose donc en un terme de risque
systématique (ou risque de marché) et un terme de risque non systématique (ou non
diversifiable).
Donc pour simplifier les procédures d’estimation dans ce modèle deux hypothèses ont été
relevées :
H1 : les rendements des différentes valeurs sont exclusivement lié entre eux par une relation
avec un facteur de base sous jacent, autrement dit que chaque valeur doit être estimée par un seul
facteur exogène, il s’agit du modèle uni factoriel ou modèle des indices. Le terme "uni factoriel"
vient donc du fait qu'à la base le but du modèle de Sharpe est de définir le rendement d'un
placement financier en fonction de son risque non diversifiable, assimilé au seul risque de
marché (ou risque systématique) donné par un nombre appelé "coefficient bêta". Les
investisseurs et gestionnaires distinguent trois sortes de risques:
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Le risque systématique/non diversiable relatif à l'économie/marché au sens le plus
large (variance du portefeuille de référence du marché).
Le risque global qui est en quelque sorte la somme des deux (c'est un peu plus subtil
qu'un simple somme).le facteur risque est difficilement quantifiable. L'élément qui aidera
à le déterminer est la variation du rendement de l'actif financier par rapport à la variation
du rendement du marché dans sa globalité. Un actif financier dont le cours fluctue
souvent et dont la volatilité est grande présente donc certainement un risque élevé.
H2 : la corrélation entre les titres similaires est identique, et pour obtenir une bonne estimation
non biaisée des paramètres du modèle, le terme de l’erreur εit doit respecter les conditions
suivantes :
Doit être d’espérance nulle, de variance constante et distribué selon une loi normale .On a
donc : E (εit)=0 ; σ² (εit)= σ² ; et εit=N (0, σ² (ε)).
Ne doit présenter aucune autocorrection, ou dépendance sérielle.il faut donc que : Cov
(εit, εit-s)=0 pour tout s ›0.
Terme d’erreur doit être indépendant du régresseur Rm, ce qui implique que qu’aucun
autre facteur n’a une influence systématique sur Ri : Cov (εit, Rit)=0.
Outre le modèle de marché suppose qu’il n’y a aucun lien entre les termes aléatoires
d’une régression à l’autre, c’est à dire entre paires de titres on a donc aussi : Cov (εit,
εkt)=0.
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c) Le principe Financier du Modèle de Marché :
Le modèle de marché exprime l'idée que la rentabilité d'un titre est liée aux mouvements du
marché selon qu'il les amplifie ou les réduit, et à des facteurs spécifiques. Il est obtenu en observant
la manière dont sont reliés les rendements d'une action et ceux du marché, et en traçant une droite
(dite droite de régression) passant par les points étudiés. Graphiquement, si les nuages de points
représentant la rentabilité sont concentrés autour de la droite de régression, cela signifie que la
rentabilité de l’action est liée au marché (dit systématique). Par contre si les nuages de points ne
sont pas concentrés au tour de la droite cela signifie que la rentabilité de l’action n’est pas liée au
marché (dans ce cas est dite non systématique).
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H6 : Cov (𝜺𝒊 𝑹𝒎 ,) = 0 erreur est indépendante de la variable explicative.
En traçant un graphique qui relie les couples de données liant la rentabilité du titre en
question et la rentabilité du marché observée, nous obtenons un nuage de points que nous
pouvons ajuster à l’aide d’une droite.
L’estimateur des coefficients 𝜶𝟎 et 𝜷𝟏 est obtenu en minimisant la distance au carré entre
chaque observation et la droite, d’où le nom d’estimateur des moindres carrés ordinaires (MCO).
𝒕=𝟏 𝟐 𝒕=𝟏
Min 𝒏=𝟏 𝜺 = 𝑴𝒊𝒏 𝒏=𝟏(𝑹𝒕 − 𝜶𝟎 − 𝜷𝟎 ∗ 𝑹𝒎 ) = 𝑴𝒊𝒏 𝑺
En opérant par dérivation par rapport à a0 et a1 afin de trouver le minimum3 de cette fonction,
on obtient les résultats suivants :
𝝏𝑺
= −𝟐 𝒕(𝑹𝒊 − 𝜶𝟎 − 𝜷𝟏 − 𝑹𝑴 ) = 𝟎
𝝏𝜶𝟎
Et
𝝏𝑺
= −𝟐 𝒕 𝑹𝒎 (𝑹𝒊 − 𝜶𝟎 − 𝜷𝟏 − 𝑹𝑴 ) = 𝟎
𝝏𝜷𝟎
𝑹𝒎 ∗ 𝑹𝒊 − 𝜶𝟎 𝑹𝒎 − 𝜷𝟏 ∗ 𝑹𝟐𝒎 = 𝟎
𝒕 𝒕
𝑹𝒊 − 𝒏𝜶𝟎 − 𝜷𝟏 𝑹𝑴 = 𝟎
𝒕 𝒕
3 Nous considérons les conditions du deuxième ordre comme vérifiées car la fonction est convexe.
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𝜷 𝒕=𝒏
𝑹 −𝑹 ∗(𝑹𝒎 −𝑹𝒎 ) 𝒕=𝒏 𝑹𝒊 ∗𝑹𝒎 −𝒏𝑹𝒎 ∗𝑹𝒊
𝟏= 𝒕=𝟏 𝒕=𝒏𝒊 𝒊 = 𝒕=𝟏 𝒕=𝒏 𝟐
𝒕=𝟏 (𝑹𝒎 −𝑹𝒎 )^𝟐 𝒕=𝒏 𝑹𝒎 −𝒏𝑹𝒎
𝜶𝟎 = 𝑹𝑰 − 𝜷𝟏 ∗ 𝑹𝒎
𝑹𝒊 = 𝜶𝟎 + 𝜷𝟏 ∗ 𝑹𝒎 + 𝜺𝒊
Avec :
Rit = taux de rentabilité de l’action i, pendant la période t ;
𝜷𝟏 Représente la pente de la droite ou encore une propension marginale.
Nous avons : ∆𝑅𝑖 =∆𝛽1 𝑅𝑚 L’impact d’une variation de𝑅𝑚 se mesure directement sur 𝑅𝑖 au
travers du coefficient 𝛽1
𝑅𝑚 : Taux de rentabilité du marché mesuré par un indice général pendant la période t
i t = paramètre spécifique à l’action i
𝛼𝑖 = paramètre dont la valeur est telle que la valeur espérée it est nulle.
Ou valeur espérée de Rit lorsque RMt est nulle.
Méthode de calcul :
Il s’obtient en régressant la rentabilité de ce titre sur la rentabilité de l’ensemble du marché.
Il s’agit de modéliser la corrélation entre un titre et l’indice auquel il appartient.
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Inversement, une action ayant un bêta de 0.5 répliquera son marché de référence mais aura
tendance à amortir les variations de ce dernier.
Exemple chiffré :
Bêta positif
Si la société XYZ a un bêta de 0.7 et que son indice dévisse de 1% sur une journée
boursière, alors le titre ne chutera que de 0.7%, il amorti la chute. En revanche, si la société a un
bêta de 1.5, elle est alors plus sensible aux fluctuations du marché et si le marché perd 1%, elle
en perdra 1.5%.
Bêta nul
Un bêta de 0 signifie que le titre n’est pas corrélé à l’indice donc leurs variations sont
indépendantes.
Bêta négatif
Un bêta négatif signifie que le titre évolue en sens inverse de celui du marché. Par exemple,
un titre ayant un bêta de -1.5 évoluera dans le sens opposé de celui du marché et en amplifiant
son mouvement. Si le marché gagne 1% en une séance, alors le titre ayant un bêta de -1.5 perdra
1.5%. Inversement, si le marché perd 1%, le titre en gagnera 1.5.
Il faut faire attention car le bêta évolue dans le temps et un titre peut avoir un coefficient
bêta de 1.5 pendant 6 mois puis un coefficient de -0.8 le mois suivant.
1. La décomposition du risque
L’analyse du risque via la variance indique que chaque actif est composé de deux types de
risque :
V ( ri ) 2V ( rM ) V ( i )
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Variabilité de ri= variabilité de rm + variabilité de εi
Risque total = Risque systématique + Risque spécifique
(r it r i )2 (r Mt r M )2
V (ri ) V (rM )
n Et n
Donc ;
V (ri ) 2V ( rM )
Risque spécifique4 =
2
Le pouvoir explicatif du modèle est obtenu à l’aide du coefficient de détermination R . Ce
dernier donne le pourcentage de la variance du titre « i » expliqué par la variance du marché.
Nous pouvons le déterminer par l’approche ANOVA qui consiste à mesurer la proportion de
chaque risque dans tout le risque via la formule suivante :
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Le risque spécifique ne peut pas être calculé directement, il est obtenu de manière aléatoire.
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Nous pouvons déterminer le coefficient de détermination aussi à partir du coefficient de
corrélation par la formule suivante5 :
2
Cov(ri , rM )
R
2 2
i * M
iM
Exemple :
2
Si R =0,75 alors nous pouvons dire que 75% des variations du taux de rentabilité du titre
« i » sont expliqués par les variations du taux de rentabilité du marché, Et 25% de la variabilité
de la rentabilité du titre considéré est du aux facteurs spécifiques non liés au marché.
5
Cette formule n’est pas valable dans le modèle multi-facteurs.
20
A partir de la formule ci-dessus, nous constatons que la rentabilité du portefeuille P s’écrit
également comme la somme de trois composantes :
- Une constante (p), qui est la somme pondérée des alphas des titres composant le
portefeuille en question ;
- Un aléa systématique, qui est la somme pondérée des betas des titres considérés
multipliée par la rentabilité globale de marché, et ;
- Un aléa spécifique, qui est la somme pondérée des risques spécifiques aux titres
individuels.
Or, la loi des grands nombres permet d’annuler pratiquement ce dernier risque pourvu que le
portefeuille P soit bien diversifié. En effet, quand certains ei sont positifs, d’autres sont négatifs
et leur somme pondérée est toujours pratiquement nulle, si n est grand et aucun xi trop
important. C’est pourquoi le composant i de chaque rentabilité Ri est appelé risque
diversifiable car il est (presque) éliminé dans un portefeuille bien diversifié. Par conséquent, la
deuxième composante, P RM, ne peut pas être éliminée par diversification et constitue de ce
fait le seul véritable aléa entachant la rentabilité d’un portefeuille bien diversifié.
Nous avons démontré, dans le présent chapitre comment un investisseur rationnel peut
annuler le risque spécifique de son portefeuille par diversification, ce qui nous a amené à
conclure qu'au vu de ce modèle, le risque d’un portefeuille bien diversifié dépend seulement du
risque systématique.
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Chapitre 3 :
L’application du modèle à
la bourse de Casablanca et
les apports/ les limites du
modèle de marché
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Fiche technique des deux sociétés
Date d’observation :
Pour l’observation nous avons choisie comme dure d’observation de 5 ans Allant du
06/11/2014 jusqu'à 06/11/2018
Pour les donnes de la société Cosumar nous avons utilisé le site internet de la CDG
bourse :
https://www.cdgcapitalbourse.ma/trader/market/MA0000012247/XCAS/ISIN
Pour les donnes de la cotation historiques de l’indice sectoriel nous avons utilisé aussi le
site internet de la CDG bourse :
https://www.cdgcapitalbourse.ma/trader/market/MA0000000057/XCAS/ISIN#.
Le logiciel utilisé pour cette régression c’est Excel et pour la méthode de régression nous
avons utilisé la méthode de la régression de la moindre carre.
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Résultats des observations
Les résultats seront divisé en deux parties la premier partie sera réservé aux résultats de la
régression entre Le rendement journalier l’indice de marche CAC 40 et le rendement journalier
de l’actif Danone sur une dure de 5 ans et pour la deuxième partie sera réservé aux résultats de
la régression entre
Le rendement journalier l’indice sectoriel du marche Agro /pro Marocaine et le rendement
journalier de l’actif Cosumar sur une période de 5 ans continus.
Représentation graphique :
Maintenant on constate que tous les points sont concentrés tout au long de la droite de
régression sauf certains points qui est situé en dessous et en dessus par rapport à la droite de
régression.
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Régression statistique
D’après la régression que nous avons effectue par Excel, la droit du marche s’écrit de la façon
suivant
α = 7,80
β = 0,6 Cela veut dire que lorsque la rentabilité l’indice de marche CAC 40 varie d’un point la
rentabilité de l’actif DANONE varie aussi dans le même sans d’environ de 0,6 point le titre
DANONE possède un comportement défensive c’est ta dire gagne moins proportionnel que le
marche.
D’après les calculs nous constatons que coefficient de détermination du modèle que nous
avons effectué, ce dernier s’élève à l’ordre de 31%, donc statistiquement parlons, la variabilité de
l’indice de marché Contribue a expliqué 31% du rendement journalier de l’actif Danone, alors
que 69% de la variabilité du rendement journalier de l’actif de DANON dépend d’une autre
variable explicative que le rendement journalier de l’indice de marché CAC40.
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Conclusion
On peut pas adopte le modèle du marché comme un mode parfait qui explique la rentabilité de
l’actif Danone pour le cas française puisque le pouvoir explicative du modèle ne dépasse pas le
31%.
Représentation graphique :
Interprétation
Aussi les dispersions des points qui représentant d’une part la rentabilité hebdomadaire de
l’actif Cosumar et d’une autre la rentabilité hebdomadaire de l’indice sectoriel marocaine du
secteur agroalimentaire /production sont concentrées tout au long de la droite de régression sauf
un certain nombre du point minime, aussi on ne peut pas tranche pour dire que le modèle du
marché est applicable lui aussi sur le cas marocain d’où la nécessite d’une régression linéaire
pour tranche.
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Régression statistique :
D’après la régression que nous avons effectue par Excel, la droit du marche s’écrit de la façon
suivant
α = 0,0001 C’est la rentabilité du tire lorsque la rentabilité l’indice sectoriel est nul sont rôle est
minime
β = 1,33 Cela veut dire que lorsque la rentabilité l’indice sectoriel varie d’un point la rentabilité
de l’actif Cosumar varie aussi dans le même sans d’environ de 1,33 point le titre Cosumar
possède un comportement offensive c’est ta dire gagne plus que proportionnel que le marche.
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Interprétation des résultats :
Le modèle est défini sous le nom de modèle de marché car les rentabilités des titres sont
expliquées par celle du marché. Elle permet de mesurer les volatilités futures des titres et des
portefeuilles à partir des cours passés. Chaque titre a une volatilité plus ou moins forte mesurée
par son bêta. La moyenne des bêtas de chaque titre d'un portefeuille pondérée par les proportions
respectives est une mesure de sa volatilité.
la périodicité de la validité du modèle puisque les prix ainsi que les informations des titres
fluctuent d’un moment à l’autre chose qui impose une évaluation continue des différentes
composantes de portefeuille, et pour arriver à déterminer une bonne sélection d’actifs plusieurs
méthodes vont émerger pour combler les lacunes du modèle traditionnel.
Les betas sont généralement estimés statistiquement sur une période passée, mais
l’expérience montre que ces estimations sont instables : Le bêta d’un titre mesuré sur l’année
passée ne donne pas toujours de très bonnes indications sur ce que sera la sensibilité de ce titre
aux mouvements du marché dans l’année à venir
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Conclusion :
Pour conclure, la mise en place du modèle de marché par W. Sharpe constitue le premier pas
dans la gestion de portefeuille et de la gestion indicielle, du fait de la simplicité de sa mise en
œuvre et que les études empiriques ont montrées sa validité, mais il subit des insuffisances
comme tout modèle théorique ou empirique l’enseignements pratique à en tirer est que la
volatilité augmente proportionnellement au rétrécissement de l'horizon de temps (les
investissements à court terme présentent des risques); la diversification diminue efficacement la
volatilité; investir dans des indices du marché représentatifs ou dans des fonds indiciels est une
bonne méthode pour investir dans des portefeuilles diversifiés. Les théories modernes de
portefeuilles offrent une solution simple et intuitive pour investir en dépit de leurs limites et
devraient être l'un des nombreux éléments à prendre en compte par les investisseurs. Les
pratiques de bonne gestion strictes et la prudence devraient être les conditions primordiales à un
investissement efficient et sûr.
Les fluctuations du rendement d’un titre peuvent attribués d’une part à des facteurs
communs qui affectent l’ensemble du marché et d’autre part à des causes spécifiques à la firme
considérée. Autrement dit, il est nécessaire de déterminer un taux de rentabilité d’un titre tout en
prenant considération le risque systématique et le risque spécifique qui donne l’importance à
prendre mesure le modèle d’équilibre d’actifs financiers ce qu’on l’appelle par le MEDAF.
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Bibliographie :
Ouvrages :
30
Table des matières
Introduction ............................................................................................................... 3
Chapitre 1 : La rentabilité, le risque et la diversification ....................................... 5
a) La rentabilité : .................................................................................................. 6
b) Le risque : ........................................................................................................ 8
c) La stratégie de diversification :........................................................................ 8
d) Cadre contextuel du modèle de marché et sa formulation : .......................... 10
Chapitre 2 : Le modèle de marché ......................................................................... 11
a) Explication du modèle : ................................................................................. 12
b) Les hypothèses du modèle : ........................................................................... 13
c) Le principe Financier du Modèle de Marché :............................................... 15
d) Le principe Mathématique du modèle de marché : ....................................... 15
e) Formulation des estimateurs .......................................................................... 16
f) L’interprétation du coefficient beta du modèle de marché :.......................... 17
Méthode de calcul :.................................................................................. 17
Exemple chiffré : ..................................................................................... 18
Bêta positif ............................................................................................... 18
Bêta nul .................................................................................................... 18
Bêta négatif .............................................................................................. 18
g) la décomposition du risque et le pouvoir explicatif du modèle :................... 18
h) L’impact de la construction d’un portefeuille bien diversifié sur le risque
spécifique selon le modèle de marché :............................................................... 20
Chapitre 3 : L’application du modèle à la bourse de Casablanca ........................ 22
a) L’application du modèle à la bourse de Casablanca...................................... 22
31