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I. Fonction de transfert.
Système
linéaire
xE(t) yS(t)
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On peut alors définir un système linéaire d’ordre n par un système tel que la
relation xE/yS soit une équation différentielle linéaire d’ordre n à coefficients constants.
On montre alors que le 2e membre de l’équation peut se mettre sous forme d’une
combinaison linéaire de xE et de ses dérivées successives jusqu’à un ordre m :
o o
(n)
an y S + … + a1 y S + a0 y S = b0 x E + b1 x E + … + bm xE(m)
Soit :
y S (a0 + a1 (jω) + … an (jω)n) = x E (b0 + b1 (jω) + … bm (jω)m)
On passe alors :
yS b 0 + b1 ( jω) + ... + b m ( jω)m
H (jω) = =
xE a0 + a1 ( jω) + ... + an ( jω)n
proportionnels, en RSF :
H (jω)
xE y S = H xE
Ue Us
Is
: « amplification » en courant (sans dimension)
Ie
Us
: « transimpédance » (en Ω)
Ie
Is
: « transadmittance » (en S)
Ue
On notera de plus qu’une fonction de transfert n’est pas une grandeur intrinsèque au
quadripôle, mais dépend de sa « charge ».
Ie Is
R
Ex. : ! !
Ue Us
C Ru
! !
Us 1
* H= = « à vide » (si Is = 0 ou Ru → ∞)
Ue 1 + jRCω
Z Ru
* H= sinon , où Z =
R+Z 1 + j R u Cω
Is = 0 Us j RCω
Ex : ! ! H (jω) = =
Ue L Us Ue 1 - LCω2 + j RCω
C
R
! !
2
⇔ Us (1 + jω RC+ (jω) LC) = jω RC Ue
oo o o
⇔ LC u s + RC us + us = RC ue
(et cette équation différentielle est alors valable, ∀uE , même non sinusoïdale bien sûr).
b0
*Pour ω = 0 : H (o) = Ho = est appelé transfert statique.
a0
b0
⇒ yS(t) = SGESSM +
a0
→ 0
si t → ∞
Ho = H (p = o) = lim yS(t) si xE = 1
t→+∞
xE yS
1
2e ordre Q0 >
1 Ho 2
1er ordre
0
t t
I.3. Intérêt de H
j(ωt + ϕ E )
Posons : xE(t) = Xe 2 cos (ωt + ϕE ) <-> X E = xe 2 e
j(ωt + ϕ )
YS(t) = Ys 2 cos (ωt + ϕ S ) <-> Ys = Ys 2 e S
yS ys y s (ϕS − ϕE )
Alors : H (jω) = = = e
xE xe xe
Ys
H = H (ω) =
Xe
I.4. ω) e jϕ(ω)
Représentations de H = H(ω
H ϕ
ω ω
*Diagramme de Bode : il s’agit d’utiliser une échelle logarithmique en abscisse (pour les
raisons invoquées ci-dessus).
On définit de plus :
GdB = 20 log H , gain en décibels
Us I
(uniquement si H = ou H = s est sans dimension).
Ue Ie
GdB ϕ
et
log ω log ω
on peut alors sommer les deux diagrammes de Bode de H1 et H2 pour obtenir celui de H.
• GdB = 0 ⇔ H = 1
GdB < 0 ⇔ H < 1
GdB > 0 ⇔ H > 1
H = 10 ⇔ GdB = 20
H = 102 ⇔ GdB = 40
II. Filtrage.
« pulsations de coupure ».
H
II.1. Filtre passe-bas. Idéal
HO
ω
0 ωc
H
Réel
HO
HO
• •
2
ω
0 ωc
H
Idéal
HM
ω
0 ωc
H
Réel
HM
HM
• •
2
ω
0 ωc
H
Idéal
HM
∆ω
ω
0 ω c1 ω c2
HM Réel
HM
• •
2 ∆ω
ω
0 ω c1 ω c2
H
Idéal
HM
• • ω
0 ωc ω c2
1
H
Réel
HM
HM • •
2
• • ω
0 ωc ω c2
1
1
Pour l’étude fréquentielle, on préfère en général poser ω0 = ; alors :
τ
y −−−−−
S
H (jω) = =
xE 1 + j ω/ ω 0
R O H0 = 1
1
Ex. : ! ! H= 1
Ue Us 1 + j RCω ω0 =
RC
C
! !
H0
Alors : H(ω) = (si H0 > 0)
2
1 + ω2 / ω0
ω
ϕ(ω) = - Arctan
ω0
ω0
*Si ω >> ω0 : H ≈ H0 : GdB ≈ 20 log H0ω0 – 20 log ω
ω
ϕ ≈ -Π/2
Dans ce cas GdB (10 ω) = GdB (ω) – 20 : on dit que l’asymptote est u ne droite de pente
–20 dB par décade (une décade de pulsation est l’intervalle [ω, 10 ω]).
On peut alors tracer le diagramme de Bode asymptotique, et l’allure du diagramme réel :
GdB
20 log H0
3 dB
-20 dB/décade
log ω
ω0 = ωC
H0
On remarque que H(ω0) = , donc ω0 = ωc. Le filtre idéal du 1er ordre présenterait une
2
pente infinie : un filtre du 1er ordre est d’assez mauvaise qualité, mais très simple à
réaliser.
ϕ
0 ω0
log ω
-Π/4 •
-Π/2
Rem. :
*Si ω << ω0 : H(jω) ≈ HO ∈ R
Donc yS(t) ≈ HO xE(t), ∀ t : le système réalise l’opération : « multiplication par une
constante ».
H0 ω 0 yS
*Si ω >> ω0 : H(jω) ≈ =
jω xE
O j RCω K =1
Ex. : Ue ! ! Us H= 1
1 + j RCω ω0 =
C RC
R
! !
K ω/ ω 0
Alors : H(ω) = (si K > 0)
2
1 + ω2 / ω0
ω
ϕ = Π/2 - Arctan
ω0
ω
*Si ω << ω0 : H(ω) ≈ K
ω0
ϕ ≈ Π/2
K
GdB ≈ 20 log + 20 log ω
ω0
(Droite de pente + 20 dB/décade)
GdB
20 log H0 3 dB
+20 dB/décade
K
De même : H(ω0) = ⇒ ωC = ω0 log ω
ω0 = ωC 2
ω yS
ω << ω0 ⇒ H (jω) ≈ K j =
ω0 xE
K o
⇒ yS(r) = xE
ω0
ϕ
Π/2
Π/4 •
log ω
yS −−−−−−−−−−−−− --------
H= = =
xE ω
2
jω jx
1 − + 1 − x2 +
Q0
ω0 ω0 Q 0
1
Rem. : si Q0 < , les pôles de H(p) sont réels négatifs et peuvent être notés : - ω1, - ω2.
2
On peut alors factoriser le dénominateur sous forme de 2 termes du 1er ordre :
--------------
H=
ω ω
1 + j 1 + j
ω1 ω2
On peut noter que ω1ω2 = ω02, donc en échelle logarithmique, ω0 est au milieu de [ω1,
ω2]. De plus, si Q0 << 1 (système très peu amorti) : ω1 << ω2.
H0 x = 0 : H = H0
IV.2. Filtre passe-bas. H=
2
1 − x + j x/Q 0 x → ∞ :H → 0
O
Ex. : * U ! ! Us
e
R L
C 1
H=
2
1 − LCω + j RCω
! !
R R 1
O H=
Ue ! ! Us 1 − R C ω2 + 3 j RCω
2 2
C C 1
(ω0 = ; Q0 = 1/3)
RC
! !
H0
On a : H=
(1 − x ) 2 2
+ (x / Q 0 )
2
HO H0
*Si x >> 1 (ω >> ω0) : H≈ 2
≈ 2
ω02
x ω
GdB ≈ 20 log H0 ω02 – 40 log ω
On obtient ainsi une asymptote de pente –40 dB/décade, caractéristique du 2e ordre (le
filtre est de meilleur qualité qu’un 1er ordre). Le diagramme de Bode (en gain) a l’allure
suivante :
GdB 1
Q0 >
2
20 log H0
1
Q0 <
2
log ω
ωR ω0
-40 dB/décade
L’étude faite en 4.5ii) montre que :
1
• Si Q0 < , le diagramme réel reste en-
2
dessous des asymptotes (pas de résonance).
1
• Si Q0 > , il est au-dessus (résonance).
2
Le phénomène de résonance est en général indésirable, pour un filtre passe-bas.
Rem. :
H 1
*Pour ω = ω0 (x = 1) : = Q0, donc ω0 ≠ ωc en général (sauf pour Q0 = …).
H0 2
H0
*Pour Q0 << 1 : H≈
ω ω
1 + j 1 + j
ω1 ω2
ω1 << ω2
Ainsi, le diagramme asymptotique va présenter une asymptote intermédiaire, entre ω1 et
ω2, à –20 dB/décade :
ω << ω1 : H ≈ H0
H0
ω1 << ω << ω2 : H ≈ (intégrateur)
j ω/ω1
H0
ω >> ω2 : H ≈ - 2
2
ω /ω 0
GdB
20 log H0
-20
ω1 ω0 ω2 log ω
-40
intégrateur
IV.3. Filtre passe-bande.
Kjx
Q0 K
H= =
1- x + j x 2 1
1 + j Q0 x −
Q0
x
x=0:H=0
x→∞:H→0
L C
Ex. : * O
Ue
! ! Us
j RCω
H=
R 1 - LCω2 + j RCω
! !
* « Pont de Wien » :
O
! !
Ue R Us
C j RCω
H=
1 - R C ω2 + 3 j RCω
2 2
R C
1 1 1
(K = ; Q0 = ; ω0 = )
3 3 RC
! !
K
On a : H=
2
2 1
1 + Q0 x −
x
Kx Kω
*Si x << 1 (ω << ω0) : H≈ ≈
Q0 ω0 Q0
K
GdB ≈ 20 log + 20 log ω
ω0 Q0
(asymptote à + 20 dB/décade)
K K ω0
*Si x >> 1 (ω >> ω0) : H≈ =
Q0 x ω Q0
K ω0
GdB ≈ 20 log - 20 log ω
Q0
L’allure du diagramme de Bode (en gain) dépend donc ici de la place de Q0 par rapport à
1:
GdB
K
20 log
Q0
20 log K
3 dB
ω0
log ω
∆ω
+20 -20
Dérivateur Intégrateur
2e cas : Q0 > 1 : on es au-dessus des asymptotes, avec une résonance aiguë si Q0 >> 1
(filtre « très sélectif »).
GdB
20 log K
3 dB
∆ω
K
20 log
Q0
log ω
ω0
+20 -20
Dérivateur Intégrateur
Kjω
ω0 Q 0
Rem. : Si Q0 << 1, on a de même : H ≈
ω ω
1 + j 1 + j
ω1 ω2
Le diagramme présente alors une asymptote intermédiaire entre ω1 et ω2, et est très peu
sélectif.
GdB
K
20 log
Q0
≈ 20 log K • • •
• • • log ω
Soit ∆ω la bande passante
+20 du filtre ω
passe-bande
1 ω0 2e ordre.
du ω2
-20
Montrons que :
ω0
∆ω = : Plus Q0 est élevé, plus le filtre est « sélectif »
Q0
ω c1 ω c2
Les pulsations de coupure (réduites) x c1 = et x c2 = vérifient :
ω0 ω0
2
K 1
H(x) = ⇔ Q02 x − = 1
2 x
1
⇔ Q0 x − = ± 1
x
1
x2 ± x–1=0
Q0
1 ∆
x c1 = - +
2 Q0 2
1 ∆
x c2 = +
2 Q0 2
1 ∆ω
⇒ ∆x = x c2 - x1 = =
Q0 ω0
K (− x 2 )
H= x=0:H=O
1 - x2 + j x
Q0
x→∞:H→K
R C
O
Ex. : Ue ! ! Us
− LCw 2
L H=
1 − LCω2 + jRCω
! !
GdB
1
Q0 >
2
20 log K •
1
Q0 <
2
+ 40
• log ω
ω0 = ωC
*Un filtre passif est constitué de R, L, C. Les bobines sont problématiques car
encombrantes et susceptibles de se coupler entre elles.
Un filtre actif sera alors uniquement composé de R, C et d’amplificateurs opérationnels
(seul élément actif au programme), ces derniers permettant de simuler une impédance
inductive à l’aide de R et C (cf 6.3i).
*On peut prévoir a priori, sans calculs, le comportement d’un filtre à basses et hautes
fréquences. On utilise le fait que :
1
ω→0 →∞
Cω
Lω → 0
1
ω→∞ →0
Cω
Lω → ∞
Exemples
R R O
Ue ! ! Us
i)
C C
! !
R O R O
ω→0 Ue ! ! Us
O
U s = Ue
! ! H=1
R R
ω→∞ Ue ! Us Us = 0
H=0
!
R C
O
ii) Ue ! ! Us
⇒ Filtre « passe-bas »
R C
! !
R O O
Ue ! ! Us
ω→0 Us = 0
O H=0
R
! !
R
ω→∞ ! ! Us = 0
Ue Us
H=0
R
! !
⇒ Filtre « passe-bande »