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c S.

Boukaddid Champ et potentiel électrostatique sup TSI

Champ et potentiel électrostatique

Table des matières


1 Loi de Coulomb dans le vide 3
1.1 Charge électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Loi de Coulomb . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3 Champ électrostatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4 Analogie formelle avec le champ de gravitation . . . . . . . . . . . . . . 4
1.5 Champ électrique d’une distribution de charge . . . . . . . . . . . . . . 4
1.5.1 Principe de superposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.5.2 Champ crée par une distribution discréte de charge . . . . . . . 5
1.5.3 Distribution volumique de charge . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.5.4 Distribution surfacique de charge . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.5.5 Distribution linéique de charge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

2 Topographie du champ 6
2.1 Ligne de champ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2 Tube de champ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.3 Propriétées des lignes de champ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

3 Propriétés de symétrie et calcul du champ électrostatique 8


3.1 Symétrie ou antisymétrie plane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.2 Invariance par translation et rotation d’une distribution . . . . . . . . . 9
3.3 Symétries multiples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.3.1 Axe de symétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.3.2 Symétrie cylindrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.3.3 Symétrie sphérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

4 Application 11
4.1 Champ électrostatique crée par un ségment fini uniformément chargé en
un point M de son axe de symétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.2 Champ électrostatique crée par un disque uniformément chargé en surface 12

5 Potentiel électrostatique 14
5.1 Circulation du champ électrostatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
5.1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
5.1.2 Conservation de la circulation du champ . . . . . . . . . . . . . 14

6 Potentiel électrostatique 14
6.1 Relation champ-potentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
6.2 Surface équipotentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
6.3 Propriétés de Symétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
6.4 Exemple de calcul : potentiel crée par un disque . . . . . . . . . . . . . 17

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7 Théorème de Gauss 17
7.1 Flux du champ électrostatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
7.1.1 Orientation d’une surface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
7.1.2 Flux du champ électrostatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
7.2 Théorème de Gauss . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
7.2.1 Enoncé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
7.2.2 Conservation du flux du champ électrostatique . . . . . . . . . . 19
7.2.3 Théorème de l’extremum de potentiel . . . . . . . . . . . . . . . 19
7.2.4 Théorème de Gauss pour un champ de gravitation . . . . . . . . 19
7.3 Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
7.3.1 Champ électrostatique cée par un cylindre infini . . . . . . . . . 19
7.3.2 Champ électrostatique crée par une sphère chargée en volume . 21

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1 Loi de Coulomb dans le vide


1.1 Charge électrique
• La charge électrique observée est un multiple entier de la charge élementaire e
qui représente la valeur absolue de la charge d’un électron (e = 1, 6.10−19 C).
• Pour un système fermé la charge électrique est constante,elle ne dépend pas du
référentiel d’observation.

1.2 Loi de Coulomb

• Enoncé : Lorsque deux charges ponctuelles q1 , q2 sont placées dans le vide,elle sont en
interaction électrostatique réciproque,selon la loi

− 1 q1 q 2 →
− →

F q1 →q2 = 2
u 1→2 = − F q2 →q1
4πε0 r


• F q1 →q2 : la force appliquée par q1 sur q2


• F q2 →q1 : la force appliquée par q2 sur q1
• r : la distance entre les deux charges
• →
−u 1→2 : le vecteur unitaire dirrigé de q1 vers q2
1
• ε0 : la permittivité absolue du vide avec = 9.109 (S.I)
4πε0


F q1 →q2

− →
− q1 q2 →

u
• F q1 →q2 = − F q2 →q1 =
4πε0 r2
• r = M1 M2 →

−−−−→ u M2 (q2 )

− M1 M2 →

• u = F q2 →q1
M1 M2
M1 (q1 )

1.3 Champ électrostatique

• Définition : le champ électrostatique crée par une charge q placée en un point O,en un
point M est :

− q →−er
E =
4πε0 r2
−−→

− OM
avec e r =
OM

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q q

q<0 q>0

• Exemple : dans la figure précédente



− →

• F q1 →q2 = q2 E 1 (M2 )

− q1 →−
r
E 1 (M2 ) =
4πε0 r3

− →

• F q2 →q1 = q1 E 2 (M1 )

− q2 →−
r
E 2 (M1 ) = −
4πε0 r3
• Remarque : La loi de Coulomb reste valable dans un milieu diélectrique parfait
(linéaire,isotrope,homogène) en remplaçant ε0 par ε = ε0 .εr avec εr représente la per-
mittivité relative du milieu (constante diéléctrique).
Pour l’air εr = 1, 0006 donc ε ≈ ε0

1.4 Analogie formelle avec le champ de gravitation



− 1 q1 q2 →

• loi de Coulomb : F q1 →q2 = u 1→2
4πε0 r2

− m1 m2 −
• loi de Newton : F m1 →m2 = −G 2 → u 1→2
r
On déduit l’analogie :

1
q ⇔ m et ⇔ −G
4πε0

• les forces gravitationnelles sont totalement négligeables à l’echelle atomique de-


vant les forces électriques.

1.5 Champ électrique d’une distribution de charge


1.5.1 Principe de superposition

• Enoncé : Soit D = {A1 (q1 ), A2 (q2 )...AN (qN )} une distribution de charges ponctuelles .


La résultante de force F exercée par la distribution de charge sur une charge témoin q
placée en un point M est la somme vectorielle des N forces exercées par chaque charge qi
−−→
qi q →

N N

− X →
− X ui →
− Ai M
supposée seule : F = Fi= 2
avec ri = Ai M et u i =
i=1 i=1
4πε0 ri Ai M

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− F3 →

Fi F2


FN
A1 (q1 ) →

M (q) F1

AN (qN )
A2 (q2 )
Ai (qi )
A3 (q3 )

1.5.2 Champ crée par une distribution discréte de charge


le champ électrostatique crée par une distribution discrète de charges ponctuelles est
donné par



− F X→− X 1 qi


E (M ) = = E i (M ) = 2
ui
q i i
4πε0 ri

1.5.3 Distribution volumique de charge



dE M
Soit D une distribution volumique de charge et dq une M
charge élementaire contenue dans un volume élementaire
dτ de cette distribution.
On définit la densité volumique ρ(P ) en un point P par
P dq
dq(P )
dq = ρ(P )dτ ⇔ ρ(P ) = (C.m−3 ) dτ

D

• l’élement de charge dq(P ) crée un champ électrostatique élementaire en un point


M tel que
−−→ −−→

− dq P M ρ(P ) P M
d E (M ) = = dτ
4πε0 P M 3 4πε0 P M 3
• le champ crée par la distribution continue D est :
−−→

− →

ZZZ ZZZ
ρ(P ) P M
E (M ) = d E (M ) = 3

D D 4πε0 P M

−−→


ZZZ
1 PM
E (M ) = ρ(P ) dτ
4πε0 D P M3

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1.5.4 Distribution surfacique de charge


Soit D une distribution surfacique de charge et dq une charge élementaire contenue
dans un élement de surface dS. On définit la densité de charge surfacique σ(P ) en un
point P par :

dq(P )
dq(P ) = σ(P )dS ⇒ σ(P ) = (C.m−2 )
dS
• la charge élementaire dq(P ) crée un champ


électrostatique élementaire d E (M ) en un point
M


−−→ d E (M )

− dq P M
d E (M ) =
4πε0 P M 3 M
−−→

− σ(P ) P M
d E (M ) = dS
4πε0 P M 3
P dq
• le champ crée par la distribution surfacique D : dS D
−−→


ZZ
1 PM
E (M ) = σ(P ) dS
4πε0 D P M3

1.5.5 Distribution linéique de charge




Soit D une distribution linéique de charge et dq une d E (M )
charge contenue dans un élement de longueur dl. On
défini la densité de charge linéique λ(P ) en un point P M
par :
dl
dq(P )
λ(P ) = (C.m−1 ) P
dl
D
• la charge élementaire dq crée un champ électrostatique en un point M :
−−→ −−→

− dq P M λ(P ) P M
d E (M ) = = dl
4πε0 P M 3 4πε0 P M 3
• le champ électrostatique cée par la distribution linéique D est donné par
−−→


Z
1 PM
E (M ) = λ(P ). dl
4πε0 D P M3

2 Topographie du champ
2.1 Ligne de champ

• Définition : Il s’agit d’une courbe tangente en chacune de ses points au vecteur champs


électrostatique E .

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− E (M2 )
E (M1 ) →

E (MN )
M2 MN
M1 C

• équation du ligne du champ



− − →
→ −
Soit dl un élément de longueur le long d’une ligne de champ donc E // dl donc
l’équation d’une ligne de champ s’obtient par
− →
→ − →

E ∧ dl = 0

Ex dx 0

• en coordonées cartésiennes : Ey ∧ dy = 0

Ez dz 0
donc


 Ey dz − Ez dy = 0



Ez dx − Ex dz = 0




Ex dy − Ey dx = 0

donc
dx dy dz
= =
Ex Ey Ez
• En coordonnées cylindriques
dr rdθ dz
= =
Er Eθ Ez
• En coordonnées sphériques
dr rdθ r sin θdϕ
= =
Er Eθ Eϕ

2.2 Tube de champ

Il s’agit d’un ensemble de ligne de champ


s’appuyant sur un contour fermé.

contour C fermé
lignes de champ

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2.3 Propriétées des lignes de champ


• Points de convergence ou divergence : ce sont des points où se situent des charges
ponctuelles.
• Les lignes de champ convergent vers les positions des charges négatives q < 0
• Les lignes de champ divergent à partir des positions des charges positives q > 0
• Une ligne de champ ne se referme pas sur lui même


• deux lignes de champ se coupent en un point M si le champ E en un point M
est nul : point de champ nul

3 Propriétés de symétrie et calcul du champ électrostatique


3.1 Symétrie ou antisymétrie plane

• Définition 1 : Une distribution volumique de charge D admet un plan de symétrie π,si


∀P, P 0 ∈ D tel que P 0 = symπ (P ) alors ρ(P ) = ρ(P 0 ).
avec ρ : la densité de charge et symπ : le symétrie par rappor au plan

• Autrement  0
 P = symπ (P ) symétrie géométrique
π est un plan de symétrie de D ⇒
ρ(P 0 ) = ρ(P ) symétrie matérielle



dE M
• dq 0 = dq = ρdτ →

0 →
− d E P (M )
• P = symπ (P ) d E P 0 (M )

− →

• d E P 0 (M ) = symπ (d E P (M )) M

− →
− →

• d E (M ) = d E P (M ) + d E P 0 (M ) est
donc dans le plan π . Il en va de même dq dq


pour le champ E crée par l’ensemble P P’
de la distribution π

• Conclusion : le champ électrostatique crée en un point M du plan de symétrie π d’une


distribution appartient à ce plan .

• Définition 2
π ∗ est un plan antisymétrique pour une distribution volumique de charge D :

P0

 = symπ∗ (P ) symétrie géométrique

ρ(P 0 ) = −ρ(P ) antisymétrie matérielle


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d E P (M )
• dq = −dq 0


• ρ(P 0 ) = −ρ(P ) d E (M )

− →
− →
− M
• d E = d E P (M ) + d E P 0 (M ) est per- →

pendiculaire au plan π ∗ d E P 0 (M )
• le champ crée par l’ensemble de la dis-
tribution en M est perpendiculaire au P’ P
plan antisymétrique π ∗ −dq dq
π∗

• Conclusion : le champ électrostatique crée en un point M du plan antisymétrique π ∗


d’une distribution de charge est perpendiculaire à ce plan en M .

3.2 Invariance par translation et rotation d’une distribution

• Invariance par translation : si une distribution de charge est invariante par translation


suivant un axe Oz,le champ électrostatique E ne dépend pas de z et n’a pas de composante
suivant →
−ez :


E (x, y, z) = Ex (x, y)→

e x + Ey (x, y)→

ey

• Exemple 1
• la distribution est invariante par x
translation suivant Ox donc le champ
électrostatique ne dépend pas de x :

− →

E (x, y, z) = E (y, z)
• tout plan perpendiculaire à Ox est
un plan de symétrie de la distribution
donc :


E (y, z) = Ey (y, z)→

e y + Ez (y, z)→

ez
O

• Invariance par rotation : si une distibution de charge est invariante par rotation d’une


angle θ quelconque ,alors le champ électrostatique E ne dépend pas de θ.
• Exemple 2

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• la distribution de charge est invariante


par rotation d’un angle θ suivant Oz
• en coordonnées cylindriques (r, θ, z)

− →

E (r, θ, z) = E (r, z)
y

θ
x

3.3 Symétries multiples


3.3.1 Axe de symétrie
Le champ électrostatique en un point M d’un axe de symétrie d’une distribution de
charge est colinéaire à cet axe de symétrie.

3.3.2 Symétrie cylindrique


Considérons un cylindre infini de rayon R et z
de longueur l : l >> R
• la distribution est invariante
par translation suivant Oz donc

− →

E (r, θ, z) = E (r, θ)


uz →
• la distribution est invariante par rota- −
uθ M

− →

tion suivant Oz donc E (r, θ) = E (r)
• les plans (M, →
−u ,→
r
−u ) et (M, →
θ
−u ,→
r

u )
z →

O
sont des plans de dymétrie donc ur


E (r) = E(r)→

ur

• Conclusion : Pour une symétrie cylindrique le champ électrostatique est radial :




E (r, θ, z) = E(r)→

ur

3.3.3 Symétrie sphérique


• la distribution est invariante par rota-
tion de tout axe passant par O, donc ρ

− →

E (r, θ, ϕ) = E (r) O M→

ur
• tout plan passant par M et O est un R
plan de symétrie,donc OM est un axe


de symétrie donc E (M ) = E(M )→
−ur

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• Conclusion : Pour une distribution de charge de symétrie sphérique le champ


électrostatique est radial


E (r, θ, ϕ) = E(r)→

ur

4 Application
4.1 Champ électrostatique crée par un ségment fini uniformément
chargé en un point M de son axe de symétrie
• Considérons un ségment AB = 2a y
uniformément chargé avec une densité
linéique de charge λ = cte
A
• dq = λdl = λdy →

u
P
• Ox est l’axe de symétrie du ségment a θ θ
0 M

− x
E (M ) = E(M )→ −
ex →

ex →

−−→ a dE

− PM
• P M = r et u =
PM B
• x = OM et OP = y
Z a Z a

− →−
• E(M ) = dE . e = x dE x
−a −a

− 1 dq → − 1 λdy →−
• dE = 2
u = 2
u
4πε0 r 4πε0 r

− − 1 λdy → 1 λdy 1 λdy
• d E .→
ex= 2

u .→

ex= 2
cos θ ⇒ dEx = cos θ
4πε0 r 4πε0 r 4πε0 r2
x xdθ
• y = x tan θ et r = avec x = OM = cte donc dy =
cos θ cos2 θ
Z a Z θ
λ xdθ cos2 θ λ 1 θ
Z
• E(x) = dEx = 2 2
cos θ = cos θdθ
−a −θ0 4πε0 x cos θ 4πε0 x −θ0
Z θ0 Z θ0
• cos est une fonction paire donc cos θdθ = 2 cos θdθ
−θ0 0
Z θ0
2λ 1 λ
• E(x) = cos θdθ = sin θ0
4πε0 x 0 2πε0 x
a
• sin θ0 = √ donc
x + a2
2


− λ a →

E (M ) = √ ex
2πε0 x x + a
2 2

I Cas d’un fil infini


π
pour un fil infini : a >> x et θ0 =
2

− λ → −
E (M ) = ex
2πε0 x

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4.2 Champ électrostatique crée par un disque uniformément


chargé en surface
Considérons un disque chargé uniformément z
avec une densité surfacique σ = cte →

dE
• l’axe du disque Oz est un axe de
révolution pour la distribution de

− M
charge E = E(M )→ −ez αmax
• sur un axe Oz,le point M est repéré
uniquement par z,car x = y = 0 donc α


E (M ) = E (z)→
z

e z

• (r, θ) les coordonnées polaires d’un


point P du disque y
r P
• d2 S = rdrdθ l’élément de surface (in-
finiment petit d’ordre deux) associé en R θ
coordonnées polaires x
• la charge élémentaire localisée en P est d2 q = σd2 S = σrdrdθ
−−→
2 d2 q P M
2→

• le champ électrostatique crée par d q en M est donné par d E =
4πε0 P M 3
−−→
PM
on pose →

u = et P M = ρ
PM

− 1 σrdrdθ →

d2 E = u
4πε0 ρ2

− − 1 σrdrdθ
• d2 Ez = d2 E .→u = cos α
4πε0 ρ2
Z Z 2π
2 σ dr σ rdr
• dEz = d Ez = 2
cos α dθ = cos α
4πε0 ρ 0 2ε0 ρ2
z dα
• ρ= et r = z tan α donc dr = z 2
cos α cos α
2
σ z sin α cos α zdα σ
• dEz = 2 2
cos α = sin αdα
2πε0 cos α z cos α 2πε0
Z αmax
σ σ
• Ez = sin αdα = (1 − cos αmax )
2ε0 0 2ε0
z
• cos α = √ avec z = OM
z 2 + R2
 

− σ z →

E (M ) = 1− √ ez; z >0
2ε0 2
z +R 2

• en un point symétrique de M on doit avoir : E(−z) = −E(z) donc pour Z < 0

 

− σ z →

E (M ) = − 1+ √ ez; z <0
2ε0 z + R2
2

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• Conclusion : le champ électrostatique crée par un disque chargé uniformément en surface


 

− σ |z| →

E (M ) = signe(z) 1 − √ ez
2πε0 z 2 + R2

E
σ
2ε0

σ

2ε0

I Cas d’un plan chargé uniformément


pour un plan R → ∞ donc

− σ
E (M ) = signe(z)→

ez
2ε0
I Relations de passage d’un champ électrostatique
(2)

− →
− σ →−
• E (0+ ) = E 2 = ez
2ε0

− →
− σ →−
• E (0− ) = E 1 = − ez →

n 12
2ε0
• On déduit les relations de passage
σ

− →
− σ−
E2 − E1 = → n 1→2
ε0
(1)


avec n 1→2 : vecteur unitaire dirigé de (1) vers (2)

− σ
• la composante normale du E subit une discontinuité de à travers une
ε0
surface chargé uniformément avec une densité σ
σ
E2n − E1n =
ε0
• la composante tangentielle est continue
E2t − E1t = 0

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5 Potentiel électrostatique
5.1 Circulation du champ électrostatique
5.1.1 Définition

− B
dl
Soit (Γ) une courbe liant deux points A et B,


et dl le vecteur déplacement élémentaire A
(Γ)



• Définition : On définit la circulation élémentaire du champ électrostatique E (M ) par
le produit scalaire suivant :

− →

dC = E (M ). dl

la circulation du champ électrostatique sur (Γ) entre A et B est définie par :


Z B
− →
→ −
CAB(Γ) = E . dl
A(Γ)

5.1.2 Conservation de la circulation du champ


I Cas d’une charge ponctuelle

− q → −er
• E =
4πε0 r2
− →
→ − q dr
• E .dr =
4πε0 r2
Z B  
q dr q 1 1
• CAB(Γ) = 2
= −
A(Γ) 4πε0 r 4πε0 rA rB
la circulation du champ électrostatique d’une charge ponctuelle ne dépend
pas du chemin suivi mais seulement des points initial et final
− →
→ −
I
A
• sur une courbe fermé C = CA = E . dl = 0
Γ
I Cas d’une distribution de charge
en utilisant le principe de superposition ,on montre que la propriété précédente
reste valable.

• Conclusion : la circulation du champ électrostatique est conservative

6 Potentiel électrostatique

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I Cas d’une charge unique q

• Définition : On définit le potentiel V crée par une charge q à une distance r par la
fonction scalaire suivante
q
V (r) = +k
4πε0 r
k : une constante

• Convention : à l’infini loin des charges le potentiel électrostatique est nul V = 0 donc
k=0
q
V (r) =
4πε0 r

• Circulation sur une courbe finie : CAB = VA − VB


− →
→ −
• Circulation élémentaire : dC = E . dl = −dV ,ceci impose que l’unité de
E est V.m−1
I Cas d’une distribution discrète
D’après le principe de superposition,le potentiel V crée par la distribution D =
{A1 (q1 ), A2 (q2 )...An (qn )} est
n
X q X qi
V = Vi = ; ri = Ai M
i=1
4πε0 i ri
I Distribution continue ZZZ
1 ρdτ
• distribution volumique : V (M ) =
4πε0 D r
ZZ
1 σdS
• distribution surfacique : V (M ) =
4πε0 D r
Z
1 λdl
• distribution linéique : V (M ) =
4πε0 D r

6.1 Relation champ-potentiel


− →
→ −
• dV = − E . dl
−−→ → −
• dV = gradV. dl

− −−→
E = −gradV
• en coordonnées cartésiennes
     
−−→ ∂V →
− ∂V →
− ∂V →

gradV = ex+ ey+ ez
∂x y,z ∂y x,z ∂z y,x
• en coordonnées cylindriques
     
−−→ ∂V →
− 1 ∂V →
− ∂V →

gradV = er+ eθ+ ez
∂r θ,z r ∂θ r,z ∂z r,θ
• en coordonnées sphériques
     
−−→ ∂V →
− 1 ∂V →
− 1 ∂V →

gradV = er+ eθ+ eϕ
∂r θ,ϕ r ∂θ r,ϕ r sin θ ∂ϕ r,θ

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6.2 Surface équipotentielle

• Définition : une surface équipotentielle est définie par un potenyiel constant V = cte
V = cte

− −−→
• E = −gradV
−−→ → − −−→ −−−→ M’
• dV = gradV. dl = gradV.M M 0
= V (M 0 ) − V (M ) = 0 →

−−→ E
donc gradV est perpendiculaire à la M
surface équipotentielle
(S)

• Conclusion : le champ électrostatique est normal à la surface équipotentielle


• Considérons deux surfaces
équipotentielles définies par V1 V2
et V2 tel que V2 > V1

− −−−−→ V1 M2
• dl = M1 M2 →

−−→ → − E
• dV = V2 − V1 = gradV. dl > 0 donc le M 1
−−→
gradV est orienté dans le sens crois-
sant de V

− −−→
• E = −gradV est orienté dans le sens
décroissant de V

• Conclusion : Le champ électrostatique est orienté dans le sens des potentiels décroissants

6.3 Propriétés de Symétrie

• Principe de Curie : Un phénomène physique possède au moins les élements de symétrie


de ses causes

• les propriétés de symétrie du potentiel sont bien entendu associées aux propriétés
de symétrie du champ électrostatique qui en dérive,et donc aux propriétés de
symétrie de la distribution de charge qui le crie.
• symétrie sphérique : V (r, θ, ϕ) = V (r)
• symétrie cylindrique : V (r, θ, z) = V (r)

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6.4 Exemple de calcul : potentiel crée par un disque


Considérons un disque chargé uniformément avec une densité surfacique σ = cte
z

• d2 q = σdS = σrdrdθ et P M = ρ
• dq = σ2πrdr M
ZZ 2 Z
1 dq 1 dq
• V (M ) = =
4πε0 D ρ 4πε0 D ρ
• OM = z

• ρ = r2 + z 2
σ
Z R
rdr y
• V (z) = √ P
2ε0 0 r2 + z 2 r
θ
x
σ √ 2
V (z) = { R + z 2 − |z|}
2ε0
σR
on constate que V (0+ ) = V (0− ) = donc le potentiel électrostatique est continue
2ε0
V

σR/2ε0

7 Théorème de Gauss
7.1 Flux du champ électrostatique
7.1.1 Orientation d’une surface
• Considérons un point M sur une surface (S),et un élément de surface dS entou-
rant le point M. Localement,la surface présente au point M un vecteur normal

− −→
n . On définit le vecteur élément de surface dS par
−→
dS = dS →−n



dS


n
dS
M
(S)

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• l’orientation de (S) se fait en se basant sur l’orientation du contour autour du


point M et en appliquant la régle du tire-bouchon

• Convention : Pour une surface fermée (surface qui sépare l’espace en deux zones
intérieure et extérieure),on choisit toujours d’orienter par sa normale sorttante



dS 1


dS 3
M1
M3

M2



dS 2 (S)

7.1.2 Flux du champ électrostatique

• Définition


• On appelle flux élémentaire dφ de E à travers une surface élémentaire dS le produit
scalaire
− −
→ → → −
dφ = E .dS = E .dS.→ −
n


• le flux du champ E à travers (S)
− −
→ →
ZZ
φ= E .dS
(S)

• si la surface (S) est fermée


− −
→ →
I
φ= E .dS
(S)

• Cas Z
d’une
Z charge ponctuelle
q dS →
−n→ − dS →
−n→ −
ZZ
u q u
φ= 2
= 2
(S) 4πε0 r 4πε0 (S) r

7.2 Théorème de Gauss


7.2.1 Enoncé

• Enoncé : Le flux du champ électrostatique à travers une surface fermée (Σ) est égal à
la somme des charges intérieurs à cette surface,divisée par ε0
P
− −
→ →
I
qint
φ= E .dS =
Σ ε0

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7.2.2 Conservation du flux du champ électrostatique


Qint
• Φ= traduit la non conservativité du flux du champ électrostatique dans
ε0
une région présentant des charges
• lorsque la région considérée est vide de charge (Qint = 0) : Φ = 0 : cette égalité
traduit la conservation du flux porté par une tube de charge
ldc
Σ



n1 →

n2

S1
S2 ldc
−−
→ → −−
→ →
ZZ ZZ
• φ= E dS 1 + E dS 2 + φlat = 0
S1 S2
• →

n =→ −
n 2 = −→−
n1
− −
→ →
• φlat = 0 car E ⊥dS
− −
→ → − −
→ →
ZZ ZZ
• E .dS = E .dS ⇒ φ1 = φ2
S1 S2

7.2.3 Théorème de l’extremum de potentiel

• Théorème : le potentiel électrostatique ne peut pas présenter d’extremum en un point


de l’espace dépourvu de charge.

7.2.4 Théorème de Gauss pour un champ de gravitation



• Enoncé : le flux du champ de gravitation G à travers une surface fermée (Σ) est égal à
la somme des masses Mint située à l’intérieur de (Σ) multipliée par −4πG
− −
→ →
I
φ= G .dS = −4πG.Mint
Σ

7.3 Applications
7.3.1 Champ électrostatique cée par un cylindre infini
Considérons un cylindre infini de rayon R chargé en volume avec une densité uniforme
ρ
I Champ à l’intéreur du cylindre r < R
• OM = r
• On choisit une surface de Gauss Σ fermée comme un cylindre qui passe


par le point M où on veut calculer le champ électrostatique E


• symétrie cylindrique E = E(r)→−er

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z
−−
→ → Qint
I
• φ= E dS = →

n1 Σ1
Σ ε0
−−
→ → −−
→ →
ZZ ZZ
• φ = E dS 1 + E dS 2 +
Σ1 Σ2
−−
→ →
ZZ
E dS L
ΣL
• φ = φ1 + φ2 + φL ΣL M
−−
→ →
ZZ


nL
• φ1 = E dS 1 = h
ZZ Σ1
O
E(r)→
−e r .dS.→
−ez=0
Σ1
−−
→ →
ZZ
• φ2 = E dS 2 =
ZZ Σ2

− →

E(r).dS e r .(− e z ) = 0
Σ2
Σ2


n2
ZZ
• φL = E(r).→

e r .dSL .→

e r = E(r).2π.h
ΣL
2
• Qint = π.r .h.ρ
πr2 hρ
• E(r).2πrh =
ε0

− ρr →−
E int (r) = er
2ε0
I Champ à l’extérieur du cylindre r > R
z

• la surface de Gauss Σ : cylindre de


rayon OM = r > R
−−
→ →
ZZ
• φ= E dS
Σ
• φ1 = φ2 = 0
M
• φL = E(r).2π.rh
• Qint = πR2 hρ
O Σ

− ρR2 → −
E ext (r) = er
2ε0 r

I Calcul du potentiel V

− −−→
• E = −gradV

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∂V

E(r) = −
  Z




 ∂r 


 V =− E(r)dr

 

1 ∂V
 
• 0 = − donc V ne dépend pas de θ


 r ∂θ 



 

∂V

 
 V ne dépend pas de z
 0 = −

∂z
ρr2
Z
ρ
• à l’intérieur du cylindre : V (r) = − rdr = − + C1
2ε0 2ε0
ρR2 ρR2 1
Z
dr
• à l’extérieur du cylindre : V (r) = − =− ln + C2
2ε0 r 2ε0 r
• le potentiel à l’infini est différent de 0,puisqu’il y a des charges à l’infini.
On choisit le potentiel de référence comme V (r = R) = V0
ρR2 1
• C2 = ln + V0
2ε0 R
ρR2
 
R
V (r) = − ln + V0 ; r > R
2ε0 r
ρR2 ρR2
 
R
• la continuité de V en r = R : − + C1 = − ln + V0 ⇒
2ε0 2ε0 R
ρR2
C1 = + V0
2ε0
ρ(R2 − r2 )
V (r) = + V0 ; r 6 R
2ε0

E V

ρR/2ε0
R
r

r
R

7.3.2 Champ électrostatique crée par une sphère chargée en volume


Considérons une sphère de rayon R chargée
en volume avec une densité ρ = cte
• la charge totale de la sphère
4 O R
Q = πR3 ρ
3
• la symétrie sphérique ρ


E = E(r)→ −
er

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• la surface de Gauss Σ est une sphére de rayon r = OM passe par le point M où


on veut calculer le champ E .


• Champ E à l’intérieur de la sphère
− −
→ →
ZZ
Qint
I φ= E int .dS = Eint .4πr2 =
Σ ε0
4
I Qint = πr3 ρ
3

− ρr →− Q r → −
E int = er= er
3ε0 4πε0 R3
• champ à l’extérieur r > R

− −

ZZ
Qint
• φ= E ext .dS = Eext .4πr2 =
Σ ε0
4
• Qint = πR3 ρ = Q
3

− ρR3 → − Q → −
E ext = e r = er
3ε0 r2 4πε0 r2
• Potentiel électrostatique
On montre que V s’écrit sous la forme
ρ(3R3 − r2 ) Q 3R2 − r2
V (r) = + V0 = + V0 ; r 6 R
6ε0 4πε0 2R3

ρR3 Q 1
V (r) = + V0 = + V0 ; r > R
3ε0 r 4πε0 r
aucune charge ne se trouvant à l’infini donc V (∞) = 0 ,d’où V0 = 0

E V

ρR
3ε0

r r
R

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