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6.

OSCILLATIONS

6.1. OSCILLATEUR HARMONIQUE.


6.1.1. Définition.
On appelle oscillateur harmonique à une dimension, tout
système dépendant d’une variable vérifiant x l’équation
différentielle linéaire à coefficients constants :
d 2x
2
 O x  0
2

dt

 2
O étant une constante.

Il s’agit d’un concept très important car de nombreux systèmes


obéissent à une telle équation.
2.1.2. Solution de l’équation de l’oscillateur harmonique.
d 2x
L’équation 2
  Ox  0
2
admet des solutions de la
forme : dt

x  A cost   
où A est l’amplitude
 la pulsation
 la phase

La solution finale dépend des conditions aux limites choisies

x dx
(valeur de et de à t = 0 par exemple)
dt
6.2. EXEMPLES D’OSCILLATEURS HARMONIQUES.

6.2.1. Système ressort + masse.

La force de rappel
 exercée par le ressort est liée à son allongement.
Si on note F  Fu
x


un allongement du ressort d’une quantité x suivant l’axe u x
conduit à une force de rappel exercée par le ressort F  kx
k étant la constante de raideur du ressort.

Il s’agit de la loi de Hooke, valable uniquement pour de petits


allongements par rapport à la longueur à vide.
l0
le 
F le+ x  
e Fe  F


F 

e mg 
mg mg

Ressort et masse à l’équilibre Ressort et masse en mouvement

On accroche au ressort une masse m . Si à partir d’une position


d’équilibre on écarte le ressort d’une quantité x  xO , et
qu’on le lâche sans vitesse initiale ( x  0 à t=0 )
alors l’application de la 2ème loi de Newton conduit à l’équation
du mouvement 2
d x
m 2  kx
dt
La solution est de la forme x  A cost   
.
En effet : x   A sin( t   )

x   A 2 cos(t   )

 A 2 cos(t ) k Acos(t )  0


m
k
avec  A t O , x  x0 impose x  A cos 
m
La condition x  0 à t  O ,impose 0   A sin  et donc

 0 On a donc A  x0
 k 
Finalement, la solution est de la forme x  x 0 cos
 t 
 m 
Le mouvement est oscillatoire et sinusoïdal.

2 m
La période T   2 est indépendante de l’amplitude
initiale.  k

6.2.2. Pendule pesant.

l
  
T u

m
 
P ur
Si on note V la vitesse de la masse m et T la tension exercée
par la tige sur la masse, la 2ème loi de Newton conduit à:

dV  
m  mg  T
dt
 dV
En projetant sur ur , on obtient m  mg sin  avec
d  dt
V l  l
dt 2
d  g
On a donc 2
 sin   0 qui n’est pas l’équation de
dt l
l’oscillateur harmonique. Dans le cas de petites oscillations
sin    on obtient: d 2 g
2
  0
dt l
qui est bien l’équation d’un oscillateur harmonique, en ayant posé
g 2
 O  . On a pour la période dite propre du mouvement, T 
2

l 0
6.2.3. Théorème du moment cinétique.

dL  
La dérivée dt du moment cinétique L est le moment M
des forces par rapport à l'axe de rotation (point A dans notre cas).
on peut écrire:

  

d ( AB m v ) d (mlv u )    
d L  M  AB m g mglsin uz
z
dt dt dt

dv d2
ml   mgl sin  l   g sin 
dt dt 2
6.2.4. Aspect énergétique.
: Le calcul de l’énergie totale permet de retrouver l’équation du
mouvement.
Si l’on prend l’exemple du système ressort + masse, horizontal sans
frottements, sachant que l’énergie potentielle d’un ressort est
1
E p  kx2 , l’expression de l’énergie mécanique est :
2
1 2 1 2
E m  kx  m x
2 2
d 2  
En dérivant par rapport au temps avec  x   2 x x , on obtient
en simplifiant par x dt  
  k
m x  kx  0 Soit : x x0
m
 
1 2 1 2
Si à t  0 x  x0 et x  x0 ,alors Em  kx0  m x0  cte
2 2

L’énergie est sous forme potentielle ou cinétique mais l’énergie


. totale ne varie pas. 1 1 2
Em  kx2  m x
2 2

Em  kxmax cos 0t  0   mxmax 0 sin 0t  0 


1 2 2 1 2 2 2

2 2 
k
m

1 2
Em  kxmax
2
1,2
Energies 1
0,8 Ec
0,6 Ep

0,4 Em

0,2
0
Temps en s.

L'énergie mécanique est bien une constante du mouvement, elle


passe de la forme énergie potentielle à la forme énergie cinétique
quand le ressort revient vers sa position d'équilibre et inversement
quand il s'en éloigne.
Dans le cas du pendule. Th. de l’énergie mécanique
1 2 2
Energie cinétique : Ec  ml 
2
Energie potentielle : Ep mgl l cos 

Ep mgl
2
en effectuant un D.L.
2

1 2 .2  2
 2
g  2
Em  Ec  E p  m l   mgl  
2 2 2 l 2
Si le système n’a pas de force non conservative alors Em est constant

    
   
g
2
g   g
Donc : 2
  2 2     
t  l  l   l
0
 Em 0 d  g
2
Car
t 2
  0
dt l
, 6.3. OSCILLATIONS AMORTIES.

6.3.1. Frottement visqueux.


Supposons qu’il existe une force de type frottement visqueux de la

forme F   f x
f f étant un coefficient positif.
L’équation de l’oscillateur harmonique amorti devient par
exemple dans le cas d’une masse accrochée à un ressort :
 
m x  f x kx  0
On réécrit l’équation précédente sous la forme
  f
x  2 x  x  0
2
0
où 
2m
Une telle équation admet des solutions de la forme exp rt 

En remplaçant dans l’équation,

xe rt
; x  re rt
; x  r e 2 rt

r e  2 r e   e  0
2 rt rt 2
0
rt

on obtient l’équation caractéristique :

r  2r    0
2 2
0

 
1
dont les racines sont :
r       2 2 2
0
. 3 régimes sont à distinguer :
.
. Ces différents cas correspondent à différents valeurs d'amortissement.

a/ régime apériodique :   0. Il existe 2 racines réelles, r1 et r2  0


Ce régime correspond à un amortissement important (supérieur à
l'amortissement critique)

La solution est x  A exp r1t   B exp r2 t 


Il s’agit d’une combinaison linéaire de 2 exponentielles décroissantes.
Le système revient à sa position d’équilibre sans osciller.
b/ Régime critique :    0 .Il existe une racine double, r  
En fait le régime critique est très théorique : physiquement on doit
le considérer comme le cas limite séparant le régime pseudo-
périodique du régime apériodique.
La solution est de la forme x  A  Bt exp  t 
Le système revient le plus rapidement possible à sa position
d’équilibre sans osciller.
Les constantes peuvent dans tous les cas déterminées par les
conditions aux limites (à t = 0 )

1,2
1
Amplitude

0,8
Critique
0,6
Apériodique
0,4
0,2
0
0 1 2 Temps en s

Régimes critique et apériodique


c /Régime oscillatoire amorti ou pseudo-périodique :   0
Ce régime correspondant à un amortissement inférieur à une
certaine limite (amortissement faible).

On pose 1     2
0
2

C’est la pseudo-pulsation. On a alors :

x  A cos 1t  B sin 1t exp  t 


Ou

xCcos(1t )exp t 


Le système oscille avec une amplitude qui décroît de façon
exponentielle.
1,5

0,5
Amplitude

0
0 1 2 3 4 5
-0,5

-1

-1,5
Temps
2 racines complexes: r1    i  ' et r1    i  '
 '   0  2
2

En posant: 1  0  
2
2 r1    i1

r2    i1


x(t )  C1 e i1 t  C2 e i1 t  et C1 ei1t  C2 ei1t 

e  i1t
 cos  1t   i sin  1t 
avec   i1t

e  cos 1t  i sin 1t
Elle peut se mettre sous cette forme:
 t
x(t )  C e cos ( 1t   )
6.3.2. Caractéristique de l’amortissement: (régime pseudo-périodique)

x(t )  C et cos ( 1t   )


f
Le coefficients d’amortissement et de frottement sont lié: 
2m
1
Soit la constante de temps:  ou durée de relaxation en
amplitude. 
t

x(t )  C e 
cos ( 1t   )

xM t    C e
  ( t  )   ( t  )
cos ( 1t   ) e  1
   t e e
xM t   t
C e cos ( 1t   ) e
xM t 
Donc : xM t    
e
 est la tangente à t=0 de l’exponentielle

1,5

0,5
Amplitude

0
0 1 2 3 4 5
-0,5

-1

-1,5
Temps
6.3.3. Dissipation d’énergie:

Sans dissipation d’énergie cad. Si il n’y a pas de force non


conservative « les frottements »
dEm
0
dt
dEm
  Puisance dissipé(Forces non conservatives)
dt
dEm   
 Ffrot. .v   f v .v   fv 2

dt
1 k x 2

d  m x 
2

2 2 
  f x 2
dt
f k
m x x  k x x   f x 2
 x  x  x  0
m m

Si la perte d’énergie est compensée par un apport d’énergie


extérieure, donc:
 Em  cst
 oscillateu r harmonique

6.3.4. Perte d’énergie relative sur une période:

Soit un amortissement très faible   0  0  1


C  X0 et   0
x(t )  X 0 e t cos ( 0t )
Soit t = tM au max des oscillations cos ( 0t M )  1

0t M  n 2
 t M
x(t )  X M  X 0 e
L’énergie cinétique au max des oscillations est = 0 car X (t M )  0
l’énergie mécanique est donc:
1
Em (t M )  E p (t M )  k X M2
2
1 2  2 t M
 k X0 e
2
2 t M
 E0 e
Perte d’énergie sur une pseudo période:

Em t M   Em t M  T  E0 e 2tM  E0 e 2 (t M T )

Em t M  E0 e 2t M

1  e2T  2T  2  constante

Amortissement très faible  perte relative < 1/100


soit  < 0.005 ou encore  > 200T
(amortissement complet en + de 1000 périodes)

6.3.5. Facteur de qualité:

0 mk  k f
Q  car 0  ;  ; Ffrot.   f x
2 f  m 2m
1
Si le frottement est très faible 0  1 et Q 
2
2 2 Em
Q   2
2T perte d ' énergie relative Em
Amortissement faible => perte relative faible en une période, le
Mvt est proche du Mvt sinusoïdale pur,
Oscillateur de meilleur qualité.
Amortissement très faible si Q > 600 (environ 200)
Ex: sismographe Q  103
quartz Q  105
laser Q  1010
cavité résonante Q  104
en Cu pour les m ondes
corde de piano (violon) Q  103
atome excité Q  107
noyau excité(Fe57) Q  1012
6.4. OSCILLATIONS FORCÉES.
Nous allons étudier l'oscillateur harmonique forcé, c'est à
dire sur lequel une force externe agit. C’est le cas d’un poids
suspendu à un ressort dont le point d’accrochage vibre. C’est
le problème général de la transmission de vibrations à un
oscillateur. Le déplacement du point d’accrochage du ressort
est
X (t )  cos  t

Forces de rappel du ressort : Fe + F = -k{le + x(t) - X(t)}


Fe = force de rappel à l’équilibre: Fe = -kle = - mg
F = force supplémentaire due à l’allongement x + X
Fe =Forces de frottement : F   f dv
f dt
X(t)

l0 le

T
0   
Fe  F  Ff
 x(t)
mg


Bac avec mg
liquide

2
En appliquant le PFD : m 2x   f dx  mg  k(le  x  X)
d
dt dt
2
d’où l’équation différentielle : d x f dx
2
   2
0 x   0 X m cos(t )
2

dt m dt

On appelle souvent kX force extérieure Fext


f
Utilisons cette fois la notation généralisée avec 2  02  k
m m

d x  2 dx  2 x  Fext cos(t)  2X cos(t) X (t )  X m cos  t


2
 (t )  X  2 cos  t
dt 2 dt 0 m 0 m X m

C’est une équation différentielle avec second membre. L'équation


sans second membre correspond à l'oscillateur amorti.

La solution de cette équation comporte :


-la solution générale de l’équation différentielle sans second
membre, celle qui régit les mouvements de l’oscillateur amorti
et qui finit par disparaître (régime transitoire)
-et la solution particulière de l'équation complète qui
correspond au régime forcé (oscillations forcées).
Le calcul se simplifiera beaucoup en utilisant la représentation
complexe. Il ne faut pas oublier que seules les parties réelles ont
une signification physique, et donc nous intéressent. Nous savons
que les expressions imaginaires de x et de Fext, obéissent à la
même équation différentielle que les expressions réelles. Nous
poserons:

x  Ae i (t   ) en sous-entendant x = Partie réelle de Ae i (t   )


et Fext  Fe it

L’équation s’écrit :
2 i(t  ) i(t  ) 2 i(t  ) Fext it
 A e  i2Ae  0Ae  e
m
Soit: i
2 2 F
Ae (0    i 2)  ext
m
En calculant la partie réelle et la partie imaginaire de ce
nombre complexe, on obtient les expressions pour l'amplitude
A et pour le déphasage. (en égalisant les modules et les
arguments)

Fext 2
A 1
tg  2
m (2  2)2   22
0
(   0 )
2

02   2  2
cos   sin  
(02   2 ) 2  (2) 2 2
(   )  (2) 2
2
0
2
d x  2 dx  2 x  Fext cos(t)  2X cos(t)
2

dt 2 dt 0 m 0 m

X (t )  X m cos  t
X (t )   X  sin  t
m
 (t )  X  2 cos  t   2 X
X m

 2
0
2

   X m cos(t   )  2 X m sin  t    
Fext
m
cos(t )

- si t   0   X m 
2 2
 Fext
m

cos( )

 Fext
- si t    2 X m  sin( )
2 m
En additionnant ces deux équations on obtient Xm
En les divisant la tan()
6.4.1.Variation de l'amplitude et du déphasage.
L’amplitude et la phase de l’oscillateur entretenu dépendent de la
fréquence de l’excitation. Cherchons la variation de l’amplitude en
fonction de  . Elle passe par un maximum dont la position est
déterminée par dA
0
d
Le calcul de cette dérivée ne pose pas de difficulté majeure.

dA  2Fext (02  2  22)


d m

(02 2
 2)  4  
2 2 3/ 2

L’équation s’annule pour :


=0 ce qui a peu d’intérêt en pratique
2  02  22 si   0 / 2

ou f  2km

Si le frottement n'est pas trop important l'amplitude A passe par


un maximum pour
  2  22
0

on dit qu’il y a résonance.


Il faut noter que la résonance n’a pas lieu rigoureusement pour   0
Sur la figure nous avons tracé quatre courbes relatives à des
amortissements différents. On peut constater qu'avec
l'amortissement croissant, le maximum de la résonance est peu
accentué et en même temps il se déplace vers les fréquences
faibles.

12
10
alpha = 0,314
Amplitude

8
alpha = 1,57
6
alpha = 4,44
4 alpha = 7,02
2
0
0 1 2 3
Fig. 8 pulsation

L’amplitude est en A/Xmax; la pulsation en /0


0
0 1 2 3

alpha = 0,314
Phase

alpha = 1,57
-90
alpha = 4,44
alpha = 7,02

-180
Fig. 9 pulsation
S  A cost     i A sin t   
     
partie réelle partie imaginaire

Le module de S  partie réelle    partie imaginaire 


2 2

tanarg  
partie imaginaire
partie réelle

cosarg  
partie réelle
sin arg  
partie imaginaire
module module

i  t  
S  Ae Le module de S  A

Argument de S   t 

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