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Energie d'un système : notion d'énergie interne

Comme vu en première S, l’énergie peut prendre différentes formes. Quand on fait le bilan d’énergie d’un système
physique, on définit son énergie mécanique comme la somme de son énergie cinétique et de ses énergies
potentielles :

Insistons sur le fait que ces deux formes d’énergie sont macroscopiques.
• L’énergie cinétique est reliée à la vitesse v du système dans un référentiel donné.
• Les énergies potentielles concernent notamment l’énergie potentielle de pesanteur , c'est-à-
dire une énergie due à l’élévation z, par rapport à une origine arbitraire, du système plongé dans un champ de
pesanteur .

L’énergie totale du système s’écrit comme la somme de l’énergie mécanique et d’une énergie appelée énergie
internenotée U :

L’énergie interne rassemble les formes d’énergie microscopiques du système. Elle concerne l’agitation
thermique des particules qui composent le système. D’autre part, l’énergie interne inclut des énergies potentielles
microscopiques, de différentes natures.

Par la suite, nous allons nous intéresser à donner l’interprétation microscopique de l’énergie interne.
2. L'agitation thermique
L’énergie cinétique macroscopique traduit un mouvement d’ensemble de la matière. Mais, à l’échelle microscopique,
chaque particule a sa propre vitesse. A la différence de l’énergie cinétique macroscopique, l’agitation thermique
microscopique est désordonnée. Selon l’état physique de la matière, l’agitation thermique se présente sous différentes
formes :

• Pour les solides, l’agitation thermique se traduit par des vibrations des atomes au sein de la matière, c'est-à-dire des
mouvements de faible amplitude des atomes. Cette remarque s’applique bien aux cristaux constituant les métaux.
Lorsqu’un tel matériau est chauffé, les vibrations sont transmises de proche en proche, ce qui permet d’expliquer
microscopiquement la propagation de la chaleur dans les solides (voir fiche dédiée). Une manière imagée de se
représenter cela est d’imaginer un ensemble de systèmes masse-ressort.

• Pour les liquides, l’agitation thermique se manifeste aussi par des vibrations, mais aussi par un mouvement des
molécules les unes par rapport aux autres. Comme vu en 1ère S, cela engendre l’établissement et la rupture continuelle
de liaisons basses énergies (liaisons hydrogène ou de Van der Waals) entre les molécules du liquide.

• Pour les gaz, il n’y a pas de liaison intermoléculaire. Pour un gaz monoatomique (gaz rare), l’agitation thermique
correspond à l’énergie cinétique des atomes. Ce point sera détaillé au 3. Cette agitation désordonnée est décrite par
le modèle du mouvement Brownien, où les seules interactions entre particules sont les collisions qu’elles subissent
entre elles. Quand un gaz chaud est mis en contact avec un gaz froid, les collisions assurent une progressive
homogénéisation de la température, par un transfert d’énergie cinétique lors des chocs.
Schématisation de l’agitation thermique dans un gaz

Pour des gaz polyatomiques (diatomiques, etc.), l’agitation thermique se manifeste également via des énergies de
vibration et de rotation des molécules.

D’une manière générale, quel que soit l’état physique du système, l’agitation thermique est nommée de la sorte car elle
est liée à la notion de température. Autrement dit, la température est une grandeur macroscopique rendant compte
de l’agitation interne du système. La température peut être vue comme une grandeur statistique, comme une
moyenne.
3. Lien entre agitation thermique et température pour un gaz
Les formules données dans cette partie servent à illustrer le cours mais ne sont pas exigibles, car pas au programme de
Terminale. Elles seront données dans les exercices si nécessaire.

L’énergie cinétique moyenne des particules (atomes ou molécules) d’un gaz est donnée par le théorème
d’équipartition de l’énergie , où est la constante de Boltzmann et T est la
température en Kelvin. Pour une particule de masse m (en kilogramme), sa vitesse moyenne v vérifie l’expression :

On relie m à la masse molaire M (en kg/mol !), via , où est la constante d’Avogadro,

soit ou . Or, est la constante des gaz


parfaits(voir fiche sur le nombre d’Avogadro), donc :

Par exemple, la masse molaire moyenne des molécules d’air étant , la vitesse moyenne des

molécules du gaz à est .


4. Energies potentielles microscopiques
D’après la définition donnée au 1., l’énergie interne englobe aussi des énergies potentielles microscopiques. En fait,
elles concernent ce que nous désignions en 1ère S comme des « réservoirs d’énergies », c'est-à-dire l’énergie
chimique et l’énergie nucléaire. Elles sont qualifiées d’énergies potentielles microscopiques car elles résultent
respectivement de l’énergie des liaisons chimiques et de l’énergie de masse des noyaux (qui varie lors
d’une transformation nucléaire). Ces énergies peuvent potentiellement être libérées (ou absorbées) lors de réactions
chimiques ou nucléaires.

On peut également citer d’autres formes d’énergies potentielles microscopiques, résultant par exemple de liaisons
intermoléculaires. Ces énergies varient lors d’un changement d’état de la matière : fusion, liquéfaction, etc.

La détermination de l’énergie interne pourrait se révéler compliquée (impossible dans la pratique), car il faudrait prendre
en compte bon nombre de contributions de natures très diverses. Mais, ce n’est pas l’énergie qui est intéressante
dans un calcul, mais sa variation. Ainsi, lorsque le système n’est pas le siège de réactions chimiques ou nucléaires, ce
qui sera souvent le cas dans les exemples traités, il n’y aura aucune raison de prendre en compte dans le calcul les
énergies associées.
5. Variations d'énergie interne par transferts d'énergie à l'échelle macroscopique
Considérons un système physique dont l’énergie mécanique est conservée. L’énergie interne U du
système est susceptible de varier par des échanges macroscopiques d’énergie avec son environnement. Cela peut
se faire selon deux manières : par échange de travail W et/ou de chaleur Q.
La variation d’énergie interne du système s’écrit alors comme :

Comme , alors .

Pour comptabiliser les échanges d’énergies entre le système et son environnement, la convention est qu’une
énergie reçue par le système est comptée positivement ; une énergie cédée par le système à son environnement
est comptée négativement.

La méthodologie requise pour établir le bilan d’énergie d’un système est détaillé dans une autre fiche (« Bilans d’énergie
: transfert thermique et travail »). Il y est également proposé une définition précise des divers systèmes physiques
intervenant dans ce type d’études.

Le travail W
Un travail (en J) est une énergie (non thermique) transférée d’un système à un autre, via une « contrainte mécanique
». Ce terme concerne les forces, comme vu l’année dernière. Dans ce cours, on considère les forces qui déforment le
système, mais pas celles qui induisent un déplacement de celui-ci ( conservée). Exemple typique : un cylindre
muni d’un piston, comprimant ou détendant un gaz.

Un opérateur exerce une force constante sur le piston. Le système { cylindre + piston + gaz contenu } reçoit de
l’opérateur un travail , où est la pression (en Pa) induite par la force, s’exerçant sur le piston de
surface S (en m ) et
2
(en m ) est la variation de volume du gaz contenu.
3

dans le cas d’une compression, donc .

La notion de travail est également élargie à d’autres types de contraintes, par exemple de nature électrique. On pourra
alors prendre en compte le travail engendré par un courant électrique, dans un moteur, chauffage électrique, etc.

La quantité de chaleur Q
Q (en J) concerne une énergie apportée ou cédée par le système sous forme de chaleur. Ce transfert peut induire
une variation de la température du système, voir fiche « Capacité thermique – variation d’énergie interne par transfert
de chaleur ».
L'essentiel
L’énergie d’un système physique est composée de son énergie mécanique et de son énergie interne U. L’énergie
mécanique prend en compte les contributions macroscopiques, et l’énergie interne les contributions microscopiques,
dont :
• l’agitation thermique du système, associée aux mouvements désordonnés des particules du système. Elle est reliée
à la notion macroscopique de température.
• des énergies potentielles microscopiques, comme les énergies chimiques et nucléaires.
Pour un système dont l’énergie mécanique est conservée, son éventuelle variation d’énergie totale
correspond à sa variation d'énergie interne , laquelle est due à des échanges macroscopiques de travail W et
de chaleur Q avec son environnement :

Pour aller plus loin


Dans le cadre d’études supérieures scientifiques, la notion d’énergie interne est reprise par un domaine de la physique-
chimie du nom de thermodynamique. Parmi les applications de cette thématique, on peut notamment citer la conception
de machines thermiques, comme les moteurs de voitures ou d’avions, les centrales électriques, mais aussi des systèmes
de chauffage, de climatisation, des réfrigérateurs, etc.
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interne

On ne s’en rend pas compte mais il y a beaucoup de monde en-dessous. Le moindre bout de matière contient facilement
une mole d’atomes ou de molécules et une mole c’est beaucoup : quelque chose comme 6.10 23 entités. Autant de monde
dans si peu d’espace, ça veut dire que les atomes et les molécules sont vraiment tout petit petit petit. Et les voir est
impossible. En tout cas directement. Fort heureusement, il y a des gens rusés qui ont inventé plein de méthodes pour les
visualiser, c’est à dire les voir de manière indirecte. Comme par exemple Jean Perrin, voir l’article sur le nombre
d’avogadro.

Bon, depuis Jean Perrin, on a un peu progressé :

Je sais que l’énergie interne d’un système macroscopique résulte de contributions microscopiques.

Nous voilà maintenant à l’aspect énergie thermique.

Toutes ces molécules sont en mouvement incessant. Ainsi, chaque molécule porte une énergie cinétique. Dans les états
condensés (solide et liquide), ces molécules sont en interaction. Elles portent donc une énergie potentielle (le donc était
un peu rapide, il va falloir me croire sur parole car là n’est pas le propos). Cette énergie ne nous est pas accessible
directement. De la même façon qu’on ne peut pas voir une molécule, on ne peut pas mesurer l’énergie d’une molécule.
Par contre, nous avons accès à l’énergie moyenne des molécules qui constituent un échantillon de matière.

Par exemple, dans un gaz on peut mesurer la vitesse moyenne de déplacement des molécules. Il suffit de mesurer la
vitesse du son ! En effet c’est lors des chocs que les perturbations se propagent. Ainsi, si le son se propage à 340 m/s
dans l’air à 20 °C c’est parce que les molécules de gaz ont cette vitesse moyenne. Qui dit vitesse dit énergie cinétique,
on peut donc déduire l’énergie cinétique moyenne de chaque molécule de gaz.

Toute cette énergie microscopique est ce qu’on appelle l’énergie interne du système. Et on la note U. Elle est la somme
de l’énergie cinétique microscopique (ec) et de l’énergie potentielle microscopique (ep) : U=ec+ep.

L’énergie totale d’un système est E=U+Em où Em est l’énergie mécanique : énergie cinétique macroscopique et énergie
potentielle macroscopique.

Je connais et sais exploiter la relation entre la variation d’énergie interne et la variation de température
pour un corps dans un état condensé.

La température correspond à cette énergie cinétique moyenne. Ainsi, une variation de température induit une variation
d’énergie interne :

?U = m.c.?T
où c est la capacité thermique massique du corps (en J.K-1.kg-1)
et ?T=Tf-Ti la variation de température

Dans cette expression la température est à priori en Kelvin, unité du système international de la température.
Cependant, ce qui apparaît est une différence de température. Par conséquent, il est inutile de faire la conversion des
Celsius au Kelvin puisque un écart de 1°C est égal à 1°K.
Voyons ça sur un exemple : prenons 15 Litre d’eau qui passe de 25°C (273 + 25 = 298 K) à 20 °C (273 + 20 = 293 K).
L’écart de température est de 25-20 = 5 °C ou 298 – 293 = 5 K. Cela revient au même dans l’application numérique. La
capacité calorifique de l’eau est de 4,18.103 J.K-1.kg-1 donc la variation d’énergie thermique pour 15 L donc 15 kg d’eau
est de 15 x 4,18.103 x 5 = 3,11.105 J. C’est assez colossal car la capacité thermique de l’eau est très élevée. C’est pour
cela que la réserve thermique du climat terrestre est dans les océans et qu’une variation de quelques degrés de la
température des océans correspond à une quantité phénoménal d’énergie.
Imaginons que nos 15 L d’eau aient transféré cette énergie à 15 kg de plomb dont la capacité thermique est de 130 J.K -
1
.kg-1. Calculons la variation de température correspondante : m.c.?T = ?U où ?U = 3,11.105 J. Soit ?T = ?U/(m.c) ce qui
nous donne : 3,11.105 /15/130 = 160 °C. Partant de 25 °C, les 15 kg de Plomb serait maintenant à 185 °C ! Bien sûr
cette expérience est irréalisable, je suis partie de l’hypothèse que le plomb et l’eau étaient à l’équilibre thermique et que
le plomb a pompé l’énergie thermique de l’eau. Cette situation est absurde : les transferts thermiques se font toujours du
plus chaud au plus froid et de sorte à atteindre l’équilibre thermique. Le but de ce calcul était simplement de montrer que
l’eau avait une réserve d’énergie colossale.

source : Patrick Kohl

Voyons une expérience plus réaliste. Imaginons que l’on plonge un morceau de granit de 200 g à 80,0 °C dans 300 mL
d’eau à 20,0 °C, le tout dans une enceinte calorifugée, c’est à dire n’échangeant pas d’énergie avec l’extérieur. Au bout
d’un certain temps, la température se stabilise à 27,6°C. Quelle est la capacité thermique massique du granit ? Notons Tf
cette température finale. Comme le système est isolé, la perte d’énergie interne du granit sera exactement égale au gain
de l’eau. Ainsi :

?Ugranit = -?Ueau
mgranit.cgranit.(Tf-Tigranit) = -meau.ceau.(Tf-Tieau)

Pour l’eau la variation de température est positive (l’eau gagne de l’énergie) tandis que pour le granit, elle est négative (le
granit perd de l’énergie) :

mgranit.cgranit.(Tigranit-Tf) = meau.ceau.(Tf-Tieau)
donc cgranit = (meau/ mgranit).ceau.(Tf-Tieau)/(Tigranit-Tf)
d’où cgranit = (0,300/0,200). 4,18.103 .(27,6 – 20,0)/(80,0 – 27,6)
cgranit = 909 J.K-1.kg-1

Je sais interpréter les transferts thermiques dans la matière à l’échelle microscopique.

Il existe 3 types de transfert thermiques : la conduction, la convection et le rayonnement.

La conduction : la température et donc l’énergie thermique est liée à l’énergie cinétique microscopique. Ainsi, lorsqu’on
chauffe un objet, on augmente localement son énergie interne, donc l’agitation des molécules ou des atomes qui le
constitue. Le mouvement des molécules étant aléatoire et désordonné il y a de nombreux chocs. A chaque choc, les
molécules échangent un peu de quantité de mouvement. Ainsi, les molécules les plus agités vont de proche en proche
transmettre de leur agitation – donc de la vitesse, donc de l’énergie cinétique, donc de la chaleur- aux autres molécules :
source : université de Hong Kong

C’est un peu comme dans la fosse d’un concert : si un groupe d’individus se met à lancer un pogo, il y a de fortes chance
que toute la fosse se mettent à s’agiter dans tous les sens au bout d’un certain temps.

La convection : lorsqu’un fluide (ou un solide si on attend suffisamment longtemps – voir la convection mantellique) est
chauffé, sa densité diminue et il peut se mettre en mouvement vers le haut sous l’action de la poussée d’Archimède.
C’est ce qui se passe dans une casserole dans laquelle on fait chauffer de l’eau. Dans leur mouvement ascendant
vertical, les matériaux chauds vont transmettre de la chaleur à leur environnement, ils vont également laisser la place,
proche des sources chaudes, à des matériaux froids qui vont se réchauffer à leur tour :

Dans cette situation, il y a un mouvement collectif qui favorise le transfert d’énergie thermique dans l’ensemble du corps
chauffé.

Transfert par radiation : Tout objet émet un rayonnement électromagnétique et plus il est chaud, plus ce rayonnement
est de courte longueur d’onde. C’est la loi de Wien, qui a été apprise en première S et qui peut donc être évoquée dans
un sujet de bac. Ce rayonnement a tendance à être absorbé par la matière et un corps chaud qui émet un rayonnement
de courte longueur d’onde a tendance à réchauffer un corps plus froid placé dans son environnement C’est comme cela
que la chaleur du soleil est transmise à la terre puisqu’il n’y a pas de matériau entre les 2 pour transmettre par conduction
ou convection :
On a bien souvent tendance à négliger ce type de transfert thermique dans la vie de tous les jours alors qu’il est très très
efficace. C’est ce que l’on expérimente lorsqu’on passe à côté d’un mur qui a été chauffé toute la journée par le soleil, un
soir d’été. C’est également l’origine de la sensation de chaleur d’un feu. Pour le vérifier, il suffit d’interposer une feuille
d’aluminium entre sa main et le feu : la sensation de chaleur cesse immédiatement. C’est pour cela que les pompiers
portent une combinaison en aluminium.

Je sais exploiter la relation entre le flux thermique à travers une paroi plane et l’écart de température
entre ses deux faces.

Le flux thermique est la quantité de chaleur qui traverse par unité de temps une surface dont l’écart de température est
?T :

? = Q / ?t
Q : quantité de chaleur échangée (en Joule, J) en ?t (en seconde, s)
? : flux thermique en J/s soit en Watt, W

Ce flux est proportionnel à l’écart de température, ?T. Plus il est élevé, plus le flux est grand. La relation entre les deux,
qui n’est pas à connaître mais à savoir exploiter est :

? = ?T / Rth où Rth est la résistance thermique de la paroi, en K/W


Ainsi, envisageons une maison à 20°C une nuit froide d’hiver à -15°C (oui je sais tout est relatif,
-15 °C c’est chaud au canada) dont les murs et le toit sont en béton, sur 40 cm. Bon, ok, elle est pas très belle ma
maison, on dirait un bunker, mais c’est juste pour l’exemple. C’est un cube de 50 m² au sol (5 m par 10 m) avec 2,5 m de
hauteur de plafond. J’arrive à une surface totale de paroi en béton de ma maison-cube de 2*(5+15)*2,5+50=125 m². Si je
consulte les livres je trouve la formule suivante : Rth = e/(?.S) avec e, épaisseur du matériau, S, surface et ? conductivité
thermique. Encore une formule à ne pas connaître mais, éventuellement, à savoir utiliser. Dans les tables, on me dit que
pour le béton ?=1 W/m/K. La résistance thermique de ma maison-cube en béton est donc Rth = 0,40/(1×125) = 0,0032
K/W.

Ainsi, pour le flux thermique: ? = ?T / Rth = (20+15) / 0,0032 = 11 kW. Ce qui veut dire qu’il me faut une source de
chaleur de 11 kW pour maintenir ma maison à 20 °C. Pour une maison de 50 m², c’est énorme. Bon je vais m’acheter de
l’isolant en laine de verre et je vais maintenir ma maison à 18°C ça ira très bien.

Si je fais le même calcul avec un cube en bois pour lequel ?=0,1 W/m/K, je trouve Rth = 0,40/(0,1×125) = 0,032 K/W et ?
= 1,1 kW ce qui est tout à fait raisonnable. C’est pour ça, entre autre, qu’au Canada et en montagne les maisons sont en
bois qui est un très bon isolant.

Ce petit exercice un peu ridicule, j’en conviens, contient l’essence de ce qu’on peut demander dans un sujet de bac :
calcul de la puissance perdue par les parois, conséquences sur l’isolation à envisager.

Ah j’ai failli oublier, les résistances thermiques s’additionnent. C’est à dire que si je mets de la laine de roche pour isoler
ma maison-cube, il faudra que je rajoute à ma résistance thermique Rth celle de la laine de roche ce qui diminue le flux
au travers des parois.

Je sais établir un bilan énergétique faisant intervenir transfert thermique et travail.

Faire un bilan thermique c’est faire le bilan des pertes et des gains d’un système macroscopique. Tout ce que le système
reçoit est compté positivement et tout ce qu’il perd est compté négativement. Il faut prendre en compte tous les transferts
thermiques possible : conduction, convection, rayonnement. La variation d’énergie s’écrit : ?E = ?U + ?Em où ?U est
la variation d’énergie interne et ?Em la variation d’énergie mécanique. Cette variation d’énergie est égale à la somme des
échanges thermiques avec l’extérieur Q et des travaux des forces non conservatives (travail des forces de frottement,
travail électrique, etc.).

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