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DÉNOMBREMENT

1. ENSEMBLE PRODUIT D’ENSEMBLES (principe multiplicatif)

Étant donné un nombre k d’ensembles finis 𝑁1 , 𝑁2 , 𝑁3 , … , 𝑁𝑘 l’ensemble produit de ces ensembles


est noté ∏𝑘𝑖=1 𝑁𝑖 et son cardinal1 est déterminé par la formule suivante :

∏ 𝑛𝑖 = 𝑛1 . 𝑛2 . 𝑛3 … 𝑛𝑘
𝑖=1

En d’autres termes, le cardinal de l’ensemble produit des ensembles 𝑁1 , 𝑁2 , 𝑁3 , … , 𝑁𝑘 est égal


au produit des cardinaux des ensembles 𝑁1 , 𝑁2 , 𝑁3 , … , 𝑁𝑘 .

L’ensemble produit d’ensembles constitue le principe multiplicatif à la base des opérations de


dénombrement. En effet, l’on peut assimiler l’ensemble produit ∏𝑘𝑖=1 𝑁𝑖 à l’ensemble de
configurations possibles d’un nombre k de choix ordonnés, indépendants les uns des autres, le
premier réalisé parmi les éléments d’un ensemble 𝑁1 , le deuxième parmi les éléments d’un
ensemble 𝑁2 , le troisième parmi les éléments d’un ensemble 𝑁1 , ..., et le k-ième parmi les
éléments d’un ensemble 𝑁𝑘 . Alors, le nombre de configurations possibles est égal au produit
de cardinaux 𝑛1 , 𝑛2 , 𝑛3 , … , 𝑛𝑘 desdits ensembles.

Exemple

L’on nous demande de composer un mot de passe avec les termes suivants : d’abord, une
lettre parmi les 5 premières de l’alphabet, puis, un chiffre et, finalement, une lettre parmi les 7
dernières de l’alphabet. Combien de mots de passe pourrait-on créer ?

Remarquons d’abord que k = 3, puisque l’on doit faire 3 choix ordonnés.

- Le premier choix est réalisé parmi les éléments de N1 = {A, B, C, D, E}, donc parmi 𝑛1 =
5 éléments.
- Le deuxième choix parmi les éléments de N2 = {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9}, donc parmi
𝑛2 = 10 éléments.
- Et le troisième parmi les éléments de N3 = {T, U, V, W, X, Y, Z}, donc parmi 𝑛3 = 7
éléments.

Alors, le nombre de mots de passe possibles est égal à :


3

∏ 𝑛𝑖 = 𝑛1 . 𝑛2 . 𝑛3 = 5 . 10 . 7 = 350
𝑖=1

1Le cardinal d’un ensemble donné désigne le nombre d’éléments qu’il contient. Pour un
ensemble N, son cardinal s’écrit 𝑛 ou |𝑁|. Le cardinal est aussi parfois appelée l’effectif ou la
taille de l’ensemble
2. ARRANGEMENTS AVEC REPETITION de k parmi 𝒏

L’ensemble d’arrangements possibles d’un nombre k d’éléments choisis parmi les éléments
d’un ensemble N, la répétition d’un élément étant admise, est un cas de l’ensemble produit
∏𝑘𝑖=1 𝑁𝑖 où 𝑁1 = 𝑁2 = 𝑁3 = … = 𝑁𝑘 = 𝑁. Ce type d’arrangement et dit avec répétition et
comporte un nombre k de choix ordonnés, indépendants les uns des autres, tous faits parmi le
nombre 𝑛 d’éléments de N.

Selon le principe multiplicatif, le nombre d’arrangements avec répétition de k éléments


choisis parmi 𝑛 éléments est égal à :

𝑛 . 𝑛 . 𝑛 … 𝑛 = 𝑛𝑘

Exemple

Combien de mots à 3 lettres peut-on composer à partir des 5 premières lettres de l’alphabet ?

Remarquons d’abord que k = 3, puisque l’on doit faire 3 choix ordonnés.

- Le premier choix est réalisé parmi les éléments de N = {A, B, C, D, E}, donc parmi 𝑛 = 5
éléments.
- Le deuxième choix, également, parmi les éléments de N = {A, B, C, D, E}, donc parmi 𝑛 =
5 éléments.
- Et le troisième, toujours parmi les éléments de N = {A, B, C, D, E}, donc parmi 𝑛 = 5
éléments.

Alors, le nombre de mots à 3 lettres composables à partir de 5 premières lettres de l’alphabet


est égal à :

𝑛𝑘 = 53 = 125

À titre illustratif, le tableau suivant donne les nombres de mots croissants à k lettres
composables à partir des 5 premières lettres de l’alphabet :

Nombre de lettres par mot Nombre de mots possibles


(k) (5𝑘 )
1 5
2 25
3 125
4 625
5 3125
6 15625
3. ARRANGEMENT SANS REPETITION de k parmi 𝒏

Lorsqu’on n’admet pas de répétition d’un élément dans l’arrangement d’un nombre k
d’éléments choisis parmi les éléments d’un ensemble N, l’on dit que cet arrangement est sans
répétition. Dans ce cas, l’on réalise un nombre k de choix ordonnés qui ne sont pas
indépendantes les uns des autres, puisqu’au deuxième choix l’on ne peut répéter l’élément
choisi au premier, au troisième, l’on ne peut répéter les éléments choisis au premier et au
deuxième, et ainsi de suite.

En d’autres termes, au fur et à mesure que les choix avancent, le nombre d’éléments parmi
lesquels l’on choisit décroît à partir de n à raison de 1 par choix. Ainsi, le choix 1 est réalisé
parmi 𝑛 éléments, le choix 2 parmi 𝑛 − 1, le choix 3 parmi 𝑛 − 2 éléments, etc. Plus
généralement, le choix 𝑖 est réalisé parmi 𝑛 − 𝑖 + 1 éléments ; le k-ième et dernier choix est
donc réalisé parmi 𝑛 − 𝑘 + 1 éléments.

À partir de là et selon le principe multiplicatif, le nombre d’arrangements sans répétition de k


éléments choisis parmi 𝑛 éléments est égal au produit suivant :
𝑘

∏ 𝑛 − 𝑖 + 1 = (𝑛 − 1 + 1) . (𝑛 − 2 + 1) . (𝑛 − 3 + 1) … (𝑛 − 𝑘 + 1)
𝑖=1

C’est-à-dire :
𝑘

∏ 𝑛 − 𝑖 + 1 = 𝑛 . (𝑛 − 1) . (𝑛 − 2) … (𝑛 − 𝑘 + 1)
𝑖=1

Remarquons par ailleurs que si 𝑘 = 𝑛, alors :


𝑛

∏ 𝑛 − 𝑖 + 1 = 𝑛 . (𝑛 − 1) . (𝑛 − 2) … (𝑛 − 𝑛 + 1) = 𝑛!
𝑖=1

Cela nous permet d’entrevoir qu’il y a une équivalence entre le produit ∏𝑘𝑖=1 𝑛 − 𝑖 + 1 et une
certaine formule factorielle où la différence entre 𝑛 et 𝑘 joue un rôle important. En effet :

𝑘
𝑛!
∏ 𝑛 − 𝑖 + 1 = 𝑛 . (𝑛 − 1) . (𝑛 − 2) … (𝑛 − 𝑘 + 1) =
(𝑛 − 𝑘)!
𝑖=1

Par exemple, si 𝑘 = 4 et n = 10, alors :


4
10! 10 . 9 . 8 . 7 . 6 . 5 . 4 . 3 . 2 . 1
∏ 10 − 𝑖 + 1 = 10 . 9 . 8 . 7 = =
(10 − 4)! 6 .5 .4 .3 .2 .1
𝑖=1
On utilise le plus souvent la formule factorielle et l’on remplace par convention l’expression
∏𝑘𝑖=1 𝑛 − 𝑖 + 1 par 𝐴𝑘𝑛 , qui se lit « arrangements (sans répétition) de k parmi 𝑛 ».

Ainsi, le nombre d’arrangements sans répétition de k éléments choisis parmi n éléments est
aussi égal à :

𝑛!
𝐴𝑘𝑛 =
(𝑛 − 𝑘)!

En outre, si 𝑘 > 𝑛, alors 𝐴𝑘𝑛 n’a pas de sens, 𝑛 − 𝑘 devenant négatif. Cela est cohérent avec le
fait que, faute de répétition, l’on ne peut ranger davantage éléments que ceux dont l’on
dispose.

𝑛!
Si k = 0, alors 𝐴𝑘𝑛 = 𝑛! = 1, c’est-à-dire qu’il y a une seule façon de ne ranger aucun élément
parmi 𝑛.

Enfin, l’on reprendra plus tard le cas où 𝑘 = 𝑛.

Exemple

Combien de mots croissants2 à 3 lettres peut-on composer à partir des 5 premières lettres de
l’alphabet ?

Remarquons d’abord que k = 3, puisque l’on doit faire 3 choix ordonnés.

- Le premier choix est réalisé parmi les éléments de N = {A, B, C, D, E}, donc parmi 𝑛 = 5
éléments.
- Le deuxième choix est réalisé parmi les éléments qui n’ont pas été choisis, soit parmi
𝑛 − 1 = 4.
- Et le troisième choix, parmi les éléments qui n’ont pas été choisis, soit parmi
𝑛 − 2 = 3.

Alors, le nombre de mots croissants à 3 lettres composables à partir de 5 premières lettres de


l’alphabet est égal à :
3

∏ 5 − 𝑖 + 1 = 5 . (5 − 1) . (5 − 2) = 5 . 4 . 3 = 60
𝑖=1

Ce qui peut aussi se formuler ainsi :

5! 5 .4 .3 .2 .1
𝐴35 = = = 60
(5 − 3)! 2 .1

2 Un mot croissant est celui où aucune lettre ne se répète.


À titre illustratif, le tableau suivant donne les nombres de mots croissants à k lettres
composables à partir de 5 premières lettres de l’alphabet :

Nombre de lettres par mot Nombre de mots croissants


(k) possibles (𝐴𝑘5 )
1 5
2 20
3 60
4 120
5 120
6 -

3.1. PERMUTATIONS de n (ARRANGEMENT SANS REPETITION de k parmi n, k = n)

𝑘
𝑛!
𝐴𝑘𝑛 = ∏ 𝑛 − 𝑖 + 1 = 𝑛 . (𝑛 − 1) … (𝑛 − 𝑘 + 1) =
(𝑛 − 𝑘)!
𝑖=1

Lorsque k = n, le nombre d’arrangement sans répétition de k

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