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Cours de Structures en béton

Chapitre 9 Prof. André Oribasi

LE DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES BETON


Section 9.1
La théorie de la plasticité
9.1.1 Les notions préliminaires
9.1.2 La méthode statique
9.1.2.1 Les limites de la méthode
9.1.2.2 Le principe du calcul
9.1.3 La méthode cinématique
9.1.3.1 Les limites de la méthode
9.1.3.2 La comparaison des méthodes
9.1.3.3 Le principe du calcul
9.1.4 Quelques exemples de calcul
9.1.4.1 Le cas de la poutre continue
9.1.4.2 Le cas d’une poutre sur 3 appuis
9.1.4.3 Le cas du porte-à-faux

Version 1.0

9.1.1 Les notions préliminaires 1/2 9.1 Plasticité


Prof. André Oribasi

Conditions d’utilisation:
- comportement ductile des section
= capacité d’adaptation à la redistribution des
efforts intérieurs (formation de rotules plastiques)
= quantité suffisante d’armature
(augmentation de la capacité de rotation par
concentration des armatures = effet de frettage)
p l2/8 = respect des détails constructifs
= zone de compression limitée (x < d/2)

Attention:
La vérification des sections selon la théorie de la plasticité permet d’assurer
la résistance ultime à la ruine, mais ne donne aucune indication quant au bon
comprtement de la structure par rapport à son aptitude au service.
Vu les exigences de plus en plus élevées pour la mâitrise de la fissuration, on
ne pourra pas trop s’éloigner de la distribution élastique des efforts.

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9.1.1 Les notions préliminaires 2/2 9.1 Plasticité
Prof. André Oribasi
Domaines d’utilisation:

- Utilisable lors de la vérification de la sécurité


structurale (à la ruine)
= le béton et l’acier sont plastifiés

- Charges à considérer
= seules les actions dont la combinaison est critique
à l’état ultime

Ne doivent pas être considéréesà la ruine:


p l2/8 - les effets de la température
- les effets différés (fluage, retrait, relaxation)
- les pertes de précontrainte (frottement, clavage)
- les tassements d’appuis (instantannés, long terme)

Cas particuliers à étudier:


- tassements accidentels qui peuvent constituer une
cause de rutpure
- déplacements qui induisent des effets du 2e ordre
(déplacements en tête de pile sous l’effet de la
température)

9.1.2 La méthode statique 9.1 Plasticité


9.1.2.1 Les limites de la méthode Prof. André Oribasi

La méthode statique est


Basée sur champ de moments statiquement admissible
• Approche idéale pour programmer

• Tient compte de l’histoire des charges

• Satisfait aux conditions d’équilibre et aux conditions de bord

• Satisfait aux conditions de résistance

• Respecte le compatibilité des déformations

Théorème statique:
Toute charge Qi basée sur un champs de moment stable et statiquement
admissible est inférieure ou égale à la charge ultime exacte
Théorème de la borne inférieure
Méthode du côté de la sécurité
Réf: TGC 7 Prof. R. Walther

2
9.1.2 La méthode statique 9.1 Plasticité
9.1.2.2 Le principe du calcul Prof. André Oribasi

Soit une poutre rectangulaire armée de


façon symétrique (As sup = As inf)

Répartition qui donne la


plus grande charge
ultime
= solution exacte
Note:
En réalité, on va
s’approcher de cette
redistribution à la
rupture, par fissuration
sur appui, afin
d’exploiter au mieux les
moments résistants

Réf: TGC 7 Prof. R. Walther

9.1.3 La méthode cinématique 9.1 Plasticité


9.1.3.1 Les limites de la méthode Prof. André Oribasi
Rappel
La méthode cinématique est méthode
Basée sur un mécanisame de ruine statique
• Approche manuelle

• Tient compte de l’histoire des charges

• Satisfait aux conditions d’équilibre

• Satisfait aux conditions de résistance

• Respecte le compatibilité des déformations

Théorème statique:
Toute charge Qi basée sur un mécanisme de ruine cinématiquement
admissible est supérieure ou égale à la charge ultime exacte
Théorème de la borne supérieure
Méthode qui n’est pas du côté de la sécurité !!!
Réf: TGC 7 Prof. R. Walther

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9.1.3 La méthode cinématique 9.1 Plasticité
9.1.3.2 La comparaison des méthodes Prof. André Oribasi

Théorème de l’unicité:
La charge qui satisfait aux 2 approches est la charge ultime exacte

Réf: TGC 7 Prof. R. Walther

9.1.3 La méthode cinématique 9.1 Plasticité ¬


9.1.3.3 Le principe du calcul Prof. André Oribasi

∑W ext = ∑Wint
Exprimer qu
Dériver pour trouver le max.

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9.1.3 La méthode cinématique 9.1 Plasticité ¬
9.1.3.3 Le principe du calcul Prof. André Oribasi
Q1 Q2

e1 e2 α
θ
α
θ

x
tg (α ) = α
(l − ξ ⋅ l )
⇔ x = ϑ ⋅ξ ⋅ l
ξ ⋅ l ⋅ϑ ξ ⋅ϑ
⇔ α= =
l ⋅ (1 − ξ ) (1 − ξ )

9.1.3 La méthode cinématique 9.1 Plasticité ¬


9.1.3.3 Le principe du calcul Prof. André Oribasi

Travail des forces extérieures e2


∑Wext = Q1 ⋅ e1 + Q2 ⋅ e2 α
l ξ ⋅ϑ ( l − ξ ⋅ l )
= ( q ⋅ ξ ⋅ l ) ⋅ (ϑ ⋅ ξ ⋅ ) + q ⋅ (l − ξ ⋅ l ) ⋅ ⋅
Q1
2 1−ξ 2
e1 Q2
1 1 ξ ⋅ϑ
= ⋅ q ⋅ ξ 2 ⋅ l 2 ⋅ ϑ + ⋅ q ⋅ l ⋅ (1 − ξ ) ⋅ ⋅ l ⋅ (1 − ξ )
2 2 1−ξ
1 1
= ⋅ q ⋅ ξ 2 ⋅ l 2 ⋅ ϑ + ⋅ q ⋅ ξ ⋅ (1 − ξ ) ⋅ l 2 ⋅ ϑ
2 2
1
= ⋅ q ⋅ l 2 ⋅ ϑ (ξ 2 + ξ ⋅ (1 − ξ ) )
2
1
= ⋅ q ⋅ l 2 ⋅ϑ ⋅ ξ α
2

5
9.1.3 La méthode cinématique 9.1 Plasticité ¬
9.1.3.3 Le principe du calcul Prof. André Oribasi

Travail produit dans les rotules plastiques

∑W int = M Pl ⋅ ϑ + M Pl ⋅ (ϑ + α )
 ξ ⋅ϑ 
= M Pl ⋅ ϑ + M Pl ⋅ ϑ +
 1 − ξ 
ξ
= M Pl ⋅ ϑ + M Pl ⋅ ϑ + M Pl ⋅ ϑ ⋅
1−ξ
 ξ 
= M Pl ⋅ ϑ ⋅  1 + 1 +
 1 − ξ 
 2 −ξ 
= M Pl ⋅ ϑ ⋅   α
 1−ξ 

9.1.3 La méthode cinématique 9.1 Plasticité ¬


9.1.3.3 Le principe du calcul Prof. André Oribasi

∑W ext = ∑Wint ⇔
1  2 −ξ 
⋅ q ⋅ l 2 ⋅ϑ ⋅ ξ = M Pl ⋅ ϑ ⋅  ⇔
2  1−ξ 
2 ⋅ M Pl  1  2 − ξ  
q= ⋅ ⋅ 
l2  ξ  1−ξ 
d  1  2 −ξ 
qmin ⇔  ⋅  = 0
dξ  ξ  1−ξ 
' '
1  2 −ξ   1   2 −ξ 
⇔  ⋅  + ξ  ⋅ 1−ξ  = 0
ξ   1−ξ     
  1   ( 2 − ξ ) ⋅ (1 − ξ ) − ( 2 − ξ ) ⋅ (1 − ξ ) 
' '
'  2 −ξ
⇔ (ξ −1 ) ⋅  + ⋅
 ξ    =0
 1−ξ     (1 − ξ )
2

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9.1.3 La méthode cinématique 9.1 Plasticité ¬
9.1.3.3 Le principe du calcul Prof. André Oribasi

 −1   2 − ξ   1   ( −1) ⋅ (1 − ξ ) − ( 2 − ξ ) ⋅ ( −1) 
⇔  2 ⋅  +  ⋅ =0
 ξ   1 − ξ   ξ   (1 − ξ ) 
2

 −2 + ξ   1 
⇔ 2  +  2 
=0
 ξ ⋅ (1 − ξ )   ξ ⋅ (1 − ξ ) 

1   −2 + ξ   1 
⇔ ⋅  +  1 − ξ   = 0
ξ ⋅ (1 − ξ )   ξ  ( ) 
 −2 + ξ   1 
⇔ + =0
 ξ   (1 − ξ ) 


( −2 + ξ ) ⋅ (1 − ξ ) + 1 ⋅ (ξ ) = 0
(ξ ) ⋅ (1 − ξ )
⇔ ( −2 + ξ ) ⋅ (1 − ξ ) + 1 ⋅ (ξ ) = 0

9.1.3 La méthode cinématique 9.1 Plasticité ¬


9.1.3.3 Le principe du calcul Prof. André Oribasi

⇔ ( −2 + ξ ) ⋅ (1 − ξ ) + 1 ⋅ (ξ ) = 0
⇔ ( −2 + 2 ⋅ ξ + ξ − ξ 2 ) + ξ = 0
⇔ 2 − 4 ⋅ξ + ξ 2 = 0
b b2
si b = −4 et c = 2 ⇒ ξ1,2 = − ± −c
2 4
( −4 ) − 2 = 2 ± 2
2
( −4)
⇔ ξ1,2 = − ±
2 4
⇔ ξ1 = 3.414 ; ξ 2 = 0.586
2 ⋅ M Pl  1  2 − 0.586   M Pl
⇔q= ⋅ ⋅   = 11.66 ⋅ 2
l2  0.586  1 − 0.586   l

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9.1.4 Quelques exemples de calcul 9.1 Plasticité
9.1.4.1 Le cas de la poutre continue Prof. André Oribasi

Section transversale
Surcharge q = 15 KN/m Surcharge permanente g = 5 KN/m

H = 1.5 m

30 m 30 m 30 m 30 m 30 m
b = 0.60 m
On demande un dimensionnement à la rupture On demande une vérification de la capacité de
selon la méthode statique: charge selon la méthode cinématique:

• calculer le polygone funiculaire des charges Pour la section dimensionnée précédemment:


de dimensionnement à la flexion • choisir la répartition des rotules plastiques
• choisir une ligne de fermeture de façon à • calculer dans la travée centrale les travaux
égaler les sollicitations sur appui et en travée virtuels des forces extérieures
• dimensionner les armatures de flexion et • procéder de même pour les travaux virtuels
d’effort tranchant des forces intérieures
• esquisser le schéma des armatures • déterminer la charge ultime du système
• interpréter les résultats obtenus

Réf: TGC 7 Prof. R. Walther

9.1.4 Quelques exemples de calcul 9.1 Plasticité


9.1.4.2 Le cas d’une poutre sur 3 appuis Prof. André Oribasi

Section transversale
Surcharge

H = 1.5 m

20 m 20 m
b = 0.60 m
On reprend la section transversale de l’exercice 9.1.4.1 et les
armatures obtenues lors du dimensionnement.
On demande:

• de calculer la charge de ruine du système


- par la méthode statique
- par la méthode cinématique
• Quelle est la charge de ruine exacte du système
• Quelle est la valeur de la surcharge admissible ?

Réf: TGC 7 Prof. R. Walther

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9.1.4 Quelques exemples de calcul 9.1 Plasticité
9.1.4.2 Le cas du porte-à-faux Prof. André Oribasi

Surcharge Section transversale

H = 1.5 m

20 m Xm
b = 0.60 m
On reprend la section transversale de l’exercice 9.1.4.1 et les
armatures obtenues lors du dimensionnement. On distingue les cas
suivants:
Cas A - porte-à-faux de grande dimension: X = 10 m
Cas B – petit porte-à-faux X=3m
On demande pour les cas A et B:
• de calculer la charge de ruine du système
- par la méthode statique
- par la méthode cinématique
• Quelle est la charge de ruine exacte du système
• Quelle est la valeur de la surcharge admissible ?

Réf: TGC 7 Prof. R. Walther

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