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L’imagerie par faisceau conique ou cone beam CT (cone beam computed tomography [CBCT]) est
une technique radiologique encore récente fondée comme le scanner sur l’utilisation des rayons X. Ses
indications découlent de ses caractéristiques physiques : des avantages du fait de l’isotropie du voxel,
d’une excellente résolution osseuse tridimensionnelle, avec une grande finesse des coupes, une sensibilité
modérée aux artefacts d’origine métallique et une irradiation modérée, mais aussi des inconvénients
liés à une mauvaise résolution en densité, à la limitation en taille des champs d’exploration, à un bruit
notable ou encore à une grande sensibilité au flou cinétique. En imagerie dento-maxillo-faciale, sa place
se précise aujourd’hui dans l’arbre diagnostique décisionnel, en particulier par rapport aux clichés stan-
dard, d’une part, et au scanner, d’autre part. Ainsi, il se positionne préférentiellement au scanner en
complément des clichés standard pour l’analyse osseuse et dentoalvéolaire préchirurgicale des anoma-
lies dentaires et de l’anatomie radiologique, les bilans implantaires, les bilans d’endoparodontie et la
pathologie inflammatoire, ou encore dans l’exploration tumorale bénigne odontogène ou apparentée.
Si le CBCT trouve encore d’excellentes indications en pathologie traumatique focale, le scanner reste en
revanche l’examen incontournable et de première intention dès lors qu’est requise une analyse tissulaire
(tissus musculograisseux, recherche d’hématomes, etc.), une injection de produit de contraste, l’analyse
des axes vasculaires ou encore l’analyse de lésions associées cérébrales, ganglionnaires, etc.
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Mots-clés : Tomographie volumique à faisceau conique ; Cone beam CT ; Scanner ; Clichés conventionnels ;
Maxillaire ; Mandibule ; Dent
Plan Introduction
■ Introduction 1 L’imagerie par faisceau conique, encore appelée en français
■ Considérations techniques et principales conséquences 2 « tomographie volumétrique numérisée à faisceau conique » est
Considérations techniques 2 aujourd’hui mieux connue sous sa dénomination anglaise de
Conséquences – avantages et inconvénients 2 cone beam CT (cone beam computed tomography [CBCT]). Il s’agit
■
d’une technique d’acquisition fondée, comme son nom l’indique,
Indications 3
sur l’émission d’un faisceau conique de rayons X avec acquisi-
Anatomie radiologique en chirurgie buccale, anomalies dentaires
tion d’un volume qui permet secondairement les reconstructions
(nombre, forme, position) – orthopédie dentofaciale 3
multiplanaires et en 3D. Technique récente, puisqu’elle fait son
« Cone beam CT » et implants 4
apparition en pratique peu avant l’année 2000, elle fut ini-
Pathologie infectieuse et inflammatoire maxillomandibulaire,
tialement utilisée dans l’évaluation des rapports dentaires et
endodontie et parodontie 6
les études préimplantaires ; ses indications se sont aujourd’hui
Traumatologie 8
beaucoup élargies, permettant l’exploration de l’ensemble de la
Pathologies tumorale et pseudotumorale 9
sphère dento-maxillo-faciale, des rochers, voire de la base du
Imagerie des articulations temporomandibulaires 9
crâne, avec des avantages, mais aussi des limites importantes à
Glandes salivaires 9
connaître, liés à la technique proprement dite et au choix du
■ Conclusion 10 matériel [1–7] .
Considérations techniques
et principales conséquences
Considérations techniques
Le principe de base repose sur une acquisition volumique
obtenue grâce à un système comprenant un ensemble solidaire
composé d’une source de rayons X émettant un faisceau conique
de largeur constante et d’une aire de détection, le plus souvent un
capteur plan (exceptionnellement, un amplificateur de brillance).
Cet ensemble tourne autour de la tête du patient pendant une
émission pulsée ou continue de rayons X, avec obtention d’un A
nombre fini d’images planes, numériques, réparties selon la tra-
jectoire de rotation circulaire du système. Les données de ces
projections multi-angulaires sont ensuite traitées avec des algo-
rithmes de reconstruction permettant la restitution du volume ;
du fait de la conicité du faisceau, une rotation unique de 360◦
(voire parfois de seulement 180◦ ) est suffisante pour acquérir
les données brutes de l’ensemble du volume sans translation du
patient.
À partir de ce volume numérique, l’ordinateur peut recons-
truire les séries habituelles de coupes parallèles (reconstructions
primaires) dans des plans orthogonaux. Chaque voxel, structure
élémentaire du volume numérique, est en CBCT de forme cubique
et le volume est dit isotrope. Cette notion est importante car elle
permet l’obtention d’une résolution spatiale identique quelle que
soit l’orientation des coupes dans le volume. Cette notion diffère
de celle du scanner dans lequel le voxel à la forme d’un parallélépi-
pède rectangle, avec un volume dit anisotrope et, en conséquence,
une résolution spatiale variable selon l’orientation des coupes [1–6] . B
Figure 1. Foyer d’ostéonécrose chez une femme âgée de 77 ans, trai-
tée par biphosphonates depuis cinq ans pour ostéoporose. Cone beam CT
Conséquences – avantages et inconvénients maxillaire, reconstructions panoramiques ; computed tomographic dose
index volume : 5,26 mgy. Artefacts cinétiques modérés (A). Traitements
La résolution spatiale est conditionnée par la finesse des coupes, endodontiques multiples. Implants sur 12, 13 et 23 (flèche). Malgré les
elle-même liée à la taille des voxels. En CBCT, l’arête du voxel est petits mouvements de la patiente et le matériel métallique (B), visualisa-
en routine de 200–250 , générant une grande finesse d’image tion de l’hypodensité périapicale (flèches) de 22, étendue à l’extrémité de
dans tous les plans de reconstruction comme en 3D du fait du l’implant de 23.
caractère isotrope des voxels. Cependant, la résolution spatiale
finale dépend aussi d’un compromis, multifactoriel et antago-
niste, lié à la taille des voxels, à celui du volume exploré, aux les pathologies dentaires ou dentoalvéolaires), encourageant cli-
temps et aux capacités du calcul informatique. Ainsi, la résolution nicien et radiologue à réaliser des examens dirigés. La finesse
spatiale sera d’autant meilleure que le champ d’exploration sera d’analyse obtenue, aussi bien anatomique que pathologique, est
réduit, puisque la taille des voxels diminue proportionnellement cependant alors incomparable, et ce travail de console secondaire
avec le volume exploré [2] (pouvant passer de 300 à 75 ). Certains fondé sur une acquisition initiale ciblée est le prix à payer qu’il
appareils permettent de pallier partiellement cet inconvénient faut savoir accepter.
grâce à la possibilité de définir à partir d’un premier volume Les appareillages varient aussi en fonction des champs
d’acquisition un second champ plus réduit au niveau duquel des d’acquisition possibles et du positionnement du patient.
reconstructions secondaires, dites rétroreconstructions, sont pos- • Selon les marques d’appareillage, il existe des appareils à
sibles. La taille des voxels obtenue peut ainsi passer à 125 , voire « petit », « moyen » ou « grand » champ (field of vision [FOV]),
75 , les tailles les plus petites et donc les résolutions optimales de prix et de qualité variables. Leurs indications sont diffé-
n’étant cependant possibles que lorsque le volume initial reste rentes selon les examens réalisés, une utilisation en secteur
limité. Avec la diminution de taille du voxel, la résolution spatiale privé ou hospitalier, radiologique ou dentaire, etc., un « petit »
du CBCT égale voire dépasse nettement celle du scanner [1–5, 8] . champ pouvant être suffisant pour des études ciblées dentoal-
En pratique, une étude à grand champ d’un sinus aura ainsi véolaires, tandis qu’un « grand » champ sera indispensable pour
une résolution spatiale moindre dans la région alvéolodentaire une étude globale des sinus, voire de la base du crâne. Il y a
que celle d’un examen d’emblée focalisé sur cette région ; des encore quelques années, la qualité des images obtenues variait
rétroreconstructions peuvent cependant fournir un compromis beaucoup en fonction de la taille du champ. Actuellement, du
et une analyse très corrects de la région (avec des voxels pas- fait des rapides progrès techniques, la tendance se fait vers une
sant par exemple de 250 à 125 ), mais ce n’est qu’à partir harmonisation des tailles de champ, plus grandes que les années
d’un champ déjà réduit et focalisé que l’obtention secondaire de passées. Des différences notables existent cependant encore
voxels atteignant 75 est possible, permettant la mise en évidence entre les différentes marques de matériels (avec des champs
multidirectionnelle d’anomalies telles que les microfissures den- allant de 4 à 30 cm).
taires ou les microperforations des planchers sinusiens [1–4] . Il n’est • Contrairement au scanner, la plupart des machines actuelles
en revanche pas possible actuellement de visualiser l’ensemble permettent une acquisition en position assise ou debout. Si
d’un champ tel que les sinus de la face avec une résolution de la machine est alors d’encombrement beaucoup plus réduit
75 (mais pas forcément nécessaire non plus), ce qui nécessite qu’un scanner (proche de celui d’un panoramique dentaire),
une adaptation précise du protocole d’exploration à la patholo- elle nécessite une coopération et une très bonne immobilisa-
gie recherchée ; la lourdeur du fichier informatique deviendrait tion du patient du fait de la durée d’acquisition notablement
alors aussi un élément à prendre en considération. Il faut garder plus longue que celle d’un scanner (pouvant aller jusqu’à
à l’esprit que le travail de console secondaire (reconstructions, 30 secondes hors positionnement du patient), génératrice
rétroreconstructions, etc.) est long, ce d’autant plus que la patho- d’artefacts cinétiques (Fig. 1, 2) ; un CBCT existe cependant en
logie recherchée est fine et la pathologie multiple (comme dans version couchée (Newton 5G).
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« Cone beam CT » : techniques et principales indications en imagerie dento-maxillo-faciale chez l’adulte 31-677-A-10
Figure 3. Femme âgée de 48 ans vue pour une chute. Cone beam CT
maxillaire, reconstruction de type denta-scanner à 150 ; computed tomo-
graphic dose index volume : 9,45 mgy. Artefacts cinétiques. Traitement
endodontique. Fractures de la paroi alvéolaire avec subluxation de 11
(têtes de flèche). Bulles d’air sur le site fracturaire (flèches).
Figure 2. Récidive d’améloblastome plexiforme mandibulaire chez un
homme âgé de 48 ans. Cone beam CT mandibulaire, reconstruction de
type denta-scanner à 150 ; computed tomographic dose index volume :
4,34 mgy. Discrets artefacts cinétiques. La présence de la gouttière métal-
lique basilaire ne produit qu’un minimum d’artefacts qui ne gênent pas
la détection de la géode apicale (tête de flèche), ni celle des microgéodes
vestibulaires (flèches), témoins de la récidive tumorale.
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31-677-A-10 « Cone beam CT » : techniques et principales indications en imagerie dento-maxillo-faciale chez l’adulte
téléradiographies nécessite cependant par définition l’utilisation ou chevauchant le canal dentaire inférieur, etc.), la présence
d’un appareil grand champ pour ne pas multiplier les examens et la taille d’un sac péricoronaire, les rapports avec les struc-
et augmenter a contrario l’irradiation du patient. À l’inverse, tures anatomiques adjacentes (fond des sinus maxillaires, canal
l’évaluation d’anomalies dentaires simples peut ne nécessiter mandibulaire), mais également la cause possible de la rétention
qu’un champ focalisé, permettant à la fois irradiation limitée et (morphologique, obstacle, etc.) et les conséquences sur la dent
finesse de reconstruction optimale [1, 9, 10] . proprement dite et les dents adjacentes (résorption radiculaire,
• Le plus souvent secondaire à l’OPT, l’examen CBCT peut alors déplacements, ankylose, etc.) (Fig. 10 à 13).
évaluer l’ensemble des rapports craniofaciaux, les articulations • Enfin, il permet une évaluation précise des anomalies den-
temporomandibulaires (ATM), le stade de croissance dentoal- taires : anomalies morphologiques (ergot cingulaire, bifidité
véolaire, l’état parodontal, les filières aériques, etc. apicale, bigémination, etc.), dents surnuméraires (qu’il s’agisse
• Il peut aussi évaluer les variantes anatomiques dentomaxil- d’odontoïde mesiodens – paramédiane maxillaire, unique ou
laires, sources possibles de complications opératoires, en double, caniniforme – ou de dent supplémentaire – quatrième
particulier neurovasculaires : siège, trajet et rapports dentaires molaire, incisive ou prémolaire mandibulaire incluse), agéné-
du canal mandibulaire, des foramens mentonniers (principaux sies.
et accessoires), mais aussi des canaux incisifs mandibulaire • Le plus souvent en pédiatrie, le CBCT peut aussi faire le bilan
et lingual, du canal nasopalatin, rapports dentaires avec des fentes labio-alvéolo-palato-dentaires, associant résolution
les sinus maxillaires, qualité et quantité de l’os alvéolaire, osseuse optimale, bilan 3D et irradiation minime (et limitation
etc. [9, 11] du nombre des scanners) : nombre et orientation des dents, âge
• Le bilan préopératoire pour dent incluse est fréquent, qu’il dentaire et squelettique, qualité et quantité d’os présents dans
s’agisse en particulier des troisièmes molaires mandibulaires ou la région de la fente, etc. [1, 9] .
de canine maxillaire : le CBCT évalue le siège précis de la dent,
sa morphologie (dysmorphie radiculaire, racines en crochet
« Cone beam CT » et implants
Les bilans pré- et postimplantaires font historiquement par-
tie des apports majeurs du CBCT. Sa vue tridimensionnelle, son
irradiation modique par rapport au denta-scan traditionnel, le
caractère limité des artefacts en sont les éléments clés, associés
*
B. Petit fragment de pâte dentaire visible au niveau de la gouttière uncibullaire
gauche (flèche). Absence de retentissement muqueux sinusien d’amont.
A B
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A B
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“ Point important
• Le CBCT implantaire est hors nomenclature
Figure 11. Péricoronarite sur 48 chez un homme âgé de 27 ans. Cone • Obligation de compte rendu circonstancié (mesures,
beam CT mandibulaire avec rétroreconstruction à 150 sagittale oblique ;
computed tomographic dose index volume : 3,78 mgy. Petite augmentation
repères, description des anomalies observées... ) et d’un
de taille du sac péricoronaire autour de 48 incluse. Bonne visibilité des CD donnés au patient
rapports avec le canal dentaire inférieur sous-jacent.
“ Point important
• Intégration optimale de l’analyse dentoalvéolaire
• Importance de l’adaptation du champ à la pathologie
recherchée
• Artefacts d’origine endodontique limités
• Supériorité par rapport aux clichés conventionnels :
résolution, multiplanaire, largeur du champ, etc.
• Pas d’indication du cone beam CT en pathologie carieuse
Figure 13. Fibrome cémento-ossifiant avec rétention de 38 incluse chez Cette même résolution osseuse tridimensionnelle optimale du
une femme âgée de 29 ans. Cone beam CT mandibulaire avec rétrore- CBCT de la région dentoalvéolaire permet une approche physio-
construction sagittale oblique ; computed tomographic dose index volume : pathologique beaucoup plus précise de l’analyse de la pathologie
4,10 mgy. Large lésion hyperdense de tonalité cémento-osseuse, bien infectieuse et inflammatoire dentosinusienne puisqu’elle intègre
limitée, refoulant 38 en position basilaire. de façon fiable l’analyse de l’endodontie et de la parodontie.
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« Cone beam CT » : techniques et principales indications en imagerie dento-maxillo-faciale chez l’adulte 31-677-A-10
“ Point important
• Du fait de la résolution en densité insuffisante, pas
d’utilisation du cone beam CT au profit du scanner, de
l’imagerie par résonance magnétique, voire de la scinti-
graphie :
◦ en cas de nécessité d’injection de produit de
contraste : bilan de masses tissulaires infectieuses
(abcès, adénopathies, etc.), tumorales malignes et
bénignes à composante tissulaire prédominante, Figure 20. Contrôle postopératoire pour fracture trifocale et persis-
bilans vasculaires associés, etc., tance d’une béance avec trismus chez une femme âgée de 35 ans.
◦ en cas de recherche d’hématomes, de bilan musculo- Cone beam CT mandibulaire ; computed tomographic dose index volume :
graisseux (traumatismes orbitaires par exemple), etc. 5,84 mgy. Arthrose de l’articulation temporomandibulaire droite. Fracture
condylienne avec vis de fixation transcapitale.
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31-677-A-10 « Cone beam CT » : techniques et principales indications en imagerie dento-maxillo-faciale chez l’adulte
“ Points essentiels [9] Jacobs R. Cone Beam et anomalies dentaires : nombre, forme posi-
tion. In: Hodez C, Bravetti P, editors. Imagerie dento-maxillo-faciale
par faisceau conique « Cone Beam ». Montpellier: Sauramps Médical;
2010. p. 71–80.
Avantages et inconvénients de la tomographie
[10] Jacobs R. Imagerie dento-maxillaire et cone beam : un nouveau regard
volumique à faisceau conique (cone beam CT) par à Louvain. In: Hodez C, Bravetti P, editors. Imagerie dento-maxillo-
rapport au scanner faciale par faisceau conique « Cone Beam ». Montpellier: Sauramps
• Résolution osseuse optimale du cone beam CT (CBCT) Médical; 2010. p. 143–58.
grâce à un voxel isométrique (isotrope), opposé au voxel [11] Patil S, Matsuda Y, Nakajima K, Araki K, Okano T. Retromolar canal
parallélépipédique du scanner : résolution identique quelle as observed on cone-beam computed tomography: their incidence,
que soit l’orientation des coupes course and characteristics. Oral Surg Oral Med oral Pathol Oral Radiol
• Résolution en densité très médiocre et mesure de den- 2013;115:692–9.
[12] Hauret L. Qualités spécifiques du Cone Beam en implantologie. In:
sités visuelle (pas d’équivalent de l’échelle Hounsfield) : Hodez C, Bravetti P, editors. Imagerie dento-maxillo-faciale par fais-
mauvaise analyse des tissus mous et notion de prise de ceau conique « Cone Beam ». Montpellier: Sauramps Médical; 2010.
contraste non évaluable p. 189–202.
• Bruit de fond plus élevé que celui du scanner réduit par [13] Ambrosini P, Penaud J, Bisson-Boutelliez C, Gallina S, Miller N.
informatique Intérêt de la tomodensitométrie à faisceau conique en implantologie
• Taille de champ variable en fonction des appareillages orale. In: Hodez C, Bravetti P, editors. Imagerie dento-maxillo-faciale
par faisceau conique « Cone Beam ». Montpellier: Sauramps Médical;
• Sensibilité aux artefacts (surtout métalliques) très
2010. p. 203–12.
réduite [14] Hodez C. Une nouvelle approche de la pathologie inflammatoire et de
• Sensibilité au flou cinétique : nécessité d’une grande l’infection osseuse. In: Hodez C, Bravetti P, editors. Imagerie dento-
coopération du patient maxillo-faciale par faisceau conique « Cone Beam ». Montpellier:
• Irradiation limitée (très inférieure à celle du scanner) Sauramps Médical; 2010. p. 119–42.
Nécessité d’examens dirigés [15] Bensimon D, Attal Stym-Popper S. Le cone beam en endodontie : un
• Taille des voxels diminuant proportionnellement au pas en avant. In: Hodez C, Bravetti P, editors. Imagerie dento-maxillo-
faciale par faisceau conique « Cone Beam ». Montpellier: Sauramps
volume exploré Médical; 2010. p. 93–118.
• Épaisseur des coupes reconstruites pouvant atteindre [16] van Vlijmen OJ, Kuijpers MA, Bergé SJ, Schols JG, Maal TJ,
75 Breuning H, et al. Evidence supporting the use of cone-beam com-
• Optimisation de l’apport diagnostique passant par puted tomography in orthodontics. J Am Dent Assoc 2012;143:
l’adaptation du volume exploré à la finesse de la patho- 241–52.
logie recherchée et donc par la précision de la demande [17] Ball RL, Barbizam JV, Cohenca N. Intraoperative endodontic appli-
cations of cone-beam computed tomography. J Endod 2013;39:
clinique
548–57.
• Travail de post-traitement possiblement long
[18] Estrela C, Bueno MR, Sousa-Neto MD, Pécora JD. Method for
determination of root curvature radius using cone-beam computed
tomography images. Braz Dent J 2008;19:114–8.
[19] Estrela C, Reis Bueno M, Correa Azevedo B, Ribamar Azevedo J. A
new periapical index based on cone beam computed tomography. J
Endod 2008;34:1325–31.
Déclaration d’intérêts : les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en [20] Stockmann P, Hinkmann FM, Lell MM, Fenner M, Vairaktaris
relation avec cet article E, Neukam FW, et al. Panoramic radiograph, computed tomo-
graphy or magnetic resonance imaging. Which imaging technique
should be preferred in biphosphonate-associated osteonecrosis of
the jaw? A prospective clinical study. Clin Oral Invest 2010;14:
Références 311–7.
[21] Treister NS, Friedland B, Woo SB. Use of cone-beam computerized
[1] Cavezian R, Pasquet G. Évolution de la perception des rayons X : de tomography for evaluation of biphosphonate-associated osteonecro-
la fascination à la suspicion, de l’endobuccal au « Cone Beam ». In: sis of the jaws. Oral Surg Oral Med Oral Pathol Oral Radiol Endod
Hodez C, Bravetti P, editors. Imagerie dento-maxillo-faciale par fais- 2010;109:753–64.
ceau conique « Cone Beam ». Montpellier: Sauramps Médical; 2010. [22] Martin-Duverneuil N, Chiras J. Maxillo-facial traumas - New
p. 9–24. approaches with CBCT. JBR-BTR 2011;94:36.
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« Cone beam CT » : techniques et principales indications en imagerie dento-maxillo-faciale chez l’adulte 31-677-A-10
N. Martin-Duverneuil (nadine.martin-duverneuil@psl.ap-hop-paris.fr).
Service de neuroradiologie diagnostique et fonctionnelle, Groupe hospitalier La Pitié-Salpêtrière, 47, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, France.
B. Ruhin.
Service de stomatologie, Groupe hospitalier La Pitié-Salpêtrière, 47, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, France.
Toute référence à cet article doit porter la mention : Martin-Duverneuil N, Ruhin B. « Cone beam CT » : techniques et principales indications en imagerie
dento-maxillo-faciale chez l’adulte. EMC - Radiologie et imagerie médicale - musculosquelettique - neurologique - maxillofaciale 2014;9(2):1-11 [Article
31-677-A-10].
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16 iconographies supplémentaires
Iconosup 21
Foyer d'ostéonécrose chez une femme de 77 ans sous traitement par biphosphonates depuis cinq ans pour ostéoporose. Cone
beam
CT maxillaire, reconstruction axiale. La présence des traitements endodontiques et des implants ne gênent pas l'analyse des
structures adjacentes, ni celle du fond de sinus maxillaires.
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Iconosup 22
Bilan de kyste dentigère développé sur 48 chez un homme âgé de 47 ans. Cone beam CT mandibulaire avec rétroreconstruction
de type denta-scanner ; computed tomographic dose index volume : 4,67 mgy. Enjambement du canal dentaire inférieur (flèche
blanche) par 48, passant au contact de la racine linguale (tête de flèche). Kyste sus-jacent (flèche noire).
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Iconosup 23
Bilan de 13 incluse chez un homme âgé de 52 ans. Cone beam
CT maxillaire avec rétroreconstruction 3D en 150 μ ; computed tomographic dose index volume : 7,69 mgy.
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Iconosup 24
Bilan de 48 incluse chez une femme âgée de 73 ans. Cone beam
CT mandibulaire avec reconstruction sagittale oblique ; computed tomographic dose index volume : 3,90 mgy. 48 en désinclusion.
Aspect de dysplasie cémentifiante chronique.
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Iconosup 25
Bilan de lésion ostéolytique parasymphysaire chez une femme âgée de 28 ans. Cone beam
CT mandibulaire avec reconstruction de type denta-scanner ; computed tomographic dose index volume : 7,38 mgy. Lésion
hétérogène de type fibrome cémento-ossifiant. Ergot cingulaire sur 43.
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Iconosup 26
Bilan de 33 bis incluse chez une jeune femme âgée de 18 ans. Cone beam
CT mandibulaire. Reconstruction 3D ; computed tomographic dose index volume : 3,67 mgy.
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Iconosup 27
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Bilan préopératoire pour fente palatine chez une jeune fille âgée de 12 ans. Cone beam
CT maxillaire. Reconstruction 3D ; computed tomographic dose index volume : 3,66 mgy.
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Iconosup 28
Bilan de repérage du canal dentaire inférieur avec 48 chez un homme âgé de 43 ans. Cone beam
CT mandibulaire avec reconstruction sagittale oblique ; computed tomographic dose index volume : 3,99 mgy. Large carie
coronaire sur 48 (flèche).
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Iconosup 29
Fausses images carieuses.
a. Petit artefact métallique au contact du traitement coronaire distal de 27 (flèche). Absence de carie mésiale.
b. Volumineux kyste apicodentaire étendu de 16 à 21 (astérisque). Traitement endodontique sur 13 rhizalysée. Fausse image
carieuse au contact du traitement endodontique (flèche).
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Iconosup 30
Foyer d'ostéite chez un homme âgé de 64 ans. Cone beam
CT mandibulaire avec reconstruction de type denta-scanner ; computed tomographic dose index volume : 6,95 mgy.
Ostéocondensation osseuse. Dédifférenciation corticotrabéculaire. Réaction périostée associée.
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Iconosup 31
Cone beam
CT maxillaire pour une femme âgée de 80 ans ayant consulté pour une chute. Reconstruction axiale. Fracture du bloc incisif
maxillaire. Subluxation de 11, 12 et 21.
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Iconosup 32
Bilan post-traumatique chez une jeune femme de 25 ans. Cone beam
CT maxillomandibulaire avec reconstruction 3D. Matériel de contention. Ostéosynthèse en place parasymphysaire et sous-
condylienne.
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Iconosup 33
Contrôle postopératoire pour fracture sous-condylienne chez un homme âgé de 51 ans. Bonne analyse du montage malgré le
matériel métallique. Petit déplacement fracturaire résiduel.
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Iconosup 34
Arthrose post-radique bilatérale chez une femme âgée de 42 ans. Computed tomographic dose index volume : 3,35 mgy.
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