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7/3/2014 Cours : Transferts thermiques, flux thermique, résistance thermique

Transferts thermiques, flux thermique, résistance


thermique

Objectifs
Décrire les trois types de transferts thermiques : conduction, convection et
rayonnement. Ensuite, pour la conduction, introduire les notions de flux, de résistance
et de conductivité thermique. Parler de l’isolation thermique d’une habitation.

1. Les transferts thermiques

Conduction
Un mode de propagation de la chaleur est la conduction. Cela concerne particulièrement les
solides. Au sein du matériau, l’agitation thermique (voir fiche sur l’énergie interne) se
transmet de proche en proche. L’idée importante est que la chaleur se propage sans
transport de matière. En principe, le matériau n’est pas endommagé par ce phénomène, sauf
chauffage extrême (fusion du matériau).

Certains matériaux, comme les métaux, ont la propriété de conduire facilement la chaleur.
Par exemple, un tisonnier laissé dans la cheminée au contact des flammes sera brulant même
au niveau de l’extrémité non exposées au feu. D’autres matériaux, au contraire, laissent
difficilement passer la chaleur : ce sont des isolants thermiques. Par exemple, le plastique.

Convection
La convection résulte d’un transfert thermique par mise en mouvement de la matière. Cela
concerne les fluides : liquide, gaz, et plasma (ce dernier cas ne sera pas abordé).

La convection s’observe quand on fait bouillir de l’eau dans une casserole. L’eau, chauffée par
le fond de l’ustensile, se dilate puis s’élève dans la casserole où elle va progressivement céder
sa chaleur. En parallèle, l’eau plus froide en surface va descendre en longeant les parois
latérales. Une fois au fond, elle est chauffée, remonte, etc. Il en résulte un déplacement
collectif des molécules d’eau, effectuant ces mouvements de convection.

Des chauffages électriques aspirant l’air froid et rejetant de l’air chaud sont d’ailleurs nommés
convecteurs. Le manteau terrestre est un fluide très visqueux subissant également la
convection, mais à des vitesses nettement plus lentes, d’une dizaine de centimètres par an.

Remarque : l’étude de la convection est faisable, notamment via des équations de thermique,
mais qui ne sont pas au programme.

Rayonnement
Tout corps émet un rayonnement thermique, le rayonnement du corps noir (voir cours 1ère
S). La loi de Wien établit le lien entre la température T (en K) du corps
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et la longueur d’onde qu’il émet le plus dans le spectre électromagnétique rayonné. Le
rayonnement du corps noir est visible dès que sa température dépasse les 1000 K.

Le transfert thermique par rayonnement est basé sur ce rayonnement du corps noir. Le
rayonnement électromagnétique émis emporte en effet de l’énergie. Il peut voyager dans le
vide, à une célérité . Le Soleil transmet ainsi à la Terre une puissance
surfacique de l’ordre de .

La loi de Stefan Boltzmann (pas au programme) établit que la puissance P (en W) rayonnée
par un corps noir parfait est , où S est la surface émettrice du corps (en ), T
sa température en K et est la constante de Stefan-
Boltzmann.

Remarque : dans la pratique, il est courant qu’un transfert thermique fasse intervenir
simultanément plusieurs des trois modes. Exemple : l’eau chaude qui rentre dans un radiateur
chauffe celui-ci par conduction. Le radiateur chauffe alors la pièce par convection de l’air.

2. Etude de la conduction thermique

a. Flux thermique

Considérons un matériau homogène, dont la forme est celle d’une plaque ou d’un cylindre de
faible épaisseur e (en m). Ses deux faces opposées ont chacune une surface S (en ). Si
ces faces sont à des températures et différentes, avec , un transfert de
chaleur s’opère de la source chaude vers la source froide. Ce transfert est irréversible : le
système évolue spontanément d’un état initial vers un état final, sans avoir la possibilité de
revenir naturellement à son état initial. Il ne peut pas y avoir de transfert thermique
spontané d’une source froide vers une source chaude.

On définit le flux thermique (en W) comme la puissance (thermique) transférée à


travers le matériau. Sa valeur est reliée à la quantité de chaleur transférée Q (en J)
pendant une durée (en s) :

En régime permanent (flux constant en fonction du temps), la valeur du flux est


proportionnelle à la différence de température . En négligeant les pertes sur les
faces latérales, le flux est conservé (conservation de l’énergie). Aussi, il est uniforme dans le
matériau, car celui-ci est homogène. D’autre part, la température diminue de manière linéaire
au sein du matériau selon x, en variant de à .

En électricité, la loi d’Ohm indique que la différence de potentiel aux bornes d’un conducteur
ohmique est proportionnelle au produit de sa résistance R par l’intensité I du courant qui le
traverse : . En thermique, on peut procéder par analogie. Le flux thermique
correspond à l’intensité électrique. La différence de température est associée à la
différence de potentiel. On introduit alors une résistance thermique , de sorte que :
avec en et en K (ou en °C)

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Remarque : dans le cas général, le flux thermique est une grandeur vectorielle. Si on
inverse les températures, le flux change de sens. Le cas traité ici est monodimensionnel, mais
on peut généraliser à des cas 3D. Quoi qu’il en soit, la valeur du flux s’obtient par :
avec
Ce flux se mesure avec un fluxmètre thermique.

b. Additivité des résistances thermiques

On considère des cylindres de matériaux différents collés les uns aux autres, voir schéma ci-
après. On a . Le flux ne varie pas d’un cylindre à l’autre. Les cylindres
ont par contre des résistances thermiques différentes .

On écrit : , , et
Ensuite, on additionne les 4 équations, et il vient :
avec
Il y a ainsi additivités de résistances thermiques pour des matériaux placés en série. A
comparer avec un circuit électrique avec des résistances en série …

c. La conductivité thermique

On définit un flux surfacique comme , exprimé en . On constate


expérimentalement que est inversement proportionnel à e (S et étant fixés). On
écrit alors que , où la constante (en ) est nommée
conductivité thermique. Elle ne dépend que de la nature du matériau employé. Quelques
exemples :

Polystyrène Laine
Matériau Air Bois Brique Béton Verre Acier
expansé de verre
à 20°C,
en

Après, on fait : ou .
Comme , on établit le lien entre et par identification :

3. L'isolation thermique

Les formules vues dans la partie 2 sont utilisées pour étudier l’isolation thermique des
bâtiments. En effet, la mesure des flux thermiques s’échappant d’une habitation permet de
proposer des solutions pour optimiser son isolation thermique. La consommation d’énergie
due au chauffage est d’ailleurs liée à la qualité d’isolation thermique d’un local.

En utilisant la relation , on déduit que pour éviter des pertes de chaleur, à


donné (inévitable en hiver), il faut maximiser .
Puisque et comme S est fixe (surface des murs, plafonds …), on agit sur les deux
autres paramètres. On peut augmenter e, mais dans une certaine mesure.
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L’isolation thermique concerne ainsi des matériaux de faibles conductivités thermiques .


Ils utilisent notamment les propriétés isolantes de l’air ( très faible), en l’emprisonnant
dans leur structure. Exemple : laine de roche, laine de verre, etc. La neige est d’ailleurs un
bon isolant thermique naturel car elle contient une grande quantité d’air.

Le double vitrage des fenêtres fonctionne également sur ce principe : une lame d’air est
piégée entre deux lames de verre. Comme la lame d’air est assez fine pour éviter la
convection, elle constitue un puissant isolant thermique. La de la fenêtre est calculée
par sommation des résistances thermiques des trois lames, comme vu au 2.b.

L'essentiel
La chaleur se propage par transfert thermique, selon 3 modes possibles :
conduction, convection, rayonnement.

Concernant la conduction, il y a transfert de chaleur sans transport de matière, de


manière irréversible, d’une source chaude vers une source froide (températures
et ). Ce transfert est effectué via un flux thermique (en W), qui est la quantité
de chaleur Q (en J) transférée pendant une durée (en s). En introduisant aussi la
résistance thermique (en K/W), on a :

Pour un cylindre ou une plaque de faible épaisseur e (en m), , où S (en m2) est
la surface de chacune des deux faces opposées. La résistance thermique est une
grandeur additive. est la conductivité thermique du matériau (en W.m-1.K-1).
Pour des matériaux isolants thermiques, doit être le plus faible possible.

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