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»L i ^ Pratique
du BAEL
91 Quatrième édition
Jean Perchât Jean Roux
Pratique du BAEL 91 présente, à partir des lois classiques de la Résistance des Matériaux, et après l'étude des méthodes de calcul
propres à chaque sollicitation élémentaire (effort normal, effort tranchant, moment fléchissant, moment de torsion) et au
flambement, le dimensionnement des éléments de base d'une structure (tirant, poteau, poutre, dalle).
Chaque chapitre comporte un rappel de cours suivi d'un ou plusieurs exercices d'application traités en détail. Il y est tenu compte
des nouvelles règles de prise en compte de la fissuration définies par les Règles BAEL 91 modifiées 99 applicables depuis le 15
février 1999. Les exercices sont accompagnés de nombreuses informations utiles pour les calculs.
Cette quatrième édition est enrichie par : O des formules plus précises pour les pourcentages minimaux d'armatures en flexion
simple et composée, basées sur des valeurs plus réalistes des bras de levier des forces élastiques, O une formule approchée du
moment limite ultime au-delà Jean Perchât, ingénieur ECP,
duquel des armatures a, pendant plus de trente ans,
comprimées sont nécessaires dans participé activement, au sein de
les sections rectangulaires, en commissions nationales ou
flexion simple, valables pour des internationales, à la rédaction des textes normatifs relatifs au béton armé, et enseigné les méthodes de calcul qui
en découlent.
bétons de résistance caractéristique allant jusqu'à 60 MPa, Q des compléments portant sur les
effets de l'effort tranchant Jean Roux, ingénieur ETP -
permettant de mieux CHEBAP, pratique le calcul des
appréhender les prescriptions des structures en béton sous une
Règles BAEL 91 modifiées 99, double approche du fait de ses activités d'ingénieur à la SNCF et de professeur à l'ESTP.
O la distinction entre torsion
d'équilibre et torsion de compatibilité définissant les cas où une étude de la torsion des éléments en béton armé est nécessaire.
Code éditeur :G11049 ISBN: 2-212-11049-9
Cet ouvrage est extrait du cours de l'École spéciale des travaux publics (ESTP) professé jusqu'à ces dernières années par Jean
Perchât et repris depuis par Jean Roux. Il s'adresse aux étudiants en bâtiment et génie civil, aux techniciens, ingénieurs et
projeteurs désireux d'acquérir les mécanismes et ordres de grandeur couramment pratiqués en calcul des ossatures en béton armé
ou de mettre à jour leurs connaissances dans ce domaine.
L I a N/illettfi
)mpatibles avec la géométrie du tunnel pour un
on expérience et ses compétences lui valent
gabarit de véhicule donné, de réduire consi-
plusieurs missions à l'étranger pour des projets
ârablement les coûts de « mise au gabarit » des
rénovation de tunnels, auxquels il apporte toutes
tunnels de la SNCF.
ses connaissances techniques et écono- iques.
e retour au Département des Ouvrages d'Art en tégré à la SNCF dans une solide équipe
1983, il devient responsable des études tech- es et d'ingénieurs émérites, tels que J. Gandil,
informatiques de la Division des Tunnels, dans un Trufandier, J. Eyraud, A. Rozière, Jean Roux
domaine où la Résistance des atériaux et la garde le contact avec l'École Spéciale des 'ravaux
Mécanique des Sols sont si étroitement Publics en tant que Maître assistant puis
confrontées. Professeur de béton armé. Il est aussi ofesseur de
Résistance des Matériaux au Centre des Hautes
Études de la Construction depuis 983. Cet ouvrage, extrait du cours de béton armé
professé à l'École Spéciale des Travaux Publics
; présent ouvrage a trois objectifs : (ESTP) jusqu'à ces toutes dernières années par J.
- il est d'abord un vade-mecum de l'ingénieur par Perchât et maintenant par J. Roux, qui intègre ces
le rappel constant des bases de la Résis- modifications, est destiné :
tance des Matériaux, fondement logique de toute - aux projeteurs, élèves-ingénieurs, jeunes
réflexion sur la construction ; - il est aussi l'image ingénieurs et étudiants ayant le béton armé à leur
vivante d'un cours agréable. Certes il faut y programme d'études, désireux d'acquérir les
trouver la trame de l'exposé théorique et la rigueur mécanismes et ordres de grandeur cou- ramment
de la formule car il s'agit bien là de règles et de pratiqués dans le domaine du calcul des structures
normes, mais l'exercice appliqué et expliqué y de génie civil en béton armé, - ainsi qu'aux
ajoute l'exemple, l'utile et le concret ; - il est enfin ingénieurs confirmés qui souhaitent appliquer
un recours pour l'ingénieur confirmé, en lui directement les derniers erre-
présentant les dernières évolu- tions, qui relèvent ments réglementaires.
d'expérimentations ou de dispositions
réglementaires dans une dyna- mique d'actualité et Après quelques rappels sommaires de Résistance
de progrès. des Matériaux (matière qu'il est indispen- sable de
connaître avant d'aborder le calcul d'une
construction en quelque matériau que ce soit), puis
Sous la double signature de Jean Perchât et de
des généralités concernant l'évaluation des
Jean Roux, qui furent dans la relation de maître a
sollicitations et des caractéristiques des matériaux
élève avant d'œuvrer dans une fructueuse
acier et béton, chaque chapitre est consacré aux
collaboration, cet ouvrage arrive à son heure pour
méthodes de calcul propres à une sollicitation
tous ceux qui participent à l'art d'édifier et de
élémentaire (traction simple, compression simple,
construire.
flexion simple, ...) ce qui per- met d'aborder dans
les derniers chapitres les calculs relatifs aux
éléments constitutifs d'une construction simple
(dalles, poutres, planchers,...).
E. CHAMBRON Ingénieur en Chef des Ponts et Chaque chapitre est organisé en deux parties :
Chaussées Directeur honoraire de l'Équipement de
1) des rappels de cours présentant les méthodes de
la SNCF
• calcul et formules réglementaires avec des
démonstrations et des explications permettant de
comprendre leur fondement scienti- fique et
AVANT-PROPOS expérimental ainsi que leur philosophie,
Si les Règles BAEL se prêtent bien aux calculs informatiques, il ne nous a pas paru néces- saire, devant la multiplicité
programmation (basic, C, turbo pascal,...), de don- ner, chaque fois que l'usage d'un micro-ordinateur se justifiait, des program
Nous avons préféré donner plutôt des organigrammes et enchaînements explicitant le déroule- ment des processus de calcul que
aisément transcrire sur son
Les nombreuses informations relatives au génie
civil (valeurs des charges permanentes et
d'exploitation, contraintes limites des matériaux,
caractéristiques géométriques des aciers en barres,
formulaires pour poutres isostatiques, tableaux de
caractéristiques des sections,...) ren- contrées en Dans cette nouvelle édition de « Pratique du
parcourant les divers chapitres faciliteront la tâche BAEL 91 », les auteurs ont introduit les nou-
du technicien dans l'élaboration de ses projets. velles valeurs des contraintes limites de l'acier à
l'état-limite de service, telles qu'elles sont définies
Cet ouvrage n'a pas la prétention d'être exhaustif dans les Règles BAEL 91 modifiées 99
et complet dans ce vaste domaine qu'est le béton applicables depuis le 15 février 1999. La nécessité
armé (ce n'est qu'un extrait du cours de l'ESTP). Il d'atténuer, pour les bétons courants, la sévérité des
a pour seul objectif de bien faire comprendre les valeurs résultant de l'application stricte des Règles
méthodes de calcul propres au béton armé aux BAEL 91 s'est révélée à l'usage. Pour ces bétons,
états-limites, de répondre aux interrogations et de les nouvelles limites pro- posées conduisent à des
faciliter la tâche de l'ingénieur d'études qui dimensionnements quasi identiques à ceux des
appliquera les Règles BAEL91. Règles BAEL 83 en cas de fissuration
AVERTISSEMENT préjudiciable, mais légèrement plus favorables en
cas de fissuration très pré- judiciable.
Les modifications précitées étendent par ailleurs le domaine d'application des Règles aux bétons de résistance comprise entre 60
modifications corrélatives des données et formules de base sont nombreuses et importantes. En tenir compte, même en s
mentionner, aurait exigé une refonte totale du présent ouvrage. Compte tenu du caractère exceptionnel, actuellement, de l'empl
ceux-ci restent hors du domaine visé par Pratique du BAEL 91.
Les auteurs ont mis à profit cette nouvelle édition pour expliciter certains points comme, par exemple :
- les formules relatives au pourcentage minimal d'armatures en flexion simple et compo- sée, basées sur des valeurs plus réalistes
levier des forces élastiques que celles figurant dans les commentaires des Règles BAEL 91, - une formule approchée du moment
pour les sections rectangulaires en flexion simple, permettant d'en étendre le domaine d'application à des bétons de résis- tance al
MPa, - des compléments concernant les effets de l'effort tranchant permettant de mieux appré-
hender les prescriptions des Règles BAEL 91 modifiées 99, l'introduction des notions de torsion d'équilibre et de torsion de comp
définir les cas où il est nécessaire de faire une étude de la torsion des éléments en béton armé.
Les auteurs.
SOMMAIRE
CHAPITRE 1 : RAPPELS DE RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX 1 I. RAPPELS DE COURS 1 1. Caractéristiques géométrique
contraintes 6 3. Théorie des poutres 10 4. Éléments de réduction 12 5. Conditions générales d'appui des poutres 14 6. Systèm
hyperstatiques 15 7. Équations intrinsèques des poutres droites 16 8. Relations contraintes-efforts 18 9. Tronçons de
CHAPITRE 3 : ASSOCIATION ACIER - BÉTON 65 I. RAPPELS DE COURS 65 1- Définitions 65 2. Disposition des armatures 6
d'adhérence 67 4. Ancrage des barres 5. Jonctions par recouvrement 76
II. EXERCICE : ANCRAGE TOTAL 6. Pourcentage minimal d'armatures 7. Vérification
des contraintes à l'E.L.S 8. Organigrammes
récapitulatifs pour le dimensionnement des
CHAPITRE 4 : TRACTION SIMPLE - armatures 9. Vérification à l'E.L.U. d'une section
TIRANTS I. RAPPELS DE COURS
rectangulaire dont on connaît les armatures..
1. Introduction 2. Dimensionnement des armatures 3.
Vérification des contraintes 4. Détermination du II. EXERCICE N° 1 : FISSURATION PEU
coffrage 5. Condition de non-fragilité 6. Armatures PRÉJUDICIABLE -
transversales SECTION RECTANGULAIRE AVEC ACIERS
COMPRIMÉS
IL EXERCICE : TIRANT - FISSURATION
PRÉJUDICIABLE III. EXERCICE N° 2 : FISSURATION
PRÉJUDICIABLE - SECTION À TABLE
DECOMPRESSION
CHAPITRE 5 : COMPRESSION SIMPLE I.
RAPPELS DE COURS 8085858585878787889093939393949
1. Hypothèses 2. Élancement 3. Armatures 79899
longitudinales 4. Armatures transversales 5. Coffrage
! 102
III. EXERCICE N° 2 : FORCE PORTANTE D'UN 113 113 113 113 129 133 133 138
POTEAU 140 143 146
314
CHAPITRE 11 : FLAMBEMENT 285 I.
RAPPELS DE COURS 285 1. Excentricités 285 2.
État-limite ultime de stabilité de forme 287 3. 320
Équations du problème 288 4. Méthode de l'équilibre 1. Introduction 2. Moments dans les panneaux de
- Méthode des déformations internes 293 5. dalle articulés sur leur contour 384 3. Dalles
Utilisation des tables de Faessel - Robinson - rectangulaires continues - Moments fléchissants 386
4. Effort tranchant 5. Poinçonnement 390 6. II. EXERCICE : BÂTIMENT - DESCENTE DE
Dispositions constructives 7. Arrêt des armatures 8. CHARGES 409
Autres critères pour les bâtiments
1. Introduction 2. Moments dans les panneaux de
dalle articulés sur leur contour 384 3. Dalles ANNEXE 1 : CALCUL MANUEL D'UNE
rectangulaires continues - Moments fléchissants 386 SECTION RECTANGULAIRE
4. Effort tranchant 5. Poinçonnement 390 6. À ARMATURES SYMÉTRIQUES À L'E.L.U. PAR
Dispositions constructives 7. Arrêt des armatures 8. APPROXIMATIONS SUCCESSIVES 427
Autres critères pour les bâtiments ANNEXE 2 : VÉRIFICATION À L'E.L.U. D'UNE
1. Introduction 2. Moments dans les panneaux de SECTION RECTANGULAIRE
dalle articulés sur leur contour 384 3. Dalles DONT ON CONNAÎT LES ARMATURES 433
rectangulaires continues - Moments fléchissants 386
4. Effort tranchant 5. Poinçonnement 390 6.
ANNEXE 3 : MOMENT LIMITE ULTIME EN
Dispositions constructives 7. Arrêt des armatures 8.
FLEXION COMPOSÉE 435
Autres critères pour les bâtiments
1. Introduction 2. Moments dans les panneaux de CHAPITRE 1
dalle articulés sur leur contour 384 3. Dalles
NOTATIONS - SYMBOLES.
rectangulaires continues - Moments fléchissants 386
4. Effort tranchant 5. Poinçonnement 390 6.
Dispositions constructives 7. Arrêt des armatures 8. RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Autres critères pour les bâtiments 461
I. RAPPELS DE COURS
1. CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES
—-t-
I On appelle AIRE d'une SURFACE, la quantité : 2. MOMENTS ET PRODUITS D'INERTIE
y.z.dZ 'I.
• On appelle CENTRE DE GRAVITÉ (ou
BARYCENTRE) de la surface 2, le point G de 2 dont
les coordonnées sont définies par les relations :
,2_Iz .
uy~s~
l On appelle RAYONS DE GIRATION relatifs aux axes (A), Oz et Oy, les quantités :
Si Ivz = 0, les axes Oz et Oy sont dits : AXES G de 2, A = axe quelconque parallèle à A', d =
PRINCIPAUX D'INERTIE . distance entre ces deux axes,
.„, yt
= y.z.dZ+ U.z.dZ
I*=- 12
36[B+b]
IA=
t= lim
SA, = o
2.2.2. Facettes
vvn —>z 72K
• On appelle FACETTE un élément d'aire dl de L12.
, 4R =- "uX!
• On grisera le côté de la facette situé du côté du
2 .THÉORIE DES CONTRAINTES matériau conservé.
Les contraintes relatives à deux facettes parallèles, infiniment voisines, distantes de dx, ne diffèrent entre elles que d'un infiniment petit
que dx.
2.5.1. Notations
Le vecteur contrainte agissant sur une facette dont la normale est parallèle à l'un des axes Ox b Ox2 ou Ox3, se décompose en :
2.5.2. Réciprocité des cisaillements
• Pour le tétraèdre OABC repéré dans Ox!X2x3 (tétraèdre élémentaire), les aires des facettes sont obtenues par :
=n2 .ds=-_-dx1 .dx3
=n^ . ds=-jdx2 . dx3
n; = cosinus directeur de la facette dont la normale est parallèle à Ox;.
La contrainte agissant sur la face ABC considérée comme n'appartenant pas au tétraèdre If! • vaut :
• Les facettes OBC, OAC et ABC sont soumises aux contraintes représentées sur la figure ci-après :
d'où, en multipliant les contraintes par l'aire des facettes, les composantes des efforts sui- vant les axes valent :
Facette
Pr o j ec sur t i on OBC
OÀC
OÀB
ABC
Ox
712nlds
t2ds
Ox
713nlds ds
> ' -S agissant«à ( f ) dû aux droite» f oxc.es du tétraèdre.
et en écrivant que la projection des efforts suivant chacun des axes de coordonnées est nulle, on obtient :
d'où:
I Pour la facette OAC dans le plan
plans, on en déduit :
Xinfiniment devant dxi petit
'31n3QS>dx
- = Ti quel que soit ixj
Aux infiniment petits du second ordre près, les 3. THÉORIE DES POUTRES
moments en O' donnent :
3.1. POUTRE
dx, dx,
- Une POUTRE est un solide engendré par une aire
plane (L) délimitée par un contour fermé dont le
or : centre de gravité G décrit une courbe (C) de l'espace
de telle sorte : - que le plan de (Z) soit toujours
normal à la tangente en G à la courbe (C), - que la
trajectoire décrite par un point P quelconque de (Z)
d'où: soit toujours parallèle à la courbe (C).
HJ ds = — dx2 dx3 et n3 ds = — dxj dx2
Œ)
(C)
r=R ou T Rou-T
\M(s) = T . x + M y .y + M z.z
I D'où :
N = EFFORT NORMAL porté par Gx,
>
ou
,-'//, ••'/•
B Appui s'opposant à toute translation, mais autorisant l Deux composantes de la réaction d'appui et une du
les rotations : moment d'encastrement.
6. SYSTÈMES ISOSTATIQUES ET
HYPERSTATIQUES
• D'après le principe d'équivalence, le système des forces de contact est équivalent au sys- tème des forces de gauche.
S(adZ)=S(F G)=(N,M y,M z)
•'• <' € l Nous obtenons donc :adZ=N
aydZ=Mz
azdZ=-My
résultante générale
momen t résultant
:»• •••"
D'après le principe de Pigeaud : a = - E[a + by + cz] = a + (îy + yz, d'où le système linéaire en a, p, y :
| zdZ = 'Z
a yzdl+r z '
l Or, par définition du centre de gravité et des axes principaux d'inertie :
|jydZ=j|zdI=0 et |L2d2; = 0 "z "z "z
l D'où, compte tenu de la définition des aires et des moments d'inertie :
aS=N
l On obtient donc :
N Mz.y My.z
• La contrainte normale, due à la flexion composée déviée, dans une section droite homo- gène et élastique à plan moyen vaut :
a- a s N M z.y
Iz
My.z !y
S=aire droite, de la section M z Iy=moment d ' inertie/Gy, N- Iz=moment d'inertie^Gz.
M
Dans le cas d'une section rectangulaire, sur les fibres extrêmes :
S=bh I Iz =— 12 .
,.±±
hb3 «É=> N
bh2 + hb2
»M4
8.4. SOLLICITATIONS PARTICULIÈRES
8.4.1. Compression et traction simple
• Le système des forces de gauche se réduit, au centre de gravité de la section droite, à un effort normal :
• positif pour une compression,
• négatif pour une traction.
• Dans ces conditions, la contrainte normale et le déplacement dus à la compression ou à la traction simple, dans une section droite d'un
homogène et élastique, valent :
-1 dx dl "
0E
NES H
8.4.2. Flexion simple
• Le système des forces de gauche se réduit, au centre de gravité de la section droite à un moment fléchissant M z d'axe Gz.
• Dans ces conditions, la contrainte normale due à la flexion simple, dans une section droi- te homogène et élastique, vaut :
I Pour une section rectangulaire, sur les fibres extrêmes (y = ± h/2) :
• Pour deux sections droites (1,^ et (£2), infiniment voisines, distantes de dx et soumises ; l'action d'un moment fléchissant M, :
do;
•Vï'sU 'US;/] •
1 dûJ Mz J? dx EIZ
-.-./•K> î.*f
-.-./•K> î.*f
- i f ;i"\
• D'après la loi de Hooke, la déformation relative de la fibre d'ordonnée y vaut :
d/ Mz , dx
; -• 5«
• Le système des forces de gauche se réduit, au centre de gravité de la section droite, à. - un moment fléchissant My d'axe Gy, - un mom
Mz d'axe Gz.
• Dans ces conditions, la contrainte normale et les déplacements relatifs dus à la flexion déviée, dans une section droite homogène et éla
Vt
M z.y My.z °~ Iz ly
dtfy My_ d
dx EIZ
J w+ ^ iH;T^:::::::::SS ma& 4
r.+
l Pour une section rectangulaire, sur les fibres extrêmes (y = ± h/2 et z - ± b/2) :
yt
o- — SI + 6M7
bh2 H
6MV
hhb 2
•4|
9. TRONÇONS DE POUTRES DROITES
9.1. CHARGEMENT ENVISAGÉ
• On considère un tronçon de poutre droite limité par deux sections droites : (S A) (origine) et (SB) (extrémité).
• Ce tronçon de poutre est supposé sollicité par des forces situées dans son plan moyen : - densité de charge répartie p(Ç) d'abscisse £ d
forces verticales concentrées P; d'abscisse xt depuis
_ VA et MA = éléments de réduction des forces de gauche en (ZA),
_ VB et MB = éléments de réduction des forces de droite en (SB).
VA* fp(€)
pi
aB
(SB)
;,- , ";S »
'•'E
l Les sens positifs sont ceux figurant ci-dessus.
9.2. ÉLÉMENTS DE RÉDUCTION DANS TOUTE SECTION (I) DU TRONÇON DE POUTRE
9.2.1. Effort tranchant
Les forces de gauche donnent en G :
'0
9.2.2. Moment fléchissant
De la même façon :
x0
9-3.ÉLÉMENTS DE RÉDUCTION
•3.1. Éléments de réduction en fonction des éléments de réduction isostatiques
d'appui de la poutre isostatique associée
1 Pour une poutre sur deux appuis simples soumise aux mêmes charges et de même lon- gueur que le tronçon de poutre étudié (POUTR
ISOSTATIQUE ASSOCIÉE) :
26 PRATIQUE DU BAEL 91
M A-M B MB-MA
,1
Rappels de Résistance des Matériaux 27
>KRi
b) Éléments de réduction
soit :
l En remarquant que pour la poutre isostatique HV AX +
associée au tronçon étudié :
f - 7 M ,-MB) ^ \ A / J"
x
f - 7 M ,-MB) ^ \ A / J"
f - 7 M ,-MB) ^ \ A / J"
f - 7 M ,-MB) ^ \ A / J"
,1
soit :
M-M A MB-MA
M=MA+VÀx-I Pitx-Si)-
d^i M A-M B
>\:- - . • . ; . ' .
0<x<a:
M(x)=R Ax=P|l --|x
(E)-H1 RB=-vB I Réactions d'appui :MB =
V(x) = RA = 1
0=>R A./-P(/-a) = 0=>R A=P|l--
(forces de gauche) ;
Sollicitations :
«=P-RA^RB=P- = R A.x-px^ = ^x- x p/ px2 px (/
~ X)
Sollicitations : ~ X)
= R A.x-px^ = ^x- x p/ px2 px (/
Remarque : dans le cas où a = - on pose :
(Z) P
Réactions d'appui :
9.3.4. Éléments de réduction dans un tronçon de
=0 . RA . / + r = o poutre
(forces de gauche)
Xitu
rH1
I Cas particulier des couples sur appuis
Pour a =M»
ai • Pi
D'
•-1^ i •vM trx. ai • Pi
D'
Pour a = l;r=-Mij:
Tronçon de poutre
©
Tronçon de poutre
Tronçon de poutre
I D'où par superposition :
Travée de référence sou- mise aux mêmes charges(ou | travée isostatique asso- ciée) :
;M(X)=^(X)
Travée de référence sou- mise à M :
• En dissociant les deux consoles de la travée centrale, on obtient la décomposition des efforts suivante :
"(ï (S)
T
IL FORMULAIRE POUR POUTRES ISOSTATIQUES
1. CONVENTIONS
Les sens positifs adoptés pour les forces, les éléments de réduction et les déformations sont les suivants.
FORCES APPLIQUÉES
• Les efforts tranchants à gauche et à droite d'un appui I sont notés respectivement (indice w pour ouest, indice e pour est) :
TT
"*
„! ©
DÉFORMATIONS
f = flèche, (0 = rotation.
*.;:3 1
2. FORMULAIRESCHEMA RdM(I)
Chargement : (
Diagrammes :
FORMULES
FORMULES
24
£=- 384EI
Diagrammes: (À) j==
FORMULES SCHEMA RdM
MÀ=-P1
Chargement : (À
;.!
y, =P *ç**"" VÀ F ^
f —
Diagrammes :
PI3 3EIChar
Diagrammes :
f=-
pa MÀ=MB=~T
Mt=M0+MÀ
p!2(512-24a2)
384EI
pa(!3-6a2l-3a3)
24EI
pl(!2+6a2)
SCHEMA Charcremen t P,
€t'""-î Uf A
R
Diagrammes :
- :V
^
RdM1/2
(Z) h® WA_. 4-
N(: ^'-•^ i) :(B)^ 1
l VAe _ VBw ®_ L à h
3 RB. >a
=
v !f
l?._ 'X P
FORMULES
VÀW=-VBe=-P
VAe=VBw=0
f-, f ' Pal2
BEIPa2(4a+31) fl "~ 12EI
V
21
SCHEMA RdM
Chargement :
®î
Diagrammes :
. :M:V
ZA:!^^* _
FORMULES
MB=-Pa
VBe=P
CHAPITRE 2
I. RAPPELS DE COURS
1. UNITÉS
2-1. TERMINOLOGIE
ACTION = toute cause produisant un état de contrainte dans la construction.
- Actions permanentes :
• poids propre,
• poids des superstructures,
• poussées des remblais,
•etc.
- Actions variables :
• charges d'exploitation,
• charges appliquées en cours d'exécution,
• action de la température,
• vent, neige,
• etc. - Actions accidentelles :
• chocs de véhicules routiers ou de bateaux sur appuis des ponts, • séismes,
• etc.
SOLLICITATIONS = forces et moments produits par les actions dans les éléments d'i construction : - effort normal : N, - effort tranch
moment fléchissant : M, - couple de torsion : T.
2.2. VALEURS DES ACTIONS
La variabilité des actions agissant sur une structure est prise en compte en définissant pour chacune d'elles des VALEURS REPRÉSEN
déterminées : - par exploitation statistique des données nécessaires existantes, - par estimation fondée sur l'expérience.
La VALEUR DE CALCUL d'une action est obtenue par multiplication de sa valeur repré- sentative à l'aide d'un COEFFICIENT DE PO
y destiné à couvrir : - les incertitudes résultant de la connaissance imparfaite des données de base, - l'imprécision des hypothèses de c
imperfections de l'exécution.
2.3. ÉTATS-LIMITES
2.3.1. Définition
Un ÉTAT-LIMITE est un état particulier dans lequel une condition requise pour une construction (ou l'un de ses éléments) est stricteme
cesserait de l'être en cas de modification défavorable d'une action.
2.3.2. Différents états-limites
a) États-limites ultimes (E.L. U.)
Ils mettent en jeu la sécurité des biens et des personnes. Ils correspondent à l'atteinte du maximum de la capacité portante de l'ouvrage o
YsetYb =
résistances caractéristiques des matériaux acier et béton en compression et en traction, coefficients de sécurité partiels au moins égaux à
le béton.
On doit vérifier :
b) États-limites de service (E.L.S.)
On doit montrer que la sollicitation de calcul agissante ne provoque pas le dépassement des limites de l'E.L.S. considéré : - pour les co
^CJHn
<T lim
- pour la flèche :
S = M et/ou N
S = V et/ou T
S = M ou M + N
2.4. COMBINAISONS D'ACTIONS 2.4.1. Notations
On désigne par :
'-•min Qi
= ensemble des actions permanentes défavorables, = ensemble des actions permanentes favorables, = action variable de base (valeur ca
1), Qi = action variable d'accompagnement (i>l) : Voi-Qi= valeur de combinaison, Vn-Qi - valeur fréquente, \|/2i-Qi = valeur quasi perm
action accidentelle. On note : G = valeur probable d'une charge permanente, Q prc = charges d'exécution connues (en grandeur et en posi
charges d'exécution aléatoires, Qr = charges routières sans caractère particulier (systèmes A, B et leurs effets annexes, charges de trottoi
multiplication des charges figurant au Fascicule 61-titre II par :
• 1,07 aux E.L.U., il
•1,20 aux E.L.S., - i ]
• 1,00 aux E.L.S. pour charges de trottoirs, il
= On»
charges routières de caractère particulier (convois militaires et exceptionnels) définies au Fascicule 61-titre II, QB= charges d'exploitati
= charges d'exploitation ferroviaires définies par le livret 2.01 du CPC (1) de la QexSNCF, W
= action du vent définie : - par le Fascicule 61 - titre II pour les ponts-routes, - par les Règles NV 65 pour les autres constructions, les
normal
étant multipliées par : . 1,20 aux E.L.U., - 1,00 aux E.L.S., Qiv Qiv Sn= action du vent sur les ponts-rails à vide,
= action du vent sur les ponts-rails en cours d'exploitation, = action de la neige pour les bâtiments définie par le Fascicule 61 - titre IV,
tion II (Règles N 84), T= variations uniformes de la température,
A0température h - = gradient entre thermique les deux faces prescrit d'un par élément le marché à l'épaisseur (rapport de h de la celu
A0 de Qe
= effet des variations de température sur les ponts-rails :
- dilatation des longs rails soudés, - gradient de température, - variation de température.
Dans ce qui suit, pour les COMBINAISONS D'ACTIONS, il faut : - prendre la combinaison la plus défavorable pour l'effet recherché,
n'intervenant au plus qu'une seule fois dans la combinaison, - choisir une (ou aucune) action parmi celles se trouvant derrière une accola
valeurs entre crochets ([...]) ne sont généralement pas à prendre en compte.
2.4.2. États-limites ultimes (E.L.U.)
a) Combinaison fondamentale
- Formulation symbolique :
• Cas des ponts-routes : I situation d'exécution :
•amer des prescriptions communes applicables aux marchés de travaux d'ouvrages d'art.
QB
/0.77.W 1,5 ( W0,77. Sn
sn
'1
/ Vo-Qfi \ 0,77.W
0,77.Sn + x)/0.QB 0,77. W +0,77. Sn
V|/0 = coefficient défini dans l'annexe à la norme NFP 06-001.
• Cas des ponts-rails : - situation d'exécution :
'w + 1,3 {W + 1,3 (0,615. Q,
1,35. Qex+1,5. Qpr; pr;i 1,5
_ situation d'exploitation :
l,35Gmax + G
Combinaisons accidentelles
• Formulation symbolique :
1,35. Qe
1,5
1,3 (Qiv + 1,3 (0,615 . Qe
in +F À+Vii.Qi+2 V2i.
où : = valeur fréquente d'une action variable,
^Qj = valeur quasi permanente d'une autre action variable.
Cas des ponts-routes :
max "•" - min "t"1A" L F j. l"
>- ;••'»• J«
' • - ;.;.' I d -
0,6 \ pont de 1 re classe 0,4 \Q r pour / pont de 2e classe ' ' pont de 3e classe Q7W 0,5 T 0,5 A0
I Cas des bâtiments :0,75 . QB 0,20. W 0,15. Sn
+ (0,65 . QB +1\|/2.. T si le C.P.S. 0> le prescrit.
0,50. T
I Cas des ponts-rails :
1 voie
0,8 Gmax + Gmin + FA + { 0,6 Qex pour 2 voies + (0,6 Q0
i °'4 1 > 3 voies
(D CoM r des prescriptions spéciales au marché.
2.4.3. États-limites de service (E.L.S.)
• Formulation symbolique :
• Cas des ponts-routes : - situation d'exécution :
(Gmax +Qprc) + (G^ + Qprc) + ,
Qpra
WT IW Ae
0,6 T 0,5 . A9 0,6 . T + 0,5 . A0
- situation d'exploitation :
QrQrp Gmax +Gmin + / AO + ((0,6 . T + 0,5 . A0)
T(w
Cas des bâtiments : situation d'exécution : combinaison identique à celle des ponts-routes. situation d'exploitation :
QB
/QB W 0,77 . W
Qiv),6 . Qe Qe
2 4.4.Équilibre statique
H s'agit de cas délicats pour lesquels une analyse particulière est à faire. Par exemple :
_ pour une poutre-console, il faut considérer :
G+1,5QB 0,9G
- pour les bâtiments, il faut faire un calcul avec le maximum de précision (densité moyen- ne des aciers, poids minimal des cloisons stabilisatri
2.4.5. Stabilité de forme
Voir chapitre 11 « FLAMBEMENT ».
2.5. REMARQUES
2.5.1. Combinaisons d'actions et cas de charge
Combinaisons d'actions et cas de charge constituent deux notions distinctes (le CAS DE CHARGE correspondant à la répartition des actions
d'actions sur la structure).
Par exemple, pour une poutre-console, la combinaison avec Gmax et QB conduit aux cas de charge suivants pour la détermination des sollicitatio
;max+1-SQB0Qg l,35Gmax+1.5QB
A 0
CÀSfï) ^^ donne ^ MÀ max
0
CAS0
donne Mitiax
CAS0
donne Mmax
2.5.2. Origine et nature des actions
Gmax et Gmjn désignent des actions d'origine et de nature différentes. D'où : le poids prop re d'une poutre continue, dans toutes les travées : - a
Gmax (ou G^,,),
- entre dans les combinaisons avec le même coefficient : 1,35 (ou 1).
2.5.3. Actions variables
Les actions variables sont à considérer les unes après les autres comme « action de base » et doivent être introduites dans les combinaisons d'a
manière la plus défavorable.
2.5.4. Cas des bâtiments
Planchers-terrasses des bâtiments : considérer les charges d'exploitation ou les charges cli- matiques, mais non les deux simultanément.
Pour les IGH (1\ la dégression des charges d'exploitation s'effectue avant la prise en comp- J te des coefficients : \j/0i, i|/u et \|/2i.
3. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX
3.1. VALEURS DES RÉSISTANCES
La variabilité de la résistance (et des autres propriétés) du béton et de l'acier est prise en! compte en définissant sur une base statistique, à parti
effectuées en laboratoi- re sur éprouvettes, des RÉSISTANCES CARACTÉRISTIQUES.
La VALEUR CARACTÉRISTIQUE d'ordre p d'un caractère déduit d'un ensemble dej valeurs est la valeur de ce caractère telle que la populat
lui est inférieure i est égale à p (0 < p < 1).
On définit ainsi la valeur du caractère considéré qui a une probabilité p, acceptée a priori, de ne pas être atteinte.
(1) Immeubles de grande hauteur.
0,0990,125 0,302•
•
* 5 0,196 0,154•
5,5 0,238 0,187
6 0,283 0,222•
8
0,50 0,395•
9 0636 0,499*
10
0,79
0,616•
12
1.13 0,888•
14
1,54
1,208
16
2,01
1,579
20
3,14
2,466
25
4,91 3,854
32
8,04
6,313
40
12,57 9,864
(1) : diamètres 7 et 9 mm pour armatures préfabriquées seulement.
3.2.2. Caractéristiques mécaniques
fe= LIMITE D'ÉLASTICITÉ GARANTIE (résistance caractéristique).
On distingue :
- des ronds lisses :
FeE215 fe=215MPa FeE235 fe=235MPa
- des barres à haute adhérence (HA) :
FeE400 fe = 400MPa FeE500 fe=500MPa
- des fils tréfilés HA et des treillis soudés formés de ces fils (TSHA) :
Fe TE 400 fe = 400 MPa : fils HA FeTESOO fe = 500 MPa : fils HA et TSHA
- des fils tréfilés lisses qui sont assemblés en treillis soudés (TSL) :
TSL 500 fe= 500 MPa
3.2.3. Diagramme contraintes-déformations
Le diagramme de calcul se déduit du diagramme caractéristique (idéalisé) par une affinité parallèle à la droite de Hooke et de rapport l/
f« ; ,
fed^"-
Diagramme caractéristique
•j Diagramme de calcul
;E s='2.105MPa
~Jsl
1,00 pour les combinaisons accidentelles ed Y '^s ( 1,15 dans les autres cas
led
1,0 pour ronds lisses et fils tréfilés lisses en treillis soudés r\ = { 1,3 pour fils HA <ï>< 6 mm
1,6 pour barres HA et fils HA $ > 6 mm
b) Coefficient de scellement
_ 1,0 pour ronds lisses s \ 1,5 pour barres et fils HA
3.3. BÉTONS
3-3.1. Résistances
fc28(MPa)
Pour j > 28 jours et fc28 < 40 MPa, on adopte (cf. §
25303540
3.4.2. chapitre « État limite de service vis-à-vis des
f, 28 (MPa)
déformations » de l'ouvrage Maîtrise du BAEL 91 et
2,10
des DTU associés) :
2,40
2.70 c28
3,00
3.3.3. Diagramme contraintes-déformations
Diagramme parabole-rectangle :
3.3.2. Modules de déformation
(7,
Instantanée à j jours d'âge (avec j < 28) :
fonction de la durée t d'application de la combinaison
d'actions considérée OS = parabole du 2e degré tangente en son sommet S
11,00 :t>24heures 9 = ( 0,90 : 1 heure < t < 24 heures à l'horizontale.
11,00 :t>24heures 9 = ( 0,90 : 1 heure < t < 24 heures
11,00 :t>24heures 9 = ( 0,90 : 1 heure < t < 24 heures
0,85 :t<l heure
0,85 :t<l heure
0,85 :t<l heure ',28
avec :
3 3.4. Retrait du béton
3 3.4. Retrait du béton 1,15 : combinaisons accidentelles 1,50 : autres cas
3,0 . 10~4 en climat tempéré sec, tel que le quart sud-
1,5.10 4 dans les climats très humides
est de la France métropolitaine 4,0 .10" en climat
2,0 . 10~4 en climat humide, ce qui est le cas de la chaud et sec i 5,0 . 10"4 en climat très sec ou
France métropolitaine .1 j sauf dans le quart sud-est désertique
3 000 \/f
À long terme :
4. HYPOTHÈSES ET DONNÉES POUR
LE CALCUL DU BÉTON ARMÉ
On distingue deux types d'états-limites pour le
dimensionnement (armatures et béton) : - états- Au cours de la déformation, les sections droites
limites ultimes (E.L.U.), restent planes et conservent leurs dimen- sions
• de résistance, (principe de Navier-Bernoulli). La résistance du
• de stabilité de forme, - états-limites de service béton tendu est considérée comme nulle. Par
(E.L.S.) atteints : adhérence, les déformations relatives de l'acier et du
• par compression excessive du béton, béton au contact sont les mêmes.
© ^__Jàçrotère_
0 00(RdC) ^^^^ (B)
Pour l'ossature de bâtiment figurée ci- contre :
• Charges :
• sur terrasse et les trois planchers :
g = 17 kN/m2 permanentes, q = 17,83 kN/m2 variables (VI/Q = 0,77).
• acrotères et façades :
G = 48 kN/m à l'E.L.S.,
• vent : 18,00 m
w = 5,60 kN/m2 à l'E.L.U.
• On se propose : 1) de déterminer les charges globales pour une longueur unitaire de bâti- ment, en supposant pour simplifier :
• que les planchers sont simplement appuyés sur les poteaux, au niveau du plancher haut du rez-de-chaussée (RdC) pour les charges ver
• que la base des poteaux est articulée pour les charges horizontales.
2) de calculer les efforts normaux extrêmes à l'E.L.U. dans le poteau A.
— CORRIGÉ —
1- CHARGES À L'ÉTAT-LIMITE ULTIME
Ll-CHARGES VERTICALES
Pour 1 mètre de longueur de bâtiment : - Charges permanentes : g = (3 + 1).17 = 68 kN/m - Charges variables : q = (3 + 1). 17,83 = 71,
Façades : G = 48 kN/façade
1.2. CHARGES HORIZONTALES
W = w.h appliquée à h/2 au dessus des fondations
W = 5,60. 18= 100,80 kN appliquée à 9,00 m au dessus du niveau
2. COMBINAISONS D'ACTIONS A L'E.L.U.
La formule générale des combinaisons d'actions à considérer à l'E.L.U. s'écrit :
(0.77.W 0,77. Sn
|p2et p2 mini
min IF, et pi mini |P2et p2maxi
De la même manière :
M' VB . L = P2 (L + /) + pi — + P2 • /
2.L L
p=l,35.g
Cas fle charge
E,= P2=1,35GPl=48kN
P =68kN/m p=68+1,5.71,32=174,98kNXm
L=7,50m 1=2,50m
c) Réaction d'appui
VA =
64,8 . 7,50 - 48 . 2,5 + 198,78 ^°- - 91,8 2^)- VA = 7,50 ? 2— + 100,80 -l^W- 2 . 7,50
VAmax _ 755,98 + 120,96 = 876,94 kN (voir 3.2.c)
4.3. RÉACTION D'APPUI MINIMALE EN A
a) Cas de charge
(Compte tenu de la remarque du paragraphe 3.3. a avec p, = g) :
P = 1.35.G
P -G 2 P2 = g+l,B.q
4.MUUU, ^ kL
= tO Kl> = 64,80 kN = 68 kN/m = 68+1,5.7 = 100,80 kî
1 O f\t~\ »-_
L = 7,50 m 1 = 2,50 m
b) Réaction d'appui
VA =
, ¥ \ rl
A 2 P2 AJ
/ t®
\\s si/ *\/ \J/^ f
P2
VA
F ?B
W 1_
fi^- r2-^F.Y-F 2y w h
L 2.L
2 48 . 7,50 - 64,8 . 2,5 + 68 2
- 100,80 2 . 7,50 s
VAmin = 208,49 -120,96 = 87,53 kN I
5. COMBINAISON (3) : l,35.Gmax+ Gmm+ 1,5.W + l,3.¥o.QB ]
5.1. RÉACTION D'APPUI MAXIMALE EN A :4\
Un calcul identique à celui effectué au paragraphe 4.2. avec
t
P! = 1,35 . 68 + 1,3 . 0,77 . 71,32 et W = 1,5 . 100,80 donne : V Amax = 803,69 kN
! I1 5.2. RÉACTION D'APPUI MINIMALE EN A Un calcul identique à celui effectué au paragraphe 4.3. avec p2 = 68 + 1,3 . 0,7
W= 1,5. 100,80 donne:
Vimin = 41,91 kN
6 COMBINAISON (4) : l,35.Gmax + Gmm+ 1,5.W
Cette combinaison d'actions est moins « agressive » que la combinaison (3) qui comporte en plus 1 e terme en 1,3.\|/0.QB, donc qui
charges d'exploitation unique- ment dans les sections où elles induisent l'effet recherché (maxi ou mini).
7 CONCLUSION - RÉACTIONS EXTRÊMES EN A
On a le tableau récapitulatif :
REACTION
COMBINAISON
(1)
(2)
( 3 )
Enveloppe
,Max
755,98
876,94
803,69
876,94
, min
208,49
87,53
41,91
41,91
NB. L'astérisque correspond à la combinaison d'action déterminante.
CHAPITRE 3
ASSOCIATION ACIER-BÉTON
I. RAPPELS DE COURS
1. DÉFINITIONS
Dans une section droite d'une poutre rectiligne, on utilisera la terminologie ci-après :
r 0000
£\ 0
\ f \— 2e ier _ lit lit i f > lits supérieurs ^ ' ' " '•' ,», ^a,r,- armature
— 3e lit ) ". :. . 0 0
2e lit > lits inférieurs
0 0
_l«lit ) ••'-^
\\
0000
Files verticales
2. DISPOSITION DES ARMATURES
2.1. ENROBAGE
C'est la distance du nu d'une armature à la paroi la plus proche.
c (ou c t)=Max
1cm
3 cm : parois non coffrées soumises à des actions agressives, c - j parois exposées aux intempéries, aux condensations ou en conta
liquide,
ouvrages à la mer avec béton protégé par un procédé efficace, [ 1 cm : parois situées dans des locaux clos ou couverts, non expos
condensations. <ï> = diamètre de l'armature considérée.
2.2. DISTANCES ENTRE BARRES
Les barres d'acier sont disposées : - de manière isolée, - en paquet vertical (jamais horizontal) de deux barres, - en paquet de trois
considéré dans la suite).
2.2.1. Verticalement
2. MaK.
avec : ev - distance libre verticale entre : - deux barres isolées,
_ ou deux paquets de deux barres, _ ou une barre isolée et un paquet de deux barres, c = plus grosse dimension du granulat utilisé
général).
2 2.2. Horizontalement
*
Max l,5.Cg
>-3;!.t!^-i" - ou deux paquets de deux barres, - ou une barre isolée et un paquet La distance entre axes des files de deux barres. ve
être telle • •- que • • '• le ••&?•& bétonnage e'TO ;-V' soit ? réalisé M' • cor- rectement entre elles (ménager le
aiguilles de vibration du béton...) :
*
À titre indicatif et sans que cela soit une obligation réglementaire, on peut prendre
<î>w+<£e (8cm si <t><25mm SH = Sh+ 2 ~)lOcm si $2;
3. CONTRAINTE D'ADHÉRENCE
3.1. CONTRAINTE D'ADHÉRENCE MOYENNE
le périmètre de l'armature :
La contrainte d'adhérence moyenne est égale au quotient de la variation d'effort axial par
dFdF dx
3.2. CONTRAINTE LIMITE D'ADHÉRENCE
Pour assurer un ancrage correct, c'est-à-dire empêcher le glissement de l'armature dans la gaine de béton qui l'entoure, il faut limiter la c
d'adhérence à la valeur :
avec :
1 : ronds lisses, 1,5 : barres HA courantes.
ftj = résistance caractéristique à la traction du béton à j jours.
3.3. ANCRAGE DES BARRES DROITES TENDUES ISOLÉES
En supposant TS = constante entre deux sections droites A et B distantes de / AB et soumises respectivement aux efforts FA et FB (> FA), o
LÀB
i =•
dF = 7t. 4>. i . dx
dFdx n. <ï>
d'où par intégration :
ce qui conduit à :
F B-F A=Ji.<D.T c./AB
"s-'AB
ANCRER une barre, soumise dans une section B à un effort de traction F s axial, c'est assu- rer, à partir de cette section, la transmission
effort au béton par adhérence.
(c'est-à-dire si la contrainte en B vaut fe) on a un « ANCRAGE TOTAL ».
3.4. LONGUEUR DE SCELLEMENT DROIT
C'est la longueur nécessaire pour assurer un ancrage total sous contrainte d'adhérence T s = tsu :
71.
1 AB -'s
n.®
d'où:
On peut prendre pour les barres HA :
fcj (MPa) 4pour ys= <t> 1,5
51
44
39
34
31
28
26
24
22
Remarque : si Aréel > Acalculé, on substitue à Zs la longueur d'ancrage /„ définie par :
vcal
10. <
d'où :
'réel
3.5. ADHÉRENCE DES BARRES COURBES
Considérons un tronçon de barre courbe tendue, infiniment petit, représenté par sa ligne moyenne AB d'ouverture d6.
On suppose que l'on est à l'état-limite de glissement (xs = Tsu).
d6
dR */
F+dF
Le tronçon AB est soumis : - aux forces de traction F en A et F + dF en B avec dF > 0, - à la force due à l'adhérence sur l'arc AB
la réaction transversale du béton : dR.
Par projection des forces sur le rayon OB :
-F.sinde-dT. sin — + dR . cos — = 0
soit puisque d0 et dT sont des infiniment petits :
dR = F.dG En désignant par jo, le coefficient de frottement acier sur béton, l'effort dR développe une force tangentielle :
de sens opposé au sens du glissement de la barre.
Par projection des forces sur la tangente en B à la barre :
F + dF - F . cos de - (i . F . d0 - dT . cos de
—=0
dF - |a . F . de - n . <S . r . d0 . T = 0
>. r . T que l'on écrit :
F+
H1
=0
soit: dF
F+
7t .«S.r. t
- = (i. de
Pour un tronçon courbe de barre AB d'angle au centre 6 et soumis à ses extrémités aux efforts FA et FB (> FA),
<î> ,-.>•.<:/M A fc
-•>.• <T'Yïjt.*>
, . -ilti» nO
1 ..- , .'; s .-• ir-tt-
par intégration entre A et B, il vient :
Log|F + - B
1B J A Log
7t. <I>. r. t
avec :=0,4
Remarque :
pour les ancrages courbes s'en déduisant : 1) en Ils résultent : 1) des conditions de façonnage des
barres en posant r = p • <|) :
multipliant FA par \\t,
P>5,5 p>3
P>5,5 p>3
P>5,5 p>3
8 =120'
0=90'
r
COUPE À_À
8 =135
4 2. RAYONS DE COURBURE DE L'AXE
DES BARRES
2) de la condition de non-écrasement du béton :
l 0,20.0 (l+--)v
fcj er
l+2m
^s mandrins de cintrage respectifs ont des diamètres D > 5 < I > e t D > 1 0 * pour les barres longitudinales et D 2 3 *
" > 5 <(> pour les armatures transversales.
m = nombre de lits courbés simultanément, fq = résistance caractéristique à la compression du béton
à j jours. p . v|/' . f
3) des conditions propres à certaines formes de d'où, après division par 7t.3>.tsu :
barres ou d'ancrages : r et 0 étant fixés, on a donc deux possibilités :
Ll 2 . n . r>0,35.<D. 1 + . v
/.-*
10<t>
.F1/////
l*
l*
-ELEVATIOH-
-VUE EH PLÀH-
- barres HA avec crochets « normaux » (p = 5,5) :
lt = la + c - 0,4 • /s + c si c> 5 < /r = /a = 0,4-/s si c<5<
Les plans des recouvrements doivent être cousus par des armatures transversales (cf. § 6.1.3. du chapitre 4 « TRACTION SIMPLE »).
Remarque : Si les deux barres ont des diamètres différents, la longueur de recouvrement / r doit être évaluée à partir de la plus grande lon
scellement droit ls.
5.1.3. Barres couvre-joints - Jonctions par chaînage
Les BARRES COUVRE-JOINTS sont utilisées pour transmettre les efforts entre deux barres situées dans le prolongement l'une
longueur est au moins égale à 2-L.
2.1.
A,-P
Si le nombre de barres est élevé, les barres couvre-joints deviennent continues et ne se dis- tinguent plus des autres barres. On a un « CH
Règle : un chaînage de m barres de même diamètre comportant p coupures par longueur de j scellement droit est mécaniquement équiva
barres continues. Par exemple pour : - m = 4 barres, - p = 2 coupures par longueur de scellement droit,
le nombre de barres utiles est de 2.
fe
fe e
f
1111
n
1 1 Pr~r^,l,^f "11 M iïnk, ton
111 4. F 3, 5. F 2,5
m
1 irTfTT £e *eTîT>,l "1f\f e
11
r\- i
fflî!
F2.F 2. F
,5. F 3, 5. F 4. F
* *
f!ri^rTf
i r-*-TTT
2
5.2.2. Armatures de couture à disposer sur 1T
Voir armatures transversales des poteaux (cf. § 4 du chapitre 5 « COMPRESSION SIMPLE »).
II. EXERCICE : ANCRAGE TOTAL
— ENONCE —
On cherche à réaliser l'ancrage total d'une barre <I> 32 HA à partir d'un point A situé à 30
= 3 Ocm
de
-paisseur « mi
•:-\.-à*y:-:-x-:-x-:-:-x-:-x-:-:-
:
nie » Si*
• Matériaux :
• béton : fc28 = 25 MPa, ft28 = 2,10 MPa,
• acier : Fe E 500, r > 5,5.O.
• Enrobage des aciers : e = 3 cm.
• On se propose de déterminer les caractéristiques géométriques de l'ancrage retour d'un crochet à 45° si nécessaire).
— CORRIGE —
1. TYPE D'ANCRAGE
Contrainte limite d'adhérence :
TSU = 0,6 . 1,5 2. 2,10 = 2,84 MPa
1 : ronds lisses, 1,5 : barres HA.
•ur,1
500 Barres HAÏ =4> _*«_ FeESOO / s 4 tsu / ></j => type d'ancrage
/s = 141 cm > /, = 30 cm => ancrage courbe
2. CALCUL D'UN ANCRAGE COURBE « À 45° »
2.1. RAYON DE COURBURE
a) Rayon minimal
r1 = 5,5.$
b) Non-écrasement du béton
Enrobage :
c = Max
= 5,5 . 3,2 = 17,60 cm
e'1 cm. !
3cm 3,2cm 1 cm
Rayon de courbure (en fait, la vérification est inutile si on respecte r > 5,55». On ne fait donc le calcul qu'à titre d'exemple) :
— .v
avec : os = contrainte à l'origine de la courbure sous sollicitation ultime,
A-fe=A.Os+7I.O(?l1.<D)'Isu
1
d'où :
r>
0,20 . 3,2 L [SOO 25-0,8.2,84(1+0)1 - £>f ~ V (30 - 3,2 - ^ ^) / 2,84J J (1 + 0) 1 r >r2 = 11,56 cm s
c) Retenu
avec :
117,60 cm
r > Max r2 r = 17,60 cm = Max 1 11,60 cm 2.2. LONGUEUR 1 = À.* DU RETOUR RECTILIGNE D'EXTRÉMITÉ
c = 25 MPa
c = fcc28
Cr =distance du centre de courbu redel
barre à la paroi la plus voisine,
1 _L O TM V~
^
4c][)
/ . i-c $ ?
r ^su 1 + d) y 1. fe
X<D-/ 1 c ° 2 r À,0>-3032 ' ' — 2 176 ' <ï>
fcj
-j
A,! O~76cm-238 <!>
équation du 1er degré en r :
0 fe 32 500
r fcj - 0,20 . O . — TSU
1 +°<ï>
TSU 1 +°Cr
S "4 - Tsu /s ~ 4 •2,84-14°Cm
\[/ = e^ \j/ = e ' ~4~ = 2,566
iir' — |i ,.,» ' 0,4 ^ 01 A d'où:
> en — 141-3,2(5,5.3,916 + 2,38) = /
/ = 25,1 cm => retenu / = 25 cm V
! qui donne :
4
0,20 . 0 <P
f-0
ol 2-y T su
'
l fl+-l\ erj li
/( V 1 + ê~l<D\ r'
R
t
V
<