Chap 1 Protection Seminaire Fin Bon

JUILLET-AOUT 2018
CONCEPTIONET REALISATIOND’UNE MINI

CENTRALESOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE AU
CFPT/SJ
MODULE 4: PROTECTIONS DES PERSONNES ET DES INTALLATIONS
PHOTOVOLTAIQUES
Tamsir NIANG
PROFESSEUR D’ELECTROTECHNIQUE
SEMINAIRE DE FORMATION PAYS TIERS Formateur : T. NIANG
CFPT / SENEGAL - MODULE 4 : PROTECTIONS DES PERSONNES ET DES JUIL-SEPT.
JAPON INTALLATIONS PHOTOVOLTAIQUES 2018
SECURITE ET PROTECTION DES INSTALLATIONS PHOTOVOLTAIQUE
A- PROTECTION CONTRE LES SURINTENSITES
I. Choc électrique
- Le choc électrique est l’effet physiopathologique du passage du courant
électrique à travers le corps humain.
-L’électrisation est la dénomination pour les différentes manifestations physiologiques
ou physiopathologique dues au contact électrique accidentel quelles que soient
ses Conséquences.
- L’électrocution est l’accident électrique qui entraîne la mort de la victime.
Pour qu’une personne subisse un choc électrique, il faut que deux points au moins de son
corps soient soumis à des potentiels différents. L’un de ces potentiels peut avoir une
valeur nulle (ou voisine de zéro) : contact avec la terre, ou avec une pièce métallique
reliée à la terre. L’autre de ces potentiels doit avoir une valeur différente de zéro. Ce
potentiel peut être dû :
➢ Au contact avec une partie active ; il s’agit alors d’un contact direct :
CFPT/ Senegal-Japon CONCEPTIONET REALISATIOND’UNE MINI CENTRALESOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE

Page 1
CFPT/Senegal Japon MODULE 4 : PROTECTIONS DES PERSONNES ET DES JUIL-AOUT
INTALLATIONS PHOTOVOLTAIQUES 2018
➢ Au contact avec une masse, mise accidentellement sous tension, à la suite d’un
défaut d’isolement; il s’agit, en ce cas, d’un contact indirect:
2. La prise de terre
Dans les installations électriques, aux normes de sécurité, les appareils sont mis à la
terre grâce à la prise de terre (borne mâle sur les prises de courant).
La mise à la terre est assurée par un conducteur métallique (câble, piquet,
grille...) enfoui dans le sol à une certaine profondeur. Toutes les canalisations, les
baignoires, ainsi que les carcasses métalliques des appareils y sont reliées.
Ainsi, lorsque le fil de phase entre en contact avec une carcasse métallique, le
courant est instantanément évacué dans cette prise de terre : on parle alors
d'un courant de fuite.
Cependant, cette protection n'est que partielle car si une personne touche la
carcasse métallique, un courant de fuite va la traverser également, (faiblement si la
prise de terre a été correctement réalisée).

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CFPT/Senegal Japon MODULE 4: PROTECTIONS DES PERSONNES ET DES JUIL-AOUT
3. Le disjoncteur différentiel
Le disjoncteur différentiel est là pour compléter l'action de la prise de terre. En effet, si

un courant de fuite existe, l'intensité du courant dans le fil neutre est différente de
l'intensité du courant dans le fil de phase. Si le disjoncteur détecte une différence
supérieure à une certaine valeur, il coupe immédiatement l'alimentation électrique.
Depuis le début des années quatre-vingt-dix, les nouvelles installations doivent satisfaire
aux normes de sécurité suivantes :
• la salle de bain doit être protégée par un disjoncteur différentiel
• 30 milliampères (haute sensibilité – déclenchement en moins de 20 millisecondes) ;
• le disjoncteur principal de l'installation reste différentiel à 500 milliampères et
contrôle également les surintensités (courts-circuits).

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CFPT/Senegal Japon MODULE 4: PROTECTIONS DES PERSONNES ET DES INTALLATIONS JUIL-AOUT
PHOTOVOLTAIQUES 2018
II. Mesures de protections

II-1 / Contacts directs
Les mesures de protections contre les contacts directs sont généralement préventives ; ce
sont essentiellement :
➢ La protection par l’isolation,
➢ La protection au moyen de barrières ou d’enveloppes,
➢ Dans des cas exceptionnels (lignes aériennes, locaux de services électrique), de la
mise hors de portée par éloignement.
Type de local Courant alternatif Courant continu
Local sec 50 volts 100 volts
Local humide 24 volts 50 volts
Local mouillé 12 volts 25 volts
II-2./ Contacts indirects

On distingue deux grandes familles de protections contre les contacts indirects :
II-2-1/ Mesures de protection sans mise à la terre des masses et sans coupure automatique
de l’alimentation :
➢ Emploi de la Très Basse Tension de Sécurité (TBTS) ou de Protection (TBTP)
II-2-2/ Mesures de protection par mise à la terre des masses et coupure automatique
de l’alimentation :
La coupure automatique, associée à la mise à la terre des masses, doit se faire grâce à
l’utilisation :
• dans certains cas d’une protection différentielle,
• dans d’autres cas d’une protection contre les courts-circuits.

Page 4
III-/ Dispositif à protection différentielle
La protection différentielle assure les fonctions suivantes:

➢ Mesurer la valeur du courant de défaut,
➢ Comparer cette valeur à une valeur de référence,
➢ Provoquer le déclenchement du dispositif de coupure (interrupteur ou disjoncteur).
La mesure est assurée par l’intermédiaire d’un transformateur-tore, dont l’enroulement

primaire est constitué par des conducteurs du circuit. Si un courant de défaut s’écoule par la
terre, il ne revient pas par le tore comme le courant de fonctionnement normal, et engendre
dans ce tore un champ magnétique qui induira au secondaire un courant qui excitera le
relais différentiel.
Le circuit permet de provoquer un défaut artificiel pour vérifier le bon fonctionnement de

l’ensemble électromécanique.

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Fig1 : Schéma de principe du disjoncteur Fig2 : photo d’un disjoncteur et du

différentiel monophasé bloc différentiel à associer
III. Les dispositifs Différentiels à courant résiduel (DDR)
a. Fonction et configurations possibles des dispositifs différentiels
Le disjoncteur différentiel à courant résiduel est utilisé, en particulier, chez chaque abonné.
Il a pour rôle d’assurer :
- D’une part, la protection des circuits contre les surintensités dues aux surcharges ou
aux courts circuits ;
- D’autre part, la protection des personnes contre les contacts indirects (fuites de courant
à la terre).

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On distingue aussi, différents types de différentiel :

• Le disjoncteur différentiel assurant la protection des personnes et des
matériels.
• Le relais différentiel : Il réalise la surveillance du circuit, il est réglable, il doit
être associé à un dispositif de coupure (interrupteur ou disjoncteur). La mesure du
courant de fuite à la terre peut être réalisée par un tore séparé.
• L’interrupteur différentiel, réalisant une surveillance du circuit et ne coupant
Celui- ci qu’en cas de courant de fuite à la terre.
Disjoncteur différentiel Relais différentiel Tores de mesure du courant Interrupteur differentiel

type compact de fuite type compact
b. Principe de fonctionnement
Le dispositif différentiel à courant résiduel (DDR) comporte un circuit magnétique

en forme de tore sur lequel sont bobinés le ou les circuits des phases et du neutre.
En l’absence de fuite ou de courant résiduel de défaut, les flux produits par les
bobines
s’annulent, il ne se passe rien.
Si un défaut survient, le courant résiduel de défaut produit un déséquilibre des flux
dans les bobines et un flux magnétique dans le tore apparaît.
La bobine de mesure est le siège d’une force électromotrice (f.e.m) qui alimente un
petit électro-aimant provoquant le déverrouillage du disjoncteur.

Page 7
Le ré-enclenchement du dispositif n’est pas possible tant que le défaut d’isolement n’est
pas éliminé.
RESEAU
Bouton Ph N
d’enclenchem ent
Bouton de Pôles principaux

déclenchem
ent Déclenchem ent
m agnéto therm ique
électro- aim ant
Bobine de détection
Tore m agnétique
Bobine de Phas e Bobine de Neutre
I I-If
UTILISATION
Fig.7 Schéma de principe du disjoncteur différentiel
NB : Le système est analogue en triphasé mais comprend quatre bobines sur le tore (3
bobines pour chaque phases et 1 bobine pour le neutre).
c. Seuil de réglage
On appelle courant de seuil le courant de réglage (sensibilité) du dispositif différentiel
(I N). Il existe une incertitude sur le courant de déclenchement :
Pas de déclenchement Déclenchement possible Déclenchement certain
Id
0 I n/2 I n

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CFPT/Senegal Japon MODULE 4 : PROTECTION DES PERSONNES ET DES JUIL-AOUT
On peut, dans certains cas, avoir des courants de fuite qui ne correspondent pas à un défaut
sur la partie protégée. Pour éviter un déclenchement intempestif du DDR, il faut que le
courant de fuite “normal” (inférieur à la sensibilité du DDR) soit inférieur à 𝐼∆𝑁/2
Le déclenchement d’un dispositif différentiel à courant résiduel peut se faire à partir de la
valeu 𝐼∆𝑁/2
d. Temps de déclenchement
Le temps de déclenchement du DDR est d’autant plus court que le courant de défaut est
supérieur au courant de réglage. Il existe quatre classes de DDR en fonction de leur
temps de fonctionnement (déclenchement + coupure totale).
Classe Id D’autre part, pour des raisons de

sélectivité, il peut être nécessaire de
I N. 2 I N. 10 I N.
régler le retard du déclenchement. Il y
T.O.1 1000 ms 150 ms 30 ms a trois types de réglage :
T.O.2 200 ms 100 ms 30 ms - Instantané (pas de retard),
T1 1000 ms 250 ms 150 ms - Retardé 50 ms,
T2 200 ms 100 ms 100 ms - Retardé 400 ms
B-) PROTECTION CONTRE LES SURTENSIONS :

1-/ Le Parafoudre
Le parafoudre est un composant du système de protection de l’installation électrique. Ce
dispositif est connecté en parallèle sur le circuit d’alimentation des récepteurs qu’il doit
protéger (cf. Fig. P1). Il peut aussi être utilisé à tous les niveaux du réseau d’alimentation.
C’est le type de protection contre les surtensions le plus utilisé et le plus efficient.

Page 9
Figure P1 : Principe de protection en parallèle
2-/ Principe
Le parafoudre est un dispositif destiné à limiter les surtensions transitoires d’origine
atmosphérique et à dériver les ondes de courant vers la terre, afin de limiter l’amplitude de
cette surtension à une valeur non dangereuse pour l’installation électrique et l’appareillage
électrique.
Le parafoudre élimine les surtensions :
✓ en mode commun, entre phase et neutre ou terre,
✓ en mode différentiel, entre phase et neutre.
En cas de surtension supérieure au seuil de fonctionnement, le parafoudre
✓ conduit l’énergie à la terre, en mode commun,
✓ répartit l’énergie dans les autres conducteurs actifs, en mode différentiel.
3-/ Les trois types de parafoudre :
3-1 / Parafoudre de type 1
Le parafoudre de type 1 est préconisé dans le cas particulier des bâtiments tertiaires et
industriels, protégés par un paratonnerre ou par une cage maillée. Il protège l’installation
électrique contre les coups de foudre directs. Il permet d’écouler le courant de foudre « en
retour » se propageant du conducteur de terre vers les conducteurs du réseau. Les parafoudres
de type 1 sont caractérisés par une onde de courant 10/350 μs.
Page 10
3-2/ Parafoudre de type 2

Le parafoudre de type 2 est la protection principale de toutes les installations électriques
basse tension. Installé dans chaque tableau électrique, il évite la propagation des surtensions
dans les installations électriques et protège les récepteurs.
Les parafoudres de type 2 sont caractérisés par une onde de courant 8/20 μs.
3-3/ Parafoudre de type 3
Ces parafoudres possèdent une faible capacité d’écoulement. Ils sont donc obligatoirement
installés en complément des parafoudres de type 2 et à proximité des récepteurs sensibles.
Les parafoudres de type 3 sont caractérisés par une combinaison des ondes de tension
(1,2/50 μs) et de courant (8/20 μs).
4-/ Règle de conception
Pour une installation de distribution électrique, les caractéristiques essentielles servant à
définir le système de protection foudre et choisir un parafoudre pour protéger une
installation électrique dans un bâtiment sont :
a. Parafoudre
✓ le nombre de parafoudre,
✓ le type,
✓ le niveau d’exposition pour définir le courant de décharge Imax du parafoudre.
b. Dispositif de déconnexion
✓ courant maximal de décharge Imax,
✓ niveau de court-circuit Icc au point d’installation.
Le logigramme ci-après illustre cette règle de conception.

Page 11
5-/ Installation des parafoudres selon les schémas des liaisons à la terre
a. Choix d’un schéma des liaisons à la terre
Le choix d’un schéma des liaisons à la terre est dicté par la réglementation en vigueur dans
chaque pays en tenant compte de la sécurité des personnes. C’est l’association de trois choix
techniques simultanés réalisés dans le cadre de la normalisation :
- choix de la mise à la terre du point neutre du transformateur qui alimente l’installation. Le

point neutre est relié à une prise de terre qui est elle-même soit celle du bâtiment, soit celle
couplée électriquement à la prise de terre du bâtiment, soit distincte,

Page 12
- choix des dispositifs de coupure utilisés pour la protection contre les contacts indirects.
Schéma TT (figure P1)
Figure P2 : installation du parafoudre dans un Schéma de liaison à la Terre TT

Page 13
Schéma TN-S (figure P3)
Figure P3 : installation du parafoudre dans un Schéma de liaison à la Terre TN-S

Page 14
Schéma IT (figure P4)
Figure P4 : installation du parafoudre dans un Schéma de liaison à la Terre IT

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CFPT / SENEGAL -JAPON MODULE 4 : PROTECTIONS DES PERSONNES ET DES INTALLATIONS JUIL-SEPT. 2018
PHOTOVOLTAIQUES
des
Rappel des principales Normes

Schéma de Liaison à la Terre
a Internationale : CEI 364 aOn s’intéresse à un conducteur acteur actif :

a Française : NF C 15-100
` contact direct : généralement le NEUTRE
⌧ Éloignement ou isolation Ö 1ère lettre (générateur)
⌧ TBTS ou TBTP (classe III)
⌧ "DDR ≤ 30 mA (H.S.)"
aOn s ’intéresse également aux MASSES
` contact indirect :
⌧ S.L.T. Ö TT, TN ou IT
Ö 2ème lettre (récepteur)
⌧ équipotentialité des masses (mise à la terre ou au neutre)
⌧ isolation (classe II)
a 1ère lettre : Neutre à la terre (RB)

Régime TT a 2ème lettre : Masses à la terre (RA) Régime TT équivalent
RL1 Id Rd
L
RPE
V UC
RA
RB
N
[CFPT/ Senegal-Japon] [SEMINAIRE INSTALLATION PHOTOVOLTAIQUE AUTONOME] page 1

Régime TT Régime TT déclenchement
Courbe de sécurité pour tension alternatives
aDans l ’exemple de la figure 8 on constate :
RA
UC = V ×
RA + R B
aRemarque :
`Si RA = RB alors Uc = V/2 soit une tension
généralement dangereuse !
défaut est
ìl faut donc veiller à couper l ’alimentation du danger
circuit de défaut.
Régime TT
Régime TT Ö DDR Ö du
que le défaut soit détecté, il faut que

le DDR soit suffisamment sensible
B
Ι ∆N < U L
partir de I∆N
I∆N : sensibilité /2)(déclenche à
DDR
B L
B B local (général
U : tension t
limite de50V~);
sécurité du
RA RA : raccord des masses à la terre.
t
Régime TT liaisons à

Régime TT mesure de Régime TT
Id a La tension de contact peut être dangereuse, le

défaut doit être supprimé très rapidement
V t = f(Uc)
a Le courant de défaut étant faible, un

R = V/I obligatoire (30mA sur les risques de contacts direct)
a La qualité des mises à la terre est essentielle.
10 à 20 m (100 m conseillé)
RA UL / I∆n
Voir
Régime TN Régime TN-S
a 1ère lettre : Neutre à la terre (RB)
a 2ème lettre : Masses au Neutre (RA)

` soit par un conducteur séparé (TN-S)
les < 10 mm² et < mm² (Al)
` soit directement (TN-C)

: on peut un à d’un TN-C
mais pas l’inverse
Régime TN-C Régime TN-C-S
Régime TN équivalent Régime TN
aQue se soit en TN-C ou TN-S, lors de son

RL1 Id Rd
L apparition le défaut d ’isolement se traduit par
un
RPE
V ou
aAfin de tenir compte des impédances en
RPEN
UC amont de l’installation, on admet une chute
N
de tension de 20%.
RB V
I = 0,8×
CC
Z =
t
∑R +∑ X
2 2
Zt

Régime TN Régime TN longueur circuits
aPour simplifier, on ne considère que les aLe fort courant de défaut sera détecté par la
résistances partie magnétique des disjoncteurs.
aOn peut déterminer la résistance d ’un câble en Il faut alors veiller à toujours avoir de forts
faisant : courants !
L aC ’est à dire que la longueur des circuits doit
R =ρ × être précisément :
NF C 15-500 : S 0,8× V × S
Cu ρ0 = 18,51.10-3 Ω.mm²/m ph
L max = ρ(1 + m) × I
Al ρ0 = 29,41.10-3 Ω.mm²/m mag
Régime TN déclenchement
Régime TN
La aEn TN, la sécurité des personnes est assurée par

personnes la partie magnétique des disjoncteurs !!
Ìl faut donc toujours à avoir Icc > I
aPour satisfaire cette condition, on peut :

àugmenter la section des conducteurs ;
ùtiliser des déclencheurs à faible seuil
(type G ou électroniques) Ö mag
donc
Régime TN Régime IT
a1ère lettre : Neutre isolé de la terre (RB)
aLe courant de défaut étant élevé, ce régime est

interdit lors des risques d’explosion(ou + DDR). >1Ω
HS obligatoire si risques de contacts direct.

` L'isolation est assurée par un limiteur de surtension.
aLes PE(N) ne doivent jamais être coupé, donc ` L’isolation doit être contrôlée en permanence par un
Contrôleur Permanent d’Isolement
interdiit i S 10 mm² (Cu), S 16 mm²
a2 ème lettre : Masses à la Terre (RA)
Ö oui TN-S-C Ö Non
Régime IT n Régime IT Ö
a Après un défaut de surtension (foudre), le régime

Ö IT se transforme en ou .
Ö
électrodes
Ö les 2 points de
N connectés
I
∆n
≤
UL
RA
Ö le est
T
< 1Ω
relié à la Terre. R R R
p B A
Si Rp, RB RA ne sont pas reliées, un DDR.

p.1 01
p.10
Régime IT Régime IT C.C.P
P.I.
ca
cara ctérististiiques
rac
CPI
a Dès qu’un défaut d’isolement apparaît, un très faible

courant mesure la résistance de "non-isolement".
93 - 94
Régime IT 1er Régime IT en 1er
aVue l’impédance importante du CPI, la

L1
RL1 Id Rd V se retrouve à ses bornes
laissant ainsi une tension Uc très faible.
RPE
d’un 1er
V Liaisons entre
prise de terre RA
UC .
= V V 140
N ≈ = = 0,14mA
CPI
∑ R CPI 100000
≈ 100 kΩ
R
p. 94
Régime IT impédance de boucle Régime IT

aSi on regarde plus précisément, l’impédance
aCas d’un 1er défaut (ex : Ph1/masse) :
d’isolement est en fait plus faible : `Courant et tension faible. danger.
Àucun déclenchement n’est nécessaire mais
Zf
3500 Ω/km aCas d’un 2ème défaut (ex : Ph2/masse) :

òn se trouve maintenant en présence d ’un
Capacité de fuite d’un câble : C ≈ 0,3 µF / km. (ici Ph1 / Ph2) !
Résistance d’isolement : ρ ≈ 10 MΩ / km. Òn peut alors se considérer en TN.
Régime IT 2ème défaut Si défaut dans un

Régime IT de 2ème
autre récepteur
RL2 Icc Rd2 aDe même qu’en régime TN, on considère
L2
une chute de tension en ligne de 20%.
RL1 Icc Rd1
L1 aLe courant de court-circuit peut par contre
RPE1 Icc RPE2 être plus important :
si 2ème défaut
ème
V Zf U C1 si 2 défaut entre phase
Liaisons entre UC2
prise de terre :
RA U
I
CC = 0,8 ×
RB V Zt
N I CC = 0,8 ×
Zt R =ρ ×
L
CPI Zt = ∑R + ∑ X
2 2
≈ 100 kΩ S

95
Régime IT 2ème défaut - Régime IT

••• ou moins important ! 1 défaut : :
aSi Icc est trop faible, la sécurité des Sch.équiv. `pas de coupure mais . !
personnes n’est pas assurée : 2 déf. ème
à la (RA x Id ≤ 50V).
aSi le trajet du défaut est trop long, Icc faible

= déclenchement des disjoncteurs à vérifier ! 2 défaut : : Ö TN
si 2ème défaut entre ph/N 2 :

impérative.
ensembles sinon DDR.
V S ph
L max. = 0,8× × `comme en TN, maîtrise de la boucle de défaut.
I mag. 2.ρ(1 + m) (Icc = 0,8 x U/Z)
99
Régime IT de 1er
Fin
un 1er peut :
départ !
(on la
service)
l
l où il
100
S.L.T.

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CONCEPTIONET REALISATIOND’UNE MINI

SECURITE ET PROTECTION DES INSTALLATIONS PHOTOVOLTAIQUE

A- PROTECTION CONTRE LES SURINTENSITES

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Le disjoncteur différentiel est là pour compléter l'action de la prise de terre. En effet, si

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II. Mesures de protections

Type de local Courant alternatif Courant continu

Local sec 50 volts 100 volts

Local humide 24 volts 50 volts

Local mouillé 12 volts 25 volts

II-2./ Contacts indirects

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III-/ Dispositif à protection différentielle

La protection différentielle assure les fonctions suivantes:

La mesure est assurée par l’intermédiaire d’un transformateur-tore, dont l’enroulement

Le circuit permet de provoquer un défaut artificiel pour vérifier le bon fonctionnement de

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Fig1 : Schéma de principe du disjoncteur Fig2 : photo d’un disjoncteur et du

III. Les dispositifs Différentiels à courant résiduel (DDR)

a. Fonction et configurations possibles des dispositifs différentiels

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On distingue aussi, différents types de différentiel :

Disjoncteur différentiel Relais différentiel Tores de mesure du courant Interrupteur differentiel

Le dispositif différentiel à courant résiduel (DDR) comporte un circuit magnétique

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Bouton de Pôles principaux

électro- aim ant

Bobine de Phas e Bobine de Neutre

Fig.7 Schéma de principe du disjoncteur différentiel

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Classe Id D’autre part, pour des raisons de

B-) PROTECTION CONTRE LES SURTENSIONS :

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Figure P1 : Principe de protection en parallèle

3-2/ Parafoudre de type 2

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- choix de la mise à la terre du point neutre du transformateur qui alimente l’installation. Le

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Schéma TT (figure P1)

Figure P2 : installation du parafoudre dans un Schéma de liaison à la Terre TT

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Schéma TN-S (figure P3)

Figure P3 : installation du parafoudre dans un Schéma de liaison à la Terre TN-S

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Schéma IT (figure P4)

Figure P4 : installation du parafoudre dans un Schéma de liaison à la Terre IT

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Rappel des principales Normes

a Internationale : CEI 364 aOn s’intéresse à un conducteur acteur actif :

a 1ère lettre : Neutre à la terre (RB)

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Courbe de sécurité pour tension alternatives

aDans l ’exemple de la figure 8 on constate :

que le défaut soit détecté, il faut que

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Id a La tension de contact peut être dangereuse, le

a Le courant de défaut étant faible, un

Régime TN Régime TN-S

a 1ère lettre : Neutre à la terre (RB)

a 2ème lettre : Masses au Neutre (RA)

` soit directement (TN-C)

Régime TN-C Régime TN-C-S

Régime TN équivalent Régime TN

aQue se soit en TN-C ou TN-S, lors de son