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6

CHAPITRE

Écoulement en milieu non saturé

6.1 INTRODUCTION
L’écoulement en milieu non saturé est le type d’écoulement le plus fréquemment rencontré
dans les couches de sol à la surface du sol, identifiées comme la zone vadoze. Il est donc impor-
tant d’y connaître les lois de l’écoulement qui le régisse.

6.2 LOI GÉNÉRALISÉE DE DARCY EN MILIEU NON SATURÉ


Référence : Musy et M. Soutter, 1991. Physique du sol. pp. 87-- 90.
En milieu non saturé, la conductivité hydraulique ”K” diminue avec la baisse de la teneur en
eau car la section d’écoulement rétrécie et la tortuosité augmente. Ainsi, la conductivité
hydraulique est une fonction de la teneur en eau ”θ” ou de la succion “h”et la loi généralisée de
Darcy s’écrit :
∂φ
q(x ) = − K( θ ) [6.1]
∂x
∂φ
q(x ) = − K( h ) [6.2]
∂x
φ = potentiel total
q(x) = flux
θ = teneur en eau volumique
h = succion ou potentiel de pression
K(θ) = conductivité hydraulique fonction de la teneur en eau
K(h) = conductivité hydraulique fonction de la succion
104 ÉCOULEMENT EN MILIEU NON SATURÉ

6.3 ÉQUATION DE LA CONTINUITÉ


Référence : Musy et M. Soutter, 1991. Physique du sol. pp. 92-- 94.
L’équation de la continuité s’écrit :

∂t

∂θ = − ∂ (q ) + ∂ q  + ∂ (q )
∂x x ∂y y ∂z z
 [6.3]

∂t ∂x
  ∂x ∂y
 ∂y

∂θ = − ∂ --K ( θ ) ∂φ + ∂ --K ( θ ) ∂φ + ∂ --K ( θ ) ∂φ
x y
∂z z
∂z
   [6.4]

∂t ∂x x
 ∂x ∂y y
 ∂y
 ∂z z

∂θ = ∂ K ( θ ) ∂φ + ∂ K ( θ ) ∂φ + ∂ K ( θ ) ∂φ
∂z
  [6.5]

Cette dernière équation est difficile à solutionner car “θ” et “ϕ” sont deux inconnues. Par
contre, la courbe caractéristique de la teneur en eau est une fonction de la succion “h” :
θ = f (h ) [6.6]
La loi des potentiels permet d’écrire :
φ=h+z [6.7]
z = potentiel gravitationnel
∂φ
= ∂h + 1 [6.8]
∂z ∂z
∂φ
= ∂h [6.9]
∂x ∂x
∂φ
= ∂h [6.10]
∂y ∂y
Nous pouvons aussi réécrire :
∂h = ∂h ∂θ
∂x ∂θ ∂x [6.11]

L’équation de la continuité devient alors :

∂t ∂x x
 ∂θ ∂x ∂y y
 
∂θ ∂y ∂z z

∂θ ∂z z 
∂θ = ∂ K ( θ ) ∂h ∂θ + ∂ K ( θ ) ∂h ∂θ + ∂ K ( θ ) ∂h ∂θ + K ( θ )  [6.12]

En définissant la diffusivité de l’eau D(θ) :

D( θ ) = K( θ ) ∂h [6.13]
∂θ
L’équation de la continuité s’écrit :

∂t ∂x
 ∂x

∂y

∂y ∂z
 ∂z ∂z

∂θ = ∂ D( θ ) ∂θ + ∂ D( θ ) ∂θ + ∂ D( θ ) ∂θ + ∂ K( θ )  [6.14]
ÉQUATION DE LA CONTINUITÉ
105

Pour un écoulement vertical, l’équation de la continuité est connue sous le nom d’équation de
Richard :

∂t ∂z
 ∂z ∂z

∂θ = ∂ D( θ ) ∂θ + ∂ K( θ ) [6.15]

Le premier terme de l’équation de la continuité peut aussi être réécrit :


∂θ = ∂θ ∂h = C( h ) ∂h
∂t ∂h ∂t ∂t [6.16]

C(h ) = ∂θ = capacité de restitution


∂h
En utilisant cette dernière équation [6.16] et les équations [6.8], [6.9] et [6.10], l’équation de la
continuité s’écrit alors :

∂t ∂x
 ∂x ∂y
 ∂y
 ∂z
 ∂z

C(h ) ∂h = ∂ K x(h ) ∂h + ∂ K y(h ) ∂h + ∂ K z( h ) ∂h + K z( h )  [6.17]

En définissant

h=φ−z [6.18]
L’équation de la continuité peut être réécrite de la façon suivante :

C(φ−z )
∂φ
∂t ∂x

= ∂ K x( φ−z )
∂φ
∂x

+ ∂ K y( φ−z )
∂y

∂φ
∂y

+ ∂ K z( φ−z )
∂z
∂φ
∂z
  [6.19]

L’équation [6.14] ne peut être utilisée lorsque la teneur en eau approche la saturation
( θ → SAT ) car ∂h → ∞. L’équation [6.14] est moins non linéaire que les équations [6.17] et
∂θ
[6.19]. L’équation [6.19] est la forme la plus facile à utiliser avec les éléments finis.
La figure 6.1 présente les différentes formes des coefficients de conductivité hydraulique, dif-
fusivité et capacité de restitution utilisés dans les différentes formes de l’équation de la conti-
nuité. Elle montre les limites de chacune des formes.
106 ÉCOULEMENT EN MILIEU NON SATURÉ

Succion
K K

Succion Sat θ
dh
dh dθ

Succion Sat θ
dθ C(h) dh K(θ)
dh D(θ) dθ

Succion Sat θ

Figure 6.1 Forme des différentes fonctions utilisées dans les équations de la continuité.
CAS D’ÉCOULEMENT NON SATURÉS
107

6.4 CAS D’ÉCOULEMENT NON SATURÉS


Pour aider à la compréhension des mouvements de l’eau en milieu non saturé, deux cas tirés de
la littérature sont présentés et analysés sommairement. Musy et Soutter (1991) traitent de quel-
ques cas aux pages 95 à 97.

6.4.1 Écoulement au--dessus de la nappe


Zimmer (1988) a étudié le fonctionnement de systèmes de drainage souterrain installés dans
un sol agricole. Il a mesuré les profils de pression et de potentiel au moyen de tensiomètres
installés aux profondeurs de 25, 35, 50, 80 et 110 cm dans la tranchée de drainage, à 50 cm et
150 cm de la tranchée de drainage. La figure 6.2 présente les profils types de pression et de
potentiel observés lors du rabattement de la nappe en régime de tarissement non influencé
(précipitation nulle) alors que la figure 6.3 présente les profils types de pression et de potentiel
observés pour un système de drainage en présence de précipitation. Les drains étaient installés
à une profondeur d’environ 85 cm. La cote de référence choisie pour les profils étudiés est le
tensiomètre le plus profond (environ 1,1 m).
En phase de tarissement (figure 6.2), chaque profil de potentiel total peut être découpé en trois
segments.
Surface du sol

Potentiel de pression
Potentiel total
Potentiel gravitaire z
Localisation des tensiomètre
. dans la tranchée FN : Plan de flux nul
0,5 m de la tranchée D : Drain
1,5 m de la tranchée

Figure 6.2 Profils types de potentiel et de pression en tarissement non influencé


(exemple : 28 mars 1986, 19 h) (adapté de Zimmer, 1988).

Dans le segment inférieur de profondeur comprise entre 0,7 m environ et 1,1 m, chaque profil
de potentiel est quasi--vertical. Ce segment correspond à la zone dans la nappe. La constance
du potentiel total le long de chaque verticale indique l’absence d’écoulements verticaux vers la
profondeur; sa décroissance vers la tranchée traduit des écoulements essentiellement horizon-
taux vers celle--ci et met en évidence la courbure de la surface de la nappe.
Dans le segment intermédiaire, entre une profondeur de 0,35 m et 0,7 m environ, le potentiel
total de l’eau augmente avec la cote, ce qui traduit l’existence d’une composante verticale des-
cendante de l’écoulement ; la valeur de la composante verticale du gradient de potentiel total
est plus prononcé dans la tranchée. Ce segment semble sous la dominance de deux conditions
108 ÉCOULEMENT EN MILIEU NON SATURÉ

aux limites : la condition inférieure est constituée par la limite supérieure de la zone saturée et
la condition supérieure est un plan horizontal de flux vertical nul.
Dans le segment supérieur, à proximité de la surface et au--dessus du plan de flux nul, le poten-
tiel total de l’eau diminue lorsque la cote augmente, ce qui révèle un écoulement vertical
ascendant lié à l’évapotranspiration.
Les profils types de potentiel observés en phase d’infiltration lors d’une précipitation sont
présentés à la figure 6.3. Leur examen montre que tout le sol est saturé (h > 0) ou presque
saturé (h ≅ 0) et qu’il peut être divisé en deux zones.

Surface du sol

Potentiel de pression
Potentiel total
Potentiel gravitaire z
Localisation des tensiomètre
. dans la tranchée
0,5 m de la tranchée D : Drain

1,5 m de la tranchée

Figure 6.3 Profils types de potentiel et de pression au cours du débit de pointe (exemple
: 24 mars 1986, 14 h) (adapté de Zimmer, 1988).

Dans la partie inférieure du profil, la pression de l’eau est strictement positive (h > 0). Les pro-
fils de potentiel total y restent presque verticaux, ce qui indique une composante verticale du
gradient hydraulique nulle et donc des flux essentiellement horizontaux indiqués par une
décroissance des potentiels en s’approchant de la tranchée. La limite supérieure de cette zone
est le niveau de la nappe sensu--stricto.
Dans la partie supérieure du profil, la pression de l’eau est quasi--nulle (h ≅ 0) : en consé-
∂φ
quence, la composante verticale du gradient hydraulique est unitaire ( ∂z 1) et sa compo-
∂φ
sante horizontale est nulle ( ∂x 0). L’infiltration de la pluie est donc purement gravitaire et le
flux est essentiellement vertical dans toute cette zone, y compris dans la couche labourée.
Les schémas de potentiel observés pendant les deux phases de fonctionnement du drainage
sont donc comparables. Seule peut être notée, lors des écoulements en présence de précipita-
tions, la tendance à la disparition, au--dessus de la nappe stricto--sensu, de la zone caractérisée
par des équipotentielles verticales.
CAS D’ÉCOULEMENT NON SATURÉS
109

6.4.2 Infiltration dans un sol sec

Cette section présente le cas de l’écoulement lors de percolation de l’eau dans un sable Dior
initialement relativement sec (Biton, 1976). La percolation a été initiée par un arrosage. La
figure 6.4 présente les profils d’humidité mesurés à différents moments après l’arrosage. Qua-
tre heures après l’arrosage, le front mouillant est à environ 120 cm de profondeur. Par la suite,
le profil du sol se ressuie et l’eau de ressuyage migre en profondeur. L’évolution des profils
d’humidité est plus lente entre le 14 et le 23 juillet (9 jours après l’arrosage) qu’entre le 9 et le
14 juillet (5 jours après l’arrosage).

Figure 6.4 Évolutions des profils d’humidité dans sable Dior suite à un arrosage
(Biton, 1976).
110 ÉCOULEMENT EN MILIEU NON SATURÉ

6.5 CONDUCTIVITÉ HYDRAULIQUE NON SATURÉE


Référence : Musy et M. Soutter, 1991. Physique du sol. pp. 90-- 92.
Cette section présente quelques formes identifiées dans la littérature pour décrire la conducti-
vité hydraulique non saturée.
Gardner :
K(h) = ( a m) [6.20]
b−h
Exponentielle inverse :
K(h) = K s e −a h [6.21]
Brooks et Corey :
3+λ 2
K(θ) = K s  θ − θr
θs − θr
 [6.22]

Van Genuchten :
m 2
1 2  1 m
 
K(θ) = θθ −−θθ r
1 −1 − θs − θrr  
θ−θ
[6.23]
s r
  

h = succion
θ = teneur en eau
θs = teneur en eau à saturation
θr = teneur en eau résiduelle
Ks = conductivité hydraulique saturée
a, b, m = constantes
Les valeurs a, b et m sont des constantes empiriques déterminées par lissage des données
observées. “λ” est un paramètre réflétant la porosimétrie du sol. La teneur en eau résiduelle est
définie comme la teneur en eau lorsque le potentiel de succion tend vers l’infinie
( − h → − ∞ ).

6.6 ESTIMATION DE K(θ), K(h) ET D(θ)


Référence : Musy et M. Soutter, 1991. Physique du sol. pp. 97-- 101.
Une des techniques utilisée pour mesurer in situ la conductivité hydraulique non saturée ou le
coefficient de diffusivité est d’effectuer le suivie de l’évolution des tensions et des teneurs en
eau dans le sol d’intérêt suite à une application d’eau sur le sol sec. Le processus de ressuyage
permet d’observer une gamme de tensions et de teneur en eau. Le sol est recouvert d’un plasti-
que pour empêcher toute évaporation et définir une condition de flux nul à la surface du sol.
CONDUCTIVITÉ HYDRAULIQUE NON SATURÉE
111

L’évolution des tensions et des teneurs en eau est représentée schématiquement par la
figure 6.5. À chaque pas de temps, le potentiel et la teneur en eau sont mesurés à chaque pro-
fondeur qui correspond à une couche de sol d’épaisseur “ ∆z”.
t j−1 tj t j+1 t j+2
q(t j, z i) q(t j+1, z i)
z

θ(t j, z i) θ(t j+1, z i)


zi ∆z
φ(t j, z i) φ(t j+1, z i)

q(t j, z i+1) q(t j+1, z i+1)

θ(t j, z i+1) θ(t j+1, z i+1)


z i+1 ∆z
φ(t j, z i+1) φ(t j+1, z i+1)

Figure 6.5 Schéma de mesure des teneurs en eau et des potentiels dans le temps et en
profondeur.

Le bilan d’eau sur un élément permet d’estimer le flux d’eau. Le flux moyen à la sortie “qs ” de
la couche ”zi ” pendant la période de ”tj ” à ”tj+1 ” correspond au flux entrant “qe ” dans la couche
”zi+1 ” et il s’écrit :

q e(t j → t j+1, z i+1) = q s(t j → t j+1, z i) = 1  q s(t j, z i) + q s(t j+1, z i)  [6.24]


2
Le flux sortant d’une couche est éagal au flux entrant dans la couche moins les variations de
teneur en eau (pertes ou gains d’humidité) :

q s(t j → t j+1, z i) = q e(t j → t j+1, z i) − ∆θ(z∆t ) i


∆z [6.25]
t j→t j+1

Le flux sortant peut aussi s’exprimer selon la loi de Darcy :

q s(t j → t j+1, z i) = K(θ) ∆φ


∆z
 [6.26]
z i+∆z 2, t j→t j+1

q s(t j → t j+1, z i) = K(h) ∆φ


∆z
 [6.27]
z i+∆z 2, t j→t j+1

Les conductivité hydrauliques non saturées K(θ) et K(h) peuvent alors être estimées :

 q e(t j → t j+1, z i) − ∆θ(z


∆t
)
 i

tj→t j+1
∆z 
K(θ) = K(h) = [6.28]
∆φ
∆z

z i+∆z 2, tj→t j+1
112 ÉCOULEMENT EN MILIEU NON SATURÉ

En terme de variables discrètes, chacun des termes est estimé de la façon suivante :

∆θ(z∆t )
i
=
θ(t j+1, z i) − θ(t j, z i)
tj+1 − tj [6.29]
tj→t j+1

 φ(tj, zi+1) + φ(tj+1, zi+1)  −  φ(tj, zi) + φ(tj+1, zi) 


∆φ
∆z
 =1
2 z i+1 − z i
z i+∆z 2, t j→tj+1

[6.30]
Comme le flux se situe à la limite de deux couches, la teneur en eau moyenne et la succion
moyenne à la limite des deux couches est estimée, en supposant une variation linéaire, comme
la moyenne des deux couches :

θ = θ(t j → t j+1, z i + ∆z 2) = 1  θ(t j, z i) + θ(t j+1, z i) + θ(t j, z j+1) + θ(t j+1, z i+1) 
4
[6.31]

h = h(t j → t j+1, z i + ∆z 2) = 1  h(t j, z i) + h(t j+1, z i) + h(t j, z j+1) + h(t j+1, z i+1) 
4
[6.32]

h=φ−z [6.33]

BIBLIOGRAPHIE

Lesaffre, B. 1989. Fonctionnement hydologique et hydraulique du drainage souterrain des


sols temporairement engorgés. Étude du CEMAGREF, Série Hydraulique agricole, 4,
1--334.

Musy A. et M. Soutter. 1991. Physique des sols. Presses Polytechniques et Universitaires


Romandes.

Tyano, B., 1976. Hydrodynamique en sol sableux--Dior: étude expérimentale et étude analyti-
que par la méthode des éléments finis. Thèse de maitrise es sciences, Université Laval.

Zimmer, D. 1988. Transferts hydriques en sol drainé par tuyaux enterés. Compréhension des
débits pointe et essais de typologie des schémas d’écoulement. Thèse Univesité Paris
VI, 327 p.
PROBLÈMES
113

PROBLÈMES

6.1 Une expérience de drainage interne a été réalisée à Bambey (Sénégal) pour évaluer les
propriétés hydrodynamique du sol sableux DIOR (Tyano, B., 1976. Hydrodynamique
en sol sableux--Dior: étude expérimentale et étude analytique par la méthode des élé-
ments finis. Thèse de maîtrise es sciences, Université Laval.). L’expérience a été réalisée
sur un périmètre de 200 cm x 300 cm où des tensiomètres et un tube d’accès de 360 cm de
long en PVC (pour sonde à neutron) ont été installés comme décrit à la figure 6.6.

Figure 6.6 Schéma de localisation des tensiomètres et du tube d’accès pour la sonde à
neutrons.

Les tensiomètres No 1 et 2 munis de manomètres à mercure ont leurs bougies poreuses


en céramiques installées à 10, 20, 30, 40 et 50 cm sous la surface du sol. Le tensiomètre
114 ÉCOULEMENT EN MILIEU NON SATURÉ

No 3 a ses cinq bougies installées respectivement à 30, 60, 90, 120 et 150 cm sous la
surface du sol. Les sondes à neutrons utilisées ont été préalablement calibrées. Les
teneurs en eau sont évaluées en prenant des lectures de la sonde à neutrons dans le tube
d’accès à tous les dix (10) cm à partir de 10 cm de la surface du sol. La sonde à neutrons
évalue la teneur en eau du volume d’une sphère variant de 20 à 30 cm de diamètre.

L’expérience de drainage interne a débuté le 8 juillet par l’irrigation du périmètre de


11h30 à 14h15. Par la suite, le périmètre a été recouvert d’un polyéthylène pour empê-
cher l’évaporation et l’infiltration des pluies. Des mesures simultanées des tensions par
les tensiomètres et des teneurs en eau par la sonde à neutrons ont été prises à partir du
début de l’irrigation jusqu’au 23 juillet.
Le tableau 6.1 présente les mesures de tension prises aux profondeurs de 10 à 150 cm du
8 juillet 16h11 au 23 juillet. Le tableau 6.2 présente les mesures de teneur en eau (base
volumique) pour les mêmes dates. Le polyéyhylène n’a pas réussi à empêcher complète-
ment l’infiltration lors des pluies importantes (10 mm et plus).
a) Tracez les profils d’humidité initial, 1 heure, 3 heures, 6 heures, 21 heures, 2 jours,
5 jours, 10 jours et 15 jours après le début de l’arrosage.
b) Tracez les profils de tension 1 heure, 3 heures, 6 heures, 21 heures, 2 jours, 5 jours,
10 jours et 15 jours après le début de l’arrosage.
c) Tracez les profils de potentiel 1 heure, 3 heures, 6 heures, 21 heures, 2 jours, 5 jours,
10 jours et 15 jours après le début de l’arrosage.
Avec les données et pour les horizons 0 -- 30 cm, 30 -- 60 cm, 60 -- 150 cm
d) Tracez la courbe teneur en eau -- succion θ(h),
e) Évaluez et tracez la courbe de la conductivité hydraulique en fonction de la succion
-- K(h),
f) Tracez la courbe de conductivité hydraulique en fonction de la teneur en eau -- K(θ),
g) Évaluez et tracez la courbe de la diffusivité en fonction de la teneur en eau -- D(θ).
PROBLÈMES
115

Tableau 6.1 Tensions mesurées en cm d’eau.


Date 8/7 8/7 8/7 8/7 8/7 8/7 8/7 9/7 9/7 10/7 11/7 12/7
Heure 12h32 13h45 14h37 15h25 16h11 16h56 18h00 8h40 15h50 8h15 8h00 8h00
Profon- Tensio
deur No
10 1 6 0 0 2 43 50 54 64 65 72 76 82
2 0 0 0 0 39 47 48 60 60 67 72 74
20 1 7 2 0 4 37 43 46 57 58 66 70 74
2 0 0 0 0 31 39 42 52 53 60 64 68
30 1 124 6 5 7 28 35 38 48 50 56 62 65
2 0 0 0 0 24 30 32 42 42 49 54 60
3 0 0 0 0 20 27 31 46 48 55 60 65
40 1 364 9 9 10 28 34 35 46 46 52 57 62
2 230 8 4 11 28 34 37 45 45 50 54 56
50 1 334 12 13 18 32 39 42 52 53 56 60 64
2 293 10 10 12 22 27 29 35 37 42 45 50
60 3 230 98 17 16 22 29 33 44 45 47 52 55
90 3 148 148 148 148 148 148 148 152 24 54 63 35
120 3 192 192 192 192 192 131 48 52 55 60 66 70
150 3 227 227 227 218 246 215 220 35 32 36 42 64

Date 13/7 14/7 15/7 16/7 17/7 18/7 19/7 20/7 21/7 22/7 23/7
Heure 8h30 8h20 10h45 8h30 8h30 9h30 8h30 8h45 8h45 8h20 8h25
Profon- Tensio
deur No
10 1 84 86 66 82 88 92 94 95 96 100 101
2 76 78 74 76 82 84 86 88 89 92 92
20 1 77 80 70 76 82 84 85 88 88 90 90
2 71 74 72 72 76 79 81 82 84 86 87
30 1 68 71 68 69 74 76 77 80 80 82 83
2 62 66 66 65 68 70 73 74 76 77 78
3 66 70 67 66 72 74 75 78 80 82 83
40 1 64 67 68 67 70 72 73 76 76 78 80
2 60 63 65 64 66 68 70 71 73 74 75
50 1 65 68 69 70 71 72 73 75 76 78 78
2 52 55 58 58 60 61 63 65 67 68 69
60 3 56 60 60 61 62 63 64 65 67 68 68
90 3 42 49 52 55 54 50 48 48 46 44 40
120 3 72 74 76 77 80 81 82 83 83 84 84
150 3 68 72 74 76 79 80 82 84 84 86 87
116 ÉCOULEMENT EN MILIEU NON SATURÉ

Tableau 6.2 Teneur en eau volumiques mesurées.


Date 8/7 8/7 8/7 8/7 8/7 8/7 8/7 8/7 9/7 9/7 10/7 11/7 12/7
Heure 11h30 12h32 13h45 14h37 15h25 16h11 16h56 18h00 8h40 15h50 8h15 8h00 8h00
Pluie 14,5 2,0
Profon-
deur
10 6,5 34,1 36,1 33,1 31,6 34,1 32,0 31,6 23,1 20,3 18,1 14,8 14,2
20 4,0 31,2 32,4 29,8 29,0 30,2 29,0 28,9 23,0 21,6 19,7 17,4 16,6
30 1,4 28,4 28,6 26,4 26,4 26,4 26,1 26,1 22,8 22,8 21,4 20,1 19,0
40 2,7 18,1 26,9 26,1 26,1 26,1 26,1 26,1 24,2 24,2 23,6 22,8 22,3
50 3,0 7,1 26,9 27,2 26,9 26,9 26,1 26,4 24,7 24,7 23,6 22,5 22,3
60 3,3 4,7 20,6 24,7 26,4 26,4 25,1 24,8 22,0 21,7 20,6 20,6 20,3
70 3,3 8,5 22,2 25,6 25,6 23,7 22,9 19,6 18,4 17,9 17,3 16,5
80 3,5 5,5 7,4 23,9 24,7 23,7 22,9 17,9 17,9 17,1 16,2 16,2
90 3,5 4,7 5,5 12,3 25,3 24,7 23,6 18,7 18,4 17,9 16,4 16,2
100 4,4 4,7 11,5 21,2 21,9 23,1 18,9 18,7 17,9 17,3 16,4
110 8,2 12,9 15,1 20,4 18,9 18,4 17,9 17,3 16,4
120 4.4 7,3 7,3 7,3 12,3 18,4 17,6 17,1 15,9 16,7
130 5,2 5,2 5,2 7,1 17,6 17,3 16,7 15,1 15,6
140 5,2 5,2 5,2 17,1 16,7 16,7 15,6 15,6
150 5,0 5,2 5,2 5,2 14,6 16,5 16,7 16,2 15,6
160 5,2 5,2 5,2 5,2 9,6 14,0 16,5 15,9 15,9

Date 13/7 14/7 15/7 16/7 17/7 18/7 19/7 20/7 21/7 22/7 23/7
Heure 8h30 8h30 10h45 8h30 8h30 9h30 8h30 8h45 8h45 8h20 8h25
Pluie 0,8 13,5 1,0 6,7 14,8
Profon-
deur
10 13,7 14,0 18,7 15,3 14,0 13,0 12,3 12,5 12,8 12,3 10,2
20 16,2 16,4 19,1 16,8 14,9 15,5 14,3 14,3 14,1 14,6 12,0
30 18,7 18,8 19,5 18,4 15,9 17,9 16,3 16,1 15,3 16,8 13,8
40 21,2 20,6 20,9 21,4 20,6 18,7 19,0 18,6 18,4 18,0 17,6
50 21,7 21,2 20,9 20,6 20,9 17,4 18,4 18,2 17,5 16,4 17,6
60 19,5 17,8 17,6 18,4 16,5 14,5 15,2 14,7 15,3 14,0 15,4
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110 16,2 15,6 15,6 14,6 14,6 13,1 13,2 13,2 13,5 13,1 13,6
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