Sie sind auf Seite 1von 144

2éme année GI 1 & 2

Economie

Professeur: Sara EZZAOUTANE

1
Micro-économie I
PLAN

• Introduction: le circuit économique.


• Analyse du comportement des ménages.
– Demande des biens économiques.
– Offre du travail et du capital.
• Analyse du comportement des entreprises.
– Offre des biens.
– Demande du travail et du capital.
• Introduction à l’analyse des marchés.
– La demande et l’offre du marché.
– Les élasticités

2
Introduction :
Le circuit économique
Ménages

dépenses de R salaires, intérêt,


dans la dividendes
consommation
Marchés des Marchés du
biens et services travail et des capitaux

Recettes salaires, intérêt,


des ventes dividendes
offre de biens
et services
Entreprises 3
1ère partie: Comportement
économique du consommateur

Chapitre 1: Demande de biens


économiques
Comportement des ménages:
Demande des biens économiques.
Introduction
A. Théorie de l’utilité
1. Définition.
2. L’utilité marginale décroissante.
3. L’hypothèse d’équimarginalité.
B. Courbes d’indifférence et droite de budget.
1. Les courbes d’indifférence.
2. La contrainte budgétaire.
3. Conditions d’optimalité.
C. Loi de la demande.
1. Variation du revenu.
2. Variation du prix.
3. Effets de revenu et de substitution et Loi de la
demande. 5
Introduction
On considère trois éléments quand on veut étudier le
comportement des consommateurs :
i. les préférences des consommateurs (certaines
combinaisons de quantités de biens économiques
sont préférées à d’autres);
ii. les contraintes budgétaires (les consommateurs
ont des ressources limitées);
iii. la rationalité des choix des consommateurs (les
consommateurs maximisent leur « satisfaction »,
étant donné leurs ressources).
6
A. Théorie de l’utilité
1. Définition et hypothèses
Considérons un panier de quantités de biens
économiques, ou une combinaison de quantités de
biens économiques.
L’utilité (U) d’un panier est la satisfaction que procure
la consommation de ce panier.
Supposons la possibilité d’un « classement » des
paniers: basé sur les préférences des consommateurs
(un panier peut être préféré à un autre).
Les consommateurs vont choisir les paniers qui vont
leur permettre d’atteindre l’objectif de maximisation
de l’utilité. 7
A. Théorie de l’utilité
2. L’utilité marginale décroissante
L’utilité marginale est le niveau de satisfaction
supplémentaire (utilité additionnelle) que
procure la consommation d’une unité
supplémentaire d’un bien, les quantités des
autres biens étant constantes.
La loi de l’utilité marginale décroissante. La
satisfaction apportée par la dernière unité
consommée est plus faible que la
satisfaction apportée par l’unité précédente.
8
A. Théorie de l’utilité
3. L’hypothèse d’équi-marginalité
Le principe d’équi-marginalité. En comparant les
paniers en fonction de leur utilité et de leur prix
(utilité par Dh dépensé), on peut savoir quand la
maximisation de l’utilité est atteinte.
Si un bien X apporte plus d’utilité marginale par
Dh dépensé, le consommateur augmentera son
utilité totale en enlevant de l’argent des autres
biens et en achetant davantage du bien X jusqu’à
ce que l’utilité marginale par Dh dépensé en bien
X égalise celles des autres biens. 9
A. Théorie de l’utilité
3. L’hypothèse d’équi-marginalité
Si un bien Y procure moins d’utilité marginale
par Dh que le niveau des autres biens, le
consommateur augmentera son utilité totale en
enlevant de l’argent du bien Y et en achetant
davantage des autres biens jusqu’à ce que l’utilité
marginale du dernier Dh dépensé en bien Y se soit
accrue au niveau de celle des autres biens.
Principale déduction :
Si le prix augmente, la quantité demandée d’un
bien diminue. (La pente de la courbe de demande
est négative). 10
B. Courbes d’indifférence et droite de budget
1. Les courbes d’indifférence
Définitions
– Une courbe d’indifférence est le lieu
géométrique, dans l’espace des combinaisons
des quantités de bien de consommation, de
toutes les combinaisons qui procurent un
même niveau d’utilité au consommateur.
– On dit qu’un consommateur est indifférent
entre les combinaisons qui se trouvent sur une
même courbe d’indifférence.
11
B. Courbes d’indifférence et droite de budget
1. Les courbes d’indifférence
y Une carte d’indifférence est un
ensemble de courbes d’indifférence
représentant chacune un niveau
d’utilité différent.

U3
U2
U1
x 12
B. Courbes d’indifférence et droite de budget
1. Les courbes d’indifférence

Pourquoi pente négative ?


Si on diminue la quantité d’un bien, il faut
nécessairement augmenter la quantité de l’autre
bien pour garder le niveau d’utilité constant.
Pourquoi convexité ?
L’utilité marginale est décroissante et donc un
bien plus rare nous est plus précieux.

13
B. Courbes d’indifférence et droite de budget
1. Les courbes d’indifférence
Le taux marginal de substitution (TMS).
• Le TMS est un rapport de variations de quantités
de deux biens le long d’une courbe d’indifférence;
il détermine la quantité d’un bien dont un
consommateur devra se départir pour avoir une
unité supplémentaire d’un autre bien, tout en
gardant le même niveau d’utilité. Le TMS
correspond à la valeur absolue de la pente de la
tangente à une courbe d’indifférence.
• On démontre également que le TMS est égal au
rapport des utilités marginales. 14
B. Courbes d’indifférence et droite de budget
2. La contrainte budgétaire
y
La contrainte budgétaire
R/Py d’un consommateur
représente sa capacité
d’achat étant donnés son
revenu et les prix des
biens.

y = -(Px/Py ) x + R/Py

R/Px x 15
B. Courbes d’indifférence et droite de budget
3. Conditions d’optimalité

La combinaison demandée (optimale) de quantités


de biens devra satisfaire deux conditions :
– le revenu disponible doit permettre de l’acquérir,
– le maximum de satisfaction doit être atteint.

16
B. Courbes d’indifférence et droite de budget
3. Conditions d’optimalité
y 1ère condition d’optimalité:
R/Py TMS = Umx/Umy = Px/Py

Choix optimal étant


données les préférences

y* . personnelles et la
contrainte.
U3

U2
U1
x* R/Px x 17
C. Variations du revenu et des prix et loi de demande
1. Variation du revenu
Un accroissement du revenu
y entraîne un déplacement parallèle
et vers le haut de la droite
R/Py
budgétaire.

y’ . La nouvelle combinaison optimale


est sur une courbe d’indifférence de

y . niveau supérieur.

U3

U2
U1
x x’ x
R/Px R’/Px 18
C. Variations du revenu et des prix et loi de demande
1. Variation du revenu

y Une baisse du revenu entraîne un


déplacement parallèle et vers la
R/Py gauche de la droite budgétaire.
La nouvelle combinaison optimale
est sur une courbe d ’indifférence
R’’/Py de niveau inférieur.

. . I3
y ‘’

I2
I1
x’’ x R’’/Px R/Px x 19
C. Variations du revenu et des prix et loi de demande
1. Variation du revenu

y
R/Py

R’’/Py
. Courbe de
consommation-
revenu

y
. . I3

I2
I1
x
x R’’/Px R/Px R’/Px 20
C. Variations du revenu et des prix et loi de demande
2. Variation du prix
y
Une baisse du prix du bien X
change la pente de la droite
R/Py
budgétaire et affecte le choix
du consommateur.

y’
y . . I3

I2
I1
x
x x’ R/Px R/P’x 21
C. Variations du revenu et des prix et loi de demande
2. Variation du prix

y Une hausse du prix du bien X


change la pente de la droite
R/Py
budgétaire et affecte le choix

y’ . du consommateur.

y . I3

I2
I1 x
x’ R/P’x x R/Px 22
C. Variations du revenu et des prix et loi de demande
2. Variation du prix
y
R/Py
. Une baisse du prix du bien Y
change la pente de la droite
budgétaire et affecte le choix
optimal du consommateur.

y . I3
I2
I1
x
x R/Px 23
C. Variations du revenu et des prix et loi de demande
2. Variation du prix
y
Une hausse du prix du
R/Py
bien DC change la pente
de la droite budgétaire et
affecte le choix optimal

y
R/P’y
. du consommateur.

I3

y’ . I1
I2

x
x x’ R/Px 24
C. Variations du revenu et des prix et loi de demande
2. Variation du prix
y
La courbe consommation-
.
R/Py
prix est obtenue en liant
y’
les différentes
combinaisons optimales.

y . I3
I2
y’’ . I1
x
x R/Px 25
C. Variations du revenu et des prix et loi de demande
2. Variation du prix

Px

0 xi
Courbe de demande individuelle de x
26
C. Variations du revenu et des prix et loi de demande
3. Effet de substitution et effet de revenu.

L’effet d’une variation du prix d’un bien peut être


décomposé en deux effets: un effet de substitution
et un effet de revenu.
• L’effet de substitution est l ’effet d’une variation
du prix d’un bien sur les quantités consommées
lorsque le consommateur reste sur la même courbe
d’indifférence. Quand le prix d’un bien augmente,
sa quantité consommée diminue par effet de
substitution.
27
C. Variations du revenu et des prix et loi de demande
3. Effet de substitution et effet de revenu.
y

Optimum initial

. A
I2
I1
x
28
C. Variations du revenu et des prix et loi de demande
3. Effet de substitution et effet de revenu.
y
Nouvelle droite budgétaire

Combinaison intermédiaire

. A

. B I1
I2

x
29
Effet de substitution
C. Variations du rev. et des prix et loi de demande
3. Effet de substitution et effet de revenu.
y

Nouvelle droite budgétaire

Combinaison intermédiaire

.B

.A
Optimum initial

I2
I1 x

30
Effet de substitution
C. Variations du revenu et des prix et loi de demande
3. Effet de substitution et effet de revenu.
y
R/P2 Optimum intermédiaire

.B Optimum initial

.
A
I3
I2

x
31
Effet de substitution R/P1
C. Variations du rev. et des prix et loi de demande
3. Effet de substitution et effet de revenu.
y
R/P2 I1 I2

. A
Optimum intermédiaire

.B

x
Effet de substitution R/P1 32
C. Variations du revenu et des prix et loi de demande
3. Effet de substitution et effet de revenu.

• L ’effet de revenu est la variation dans les


quantités consommées qui résulte du
déplacement sur une courbe d ’indifférence
de niveau supérieur ou inférieur suite à un
changement du prix d’un bien.
• Le consommateur est:
- mieux satisfait lorsque les prix baissent;
- moins satisfait lorsque les prix
augmentent.
33
C. Variations du revenu et des prix et loi de demande
3. Effet de substitution et effet de revenu.
y
Nouvelle droite budgétaire

.
A
.C

.
E.T.
I2
E.S. B
I1
x
E.S. Effet de revenu 34
Effet total
C. Variations du revenu et des prix et loi de demande
3. Effet de substitution et effet de revenu.
y
R/Py I1 Effet total sur la demande de y
I2

.A
Effet total sur la demande de x

Optimum intermédiaire

.
B

.
Effet de revenu

C
Nouvel optimum

Effet de substitution R/Px x


Effet de revenu 35
C. Variations du revenu et des prix et loi de demande
3. Effet de substitution et effet de revenu.
• Une variation du prix provoque un déplacement
du consommateur d’abord d’un point de la courbe
d ’indifférence (optimum initial) à un autre sur la
même courbe (combinaison intermédiaire), c’est
l’effet de substitution (A à B).
• Ensuite, le consommateur se déplace sur une autre
courbe d’indifférence, tangente à la nouvelle droit
de budget, c’est l’effet de revenu (B à C).
• Si le prix d’un bien augmente, l’ER et l’ES sont
négatifs, la quantité demandée diminue
nécessairement.
36
ANALYSE DU COMPORTEMENT
DES ENTREPRISES.

Offre de biens et demande des


facteurs
ANALYSE DU COMPORTEMENT
DES ENTREPRISES
A. Les concepts de base
B. Modélisation dans le court terme
1. La fonction de production de CT;
2. La fonction de coût de CT;
3. La fonction d’offre de CT;
4. La demande de travail.
C. Fonction de production de LT.
D. Les coûts de production de LT.
E. Coût de LT et rendements d’échelle.
F. Profit et offre de LT. 38
ANALYSE DU COMPORTEMENT DES
ENTREPRISES.
A. les concepts de base.

• La production d’un bien économique est un


processus qui transforme des biens
économiques, appelés inputs de production, en
un autre bien économique. La quantité produite
de ce bien est appelée output.
• Les inputs de production sont de deux types:
- les facteurs de production tels que la terre,
le travail et le capital;
- les matières intermédiaires servant à la
production. 39
ANALYSE DU COMPORTEMENT DES
ENTREPRISES.
A. les concepts de base
• La technologie de production, dont dispose
l’entreprise, est la fonction qui associe à chaque
combinaison de quantités de facteurs de
production une quantité du produit.
Hypothèses :
- L ’entreprise produit un seul bien X;
- L ’entreprise utilise deux facteurs de
production: le travail (H) et le capital (K);
40
ANALYSE DU COMPORTEMENT DES
ENTREPRISES.
A. les concepts de base.

Notations: Les quantités du bien produit, du travail


et du capital sont notées respectivement x, h, k.
Définition: La fonction de production est une fonction
qui associe à chaque combinaison de facteurs une
quantité de production :
f: IR2+  IR+
(h,k)  x = f(h,k)

41
ANALYSE DU COMPORTEMENT
DES ENTREPRISES.
A. les concepts de base.
• La production totale est le montant total de la
production, en unités physiques.
• La production marginale ou productivité marginale
d’un facteur de production est la production
supplémentaire par unité supplémentaire de ce facteur
de production.
• La production moyenne ou productivité moyenne
d’un facteur de production est la production totale par
unité de ce facteur de production.
42
ANALYSE DU COMPORTEMENT
DES ENTREPRISES.
B. La fonction de production à court terme.
Hypothèses:
- Le stock de capital est donné et fixe. Il est noté k0.
- La quantité produite ne peut varier qu’en faisant
varier le travail.
1. La fonction de production à court terme.
• La fonction de production à court terme décrit la
liaison entre le niveau de production, x, et la
quantité du facteur de production variable, le
travail, h, le niveau du capital étant fixe k0.
43
ANALYSE DU COMPORTEMENT DES
ENTREPRISES:
B. Modélisation dans le court terme.
Formellement:
fct : IR2+  IR
(h,k0)  x = fct(h,k0)
avec: dfct / dh > 0 , qui signifie que la quantité produite
augmente lorsque l’entreprise augmente la quantité du
facteur travail. Les fonctions de production à court
terme ne peuvent pas être partout convexes. Elles sont
soit partout concaves, soit convexes puis concaves.

44
Les pentes sont de plus en plus croissantes.
 les rendements marginaux du travail sont croissants.

f(h,k0)

0 h
Fonction de production de CT partout convexe.45
f(h,k0)

Les pentes sont de plus


en plus décroissantes.
 Les rendements marginaux
du travail sont décroissants.

0 h
Fonction de production partout concave.
46
f(h,k0)

Les pentes croissantes jusqu’à


un maximum puis décroissantes.
 Les rendements marginaux du
travail sont croissants jusqu’à un
maximum puis décroissants.

h
Fonction de production convexe puis concave.
47
ANALYSE DU COMPORTEMENT
DES ENTREPRISES:
B. Modélisation dans le court terme.

• La production moyenne:
- Formellement:
PM(h) : IR2+  IR+
(h,k0)  x/h = fct(h,k0)/h
- Graphiquement:
La PM, en un point de la courbe de production totale, est la pente
de la droite qui passe par l’origine et ce point.
48
f(h,k0)
xc c. * Au point a,
xb b . PM= xa / ha

xa a . * Au point b,
PM= xb / hb

* Au point c,
PM= xc / hc
0 ha hb hc h

Fonction de production partout concave.


49
PM(ha) < PM(hb)
f(h,k0) PM(h ) < PM(h )
b c
PM(hc) > PM(hd) .d
. e
PM(hd) > PM(he)
.c

. b

. a

ha hb hc hd he h
Fonction de production convexe puis concave.50
ANALYSE DU COMPORTEMENT DES
ENTREPRISES:
B. Modélisation dans le court terme.
• La production marginale:
- Formellement:
Pm(h) : IR2+  IR+
(h,k0)  dx/dh = dfct(h,k0)/dh
- Graphiquement:
La Pm en un point est la pente de la tangente à la
courbe de production totale en ce point. 51
f(h,k0)
c .
Au point b la Pm du
b . dx
travail, h, est la pente de
la tangente à la courbe
en ce point.
dh
.
a Pm (hb ) = dx/ dh

0 hb h
Fonction de production partout concave.
52
Pm(ha) < Pm(hb)
f(h,k0)
Pm(hb) > Pm(hc)
Pm(hc) > Pm(hd) .
d

c .
b . dx

dh
a
.
ha hb hc hd h
Fonction de production convexe puis concave.
53
ANALYSE DU COMPORTEMENT
DES ENTREPRISES:
B. Modélisation dans le court terme.
• Cas d’une fonction de production de court terme
concave:
* la Pm est décroissante. Ce qui signifie
qu’une unité supplémentaire du travail produit, à
la marge, moins que ce qu’a produit l’unité
supplémentaire précédente. C’est la phase des
rendements marginaux décroissants.
* la PM est décroissante mais reste supérieure
à la Pm.
54
.
f(h,k0)
. Fonction de production
concave.

.
0
h
Pm(h)

PM(h)

0 55
h
ANALYSE DU COMPORTEMENT DES
ENTREPRISES:
B. Modélisation dans le court terme.
• Cas d’une fonction de production de court terme
convexe puis concave:
– Au niveau de la partie convexe:
– la PM du travail et la Pm du travail sont croissantes pour un
niveau de capital fixe, k0. Ce qui signifie qu’une unité
supplémentaire du travail produit, à la marge, plus que ce
qu’a produit l’unité supplémentaire précédente. Aussi, la PM
augmente. C’est la phase des rendements marginaux du
travail croissants.
– la PM est inférieure à la Pm.
– la Pm atteint son maximum au niveau du point d’inflexion
de la courbe de production de court terme.
56
PM(ha) < Pm(ha)
f(h,k0)
PM(hb) < Pm(hb)
Pm(ha) < Pm(hb) .
d

PM(ha) < PM(hb)


c .
b. dx

dh
a.
ha hb h
Fonction de production convexe puis concave.
57
f(h,k0) Partie convexe

Au niveau de la partie convexe,

. la productivité marginale est


toujours supérieure à la
productivité moyenne

.
0 h1 h2
Pm(h)

PM(h)

58
0
ANALYSE DU COMPORTEMENT
DES ENTREPRISES:
B. Modélisation dans le court terme.

- Au niveau de la partie concave de la fonction


de production de court terme (à partir du point
d’inflexion)
– La Pm est décroissante;
– La PM continue à accroître mais reste inférieure à la Pm
jusqu’à ce qu’elle atteint son maximum. A ce niveau, la PM
égalise la Pm et commence à décroître parce qu’elle devient
supérieure à la Pm.

59
f(h,k0) PM(hb) < Pm(hb)
. d
PM(hc) = Pm(hc)
PM(hd) > Pm(hd)
c .
.
b

hb hc hd h
Fonction de production convexe puis concave.
60
.
Partie concave,
la PM est d ’abord
f(h,k0)
.
inférieure à la Pm
puis égalise la Pm .
et enfin lui devient
supérieure.
0

Pm(h)

PM(h)

0 h1 h2
61
Fonction de production de court
f(h,k0) terme, le facteur capital est fixe.

h
0 h1 h2
Courbe de production moyenne
du travail, le capital étant fixe.
Pm(h)
Courbe de production
PM(h)
marginale du travail, le
capital étant fixe.

62
0 h
ANALYSE DU COMPORTEMENT
DES ENTREPRISES:
B. Modélisation dans le court terme.

2. La fonction de coût de production à court


terme.
• Le niveau du capital étant fixe à court terme, le
coût total de production de court terme est,
alors, une fonction qui associe à chaque niveau
de production (de court terme) le coût de la
quantité de travail nécessaire à sa production.
Elle est notée C(x).
63
ANALYSE DU COMPORTEMENT
DES ENTREPRISES:
B. Modélisation dans le court terme.
• Formellement:
C(x)= w. h(x)
où, w est le prix du facteur travail, il est donné.
• La fonction de coût total de court terme ne peut
pas être concave partout (puisque la fonction de
production ne peut pas être partout convexe).
• La fonction de coût total de court terme est soit
partout convexe, soit concave puis convexe. 64
Graphiquement:

Cct (x)

Les pentes sont de plus


en plus croissantes.

0 x
Fonction de coût de court terme convexe. 65
C (x)

Les pentes décroissantes


jusqu’à un minimum,
point d’inflexion, puis
croissantes.

0 x
Fonction de coût de court terme concave puis convexe.66
ANALYSE DU COMPORTEMENT
DES ENTREPRISES:
B. Modélisation dans le court terme.

• Le coût marginal à court terme, Cm, est


l’augmentation du coût total, C(x), résultant de la
production d’une unité supplémentaire. Il est
calculé en divisant la variation du coût total par
l’accroissement de la production totale:
Cm = dC(x)/dx.
• Le Cm en un point est la pente de la tangente à la
courbe de coût totale en ce point.
67
Graphiquement:
Les pentes sont de plus
Cct (x)
en plus croissantes.
Le Cm est de plus en
plus croissant. c
.
b
. dC(xb)
a
. dxb

0 xa xb xc x
Fonction de coût de court terme convexe. 68
Cct (x)

Les pentes décroissantes


jusqu’à un minimum,
point d’inflexion, puis
croissantes.
Le Cm est décroissant
puis croissant.

0 x
Fonction de coût de court terme concave puis convexe.69
ANALYSE DU COMPORTEMENT
DES ENTREPRISES:
B. Modélisation dans le court terme.
• Le coût moyen de court terme, CM, est le coût par
unité de production. Il est calculé en divisant le
coût total de court terme par la production totale, x.
CM = C(x) / x
• Le CM, en un point de la courbe de coût total de
court terme, est la pente de la droite qui passe par
l’origine et ce point.
70
Graphiquement:
Les pentes des droites qui passent
Cct (x) par l’origine et respectivement les
points a, b, et c sont de plus en plus
croissantes; le CM est de plus en

Cct (xc)
plus croissant.
c
.
Cct (xb) b
.
Cct (xa)
a
.
0 xa xb xc x
Fonction de coût de court terme convexe. 71
Fonction de coût de court terme concave puis convexe.

Cct (x)
d .
. c
b .
a . Les pentes des droites passant par
l ’origine et respectivement les points a,
b, c, et d sont décroissantes jusqu’au
point c, la pente minimale, puis
commencent à accroître.
Le CM est décroissant puis croissant.

0 x 72
B. Modélisation dans le court terme.
Coût moyen et coût marginal

• Au niveau d’une courbe de coût total partout


convexe, les pentes des tangentes à la courbe du
coût de court terme en différents points sont
supérieures aux pentes des tangentes des droites
qui passent par l ’origine et ces points
respectivement.
 au niveau de la partie convexe, le Cm est
toujours supérieur au CM.
73
Modélisation dans le court terme.
Coût moyen et coût marginal
Cct (x)

c
.
b
. dC(xb)
a
. dxb

0 xa xb xc x
Fonction de coût de court terme convexe. 74
Modélisation dans le court terme:Coût moyen et coût marginal

Cct (x)

CM(x)

Cm(x)

75
x
Modélisation dans le court terme.
Coût moyen et coût marginal

• Au niveau d ’une courbe de coût total concave


puis convexe, les pentes des tangentes à la courbe
de coût, en différents points, restent inférieures
aux pentes des droites qui passent par l’origine et
ces points respectivement jusqu’au niveau où le
CM atteint son maximum et égalise le Cm. Après
le Cm devient supérieur au CM.

76
Modélisation dans le court terme:
Coût moyen et coût marginal
Cct (x)

x
Fonction de coût de court terme concave puis convexe.77
La fonction de coût de court terme: illustration
graphique
Cct(x) Courbe de coût total de
point d’inflexion court terme.

Le Cm baisse jusqu’au
niveau x1 ,point d’inflexion.,
puis se met à augmenter
0 x1 x2 x
CM(x)
Le CM baisse et reste
Cm(x) supérieur au Cm
jusqu’au niveau x2, où
le CM égalise le Cm et
lui devient inférieur.
78
0 x
ANALYSE DU COMPORTEMENT
DES ENTREPRISES:
B. Modélisation dans le court terme.
3. La fonction d’offre à court terme.
• L’objectif de l’entreprise est la maximisation du
profit.
• Le profit de court terme, ct(x), est défini par la
différence entre la recette de court terme, R(x),
et le coût de court terme, Cct(x).
ct(x) = R(x) - Cct(x).
• R(x)= p.x ( p est le prix du bien x, il est donné)
79
ANALYSE DU COMPORTEMENT DES
ENTREPRISES:
B. Modélisation dans le court terme.

• A court terme, l’entreprise dispose d’un stock de


capital k0 donné qu’elle ne peut faire varier.
• Les variables de choix de l’entreprise sont donc
h et x. Ces variables sont liées par la fonction de
coût de court terme: Cct (x)= w. h(x)
 il y ’a une seule variable de choix à
court terme, c’est la quantité produite: x.
80
ANALYSE DU COMPORTEMENT
DES ENTREPRISES:
B. Modélisation dans le court terme.
• L ’entreprise résout alors le programme suivant:
Max ct(x)
x
• La solution optimale, si elle n ’est pas une
solution de coin, satisfait la condition de
premier ordre et la condition du second ordre
suivantes:
dct(x*) /dx = 0; d2ct(x*)/(dx)2  0
81
ANALYSE DU COMPORTEMENT
DES ENTREPRISES:
B. Modélisation dans le court terme.
• A la solution optimale:
Cct’ (x*) = R’(x*)
Cct’’ (x*)  R’’(x*)
• R(x)= p.x  R’(x) = p : la recette est une droite
dont la pente est égale à p.
• les conditions d’optimalité s’écrivent alors:
p = Cct’ (x*)
Cct’’ (x*) 0 82
ANALYSE DU COMPORTEMENT
DES ENTREPRISES:
B. Modélisation dans le court terme.

• A la solution optimale, le coût marginal de


production est égale au prix de vente et il est
croissant au voisinage de x*.
• Le profit maximal de court terme est toujours
positif ou nul.
• A court terme, le stock de capital étant donné,
l ’entreprise maximise son profit de court terme en
choisissant un niveau de production x* tel que 83:
ANALYSE DU COMPORTEMENT
DES ENTREPRISES:
B. Modélisation dans le court terme.
• p = Cct’ (x*). Cette fonction est appelée la fonction
inverse d ’offre du bien X.
• la courbe de la fonction inverse d’offre coïncide
avec la partie de la courbe du Cm qui est au
dessus de la courbe du CM.
• La fonction d ’offre de court terme, qui associe à
chaque niveau de prix une quantité produite et
offerte par l ’entreprise s ’écrit alors:
x* = Cct’-1 (p). 84
P.x La courbe de coût de court
C(x) terme: elle est concave puis
convexe

La courbe de recette
de court terme: c’est une
droite de pente p.
x1 x2 x3 x
(x)
Au niveau x*, C’(x) = R’(x)

0 x1 x2 x* x3 x
Détermination de l ’offre de l’entreprise
85
Fonctions d’offre inverse et de coût
moyen: cas d ’une fonction de coût
concave puis convexe
C’(x)
Fonction d’offre inverse

C(x)/x

P¯ C’(x)

¯x x 86
Fonction d’offre de court terme de
l’entreprise: cas d ’une fonction de coût
concave puis convexe
X*(p)

¯x

0 p¯ p 87
P.x La courbe de coût de court
C(x) terme: elle est convexe

La courbe de recette
de court terme: c’est une
droite de pente p.

x
(x)
Au niveau x*, C’(x) = R’(x)

x * x
0
Détermination de l’offre de l’entreprise:
88
cas d ’une fonction de coût de court terme convexe
Fonctions d’offre inverse et de coût moyen:
cas d ’un fonction de coût de court terme
convexe.
Fonction d’offre inverse
C’(x)= P
C’(x)
CM(x)

CM (x) = C(x)/x

x 89
Fonction d’offre de court terme de
l’entreprise: cas d ’une fonction de coût
convexe.
X*(p)

0 p 90
ANALYSE DU COMPORTEMENT
DES ENTREPRISES:
B. Modélisation dans le court terme.
4. La demande du travail.
• Hypothèses:
* l ’entreprise dispose d ’un stock de capital donné k0;
* la décision d ’achat des services du travail est de court
terme.
• L ’entreprise choisit la quantité du facteur travail qui
maximise son profit de court terme. Elle résout le
programme suivant:
Max p.f(k0 , h) - w.h
91
h
ANALYSE DU COMPORTEMENT DES
ENTREPRISES:
B. Modélisation dans le court terme.
• La quantité du travail optimale h*, doit satisfaire
les conditions optimales suivantes:
fh(k0 , h*) = w/p

fhh(k0 , h*)  0
• la première condition permet de déduire la
demande du travail en fonction de w, p et k0 .

92
ANALYSE DU COMPORTEMENT DES
ENTREPRISES:
B. Modélisation dans le court terme.

• La deuxième condition, qui implique la


décroissance de la productivité marginale du
travail, permet de déduire que la demande du
travail décroît avec l ’augmentation du salaire,
w, et croît avec l ’augmentation du prix de vente
du bien produit et offert par l ’entreprise, p.

93
B. Modélisation dans le court terme:
Demande de travail
f(k0 , h)
h.w/p
f(k0 , h)

h.w/p

0 h* h
94
B. Modélisation dans le court terme:
Demande de travail et variation du taux de salaire
f(k0 , h)

f(k0 , h) h.w’/p
h.w/p

h.w/p

w’>w
h
0 h’* h* 95
C. Fonction de production de LT.

1. Rappels.
- Le LT (LT) est la période du temps nécessaire pour
que l’entreprise puisse faire varier les quantités de
tous les facteurs de production (H et K).
- La fonction de production de LT est la fonction qui
associe à chaque combinaison de quantités de
facteurs (h, k) la quantité maximale du produit x.
Formellement: f: IR2+  IR+
(h,k)  x = f(h,k)
96
C. Fonction de production de LT.

2. Définitions.
- Chaque combinaison de quantités de facteurs de
production (h, k) décrit une technique de production.
- Une technique de production qui utilise une grande
quantité de capital par unité de travail est dite une
technique de production capitalistique.
- Une technique de production qui utilise une faible
quantité de capital par unité de travail est dite une
technique de production intensive en travail.
97
C. Fonction de production de LT.
Exemple:production de chemises (cas discret)

travail
1 2 3 4 5 6
capital

1 4 10 13 15 16 17
2 10 15 18 20 21 22
3 13 18 22 24 25 26
4 15 21 24 26 27 28
5 16 22 25 27 28 29
Travail= nombre de travailleurs par jour;
capital = nombre de machines utilisées par jour 98
99
100
C. Fonction de production de LT.
Représentation graphique: cas discret

28 29
27
25 27 28
Production (en chemises par jour)

22 24 26
30 25 26
21 22 24
25 16 22
21
15 18 18 20
20
13 15 16 17
15 15
13
10 10
5
5 4 3
0 1
1 2 3 4 5 6
Travail (en travailleurs par jour)
101
C. Fonction de production de LT.

3. Les isoquants.
• Pour produire la quantité xi d ’un bien X, l ’entreprise
choisit entre différentes techniques de production, de
la moins capitalistique à la plus capitalistique.

• La représentation graphique de toutes les


combinaisons des quantités de facteurs de production
(techniques de production) qui permettent de produire
la même quantité xi est appelée un isoquant ( iso
signifie égal et quant signifie quantité). 102
C. Fonction de production de LT.
Représentation graphique des isoquants: cas discret
k
5
22 .
I

4 . 15
isoquants
I

3 .
13 . 22
I

2 . . 15
.
22
I

1 . . . 15
I

10 13

I I I I I I H
1 2 3 4 5 6 103
C. Fonction de production de LT: représentation
graphique: cas continu
f(h,k) Pour des niveaux de
travail donnés h1 ou h2,
la production totale est
F E croissante mais la
productivité marginale
H du capital est
K décroissante.
E’ h1
F’
k2 Pour des niveaux de capital
donnés k1 ou k2 , la production
totale est croissante mais la
k1 h2
0 productivité marginale du
Surface de production travail est décroissante. 104
C. Fonction de production de LT.
Représentation graphique des isoquants: cas continu
f(h,k)
K

F E

K E’
H
k2
.F’

F’ h1 E’
k2
k1 .
k1 h2 h2 h1
0 H
0 105
Surface de production Courbe isoquante
C. Fonction de production de LT.

4. Le taux marginal de substitution technique.


• Le taux auquel on peut remplacer le travail par le
capital tout en maintenant la production à un niveau
constant est appelé le taux marginal de substitution
technique du travail par le capital (TMSTH,K)
• Le TMSTH,K est la valeur absolue du rapport des
variations des quantités du capital et du travail qui
sont telles que le niveau de production reste constant.
106
C. Fonction de production de LT.

• Le TMSTH,K en un point (hi, ki) de l ’isoquant de


niveau xi = f(hi,ki) est donné par:

TMSTH,K (hi , ki) = -dk/dh f(hi,ki)

107
C. Fonction de production de LT.
Calcul du TMST: exemple d’un cas discret.

• Pour produire 15 chemises par jour, trois techniques


de production sont possibles.

Technique quantité quantité baisse du hausse TMST


du capital du travail capital du travail
-dk dh - dk /dh

A 4 1
B 2 2 2 1 2
C 1 4 1 2 0.5

Remarque: la technique de production A est plus capitalistique


que C. Elle utilise plus de capital que de travail 108
C. Fonction de production de LT.
Le TMST
• Si la fonction de production est différentiable en h et
en k, alors:
TMSTH,K (hi, ki) = -dk/dh = fh /fk.
Où:
* fh = f / h est la dérivée partielle de f (h, k) par
rapport à h.
En un point (hi, ki), fh est la productivité marginale du
travail au point (hi, ki).
109
C. Fonction de production de LT.
Le TMST.
* fk = f /k est la dérivée partielle de f (h, k) par rapport
à k.
En un point (hi, ki), fk est la productivité marginale du
capital au point (hi, ki).

• La dérivée totale de f (h,k) est notée df. Elle mesure la


variation du niveau de production suite aux variations
des quantités des facteurs de production dh et dk. Elle
est calculée par:
df = (f / h) dh +(f /k) dk 110
C. Fonction de production de LT.
Le TMST.
Au niveau d ’un isoquant, les variations des quantités
des facteurs sont telles que la variation totale de la
production est nulle, c ’est à dire df = 0.
Aussi:
( f /  h) dh + ( f / k) dk = 0
 (f / h) dh = - (f /k) dk
 (f /h) / (f /k) = -dk/ dh
f’h / f’k = -dk/ dh = TMSTH,K
Pmh/Pmk= -dk/ dh = TMSTH,K 111
C. Fonction de production de LT.
Quelques exemples d’isoquants

i) Facteurs de production parfaitement substituables:


Le TMSTHK en un point
k est la pente de la tangente
à la courbe en ce point.
. En tout point de ces
isoquants, la pente de la
. . tangente à la courbe est
constante, le TMSTHK est

.x x. alors constant.

2
x3
0 1 h 112
C. Fonction de production de LT.
Quelques exemples d’isoquants.
ii)Facteurs de production parfaitement complémentaires:
Les facteurs de
K
production sont
parfaitement

. . x3
complémentaires,
le TMSTHK est nul.
k2
. x1
x2

0 H 113
h2
C. Fonction de production de LT.
Quelques exemples d’isoquants.
iii) Facteurs de production substituables et le TMST est
décroissant : les isoquants sont strictement convexes.
k TMST= 3,5/2 Le TMSTH,K
décroît lorsque la
3 quantité de capital

2 . TMST= 1,75/4
diminue et que la
quantité de travail
augmente. C’est la
1 . loi du TMSTH,K
décroissant.
I I I I I
0 1 2 3 4 5
h 114
C. Fonction de production de LT.
5. Fonction de production homogène et les
rendements d’échelle.
Si l’entreprise augmente les facteurs de production
dans une même proportion t, telle que t>1, trois
cas sont possibles:
• La production augmente dans la même
proportion t: les rendements d’échelle sont
constants: f(t.h, t.k) = t.f(h,k)
• La production augmente dans une proportion
plus grande que t: les rendements d’échelle
sont croissants: t.f(h,k) < f(t.h, t.k) 115
C. Fonction de production de LT:
Les rendements d’échelle.

• La production augmente dans une proportion


plus petite que t: les rendements d’échelle sont
décroissants: t.f(h,k) > f(t.h, t.k).
* Proposition:
i) Si la fonction de production est à rendements d’échelle
constants, les productivités moyennes et marginales du
travail et du capital dépendent seulement de l ’intensité
du capital (k/h), et non de l’échelle de production.
116
C. Fonction de production de LT:
Les rendements d’échelle.
ii) Si la fonction de production est à rendements
d’échelle constants, le TMSTHK dépend seulement de
l’intensité du capital (k/h), et non de l’échelle de
production.

Autrement dit:
Le long d’une droite de pente k/h, le TMSTHK reste
constant.

117
C. Fonction de production de LT: rendements d’échelle
costants.

K  x, k’1 / h’1 = k’2 / h’2 = k’3 / h’3 = k’ / h’

k’3
 x, k1 / h1 = k2 / h2 = k3 / h3 = k / h

k’2
k3
k’1 x3
k2
x2
k1 x1
0 h’1 h’2 h’3 h1 h2 h3 H 118
D. Les coûts de production de LT.

• Soient:
- w et r les prix de H et de K respectivement. w et
r sont donnés,
- x la quantité produite du bien X,
- (h (x), k (x)) les combinaisons des facteurs de
production qui permettent de produire la quantité
x.
- (h (c), k(c)) les combinaisons des facteurs de
production qui ont un même coût c.
119
D. Les coûts de production de LT.

Définitions:
1) La fonction de coût de LT, c (x), est la fonction
qui associe à chaque niveau de production x, la
valeur minimale de : w h(x) + r k(x).

2) Un isocoût de niveau "C " est l’ensemble de


toutes les combinaisons des facteurs de
production (h(c), k(c)) telles que:
w h + rk = C  k = (-w/r) h + C/r.
120
D. Coûts de production de LT: représentation graphique.

Droite isocoût de niveau C et de pente


-w/r, lieu de toutes les combinaisons
K
(h(c), k(c)) où : k = (-w/r) h + C/r
C1 > C >C2
C1/r
.- Courbe isoquante de niveau " x"
C/r
.. ensemble de toutes les
C2/r . combinaisons (h (x), k (x)).

k (c)
k (x)
... . x
h (c) h (x) H 121
D. Les coûts de production de LT.
Optimisation.
• Pour produire la quantité x, le producteur choisit la
combinaison (h*(x), k*(x)) qui minimise le coût de
production de x. (soit: w h + r k)
Formellement, le producteur résout le programme
suivant:
Min w h + r k
(h,k)
s/c: x = f(h,k)
122
D. Les coûts de production de LT.

• Par la méthode de Lagrange et le respect des


conditions de premier ordre, à la solution optimale
(h*, k*), on obtient:

dk fh (h*,k*) w
TMSTHK (h*,k*)  - — = ———— = —
dh fk (h*,k*) r
et x = f(h*,k*)

123
D. Les coûts de production de LT.

• Graphiquement, il s’agit de choisir la combinaison


(h*(x), k*(x)) qui se trouve sur l’isocoût le moins
élevé.
K TMST (h*(x), k*(x)) = -w / r
C1/r
.
C2/r
C*/r
.
k*(x) .
k2 (x)
k1 (x)
.. x

0 h*(x) h2 (x) h1 (x) H 124


D. Les coûts de production de LT.
La courbe d ’isoquant n ’est pas
K strictement convexe, la combinaison
optimale (h*,k*) n ’est pas unique.

Courbe isoquant de niveau x

0
H
125
E. Coûts de production de LT et rendements
d’échelle.

• Une isoline est le lieu dans l’espace des facteurs


de production (h, k), des combinaisons pour
lesquelles le TMSTHK est le même.

• Formellement
Ia = {(h, k)IR²+: TMSTHK = a }

126
E. Coûts de production de LT et rendements d’échelle.

Isoline
K Au niveau de tous ces

. . points les TMSTHK sont


égaux.

.
k . Droites de même
pente

0 h H 127
E. Coûts de production de LT et
rendements d’échelle

Proposition:
Si la fonction de production est à
rendements d’échelle constants, alors les
isolines sont des droites.

128
E. Coûts de production de LT et rendements
d’échelle constants
K Isoline de niveau a’= k’ / h’.
TMSTHK = k’/ h’ = a’
k’3
Isoline de niveau a = k / h.
TMSTHK = k / h = a
k’2
k3 x3
k2 x2
k1
x1
0 h’2 h’3 h1 h2 h3 H 129
E. Coûts de production de LT et rendements
d’échelle constants.
• L’isoline de niveau w/r (TMSTHK (h,k) = w/r)
est appelé sentier d’expansion (SE).
• Le sentier d’expansion (SE) est le lieu des
combinaisons des facteurs de production (h*(x),
k*(x)), lorsque le niveau de production varie et
les prix des facteurs restent constants.
• Formellement
SE = {(h, k)IR²+: TMSTHK (h,k) = w/r }
130
E. Coûts de production de LT et rendements
d’échelle

Sentier d ’expansion
K

. . TMSTHK = w/r

. x4
k . x3

x2 isocoûts de pente -w/r


x1
0 h H 131
E. Coûts de production de LT et rendements
d’échelle constants.

Quand les rendements


K d’échelle sont constants, le
sentier d’expansion (SE) est
. une droite.

k .. x3
isocoûts de pente -w/r
x2
x1
h H 132
E. Coûts de production de LT et rendements
d’échelle constants.

• Supposons que pour produire 1 unité du bien X,


on a besoin de (h0, k0) et donc 1 = f (h0,k0). Le
coût de production est C (1) = wh0+ rk0 = a.
• Puisque les rendements d’échelle sont constants:
f(th, tk) = tf (h,k),  t > 0, et en particulier, pour
t = x , on a alors :
C (x.1) = C (x . f (h0,k0)) = C (f (xh0,xk0))
= wxh0+ rxk0 = (wh0+ rk0 ) x = a x.
133
E. Coûts de production de LT et rendements
d’échelle constants.
 quand les rendements d’échelle sont constants:
• La courbe du coût total de LT est une droite de
pente "a " .
• Le coût moyen de LT est:
CM=C(x)/x = ax/x = a.
• Le coût marginal de LT est:
Cm dC(x)/dx= d(ax)/dx = a
•  les courbes du CM et du Cm sont des droites
horizontales d’ordonnée à l’origine " a ".
134
E. Coûts de production de LT et rendements
d’échelle constants.

C(x)= ax
C(x) CM
Cm

0 x 0 x
Remarque: a = C (1) =coût de production d’une unité de X.
135
E. Coûts de production de LT et rendements
d’échelle croissants ou décroissants
Remarques :
• Quand les rendements d’échelle sont croissants,
la fonction de coût de LT est concave.
• Quand les rendements d’échelle sont
décroissants, la fonction de coût de LT est
convexe.

136
E. Coûts de production et rendements d’échelle
décroissants
C (x)

CM(x)

Cm(x)

137
x
E. Coûts de production de LT et rendements
d’échelle croissants
C (x)

x
CM(x) CM(x)
Cm (x)
Cm(x)

138
x
E. Coûts de production de LT et rendements
d’échelle croissants puis décroissants
C (x)

0
x
CM(x) Cm(x)
Cm(x)
CM(x)
xM est la taille minimale
efficace
0 xM x
139
F. Profit et offre de LT:
1. Rendements d’échelle constants.
Courbe d’offre
P1 x C(x)= ax
C(x) x
P Courbe d’offre
P2 x inverse: P=a

P= a
Courbe d’offre
inverse: P2<a

0 x 0 P= a x
Pour P = a , x* est indéterminée; P
pour P1> a, x* =  et pour P2 < a , x* = 0; 140
F. Profit et offre de LT
2. Rendements d’échelle décroissants
C (x) C (x)
R(x)= p.x

Courbe d’offre
inverse

x Courbe d’offre
P
(x) x

0
x* x 141
P, x
F. Profit et offre de LT:
3. Rendements d’échelle croissants
C (x) R(x)= p.x

(x) x
La fonction d ’offre
n ’est pas définie.
0 x

142
F. Profit et offre de LT:
3.Rendements d’échelle croissants puis décroissants
P.x R(x)= p.x
C(x)
C’(x)
P
CM(x)

0 x
(x)
¯P
Courbe d’offre
x inverse
0
x* x¯ 143
x
F. Profit et offre de LT:
3.Rendements d’échelle croissants puis décroissants

X*(p)

Courbe d’offre
¯x

0 p¯ p 144

Das könnte Ihnen auch gefallen