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BIYI
I. INTRODUCTION :
Une fonction sensorielle peut être systématisée sous la forme d’une chaîne
de mesure spécialement dévolue au recueil, à la transformation et à l’analyse d’une
forme spécialisée d’énergie
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Cours de Biophysique 1ère année du PCEM Pr. BIYI
L’œil est sensible aux radiations lumineuses dont la longueur d’onde est comprise
entre 380 et 700 nm.
Une image est une représentation en deux dimensions d’une grandeur physique
mesurée point par point selon un plan dit plan d’incidence.
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Lorsque toutes les longueurs d’onde sont présentes dans une lumière visible (c’est-
à-dire toutes les longueurs d’onde comprises entre 380 et 700 nm) en proportions
adéquates, la sensation résultante est appelée blanche ; c’est le cas de la lumière du
jour. Si, dans ce mélange aboutissant à une lumière blanche, une longueur d’onde
est présente en proportion plus importante, elle donne sa tonalité à la sensation
résultante. La proportion entre la longueur d’onde donnant la tonalité et les autres
longueurs d’onde du mélange, correspond à une sensation de saturation.
L = Lx + Lw
Lx Lx
P=
L Lx + Lw
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Etude expérimentale :
Dans un premier temps, on expose l’œil pendant un temps suffisant à une forte
luminance (≈10 000 nits). Après, on lui fait observer une plage lumineuse dont on
fait varier l’intensité et la surface.
On appelle seuil absolu : La plus petite luminance susceptible d’être perçue par l’œil.
Ce seuil dépend bien sûr de la luminance de la source qui excitait l’œil auparavant.
On trace les variations du seuil absolu en fonction du temps écoulé depuis la mise à
l’obscurité.
L
U
M
I
N
A
N
C
E
Temps
Deuxième expérience : La plage lumineuse est très étroite. Son image se trouve sur
la fovéa dans un premier temps de l’expérience, et sur la rétine périphérique dans un
deuxième temps. On obtient deux courbes distinctes ne présentant pas de cassure
(graphique n°2).
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L
U
M
I
N
A
N Rétine périphérique
C
E
Rétine centrale
Temps
Graphique n°2 : Adaptation à l’obscurité avec une plage lumineuse étroite éclairant deux endroits
différents de la rétine.
L’hypothèse la plus vraisemblable est que ces courbes correspondent à deux types
de récepteurs rétiniens. Les uns se trouvent au niveau de la rétine centrale et ont un
seuil d’excitation assez élevé. Les autres siègent préférentiellement au niveau de la
rétine périphérique et ont un seuil relativement plus bas.
C. QUANTIFICATION DE LUMINANCE :
Constatations :
Maintenant, il s’agit d’une source bleue et d’une autre rouge, toutes deux ayant la
même intensité.
En lumière du jour, les deux sources vont entraîner la même sensation de luminance.
Dans une ambiance peut éclairée, l’observateur percevra la source bleue avec une
luminance plus forte que celle rouge. Ce phénomène s’appelle Effet Purkinje.
Etude expérimentale:
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En lumière du jour (ou vision photopique, diurne), la sensibilité est maximale à 555
nm qui correspond à la couleur bleu-vert. En vision scotopique (vision de nuit), elle
l’est à 507 nm, qui ne correspond en fait à aucune couleur. Dans ces conditions, les
couleurs ont tendance à virer vers le noir et le gris.
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Les bâtonnets :
Les bâtonnets sont des cellules très sensibles qui permettent de voir dans des
conditions de faible luminosité, par exemple la nuit, mais qui ne rendent possible
qu'une vision achromatique (« a » privatif et du grec "khroma" = "couleur"), c'est-à-
dire une vision en noir et blanc. Le pigment sensible des bâtonnets est la
rhodopsine, molécule synthétisée à partir d'une protéine, la scotopsine, et d'un
caroténoïde, le rétinal, dérivé de la provitamine A (= molécule provenant de
l'alimentation et maturée en vitamine A, pour d'autres fonctions, dans le foie). La
carence en provitamine A peut donc mener à une diminution considérable de la
vision nocturne, appelée héméralopie.
Les cônes :
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E. NOTION DE COULEUR :
D’autres couleurs sont dites rabattues tels le marron et le vert olive : teintes de
longueur d’onde bien déterminée mais dont le facteur de réflexion est très faible.
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1. Mélange de couleurs :
a. Couleurs complémentaires :
Ecart entre λ1 et λ2 tel que pour des « quantités » de lumière de longueur d’onde λ1
et λ2, la résultante est une lumière blanche.
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1- Sur un tissu blanc vieilli, et donc jauni, le bleu "blanchit", puisqu'en synthèse
additive bleu + jaune = blanc.
2- Sur un tissu blanc non jauni, la faible lueur bleutée rend le tissu plus "éclatant" car
nos yeux reçoivent plus de lumière (visible) que celle qui tombe sur le tissu
(puisqu'en plus de celle renvoyée par le tissu, il y a celle due à la fluorescence). Le
fait que le tissu présente plus d'éclat, donne une sensation de blancheur par un effet
physiologique de perception, alors même que le tissu paraît bleuté. C'est pourquoi on
parle de "blanc bleuté". Eclairé sous UV et uniquement sous UV, le tissu paraît
bleu.
c. Les pourpres :
Si écart supérieur à celui d’un couple complémentaire (ex rouge + bleu), la couleur
obtenue est pourpre
2. La synthèse trichrome :
Une lumière quelconque de luminance L peut être obtenue par un mélange de trois
lumières monochromatiques convenablement choisies (que l’on appelle alors les
primaires) : c’est le principe de la synthèse ADDITIVE.
Ces primaires sont le vert, le rouge et le bleu. La luminance totale est égale à la
somme des luminances de chaque source lumineuse.
L= LR + LV + LB
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Synthèse additive.
Rouge : λ = 700 nm
Un point du plan est caractérisé par sa distance à chaque coté du triangle que l’on
appelle : coefficient trichromatique.
La couleur du point P sur la figure est définie par les coefficients suivants :
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LR
R =
LR + LV+ LB
LV
V =
LR + LV + LB
LB
B =
LR + LV + LB
B R
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Le photopigment S est codé par un gène situé sur le chromosome7. Ses variations
de codage sont exceptionnelles. Les photopigments L et M sont codés par deux
gènes différents situés sur le chromosome X ; leurs variations de codage sont plus
fréquentes.
On distingue :
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Les dichromatopsies.
Les impressions colorées sont possibles par mélange de trois couleurs primaires
mais les impressions visuelles résultantes sont différentes des sujets normaux.
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