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1. Historique:
La conversion de la lumière en électricité, appelée effet photovoltaïque, a été
découverte par Antoine Becquerel en 1839, mais il faudra attendre près d'un siècle
pour que les scientifiques approfondissent et exploitent ce phénomène de la
physique.
2. Quelques dates:
1839 : Le physicien français Edmond Becquerel découvre l’effet photovoltaïque
1875 : Werner Von Siemens expose devant l’Académie des Sciences de Berlin un
article sur l’effet photovoltaïque dans les semi-conducteurs. Mais jusqu’à la Seconde
Guerre Mondiale, le phénomène reste encore une découverte anecdotique
1954 : Trois chercheurs américains, Chapin, Pearson et Prince, mettent au point une
cellule photovoltaïque à haut rendement au moment où l’industrie spatiale naissante
cherche des solutions nouvelles pour alimenter ses satellites.
1954 : Trois chercheurs américains, Chapin, Pearson et Prince, mettent au point une
cellule photovoltaïque à haut rendement au moment où l’industrie spatiale naissante
cherche des solutions nouvelles pour alimenter ses satellites
1958 : Une cellule avec un rendement de 9 % est mise au point. Les premiers
satellites alimentés par des cellules solaires sont envoyés dans l’espace.
1973 : La première maison alimentée par des cellules photovoltaïques est construite
à l’Université de Delaware.
3. Principe de fonctionnement:
Cellule photovoltaïque :
Une cellule photovoltaïque est un composant
électronique qui, exposé à la lumière (photons),
produit de l’électricité grâce à l’effet photovoltaïque
qui est à l’origine du phénomène. La tension
obtenue est fonction de la lumière incidente. La
cellule photovoltaïque délivre une tension
continue.
Les cellules photovoltaïques les plus répandues sont
constituées de semi-conducteurs, principalement à
base de silicium (Si) et plus rarement d’autres semi-
conducteurs :
séléniure de cuivre et d'indium (CuIn(Se)2 ou
CuInGa(Se)2), tellurure de cadmium (CdTe), etc.
Elles se présentent généralement sous la forme de
fines plaques d’une dizaine de centimètres de côté,
prises en sandwich entre deux contacts métalliques, cellule monocristalline
pour une épaisseur de l’ordre du millimètre.
Les cellules sont souvent réunies dans des modules solaires photovoltaïques ou
panneaux solaires, en fonction de la puissance recherchée
Le semi-conducteur:
Les photons absorbés dont l'énergie est supérieure à l'énergie du band gap vont
libérer un électron négatif, laissant un "trou" positif derrière lui.
Pour séparer cette paire de charges électriques de signes opposés (positive et
négative) et recueillir un courant électrique, il faut introduire un champ électrique E
de part et d'autre de la cellule.
La méthode utilisée pour créer ce champ est celle du "dopage" par des impuretés.
Deux types de dopage sont possibles :
Une cellule PV est en fait un composant électronique bien connu que l’on appelle
‘’ DIODE’’, composant qui laisse passer le courant électrique dans un sens (avec
une chute de tension de l’ordre de 0,6 volt) et qui bloque son passage dans l’autre
sens.
Dans le cas de la cellule PV, on s’arrange pour que la surface de la jonction soit la
plus grand possible pour collecter le maximum d’énergie solaire.
Le schéma électrique simplifié de la cellule PV est le suivant :
Ou :
ICC ou Iph = courant généré variable suivant l’irradiance lumineuse
Iph = (Ipn + Ki×∆T)G/Gn ∆T=(T-Tn)
Ipn : courant photonique généré dans les conditions standard (A).
G et Gn : ensoleillement et l’ensoleillement de réfrence (1000 w/m2).
Ki : coefficient de température court-circuit
T : température de référence 298(k).
Tn : température de la cellule(k).
Id : courant entre la diode qui égale :
Sur cette courbe, on peut reconnaître la courbe de la diode (vers le bas du fait du
signe – dans l’équation) et décalé vers le haut de la valeur ICC du courant généré
par l’irradiance lumineuse.
Points caractéristiques sur cette courbe pour une cellule en silicium cristallin :
Tension à vide (Ip = 0 A) Voc = 0,6 V (puissance P = 0W)
Courant de court-circuit (Vp=0V) = ICC (variable suivant l’irradiance, puissance
P=0W)
Tension en charge Vpm = 0,5 V au point de fonctionnement ou la puissance est
maximum
Courant Ipm (variable suivant l’irradiance) au point de fonctionnement ou la
puissance est maximum
Puissance maximum Pmax = Ipm . Vpm
Noter que, en faisant varier Vpm de de 0 à Voc (ou Ip de 0 à ICC), la puissance part
de 0W pour monter à un maximum Pmax puis redescendre à 0W
On défini aussi un facteur de forme (ou fill factor), noté FF, représentant la qualité
d’une cellule photovoltaïque :
Fig.
3 : Tracé de la courbe Ip = f(Pv) pour différents types de cellules PV (graphe source : Google)
Une cellule élémentaire ne génère pas suffisamment de tension : entre 0.5 et 1.5 donc
pour augmenter la tension
Il faut presque toujours plusieurs cellule en série pour généré une tension utilisable.
En résumé, les cellules Photovoltaïques sont montées en série pour créer des
modules photovoltaïques, puis les modules sont montés en série et en parallèle pour
réaliser des champs photovoltaïques.
Cellule PV Module PV Champ PV