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D’une superficie d’environ 500ha et pour un montant total d’environ 5,3 milliard Dh,
la station touristique Mazagan donnera une nouvelle impulsion au développement à El Jadida
et partant de contribuer à l’émergence d’un nouveau pôle touristique au Maroc.
Le projet avait fait l’objet en juillet 2004 d’une convention entre le gouvernement
marocain et le groupe Kerzner International Limited et Istithmar. Ce dernier, géant émirati
de l’immobilier et de l’investissement, est le propriétaire et le développeur de l’île artificielle
Annakhil à Dubaï. Le groupe Kerzner est leader en matière de développement de stations
touristiques intégrées.
C’est dans ce cadre que s’inscrit notre projet de fin d’études au sein de
Siemens dans lequel il nous a été demandé de faire la conception et le dimensionnement
d’une installation
La station touristique comportera 500 chambres pour un hôtel 5 étoiles, des restaurants,
espaces de loisirs, galeries commerciales, ainsi qu’un terrain de golf 18 trous et un casino.
électrique basse tension desservant et garantissant le bon fonctionnement de l’hôtel du projet.
1
Dans cette partie, nous traiterons en premier lieu le dimensionnement des transformateurs,
ensuite nous passerons au calcul optimal des sections des câbles, les chutes de tensions ainsi
que les courants de court circuit. Puis, nous mettrons au point la compensation de l’énergie
réactive.
Une autre partie du présent travail essayera de démontrer l’impact financier d’une optimisation
de l’installation tout en respectant les exigences normatives par rapport aux normes électriques
NFC 15-100 et 13-200 et les spécifications client.
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PARTIE
1
Résumé
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I- Présentation de Siemens :
Siemens, dont la maison mère est basée à Munich, est l’une des plus grandes sociétés
mondiales en ingénierie électrique et en électronique. Siemens fournit des technologies
innovantes et un savoir faire reconnu auprès de clients situés dans plus de 190 pays.
Crée il y a presque 160 ans, Siemens emploie aujourd’hui plus que 500 000 employés à travers
le monde et réalise un chiffre d’affaire consolidé de 3.033 milliards de Euros.
Au Maroc, Siemens est présent depuis 1956 et a accompagné le pays dans son évolution avec
la réalisation des projets industriels et d’infrastructures très importants. Les champs d’activité
de la société englobent l’automatisme et les entraînements, l’ingénierie et les services, la
production et la distribution de l’énergie électrique, le transport, les réseaux de
télécommunications, les appareils téléphoniques et les techniques médicales.
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III- Historique:
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ciment et traitement des eaux ainsi que pour les grandes infrastructures: aéroports, hôtels,
ingénierie marine et systèmes de contrôle de la circulation.
SBT est spécialisé dans le confort et la sécurité des personnes et des biens. De la
fabrication à la distribution, de la conception à l’installation, SBT est un acteur majeur de la
sécurité incendie, de la sûreté électronique et de la gestion technique des bâtiments.
Siemens propose des solutions dans le domaine de la production d'énergie qui vont de
la construction de centrales électriques clés en main à la rénovation et la maintenance des
centrales existantes. Siemens propose aussi aux industries à forte consommation d'énergie
des Systèmes de Turboalternateurs capables de produire l'énergie dont ils ont besoin à des
coûts relativement réduits.
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l'échographie, la médecine nucléaire permettent au groupe ‘Siemens Medical solutions’ de
renforcer sa position avec un grand parc de matériel installé et de révolutionner ainsi le
monde du médical.
Siemens est un pole international d’expertise pour les automatismes de transport urbain
représenté au Maroc. Sa grande expérience dans la réalisation des projets clef en main et dans
les services de maintenance complète efficacement sa gamme de compétences.
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V- Organigramme de Siemens:
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- Division ingénierie et service (I&S)
Parmi les départements de Siemens, on trouve celui d’ingénierie et service, dans lequel on
effectué notre stage. Ce département comporte plusieurs services comme l’explique
l’organigramme ci-après :
- Bureau d’Etudes :
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Notre Projet de Fin d’Etudes est effectué au Département Ingénierie et service de Siemens
et plus précisément dans le bureau d’études (B.E) qui représente l’une des forces majeures de
l’entreprise. En d’autres termes, c’est le cerveau qui fait bouger l’entreprise.
En collaboration avec les différents centres d’activités, le bureau d’études est responsable de
la partie technique des affaires. Sa préoccupation, consiste à assurer :
-La détermination et la planification des tâches d’études.
-L’établissement, sous sa responsabilité, des notes de calculs et la sélection des matériaux
nécessaires tout en respectant les cahiers des charges et les normes en vigueur.
-L’élaboration et la vérification des plans d’exécution.
-L’assistance technique aux chargés d’affaires et aux chefs de chantiers.
-Les essais et les mises en service des installations.
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sert à définir la littérature nécessaire à toute étude d’une installation électrique et introduire
les principes que l’on a utilisés dans nos différentes simulations.
DEUXEME
PARTIE
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I. Méthodologie de conception d’une installation électrique :
1. Introduction:
La conception d'un réseau électrique a pour objectif de déterminer l'installation électrique
satisfaisant les exigences du processus industriel au moindre coût d'investissement,
d'exploitation et de défaillance. Selon le Guide de conception des réseaux électriques
industriels de Schneider Electric la méthodologie de conception d'un réseau, comporte cinq
grandes étapes :
Il s'agit :
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- Calcul des courants nominaux,
- Choix des transformateurs,
- Détermination des sections des conducteurs,
- Calcul des courants de court-circuit.
Etape 4 : Choix des équipements
Le schéma unifilaire étant validé, il s'agit de choisir et dimensionner les équipements
à partir des résultats des calculs effectués à l'étape précédente et des données recueillies à
l'étape 1.
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Un poste de livraison MT qui alimente les différents postes de transformation en
commençant par le poste Boh-storage et finissant par le poste Golf maintenance pour fermer
la boucle (voir schéma de la boucle MT).
3. Conclusion:
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II- Dimensionnement du transformateur :
1. Determination de la puissance:
2. Bilan de puissance:
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Le bilan de puissance est un outil qui va permettre de dimensionner l’installation à
partir de la définition des récepteurs. C'est la première étape essentielle de l'étude de
conception d'un réseau. Elle doit cerner et localiser géographiquement les valeurs des
puissances actives et réactives.
Selon l'étendu du site, les puissances installées et leurs répartitions, l'installation sera divisée
en plusieurs zones géographiques.
Le bilan des puissances actives et réactives sera alors fait pour chaque zone en appliquant,
aux puissances installées, les facteurs d'utilisation (Ku) propre à chaque récepteur et le
facteur de simultanéité (Ks) pour le groupement de plusieurs récepteurs ou circuits.
Pour choisir la puissance du transformateur, on doit tenir compte des trois facteurs :
-facteur de simultanéité : dans une installation industrielle, les récepteurs (d'un atelier par
exemple) alimentés par une même canalisation, ne fonctionnent pas simultanément dans tous
les cas. Pour tenir compte de ce phénomène, qui reste lié aux conditions d'exploitation de
l'installation, dans le dimensionnement des liaisons, on applique à la somme des puissances
des récepteurs le facteur de simultanéité.
Le tableau suivant montre la valeur du facteur de simultanéité pour une armoire de
distribution industrielle :
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Le tableau du rez de chaussée comporte 19 chambres suite junior de puissance 5 KVA et 12
KVA respectivement calculées en prenant pour les chambres de 5KVA le coefficient de
simultanéité KS= 0,6 (plus de 10 départs) et pour les chambres de 12 KVA : Ks= 0,7
(9départs).
Pour tous les récepteurs des chambres, le facteur d’utilisation égale à 1.
Le bilan de puissance des chambres et de la zone entière est présenté dans les tableaux
suivants :
MAZAGAN : Hotel
ENTITE HOTEL - KING ROOM
BILAN DE PUISSANCE
Récepteurs électriques Récepteurs Q P unitaire
plafond C600 1 50
ENTREE
Applique C603 1 100
Applique de lit N°1 1 100
Applique de lit N°2 1 100
Lampe de table N°1 sur prise courant 1 100
Lampe de table N°2 sur prise courant 1 100
CHAMBRE TV sur prise courant 50
Fer à repasser sur prise courant 1 1000
Mini bar+cafetière sur prise courant 1 1200
Ventilo-convecteur Alim 1 2100
Placard F104 14
Plafond lavabo T100 1 50
douche T101 1 50
Plafond toilette T101 1 50
SALLE DE Plafond baignoire C103 1 50
BAIN Applique lavabo 1 C602 2 100
Applique lavabo 2 C602 X X
Prise rasoir 1 50
Plafond douche C103 1 50
Applique toilette C602 1 100
Total installé 5414
Facteur simultanéité 0,6
Total foisonné 3248,4
Total foisonné en kva 3,25
Intensité en A 14,8
Puissance prise en
5 kva
compte pour le bilan
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PROJET MAZAGAN
ENTITE HOTEL - SUITE JUNIOR
BILAN DE PUISSANCE
P P total
P uni
DESIGNATION QTE normale en
W
en KW KW
ENTREE:
H0300NDB06/E1 1 600,00 0,60 0,60
H0300NDB06/E2 1 1000,00 1,00 1,00
H0300NDB06/E3 1 650,00 0,65 0,65
TOTAL : 13,65
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SIEMENS
MAZAGAN : Hôtel
Bilan de puissance zone 3
installations desservies Repère Zone 06/07 sector 3
T
Caractéristiques Puissances Nb Total facteur Total .f
Courant
Niveaux Tableaux Locaux KVA KVA Simult KVA en amp
2ém
Etage H0302NSB01 CH:KING/D,QUEEN 5 19 95
Junior Suite 12 2 24
H0302NDB26 10 1 10
Total tableau H0302NSB01: 129 0,7 90,30 137,26
3ém
Etage H0303NSB01 CH:KING/D,QUEEN 5 20 100
H0303NDB26 10 1 10
HT2MUA10 6 1 6
Total tableau H0303NSB01: 116 0,7 81,20 123,42
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Le transformateur est choisi avec la puissance normalisée juste supérieure à la valeur
calculée Sn= 1145,79, Soit : Sn= 1500 KVA.
4. Régime du neutre:
4.1-Définition
Les schémas des liaisons à la terre sont appelés aussi régimes de neutre d’une
installation BT. Ils caractérisent le mode de raccordement à la terre du neutre du secondaire
du transformateur HT/BT ou de la source et les moyens de mise à la terre des masses de
l’installation. Le choix de ces liaisons conditionne les mesures de protection des personnes
contre les contacts indirects. Plusieurs types de schéma des liaisons à la terre peuvent
coexister à l’intérieur d’une même installation.
Il existe, pour les installations BT, trois types de schémas de liaison à la terre :
Le régime TT:
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C’est le type d'installation dans lequel aucune liaison électrique n’est réalisée
intentionnellement entre le point neutre et le terre. Les masses d’utilisation de l’installation
électrique sont reliées à une prise de terre.
-Schéma TNC :
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Dans le TNC les conducteurs de neutre (N) et de protection (PE) sont confondus en
un seul conducteur appelé conducteur PEN. Ce schéma est interdit pour des sections
inférieures à 10mm².
Le schéma TNC nécessite la création d’un système
équipotentiel pour éviter la montée en potentiel des
masses et éléments conducteurs.
Ce SLT permet d’économiser un câble (ainsi qu’un pôle sur chacun des appareils de
protection), mais il est nécessaire d’utiliser un câble spécial renforcer mécaniquement afin de
limiter le risque de coupure du conducteur de protection (PE).
-Schéma TNS :
Dans le TN-S, le conducteur neutre et le
conducteur de protection sont séparés. Ce schéma est
obligatoire pour les installations en câbles souples dont la
section des conducteurs est inférieure à 10mm²pour le
cuivre, et 16 mm² pour l’Aluminium.
De plus le schéma TNS :
-s’emploie même en présence de conducteurs souples ou
de conduits de faible section
-Permet par la séparation du neutre et du conducteur de protection de disposer d’un PE non
pollué (locaux informatiques, locaux à risques).
-Il est obligatoire dans les locaux présentant des risques d’incendie.
-Schéma TNC/S :
Le conducteur de protection (PE) et le neutre
(N) sont confondus du transformateur jusqu’au point de
distribution, et ensuite séparés sur les circuits terminaux
et section de conducteur < 10 mm2 Cuivre.
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C’est le croissement des impératifs réglementaires, de continuité de service, de condition
d’exploitation et de nature du réseau et des récepteurs qui déterminent le ou les types de
schémas les plus judicieux.
Le choix résulte des éléments suivants :
D’abord des textes réglementaires qui imposent dans certains cas un régime de neutre.
Puis de choix de l’utilisateur lorsqu’il est alimenté par un transformateur HT/BT dont il est
propriétaire (abonné HT) ou qu’il possède sa propre source d’énergie (ou un transformateur à
enroulement séparé).
Lorsque l’utilisateur est libre de son choix, la définition du régime de neutre ne pourra
résulté que d’un concertation entre lui-même et le concepteur du réseau (bureau d’étude,
installateur).
Elle portera :
En premier lieu sur les impératifs d’exploitation (continuité de services) et sur les condition
d’exploitation (entretien assuré par un personnel électricien ou non)
En second lieu, sur les caractéristiques particulières du réseau et des récepteurs.
5. Conclusion
Nous avons présenté dans ce chapitre la méthode suivie pour la détermination des
puissances et réaliser le bilan de puissance de l’installation. Dans la partie qui suit, nous
serons amener à déterminer la section des différentes canalisations issues du TGB
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III- Compensation de l’énergie réactive :
1-Introduction :
L’amélioration du facteur de puissance d’une installation présente de multiples avantages
d’ordre économique et technique et permet de réduire la facture d’électricité .Elle optimise
également le dimensionnement des transformateurs et des câbles et réduit les pertes en ligne
et les chutes de tension.
Améliorer le facteur de puissance d’une installation consiste à installer un condensateur,
source d’énergie réactive. Cela s’appelle compenser l’installation.
Le fait d’installer un condensateur générateur d’énergie réactive est un moyen simple, souple
et vite amorti de s’assurer d’un bon facteur de puissance.
P : puissance active,
S1 et S2 : puissances apparentes (avant et après compensation),
Qc : Puissance réactive du condensateur,
Q1 : Puissance réactive sans condensateur,
Q2 : Puissance réactive avec condensateur.
Qc = Q1 - Q2
Qc = S.sinφ1 – S.sinφ2
Qc = S (Sinφ1 - Sinφ2)
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Avec :
φ 1 c’est le déphasage sans condensateur,
φ 2 c’est le déphasage avec condensateur.
2-Types de compensation :
En basse tension, la compensation est réalisée avec deux familles de produits :
Les condensateurs de valeurs fixes ou condensateurs fixes.
Les équipements à régulation automatique ou batteries automatiques qui
permettent d’ajuster en permanence la compensation aux besoins de l’installation, elles
permettent l’adaptation immédiate de la compensation aux variations de la charge.
Ce type d’équipement permet l’adaptation automatique de la puissance réactive fournie par
les batteries de condensateurs en fonction d’un cosφ désiré et imposé en permanence.
Il s’utilise dans le cas ou la puissance active varie dans des proportions importantes, c’est-à-
dire essentiellement aux bornes des tableaux généraux BT et pour les gros départs.
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Règles pratiques :
-Types de compensation
-Si la puissance des condensateurs est inférieure à 15% de la puissance du transformateur,
choisir des condensateurs fixes.
-Si la puissance des condensateurs est supérieure à 15% de la puissance du transformateur,
choisir une batterie de condensateurs à régulation automatique.
-Types de batteries
Les équipements de compensation peuvent être de trois types, adaptés au niveau de pollution
harmonique du réseau. Le rapport Gh /Sn permet de déterminer le type d’équipement
approprié avec : Gh puissance apparente des récepteurs produisant des harmoniques (moteurs
à vitesse variable, convertisseur statique, électronique de puissance …)
Qc : puissance de l’équipement de compensation.
- Si la puissance des générateurs d’harmoniques inférieure à 15% de la puissance du
transformateur : choisir type standart.
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- Si la puissance des générateurs d’harmoniques est comprise entre 15% et 25% de la
puissance de transformateur : choisir type H
- Si la puissance des générateurs d’harmoniques est comprise entre 25% et 50% de la
puissance de transformateur : choisir type SAH
3-Modes de compensation :
La localisation des condensateurs BT sur un réseau électrique constitue ce que l’on appelle le
mode de compensation. La compensation d’une installation peut être réalisée de différentes
façons.
Cette compensation peut être globale, partielle (par secteur), ou locale (individuelle). En
principe la compensation idéale est celle qui permet de produire l’énergie réactive à l’endroit
même où elle est consommée et en quantité ajustée à la demande.
2-1 / Compensation globale :
La batterie est raccordée en tête d’installation et assure une compensation pour l’ensemble de
l’installation. Elle reste en service de façon permanente pendant la marche normale de
l’usine.
Compensation globale
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2-2 / Compensation partielle :
La batterie est raccordée au tableau de distribution et fournit l’énergie réactive par atelier à
un groupe de récepteurs. Une grande partie de l’installation est soulagée, en particulier les
câbles d’alimentation de chaque atelier.
Compensation partielle
Une compensation partielle est conseillée lorsque l’installation est étendue et comporte des
ateliers dont les régimes de charge sont différents.
La batterie est raccordée directement aux bornes de chaque récepteur de type inductif.
Lorsqu’elle est possible, cette compensation produit l’énergie réactive à l’endroit même ou
est consommée et en quantité ajustée aux besoins.
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Compensation individuelle
Une compensation individuelle est à envisager lorsque la puissance de certains récepteurs est
importante par rapport à la puissance totale. C’est le type de compensation qui offre le plus
d’avantage.
Résultats de calcul :
29
IV- Dimensionnement des câbles :
1. Introduction :
Un câble assure le transport de l’énergie électrique entre deux points d’un réseau. A
cet effet, le câble doit être en mesure de supporter et de satisfaire différentes contraintes. Dès
lors, la détermination de la section d’un câble dépend des conditions suivantes :
L’échauffement de l’âme doit rester compatible avec celui de l’isolant choisi soit :
La chute de tension produite par la liaison doit permettre un fonctionnement correct du
matériel alimenté.
Le fonctionnement d’un câble produit, dans celui-ci, une certaine quantité de chaleur
due, en grande partie, à ce qu’on appelle l’effet joule. Pour cela on doit calculer la section la
plus petite permettant de transporter l’intensité fictive, d’après les tableaux des
caractéristiques du conducteur ou du câble choisi qui permettent de déterminer la section des
conducteurs de phase d’un circuit.
On distingue dans la suite de cette section le cas des :
-Canalisations non enterrées
-Canalisations enterrées
Pour déterminer la section d’un câble en prenant compte les différents paramètres de son
installation, on suit la méthode générale décrite ci-après :
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Définir de manière précise les conditions d’installation et d’environnement
envisagées qui sont :
- Le mode de pose
- Le type d’éléments conducteurs
- L’influence mutuelle des autres circuits
- La température ambiante
- La nature de l’isolant
Ce qui permet de trouver la valeur d’un coefficient K appelé facteur de correction.
Détermination du coefficient K selon les deux types de canalisations :
- câbles non enterrés: la section d’un conducteur de phase se lit dans les tableaux qui
croisent la lettre de sélection qui symbolise le mode de pose et le coefficient d’influence K.
Déterminer une lettre de sélection qui dépend du conducteur utilisé et de son
mode de pose (voir tableau) :
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Déterminer un coefficient K qui caractérise l’influence des différentes
conditions d’installation, ce coefficient K s’obtient en multipliant les facteurs de corrections
K1, K2 et K3 :
-Le facteur de correction K1 prend en compte le mode de pose comme le montre le
tableau ci-dessous :
32
- Le facteur de correction K3 prend en compte la température ambiante et la nature de
l’isolant (voir le tableau suivant) :
D’où K=K1 x K2 x K3
33
34
- câbles enterrés :
Dans le cas de circuits enterrés, la détermination de la section minimale des conducteurs
nécessite aussi la détermination du coefficient K qui s’obtient en multipliant les facteurs
de correction K’1, K’2 et K’3 :
-facteur de correction K’1 mesure l’influence de mode de pose.
Cas d'installation K4
Pose sous fourreaux
0,8
conduits ou profilés
Autres cas 1
-facteur de correction K’2 mesure l’influence mutuelle des circuits placés cote à cote.
Disposition des facteur de correction K' 2
câbles jointifs nombre de circuits ou de câbles multiconducteurs
1 2 3 4 5 6 7 8 9 12 16 20
Enterrés
1,00 0,80 0,70 0,65 0,60 0,57 0,54 0,52 0,50 0,45 0,41 0,38
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36
en partant du réseau amont jusqu’au tableau de la chambre de l’hôtel.
-Tableau C0400NMB06
Nature de l’âme du câble : aluminium,
Nature de l’isolant du câble : PVC,
Mode de pose : sur chemin de câbles,
La température est 30°C.
Calcul du coefficient de correction K
Les valeurs des facteurs de correction sont :
k1 = 1
k2 = 0.8 (2circuits)
k3 = 1 (30 °C)
D’où K=0,8
Calcul du courant fictif :
37
On a le courant d’emploi égale à :
P 1500 10 3
Ib = = =2165,06A
3U 3 400
Section minimale :
- Tableau H0300NBW01 :
Nature de l’âme du câble : aluminium,
Nature de l’isolant du câble : PVC,
Mode de pose : canalisations enterrées,
La température du sol est 20°C.
Calcul du coefficient de correction K
Les valeurs des facteurs de correction sont :
k1 = 1
k2 = 0.65 (4 circuits)
k3 = 1 (20 °C)
D’où K=0,65
Calcul du courant fictif :
On a le courant d’emploi égale à :
P 374 10 3
Ib = = =568,23A
3U 3 380
38
Section minimale :
-Tableau H0300NSB01 :
Nature de l’âme du câble : aluminium,
Nature de l’isolant du câble : PVC,
Mode de pose : sur chemin de câbles,
La température est 30°C.
Calcul du coefficient de correction K
Les valeurs des facteurs de correction sont :
k1 = 1
k2 = 0,8 (4 circuits)
k3 = 1 (30 °C)
D’où K=0,8
Calcul du courant fictif :
On a le courant d’emploi égale à :
P 119 10 3
Ib = = =180,08A
3U 3 380
Section minimale :
-Tableau H0300NDB10 :
Nature de l’âme du câble : Cuivre,
Nature de l’isolant du câble : PVC,
Mode de pose : sur chemin de câbles,
La température est 30°C.
39
Calcul du coefficient de correction K
Les valeurs des facteurs de correction sont :
k1 = 1
k2 = 0,72 (Câble multiconducteurs)
k3 = 1 (30 °C)
D’où K=0,72
Calcul du courant fictif :
On a le courant d’emploi égale à :
P 15 10 3
Ib = = =22,8A
3U 3 380
Section minimale :
Pour les autres tableaux, on suivra la même démarche et nous aurons les résultats
exprimés dans le tableau suivant :
SIEMENS SA
MAZAGAN : Hôtel
CALCUL DES SECTIONS DES CABLES
REZ DE CHAUSSE DE LA ZONE N° 3
P In ou Longueur Section
TABLEAU Ib (A) MDP cosφ K1 K2 K3 K Iz
(KVA) Ireg(A) (m) (mm²)
40
C0400NMB06 1300 1975,14 CDC 1980,00 10 F 0,8 1 0,8 1 0,8 309,37 8x240
CHILLER 840 1276,24 enterré 1280,00 80 F 0,85 1 0,8 1 0,8 320 5x240
H0300NBW01 374 568,23 enterré 580,00 150 F 0,8 1 0,65 1 0,65 297,43 3x240
H0300NSB01 119 180,08 CDC 190,00 5 E 0,8 1 0,8 1 0,8 237,6 150
H0300NDB01 5 22,73 CDC 25,00 20 E 0,8 1 0,78 1 0,78 32,05 3x4
H0300NDB02 15 22,80 CDC 25,00 20 E 0,8 1 0,78 1 0,78 32,05 5x4
H0300NDB03 5 22,73 CDC 25,00 15 E 0,8 1 0,78 1 0,78 32,05 3x4
H0300NDB04 5 22,73 CDC 25,00 16 E 0,8 1 0,78 1 0,78 32,05 3x4
H0300NDB05 15 22,80 CDC 25,00 40 E 0,8 1 0,78 1 0,78 32,05 5x4
H0300NDB06 12 18,23 CDC 25,00 50 E 0,8 1 0,78 1 0,78 32,05 5x4
H0300NDB09 12 18,23 CDC 25,00 60 E 0,8 1 0,78 1 0,78 32,05 5x4
H0300NDB10 15 22,73 CDC 25,00 60 E 0,8 1 0,78 1 0,78 32,05 5x4
H0300NDB11 5 22,73 CDC 25,00 15 E 0,8 1 0,78 1 0,78 32,05 3x4
H0300NDB12 5 22,73 CDC 25,00 16 E 0,8 1 0,78 1 0,78 32,05 3x4
H0300NDB15 5 22,73 CDC 25,00 20 E 0,8 1 0,78 1 0,78 32,05 3x4
H0300NDB16 5 22,73 CDC 25,00 8 E 0,8 1 0,78 1 0,78 32,05 3x6
H0300NDB17 15 22,80 CDC 25,00 60 E 0,8 1 0,78 1 0,78 32,05 5x4
H0300NDB18 5 22,73 CDC 25,00 16 E 0,8 1 0,78 1 0,78 32,05 3x6
H0300NDB19 5 22,73 CDC 25,00 15 E 0,8 1 0,78 1 0,78 32,05 3x6
H0300NDB20 15 22,80 CDC 25,00 40 E 0,8 1 0,78 1 0,78 32,05 5x4
H0300NDB21 5 22,73 CDC 25,00 8 E 0,8 1 0,78 1 0,78 32,05 3x4
H0300NDB22 5 22,73 CDC 25,00 20 E 0,8 1 0,78 1 0,78 32,05 3x4
H0300NDB23 5 22,73 CDC 25,00 16 E 0,8 1 0,78 1 0,78 32,05 3x4
H0300NDB24 5 22,73 CDC 25,00 8 E 0,8 1 0,78 1 0,78 32,05 3x4
H0300NDB25 15 22,80 CDC 25,00 30 E 0,8 1 0,78 1 0,78 32,05 5x4
Après avoir déterminé la section minimale, on vérifie la chute de tension pour savoir
si elle est conforme aux normes ou non. Si la chute de tension est acceptable, on
choisit la section normalisée juste supérieure à S; et si la chute de tension n'est pas
acceptable, alors on augmente la section S et on revérifie la chute de tension jusqu'à
l'obtention d'un chute de tension conforme.
1. Définition:
L’impédance d’une canalisation est faible, lorsqu’elle est traversée par le courant
d’emploi, il y a chute de tension entre son origine et son extrémité.
Or, le bon fonctionnement d’un récepteur (moteur, éclairage) est conditionné par la valeur de
la tension à ses bornes.
41
Il est donc nécessaire de limiter les chutes de tension en lignes par un dimensionnement
correct des canalisations d’alimentation.
Cette section permet de déterminer les chutes de tension en ligne afin de vérifier qu’elles
soient :
-Conformes aux normes et règlement en vigueur.
-Acceptés par le récepteur.
-Adaptés aux impératifs d’exploitation.
2. Vérification de la chute de tension :
42
Monophasé : phase et neutre ΔU = 2 Ib L(Rcosφ +Xsinφ)
100U
Un
Triphasé équilibré :trois phases ΔU = 3 Ib L(Rcosφ +Xsinφ)
100U
Un
IB :courant d’emploi en ampère.
(avec ou sans phase )
L : longueur du câble en Km.
R : résistance linéaire d’un conducteur en Ω/km,
22,5.mm 2 / Km
R= pour le cuivre.
S
36.mm 2 / Km
R= pour l’aluminium.
S
R négligeable pour S > 500 mm². X réactance linéique en Ω/km ; négligeable pour S < 50
mm².
En l’absence d’indication prendre X = 0,08 Ω/km.
Un : tension nominale entre phase.
φ: déphasage du courant sur la tension. Force motrice au démarrage
Cos φ = 0,35, normal cos φ = 0,5, éclairage cos φ = 1, en l’absence d’indication cos φ = 0,8.
-Tableau C0400NMB06
On calcule la chute de tension partielle de ce tableau :
On a: Ib = 1975, 14A
L= 10 m
S= 240 mm²
K= 0,29 (voir tableau des valeurs de K)
43
-Tableau H0300NBW01 :
Ib = 568,23 A
L= 150 m
S= 240 mm²
K= 0,29 (voir tableau des valeurs de K)
-Tableau H0300NSB01 :
Ib = 180,08A
L= 5 m
S= 150 mm²
K= 0, 42
On obtient ΔUp = K x Ib x L= 0,09%
Puis on ajoute la chute de tension antécédente pour obtenir la chute de tension totale.
D’où ΔUt= ΔUp+ΔUa
Finalement : ΔUt= 0,09+ 2,34 =2,43%
Ce résultat est tout à fait conforme à la norme.
-Tableau H0300NDB10:
Ib =22, 73 A
L= 60 m
S= 6 mm²
K= 5, 3
On obtient ΔUp = K x Ib x L= 1, 9%
44
Puis on ajoute la chute de tension antécédente pour obtenir la chute de tension totale.
D’où ΔUt= ΔUp+ΔUa
Finalement : ΔUt= 1,9+ 2,43 =4,33%
Ce résultat est tout à fait conforme à la norme.
Pour les autres tableaux, on suivra la même démarche et nous aurons les résultats
exprimés dans le tableau suivant :
MAZAGAN : Hôtel
CALCUL DE LA CHUTE DE TENSION
REZ DE CHAUSSE DE LA ZONE N° 3
Longueur Section
TABLEAU P(KVA) Ib (A) K ΔUp(%) ΔUT(%)
(m) (mm²)
C0400NMB06 1300 1975,14 10 8x240 0,29 0,18 0,18
CHILLER 840 1276,24 80 5x240 0,29 1,55 1,73
H0300NBW01 374 568,23 150 3x240 0,29 2,16 2,34
H0300NSB01 119 180,08 5 150 0,42 0,09 2,43
H0300NDB01 5 22,73 20 3x6 6,1 0,72 3,16
H0300NDB02 15 22,80 20 5x6 5,3 0,63 3,06
H0300NDB03 5 22,73 15 3x6 6,1 0,54 3,6
H0300NDB04 5 22,73 16 3x6 6,1 0,58 3,64
H0300NDB05 15 22,80 40 5x6 5,3 1,27 3,7
H0300NDB06 12 18,23 50 5x6 5,3 1,27 3,7
H0300NDB09 12 18,23 60 5x6 5,3 1,52 3,95
H0300NDB10 15 22,73 60 5x6 5,3 1,9 4,33
H0300NDB11 5 22,73 15 3x6 6,1 0,55 4,87
H0300NDB12 5 22,73 16 3x6 6,1 0,58 4,91
H0300NDB15 5 22,73 20 3x6 6,1 0,73 5,36
H0300NDB16 5 22,73 8 3x6 6,1 0,29 4,92
H0300NDB17 15 22,80 60 5x6 5,3 1,9 4,63
H0300NDB18 5 22,73 16 3x6 6,1 0,58 4,28
H0300NDB19 5 22,73 15 3x6 6,1 0,55 4,25
H0300NDB20 15 22,80 40 5x6 5,3 1,27 3,7
H0300NDB21 5 22,73 8 3x6 6,1 0,29 3,99
H0300NDB22 5 22,73 20 3x6 6,1 0,72 4,43
H0300NDB23 5 22,73 16 3x6 6,1 0,58 3,96
H0300NDB24 5 22,73 8 3x6 6,1 0,29 3,67
H0300NDB25 15 22,80 30 5x6 5,3 0,95 3,38
A la lumière des résultats nous constatons que les chutes de tension calculées
préalablement sont conformes aux valeurs préconisées par la norme NFC 15 100,
Les sections des différents départs calculées dans les parties précédentes, vérifient les
chutes de tension
45
IV.CALCUL DES COURANTS DE COURT-CIRCUIT
1. Introduction :
La connaissance des intensités de court circuit (Icc) aux différents points d’une
installation est indispensable pour la conception d’un réseau .Ce calcul de Icc a pour but de
déterminer :
Le pouvoir de coupure du dispositif de protection (PDC) : déterminé à partir de Icc maxi
calculé à ces bornes;
la section des conducteurs permettant :
De supporter la contrainte thermique du courant de court-circuit,
De garantir l’ouverture du dispositif par les normes NFC 15 100 et CEI 60 364.
Elle dépend de Icc mini calculé aux bornes du récepteur.
la tenue mécanique des supports de conducteurs (efforts électrodynamiques) :
déterminée à partir du calcul de Icc crête déduit du Icc maxi.
2. Les méthodes utilisées pour le calcul des courants de court-circuit :
Plusieurs méthodes sont proposées par les normes :
-Le guide pratique C15-105 qui complète la NF C15-100 (installations BT alimentées en
courant alternative) présente les méthodes suivantes :
- Celle des impédances qui permet de calculer les courants de défaut en tout point d’une
installation avec une bonne précision. Elle consiste à totaliser séparément les différentes
résistances et réactances de la boucle de défaut depuis et y compris la source, jusqu’au point
considéré puis a calculer l’impédance correspondante.
Un
L’Icc est enfin obtenu par l’application de la loi d’ohm Icc = 3 Z
Toutes les caractéristiques des différents éléments de la boucle de défaut doivent être connues
(sources et canalisations).
-Celle de composition, cette méthode est utilisable quand les caractéristiques de
l’alimentation ne sont pas connues. L’impédance amont du circuit considéré est calculée à
partir d’une estimation du courant de court-circuit à son origine.
Cette méthode approchée à une précision suffisante pour ajouter un circuit à une installation
existante, du moment que sa puissance ne dépasse pas 800KVA.
46
2.1 /Calcul de Icc par la méthode des impédances :
a- Icc selon les différents types de court-circuit :
-Court-circuit triphasé :
C’est le défaut qui correspond à la réunion des trois phases .L’intensité de court-circuit Icc3
U
est Icc3=
3Zcc
Avec U la tension composée entre phases.
Le calcul de l’intensité de court circuit se résume alors au calcul de l’impédance Zcc,
impédance équivalente à toutes les impédances parcourues par l’Icc du générateur jusqu’au
point de défaut. C’est en fait l’impédance directe par phase :
Zcc = R 2 ( X 2
Dans certains cas particuliers de défaut monophasé l’impédance homopolaire de la source est
plus faible que Zcc (par exemple aux bornes d’un transformateur à couplage étoile zig zag ou
47
d’un alternateur en régime subtransitoire). L’intensité monophasée peut être alors plus élevé
que celle du triphasé.
-Court circuit à la terre (monophasé ou biphasé) :
Ce type de défaut fait intervenir l’impédance homopolaire Z0. Sauf en présence de machines
tournantes ou l’impédance homopolaire se trouve réduite, l’intensité Icc0 débitée est alors
inférieure à celle du défaut triphasé.
Son calcul peut être nécessaire, selon le régime du neutre, pour le choix des seuils de réglage
des dispositifs de protection homopolaire (HT) ou différentielle (BT).
b- Détermination des impédances de court circuit :
Le principe de cette méthode consiste à déterminer les courants de court circuit à partir de
l’impédance que représente le circuit parcouru par le courant de court circuit .Cette
impédance se calcule après avoir totalisé séparément les différentes résistances et réactances
de la boucle de défaut, depuis et y compris la source d’alimentation du circuit, jusqu’au
point considéré.
*Impédance du réseau amont :
Dans la plupart des calculs, on ne remonte pas au-delà du point de livraison de l’énergie. La
connaissance du réseau amont se limite alors généralement aux indications fournies par le
distributeur. à savoir uniquement la puissance de court circuit Scc(en MVA).
L’impédance équivalente du réseau amont est :
U2
Za=
Scc
U c’est la tension composée à vide du réseau.
*Impédance interne du transformateur :
L’impédance se calcule à partir de la tension de court circuit Ucc exprimé en %
Ucc U 2
ZT=
100 Sn
Avec :
U= tension composé à vide du transformateur
Sn = puissance apparente du transformateur
Ucc= tension réduite
En générale, RT<<XT de l’ordre de 0,2 XT, et l’impédance interne des transformations peut
être assimilée à la réactance XT.
48
Avec la prise en compte de l’impédance amont au transformateur et de l’impédance interne
du transformateur, le courant de court circuit s’exprime par :
U
Icc= 1,1x ( Za Zt ) 3
Réseau amont
0,32 0,32 721
Pcc=500MVA
49
Transformateur 22KV/410
5,86
Pn=1500KVA Ucc=5,5% 5,86 39,4
Câble unipolaire 10m
aluminium 8x1x240mm²
0,82 6,183 37,19
Disjoncteur général
0,15 6,01 42,26
Câble unipolaire 150m
aluminium 3x1x240mm²
15,44 22,27 11,4
TGBT
1,26
H0300NSB01 23,53 10,8
P= 119K
H0300NDB10 Câble
tripolaire 60m cuivre
90,05 113,58 2,23
5x6mm²
H0300NDB11Câble
33,77
unipolaire 15m cuivre 147,35 2,71
3x6mm²
Réseau amont :
On a : Pcc=500MVA
U0=400V
Donc Zr = U0r2 / Pcc = 4002/ 500=0,32.
KA.
50
Transformateur:
Zt = Ucc/100 * Uo t 2/S
Avec :
S =1500KVA.
Ucc = 5,5%.
Uo t = 400 V
Donc :
Zt = 5,86 m ; Rt = 0.2*Zt = 1,17 m et Xt = 0,98*Zt = 5,74 m
U 0trf
I cc 3t
3 * Z eq1
Avec :
Zeq1= Zt + Zr2
Zr2 =Zr * m2
Et : Zr2 : impédance du réseau amont ramenée au secondaire du
transformateur,
Avec : m = U20/U1=400/22 103 = 0.018
On trouve : Icc3t = 39,4 KA.
disjoncteur :
RD= 0m
XD= 0,15m
Donc ZD= 0,15 m
Zeq3= Zeq2+ ZD=6,68+0,15 =6,83 m
51
Liaison disjoncteur général .Gaine à barre:
Pour les autres tableaux, on suivra la même démarche et nous aurons les résultats
exprimés dans le tableau suivant :
MAZAGAN : Hôtel
CALCUL DES COURANTS DE COURT CIRCUIT
REZ DE CHAUSSE DE LA ZONE N° 3
52
Longueur Section
TABLEAU ρ(mΩ.mm²/m) R(mΩ) X(mΩ) Z(mΩ) Zeq(mΩ) Icc(KA)
(m) (mm²)
C0400NMB06 36 10 8x240 0,18 0,80 0,82 6,68 37,03
CHILLER CH1 36 80 5x240 2,4 6,40 6,84 13,52 18,78
H0300NBW01 36 150 3x240 7,5 12,00 14,15 20,98 12,10
H0300NSB01 36 5 150 1,2 0,4 1,26 22,25 11,42
H0300NDB01 22,5 20 3x6 75 1,60 75,02 97,26 2,61
H0300NDB02 22,5 20 5x6 75 1,60 75,02 97,26 2,61
H0300NDB03 22,5 15 3x6 56,25 1,20 56,26 153,53 2,60
H0300NDB04 22,5 16 3x6 60 1,28 60,01 157,28 2,79
H0300NDB05 22,5 40 5x6 150 3,20 150,03 172,28 1,47
H0300NDB06 22,5 50 5x6 187,5 4,00 187,54 209,79 1,20
H0300NDB09 22,5 60 5x6 225 4,80 225,05 247,30 1,03
H0300NDB10 22,5 60 5x6 225 4,80 225,05 247,30 1,03
H0300NDB11 22,5 15 3x6 56,25 1,20 56,26 303,56 1,45
H0300NDB12 22,5 16 3x6 60 1,28 60,01 307,31 1,43
H0300NDB15 22,5 20 3x6 75 1,60 75,02 322,31 1,36
H0300NDB16 22,5 8 3x6 30 0,64 30,01 277,30 1,19
H0300NDB17 22,5 60 5x6 225 4,80 225,05 247,30 1,03
H0300NDB18 22,5 16 3x6 60 1,28 60,01 232,29 1,89
H0300NDB19 22,5 15 3x6 56,25 1,20 56,26 228,54 1,92
H0300NDB20 22,5 40 5x6 150 3,20 150,03 172,28 1,47
H0300NDB21 22,5 8 3x6 30 0,64 30,01 202,29 2,17
H0300NDB22 22,5 20 3x6 75 1,60 75,02 247,30 1,78
H0300NDB23 22,5 16 3x6 60 1,28 60,01 194,79 2,26
H0300NDB24 22,5 8 3x6 30 0,64 30,01 164,78 2,67
H0300NDB25 22,5 30 5x6 112,5 2,40 112,53 134,77 1,88
53
Le rôle fondamental des protections d'un réseau électrique est d'assurer la sécurité
des personnes et des biens, ainsi que la continuité de service, c'est à dire la permanence de
l'alimentation des différents récepteurs.
Pour cela, ces protections doivent pouvoir faire face à un certain nombre d'incidents
inévitables :
Surcharges
Conditions anormales de fonctionnement
Fausse manœuvres.
Vieillissement et détérioration des isolants.
C'est le rôle des protections d'éviter les conséquences de ces incidents, en permettant :
De limiter les contraintes thermiques, diélectriques et mécaniques auxquelles
sont soumises les matériels.
En bref, un système de protection bien établi doit répondre aux exigences suivantes :
Eliminer seule la partie affectée d'un défaut.
Etre rapide.
Etre sensible.
Etre fiable.
Avoir une consommation faible
54
2. Les principales protections à garantir :
Protection des câbles : ils sont protégés contre les surintensités qui résultent
des surcharges ou bien des courts-circuits. Donc la protection consiste à placer
en amont un appareil de protection qui déclenche lorsqu'on dépasse le seuil de
courant.
Protection de terre: la protection de terre acquiert une grande importance, vu le
risque d'électrocution qui se présente lors d'un défaut. Cette protection dépend du
régime du neutre choisi pour le réseau qui s'établit en général en utilisant des relais
de courant résiduel sur 3TC.
Protection des transformateurs: le transformateur est généralement l'élément
le plus important d'un réseau électrique, il convient donc de le protéger
efficacement.
55
3- Choix des disjoncteurs :
3-1. Définition :
Un disjoncteur est à la fois un dispositif de coupure
capable d’établir, de supporter et d’interrompre des
courants d’une intensité au plus égale à son courant assigné
In, et un dispositif de protection capable d’interrompre
automatiquement des courants de surintensité qui peuvent
naître de défauts dans les canalisations.
3-2. Les différentes technologies utilisées :
La détection des surintensité est assuré par trois dispositifs différents : thermiques
pour les surcharge, magnétiques pour les courts circuits et électronique pour les deux.
a) Le déclencheur thermique :
Il est constitué d’un bilame dont l’échauffement
au-delà des valeurs normales de fonctionnement
provoque une déformation qui libère la serrure
de maintien des contacts.
b) Le déclencheur magnétiques :
Il est constitué par une boucle magnétique dont
l’effet libère la serrure de maintien des contacts,
provoquant ainsi la coupure en cas de forte
surintensité. Le temps de réponse est très court de lors de centième de secondes.
c) Le déclencheur électroniques :
Il procure l’avantage d’une très grande stabilité de fonctionnement lors d’une variation de
température.
La courbe du déclencheur présente trois zones de
fonctionnement :
Zone de fonctionnement instantanée : elle
assure la protection contre les courts circuits
de forte intensité.
Zone de fonctionnement court retard : elle
assure la protection contre les courts circuits
de plus faible intensité.
56
Zone de fonctionnement long retard : elle est assimilable à la caractéristique d’un
déclencheur thermique. Elle permet d’assurer la protection des conducteurs contre les
surcharges.
3. 3 / Caractéristiques fondamentales des disjoncteurs :
Les caractéristiques fondamentales d’un disjoncteur sont :
- La tension assignée d’emploi : c’est la tension sous laquelle le disjoncteur peut être
employé.
- Le courant assigné d’emploi In : c’est la valeur maximal du courant que le disjoncteur
peut supporter de manière permanente.
- Le pouvoir de coupure : c’est la plus grande intensité de courant de court circuit qu’un
disjoncteur peut interrompre sous une tension donnée.
- Le courant de courte durée : c’est a valeur du courant de court circuit qu’un disjoncteur
est capable de supporter pendant une période définie sans altération de ses caractéristiques.
Cette valeur est destinée à permettre la sélectivité entre appareils.
-Pouvoir assigné de fermeture sur court circuit Icn: c’est la plus grande intensité de
courant qu’un appareil puisse établir sous sa tension assignée dans les conditions de la
norme. Les appareils sans fonction de protection tels que les interrupteurs doivent supporter
les courants du courts circuits en valeur et durées résultant de l’action du dispositif de
protection associé.
57
A partir de ce courant d’emploi, on détermine la canalisation (voir chapitre IV) et le calibre
du disjoncteur qui la protège.
Souvent celui-ci peut être choisi immédiatement supérieur au courant d’emploi dans la liste
des calibres existants.
Donc pour choisir un disjoncteur, il suffit de vérifier les relations suivantes :
In ≥ IB,
PDC ≥ Icc, PDC c’est le pouvoir de coupure du disjoncteur.
Le déclencheur devra toujours être choisi en respectant les critères suivants :
58
La sélectivité est une méthode qui consiste à coordonner les protections de sorte que,
lorsqu’un défaut apparaît sur un circuit, seule la protection placée en tête de ce circuit se
déclenche, évitant la mise hors service du reste de l’installation. L'intérêt de la sélectivité est
double. Elle permet d'améliorer la continuité de service et la
sécurité de l'installation.
59
La sélectivité ampéremétrique :
Cette technique repose sur le décalage en
intensité des courbes de déclenchement des
disjoncteurs amont et aval. Elle est basée sur
le fait que dans un réseau, le courant de
défaut est d’autant plus faible que le défaut
est plus éloigné de la source. Une protection
ampèremétrique est disposée au départ de
chaque tronçon : son seuil est réglé à une
valeur inférieure à la valeur de court circuit
minimal provoqué par un défaut sur la
section surveillée, et supérieure à la valeur
maximale du courant provoqué par un défaut situé en aval (au-delà de la zone surveillée).
Ainsi réglée, chaque protection ne fonctionne que pour les défauts situés immédiatement en
aval de sa position, et est insensible aux défauts apparaissant au delà.
La sélectivité chronométrique :
Cette technique repose sur le décalage en temps des courbes de déclenchement des
disjoncteurs en série. Elle consiste à donner des temporisations différentes aux protections à
maximum de courant échelonnées le long du réseau.
Ces temporisations sont d’autant plus longues que la protection est
plus proche de la source.
Figure : sélectivité chronométrique
Ainsi sur la figure , le défaut représenté est vu par toutes les
protections ( en A, B, C et D), la protection temporisée D ferme ses
contacts plus rapidement que celle installée en C, elle-même plus
rapide que celle installée en B. Après l’ouverture du disjoncteur D
et la disposition du courant de défaut, les protections A, B, C qui ne sont plus sollicitées,
reviennent à leur position de veille.
Ce système de sélectivité a deux avantages :
60
Il assume son propre secours. En effet, la protection en C va déclencher si la protection D est
défaillante (une partie saine de l’installation est coupée) et il est simple.
La sélectivité logique :
Le système de sélectivité logique permet d’obtenir une parfaite sélectivité au déclenchement,
et par ailleurs, de réduire considérablement le retard au déclenchement des disjoncteurs situés
les plus prés de la source.
Lorsqu’un défaut se produit dans un réseau en antenne, le courant de défaut parcourt le
circuit situé entre la source et le point de défaut :
- les protections en amont du défaut sont sollicitées
- les protections en aval du défaut ne sont pas sollicitées
- seule la première protection directement en amont du défaut doit agir.
Applications à notre cas d’études :
En partant du transformateur général aux différents départs, les références des différents
disjoncteurs sont :
-Disjoncteur débrochable:
Ib= 2165,06 A donc In = 2500A
Icc = 37,03 KA donc Pdc= 55KA
D’après le catalogue des appareils de protection Siemens, on trouve la référence suivante de
ce disjoncteur : 3WL 12 25-2 CB 36- 1G A2
-Compensation automatique :
Ib= 570 A donc In = 800A
Icc = 37,03 KA donc PDC= 55KA
On obtient la référence suivante : 3VL 67 80- 1DE 36- OAE1
-Disjoncteur CHILLER:
Ib= 1276,24 A donc In = 1600A
Icc = 18,78 KA donc PDC= 40KA
Ce qui donne la référence suivante : 3VL 87 16- 1AE30- 0AE1
-Disjoncteur (3 x 630 A) :
Ib= 568,23 A donc In = 630A
Icc = 12,10 KA donc PDC= 40KA
On obtient la référence suivante : 3VL 57 63- 1AE 36- OAE1
61
-Disjoncteur ( 3 x 200 A) :
Après savoir ces informations, le choix se fait par deux méthodes, soit manuellement par le
catalogue des grands constructeurs ou par le logiciel Caneco BT qui donne directement la
référence de l'appareil, après le choix du constructeur.
I- Logiciel CANECO BT
1- Définition :
CANECO BT est un logiciel de « calculs + schémas » d’installation électrique
Basse Tension.
Leader Européen dans ce domaine, il a obtenu trois avis techniques :
NFC 15-100, BS, RGIE. Il détermine, de façon économique, les canalisations ainsi
que tout l’appareillage de distribution d’après une base de données multi
fabricants.
Ce logiciel produit tous les schémas et les documents nécessaires à la
conception, réalisation, vérification et maintenance des installations.
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Les commandes contenues dans ces menus permettent soit de déclencher
directement une action, soit d'afficher un sous-menu ou une Boîte de dialogue.
Le schéma ci-après montre les différentes fonctions qui existent dans
cette interface principale de ce logiciel :
Fig
21 :
Interface CANECO BT
Sous la barre des menus, se trouve la barre d'outils. Chaque bouton de la
barre d'outils permet d'accéder directement à des commandes existantes en
outre dans les menus qui sont bien représentés dans la figure suivante :
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En cliquant sur la flèche basse placée à droite de chaque groupe de boutons, on
obtient un menu qui nous permet de modifier ce groupe :
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Fig 23 : les différents niveaux d’un circuit électrique
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Bien que, à l'origine, il ait été développé pour les ingénieurs en mécanique, il
est, aujourd'hui, utilisé par de nombreux corps de métiers. Il est actuellement
le logiciel de DAO le plus répandu dans le monde. C'est un logiciel de dessin
technique multidisciplinaire :
* Industrie,
* Cartographie et Topographie,
* Electronique,
* Architecture,
* Mécanique.
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