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‫بسم هللا الرحمه الرحيم‬

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LE RECUEIL DE
FISCALITÉ
IMPOTS DIRECTS ET TAXES
ASSIMILEES

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Préambule.

C’est une mission difficile car le dispositif fiscal est compliqué, en constante évolution et les
dispositions fiscales souvent complexes à maîtriser.
C'est ça notre objectifs, vous aider mieux maîtriser la réglementation
- Connaître l’organisation du système fiscal algérien.
- Maîtriser les différents impôts et taxes:
- l’Impôt sur le Revenu Global (IRG),
- l’Impôt sur les Bénéfices des Sociétés (IBS),
- la Taxe sur l’Activité Professionnelle (TAP),
- la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA),
- La fiscalité locale, (TF, TA)
- Autres impôts et taxes non codifiés
- Contrôle fiscal et procédure contentieuse.
- Contrôler, Auditer les différentes déclarations fiscales.
- Maîtriser l’environnement fiscal de l’entreprise.
- Mettre l’entreprise hors risque sur le plan fiscal.
- Savoir faire face à un contrôle fiscal.
Article 64 de la constitution
Les citoyens sont égaux devant l’impôt.
Chacun doit participer au financement des charges publiques en fonction de sa capacité
contributive.
Nul impôt ne peut être institué qu’en vertu de la loi.
Nul impôt, contribution, taxe ou droit d’aucune sorte, ne peut être institué avec effet
rétroactif.
Toute action visant à contourner l’égalité des citoyens et des personnes morales devant l’impôt
constitue une atteinte aux intérêts de la communauté nationale.
Elle est réprimée par la loi.
La loi sanctionne l’évasion fiscale et la fuite de capitaux.
Aujourd’hui, je partage des articles pour vous expliquer quelque chose de très simple
Mon but n’est autre que de vous aider à comprendre la fiscalité, de vous expliquer le
fonctionnement du système fiscal algérien.
Ainsi, pour cela, j’apprends chaque jour que ce soit par la lecture de livre, mais également via
le suivi hebdomadaire que je fais avec chacun de nos groupes et forums et qui m’aide à
comprendre, à voir les différences de réaction entre chaque intervenant.
Je ne dis jamais une chose ou un conseil en l’air, mais essaie de vous expliquer au mieux ce
que vous devez faire, proprement.
Si je donne mon avis sur une loi, ce qu’elle permet de faire ou pas, comprenez bien qu’il ne
s’agit pas de mon avis personnel, mais d’un retour d’expérience sur plus 27 ans.
Je suis donc en contact permanent avec la progression de système fiscale
C’est donc entre mes connaissances théoriques acquises par mes lectures et mes
connaissances pratiques que j’en sais aujourd’hui autant et que je n’ai pas fini d’apprendre, de
progresser.
A l’heure d’aujourd’hui, beaucoup restent campés sur des connaissances théoriques
dépassées, répète ce que l’on leur a appris sans réfléchir, bêtement sans comprendre et vous
font ainsi perdre du temps, car vous ne savez plus où donner de la tête, qui a raison ou pas.
Ce petit journal hebdomadaire est conçu de façon à vous faire comprendre les dessous et
dessus de system fiscal Algérien.

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Il contient des lois, circulaires, instructions, décrets, arrêtés, notes et communiqués, en plus
des cours et des exemples traitant la fiscalité en en générale.
Pour l’accomplissement de cette tache, nous allons mettre à votre disposition un outil de
travail, pour les techniciens de la fiscalité et d’aider d’autres pour l’assimilation d’un système
complexe.
- Un bon système fiscal est un système conceptuellement équitable.
- Un bon système fiscal doit tendre vers la simplicité et la stabilité.
- Le respect du système fiscal doit être généralisé.
- Le système fiscal doit intégrer la raison économique.
- Le système fiscal doit être internationalement comparatif.
- Le système fiscal doit avoir un bon rendement.
- Le système doit favoriser l'émergence d'un bon environnement fiscal.
L'équité fiscale
L'équité est la pierre angulaire de tout l'édifice fiscal si nécessaire à toute société moderne et
démocratique.
Aussi bien le législateur que l'autorité administrative doivent-ils privilégier de façon constante le
principe majeur d'équité fiscale élevé au rang d'un principe constitutionnel.
Simplicité et stabilité du système fiscal
Un bon système fiscal est un système qui doit éviter autant que faire se peut la complexité et offrir une
certaine stabilité le rendant accessible aux utilisateurs et facilement gérable.
Le non respect de la loi fiscale entraîne des conséquences économiques et sociales néfastes :
- Il est une source d'iniquité fiscale.
- Il fragilise les finances publiques, source d’inflation et cause de l’inefficacité de l’appareil d’Etat.
- Il provoque une concurrence déloyale qui fragilise, à son tour, les entreprises transparentes.
- Il amplifie et enracine la contestation sociale.
- La fiscalité doit entériner la prééminence de la raison économique sur toutes les autres
considérations Rien ne justifie une fiscalité qui ne soit pas adaptée à la réalité économique des
entreprises et des individus.
- Une assiette non économique ne favorise pas le développement des bons comportements et
défavorise une économie par rapport à ses concurrents étrangers.
- Une fiscalité ne tenant pas compte des impératifs de l’économie, ressemble à celui qui, à force de
traire sa vache, l’affaiblit.
- En revanche, rien n’est plus heureux pour un système fiscal que des entreprises prospères.
- La fiscalité doit veiller à la préservation de l’outil de production avant toute autre considération.
- La fiscalité doit être internationalement comparative
- La mise en compétition d’une économie avec les autres économies du monde contraint le législateur
fiscal à tenir de plus en plus compte des systèmes appliqués dans le reste du monde.
- Une économie à fiscalité trop lourde ou injuste par rapport à la fiscalité internationale est une
économie qui offre des atouts à ses concurrents pour la battre.
- Le système fiscal doit avoir un bon rendement considérant l’équilibre des finances publiques comme
une condition de croissance durable et le coût de la collecte des impôts aussi bien pour l’Etat que pour
les contribuables, comme un coût caché de l’impôt qu’il convient de prendre en compte, le rendement
de chacun des impôts composant le système fiscal constitue une qualité caractéristique du système
dans son ensemble.
- Un impôt à faible rendement pose la question de l’opportunité de son maintien. En effet, faire
supporter l’effet inhibitoire, attaché à tout impôt, à l’activité économique ne saurait se justifier lorsque
l’impôt ne produit pas un rendement satisfaisant.

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- La qualité de l'environnement fiscal L'environnement fiscal est une composante essentielle de la
qualité d'un système fiscal.
- Il ne se limite pas aux seuls éléments du système d'imposition au sens fiscal, mais il englobe aussi le
cadre législatif et réglementaire de tous les prélèvements obligatoires, l'appareil administratif fiscal, le
juge fiscal et plus généralement les garanties de nature à sécuriser le contribuable contre tout arbitraire
ou tout traitement individuel fiscalement discriminatoire.
- L’environnement fiscal favorable suppose, en plus de la vigilance continue pour procéder à
l'étalonnage et à la comparaison du poids des prélèvements supportés par l'entreprise avec les pratiques
d'autres pays, une législation fiscale relativement simple et relativement stable.
- Il suppose aussi une administration soumise au droit et particulièrement soucieuse des droits du
contribuable qui doit être considéré, notamment lors du contrôle fiscal, comme un partenaire et non
comme un «fraudeur présumé».
- Il suppose enfin l'existence d'une justice réellement indépendante et réellement compétente pour
trancher, en toute impartialité, les litiges fiscaux et empêcher ainsi l'administration, forte de ses
prérogatives de puissance publique (et surtout de son privilège d'exécution préalable), de faire elle-
même justice ou d'imposer des solutions»
Conclusion
En effet, une fiscalité d’application générale permet de dégager un bon rendement, ce qui favorise
l'amélioration de l'équité fiscale et permet de respecter d’avantage la prééminence de l’économie et
d’instituer une meilleure fiscalité que celle des pays concurrents.
De même qu’une fiscalité simple et stable et qui intègre la réalité économique favorise l’adhésion des
contribuables et le respect spontané des lois et améliore le rendement fiscal.
Mais, bien que tout effort de hiérarchisation reste délicat, le critère d’une application généralisée
paraît, néanmoins, commander les autres critères.
Enfin, l'analyse des différentes lacunes du système fiscal algérien a démontré que ce système
a été réalisé en l'absence d'une conception globale, claire et cohérente de la politique fiscale.
Cela fait que la fiscalité algérienne à la veille de la réforme de 1991 est une fiscalité « tous
azimuts » qui frappe au « hasard » sous la pression des besoins budgétaires du moment
répondant plus à des préoccupations financières à court terme, d'ordre conjoncturel qu'à des
objectifs économiques et sociaux à moyen et long terme.
Cela s'est traduit par un nombre important de dispositions fiscales, revues et corrigées,
donnant l'image d'une législation fiscale débridée et décousue.

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(II)

Le conseiller fiscal
I)- Comment peut-on définir un fiscaliste :
Le présent décret donne un aperçu sur le conseil fiscal, mis à jour au 31/12/2017
Ordonnance n° 71-81 du 29/12/1971 fixant les conditions d’exercice de la profession
de conseil fiscal et assimilé
AU NON DU PEUPLE
Le chef du gouvernement, président du conseil de ministre
Vus les ordonnances n° 65-182 du 10 juillet 1965 et 70-53 du 18 djoumada 1 1390
correspondant au 21 juillet 1970 pourtant constitution du gouvernement
Vu ordonnance n°70-93 du 31 décembre 1970 portant loi de finance pour 1971.
Ordonne
Article 1ér
Nulle personne physique ou morale ne peut, sous quelque dénomination que ce soit, exercé la
profession de conseil fiscal et assimilé, si elle n’a été au préalable expressément autorisé dans
les conditions définies aux articles ci après par le ministre des finances.
Article 2
Par conseil fiscal, il faut entendre celui qui, à titre personnel et d’une manière générale, donne
des conseils ou des consultations ou encore effectue tous travaux d’ordre fiscale pour le
compte de son client.
Il peut notamment être appelé à établir des déclarations fiscales, à vérifier les avertissements,
à rédiger et à présenter en qualité de mandataire, des réclamations auprès des administrations
fiscales.
Article 3
Les sociétés des conseils fiscaux et assimilés ne peuvent être constituées que sous formes de
sociétés civiles.
Dans ce cas, les travaux de conseils fiscaux et assimilés, sont effectués sous leurs noms
propres et sous leur responsabilité personnelle.
Article 4
Pour être autorisé à exercer la profession de conseil fiscal et assimilé, il faut remplir les
conditions suivantes:
- être de nationalité algérienne;
- jouir de ses droits civiques;
- n'avoir jamais subi de condamnation à une peine afflictive et infamante;
- avoir exercé pendant cinq (5) années au moins une fonction supérieure ou occupé un poste
supérieur auprès d'un service relevant de l'Administration fiscale;
- justifier de la possession d'un diplôme de l'enseignement supérieur ou d'un titre équivalent.
Article 5
Sont autorisés à exercer la profession de conseil fiscal, les agents des impôts ayant-au moins
le grade d'inspecteur central admis à faire valoir leurs droits à la retraite.
Article 6
Sont également autorisés à exercer la profession de conseil fiscal, les agents des impôts
ayant cessé leur fonction dans la mesure où ils réunissent les conditions ci-après:
- avoir exercé auprès d'un service relevant de l'Administration fiscale pendant au moins vingt
ans;

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- être titulaire du grade d'inspecteur central depuis au moins dix (10) ans;
- justifier d'un arrêté de démission.
Article 7
Les années de service au delà du grade d'inspecteur central, sont décomptées de la même
manière.
Article 8
Les conseils fiscaux peuvent collaborer à des tâches d'enseignement ou de recherche dans les
établissements scolaires ou universitaires.
Article 9
Les conseils fiscaux et assemblés qui exercent en société constituée, sous la forme prévue
à l’article 3 ci-dessus doivent satisfaire simultanément aux conditions suivantes :
- les associées doivent êtres autorisés individuellement à exercer la profession
- la société ainsi constituée doit elle-même être autorisée à exercer la profession
Article 10
Le retrait définitif de l’autorisation d’exercer la profession, est prononcé à l’encontre du
conseil fiscal et assimilé qui, dans l’exercice de cses fonctions, aide sciemment à
l’établissement ou à l’utilisation de documents ou renseignements de toutes nature reconnus
inexacts.
Article 11
L’exercice illégal de la profession de conseil fiscal rend son auteur passible d’une peine
d’emprisonnement de 3 mois à trois ans de prison et une amende de 5 000.00 à 50 000.00 ou
une de ses deux peines seulement
Exerce illégalement la profession, le conseil fiscal non autorisé ou dont l’autorisation à été
retirer
Est également assimilé à l’exercice illégal de la profession de conseil fiscal, l’usage abusif de
ce titre.
Article 12
Les procès verbaux de constatation du délai sont établis par les contrôleurs ou inspecteurs des
régies financières ou du trésor et transmis au ministre des finances (agence judiciaire du
trésor) qui, s’il le juge opportun saisit la justice.
A défaut de poursuite judiciaire, le ministre des finances (direction des impôts) peut infliger
des amendes administratives aux personnes qui exercent la profession en violation de l’une
des dispositions de la présente ordonnance.
Ces amendes varient entre 1 000.00 et 5 000.00.
Article12 bis.
Les conseillers fiscaux sont organisés en Conseil de l’ordre.
Le Ministre des finances peut déléguer tout ou partie de ses prérogatives énoncées par la
présente ordonnance.
L’organisation et la gestion du conseil de l’ordre ainsi que les modalités d’application du
présent article sont fixées par voie réglementaire.
Article 13
Les modalités d’applications de la présente ordonnance seront précisées en tant que de besoin,
par des textes ultérieurs.
Article 14
Sont abrogés toutes dispositions contraires à la présente ordonnance.
Article 15
La présente ordonnance sera publiée au journal officiel de la république algérienne
démocratique et populaire.
Fait à Alger le 29/12/1971
II)- Le profil d’un fiscaliste :

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Un fiscaliste doit avoir les compétences suivantes :
Esprit d’analyse et de synthèse
- Capacités d’expression orale et écrite
- Rigueur et méthode
- Sens de la négociation
- des aptitudes à la réflexion
- des qualités rédactionnelles
- des qualités d’expression orale
- le sens de la communication et du contact
- le sens de l’organisation
- un esprit de synthèse et d’analyse
- une capacité d’adaptation confirmée
- le sens de l’écoute
- de parfaites connaissances juridiques et fiscales
- de la résistance au travail sous pression
III)- Les missions d’un fiscaliste :
- s’assure que les entreprises respectent les normes fiscales, nationales ou internationales.
- il prodigue conseil et assistance aux entreprises
- il sait jouer avec les textes en vigueur pour permettre aux sociétés de réduire leurs taxes.
- Intervenir lors des grandes mutations d’une entreprise : fusion ou acquisition
- Veiller à l’application des normes fiscales
- Proposer des solutions fiscales pour la gestion et la réduction des impôts
- Conseiller sur les questions de droit
- Défendre les intérêts d’une entreprise en cas de contentieux
- Assurer la formation, en fiscalité, de contribuable
- Aider à optimiser le bilan comptable et votre déclaration d’impôts.
- Aider a connaître les dispositions, aussi bien nouvelles qu’anciennes en matière de fiscalité
- Publier des articles d’intérêt fiscal dans les différents organes de communications ce qui
participe a l’animation de la vie fiscale
IV)- Son rôle
Il est l’interlocuteur de l’administration fiscale, pour le compte de l’entreprise.
Ainsi, lors d’un contrôle, il sait trouver les arguments pour limiter les contentieux ou les
redressements.
Il se doit de connaître sur le bout des doigts les dernières dispositions en vigueur et les utiliser
au mieux.
En faite ces deux fonctions se complètent pour permettre le bon fonctionnement de
l’entreprise.
Conclusion
Publier des articles d’intérêt fiscal dans les différents organes de communications ce qui
participe a l’animation de la vie fiscale.
De ce qui précède, je ne suis ni un opportuniste, ni un charlatan, les descriptions en (I) et (II),
sont la preuve de notre sincérité.

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(III)

La définition et caractéristiques de
l’impôt
Définition :
L’impôt est une prestation pécuniaire requise des particuliers par voie d’autorité à titre
définitif et sans contrepartie en vue de la couverture des charges publiques
Cette définition est critiquable, car elle focalise la notion de contribuable autour des personnes
physiques, c’est-à-dire, des particuliers.
Elle identifie le destinataire de l’impôt sans mettre l’accent sur la légalité.
D’où la définition suivante qui à priori nous paraît plus complète.
L’impôt est un prélèvement en espèces effectué à titre obligatoire et définitif sans contrepartie
déterminé sur des bases légales, sur la fortune des personnes pour être mis à la disposition de
la puissance publique pour faire face aux charges publiques».
Les citoyens sont égaux devant l’impôt, chacun doit participer au financement des charges
publiques en fonction de sa capacité contributive.
Nul impôt ne peut être institué qu'en vertu de la loi ; la loi fiscale n’est pas rétroactive. » (Art
64 de la constitution)
D’où les caractéristiques suivantes :
L’impôt est un prélèvement :
Ce prélèvement est pécuniaire c’est-à- dire en argent (en monnaie nationale), et définitif.
Il s’oppose en cela aux prélèvements en nature de l’ancien régime (ex : blé), et aussi à
l’emprunt qui, constitue un autre moyen de couverture des dépenses publiques.
Il est à signaler que les pouvoirs publics ont fait appel plusieurs fois ces dernières années à
l’emprunt en particulier par le biais du trésor public.
Sur le plan économique, le prélèvement fiscal joue un rôle important dans l’intervention et la
régulation économiques puisqu’il joue aussi bien sur !e revenu disponible des ménages que
sur le budget de l’Etat.
L’impôt est obligatoire :
Ce caractère est lié à la légitimité de la puissance publique et au principe du consentement à
l’impôt.
Les contribuables sont tenus à l’obligation de s’acquitter de l’impôt sous peine des sanctions
prévues en cas de fraude fiscale.
L’impôt ne comporte pas de contrepartie :
Cela le distingue
- des redevances, qui sont réclamées en contrepartie d’un service public rendu
proportionnellement au montant de ce service.
Exemple :
redevances téléphoniques, électrique, eau, audiovisuel .,
- des taxes qui en principe, rémunèrent également un service mais saris lien de
proportionnalité avec le service rendu.
Elles sont également obligatoires et définies par le législateur (la loi) :
Exemple :
Taxe sur les bières et les alcools, taxe sur les métaux précieux (or et argent).
La légalité de l’impôt :

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Aucun impôt ne peut être réclamé au contribuable s’il n’a pas été approuvé par le législateur,
c’est-à-dire les représentants du peuple au niveau de l’Assemble Populaire Nationale (APN).
Les impôts et taxes et leur taux sont prévus par la loi de finance.
L’impôt frappe les revenus des personnes :
La puissance publique (Etat) réclame les impôts pour l’ensemble des personnes physiques ou
morales publiques ou privées (c’est-à-dire société commerciale étatique ou privée) en fonction
de la capacité contributive de chaque personne qu’elle soit de nationalité algérienne ou
étrangère (si elle travaille ou réalise des revenus en Algérie) en vertu du principe de la
territorialité de l’impôt, en vue de .concrétiser le principe de justice fiscale.
Pour la couverture des charges publiques :
les recettes fiscales sont destinées pour la couverture des dépenses publiques essentiellement
d’intérêt général subdivisé en dépenses d’équipement et de fonctionnement dans le cadre du
budget de l’Etat.
La classification des impôts et taxes :
Plusieurs classifications peuvent être envisagées vue la complexité des systèmes fiscaux en
fonction des différentes stratégies économiques et fiscales des gouvernements en fonction des
objectifs qu’ils poursuivent.
La classification économique :
Cette classification est fondée sur ta distinction entre l’origine de la richesse qui se
traduit :
- soit par la possession ou la transmission d’un capital ou d’un patrimoine ;
- soit par la perception d’un revenu lié au travail ou à la propriété.
Et ses emplois par la dépense soit du revenu, soit du capital lui même.
Elle permet de définir l’élément économique sur lequel la contribution est assise, c'est-à-dire
la matière imposable.
L’imposition du revenu
Le revenu est constitué par le total des sommes perçues par une personne pendant une année.
Il provient soit :
- du travail, exemple le salaire,
- du capital, exemple loyers et revenus fonciers,
- du bénéfice net réalisé dans une entreprise commerciale individuelle.
A ce titre, la réforme fiscale introduite en 1991 a institué un impôt sur le revenu global IRG, il
est annuel suivant un barème progressif, il est considéré comme un instrument de justice.
L’imposition de la dépense
Cette forme d’imposition frappe le revenu au niveau de son utilisation au moment de la
consommation des biens et services.
Il s’agit essentiellement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui est un impôt général sur la
dépense et des différents droits indirects (tabacs, alcools, produits pétroliers, métaux précieux,
etc.)
L’imposition du capital
Il peut être permanent, exemple impôt foncier (impôt local perçu annuellement sur la
propriété foncière), c’est-à-dire propriétés bâties et non bâties.
- L’impôt sur la fortune ou le patrimoine ;
- Imposition dès plus values suite à une vente d’immeuble ;
- imposition des mutations et des successions (droits d’enregistrement)
La classification impôts directs, impôts indirects :
Cette classification administrative repose sur la spécialisation des services fiscaux.
Le critère essentiel est économique et concerne l’incidence de l’impôt :

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L’impôt direct est supporté à titre définitif par le contribuable, alors que l’impôt indirect est
répercuté par l’intermédiaire des prix sur d’autres contribuables.
Sur le plan technique, l’impôt direct est permanent tandis que l’impôt indirect est intermittent
puisqu’il est fondé sur des événements économiques qui relèvent de l’activité et de l’initiative
des contribuables.
D’un point de vue juridique :
L’impôt direct est perçu par voie de rôle nominatif (document établi par l’administration au
nom de chaque contribuable), l’impôt indirect est perçu sans rôle.
Cette classification a perdu de son intérêt vue l’institution de l’inspection unique introduite
par la réforme fiscale.
Les autres classifications
Impôts réels / impôts personnels :
L’impôt réel atteint un bien sans tenir compte de la situation personnelle de son détenteur
Exemple
TVA).
Par contre l’impôt personnel prend en considération l’ensemble de la situation économique,
financière et sociale du contribuable
Exemple :
IRG).
Impôt de répartition et impôt de quotité :
I ’impôt de quotité s’applique à toute la base imposable et comporte un tarif déterminé à
l’avance, le produit de l’impôt n’est pas connu à l’avance, il dépend des conditions
économiques.
Exemples :
IRG, TVA, IBS.
L’impôt de répartition concerne essentiellement les impôts locaux (taxe sur l’activité
professionnelle, taxe foncière, taxe d’assainissement et de déversement à l’égout) dont le
produit est réparti sur l’ensemble des collectivités locales (APC), (APW) pour alimenter leur
budget.

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(IV)

Organisation de l’administration
fiscale
Toute activité économique est localisée dans un espace en fonction des circonscriptions
administratives.
A l’instar des autres administrations, le ministère des finances adopte une organisation
administrative et territoriale en fonction des exigences de son fonctionnement et des
contraintes territoriales imposées par l’immensité de l’Algérie :
On y trouve une organisation territoriale régionalisée comme suit :
A l’échelle centrale
La DGI (direction générale des impôts) dépendant du ministère des finances exécute la
politique fiscale du gouvernement ; elle est dirigée par un directeur général.
A l’échelle régionale
Il existe 09 directions régionales à travers le territoire national ; la wilaya de Tizi-Ouzou
dépend de la DRI (direction régionale des impôts) de Blida.
A l’échelle Wilaya :
Il existe au niveau de chaque wilaya, une DIW (Direction des Impôts de Wilaya) chargée
d’appliquer la législation fiscale sur son territoire.
La DIW est dirigée par un directeur de Wilaya.
A l’échelle locale :
Il existe au niveau de chaque Daïra, deux structures fiscales :
a)- Inspection des impôts :
Elle est chargée des missions suivantes :
Réception des déclarations fiscales,
Contrôle de ces déclarations,
Etablissement des impôts et taxes,
Recensement des personnes et biens imposables.
Cette structure est dirigée par un chef d’inspection
b)- Recette des impôts :
Elle est chargée des missions suivantes :
Recouvrement des impôts et taxes
Poursuites à l’encontre des commerçants défaillants
Cette structure est dirigée par un receveur des impôts.
Une nouvelle organisation de l’administration fiscale est en cours ; il est prévu en effet la
création des structures fiscales suivantes :
Direction des grandes entreprises (DGE) :
Elle regroupe toutes les entreprises (individuelles et sociétés) dont le chiffre d’affaires est
supérieur à 100.000.000,00 ; elle est également chargée du suivi des sociétés étrangères ; cette
structure implantée à Alger est opérationnelle depuis 2006.
Centre des impôts (CDI) :
Cette structure prendra en charge les dossiers fiscaux des contribuables suivis suivant le
régime du réel (Structure opérationnelle).
Centre de proximité des impôts (CPI) :

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Cette structure se chargera de suivre les dossiers fiscaux des contribuables suivis suivant le
régime du forfait (petits commerçants et artisans) ainsi que de la taxe foncière et
d’assainissement (Structure partiellement opérationnelle).

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(V)

Les sources du droit fiscal :


Sont au nombre de quatre.
La loi :
Seule véritable source du droit fiscal, elle est consacrée comme telle par la constitution
Les textes réglementaires :
Constituent une source puisqu'ils précisent les modalités d'application des dispositions
législatives ; Dans leur commentaire dans la rubrique des dispositions légales, ils abordent
souvent des points non-traités par la loi.
La jurisprudence :
Dans le règlement du contentieux fiscal, le juge est amené à interpréter la loi fiscale. Ces
interprétations en tant que telles font jurisprudence et sont source du droit fiscal.
En effet l'administration fiscale prend en compte le plus souvent au niveau de ses textes les
interprétations données par le juge.
La doctrine fiscale:
C’est l’ensemble des opinions formulées, des commentaires, des directives, ou prise de
position individuelles par les auteurs et commentateurs à propos des textes législatifs ou
réglementaires et des décisions jurisprudentielles de ce fait elle constitue une source du droit
fiscal en ce qu'elle influence l'orientation du législateur ou l'interprétation de l'administration
fiscale et du juge.
Législation fiscale algérienne
Loi fiscale :
Les lois fiscales sont prises à l'initiative de l'exécutif sous forme de projet de loi ou des
députés sous forme de proposition de loi ;
Dans les faits, l'initiative appartient au gouvernement, en raison de la complexité de la matière
;
Les lois fiscales sont prises sous forme de codes ; elles sont promulguées par le Chef de l'Etat
et publiées au Journal Officiel.
Application de la loi fiscale dans le temps :
- les lois fiscales s'appliquent immédiatement :
- Elles ne sont pas rétroactives ;
Application de la loi fiscale dans l'espace.
Elle soulève le :
- problème de la double imposition ;
- problème de l'évasion fiscale internationale (paradis fiscaux) ;
Loi de finance :
Elles sont prévues par l'article 2 de la loi n° 84-17 du 07 Juillet 1984 relative aux lois de
finances.
la loi de finances de l'année (initiale) :
Le projet de loi de finances est élaboré par l'administration fiscale ;
- elle constitue le moyen juridique utilisé pour procéder à des modifications aux différents
codes fiscaux ou instituer de nouveaux impôts et taxes au sein et en dehors des codes fiscaux ;
- le dépôt du projet de loi de finances par le Gouvernement auprès de l'APN doit intervenir
au plus tard le 30 septembre de l'année précédent l'exercice en cause.

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La loi de finances complémentaire :
Il est fait recours à ce support juridique généralement pour procéder à des réajustements
budgétaires ou pour prendre des mesures urgentes.
Décrets / arrêtés / instructions interministérielles :
A cet égard on distingue le "décret", acte pris par le Président de la République et l'"arrêté"
qui est pris par les ministres, les Préfets, les sous-préfets et par les maires en fonction des
attributions que leur confèrent la Constitution et les Lois
Circulaires et instructions du ministre des finances
Règles d’un bon système fiscal
Règle de la justice :
Selon cette règle la contribution de chaque sujet doit être proportionnelle à ses facultés
contributives ;
Ce principe doit être complété par le principe de l'universalité qui tend à éliminer les
privilèges de certaines personnes et classes ;
Ce principe d'égalité doit être complété également par le principe d'uniformité de l'impôt qui
implique une contribution uniforme, les citoyens étant égaux devant les charges publiques.
Règle de la fixité et de la certitude :
La taxe imposée à chaque citoyen doit être certaine et non arbitraire ;
- le temps du paiement ;
- le mode du paiement ;
- la quotité à payer.
Cette règle vise à éviter l'arbitraire de l'administration ;
Elle tend également, à sauvegarder les intérêts du Trésor, en stabilisant les recettes fiscales ;
Elle a aussi pour objet d'éviter les changements fréquents de la législation pour ne pas
perturber l'administration fiscale et le contribuable.
Règle de commodité :
Toute contribution doit être levée à l'époque et suivant le mode qui paraissent les plus
convenables pour le contribuable et assurer au Trésor des rentrées tout en évitant au
contribuable des charges et sacrifices démesurés.
Règle d’économie
Toute contribution doit être établie de manière à faire sortir des bourses du peuple le moins
possible au delà de ce qu'elle fait entrer dans le trésor de l'Etat ;
L'administration fiscale doit adopter un système fiscal qui n'occasionne pas des dépenses
supérieures à ce qu'il procure à l'Etat ;
Limitation des frais de perception de l'impôt et de contrôle.
Prélèvements obligatoires
Impôts :
Prestation pécuniaire requise des contribuables d’après leurs facultés contributives par voie
d’autorité de manière définitive et sans contrepartie directe, en vue de la réalisation des
objectifs de la puissance publique.
C’est un acte de puissance publique;
Il opère un prélèvement sur la propriété;
Il est perçu dans un but d’intérêt général.
Taxes :
Prestation pécuniaire due dés lors que le service est mis à la disposition du redevable, son
montant n’est pas proportionnel à la valeur du service rendu (droits d’inscriptions dans les
universités).
Taxes parafiscales :
Prestation pécuniaire perçu dans un intérêt économique ou social au profit d ’une personne
morale publique autre que l’État. (cotisation à la chambre de commerce)

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Droits de douanes :
Contribution pécuniaire sur une marchandise lors de son passage à la frontière.
Redevances :
Prestation pécuniaire en contre partie d’une prestation de service fournie, son produit est
affecté au service prestataire, elle n’est due que par les usagers effectifs, et que le service
bénéficie exclusivement aux redevables du prélèvement obligatoire exigé.
Cotisations sociales :
Les apports des personnes protégées ou de leurs employeurs à des institutions octroyant
des prestations sociales, en vue d’acquérir et de maintenir le droit à ces prestations.
Les fonctions de l’impôt
La fonction financière :
d’un point de vue historique c’est la première fonction de l’impôt.
Ce dernier a été créé afin de couvrir les charges publiques.
Pour ce faire il doit être :
Productif :
Être payé par le plus grand nombre de contribuables.
Etre stable :
Ce qui permet aux contribuables l’acceptation de le payer.
Etre élastique :
Il doit pouvoir être augmenté sans susciter de trop vives réactions.
La fonction économique :
L’impôt dans le domaine économique peut être utilisé pour divers actions dans le cadre
de la politique fiscale :
La régulation conjoncturelle :
En période d’inflation l’impôt peut permettre une action anti-inflationniste en épongeant
l’excédent du pouvoir d’achat qui fait augmenter les prix.
Par l’incitation à l’épargne et l’incitation à l’investissement en capitaux mobiliers.
L’action structurelle :
Incitations fiscale favorisant l’implantation d’entreprises dans certaines régions ….
Les interventions fiscales sectorielles :
Exemple dans le secteur agricole.
La fonction sociale :
Le capitalisme a engendré des inégalités qu’il convient de corriger, le premier objectif social
étant la redistribution des revenus, c’est la théorie du réformisme fiscal.
Cette théorie repose sur deux techniques :
La progressivité de l’impôt :
Permet de frapper moins lourdement les plus démunis.
La personnalisation de l’impôt :
Va permettre de tenir compte de la situation du contribuable notamment de ses charges
familiales.
La redistribution des revenus se matérialise à travers les subventions, la couverture sociale,
construction de logements sociaux,….
Les classifications de l’impôt
La classification administrative
Les impôts de l ’État = budget de l’Etat
Les impôts locaux; = budget des collectivités locales
La classification économique :
L’impôt sur le revenu, frappe la richesse en voie d’acquisition ;
L’impôt sur la dépense, frappe la consommation;
L’impôt sur le capital, frappe la richesse acquise (ou patrimoine).

15
Les classifications techniques
Impôt direct et impôt indirect;
Les impôts directs sont payés et supportés par la même personne, le redevable.
Les impôts indirects sont payés par le redevable mais supportés par le contribuable.
Impôt spécifique et impôt ad-valorem
Impôt spécifique: un poids, un volume, une surface de matière imposable multiplié par une
somme forfaitaire.
Impôt ad-valorem: application d’un pourcentage (%) à la base imposable.
Impôt analytique et impôt synthétique;
Impôt analytique:
Assis sur les éléments d’un patrimoine ou sur une opération isolée ou sur une catégorie unique
de revenu;
Impôt synthétique:
Consiste à appréhender un ensemble d’opérations ou de revenus et à taxer cet ensemble.
Impôt de répartition et impôt de quotité;
Impôt de répartition:
Le montant est fixé à l’avance par le législateur puis réparti ensuite entre les contribuables, le
taux de l’impôt se dégage après la répartition (fiscalité locale).
Impôt de quotité:
Définir initialement un taux d’impôt qui sera ensuite appliqué à la matière imposable, le
montant par contribuable et le montant global ne sont connus qu’à la fin de l’année.
Impôt progressif et impôt proportionnel.
L’impôt proportionnel :
Est celui dont le taux demeure constant quelle que soit la quantité de la matière imposable ;
L’impôt progressif :
est celui dont le tarif s'élève à mesure que croit la quantité de la matière imposable, il y 'a
deux progressivité :
La classification sociale
L’impôt personnel
Est un impôt organisé de manière à tenir compte de la situation particulière (familiale,…) du
contribuable.
C'est un impôt subjectif.
L’impôt réel
Frappe les choses et ne s'intéresse qu'à la matière imposable.
C'est un impôt objectif ;

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(VI)

L’assiette de l’impôt
L’assiette de l’impôt
Asseoir l’impôt consiste a déterminer les bases d’imposition (exemple : salaire de pose
constitue l’assiette pour déterminer le montant de l’impôt sur les salaires IRG, le résultat
fiscal permet le calcul du montant de l’impôt a payer en matière de l’IBS.
La liquidation fiscale :
Liquider un impôt consiste a déterminer le montant a payer par le contribuable.
Exemple au moment du dépôt du bilan fiscal, une société doit au préalable procéder a la
liquidation fiscale, cela signifie ainsi :
- Détermination du montant de l’impôt IBS exigible
- Soustraire les acomptes verses par la société en matière d’IBS
- La liquidation est l’acte de régulariser le montant restant a payer (montant de l’IBS exigible
- montant des acomptes verses) le solde est a déclarer par voie de G50 et dont copie sera
jointe en même temps que le dépôt du bilan fiscal.
La procédure d’imposition
La détermination de l’assiette de l’impôt :
- L’assiette de l’impôt désigne la somme retenue pour définir la base de calcul d’un impôt ou
d’une taxe. En d’autres termes c’est sur qui repose l’impôt elle est déterminée par la recherche
de la matière imposable et l’évaluation de cette matière.
- La matière imposable est l’élément économique sur lequel l’impôt prend sa source cet
élément peut être un bien, un produit, un revenu, un capital ou une personne.
C’est le champ d’application de l’impôt.
Deux méthodes pour déterminer la matière imposable :
La déclaration d’existence ou le recensement.
La liquidation :
C’est l’opération qui conduit à déterminer l’impôt exigible.
Elle consiste à appliquer à la base imposable ou assiette, le taux ou le tarif de l’impôt pour en
déterminer le montant.
La liquidation peut se faire par trois parties :
Par l’administration fiscale :
Après le dépôt de la déclaration par le contribuable l'administration procède à la liquidation
(le calcul de l’impôt)
Par le contribuable :
C'est généralement en matière de taxes sur le chiffre d'affaires (TAP) que la liquidation de
l'impôt est confiée au contribuable lui même.
Par un tiers :
Elle est prévue par la loi sous forme de retenue à la source. L'impôt est ensuite reversé au
Trésor. Exemple la TVA.
Le recouvrement :
Est l’opération de perception de l’impôt, la collecte des prélèvements obligatoires peut se
faire à l’amiable (payement dans les délais) ou de force (redressement,…).
Si vous êtes une personne physique, morale, particulier ou professionnel vous êtes
soumis à l’un ou plusieurs de ces impôts et taxes :
01) - L’impôt forfaitaire unique.

17
02) - L’impôt sur le revenu global.
03) - La taxe sur l’activité professionnelle
04) - La Taxe sur la Valeur Ajoutée
05) - L’impôt sur le bénéfice de la société
06) - Régime fiscal applicable aux entreprises étrangères
07) - Régime fiscal applicable aux groupes de société
08) - Régime fiscal applicable aux groupements
09) - La Taxe Foncière
10) - La taxe d’assainissement
11) - La taxe d’habitation
12) - L’impôt sur le patrimoine
13) - Taxe sur les activités polluantes et dangereuses pour l’environnement
14) - Taxe sur les pneus neufs
15) - Droits de garantie
16) - Taxe de domiciliation bancaire
17) - redevance de l’utilisation des ressources en eau
18) - Taxe sur le blé dur importé
19) - Taxe annuelle sur les véhicules catégorie VP
20) - La taxe sur les produits pétroliers
21) - Taxe spécifique sur les sacs en plastique
22) - La TIC
23) - Taxe additionnelle
25) - Taxe sur les carburants
26) - Taxe d’incitation au déstockage des déchets industriels spécieux et/ou dangereux
27) - Taxe d’incitation au déstockage des déchets liés aux activités de soins des hôpitaux et
cliniques
28) - Taxe complémentaire sur les eaux usées industrielles
29) - Taxe complémentaire sur la pollution atmosphérique d’origine industrielle sur les
quantités émises dépassant les valeurs limites
30) – La taxe sur les d’importation des boissons gazeuses.
31) - La Taxe sanitaire sur les Viandes (TSV)
32) - Taxe à la charge des opérateurs de téléphonie mobile
33) - Taxe à la charge des importateurs et grossistes de médicaments (revente en l’état)
34) - Redevance à la charge des importateurs et producteurs d’appareils de reprographie
35) - Taxes de formation professionnelle et d’apprentissage
36) - Contribution à la charge des concessionnaires de véhicule auto
37) - Taxe parafiscale (TPF)
38) - Taxe de séjour
39) - Taxe de publicité
40) - Taxe unique sur les spectacles
41) - Redevance sur les appareils de reprographie
43) - Les mutations à titre onéreux
44) - Les mutations à titre gratuit
45) - Partages et échanges
46) - Les sociétés
47) - Actes relatifs à la dissolution et au partage des sociétés
48) - Les mutations d’usufruits et de la nue propriété
49) - Timbre de quittance
51) - Vignette auto
52) - Taxe sur les huiles, lubrifiants et préparations lubrifiantes

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53) - Redevance pétrolière
54) - Taxe sur le revenu pétrolier (TRP)
55) - Impôt complémentaire sur le revenu (ICR)
56) - Taxe sur les profits exceptionnels (TPE)
57) - Taxe superficiaire
58) - Taxe de crédit d’émission
59) - Taxe sur l’utilisation d’eau
60) - Taxe de torchage
61) - Droit de transfert
62) - Droits de timbre
63) - Droits d’enregistrement
64) - Droits indirects
65) - Taxe d’efficacité énergétique
66) - Etc……………………………………..

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(01)
Conditions générales de déduction des charges :
Les charges déductibles doivent remplir les conditions suivantes:
- Etre engagées dans le cadre de la gestion normale de l'entreprise ou dans son intérêt;
- Correspondre à une charge effective et être appuyées de justifications suffisantes;
- Se traduire par une diminution de l'actif net;
- Etre comprises dans les charges de l'exercice au cours duquel elles ont été engagées.
- Les charges ne peuvent être déduites que des résultats de l’exercice auquel elles se
rattachent.

‫الشروط العامة لخصم األعباء‬


: ‫يجب أن ستستوفي األعباء القابلة للخصم الشروط التالية‬
‫ أن حكىن مذفىعت في إطار الخسيير العادي للمؤسست أو لمصلحخها ؛‬-
‫ أن حىافق عبئ فعلي وحكىن مذعىمت بالخبريراث الكافيت ؛‬-
‫ أن حفسر حخفيض في األصىل الصافيت ؛‬-
‫ أن حكىن محخىاة في أعباء السىت الماليت الخي دفعج خاللها ؛‬-
.‫ ال يمكه خصم األعباء إال مه وخائج السىت الماليت المرحبطت بها‬-

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(02)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherche et Vérifications
S/Direction des Normes et Procédures

Note n° 555/MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR
du 10/05/2010

(Cette note fait suite à question posée par


un Directeur des Impôts de Wilaya)

Objet : Minimum d’imposition à l’IRG ou l’IBS. Votre demande d’éclaircissements


Par envoi en référence, vous posez la question de savoir si le minimum forfaitaire
d’imposition à l’IRG où à l’IBS, institué par l’article 46 de la loi de finances pour 2006, doit
être exigé en paiement aux contribuables bénéficiaires de régimes privilégiés ANDI, ANSEJ
ou CNAC, ainsi qu’à ceux suivis au régime fiscal de droit commun, dont les déclarations
annuelles souscrites portent la mention « Néant », pour n’avoir pas exercé d’activité au titre
de l’exercice en question.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaitre que les contribuables ayant bénéficié
d’avantages fiscaux au titre de la phase exploitation, en application de régimes privilégiés
ANDI, ANSEJ, ANGEM ou autre, qui leur sont accordés, ne sont pas soumis à l’imposition
minimum forfaitaire visée en objet, dans la mesure où ils sont détenteurs de décisions
d’exonération totale de leurs résultats.
Par contre, les contribuables suivis au régime fiscal de droit commun, ayant souscrit des
déclarations annuelles (G4, G11 ter et G13) frappées de la mention « Néant » ou reprenant des
résultats déficitaires, sont quant à eux, passibles de l’imposition forfaitaire en question.
Il en est également de même pour ceux n’ayant pas déposé de déclarations ci-avant citées,
conformément aux dispositions de l’article 46 – paragraphe 2 repris supra et ce, en l’absence
d’éléments tangibles permettant d’asseoir une taxation d’office à leur encontre.

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(03)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherche et Vérifications
S/Direction des Normes et Procédures

Note n° 555/MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR
du 10/05/2010

(Cette note fait suite à question posée par


un Directeur des Impôts de Wilaya)

Objet : Minimum d’imposition à l’IRG ou l’IBS. Votre demande d’éclaircissements


Par envoi en référence, vous posez la question de savoir si le minimum forfaitaire
d’imposition à l’IRG où à l’IBS, institué par l’article 46 de la loi de finances pour 2006, doit
être exigé en paiement aux contribuables bénéficiaires de régimes privilégiés ANDI, ANSEJ
ou CNAC, ainsi qu’à ceux suivis au régime fiscal de droit commun, dont les déclarations
annuelles souscrites portent la mention « Néant », pour n’avoir pas exercé d’activité au titre
de l’exercice en question.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaitre que les contribuables ayant bénéficié
d’avantages fiscaux au titre de la phase exploitation, en application de régimes privilégiés
ANDI, ANSEJ, ANGEM ou autre, qui leur sont accordés, ne sont pas soumis à l’imposition
minimum forfaitaire visée en objet, dans la mesure où ils sont détenteurs de décisions
d’exonération totale de leurs résultats.
Par contre, les contribuables suivis au régime fiscal de droit commun, ayant souscrit des
déclarations annuelles (G4, G11 ter et G13) frappées de la mention « Néant » ou reprenant des
résultats déficitaires, sont quant à eux, passibles de l’imposition forfaitaire en question.
Il en est également de même pour ceux n’ayant pas déposé de déclarations ci-avant citées,
conformément aux dispositions de l’article 46 – paragraphe 2 repris supra et ce, en l’absence
d’éléments tangibles permettant d’asseoir une taxation d’office à leur encontre.

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(04)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
S/Direction des Opérations Fiscales

N°847/MF/DGI/DOF/SDOF/B1.
Alger, le 26 mars 2008

Monsieur le Directeur
des Grandes Entreprises

Objet : Régime de consolidation CIBM/IBS.


Groupe COSIDER SPA.
Référence : V/E N° 09/MF/DGI/DGE/SDG/BG/2008 du 12/01/2008.

Par envoi rappelé en référence, vous me faites connaître que l’entreprise COSIDER Carrière,
filiale à vocation minière (Extraction des pierres pour la construction) du groupe COSIDER,
consolide ses résultats avec le groupe et ne procède pas au règlement des acomptes IBM dont
elle est principalement redevable au regard de la loi n°17 -10 du 03/07/2001.
A cet effet vous sollicitez l’autorisation de procédez aux régularisations qui s’imposent.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaître que s’agissant de deux impôts différents
notamment dans leurs taux d’imposition et de répartition et que l’autorisation N°1028/
DIBMR/SDOF du 02/10/2005 limite le périmètre de consolidation à l’impôt IBS
conformément aux dispositions de l’article 138 bis du CIDTA, il convient d’exclure la dite
filiale du périmètre de consolidation et de procéder aux régularisations qui s’imposent en la
matière.

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(04)
RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des opérations fiscales
Et réglementation
Sous direction des évaluations fiscales
Note n° 1166/MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR
Alger, le 20/07/2014

A
Monsieur, le directeur générale

Objet : demande d’éclaircissement


Référence : votre envoie du 22/06/2014

Par envoi sus référencé, vous demandez à connaitre le traitement fiscal de charges issues des
exercices antérieures.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire rappeler que le principe de déductibilité des charges
repose sur conditions suivantes :
- Etre exposés dans l’intérêt direct de l’exploitation ou se rattacher à la gestion normale de
l’entreprise ;
- Correspondre à une charge effective et être appuyées de justifications suffisantes ;
- Se traduire par une diminution de l’actif net de l’entreprise ;
- Etre comprise dans les charges de l’exercice ou cour duquel elles ont étés engagés.
De ce fait les charges d’un exercice antérieur ne peuvent, en aucun cas, êtres déductibles.
Aussi il m’est regrettable de vous informer des suites négatives réservées à votre demande.
Veuillez agréer monsieur, l’expression de ma parfaite considération.

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(05)
RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des opérations fiscales
Et réglementation
Sous direction des évaluations fiscales
Note n° 1166/MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR
Alger, le 20/07/2014

A
Monsieur, le directeur générale

Objet : demande d’éclaircissement


Référence : votre envoie du 22/06/2014

Par envoi sus référencé, vous demandez à connaitre le traitement fiscal de charges issues des
exercices antérieures.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire rappeler que le principe de déductibilité des charges
repose sur conditions suivantes :
- Etre exposés dans l’intérêt direct de l’exploitation ou se rattacher à la gestion normale de
l’entreprise ;
- Correspondre à une charge effective et être appuyées de justifications suffisantes ;
- Se traduire par une diminution de l’actif net de l’entreprise ;
- Etre comprise dans les charges de l’exercice ou cour duquel elles ont étés engagés.
De ce fait les charges d’un exercice antérieur ne peuvent, en aucun cas, êtres déductibles.
Aussi il m’est regrettable de vous informer des suites négatives réservées à votre demande.
Veuillez agréer monsieur, l’expression de ma parfaite considération.

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(06)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction de la Législation et de
la Réglementation fiscales

N°690 MF/DGI/DLRF/SDLR.
Alger, le 17 décembre
2008

Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises

Objet : Application du taux réduit de l’IBS


Référence : Votre envoi n°572/MF/DGI/DGE/SDFH/RA du 29 septembre 2008.

Par envoi cité en référence, vous demandez à savoir si les entreprises étrangères intervenant
dans le cadre contractuel, peuvent bénéficier du taux réduit en matière d’IBS, au titre des
acquisitions immobilières.
A ce titre, vous signalez que ces entreprises n’ont pas d’installations professionnelles
permanentes en Algérie et interviennent dans le cadre de la réalisation de contrats de travaux.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaître que les bénéfices réinvestis concernés par
l’application du taux réduit au titre de l’IBS sont ceux réalisés par les entreprises de droit
algérien, c'est-à dire établies en Algérie.
Il est en découle, que les bénéfices réinvestis réalisés par les entités ne disposant pas en
Algérie d’un établissement stable, telles que les entreprises de travaux intervenant en Algérie,
dans le cadre de contacts de travaux, n’ouvrent pas droit à la taxation réduite en matière
d’IBS.

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(07)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale de la Comptabilité

N° 133 MF/DGC/DRC/RCE/117/ 03
Alger, le 23février 2003

Monsieur le Directeur des Operations Fiscales


Direction Générale des Impôts

Objet : Comptabilisation du précompte de 4% acquitté en douane.


Référence : Votre lettre N°199/MF/DGI/DOF/SDR du 09/02/2003
P.J : (1) Une instruction

Par lettre visée en référence, vous avez bien voulu me demander d’envisager l’ouverture
d’une ligne au sein du compte 500.026 « Impôts directs et taxes assimilées à répartir » en vue
de permettre une meilleure prise en charge comptable du produit cité en objet, tant par les
receveurs des douanes que par les receveurs des impôts.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaître que conformément aux dispositions de
l’instruction N°01 du 03/01/1995, le compte 500.026 comporte des rubriques permettant la
prise en charge dans la comptabilité auxiliaire des receveurs, des différents impôts et taxes
assimilées à repartir.
De plus, l’instruction sis-citée prévoit l’ouverture d’autant de rubriques que nécessaire.
Par conséquent, l’ouverture de la rubrique « J » au sein du compte précité intitulé, « produit
du précompte de 4% acquitté en douane » permettra la prise en charge et la comptabilisation
du produit objet de votre correspondance.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de ma parfaite considération.

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(08)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
S/Direction des Opérations Fiscales.

N°1882 MF/DGI/DOF/SDOF/B1
Alger, le 9 octobre 1995

Monsieur le Directeur Régional des Impôts de Blida

Objet : Imposition des plus-values réalisées à l’occasion de cession d’un bien successoral.
Référence : votre correspondance N°251 DRI/09/SDOF du 10 septembre 1995
Circulaire N°3/MF/DGI/DOF/DELF/LF94 du 2 avril 1994.

En réponse à votre correspondance citée en conférence, j’ai l’honneur de vous signaler que
l’article 77du CID dans son deuxième alinéa stipule que les plus-values réalisées à l’occasion
de la cession d’un bien immobilier dépendant d’une succession pour les besoins de la
liquidation d’une indivision successorale existante ne sont pas soumises à l’IRG.
La circulaire citée en deuxième référence précise quant à elle dans sa première page, les
conditions d’exonération des plus-values de cette nature.
Toutefois, lorsqu’il est formellement établi que la cession d’un bien en indivision n’est pas
intervenue pour les besoins de la liquidation de la succession, l’imposition des plus-values
réalisées doit être établie sous côte unique au nom des héritiers. .
Il me sera rendu compte des difficultés éventuellement rencontrées dans l’application des
présentes instructions.

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(09)
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction de la Législation Fiscale

CIRCULAIRE N° 03/MF/DGI/DLRF/LF13

A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya.
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux.
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications.

Objet : Imputation de l'excédent de versement IBS sur les prochains paiements en


matière d'acomptes et solde de liquidation.
Référence - Article 04 de la loi n° 12-12 du 12 Safar 1434 correspondant au 26 décembre
2012 portant loi de finances pour 2013;
- Article 356-6 du code des impôts directs et taxes assimilées.
La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services les dispositions de
l'article 04 de la loi de finances pour 2013, qui ont complété le paragraphe 6 de l'article 356
du code des impôts directs et taxes assimilées, à l'effet de prévoir la possibilité d'imputer
l'excédent de versement en matière de l'IBS, sur les versements ultérieurs d'acomptes
provisionnels.
I)- ECONOMIE DE LA MESURE :
L'article 4 de la loi de finances pour 2013 a complété les dispositions de l'article 356-6 du
code des impôts directs et taxes assimilées, à l'effet de prévoir pour les contribuables soumis
au régime des acomptes provisionnels lors de la liquidation du solde de l'impôt sur les
bénéfices des sociétés, la possibilité de procéder à l'imputation de l'excédent de versement en
matière de cet impôt, sur les versements ultérieurs d'acomptes provisionnels.
Désormais, si le montant des acomptes déjà versés au titre d'un exercice est supérieur à
l'impôt dont il est finalement redevable, le contribuable peut déduire le montant sur les
prochains versements d'acomptes au titre de l'exercice suivant jusqu'à son résorption.

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(10)
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
CIRCULAIRE N° 29/MF/DGI/DLF/LF 03

A
Messieurs les Directeurs des impôts
En communication à
Messieurs les Directeurs Régionaux
Messieurs les Inspecteurs Régionaux de Services Fiscaux (IGSF)

Objet : -Inscription en franchise d'impôt des plus values de réévaluation des


immobilisations corporelles amortissables et non amortissables.
Références : -Article 71 de la loi n° 02-11 du 24 Décembre 2002 portant loi de finances
pour 2003.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux les
implications fiscales des dispositions de l'article 71 de la loi de finances pour 2003 qui
accordent aux entreprises et aux organismes régis par le droit commerciale droit de réévaluer
les immobilisations corporelles amortissables et non amortissables
figurant au bilan clos au 31 Décembre 2002.
I)- Économie de mesure :
L'article 71 de la loi de finances pour 2003 a prescrit en faveur des entreprises et des
organismes régis par le droit commercial la possibilité de procéder à la réévaluation de leurs
immobilisations corporelles amortissables et non amortissables figurant au bilan clos au 31
décembre 2002.
Le délai imparti pour ces réévaluations a été fixé, par l'article 71 précité, à deux (02) années
c'est à dire jusqu'au 31 Décembre 2004.
Les dispositions de l'article 71 précisent à cet égard , que les plus values qui seront dégagées
de cette opération de réévaluation seront inscrites en franchise d'impôts, au compte écart de
réévaluation , au passif du bilan.
Ces dispositions prescrivent, par ailleurs, que ces plus values de réévaluation doivent être
incorporées dans le fonds social, dans le cadre d'une augmentation de capital opérée
conformément aux procédures légales en vigueur.
Pour fixation des conditions dans lesquelles doit s'opérer cette réévaluation, l'article 71
susmentionné renvoie à un texte réglementaire

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(11)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications

NOTE N°: 50/2003 du 13/01/2003

A MONSIEUR LE DIRECTEUR DES IMPOTS DE JIJEL

OBJET : AMORTISSEMENTS DE MATÉRIELS VÉTUSTES

Par correspondance susvisée, vous posez la question de savoir, d'une part, s'il est possible
d'admettre en déduction les nouveaux amortissements pratiqués sur un matériel déjà amorti et
d'autre part, quels sont les organismes habilités à délivrer les attestations de rénovation de ce
genre de matériel.
En réponse, j'ai l'honneur de vous préciser que la législation fiscale ne s'oppose pas à ce qu'il
soit pratiqué de nouvelles dotations sur des équipements ayant déjà subi des amortissements
durant la période d'utilisation.
Toutefois, l'amortissement n'est définitivement admis que sous les conditions générales de
déductibilité définies par les dispositions des articles 141-3 et 174 du CIDTA:
- Le bien doit être affecté à l'exploitation;
- Il doit être inscrit au bilan pour le prix d'achat appuyé d'une facture ou tout autre document
justificatif;
- L'amortissement doit être pratiqué sur la base et dans la limite de sa valeur d'acquisition;
- Les dotations aux amortissements doivent être correctement comptabilisées et figurer au
tableau des amortissements annexé au bilan.
S'agissant du second point, relatif à la désignation nominative des organismes habilités à
délivrer les attestations de rénovation, il faut se référer aux usages de la profession car il s'agit
d'une question extra-fiscale.
Toutefois, les services doivent exiger que l'attestation soit établie par le constructeur lui-
même ou par son représentant ou par son agent agréé ou du moins par une société spécialisée
dans la réalisation d'opérations de rénovation du matériel en question.

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu

N° 717 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR/
Alger, le 27 mai 2006

NOTE
Monsieur le Directeur des Impôts de la Wilaya de Chlef

Objet : Contentieux. Exonération IRG et IBS/ Réalisation de logements sociaux et


promotionnels.
Référence : Votre envoi n° 187/DIW/CTX/2005 du 06 juin 2005.

Par envoi rappelé en référence, vous demandez que vous soit indiqué le sort qu’il convient de
réserver aux réclamations contentieuses, introduites par des entrepreneurs ayant réalisé des
logements sociaux et promotionnels, lesquels, n’ont pas respecté toute la procédure régissant
l’octroi de ce type d’avantages fiscaux, tel que le défaut de visa préalable du cahier des
charges par le chef d’inspection habilité.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaître qu’en vertu de l’article 5 du modèle type de
cahier des charges relatif à l’exonération de l’IRG et l’IBS applicables aux bénéfices tirés des
activités de réalisation de logements si=sociaux et promotionnels, annexé à l’arrêté
interministériel du 11 avril 1998, le non respect et de l’une des clauses de ce cahier entraine,
de plein droit, l’annulation des avantages fiscaux devant être accordés.
Aussi, il est stipulé dans la clause 7 de ce cahier de charges, son établissement en triple
exemplaire originaux dûment visés par l’inspection des impôts territorialement compétente,
procédure préalable obligatoirement requise pour le bénéfice du régime privilégié en question.
De ce qui précède, il convient de réserver une suite défavorable aux recours formulés, tendant
au bénéfice des exonérations fiscales dont il s’agit, sans que les requérants n’observent les
règles procédurales y relatives.

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
S/Direction des Opérations Fiscales.

N°792/MF/DGI/DOF/SDOF/B1
Alger, le 20 mai 1999

Monsieur le Directeur des Impôts


de la Wilaya de Skikda

Objet : Réintégration de l'écart de réévaluation - affaire : ENIP.


Référence : V/C n°103 - SDOF/DIW du 18/03/1998 parvenue le 31/ 03.

Par correspondance visée en référence, vous faites savoir que l'Entreprise Publique de
Pétrochimie « ENIP » sollicite un échéancier de 10 ans pour l'amortissement de l'écart de
réévaluation devant être réintégré à ses résultats.
Vous précisez que cet écart représente le reliquat du total de la plus-value de réévaluation
dégagée sur ses investissements et dont une partie a servi à la recapitalisation suite à des
mesures d'assainissement financier décidées par la DGT.
En réponse, j'ai l'honneur de vous informer qu'il ne peut être dérogé aux dispositions de
l'article 65 de la loi de finances pour 1997.
En effet, ces dernières ont mis en place un dispositif de faveur, pour les entreprises publiques
dont l'assainissement est opéré par voie de recapitalisation, dérogeant ainsi aux règles de droit
commun (art.186 du C.I.D).
En conséquence, il y’a lieu de vous rappeler que l'imposition de l'écart de réévaluation
s'effectue par la réintégration de la partie de la plus-value correspondant aux annuités
d'amortissement complémentaire non encore pratiquées résultant de la réévaluation.
Lorsque la réévaluation a lieu après que les équipements aient été complètement amortis, les
nouvelles dotations susceptibles d'être pratiquées constituent des annuités d'amortissement
complémentaire à réintégrer en totalité au résultat de chacune des années durant lesquelles ces
équipements peuvent encore servir.

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Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
CIRCULAIRE N° 06 MF/DGI/DLF/LF 03

A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à:
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Report du déficit en matière d'IRG.


Référence : - Article 12 de la loi n°02-11 du 20 choual correspondant au 24 décembre
2002 portant loi de finances pour 2003;
- Article 85-1 du code des impôts directs et taxes assimilées.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services, la modification


apportée par l'article 12 de la loi de finances pour 2003 qui a abrogé les dispositions du
paragraphe 1 de l'article 85 du code des impôts directs et taxes
assimilées.
I)- Objet de la modification:
Aux termes de l'article 12 de la loi de finances pour 2003, le report des déficits ne s'exerce
que dans le cadre de la détermination des revenus catégoriels.
Le déficit constaté dans la déclaration globale n'est plus reportable.
Désormais le déficit constaté lors de la détermination des résultats d'activité relevant des BIC
et BNC est considéré, pour sa résorption, comme charge déductible des résultats réalisés par
la même activité BIC ou BNC selon le cas lors de l'exercice suivant et ce jusqu'à la cinquième
année successivement.
En d'autres termes, la résorption du déficit réalisé dans la catégorie des revenus BIC ou BNC
s'opère par la prise en compte dudit déficit comme charge déductible des résultats réalisés
dans la même catégorie de revenu au titre de l'exercice suivant.
Il s'ensuit donc, que le report du déficit ne s'exerce plus sur le revenu global.
II)- Date d'effet:
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2003.
Elles s'appliquent aux déclarations du revenu global souscrites à partir de 2003.

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction du Contentieux
S/ Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu

N° 549 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR/B1.RY
Alger, le 08 avril 2008

NOTE
A
Monsieur le Directeur des Impôts
de la Wilaya de Tébessa

Objet : A/S l’imposition à l’IRG de reconnaissances de dettes.


Référence : Votre envoi n°86/MF/DRIA/DIWT/SDCX/2007 du 28/03/2007.

Par envoi sus référencé, vous avez demandé à connaître s’il y a lieu de retenir en imposition,
en matière d’IRG, les reconnaissances de dettes (contrats de prêts) entre particuliers, sachant
que dans la majeure partie des cas, les préteurs sont des fonctionnaires ou des chômeurs sans
ressources, et que les investigations opérées par vos soins ont permis de relever que ces prêts
sont en réalité la contrepartie de ventes de biens immobiliers appartenant à l’OPGI.
En réponse, j’ai l’honneur de vous informer que dans la mesure où vous avez la preuve
certaine que les reconnaissances de dettes se rapportent en réalité à des cessions de pas-de-
porte de logements appartenant à l’OPGI, les impositions-IRG émises à l’encontre des
bénéficiaires de ces revenus, sont dûment fondées.
Cependant, les revenus d’espèces ne peuvent être assimilés à des plus-values de cession
immobilière, dans la mesure où les personnes concernées ne sont pas propriétaires des biens
immobiliers cédés, entrainant par voie de conséquence l’imposition desdits revenus à l’IRG
suivant barème prévu à l’article 104 du CIDTA.
Par ailleurs, est-il important de vous préciser que la législation fiscale autorise l’imposition de
tout revenu occulte, pour peu que l’Administration Fiscale détienne la preuve de sa
réalisation, abstraction faite de la détention ou non par son auteur de la qualité juridique, lui
permettant l’exercice de l’activité source de revenus objet de taxation.

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(16)

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DES FINANCES


DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
‫ا‬DIRECTION DU CONTENTIEUX
Note n° 55 de la DL RF/ DGI.

A
MONSIEUR LE DIRECTEUR DES GRANDES ENTREPRISES
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DES IMPOTS DE WILAYA
En communication à :
MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX DES IMPOTS
MESSIEURS LES INSPECTEURS REGIONAUX DES SERVICES FISCAUX

Objet: imposition des RIA

Il m'a été donné de constater des manquements à l'application des dispositions de l'article 04
de L.F pour 2012, qui a abrogé les dispositions de l'alinéa 08 de l'article 46 du CIDTA, qui
considèrent les RIA, n'ayant pas fait l'objet d'affectation dans un délai de 03 ans au fonds
social de l'entreprise, comme des revenus distribués.
Aussi, pour les exercices antérieurs à 2012, les services fiscaux ont-ils procédé à des
redressements fiscaux au titre des RIA, inscrits au bilan de la société au 31/12/2011 et n'ayant
pas fait l'objet d'affectation au fonds social de l'entreprise avant l'intervention de L.F pour
2012.
Il est rappelé que, suite à l'abrogation des dispositions de l'alinéa 08 de l'article 46 suscité,
lesdits résultats ne peuvent plus être considérés comme des bénéfices distribués et par
conséquent, aucun rappel de droit ne peut, à partir du 01/01/2012, être effectué sur des
résultats, inscrits aux bilans des sociétés comme étant en instance d'affectation.
A ce titre, les services fiscaux sont appelés à se conformer à une stricte application des
présentes prescriptions et le cas échéant, à procéder à l'annulation desdits rappels non fondés.
Dans ce dernier cas, les entreprises ayant fait l'objet durant l'exercice 2012, en vertu des
dispositions de l'alinéa 08 de l'article 46 suscité, de redressements fiscaux au titre des RIA,
peuvent introduire des recours contentieux auprès des services fiscaux territorialement
compétents, aux fins d'annulation desdits redressements.

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Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
CIRCULAIRE N° 08 MF/DGI/DLF/LF 03
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à:
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : IBS:- Exonération des dividendes.


- Relèvement de 30% à 40% du taux de la retenue à la source applicable aux revenus
des dépôts anonymes ou au porteur.
Référence :- Articles 19 et 20 et 16 de la loi n°02-11 du 20 Choual correspondant au 24
décembre 2002 portant loi de finances pour 2003;
- Articles 147 bis et 150 du code des impôts directs et taxes assimilées.
La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services les articles 19 et 20
de la loi de finances pour 2003 qui ont modifié respectivement les articles 147 bis et 150 du
CID:
I)- Exonération des dividendes en matière d'IBS:
L'article 19 de la loi de finances pour 2003 a modifié les dispositions de l'article 147 bis du
CID pour énoncer que les revenus qui proviennent de la distribution des bénéfices qui ont été
soumis à l'IBS ou qui en sont expressément exonérés n'intègrent pas l'assiette de l'IBS.
Il est noté que le deuxième alinéa de l'article 147 bis ainsi modifié précise que le bénéfice de
cet avantage est réservé exclusivement aux revenus régulièrement déclarés.
En d'autres termes, les revenus concernés qui n'ont pas fait l'objet d'une déclaration
conformément aux prescriptions de la législation en vigueur seront inclus dans la base
imposable de l'IBS.
Il est souligné, par ailleurs, que l'exonération ainsi introduite se substitue à la technique de
l'avoir fiscal jusqu'alors en vigueur.
II)- Relèvement du taux de la retenue à la source applicable aux revenus provenant des
titres anonymes ou au porteur:
L'article 20 de la loi de finances pour 2003 a modifié les dispositions de l'article 150 du CID
pour porter de 30% à 40% le taux de la retenue à la source applicable aux revenus provenant
des titres anonymes et d'étendre l'application de cette retenue aux revenus provenant des titres
au porteur.
Il est rappelé que cette retenue revêt un caractère libératoire en ce sens que lesdits revenus
n'intègrent pas l'assiette de l'IBS.
III)- Date d'effet:
Ces dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2003.
Elles s'appliquent aux dividendes distribués et aux revenus provenant des titres anonymes ou
au porteur payés à compter de cette date.

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Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction de la Législation Fiscale
CIRCULAIRE N° 02 /MF/DGI/DLRF/LF13

A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya.
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux.
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications.

Objet : Modification des dispositions de l'article 282quinquiès du code des impôts


directs et taxes assimilées.
Référence :- Article 03 de la loi n° 12-12 du 12 Safar 1434 correspondant au 26
décembre 2012 portant loi de finances pour 2013;
- Article 282quinquiès du code des impôts directs et taxes assimilées.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services, la modification


introduite par l'article 3 de la loi de finances pour 2013, au sein des dispositions de l'article
282quinquiès du code des impôts directs et taxes assimilées.
I)- ECONOMIE DE LA MESURE :
A)- Rappel de la disposition liée au relèvement du seuil d'éligibilité du l'IFU:
Les dispositions de l'article 3 de la loi de finances complémentaire pour 2011, ont modifié les
dispositions de l'article 282 ter du code des impôts directs et taxes assimilées (CIDTA), à
l'effet de relever le seuil d'éligibilité du régime de l'impôt forfaitaire unique, de 5.000.000DA
à 10.000.000DA.
Cependant, lors de cette modification et par inadvertance, le 282quinquiès du CIDTA
relatives aux contribuables exerçant plusieurs activités dans plusieurs localités ou
établissements, n'ont pas été modifiées dans l'article
B)- Correction apportée a l'article 282 quinquies du CIDTA :
Afin de corriger cette omission, les dispositions de l'article 3 de la loi de finances pour 2013,
ont modifié les dispositions de l'article 282 quinquies du CIDTA, de manière à relever le seuil
d'éligibilité du régime de l'IFU de 5.000.000DA à 10.000.000DA, pour les contribuables
exerçant plusieurs activités, dans une même localité ou dans des localités différentes,
plusieurs établissements, boutiques, magasins, ateliers, autres lieux d'exercice d'une activité.
Chacun d'entre eux est considéré comme une entreprise en exploitation distincte faisant dans
tous les cas l'objet d'une imposition séparée, dés lors que le chiffre d'affaires total réalisé au
titre de l'ensemble des activités exercées n'excède pas le seuil de dix millions de dinars
(10.0000.000 DA).

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Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veillez à son application et
me rendre destinataire des difficultés éventuellement rencontrées.

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(18)
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
CIRCULAIRE N° 23 MF/DGI/DLF/LF 03

A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à:
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Fixation des tarifs et des charges servant de base pour le calcul des revenus
agricoles par des commissions locales.
Référence : - Article 62 de la loi n°02-11 du 20 choual 1423 correspondant au 24
décembre 2002 portant loi de finances pour 2003;
- Articles 47,48 et 50 de la loi de finances pour 2002 relative au code des procédures
fiscales.
La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services la modification
introduite par l'article 62 de la loi de finances pour 2003 au sein des dispositions des articles
47,48 et 50 de la loi de finances pour 2002 relatives au code des procédures fiscales.
I)- OBJET DE LA MODIFICATION:
L'article 62 de la loi de finances pour 2003 a modifié les dispositions des articles 47,48 et 50
de la loi de finances pour 2002 relatives au code des procédures fiscales de manière à
substituer, en matière de revenus agricoles, au mode de taxation en vigueur celui consistant en
la fixation par des commissions de wilaya est
composée d'un représentant de l'administration fiscale, de celui de l'administration chargé de
l'agriculture et d'un représentant de la chambre d'agriculture.
Il est tenu compte lors de la fixation des tarifs et des charges dont il s'agit de paramètres
combinant la zone de potentialité agricole ou l'unité et le lieu d'exercice de l'activité agricole
ou d'élevage (wilaya, commune, ensemble de communes).
Les tarifs et charges ainsi fixées, sont homologués par décision du Directeur Général des
Impôts avant le 1er mars de chaque année et concernent, bien entendu, les revenus réalisés
l'année précédente.
Dans le cas où ces tarifs sont contestés, les réclamations y relatifs doivent être portées à la
connaissance de la Direction Générale des Impôts qui statuera, après consultation des
structures habilités du ministère chargé de l'agriculture et des organismes professionnels
concernés, sur les cas objet de la contestation.
Si aucune décision d'homologation n'est prise avant la date susvisée, les derniers tarifs connus
sont reconduits.
Les zones de potentialité agricoles ainsi que le mode d'évaluation et de taxation des revenus
en cause seront déterminés par décret exécutif.

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(19)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
Sous Direction des Opérations Fiscales

Objet : Imposition d'office des résultats en instance d'affectation (RIA) des agences
foncières.

La DIW de Blida demande à connaître la démarche à suivre pour le traitement des contentieux
issus de l'application, aux agences foncières, des dispositions des articles 46-8 et 147bis du
CIDTA prévoyant que les RIA des sociétés n'ayant pas dans un délai de 3 ans fait l'objet
d'affectation au capital social sont considérés comme distribués et doivent, par conséquent,
faire l'objet d'imposition à l'impôt de distribution.
Il indique, à cet égard, que certaines entreprises publiques constituées en EPIC dont l'Etat est
le seul actionnaire continuent à inscrire leurs résultats, au compte « résultat en instance
d'affectation », depuis plusieurs années, ce qui conduit à des impositions d'office.
A ce titre, il convient de préciser que ces agences, étant des EPIC, sont soumises à la TAP et
la TVA ainsi qu'à l'IBS sur les bénéfices réalisés en vertu de l'article 136-2 du CIDTA.
Toutefois, pour ce qui est de l'impôt de distribution sur les RIA, il ne peut être fait application
de l'IBS ou de l'IRG, selon le cas, étant donné que ces agences ne sont pas constituées sous
forme de sociétés de capitaux composées d'associés ou d'actionnaires susceptibles de
percevoir des dividendes.
En effet, en vertu de l'article 45 du CIDTA, les produits des actions ou parts sociales sont les
revenus distribués par les SPA, les SARL, les sociétés civiles constituées sous forme de SPA
ainsi que les sociétés de personnes et les sociétés en participation ayant opté pour le régime
fiscal des sociétés de capitaux.
Par conséquent, les EPIC, notamment les agences foncières, nom constituées sous l'une de ces
formes y sont exclus.

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction de la Législation Fiscale
N°460 MF/DGI/DLF/EF
Alger, le 09 juin 2003

Monsieur le Directeur Général


de la société RED-MED Fischer
BP, 509, Zone Industrielle
Route IN-AMENAS – Hassi Messaoud
Wilaya d’Ouargla.

Objet : Régime fiscal applicable à la cession d’actions entre associés d’une même société.
Référence : Votre envoi du 15/05/2003

Comme suite à votre courrier sus-référencé par lequel vous demandez à connaître le régime
fiscal applicable à l’opération citée en objet, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance ce
qui suit :
A)- Imposition des plus values :
1)- Plus values réalisées par les personnes physiques :
L’imposition s’effectue selon le critère de résidence ou de non résidence :
- Pour les personnes physiques résidentes en Algérie, la plus - value réalisée est soumise à
l’impôt sur le revenu global (IRG), dans la catégorie des bénéfices non commerciaux.
- Pour les personnes physiques non résidentes en Algérie, et en application des dispositions
combinées des articles 22-1, 33 et 104 du code des impôts directs, la plus -value générée est
soumise à une retenue à la source de 24%.

2)- Plus value réalisée pat la personne morale étrangère :


La plus value réalisée par la société LUDWIG WOLFANG FISCHER, dont le siège social est
situé en Allemagne, est soumise à une retenue à la source de 24% et c’est à l’instar du régime
fiscal applicable aux personnes physiques non résidentes indiqué ci-dessus.

B)-Droit d’Enregistrement :
Considérée comme une mutation à titre onéreux, l’opération de cession des actions est
soumise à un droit d’enregistrement de 2.5% (Cf. Art 218 du code de l’enregistrement).
Ledit droit est supporté solidairement par les parties à l’acte auxquelles il appartient d’en faire
une juste et équitable répartition (Cf. Art.91 C.E).

48
C)- Régime fiscal applicable à l’opération de l’introduction de nouveaux actionnaires :
- En matière de droits d’enregistrement, le même droit de 2 ,5 % cité supra est applicable au
prix de cession des actions aux nouveaux associés ;
- Pour ce qu’est de l’imposition de la plus value dégagée par la société Red – Med Fischer
Bau, il s’agit, d’une plus-value à caractère professionnel qui sera soumise à l’IBS par
l’intégration au bénéfice imposable de 70% de ladite plus-value, s’il s’agit de plus value à
court terme (actions acquises depuis 3 ans au moins ) ou de 35 % pour les plus values à long
terme ( actions acquises depuis plus de trois ans (art.173, code des Impôts Directs)
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction de la Législation Fiscale
N°460 MF/DGI/DLF/EF
Alger, le 09 juin 2003

Monsieur le Directeur Général


de la société RED-MED Fischer
BP, 509, Zone Industrielle
Route IN-AMENAS – Hassi Messaoud
Wilaya d’Ouargla.

Objet : Régime fiscal applicable à la cession d’actions entre associés d’une même société.
Référence : Votre envoi du 15/05/2003

Comme suite à votre courrier sus-référencé par lequel vous demandez à connaître le régime
fiscal applicable à l’opération citée en objet, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance ce
qui suit :
A)- Imposition des plus values :
1)- Plus values réalisées par les personnes physiques :
L’imposition s’effectue selon le critère de résidence ou de non résidence :
- Pour les personnes physiques résidentes en Algérie, la plus - value réalisée est soumise à
l’impôt sur le revenu global (IRG), dans la catégorie des bénéfices non commerciaux.
- Pour les personnes physiques non résidentes en Algérie, et en application des dispositions
combinées des articles 22-1, 33 et 104 du code des impôts directs, la plus -value générée est
soumise à une retenue à la source de 24%.

2)- Plus value réalisée pat la personne morale étrangère :


La plus value réalisée par la société LUDWIG WOLFANG FISCHER, dont le siège social est
situé en Allemagne, est soumise à une retenue à la source de 24% et c’est à l’instar du régime
fiscal applicable aux personnes physiques non résidentes indiqué ci-dessus.

B)-Droit d’Enregistrement :
Considérée comme une mutation à titre onéreux, l’opération de cession des actions est
soumise à un droit d’enregistrement de 2.5% (Cf. Art 218 du code de l’enregistrement).
Ledit droit est supporté solidairement par les parties à l’acte auxquelles il appartient d’en faire
une juste et équitable répartition (Cf. Art.91 C.E).

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C)- Régime fiscal applicable à l’opération de l’introduction de nouveaux actionnaires :
- En matière de droits d’enregistrement, le même droit de 2 ,5 % cité supra est applicable au
prix de cession des actions aux nouveaux associés ;
- Pour ce qu’est de l’imposition de la plus value dégagée par la société Red – Med Fischer
Bau, il s’agit, d’une plus-value à caractère professionnel qui sera soumise à l’IBS par
l’intégration au bénéfice imposable de 70% de ladite plus-value, s’il s’agit de plus value à
court terme (actions acquises depuis 3 ans au moins ) ou de 35 % pour les plus values à long
terme ( actions acquises depuis plus de trois ans (art.173, code des Impôts Directs)
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction de la Législation et de
la Réglementation Fiscales

N°334 MF/DGI/DLRF/EF
Alger, le 8 Juin
2009

NOTE
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs les Impôts les Wilayas
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet : Taux de l’IBS – Activités mixtes


Référence : - Article 5 de la loi de finances complémentaire pour 2008 ;
-Article 150 du code des impôts directs et taxes assimilées.

Les dispositions de l’article 150 du code des impôts directs et taxes assimilées telles que
modifiées par l’article 5 de la loi de finances complémentaire pour 2008 énoncent, s’agissant
des activités mixtes (production – prestations de services) que c’est le taux de 25% de l’IBS
qui trouve à s’appliquer lorsque le chiffre d’affaires réalisé au titre du commerce et de
services est plus de 50% du chiffre d’affaires global hors taxes.
La question a été, dés lors, posée de savoir si, en cas, également de mixité, le taux de 19%
s’applique lorsque le chiffre d’affaires réalisé au titre de la production de biens est de plus de
50% du chiffre d’affaires global hors taxes.
J’ai l’honneur de vous préciser, à cet égard, qu’inversement, lorsque le chiffre d’affaires
réalisé au titre de l’activité relevant du taux de 19% est prépondérant, c’est ce taux qui
s’applique sur le bénéfice imposable.
Il en découle, également, qu’en cas d’activités mixtes et en l’absence de prépondérance,
chacun
des deux taux s’applique sur la moitié du bénéfice imposable.
Pour la mise en oeuvre des prescriptions de la présente, les services se fondent, en matière
d’identification des activités concernées pour l’application des taux de l’IBS, sur les
définitions ci après.
Les activités de production de biens s’entendent des activités qui consistent en l’extraction,
la fabrication, le façonnage ou la transformation de produits.

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Sont exclues de l’expression « Activités de production » pour l’application du taux de 19% de
l’IBS :
- Les activités de conditionnement ou de présentation commerciale en vue de la revente ;
- Les activités minières et d’hydrocarbures.
- Les activités de bâtiment et des travaux publics s’entendent des activités immatriculées
en tant que tel au registre de commerce et qui donnent lieu au paiement des cotisations
sociales spécifiques au secteur.
- L’activité touristique, s’entend quant à elle de la gestion des complexes touristiques ainsi
que des stations thermales à l’exclusion des agences de voyages.

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(23)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction de la Législation Fiscale

Note n° 425/2016
03/01/2016

Le cas concerne un gérant majoritaire d'une


SARL.

Objet : Régime d’imposition

Monsieur, X est un gérant majoritaire d'une SARL possède 70% des parts sociales.
Il perçoit durant l'année 2014 les sommes suivantes :
- une rémunération pour leurs travaux de gestion de 40 000 DA brut par mois majorée de 9%
pour la SS.
- dividendes de 150 000 DA brut majorées de 10% IRG/RCM pour la répartition du bénéfice
de 2009.
En autre ce gérant il support durant la même année les charges suivantes
- CASNOS 45 000.00
quelles est les déclarations fiscales et sociales de ce gérant
Il s'agit d'un gérant majoritaire
Distribution de bénéfice les 10% ne sont pas réglé a son nom, mais au nom de la société au
lieu de siège de celle-ci.
Rémunération de 40.000.00 n'est pas soumise a la CNAS mais à la CASNOS donc 9% non
du
il doit déposer la déclaration G n°13 au lieu de siège social de la société au plut tard le 30
avril et paiement de 20% a son nom
40.000.00 X 12 = 480.000.00 - 45.000.00 = 435 000.00
Droits a 20% = 87.000.00 à régler par G n°50 siège de la société au plus tard le 30 avril
Ca situation est différente au titre dé l’année 2015
Pour les distributions, exonérées au paiement des 10%.
Pour la rémunération de 40 000.00, elle est passible de L’IRG catégorie des salaires, de
moment que le BNC et le G n°13 sont abrogés.
Néanmoins cette imposition à l’IRG catégorie des salaires pour un gérant majoritaire sort de
l’ordinaire, de part la définition de gérant majoritaire par le code de commerce.
Avant 2003, les gérant majoritaires étaient soumis au régime du réel, paiement TAP et IRG
commerce, avec l’abrogation de l’article concernant cette catégorie, ils étaient contrains de les
rattachés au régime du la déclaration contrôlé BNC.

54
À compter de 01/01/2015 le régime BNC a été abrogé, les activités concernés par ce régime
ont été versés soit à l’IFU, soit au Réel, les gérant majoritaires eux doivent êtres assimilait a
des salariés sur les rémunérations perçus comme les gérant minoritaires !!!!!

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***** Question a la DGI concernant l'article 140-3 du CID***


Ceci est un message expédié via https://www.mfdgi.gov.dz/ par :
AOUNALLAH Noureddine <beecofi-24@hotmail.fr>le 17/12/2017
Bonjour
l'article 140 paragraphe 3 du CID ainsi libellé "Le bénéfice imposable pour les contrats à long
terme portant sur la réalisation de biens, de services ou d’un ensemble de biens ou services
dont l’exécution s’étend au moins sur deux (2)
périodes comptables ou exercices est acquis exclusivement suivant la méthode comptable à
l’avancement indépendamment de la méthode adoptée par l’entreprise en la matière, et ce,
quel que soit le type de contrats, contrat à forfait ou contrat en régie." fin de citation.
consiste le cas du calcul du bénéfice des société.
si on est devant une personne physique qui réalise des contrats a long terme c'est a dire
soumis a l'IRG et non a l'IBS.
ma question: est ce le mode de calcule est le même c'est a dire application du même article
pour l'irg ou non?.
merci
****** Réponse de la DGI LE 21/12/2017 A 14 H 51******
Bonjour,
En réponse à votre message, j’ai l’honneur de vous faire connaitre qu’en vertu des
dispositions de l’article 140-3 du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées, le bénéfice
imposable pour les contrats à long terme portant sur la réalisation de biens, de services ou
d‘un ensemble de biens ou services dont l‘exécution s‘étend au moins sur deux (2) périodes
comptables ou exercices est acquis exclusivement suivant la méthode comptable à
l‘avancement indépendamment de la méthode adoptée par l‘entreprise en la matière, et ce,
quel que soit le type de contrats, contrat à forfait ou contrat en régie.
A cet effet, cette méthode de comptabilisation dite à l’avancement s’applique à tout
contribuable soumis au régime du réel d’imposition dont la comptabilité est tenue conforment
au système comptable financier et ce, quelque soit l’impôt dont il est redevable.
Toutefois, est requise, l‘existence d‘outils de gestion, de système de calcul de coûts et de
contrôle interne permettant de valider le pourcentage d‘avancement et de réviser, au fur et à
mesure de l‘avancement, des estimations de charges de produits et de résultats.
Salutations distinguées.

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction de la Législation et la Réglementation Fiscales
N°05/MF/DGI/DLRF/LF08

Circulaire
À
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya.
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux.

Objet : Déduction de frais de siège. - Article 8 de la loi n° 07-12 du 30 décembre 2007,


portant loi de finances pour 2008 ;
Référence : - Article 141-1 du code des impôts directs et taxes assimilées.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services, les modifications
introduites au niveau des dispositions de l’article 141-1 du code des impôts directs et taxes assimilées,
par l’article 8 de la loi de finances pour 2008.
I)-L’ECONOMIE DE LA MESURE :
Aux termes de l’ancienne rédaction de l’article 141-1 du code des impôts directs et taxes assimilées, le
législateur subordonnait la déductibilité des frais de siège, engagés en monnaie autre que nationale par
les établissements des entreprises non résidentes en Algérie, à l’agrément de transfert justifiant leur
paiement délivré par les autorités financières compétentes.
La modification introduite par l’article 8 de la loi de finances pour 2008 au niveau des dispositions de
l’article 141-1 du code des impôts directs et taxes assimilées, vise essentiellement à limiter cette
déductibilité et la fixer à 1% du chiffre d’affaires.
II)- NATURE DES FRAIS DE SIEGE ADMIS EN DIDUCTION :
Les frais de siège admis en déduction, sont les frais généraux d’administration et de direction générale,
telles que :
- les dépenses de direction (jetons de présence, charges sociales des services administratifs et de la
direction générale) ;
- les dépenses ou frais de tenue et de contrôle de comptabilité.
III)- LE SEUIL DES FRAIS DE SIEGE ADMIS EN DEDUCTION :
Sous réserve des conventions internationales, les frais de siège engagés par les entreprises non
résidentes, sont déductibles au cours de l’exercice correspondant à leur engagement, dans la limite de
1% du chiffre d’affaires hors taxes.
La déduction des frais de siège, dûment justifiés, n’est possible que dans la mesure où ces frais sont

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indispensables à la gestion dudit établissement.
IV)- IMPACT DES DIPOSITIONS CONVENTIONNELLES :
Les conventions fiscales tendant à éliminer les doubles impositions en matière d’impôts directs
signées par l'Algérie, consacrent le principe de la déductibilité des frais de siège.
Aussi, il y’a lieu de se référer, aux termes de chaque convention, notamment aux clauses relatives à la
déductibilité des frais de siège, pour le traitement des cas spécifiques des entreprises non résidentes
des pays ayant conclu avec l’Algérie des conventions fiscales.
V)- MODALITES DE CONTROLE :
Dans le cas où le seuil de 1% est dépassé, les entreprises concernées doivent procéder à la
réintégration au résultat comptable, lors de l'établissement de la déclaration annuelle, de la fraction
excédant ce seuil.
A défaut de la réintégration spontanée par l'entreprise elle-même, la régularisation s'effectuera, par
rôle individuel, par les services fiscaux avec application des pénalités
VI)- DATE D’EFFET :
Les présentes prescriptions prennent effet à compter du 1er Janvier 2008, et, elles s’appliquent aux
bénéfices réalisés durant l’exercice 2007 et suivant.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
me rendre destinataire des difficultés éventuellement rencontrées

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
S/Direction des Opérations Fiscales.

N°742/MF/DGI/DOF/SDOF/B1
Alger, le 18 mai
1998

Messieurs les Directeurs des Impôts de wilaya


En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet : Travaux d’émission IBS –IRG.


Référence : Notes : 163/MF/DGI/DOI/SDASI du 06 Avril 1996
239/MF/DGI/DOF/SDOF/B1 du 15 Mai 1996.
304/MF/DGI/DOF du 08 Mars 1997.

Dans le cadre des travaux d’émission des impositions relatives à l’IBS et l’IRG, l’attention
des services d’assiette doit être attirée sur la nécessité du respect des délais.
A cet égard, j’ai l’honneur de vous demander de respecter les instructions transmises par la
DOI en vous rappelant ci-après les mentions à porter sur les pré-matrices.
1)- Emission IBS :
Les pré-matrices qui doivent parvenir aux centres régionaux informatiques avant le 30 juin
1998 doivent porter les précisions suivantes :
- Imputation des crédits d’impôts ;
- Acomptes provisionnels versés;
- Indication des déficits ;
- La case « chiffre d’affaires » doit être renseignée quelque soit le résultat dégagé.
- Taux de la pénalité pour la taxation d’office ou pour dépôt tardif de la déclaration doit être
mentionné.
- Les majorations pour insuffisance de déclaration et amendes pour défaut de production des
pièces annexes étant calculées par le centre informatique, les chefs d’inspections doivent se
limiter à indiquer uniquement le nombre de documents non produits.
2)- Emission IRG :
La clôture des travaux d'émission au titre de l'IRG doit se faire de manière à permettre la
transmission des pré-matrices aux centres régionaux informatiques avant le 15 septembre
1998.

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Pour permettre d'asseoir correctement l'impôt, les pré-matrices, doivent être renseignées de la
même manière que pour l'IBS en vous assurant que les personnes physiques n'atteignant pas le
seuil d'imposition, celles ayant dégagé et déclaré un déficit et celle ayant bénéficié d'une
quelconque exemption soient mentionnées.
Par ailleurs, pour éviter l'application, à tort, des pénalités pour défaut de versement des
acomptes provisionnels les chefs d'inspection doivent procéder à un contrôle rigoureux des
carnets de ces acomptes et à leur imputation aux droits.
Il est également nécessaire pour le respect des délais, que les chefs d'inspection établissent et
transmettent les bulletins de liaison au moment même ou il est constaté que le domicile du
contribuable est situé hors de leur circonscription territoriale.
Enfin le sous- Directeur des Opérations Fiscales doit être impliqué personnellement, pour
faire respecter les délais fixés, les instructions transmises par la DOI et en procédant au
contrôle des prédatrices avant leur envoi au centre régional informatique.
Vous voudrez bien assurer à la présente note une large diffusion et me rendre compte,
éventuellement, des difficultés rencontrées.

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
S/Direction Du Recouvrement.

N°1810/MF/DGI/DOF/SDR
Alger, le 13 septembre
2004

NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Mesdames et messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Mesdames et messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Précompte de 4% acquitté en douane par les importateurs


- Procédure comptable de prise en charge.
Référence : Art 59, 69 et 28 respectivement LF/97, 03 et 04.
-Décret exécutif n°97-89 du 16/3/1997
- Circulaire N°20 MF/DGI/DLF/LF/97 du 06/07/1997
- Note conjointe Douanes/Impôts n° 1666 MF/DGI/DOF et
- N°547 MF/DGD/IG/R du 07/9/2004 relative à la procédure comptable de prise en
charge du précompte acquitté en douane par les importateurs.
P.J : Cinq (05)

J’ai l’honneur de vous faire parvenir une copie de la note citée en dernière référence, signée
conjointement avec l’administration des douanes, et instituant une nouvelle procédure de prise
en charge du précompte de 4% acquitté à l’importation par les importateurs des marchandises
destinées à la revente en l’état.
Cette instruction prévoit la désignation au niveau de chaque wilaya d’un (01) receveur des
impôts qui aura pour mission de recevoir chaque mois des receveurs des douanes de la même
circonscription, le produit du précompte encaissé par ces derniers.
Les comptables des douanes, imputent les recouvrements du précompte de 4% au compte
500.026 ligne J et procèdent à la fin de chaque mois au reversement de la totalité du produit à
la Recette des Impôts désignée pour la centralisation.
L’opération de transfert par le receveur des douanes est réalisée mensuellement par voie de

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Bordereau R6 habituel appuyé d’un état nominatif reprenant par importateur, le montant des
sommes versées, le numéro d’identification statistique (NIS), la raison sociale et le numéro de
la déclaration en douane.
A la réception des montants transférés par leurs collègues des douanes, les Receveurs des
Impôts centralisateurs, abritent provisoirement le montant reçu au compte 500.027 (Acomptes
provisionnels) ligne
3 intitulée « précompte de 4 %».
Parallèlement, ils procèdent à l’exploitation des états nominatifs d’identification des auteurs
de versements communiqués par l’Administration des douanes, en saisissant selon le même
canevas et sur des listings à part les précomptes des importateurs relevant d’une même
direction des impôts de wilaya (DIW) afin de communiquer à ces dernières les informations
qui les concernent.
Ensuite, ces listings appuyés des états nominatifs d’identification des auteurs de versements,
sont transmis par le Receveur centralisateur à sa direction hiérarchique aux fins
d’établissement du titre de recettes (SérieD37) devant servir de pièce justificative pour
l’opération de budgétisation.
Une fois ce document reçu, le receveur des impôts procède à l’imputation au compte 201.001
sous compte 101 ou 102 selon qu’il s’agit de l’IRG ou de l’IBS en individualisant le produit
sur une nouvelle ligne D à ouvrir dans les journaux auxiliaires et devant apparaître sur la
situation statistique Sn°2.
Enfin, la note conjointe sus signalée, a supprimé le recours aux services des douanes pour
l’authentification des quittances de règlement qu’ils délivrent aux importateurs, dans la
mesure où l’administration Fiscale dispose de cette possibilité à travers les états nominatifs
qui lui sont transmis à l’appui du bordereau R6.

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
S/Direction des Opérations Fiscales

N°2559 /MF/DGI/DOF/SDOF/ 06
Alger, le 04 novembre 2006

A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises

Objet : Régime fiscal d'Algérie- Poste


Référence : V/E n° 308/MF/DGI/DGE/SDG/BR/2006 du 26 SEPT 2006.

Par envoi visé en référence, vous demandez à connaître le régime fiscal applicable à Algérie-
Poste à la faveur de sa transformation en EPIC.
En réponse, j'ai l'honneur de vous faire connaître qu'Algérie Poste ,en tant qu'EPIC et depuis
sa création effective, relève du droit commun applicable aux sociétés et est redevable à ce titre
de tous les impôts et taxes dus conformément à la législation en vigueur.
Aussi, il vous est demandé de procéder au traitement de cette affaire comme suit :
Informer Algérie- Poste du régime fiscal applicable et des obligations légales qui en
découlent.
En matière de TAP :
il vous appartient de saisir la DIW exerçant Algérie- Poste en matière de TAP en lui
fournissant les bases de taxation assorties de pénalités d'assiette en vue d'émettre un rôle de
régularisation.
En matière de TVA :
Hormis les services fournis par Algérie- Poste sous le régime de l'exclusivité en vertu de la loi
n°2000-03 notamment son article 63 et ses textes d'application, la TVA est due au taux de
17% avec droit à déduction par application de la règle de prorata. Il est rappelé que le régime
de l'exclusivité est consenti à Algérie- Poste sur la base d'un tarif réglementé n'incluant pas
d'une manière expresse la TVA, compte tenu de la sujétion de service public présente dans ces
services dits universels.
A cet égard, la TVA n'étant pas facturée, il y'a lieu d'envisager la taxation des services
assujettis à compter de la date de notification du régime fiscal à Algérie- poste à charge pour
cet EPIC de réexaminer au besoin les prix de ses prestations en fonction de sa politique
tarifaire interne, la TVA étant déjà incluse de droit. Les déductions opérées selon la règle du
prorata ne porteront que sur les achats et les acquisitions effectués ultérieurement à cette date.

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En matière d'IBS :
Algérie- Poste est tenue de s'acquitter de l’IBS dû suivant le régime des grandes entreprises.
Dans ce cadre, il vous est demandé de rappeler d'une manière ferme les obligations de cette
dernière dans ce domaine.
Je vous informe par ailleurs qu'Algérie- Poste, en présentant un déficit au titre de l'exercice
écoulé à cause de « factures annulées » pour non recouvrement de créances détenues sur
l'Etat, a, par cet artifice, sciemment et frauduleusement éludé le paiement de l’IBS (Acomptes
provisionnels et solde de liquidation).
Le rapport du commissariat aux comptes doit être en l'occurrence consulté
A ce titre, je vous demande de procéder au rejet de toute provision constituée au titre des
créances d'Etat non encore recouvrées.
En effet, les créances d’état sont garanties de droit et ne peuvent en conséquence faire l'objet
de mesures de prévention comptable de la part des entreprises créancières.
En matière de Timbre :
Algérie- Poste demeure redevable sauf pour sa mission relative aux services universels et les
cas d'exonérations énoncées par le Code du Timbre.
A ce titre et comme en matière de TVA, l'assujettissement à ce droit commence dès
notification du régime fiscal applicable.
Enfin, votre attention est attirée sur le comportement condamnable de cet EPIC au regard de
ses obligations fiscales de déclaration et de paiement. Aussi, un suivi régulier et détaillé du
dossier fiscal de l'intéressé est nécessaire.
Il me sera rendu compte, sous le présent timbre, des mesures prises et des résultats obtenus.

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications

N° 391 MF/DGI/DRV/SDCF/2005.
Alger, le 30 janvier 2005

NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs les Chefs de Services des Recherches et Vérifications
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet : Modalité d'imposition des revenus réputés distribués.


Référence : - Note n° 662/MF/DGI/DLF/EF/2004 du 28/11/2004;
- Note n° 3468/MF/DGI/DRV/SDCF/2004 du 20/12/2004;
- Envoi n° 3103/MF/DGI/DRV/SDNP/B1/RA du 16/11/2004;
- Note n° 3216/MF/DGI/DRV/SDCF/2004 du 29/11/2004;
- Dispositions des articles 46 et 54 du CID.
- Dispositions de l'article 15 de la loi de finances pour 2003 modifiant et complétant
l'article 104 du CID.

Des difficultés et confusions ont été observées dans l'application des prescriptions des notes
citées en première et deuxième référence, définissant et explicitant respectivement, les
modalités d'imposition des revenus réputés distribués aux associés et actionnaires "personnes
physiques" suite à la vérification de comptabilité des sociétés de capitaux (et assimilées).
Celle-ci renvoient, pour la taxation des revenus distribués sur le fondement des dispositions
de l'article 46 du CID, à l'application de la législation en vigueur à la date du rehaussement,
soit : une retenue à la source de 15 % libératoire au nom de la société vérifiée.
Faut-il rappeler à ce titre, que l'article 15 de la loi de finances pour 2003, modifiant et
complétant l'article 104 du CID, fixe un taux de retenue à la source libératoire de 15 %
applicable aux produits visés aux articles 46 à 48 du CID.
En d'autres termes l'imposition doit avoir lieu, à titre illustratif, de la manière suivante :
Soit par exemple, une notification définitive en 2004, pour un rehaussement de bénéfice
imposable de 1.000.000 DA pour chacun des exercices vérifiés.
Ainsi, le rôle de régularisation devant être émis au nom de la société vérifiée, reprend
entre autre, les impositions supplémentaires ci-après :

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- IBS pour un taux de 30 %
(1.000.000 x 30 %) = 300.000DA
- Retenue à la source libératoire de 15 % sur le rehaussement net de l'IBS soit :
Pour chacun des exercices vérifiés
(700.000DA x 15 %) = 105.000DA
En conséquence, j'ai l'honneur de vous demander chacun en ce qui le concerne,
- aussitôt reçue la présente
- de bien vouloir procéder ainsi :
1)- à un dégrèvement d'office des impositions supplémentaires dont les rôles de
régularisations n'ont pas été émis selon le mode opératoire susmentionné et de les reprendre
simultanément par l'émission de nouveau rôles (de régularisation);
2)- à l'émission des rôles de régularisation pour les affaires non encore enrôlées suivant le
mode ainsi précisé.
Pour ce qui est de l'exercice 1999, et en raison de sa prescription – au sens émission de rôle
conformément aux dispositions de l'article 80 de la loi de finances pour 2002
- cet aspect sera traité au plan "contentieux" suivant réclamation éventuelle.
Vous me faites part en temps opportun de toute difficulté d'application éventuelle.

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(30)

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
CIRCULAIRE N° 10/MF/DGI/DLF/LF 02

A
Messieurs les Directeurs des impôts
En communication à
Messieurs les Directeurs Régionaux
Messieurs les Inspecteurs Régionaux de Services Fiscaux (IGSF)

Objet :-Institution d'un compte provisionnel mensuel de l'IRG ou de l'IBS au titre de la


location de salles ou aires, ainsi que l'organisation de fêtes foraines
Références ; -Article 15 de la loi n° 01-21 du 22 Décembre 2001 portant loi de finances
pour 2002.
- Article 371ter du code des impôts directs et taxes assimilées.

La présente circulaire a pour objet de préciser les modalités d'application des dispositions de
l'article 15 de la loi de finances pour 2002 relatives à la création au sein du CID d'une section
6 intitulée " dispositions diverses spéciales" et comprenant l'article 371ter qui institue un
acompte provisionnel mensuel et matière d'IRG et d’IBS.
I)- Institution d'un acompte provisionnel mensuel de l'IRG ou de l'IBS:
L' article 15 de la loi de finances pour 2002 a créé au sein du titre I de la cinquième partie du
code des impôts directs et taxes assimilées, une section 6 intitulée "dispositions spéciales" et
comprenant l'article 371 ter dont le dispositions instituent un acompte provisionnel mensuel
de l'IRG ou de l'IBS , selon le cas, au titre des locations pour célébration de fêtes ou
l'organisation de rencontres, séminaires, meetings, de salles ou aires, à l'exclusion de celles
situées dans les établissements à vocation touristique ou hôtelière.
Il est noté, par ailleurs, que les recettes procurées par l'organisation de fêtes foraines donnent
lieu également au paiement de cet acompte.
II)- Montant de l'acompte:
Le montant de l'acompte à verser est égal à 10% du montant brut des recettes réalisées au
courant du mois.
Le montant total des acomptes versés , durant un exercice est pris en charge pour le calcul de

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l'IRG ou de l'IBS selon le cas dû par les contribuables concerné au titre de la même année.
A)- Exemple de calcul en matière d'IRG:
Soit un contribuable possédant une salle qu'il loue pour la célébration des fêtes de mariage.
1)-Calcul de l'acompte:
Le montant des recettes réalisées au titre su mois de janvier de l'année 2002 s'élève à 20.000
DA.
L'acompte provisionnel mensuel de l'IRG= 20.000x 10% =2.000 DA qui sera acquitté avant le
20 février 2002 auprès de la recette des impôts du lieu de situation de la salle.
2)- Déductibilité des acomptes:
Le montant déductible est le montant total des acomptes versés durant l'ensemble des mois de
l'année.
IRG dû = Montant de l'IRG dû par le contribuable au titre de l'ensemble des revenus (y
compris les revenus provenant des locations ayant donné lieu au paiement des acomptes)
- La somme des acomptes versés au titre e l'année considérée.
B)- Exemple de l'acompte:
Soit une entreprise relevant de l'IBS qui possède une aire qu'elle loue pour l'organisation de
meetings.
1)- Calcul de l'acompte:
Cette entreprise a réalisé 120.000 DA de recettes au titre de la location de cette aire durant le
mois de janvier 2002.
Le montant de l'acompte provisionnel mensuel de l'IBS est égal à : 120.000 x 10% =12.000
DA qui sera acquitté avant le 20 février 2002 auprès de la recette des impôts du lieu de
situation de l'aire.
2)- Déductibilité de l'acompte:
Le montant déductible est le montant total des acomptes versés durant l'ensemble des mois de
l'année.
IBS dû = montant de l'IBS dû par l'entreprise ( compte tenu de ses revenus provenant des
locations ayant donné lieu au paiement des acomptes)
- La somme des acomptes versés au titre de l'année considérée.
III)- Cas d'excédent du montant des acomptes sur l'impôt dû:
Dans le cas où le montant des acomptes versés au cours d'une année donnée excède le
montant de l'impôt dû, au titre de cette année, l'excédant peut donner lieu:
- Soit à un report sur l'exercice suivant;
- Soit à un remboursement.
Les règles régissant l'excédent des acomptes provisionnels telles que prévues par la législation
fiscale en vigueur s'appliquent également aux acomptes ainsi institués .
IV)- Date et lieu de l'acquittement de l'acompte:
L'acompte provisionnel mensuel de l'IRG ou de l'IBS est acquitté auprès de la recette des
impôts du lieu de situation de la salle, de l'aire ou de la foire pour les fêtes foraines dans les
vingt premiers jours du mois qui suit celui au courant duquel ont été réalisées les recettes.
V)- Date d'effet:
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er Janvier 2002.
Elles s'appliquent aux recettes réalisées au cours du mois de Janvier 2002 et suivants.

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République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction de la Législation et la Réglementation Fiscales
Circulaire N°03/MF/DGI/DLRF/LF08

à
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux.

Objet : - Réaménagement du barème de l’impôt sur le revenu global (IRG).


- Réduction de 15 à 10% du taux de l’IRG retenu à la source applicable aux revenus
distribués.
Référence : - Article 5 de la loi n° 07-12 du 30 décembre
2007, portant loi de finances pour 2008 ;
- Article 104 du code des impôts directs et taxes assimilées.
La présente circulaire a pour objet de commenter pour les services, les articles 5 et 6 de la loi
de finances pour 2008 qui, en modifiant les dispositions de l’article 104 du code des impôts
directs et taxes assimilées, ont respectivement, apporté un réaménagement au sein du barème
de l’IRG et réduit le taux d’imposition applicables aux revenus distribués.
I)- OBJET DE LA PREMIERE MESURE :
L’article 5 de la loi de finances pour 2008 a modifié les dispositions de l’article 104 du
code des impôts directs et taxes assimilées, de manière :
- à réduire de 5 à 3 le nombre de tranches d’imposition du barème de l’IRG ;
- et à porter à 40% l’abattement applicable aux salariés qui devient, avec la suppression de la
distinction entre personnes mariées et célibataires, un abattement uniforme.
A)- Réduction du nombre de tranches d’imposition du barème de l’IRG :
La réduction du nombre de tranches opérée par l’article 5 susvisé a eu pour effet, d’une
part, le relèvement de 60.000 à 120.000 DA du seuil de non imposition et, d’autre part, la
suppression des tranches d’imposition allant :
- de 60.001 à 180.000 DA.
- et de 180.001 à 360.000 DA.
De même, de nouvelles limites supérieures ont été instituées pour les nouvelles tranches.
Ainsi, avec cette modification, le nouveau barème IRG se présente comme suit :
Fraction du revenu Imposable (en da) Taux de l’impôt (en %)
N’excédant pas 120.000 0
De 120.001 à 360.000 20
De 360.001 à 1.440.000 30
Supérieure à 1.440.000 35

70
B)- Application d’un abattement uniforme aux revenus salariaux :
L’article 5 de la loi de finances pour 2008 en modifiant les dispositions de l’article 104 du
code des impôts directs et taxes assimilées a, en outre, institué un abattement de 40% qui
s’applique d’une façon uniforme aux revenus réalisés par les personnes exerçant une activité
salariale et ce, quelle que soit sa situation matrimoniale (marié avec ou sans enfants ou
célibataire).
L’abattement dont il s’agit ne doit pas, toutefois, aboutir à un montant déductible annuel
inférieur à 12.000 DA ou supérieur à 18.000 DA (soit un montant mensuel inférieur à 1.000
DA ou supérieur à 1.500 DA).
Pour la mise en oeuvre des présentes dispositions, les services recevront le nouveau barème
de l’IRG / salaires mensualisé qui s’appliquera aux salaires versés à compter du 1er janvier
2008.
II)- OBJET DE LA DEUXIEME MESURE :
L’article 5 de la loi de finances pour 2008 a introduit une modification au sein des
dispositions de l’article 104 du code des impôts directs et taxes assimilées de façon à réduire
de 15 à 10% le taux de l’IRG / catégorie des capitaux mobiliers, retenu à la source applicable
aux revenus distribués, sous forme de dividendes, aux personnes physiques.
A)- Revenus concernés par le nouveau taux de 10% :
Les revenus visés par l’application du nouveau taux de 10% sont ceux prévus à l’article 45 du
code des impôts directs et taxes assimilées.
Bénéficient également de l’application de ce taux, les revenus réputés distribués tels que
définis à l’article 46 du même code.
B)- Revenus exclus de l’application du taux de 10 % :
Ne sont pas concernées par l’application du taux de 10 % susvisé, les distributions de
bénéfices réalisées en faveur des personnes physiques ou morales non résidentes en Algérie.
Ces distributions continuent à être taxées au taux de 15 % de l’IRG, par voie de retenue à la
source, libératoire d’impôt.
III)- DATE D’EFFET :
Les prescriptions de la présente circulaire prennent effet à compter du 1er janvier 2008.
Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente circulaire, veiller à son
application et me faire part des difficultés.

71
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(32)
Décret exécutif n° 14-76 du 17 Rabie Ethani 1435 correspondant au 17 février 2014
relatif aux conditions et modalités d’application de la réduction du montant de l’impôt
sur le revenu global ou de l’impôt sur les bénéfices des sociétés au profit des personnes
physiques ou morales résidant et exerçant des activités dans les wilayas d’Illizi, Tindouf,
Adrar et Tamenghasset.
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre des finances,
Vu la Constitution, notamment ses articles 85-3° et 125 (alinéa 2) ;
Vu la loi n° 90-36 du 14 Joumada Ethania 1411 correspondant au 31 décembre 1990
portant loi de finances pour 1991, notamment son article 38 ;
Vu la loi n° 99-11 du 15 Ramadhan 1420 correspondant au 23 décembre 1999 portant loi
de finances pour 2000, notamment son article 6 ;
Vu la loi n° 12-12 du 12 Safar 1434 correspondant au 26 décembre 2012 portant loi de
finances pour 2013, notamment son article 21 ;
Vu le décret présidentiel n° 13-312 du 5 Dhou El Kaâda 1434 correspondant au 11
septembre 2013 portant nomination des membres du Gouvernement ;
Vu le décret exécutif n° 95-54 du 15 Ramadhan 1415 correspondant au 15 février 1995
fixant les attributions du ministre des finances ;
Après approbation du Président de la République ;
Décrète :
Article 1er
Le présent décret a pour objet de préciser les conditions et les modalités d’application des
dispositions de l’article 6 de la loi de finances pour 2000, modifiées et complétées, relatives à
la réduction de 50% sur le montant de l’impôt sur le revenu global (IRG) ou de l’impôt sur les
bénéfices des sociétés (IBS), au profit des personnes physiques ou morales résidant et
exerçant des activités dans les wilayas d’Illizi, Tindouf, Adrar et Tamenghasset.
Article 2
Pour prétendre au bénéfice de cette réduction, les personnes physiques et morales
doivent remplir les conditions suivantes :
- avoir son domicile fiscal dans l’une des wilayas suivantes, à savoir : Illizi, Tindouf, Adrar et
Tamenghasset ;
- réaliser un revenu tiré d’une activité exercée dans ces wilayas.
Article 3
Par domicile fiscal, il est entendu :
Pour les personnes physiques :
- la possession d’une habitation en qualité de propriétaire, d’usufruitier ou de locataire ;
- ou la possession d’un lieu de séjour principal ou d’un centre des principaux intérêts ;
- le lieu d’exercice de l’activité.
Pour les personnes morales :
- le lieu d’implantation du siège social ou du principal établissement ;
- et le lieu d’exercice de l’activité.
Article 4
La réduction de 50%, s’applique sur le montant de l’IRG ou de l’lBS, tirés des revenus ou des
bénéfices d’une activité exercée dans les wilayas susvisées.

72
La personne physique ou morale, qui réside dans les wilayas concernées, ne peut prétendre au
bénéfice de la réduction lorsque l’activité qu’elle exerce se situe en dehors de ces wilayas.
Article 5.
Lorsqu’une personne physique ou morale domiciliée dans lesdites wilayas, dispose d’un
revenu ou bénéfice tiré à la fois d’activités exercées dans ces wilayas et en dehors de celles-ci,
la réduction est accordée au prorata des bénéfices ou revenus réalisés dans la wilaya
concernée.
Article 6
Les revenus des personnes et des sociétés exerçant dans le secteur des hydrocarbures et le
secteur des mines, tels que définis respectivement par la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel
1426 correspondant au 28
avril 2005, modifiée et complétée, relative aux hydrocarbures, et la loi n° 01-10 du 11 Rabie
Ethani 1422 correspondant au 3 juillet 2001, modifiée et complétée, portant loi minière, sont
exclues du bénéfice de cette réduction à l’exception des activités de distribution et de
commercialisation des produits pétroliers et gaziers.
Article 7
La réduction de 50% est accordée pour une période transitoire de cinq (5) années à compter
du 1er
janvier 2010.
Toutefois, les revenus des personnes et des sociétés exerçant dans le secteur des mines,
bénéficient de la réduction de 50% au titre de l’IRG ou de l’IBS, du 1er janvier 2010 au 31
décembre 2012.
Article 8
Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et
populaire.
Fait à Alger, le 17 Rabie Ethani 1435 correspondant au 17 février 2014

73
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(33)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DES FINANCES
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS

COMMUNIQUE
RELATIF A LA DISSOCIATION DE L’ACTE DE DECLARATION
A CELUI DU PAIEMENT D L’IMPOT
(Déclarations Mensuelles et Déclaration Annuelle relative à l’IBS)

Le Ministère des Finances informe l’ensemble des contribuables que dans le cadre des
mesures de simplification et d’allégement des procédures fiscales, les dispositions des la
loi de finances pour 2016, ont :
- accordé une possibilité aux contribuables de déposer leurs déclarations mensuelles des
différents impôts et taxes sans que le paiement des droits dus ne soit concomitant (art.17 et 56
LF 2016);
Imprimé Échéance
Déclaration mensuelle G n°50 Au plus tard le 20 du mois suivant
Paiement des droits G n°50 Au plus tard le 20 du mois suivant
- prévu une dissociation de l’acte de liquidation du solde de l’impôt sur les bénéfices des
sociétés (IBS) de la procédure de déclaration annuelle de cet impôt (art.6 LF 2016).
Imprimé Échéance
Déclaration annuelle IBS (Année N) G n°4 Au plus tard le 30 avril de l’Année N+1
Paiement du solde de liquidation de l’IBS G n°50 Au plus tard le 30 avril de l’Année N+1
Toutefois et conformément aux dispositions des articles 17 et 56 de la loi de finances 2016,
lorsque le paiement des impôts et taxes exigibles dépasse les délais requis, des pénalités de
retard de paiement prévues par la législation en vigueur sont applicables, décomptées à
compter de la date à laquelle elles auraient dû être acquittées.
Il convient de préciser que ces mesures de simplification ont été dictées par le souci de les
faire adapter aux exigences opérationnelles contenues dans le nouveau système d’information
de la Direction Générale des Impôts.
Article 17 LF 2016
Assouplissement de la procédure du paiement au comptant des impôts et taxes effectués
mensuellement :
Dissocier l’acte de déclaration de celui du paiement dans le cadre de la déclaration mensuelle
effectuée par le biais de l’imprimé série G n° 50.
Les dispositions de l’article 76 du code des taxes sur le chiffre d’affaires sont modifiées et
rédigées comme suit :
Art. 76 du CTCA
1)- modifie par les articles 62 de la loi de finances 1995, 83 de la loi de finances 1996 et

74
30 de la loi de finances 2001, modifié par l’article 17 de la loi de finance pour 2016
Toute personne effectuant des opérations passibles de la taxe sur la valeur ajoutée est tenue de
remettre ou faire parvenir, dans les vingt (20) jours qui suivent le mois civil au receveur des
impôts du ressort duquel est situé son siège ou son principal établissement, un relevé
indiquant, le montant des affaires réalisées pour l’ensemble de ses opérations taxables.
Le paiement de l’impôt exigible, devant être effectué dans les délais ci-dessus, peut ne pas
être concomitant à la date du dépôt de la déclaration.
Dans le cas des paiements dépassant les délais requis, des pénalités de retard de paiement
prévues à l’article 402 du code des impôts directs et taxes assimilées sont applicables,
décomptées à compter de la date à laquelle elles auraient dû être acquittées.
2)- Toutefois, les redevables ne disposant pas d'une gestion comptable centralisée sont
autorisés à déposer un relevé de chiffre d'affaires, pour chacune de leurs unités, auprès du
receveur des contributions diverses territorialement compétent et ce, selon les délais et les
formes fixés au paragraphe 1 du présent article.
3)- modifie par l’article 47 de la loi de finances 2003.
Les redevables relevant de la gestion des centres des impôts sont tenus de remettre ou de faire
parvenir dans les délais requis, auprès du centre des impôts du ressort duquel est situé leur
siège ou leur principal établissement, un relevé indiquant le montant des affaires réalisées et
d'acquitter en même temps la taxe exigible d'après ce relevé.
4)- Lorsque le délai de dépôt de la déclaration expire un jour de congé légal, l'échéance
est reportée au premier jour ouvrable qui suit.
Nouveauté
Assouplissement de la procédure du paiement au comptant des impôts et taxes effectués
mensuellement c'est-à-dire dissocier l’acte de déclaration de celui du paiement dans le cadre
de la déclaration mensuelle effectuée par le billet de l’imprimé G n°50.
L’expression (et d'acquitter en même temps l'impôt exigible d'après ce relevé.) a été supprimé
Article 56 LF 2016
Assouplissement de la procédure du paiement au comptant des impôts et taxes effectués
mensuellement :
Dissocier l’acte de déclaration de celui du paiement dans le cadre de la déclaration mensuelle
effectuée par le biais de l’imprimé série « G n°50 ».
Les déclarations mensuelles des différents impôts et taxes peuvent être déposées sans que le
paiement des droits dus ne soit concomitant.
Dans le cas où le paiement des impôts et taxes exigibles dépasse les délais requis, des
pénalités de retard de paiement prévues par la législation en vigueur sont applicables,
décomptées à compter de la date à laquelle elles auraient dû être acquittées.
Nouveauté
Assouplissement de la procédure du paiement au comptant des impôts et taxes effectués
mensuellement c'est-à-dire dissocier l’acte de déclaration de celui du paiement dans le cadre
de la déclaration mensuelle effectuée par le billet de l’imprimé G n°50.

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76
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(34
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
CIRCULAIRE N° 04 MF/DGI/DLF/LF 03

A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à:
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : - Réaménagement du régime fiscal applicable aux produits de l'épargne.


- Suppression de l'avoir fiscal et exclusion des revenus distribués du revenu global
soumis à l'IRG.
Référence : - Articles 9, 10 et 16 de la loi n°02-11 du 20 Choual correspondant au 24
décembre 2002 portant loi de finances pour 2003;
- Articles 58, 60, 87 bis et 104 du code des impôts directs et taxes assimilées.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services les articles 9,
10, 13 et 16 de la loi de finances pour 2003 qui ont respectivement:
- modifié les articles 58 et 104 du CID pour substituer à l'expression " livrets ou comptes
d'épargne - logement" celle de "livrets ou comptes d'épargne des particuliers";
- complété l'article 60 du CID par un alinéa instituant l'obligation, dans le cas de placements à
intérêts précomptés, le vendeur à verser, auprès de l'organisme chargé du suivi de la propriété
des titres et valeurs, un précompte;
- modifié l'article 87 bis du CID pour supprimer l'avoir fiscal et exclure de l'assiette de l'IRG
les revenus distribués;
- modifié l'article 104 du CID pour relever le taux de la retenue à la source applicable aux
intérêts générés par les titres anonymes ou au porteur.
I)- Substitution d'expression:
Suite à la substitution de l'expression "livrets ou comptes d'épargne - logement" par celle de
"livrets ou comptes d'épargne des particuliers", le bénéfice de l'abattement de 200.000 DA,
déjà applicable au revenus des livrets ou comptes d'épargne logement, s'applique dorénavant
aux livrets ou comptes d'épargne des particuliers.
En conséquence, tous les revenus d'épargne des particuliers bénéficient désormais dudit
abattement pour la détermination de la base imposable à l'IRG.
A ce titre, l'épargne des particuliers bénéficie en vertu de l'article 16 de la loi de finances pour
2003 modifiant l'article 104 du CID du régime de la retenus à la source de 1% libératoire, à
concurrence de 200.000 DA d'intérêts.
Les fractions d'intérêts supérieures à ce montant demeurent assujetties au taux de 10% non

77
libératoire.
II)- Obligation pour le vendeur de verser un précompte auprès de l'organisme chargé du
suivi de la propriété des titres et valeurs dans le cas de placements à intérêts
précomptés:
L'article 10 de la loi de finances pour 2003 a complété l'article 60 du CID par un alinéa qui
édicte, dans le cas des placements à intérêts précomptés, l'obligation pour le vendeur de verser
auprès de l'organisme chargé du suivi de la propriété des titres et valeurs, un précompte de
10%.
A ce titre, il est précisé que par des placements à intérêts précomptés, il y a lieu d'entendre les
titres cédés pour une valeur inférieure à celle de la valeur nominale car cette dernière
comprend le montant des intérêts non encore échus.
Les placements à intérêts précomptés sont librement négociables.
Toutefois, leur propriété est suivie auprès d'un organisme public.
L'enregistrement de la transaction auprès dudit organisme est subordonné au versement par le
vendeur d'un précompte de 10%, calculé sur la différence entre le prix d'achat et le prix de
cession.
Cette différence entre les deux prix est réputée comprendre le montant des intérêts échus entre
la date de l'achat et celle de la cession, ainsi qu'éventuellement la plus-value réalisée.
L e précompte correspond dans ce cas au montant de la retenus à la source sur le montant des
intérêts réellement perçus par le cédant et de la plus-value éventuelle.
Le précompte de 10% ouvre donc droit au même titre que la retenue à la source à un crédit
imputable dans le cadre de la déclaration globale des revenus.
L'organisme chargé du suivi de la propriété des titres et valeurs est tenu de reverser le montant
du précompte dans les vingt (20) premiers jours qui suivent le mois ou le trimestre, selon le
cas, auprès du receveur des impôts du siège de l'établissement.
III)- Exclusion des revenus distribués de l'assiette de l'IRG et suppression de l'avoir
fiscal:
L'article 13 de la loi de finances pour 2001 a modifié les dispositions de l'article 87 bis du
CID à l'effet de substituer à la technique de l'avoir fiscal celle de l'exemption.
En d'autres termes, les revenus distribués, ayant fait l'objet d'une imposition à l'IBS, ne sont
plus repris dans la déclaration globale des revenus, sous réserve que ces revenus proviennent
de bénéfices régulièrement déclarés.
Au cas contraire, ces revenus font l'objet des régularisations prévues par la législation en
vigueur en matière de revenus distribués.
Par ailleurs, les dispositions relatives au régime de la retenue à la source applicable aux
revenus distribués, ont été modifiées à l'effet:
- de ramener le taux de 20% à 15%,
- de lui conférer un caractère libératoire.
N.B.:
Sous réserve des dispositions conventionnelles, les revenus distribués à des personnes non
résidentes sont également passibles de la retenus à la source de 15%.
IV)- Relèvement du taux de la retenue à la source applicable aux intérêts générés par les
titres anonymes et au porteur:
L'article 16 de la loi de finances pour 2003 a modifié les dispositions de l'article 104 à l'effet
de:
- relever le taux de la retenue à la source applicable aux revenus provenant des titres
anonymes de 30% à 40%.
- étendre l'application de cette retenue aux revenus générés par les titres au porteur.
V.)-Date d'effet:
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2003.

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(35)
République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère des finances


Direction générale des impôts
Direction de la législation
Et de la réglementation fiscale

Alger, le 08/02/2018

CIRCULAIRE n°03/ MF/DGI/DLRF/LF18


A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya.

En communication à:
Madame et Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux.
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications.

Objet: Déductibilité des charges liées a ux loyers, a ux dépenses d'entretien et de réparation


des véhicules de tourisme et des charges d dépassant 300.000 DA payées en espèces.
Référence. : - Articles 8 et 10 de la loi n" 17-11d. u 8 Rabie E thani 1439 correspondant au27
décembre 2017, portant loi de finances pour 2018;
- Articles 1.69 et1,41, du code des impôts directs et taxes assimilées.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux les
Modifications introduites par les articles 8 et 10 d e la loi de finances pour 2018 au niveau de
des articles 169 et 141d,u code des impôts directs et taxes assimilées.
I)- Déductibilité des charges liées aux loyers, aux dépenses d’entretien et de réparation
des véhicules de tourisme (article 8 de la loi de finances pour 2018)
L'article 8 de la loi de finances pour 2018, qui a modifié les dispositions de l'article 169
du code des impôts directs et taxes assimilées, ont énuméré d'une manière expresse, les
charges se rapportant aux véhicules de tourisme, ne constituant pas l'outil principal de
l'activité, qui ne sont pas admises en déduction d es bénéfices servant au calcul de I'IBS ou de
l'IRG (régime du réel).
Il s'agit des charges relatives aux loyers et aux dépenses d'entretien et de réparation des
véhicules en question.
Par charges de loyers, il est entendu les dépenses relatives à la location des véhicules
Suscitées ou ceux versés dans le cadre d'un crédit-bail par le crédit-preneur.
Par dépenses de réparation, il est entendu non seulement les dépenses liées à la prestation de
réparation proprement dite, mais également celles liées à l'achat des pièces de rechange.
Par ailleurs, n'entrent pas, cependant, dans le champ loyers d'application de cette mesure, les
loyers et les dépenses d'entretien au réparation des véhicules constituant l’outil principal de

80
l'activité à l'exemple des sociétés de taxi, des auto-écoles e t des sociétés de location de
véhicules.
II)- Déductibilité des charges liées aux loyers, aux dépenses d’entretien et de réparation
des véhicules de tourisme et des charges dépassant les 300 000 DApayées en espèces
Les dispositions de l'article 10 de la loi de finances pour 2018 ont exclu de la déductibilité de
la base d'imposition de 1'IBS ou de I'IRG (régime du réel), les charges remplissant les
conditions générales de déductibilité au plan fiscal mais dont le paiement est effectué en
espèces lorsque le montant de la facture excède trois cent mille dinars (300,000 DA) en toutes
taxes comprises (TTC).
1)- Notion de paiements autres qu’en espèces
La notion de paiements autres qu'en espèces est précisée par les dispositions de l'article 4 du
décret exécutif n°15-153 du 15 juin 2015, qui donnent une définition des moyens scripturaux
devant être utilisés dans le cadre des transactions financières lorsqu’elles dépassent un certain
seuil.
Il s'agit du chèque, du virement, de la carte de paiement, du prélèvement' de la lettre de
change, du billet à ordre et tout moyen de paiement scriptural prévu par la loi.
Cependant est-il précisé, qu'au plan fiscal et en application des prescriptions du décret
exécutif suscité, les versements effectués par un client en espèces au compte bancaire ou
postal de ses fournisseurs ont assimilés des paiements n espèces.
2)- Cas spécifiques:
Pour les charges dépassant les 300.000D A, la déductibilité de la charge de la base
d'imposition de I'IBS ou de l'IRG ne peut être admise en cas de paiement fraction né opérée
en espèces pour une partie du montant de la transaction et ce, quand bien même que l’autre
partie est payée par un moyen autre qu’, en espèces.

III)- Date d’effet


Ces dispositions entrent en vigueur à compter du 1er janvier 2018.
Elles sont applicables aux charges suscitées engagées à compter de cette date.
Veuillez assurer une large diffusion de Ia présente note et me rendre destinataire des
éventuelles difficultés rencontrées lors de son application.

81
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(36)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
CIRCULAIRE N° 03 MF/MDB/DGI/LFC/LFC/ 2001
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à:
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Crédit-bail –Exclusion du champ d’application de la TAP, de la partie


correspondant au remboursement du crédit.
Autorisation des banques et établissements financiers de pratiquer l’amortissement
linéaire ou dégressif des actifs immobilisés acquis dans le cadre de contrat de crédit bail
financier sur une période égale à la durée du contrat de crédit bail. -Extension aux
équipements entrant dans le cadre de la réalisation de l’investissement acquis par un
crédit bailleur, dans le cadre de contrat de crédit bail financier conclu avec un
promoteur, des avantages fiscaux et douaniers prévus par le décret législatif n° 93-12 du
05 Octobre 1993 relatif à la promotion de l’investissement.
Référence : Articles 2, 5 et 20 de la loi n°01-12 du 19 Juillet 2001, portant loi
de finances complémentaire pour 2001. Article 141 et 220 du Code des Impôts Directs et
Taxes Assimilées.
La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services, les modifications
apportées par les articles 2 et 5 de la loi de finances complémentaire pour 2001
respectivement aux articles 141 et 220 du code des impôts directs et taxes assimilées à l’effet :
- d’exclure du champ d’application de la TAP, la partie correspondant au remboursement du
crédit dans le cadre du crédit-bail ;
- d’autoriser les banques et établissements financiers à pratiquer l’amortissement linéaire ou
dégressif des actifs immobilisés sur une période égale à la durée du contrat de crédit-bail.
Cette circulaire tend, également, à commenter les dispositions de l’article 20 de la loi de
finances complémentaire pour 2001 qui ont étendu les avantages fiscaux prévus par le décret
législatif 93-12 du 05 octobre 1993 relatif à la promotion de l’investissement aux biens
entrant dans le cadre de la réalisation
de l’investissement acquis par le crédit-bailleur dans le cadre de contrat de leasing financier
conclu avec un promoteur bénéficiant des avantages suscités.
I)- ALIGNEMENT DE LA DUREE DE L’AMORTISSEMENT DEGRESSIF OU
LINEAIRE DES ACTIFS IMMOBILISES SUR LA DUREE DU CONTRAT DE
CREDIT-BAIL

82
L’article 2 de la loi de finances complémentaire pour 2001 a modifié les dispositions du
paragraphe 3 de l’article 141 du code des impôts directs et taxes assimilées de manière à
autoriser les banques, les établissements financiers et les sociétés de crédit-bail à pratiquer
l’amortissement linéaire ou dégressif des actifs immobilisés, sur une période égale à la durée
du contrat de crédit-bail.
Il est précisé, à cet égard, qu’aux termes des dispositions de l’ordonnance n°96-09 du 10
janvier 1996 relative au crédit-bail, la propriété juridique du bien objet du crédit-bail est
détenue, durant la période de location, par l’organisme bailleur en l’occurrence la banque,
l’établissement financier ou la société de crédit-bail dans la mesure où ce bien doit figurer
dans leur bilan comme actif immobilisé.
Dès lors, ce sont ces organismes qui sont autorisés à pratiquer
l’amortissement, selon le mode choisi, sur la durée du contrat de crédit-bail.
II)- EXCLUSION DE LA BASE IMPOSABLE A LA TAP DE LA PARTIE
CORRESPONDANT AU REMBOURSEMENT DU MONTANT DU CREDIT-BAIL
L’article 5 de la loi de finances complémentaire pour 2001 a complété l’article 220 du code
des impôts directs et taxes assimilées par un paragraphe 5 dont les dispositions excluent de la
base imposable à la TAP la partie du loyer correspondant au remboursement du montant du
crédit-bail.
A cet égard, il est précisé que le loyer du crédit bail se compose :
- d’une première partie représentant le remboursement du capital investi ;
- et d’une deuxième partie qui rémunère l’investissement du bailleur ainsi que les services
fournis par celui-ci.
C’est cette deuxième partie qui constitue pour le bailleur un produit imposable.
Il résulte de ce qui précède que seule cette deuxième partie du loyer intègre la base imposable
à la TAP.
III)- EXTENSION AUX EQUIPEMENTS ENTRANT DANS LE CADRE DE LA
REALISATION DE L’INVESTISSEMENT ACQUIS PAR UN CREDIT BAILLEUR,
DANS LE CADRE DE CREDIT BAIL FINANCIER CONCLU AVEC UN
PROMOTEUR, DES AVANTAGES FISCAUX ET DOUANIERS PREVU PAR LE
DECRET LEGISLATIF N° 93-12 DU 05 OCTOBRE 1993 RELATIF A LA
PROMOTION DE L’INVESTISSEMENT.
Les dispositions de l’article 20 de la loi de finances complémentaire pour 2001 ont étendu les
avantages fiscaux et douaniers prévus par le décret législatif 93-12 du 05 octobre 1993 relatif
à la promotion de l’investissement, aux équipements entrant dans le cadre de la réalisation de
l’investissement, acquis par un crédit-bailleur dans le cadre de contrat de crédit-bail financier
conclu avec un promoteur.
Ainsi l’octroi des avantages en question suppose la réalisation simultanée des deux conditions
ci-après :
- les acquisitions doivent s’opérer dans le cadre de l’investissement bénéficiant des avantages
APSI.
- Elles doivent être effectuées dans le cadre d’un contrat de crédit-bail conclu avec le
promoteur.
IV)- QUESTIONS DIVERSES
Lors de la préparation de la loi de finances complémentaire pour 2001, la question a été posée
de savoir si les contrats de crédit-bail financier portant sur des fonds de commerce ou des
locaux a usage commercial sont assujettis au droit proportionnel de 2% prévu à l’article 222
du code de l’enregistrement.
A ce titre, il est précisé qu’en vertu des dispositions de l’ordonnance n°96-09 du 10 janvier

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1996 relative au crédit-bail, les opérations de crédit-bail financier sont qualifiées
juridiquement d’opérations de crédit et ne donnent par conséquent pas lieu au paiement du
droit proportionnel de 2 %.
Toutefois, en cas de levée de l’option d’achat par le crédit preneur, le contrat donne lieu au
paiement du droit de mutation en tant que contrat de vente.
La seconde question soulevée a trait à la valeur à prendre en considération pour la liquidation
des droits de mutation en cas de levée de l’option d’achat par le crédit preneur, étant entendu
que le crédit-bailleur a déjà acquitté les droits de mutation au titre de l’acquisition du bien
considéré.
Dans ce cas, la valeur a prendre en considération est celle correspondant à la valeur résiduelle
du bien, telle que définie par l’ordonnance n°96-09 du 10 janvier 1996 relative au crédit-bail.
V)- DATE D’EFFET
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 21 Juillet 2001.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me
faire part, sous le timbre de la présente circulaire, des difficultés éventuellement rencontrées.

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction de La Législation et de la
réglementation Fiscales
N°444 MF/DGI/DLRF/SDLRF
Alger, le 06 aout 2009

Note
A
Monsieur le directeur général de la
Société des tabacs Algéro- Emiraties (STAEM)
Zone d’activité Amara
Route de Ouled Fayet Cheraga

Objet : Régime Fiscal applicable aux produits tabagiques fabriqués localement


Référence : Votre envoi n °349/DG/08 du 20 juillet 2008

Par envoi cité en référence, vous sollicitez des éclaircissements au sujet du traitement fiscal
des produits tabagiques fabriqués localement.
En réponse, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance ce qui suit :
1)- En matière d’importation des tabacs « cut filler » :
L’importation des tabacs manufacturés devant servir à la fabrication des cigarettes par votre
usine n’est soumise à aucune formalité en matière fiscale. la loi, en effet, autorise
l’importation des tabacs en feuilles ou hachés aux seuls fabricants agréés en cette qualité.
Votre société étant déjà agréée aucune autre formalité n’est exigée
2)- Obtention de la qualité d’entrepositaire :
Les personnes voulant obtenir la qualité d’entrepositaire doivent dès les dix jours précèdent le
début de leur activité faire une déclaration de profession auprès des services fiscaux
territorialement compétents
Cette déclaration est certifiée, datée et signée et appuyée d’un exemplaire certifié conforme
des statuts, de la signature légalisée du géants ou du directeur et lorsque ces derniers ne sont
pas statutaires de la délibération de conseil d’administration ou de l’assemblée d’actionnaires
qui les a désignés et ce, conformément aux dispositions de l’article 4 du code des impôts
indirects.
IL est signalé que cette déclaration doit comporter outre les indications prévues à
l’article 13 du décret dont il s’agit :
1)- les noms, prénoms ou raison sociale et le domicile du déclarant
2)- la nature de l’activité projetée
3)- l’emplacement du ou des établissements dont l’exploitation est envisagée
4)- éventuellement, le matériel affecté à l’activité du déclarant et les quantités de produits
imposables ou de matières premières détenues par lui

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3)- Régime fiscal applicable aux produits tabagiques fabriqués localement :
Les opérations de vente portant sur les produits tabagiques sont soumises :
- à la TVA au taux normal de 17%
- à la taxe intérieure de consommation (TIC) comme suit :
Cigarettes :
a)- de tabacs bruns à 1.040,00DA/ Kg
b)- de tabacs blonds à 1.260,00DA/ Kg
Cigares :
À 1.470.00 DA /Kg
Tabacs à fumer à 620.00 DA /Kg
- à la taxe additionnelle sur les produits tabagiques dont le montant est de 6DA par paquet,
bourse ou boite, elle est acquittée au moment de la mise à la consommation des produits
tabagiques
Il est noté que la taxe intérieure et la taxe additionnelle ne sont pas exigibles sur les tabacs en
feuilles ou hachés
La société est, par ailleurs, soumise à l’IBS et à la TAP
La TAP est calculée aux taux de 2% sur le chiffre d’affaires, hors TVA et ouvre droit à
l’application de réfactions :
- de 30% pour les ventes en gros
- de 50% pour les ventes en gros de produits dont le prix de vente au consommateur comporte
plus de 50% de droits indirects
4)- taux de déchet :
Le taux pour déchet de magasin de tabac toléré est fixé par référence aux dispositions de
l’article 295 du code des impôts indirects à 5% pour les tabacs en feuilles et assimilés (tabacs
hachés)
5)- Obligations spéciales relatives à la fabrication de produits tabagiques :
Conformément aux dispositions de l’article 299 du code des impôts indirects, les fabricants de
tabacs entrepositaires sont astreints d’une part, à la tenue d’une comptabilité matière dans les
conditions prévues aux articles 18 à 21 du décret sus mentionné et d’autre part, à la
soumission aux règles de contrôle de l’administration fiscale.
A cet égard, il est signalé que l’administration fiscale est autorisée à installer à demeure et
dans l’enceinte de chaque fabrique deux agents au minimum relevant de l’inspection
territorialement compétente, qui sont chargés du contrôle du mouvement des produits et les
comptes susvisés.
Les fabricants de tabac sont tenus en outre de mettre à la disposition de l’administration
fiscale, dans l’enceinte de chacune de leur fabrique, un bureau fermant à clef et du mobilier
nécessaire à l’exercice de l’activité de chaque agent.
Par ailleurs, je vous signale qu’il n’existe pas d’obligations spéciales en matière de gestion et
de destruction des déchets .Toutefois les agents des impôts peuvent, dans le cadre de
l’exercice normal de leur activité de contrôle, s’assurer de la bonne exécution des opérations.
6)- Droits de douane et importation des matières de test :
Pour ce qui est des droits des douanes et des importations, il y’a lieu de vous rapprocher de
l’administration des douanes.
7)- Expédition d’échantillons aux concédants des marques :
L’expédition des échantillons (sous forme de paquets de cigarettes) à l’étranger n’est soumise
à aucune obligation particulière en matière fiscale, Seule l’importation est subordonnée à une
autorisation préalable.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur Général, l’expression de ma parfaite considération.

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(38)
Impôts directs et taxes assimilées
Article 146 (106)
1)- Sous réserve des dispositions particulières prévues à l'article 147 ci-dessous, le délai
imparti à l'administration pour la mise en recouvrement des rôles motivés par la réparation des
omissions ou insuffisances constatées dans l'assiette des impôts directs et taxes assimilées ou
par l'application des sanctions fiscales auxquelles donne lieu l'établissement des impôts en
cause, est fixé à quatre (4) ans.
Pour l'assiette des droits simples et des pénalités proportionnelles à ces droits, le délai de
prescription précité court à compter du dernier jour de l'année au cours de laquelle est
intervenue la clôture de la période dont les revenus sont soumis à la taxation.
Pour l'assiette des pénalités fixées à caractère fiscal, le délai de prescription court du dernier
jour de l'année au cours de laquelle a été commise l'infraction en cause.
Toutefois, ce délai ne peut, en aucun cas, être inférieur au délai dont dispose l'administration
pour assurer l'établissement des droits compromis par l'infraction en cause.
Le délai de prescription prévu ci-dessus est prorogé de deux (2) ans dès lors que
l'administration, après avoir établi que le contribuable se livrait à des manœuvres
frauduleuses, a engagé une action judiciaire à son encontre.
2)- Le même délai est imparti à l'administration pour la mise en recouvrement des rôles
supplémentaires établis en matière de taxes perçues au profit des collectivités territoriales et
de certains établissements, le point de départ de ce délai, étant toutefois fixé, dans ce cas, au
1er janvier de l'année au titre de laquelle est établie l'imposition.

Chapitre I
Impôts directs et taxes assimilées
Section 1
Principe général
Article 106
1)- Sous réserve des dispositions particulières prévues à l’article 107 ci-dessous, le délai
imparti à l’administration pour la mise en recouvrement des rôles motivés par la réparation
des omissions ou insuffisances constatées dans l’assiette des impôts directs et taxes assimilées
ou par l’application des sanctions fiscales auxquelles donne lieu l’établissement des impôts en
cause, est fixé à quatre (4) ans.
Pour l’assiette des droits simples et des pénalités proportionnelles à ces droits, le délai de
prescription précité court à compter du dernier jour de l’année au cours de laquelle est
intervenue la clôture de la période dont les revenus sont soumis à la taxation.
Pour l’assiette des pénalités fixes à caractère fiscal, le délai de prescription court du dernier
jour de l’année au cours de laquelle a été commise l’infraction en cause.
Toutefois, ce délai ne peut en aucun cas, être inférieur au délai dont dispose l’Administration
pour assurer l’établissement des droits compromis par l’infraction en cause.
Le délai de prescription prévu ci-dessus est prorogé de deux (2) ans, dès lors que
l’administration, après avoir établi que le contribuable se livrait à des manœuvres
frauduleuses, a engagé une action judiciaire à son encontre.

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2)- le même délai est imparti à l’administration pour la mise en recouvrement des rôles
supplémentaires établis en matière de taxes perçues au profit des collectivités locales et de
certains établissements.
Le point de départ de ce délai, étant toutefois fixé, dans ce cas, au 1er Janvier de l’année au
titre de laquelle est établie l’imposition.
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Article 147 (107)
1)- Toute erreur commise soit sur la nature, soit sur le lieu d'imposition de l'un quelconque
des impôts et taxes établis par voie de rôles peut, sans préjudice du délai fixé à l'article
précédent, être réparée jusqu'à l'expiration de la deuxième année suivant celle de la décision
qui a prononcé la décharge de l'impôt initial.
2)- Toute omission ou insuffisance d'imposition révélée, soit par une instance devant les
tribunaux répressifs, soit à la suite de l'ouverture de la succession d'un contribuable ou de
celle de son conjoint, peut, sans préjudice du délai fixé à l'article suscité, être réparée jusqu'à
l'expiration de la deuxième année qui suit celle de la décision qui a clos l'instance ou celle de
la déclaration de succession.
Les impositions établies après le décès du contribuable, en vertu du présent article, ainsi que
toutes autres impositions dues par les héritiers du chef du défunt, constituent une dette
déductible de l'actif successoral pour la perception des droits de mutation par décès.

Article 107
1)- Tout erreur commise soit sur la nature, soit sur le lieu d’imposition de l’un quelconque des
impôts et taxes établis par voie de rôles peut, sans préjudice du délai fixé à l’article précédent,
être réparée jusqu'à l’expiration de la deuxième année suivant celle de la décision qui a
prononcé la décharge de l’impôt initial.
2)- Toute omission ou insuffisance d’imposition révélée, soit par une instance devant les
tribunaux répressifs, soit à la suite de l’ouverture de la succession d’un contribuable ou de
celle de son conjoint, peut, sans préjudice du délai fixé à l’article suscité être réparée jusqu'à
l’expiration de la deuxième année qui suit celle de la décision qui a clos l’instance ou celle de
la déclaration de succession.
Les impositions établies après le décès du contribuable, en vertu du présent article, ainsi que
toutes autres impositions dues par les héritiers du chef du défunt, constituent une dette
déductible de l’actif successoral pour la perception des droits de mutation par décès.

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Article 148 (108)
L'action du Trésor en recouvrement de la retenue à la source applicable aux revenus de
capitaux mobiliers est soumise à prescription de quatre (4) ans prévue par l'article 199 ci-
dessous, le délai a pour point de départ la date de l'exigibilité des droits et amendes.

Prescription et restitution en matière de revenus de capitaux mobiliers


Article 108
L’action du Trésor en recouvrement de la retenue à la source applicable aux revenus de
capitaux mobiliers est soumise à la prescription de quatre (04) ans prévue par l’article 159 ci-
dessous, le délai a pour point de départ la date de l’exigibilité des droits et amendes.

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Article 149 (109)

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L'action en restitution des sommes indûment ou irrégulièrement perçues par suite d'une erreur
des parties ou de l'administration est prescrite par un délai de trois (3) ans à compter du jour
du paiement.
Lorsque les droits sont devenus restituables par suite d'un événement postérieur, le point de
départ de la prescription prévue précédemment est reporté au jour où s'est produit cet
événement.
La prescription est interrompue par des demandes signifiées après ouverture du droit au
remboursement.
Elle est également interrompue par une demande motivée adressée par le contribuable au
directeur des impôts de la wilaya par lettre recommandée avec accusé de réception.

Article 109
L’action en restitution des sommes indûment ou irrégulièrement perçues par suite d’une
erreur des parties ou de l’administration est prescrite par un délai de trois (3) ans à compter
du jour du paiement.
Lorsque les droits sont devenus restituables par suite d’un événement postérieur, le point de
départ de la prescription prévue précédemment est reporté au jour où s’est produit cet
événement.
La prescription est interrompue par des demandes signifiées après ouverture du droit au
remboursement.
Elle est également interrompue par une demande motivée adressée par le contribuable au
directeur des impôts de wilaya par lettre recommandée avec accusé de réception.

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Les impôts Directs (CPF de l’article 106 à 109) :
Le droit de reprise pour la mise en recouvrement des rôles pour l’ensemble des impôts directs
et taxes assimilées « droits simples et pénalités proportionnelles » court à compter du dernier
jour de l’année au cours de laquelle est intervenue la clôture de la période dont les revenus
sont soumis à la taxation.
Par exemple
Au titre de 2018
Pour les revenus de l’année 2014 imposables au titre de cette même année (même déclarés en
2015), le délai de reprise expire le 31.12.2018.

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(39)

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction du Contentieux

N° 1053 MF/ DGI/DCTX


Alger, le 22 juillet 2007

NOTE
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Contentieux – IRG / Associés – membres de sociétés de capitaux ou assimilées.

Par des recours contentieux, des associés contestant les rappels IRG mis à leur charge
consécutivement aux redressements IBS établis à l’encontre de leur société (sociétés de
capitaux ou assimilées), au motif qu’ils n’ont bénéficié d’aucune distribution autres que celles
décidées par les organes compétents de la société et régulièrement déclarées.
En d’autres termes, ces derniers font valoir l’absence de perception de revenus mobilier
(dividendes) complémentaires.
A cet égard, il ya lieu de préciser que les redressements IRG établis au nom des associés lors
d’un contrôle fiscal (contrôle approfondi- Vérification de comptabilité) ont pour origine soit
l’insuffisance des déclarations en matière de chiffre d’affaires, soit la réintégration de charges
non fiscalement déductibles. Etant indiqué que le fondement de ces redressements est basé sur
la notion de distributions irrégulières.
Le traitement contentieux à réserver au cas soulevé ci-dessus doit s’inscrire dans le cadre des
dispositions de l’article 46-1 du CID aux termes duquel sont considérés comme des revenus
distribués tous les bénéfices ou produits qui ne sont pas mis en réserve ou incorporés au
capital.
Ces dispositions qui constituent donc une présomption légale de distribution à l’égard de tous
les bénéfices qui ne demeure pas investis dans l’entreprise, laquelle à imposer les bénéfices
réputés distribués, sur la base de l’IBS, entre les mains de leurs bénéficiaires.
A ce titre est-il indiqué que la démarche à suivre pour le règlement des affaires contentieuses
portant sur le point en question dépendra de l’origine du redressement opéré ayant entrainé,
l’application de l’impôt de distribution aux sommes désinvestis.

Les rehaussements
En pratique, trois cas peuvent se présenter :

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1)- les rehaussements apportés aux résultats imposables à l’IBS correspondant à des ventes ou
recettes non déclarées, voir des achats dissimulés reconvertis en rehaussement sur le chiffre
d’affaires.
Dans ce cas, les sommes non déclarées considérées comme désinvesties, sont réputées
distribuées aux associés et imposables à l’IRG.
Ce mode de régularisation (IBS-IRG/ Associés) concerne également les rehaussements issus
des insuffisances des déclarations constatées en matière de chiffre d’affaires lors de contrôle
de contribuables bénéficiant d’avantages fiscaux.
2)- les rehaussements apportés aux résultats imposables à l’IBS résultent de la réintégration de
charges non déductibles, amortissements estimés excessifs ou des provisions injustifiées, ne
donnant lieu à aucun décaissement.
Dans ce cas, la situation de l’entreprise ne présente pas un désinvestissement, le redressement
fiscal effectué au seul niveau de l’entreprise pas un désinvestissement, le redressement fiscal
effectué au seul niveau de l’entreprise entrainant un supplément d’IBS, ne donne pas
naissance à des revenus distribués imposables.
3)- les rehaussements apportés aux résultats imposables à l’IBS résultent de la réintégration de
charges personnelles que la société à irrégulièrement déduites, dans ce cas le redressement
fiscal opéré à un double niveau (société – associés) doit être considéré comme régulier.

En effet, ces charges non déductibles pour le calcul de l’IBS doivent être considérées comme
avoir données lieu à un désinvestissement au profit de l’associé, celui-ci bénéficiant d’une
distribution irrégulière doit être imposé personnellement.
En définitive, les dossiers contentieux portant sur le point de contestation soulevé non encore
traités devront donner lieu :
- à des dégrèvements sur les impositions IRG rappelées lorsque ces cotisations concernent le
cas 2 ci-dessus. Etant signalé, que lorsque les rappels d’impôts sont issus à la fois de la
reconstitution des chiffres d’affaires et de la réintégration de charges non déductibles, le
dégrèvement à prononcer ne concernera que la fraction relative auxdites charges.
- au maintien des impositions IRG rappelées dans les autres cas (points 1 et 3) traités ci
dessus.
Pour étayer les éléments développés ci-dessus, trois cas contentieux sont donnés à titre
d’exemple :
1er cas :
Soit une entreprise ayant fait l’objet d’un contrôle fiscal ayant donné lieu un rehaussement sur
chiffre d’affaires comme suit :
- CA déclaré : 10.000.000DA
- CA reconstitué : 15.000.000DA
- Rehaussement sur CA (CA dissimulé) 5.000.000DA
Incidences :
- rappels TAP et TVA,
- rappels IBS,
- et rappel IRG/associé à raison de la proportion des parts ou actions détenues par chaque
associé ou actionnaire.
Traitement contentieux :
Le rehaussement est considéré comme fondé :
- maintien de l’IBS et des rappels IRG/associés.
2ème cas :
Soit entreprise ayant fait l’objet d’une réintégration au bénéfice imposable d’une provision sur
créance douteuse devenue sans objet et d’un amortissement sur la partie excédentaire d’un
véhicule de tourisme d’une valeur de 1.500.000DA.

92
- Bénéfice déclaré : 4.000.000DA
- Provision/créance douteuse (non déductible) : 350.000DA
- Amortissement excédentaire (12 mois) 140.000DA (300.000 – 160.000)
- Bénéfice reconstitué : 4.490.000DA
- Rehaussement sur bénéfice 490.000DA
Incidences :
- rappels IBS sur le rehaussement,
- rappels IRG/associés à concurrence des parts ou actions détenues.
Traitement contentieux :
Le rehaussement est considéré comme fondé :
- Maintien des rappels IBS,
- Décharge des rappels IRG/associés.
3ème cas :
Soit une entreprise fait l’objet d’une réintégration à son bénéfice imposable d’une charge
personnelle de l’associé (charges locatives…)
- Bénéfice déclaré : 6.000.000DA
- Charges locatives non déductible : 300.000DA
- Bénéfice reconstitué : 6.300.000DA
- Rehaussement sur bénéfice : 300.000DA
Incidences :
- rappels IBS sur le rehaussement,
- rappels IRG à l’encontre de l’associé bénéficiaire.
Traitement contentieux :
Le rehaussement est considéré comme fondé :
- maintien du rappel IBS,
- maintien du rappel IRG.
Il demeure entendu que le traitement contentieux réservé aux cas présentés ci-dessus
concerne également les personnes morales membres de sociétés capitales dont les
dividendes réputés distribués sont passibles de l’IBS.
Remarque importante :

La mise en oeuvre de ces dispositions pour le traitement des contentieux en cause ne concerne
pas les entreprises individuelles et les sociétés de personnes n’ayant pas opté pour le régime
fiscal des sociétés de capitaux (IBS).

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93
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction de la Législation Fiscale

N°109 MF/DGI/DLF/EF
Alger, le 16 février 2002

Note –circulaire
à
Messieurs les Directeurs des impôts de wilaya
En communication à
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
Messieurs les Chefs de Services de la Recherche et de la Vérification

Objet : IRG/ IBS Crédit d’impôt.


La présente note- circulaire a pour objet de rappeler aux services fiscaux les dispositions
législatives relatives aux crédits d’impôt.
I)- Le crédit d’impôt :
Le crédit d’impôt est une technique qui consiste à permettre la déduction du montant de
l’impôt annuel, Impôt sur les bénéfices des sociétés ou Impôt sur le revenu global, la somme
qui a été prélevée par voie de retenue à la source au titre de ces impôts.
II)- Impositions ouvrant droit au crédit d’impôt :
Les retenues à la source ouvrant droit à un crédit d’impôt sont :
- La retenue à la source de l’IRG sur les produits des actions et parts sociales et les revenus
assimilés.
Elle est calculée au taux de 20% sur le montant brut des sommes perçus à ce titre et ouvre
droit à un crédit d’impôt d’égal montant.
- La retenue à la source de l’IRG sur les jetons de présence, tantièmes et autres rémunérations
versées à des personnes en raison de leur qualité de membre d’un conseil d’administration ou
de surveillance de sociétés.
Elle est prélevée au taux de 15% sur le montant brut des sommes perçus à ce titre et ouvre
droit à un crédit d’impôt d’égal montant, sauf dans le cas ou la retenue est libératoire
- Le retenue à la source de l’IRG ou de l’IBS sur les revenus des créances, dépôts et
cautionnements.
Elle est calculée au taux de 10% sur le montant brut des sommes perçus à ce titre et ouvre
droit à un crédit d’impôt d’égal montant, à l’exception des bons de caisse anonymes dont la
retenue est calculée au taux de 30% et revêt le caractère libératoire.
- la retenue à la source de l’IRG sur les intérêts produits par les sommes inscrites sur les
livrets d’épargne, les comptes d’épargne-logement et par les placements et dépôts à terme de
plus de cinq ans et sur les revenus des obligations, actions ou parts des organismes de
placements collectifs en valeurs mobilières (OPCVM) , à savoir : les sociétés
d’investissement à capital variable ( SICAV) et les fonds communs de placement ( FCP) . La

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retenue est opérée sur le montant brut des sommes versées à ce titre au taux de 1 % libératoire
à concurrence de
200.000 DA de revenu et de 10% pour la fraction du revenu supérieure à 200.000 DA .Dans
ce dernier cas, le crédit d’impôt correspond à la fraction de la retenue effectuée au taux de 10
%.
- La retenue à la source de l’IRG sur les sommes versées à des personnes exerçant, en sus de
leur activité principale , une activité d’enseignement, de recherche, de surveillance ou
d’assistanat à titre vacataire. Elle est calculée au taux de 15 % sur le montant global et ouvre
droit à un crédit d’impôt d’égal montant.
- La retenue à la source de l’IRG sur les revenus salariaux.
Elle ouvre droit à un crédit d’impôt égal au montant prélevé, majoré du montant de
l’abattement effectivement appliqué.
- La retenue à la source de l’IRG sur les primes de rendement et gratifications, d’une
périodicité autre que mensuelle, habituellement versées par les employeurs.
Elle est calculée sur le montant brut des sommes perçues à ce titre au taux de 15 % et ouvre
droit à un crédit d’impôt d’égal montant.
- Ouvre droit également à un crédit d’impôt d’égal montant le précompte de 2 % prélevé à
l’importation.
III) –Traitement du Crédit d’impôt :
Le crédit d’impôt est imputé sur le montant de l’impôt annuel ( IRG ou IBS).IL ne donne lieu
ni à remboursement, ni à report sur les années suivantes.IL constitue de ce fait un minimum
de perception des revenus soumis aux retenues à la source ou au précompte .Autrement dit,
les crédit d’impôt attachés à des revenus compris dans les bénéfices soumis à l’impôt ne
peuvent qu’être imputés sur l’impôt annuel dû par la personne bénéficiaire, à l’exclusion de
toute restitution.
IV)- Exemples pratiques :
Exemple 1 :
Soit un contribuable qui dispose de bénéfices commerciaux de 210.000 DA et d’un montant
net de 32.000 DA de dividendes (soit un montant brut de 40.000 DA diminué de 8.000 DA
au titre de la retenue à la source) .
Le crédit d’impôt est de 8.000 DA
Revenu annuel imposable : 210 000 DA + 40 000 DA= 250 000 DA
Calcul de l’impôt :
60.000 DA x 0 % = 0 DA
120.000 DA x 10 % = 12.000 DA
70.000 DA x 20 % = 14.000 DA
250.000 DA 26.000 DA
Impôt dû :
26.000 DA - 8.000 DA = 18.000 DA
Exemple2 :
Soit un contribuable marié qui dispose de bénéfices commerciaux de 180.000 DA et d’un
montant net mensuel de 9.750 DA au titre de revenus salariaux (soit un montant mensuel
imposable de 10.000 DA diminué de 250 DA au titre de la retenue à la Source).
Le crédit d’impôt, dans ce cas, correspond au montant de la retenue à la Source (250 DA)
majoré de l’abattement (250 DA), soit 500
Revenu annuel imposable : 180.000 DA + (10.000 DA x12) = 300.000 DA
Calcul de l'impôt :
60.000 DA x 0% = 0 DA
120.000 DA x 10% = 12.000 DA
120.000 DA x 20% = 24.000 DA

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300.000 DA 36.000 DA
Impôt dû :
36.000 DA - (500 DA x 12) = 30.000 DA
Exemple 3:
Soit un contribuable qui dispose de bénéfices commerciaux de 180.000 DA et d'un Montant
net de 216.000 DA au titre d'intérêts produits sur livret d'épargne (soit un Montant brut de
220.000 DA diminué de 4.000 DA au titre de la retenue à la source).
Le crédit d'impôt, dans ce cas, correspond au montant de la fraction de la retenue à la source
calculé au taux de 10%, soit 2.000 DA seulement.
Revenu annuel imposable : 180.000 DA + (220.000 DA- 200.000 DA) = 200.000 DA (il s'agit
de l’application de l'abattement pour tenir compte du caractère libératoire de la retenue à la
source de 1%)
Calcul de l’impôt :
60.000 DA x 0% = 0 DA
120.000 DA x 10% = 12.000 DA.
20.000 DA x 20% = 4.000 DA
200.000 DA 16.000 DA
Impôt dû :
16.000 DA - 2. 000 = 14.000 DA
Exemple 4:
Soit un contribuable qui dispose de bénéfices commerciaux de 30.000 DA et d'un montant net
de 288.000 DA au titre d'intérêts produits sur livret d’épargne (soit un montant brut de
300.000 DA diminué de 12.000 DA au titre de la retenue à la source).
Le crédit d'impôt, dans ce cas, correspond au montant de la fraction de la retenue à la source
calculé au taux de 10%, soit 10.000 DA seulement.
Revenu annuel imposable: 30.000 DA + (300.000 DA - 200.000 DA) = 130.000 DA
(Il s’agit de l’application de l’abattement pour tenir compte du caractère libératoire de la
retenue à la source de 1%)
Calcul de l’impôt :
60.000 DA x 0% = 0 DA
70.000 DA x 10% = 7.000 DA
130.000 DA 7.000 DA
Impôt dû :DA.
7.000 DA - 10.000 = - 3.000 DA, (soit 0 DA, le montant de 3.000 DA ne peut être ni
remboursé, ni reporté sur les exercices suivants).
Remarque :
Les présentes prescriptions prennent effet à compter du 02 Novembre 2001 (Télex n°985
MF/DGI/DLF).
A ce titre, aucun remboursement, ni report ne peut être appliqué.
Elles ne peuvent également donner lieu à des redressements au titre de situations précédentes.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente note-circulaire, veiller à son application
et me faire part, sous le timbre de la présente circulaire, des difficultés éventuellement
rencontrées.

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction du Contentieux

N° 1053 MF/ DGI/DCTX


Alger, le 22 juillet 2007

NOTE
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Contentieux – IRG / Associés – membres de sociétés de capitaux ou assimilées.

Par des recours contentieux, des associés contestant les rappels IRG mis à leur charge
consécutivement aux redressements IBS établis à l’encontre de leur société (sociétés de
capitaux ou assimilées), au motif qu’ils n’ont bénéficié d’aucune distribution autres que celles
décidées par les organes compétents de la société et régulièrement déclarées. En d’autres
termes, ces derniers font valoir l’absence de perception de revenus mobilier (dividendes)
complémentaires.
A cet égard, il ya lieu de préciser que les redressements IRG établis au nom des associés lors
d’un contrôle fiscal (contrôle approfondi- Vérification de comptabilité) ont pour origine soit
l’insuffisance des déclarations en matière de chiffre d’affaires, soit la réintégration de charges
non fiscalement déductibles. Etant indiqué que le fondement de ces redressements est basé sur
la notion de distributions irrégulières.
Le traitement contentieux à réserver au cas soulevé ci-dessus doit s’inscrire dans le cadre des
dispositions de l’article 46-1 du CID aux termes duquel sont considérés comme des revenus
distribués tous les bénéfices ou produits qui ne sont pas mis en réserve ou incorporés au
capital.
Ces dispositions qui constituent donc une présomption légale de distribution à l’égard de tous
les bénéfices qui ne demeure pas investis dans l’entreprise, laquelle à imposer les bénéfices
réputés distribués, sur la base de l’IBS, entre les mains de leurs bénéficiaires.
A ce titre est-il indiqué que la démarche à suivre pour le règlement des affaires contentieuses
portant sur le point en question dépendra de l’origine du redressement opéré ayant entrainé,

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l’application de l’impôt de distribution aux sommes désinvestis. En pratique, trois cas peuvent
se présenter :
1)- les rehaussements apportés aux résultats imposables à l’IBS correspondant à des ventes ou
recettes non déclarées, voir des achats dissimulés reconvertis en rehaussement sur le chiffre
d’affaires.
Dans ce cas, les sommes non déclarées considérées comme désinvesties, sont réputées
distribuées aux associés et imposables à l’IRG. Ce mode de régularisation (IBS-IRG/
Associés) concerne également les rehaussements issus des insuffisances des déclarations
constatées en matière de chiffre d’affaires lors de contrôle de contribuables bénéficiant
d’avantages fiscaux.
2)- les rehaussements apportés aux résultats imposables à l’IBS résultent de la réintégration de
charges non déductibles, amortissements estimés excessifs ou des provisions injustifiées, ne
donnant lieu à aucun décaissement.
Dans ce cas, la situation de l’entreprise ne présente pas un désinvestissement, le redressement
fiscal effectué au seul niveau de l’entreprise pas un désinvestissement, le redressement fiscal
effectué au seul niveau de l’entreprise entrainant un supplément d’IBS, ne donne pas
naissance à des revenus distribués imposables.
3)- les rehaussements apportés aux résultats imposables à l’IBS résultent de la réintégration de
charges personnelles que la société à irrégulièrement déduites, dans ce cas le redressement
fiscal opéré à un double niveau (société – associés) doit être considéré comme régulier. En
effet, ces charges non déductibles pour le calcul de l’IBS doivent être considérées comme
avoir données lieu à un désinvestissement au profit de l’associé, celui-ci bénéficiant d’une
distribution irrégulière doit être imposé personnellement.
En définitive, les dossiers contentieux portant sur le point de contestation soulevé non encore
traités devront donner lieu :
- à des dégrèvements sur les impositions IRG rappelées lorsque ces cotisations concernent le
cas 2 ci-dessus. Etant signalé, que lorsque les rappels d’impôts sont issus à la fois de la
reconstitution des chiffres d’affaires et de la réintégration de charges non déductibles, le
dégrèvement à prononcer ne concernera que la fraction relative auxdites charges.
- au maintien des impositions IRG rappelées dans les autres cas (points 1 et 3) traités ci
dessus.
Pour étayer les éléments développés ci-dessus, trois cas contentieux sont donnés à titre
d’exemple :
1er cas :
Soit une entreprise ayant fait l’objet d’un contrôle fiscal ayant donné lieu un rehaussement sur
chiffre d’affaires comme suit :
- CA déclaré : 10.000.000DA
- CA reconstitué : 15.000.000DA
- Rehaussement sur CA (CA dissimulé) 5.000.000DA
Incidences :
- rappels TAP et TVA, ( rappels IBS,
- et rappel IRG/associé à raison de la proportion des parts ou actions détenues par chaque
associé ou actionnaire.
Traitement contentieux :
Le rehaussement est considéré comme fondé :
- maintien de l’IBS et des rappels IRG/associés.
2ème cas :
Soit entreprise ayant fait l’objet d’une réintégration au bénéfice imposable d’une provision sur
créance douteuse devenue sans objet et d’un amortissement sur la partie excédentaire d’un
véhicule de tourisme d’une valeur de 1.500.000DA.

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- Bénéfice déclaré : 4.000.000DA
- Provision/créance douteuse (non déductible) : 350.000DA
- Amortissement excédentaire (12 mois) 140.000DA
(300.000 – 160.000)
- Bénéfice reconstitué : 4.490.000DA
- Rehaussement sur bénéfice 490.000DA
Incidences :
- rappels IBS sur le rehaussement,
- rappels IRG/associés à concurrence des parts ou actions détenues.
Traitement contentieux :
Le rehaussement est considéré comme fondé :
- Maintien des rappels IBS,
- Décharge des rappels IRG/associés.
3ème cas :
Soit une entreprise fait l’objet d’une réintégration à son bénéfice imposable d’une charge
personnelle de l’associé (charges locatives…)
- Bénéfice déclaré : 6.000.000DA
- Charges locatives non déductible : 300.000DA
- Bénéfice reconstitué : 6.300.000DA
- Rehaussement sur bénéfice : 300.000DA
Incidences :
- rappels IBS sur le rehaussement,
- rappels IRG à l’encontre de l’associé bénéficiaire.
Traitement contentieux :
Le rehaussement est considéré comme fondé :
- maintien du rappel IBS,
- maintien du rappel IRG.
Il demeure entendu que le traitement contentieux réservé aux cas présentés ci-dessus
concerne également les personnes morales membres de sociétés capitales dont les
dividendes réputés distribués sont passibles de l’IBS.
Remarque importante :
La mise en oeuvre de ces dispositions pour le traitement des contentieux en cause ne concerne
pas les entreprises individuelles et les sociétés de personnes n’ayant pas opté pour le régime
fiscal des sociétés de capitaux (IBS).

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction de la Législation Fiscale

Circulaire à
- Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
- Messieurs les Inspecteurs Régionaux de l’IGSF

La présente circulaire a pour objet de commenter pour les services les articles 17, 18, 31,
32,47, 48 et 59 de la loi de finances pour 2003 qui respectivement ;
- instituent une taxation provisoire due par les contribuables relevant des centres des impôts ;
- définissent les obligations déclaratives des contribuables relevant des centres des impôts ;
- déterminent les attributions des centres des impôts en matière de contentieux.
I)- INSTITUTION D'UNE TAXATION PROVISOIRE AU TAUX PROPORTIONNEL
EN MATIERE D'IRG.
A)- Principe
L’article 17 de la loi de finances pour 2003 a complété l'article 104 du CID par des
dispositions qui instituent, en matière d'IRG, une taxation provisoire au taux proportionnel de
10% à laquelle sont soumis les revenus nets réalisés par les contribuables relevant des centres
des impôts et imposables selon le régime du bénéfice réel.
Cette taxation provisoire constitue un crédit d'impôt qui s'impute sur l'imposition définitive.
Il est précisé, par ailleurs, que la taxation provisoire ainsi instituée s'applique sur la fraction
du revenu supérieur à 60.000 DA.
Centre Des Impôts :
Obligations et procédures d’imposition.
- Attributions en matière de contentieux.
- Articles 17, 18, 31, 32,47, 48 et 59 de la loi n°02-11 du 20 Choual 1423 correspondant au
24/12/2002 portant loi de finances pour 2003.
- Articles 104,130 bis, 356 et 371 quater du CID
- Articles 76-1 et 78 bis, du code TCA
- Article 135 du code des procédures fiscales.
Il est important de noter, toutefois que dans le cas où le contribuable est en situation de report
déficitaire au niveau de la déclaration du revenu global, la taxation n'est pas due. A ce titre,
l'inspection des impôts du domicile devrait informer, par bulletin de liaison, l'inspection du
lieu de l'activité, de la situation fiscale du contribuable concerné.
B)- Modalités de versement du montant de la taxation
Pour la définition des modalités de versement du montant de la taxation dont il s'agit, l'article
18 de la loi de finances pour 2003 a créé dans le titre I de la première partie du CID une
section 5 bis intitulée « Taxation Provisoire à l'Impôt sur le Revenu Global » comprenant un
article 130 bis.

101
Aux termes des dispositions de l'article 130 bis ainsi créé, le montant de la taxation provisoire
au titre de l’IRG est déclaré et payé auprès du receveur du centre des impôts territorialement
compétent au moyen des déclarations spéciales prévues aux articles 18 et 28 au CID.
Il est précisé que c'est le verso de ces déclarations qui tiendra lieu de bordereau-avis de
versement.
II)- PAIEMENT DES ACOMPTES PROVISIONNELS PAR LES CONTRIBUABLES
RELEVANT DES CENTRES DES IMPOT (CDI).
L'article 31 de la loi de finances pour 2003 a complété les dispositions de l'article 356 du CID
par un paragraphe 10 qui étend l'application des dispositions du paragraphe 9 de ce même
article aux contribuables relevant des centres des impôts.
Aux termes des dispositions dudit paragraphe 9 ainsi étendues aux contribuables relevant des
centres des impôts, ceux-ci procèdent eux-mêmes, à l'instar des contribuables relevant de la
DGE, au calcul et au versement des acomptes provisionnels sans avertissement préalable du
15 février au15 mars, du 15 mai au 15 juin et du 15 octobre au 15 novembre de l'année
suivant celle au cours de laquelle sont réalisés les bénéfices servant de base au calcul de
1’IBS à la caisse du receveur du centre des impôts territorialement compétent.
La liquidation du solde de l'impôt est opérée par les contribuables des CDI et le montant
arrondi au dinar inférieur en est versé par eux-mêmes sans avertissement préalable également,
sous déduction des acomptes déjà réglés, au plus tard le jour de la remise de la déclaration
prévue à l'article 151 du CID.
En conséquence, les dispositions de l'alinéa 8 de l'article 356 qui font état d'imposition par
voie de rôle et d'avertissement ne sont pas applicables aux contribuables relevant des centres
des impôts.
III)- OBLIGATIONS DECLARATIVES DES CONTRIBUABLES RELEVANT DES
CENTRES DES IMPOTS (CDI)
A). Obligations des contribuables relevant des centres des impôts dont le chiffre d'affaires
annuel de l'année précédente n'excède pas 300.000 DA.
1)- En matière d'impôts directs :
L'article 32 de la loi de finances pour 2003 a créé au sein du CID un article 371 quater qui
oblige nonobstant les dispositions des articles 129, 212, 358 et 359 du CID, les contribuables
des CDI dont le chiffre d'affaires annuel de l'année précédente n'excède pas 300.000 DA de
souscrire leur déclaration et de s'acquitter trimestriellement des droits et taxes exigibles dans
les 10 premiers jours du mois qui suit le trimestre.
2)- En matière de TVA.
L'article 48 de la loi de finances pour 2003 a créé au sein du code des TCA un article 78 bis
aux termes duquel, les contribuables relevant des CDI dont le chiffre d'affaires annuel de
l'année précédente n'excède pas 300.000 DA sont tenus de souscrire leur déclaration et de
s'acquitter de la taxe exigible dans les dix (10) premiers jours du mois qui suit le trimestre.
B.)- Obligation pour les redevables relevant des centres des impôts de remettre un relevé
du chiffre d'affaires.
L'article 47 de la loi de finances pour 2003 a complété l'article 76 du code des taxes sur le
chiffre d'affaires par un paragraphe 3 dont les dispositions obligent les redevables relevant de
la gestion des centres des impôts de remettre ou de faire parvenir dans les délais requis, auprès
du centre des impôts du ressort duquel est situé leur siège ou leur principal établissement un
relevé indiquant le montant des affaires réalisées et d'acquitter en même temps la TVA
exigible d'après ce relevé.
Consécutivement à l'ajout de ce paragraphe 3, l'ancien paragraphe 3 devient aux termes de la
modification introduite au sein des dispositions de l'article 76 précité un paragraphe 4
énonçant, toutefois, que lorsque le délai de dépôt de la déclaration expire un jour de congé
légal, l'échéance est reportée au premier jour ouvrable qui suit.

102
IV)- TRAITEMENT DES RECLAMATIONS CONTENTIEUSES DES
CONTRIBUABLES.
L’article 59 de la loi de finances pour 2003 a modifié les dispositions de l'article 111 du code
des procédures fiscales tel qu'introduit par la loi de finances pour 2002.
La modification ainsi opérée au sein dudit article 111 a pour objet d'énoncer que les
réclamations relatives aux impôts, taxes, droits et amendes visés à l'article 110 du CPF
doivent être adressées d'abord et selon le cas, au directeur des impôts de la wilaya ou au chef
du centre des impôts dont dépend le lieu d'imposition.
Ce réaménagement est effectué pour tenir compte des nouvelles attributions des centres des
impôts en matière contentieuses.
Il y est également énoncé que le dépôt de la réclamation donne lieu à la délivrance d’un
récépissé aux contribuables concernés.
Enfin, il faut noter qu'aucune modification n'est intervenue en matière de recours gracieux.
A)- Délai fixé au chef du centre des impôts pour statuer sur les réclamations
contentieuses relevant de sa compétence.
L'article 116 du CPF a été, quant à lui, complété par l'article 59 précité de la loi de finances
pour 2003, par un paragraphe 3 qui a fixé à quatre (04) mois le délai dont dispose le chef du
centre des impôts pour statuer, au nom du directeur des impôts de la wilaya, sur les
réclamations relatives aux impôts, taxes, droits et amendes relevant de la compétence du
centre des impôts.
B)- Compétence du chef du centre des impôts en matière contentieuses
Aux termes du 2ème alinéa du 3ème paragraphe ainsi introduit au niveau des dispositions de
l'article 116 du CPF, le pouvoir de statuer du chef du centre des impôts s'exerce pour
prononcer des décisions de dégrèvement d'admission partielle ou de rejet portant sur des
affaires d'un montant global maximum de 5.000.000 DA.
En conséquence, lorsque le montant de l'affaire objet de la réclamation est supérieur au seuil
de 5.000.000 DA, c'est le directeur des impôts de wilaya qui est compétent pour statuer sur
l'affaire.
C)- Possibilité pour les contribuables d'attaquer les décisions du chef du centre des
impôts devant le tribunal administratif.
L'article 59 de la loi de finances pour 2003 a également modifié les dispositions de l'article
122- I du CPF pour énoncer que, à l'instar de celles des directeurs des impôts de wilaya, les
décisions rendues par le chef du centre des impôts sur les réclamations contentieuses et qui ne
donnent pas satisfaction aux intéressés ainsi que les décisions prises d'office en matière de
mutation de cote conformément aux dispositions de l'article 135 du CPF, peuvent être
attaquées devant le tribunal administratif.
D)- Délai de saisine du tribunal administratif.
Aux termes de l'alinéa 2 de l'article 122-I ainsi modifié l'action auprès du tribunal doit être
introduite dans le délai de quatre (04) mois à partir du jour de la réception de l'avis par lequel
le chef du centre des impôts notifie au contribuable la décision prise sur sa réclamation que
cette notification soit faite avant ou après l'expiration des délais visés aux articles 116-3 et
117 du code des procédures fiscales.
E)- Possibilité pour le chef du centre des impôts de prononcer d'office le dégrèvement de
cotes et portions de cotes.
La modification de l'article 135-1 du CPF par l'article 59 de la loi de finances pour 2003
consiste à prévoir la possibilité pour le chef du centre de prononcer, dans les limites de ses
attributions, d'office le dégrèvement des cotes ou portions des cotes portant sur les
contributions et taxes à l'égard desquelles une disposition législative ou réglementaire la
prévoit expressément.
L'article 135 a été également complété par un paragraphe 3 précisant que le pouvoir de statuer

103
du chef du centre des impôts s'exerce comme défini à l'article 116 du CPF.
V)- Date d'effet
L'ensemble de ces dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2003.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me
rendre destinataire des difficultés éventuellement rencontrées.

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(43)
République Algérienne Démocratique et populaire
Ministère des finances
Direction générale des finances
Direction des recherches et vérification
N°24/MF/DGI/DRV
Alger le 27/02/2017

Instruction
A
Monsieur le directeur des grandes entreprises
Mesdames et messieurs les directeurs des impôts de wilaya
Messieurs les chefs de service des recherches et vérifications
En communication à
Madame et messieurs les directeurs régionaux des impôts

Objet : Imposition des revenus réputés distribués

L’attention de l’administration centrale a été à maintes reprises, attiré sur les difficultés
d’application des dispositions de l’article 46 du code des impôts directs et taxes assimilées en
ce qui concerne la porté de la notion revenus réputés distribués appliqué lors de la
reconstitution des résultats imposables et conséquemment des régularisations pouvant êtres
considérées comme des revenus dissimulés.
Par ailleurs, il a été également relevé des hésitations à l’occasion des opérations de contrôle
sur l’application des dispositions de conventions fiscales portant élimination de la double
imposition s’agissant des taux applicables aux dividendes distribués ou réputés distribués tant
pour les sociétés installées que pour celles non établies.
Aussi, j’ai l’honneur de présenter ci-après, des clarifications au sujet de la notion du
bénéfice réputé distribué tel que prévu par les distributions de l’article précité ainsi que des
modalités d’imposition des bénéfices et des revenus en présence de convention fiscales.
I)- Notion de revenus réputé distribués
La mise en œuvre de cette notion de revenus réputés distribués par référence aux dispositions
de l’article 46 du CIDTA exige des vérificateurs de faire la démonstration d’une appropriation
irrégulière par des associés ou détenteurs de part sociales ou valeurs appartenant à la société.
Cette notion est considérée comme étant remplie dans les cas ci-dessous :
- rehaussement sur le chiffre d’affaires et bénéfices (les bénéfices déterminés d’office, au
regard des cas fixés à l’article 44 du CPF, étant réputés distribués) ;
- non déclaration avérée d’une partie des encaissements à l’issue de l’exploitation des comptes
de trésorerie ;
- sommes mises à la disposition des associés et des détenteurs de parts sociales à quelque titre
que ce soit et non remboursés (prêts, avances, paiement pour comptes, dépenses personnelles)

105
Des lors, les rehaussements sur résultats doivent pas être repris systématiquement à
impositions au titre de l’impôt de distribution lorsqu’il s’agit de cas ne donnant pas lieu à un
avantage réel au profit des associés et détenteurs d e parts sociales notamment en ces
d’erreurs d’imputations comptables ou de rectifications des dotations aux amortissements
et/ou aux provisions, charges ayant un impact sur la marge brute d’autofinancement mais
demeurent des charges ne donnant pas lieu à décaissement.
Par ailleurs, il convient de préciser que la constatation de cas d’appréciation irrégulière de
deniers appartement à la société ne doit pas donner lieu à imposition à l’IBS mais seulement à
l’impôt de distribution sauf dans le cas ou les sommes considérées ont été déduites comme
charges de résultat fiscal.
A ce sujet, il vous est demandé de vous référer aux prescriptions de la note
n°1053MF/DGI/DCX/ du 22 juillet 2007, traitant des revenus réputés distribués dont la teneur
demeure valable à cette datte.
Nota benne
L’imposition par la loi interne, des dividendes au nom de succursales est faite par
assimilation, en effet, les dispositions de l’article 48—8ème du CIDT, considérant, notamment,
comme des revenus distribués « les bénéfices transférés à une société étrangère non résidante
par sa succursale établie en Algérie ou toute autre installation professionnelle au sens fiscal ».
II)- application de taux conventionnel – impôt de distribution
Lors des vérifications de comptabilités, il a été observé parfois l’omission de l’application des
règles conventionnelles traitant des modalités d’impositions des dividendes, du lieu de leur
imposition et des taux applicables.
Aussi, l’attention des services est rappelée à l’effet d’observer une stricte application des
dispositions conventionnelles traitant des dividendes. .
Faut-il rappeler à cette occasion que le traitement de ces dividendes en question relève des
règles de la fiscalité internationale d’où la nécessité de s’assurer des taux conventionnels
réciproquement applicables, notamment aux revenus résultant des distributions faites à des
personnes physiques ou morales, fiscalement résidentes d’un Etat ayant conclu avec l’Algérie
une convention fiscale par cette dernière, les états contractants, visent non seulement à éviter
les doubles impositions mais à partager l’imposition, voire même à attribuer dans certains cas
à une des administrations des deux états, le droit d’imposer la totalité des revenus.
Comte tenu de la hiérarchie des normes juridiques, consacrée par les dispositifs
constitutionnels, le taux fixé par la convention fiscale bilatérale est l’’appliccation prioritaire
par rapport à celui prévu par la loi interne.
Pour rappel, cette hiérarchie est expressément consacrée par le législateur algérien au niveau
de l’article 150 de la constitution qui stipule que « les traités ratifiés par le président de la
république, dans les conditions prévues par constitution, sont supérieur à la loi. »
Par conséquent et lors de la reconstitution des revenus selon les cas distribués ou réputés
distribués, les taux conventionnels doivent être appliqués quelque soit la procédure de
régularisation adoptée lors de contrôle même en cas de reconstitution d’office des bases
d’imposition en raison de la primauté des règles conventionnelles sur le droit interne à
condition toutefois, pour les sociétés concernées d’apporter la preuve de leur résidence dans
un pays conventionné.
A cette occasion, il convient de rappeler que la DLRF, a, dans le cadre de sa note
n°81/MF/DGI/DLRF/SD1/ du 30janvier 2014, apporté les précisions nécessaires concernant
les modalités d’application de la retenue à la source de 24 %, applicable aux entreprises
étrangères n’ayant pas d’installation professionnelle permanente et qui interviennent en
Algérie pour l’exécution de marchés ou de contrats de prestations de services.

106
Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente et me faire part, en temps utile,
de toutes éventuelles difficultés liées à son application.

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(44)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction de la Législation et de
la Réglementation Fiscales

N°211 MF/DGI/DLRF/SDI
Alger, le 21 mars 2016

CIRCULAIRE
A
MONSIEUR LE DIRECTEUR DES GRANDES ENTREPRISES
MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX
EN COMMUNICATION A MESDAMES ET MESSIEURS
- LES DIRECTEURS DES IMPOTS DE WILAYA
- LES CHEFS DES CENTRES DES IMPOTS

Objet : Modalités d’application des taux IBS


Référence : Article 2 de la loi de finance complémentaire pour 2015, modifiant et
complétant, l’article 150 du code des impôts directs et taxes assimilées

La présente circulaire a pour objet de commenter aux services fiscaux, les dispositions de
l’article 2 de la loi de finance complémentaire pour 2015, modifiant et complétant les
dispositions de l’article 150 du code des impôts directs et taxes assimilées, à l’effet d’instaurer
le taux d’impôt sur les bénéfices des sociétés à trois niveaux.
1)- Taux de l’impôt sur les bénéfices des sociétés
Consécutivement à la modification introduite par l’article précité, les taux de l’impôt sur
les bénéfices des sociétés sont fixés comme suit :
19 % pour les activités de production de biens ;
23 % pour les activités de travaux publics et de bâtiments, ainsi que les activités touristiques
et thermales à l’exclusion des agences de voyages ;
26 % pour les autres activités.
Dans le cas de l’exercice de plusieurs activités par une seule personne morale, les taux de
l’IBS précités trouvent à s’appliquer aux bénéfices tirés de chaque activité.
A ce titre, il convient de se référer aux différents codes d’activités attribués à la personne
morale dans son registre de commerce, pour apprécier l’exercice de plusieurs activités.
Toutefois, lorsqu’une personne morale exerce, en sus de l’activité principale, d’autres
activités accessoires, sans que celles-ci soient indiquées dans le registre de commerce, il est
fait application du taux approprié à l’activité principale étant donné que le chiffre d’affaires
issu des autres activités n’est pas significatif.
1.1)- le taux de 19 %

108
Il s’applique aux bénéfices dégagés par les personnes morales exerçant des activités de
production de biens.
Nonobstant les dispositions de l’article 4 du code des taxes sur le chiffre d’affaires (CTCA),
les activités de productions de biens s »entendent de celles qui consistent en l’extraction, la
fabrication, le façonnage ou la transformation de produits à l’exclusion des activités de
conditionnement ou de présentation commerciale en vue de la revente.
Sont exclus de cette définition
a)- les activités d’hydrocarbures
Les activités d’hydrocarbures exclus sont celles relevant de l’avale pétrolier tel que défini par
les dispositions de l’article 5 de la loi n° 05-07 du 28 avril 2005, modifiée et complétée,
relative aux hydrocarbures.
Il s’agit des activités de transport par canalisation, du raffinage, de transformation, de
commercialisation de stockages et de distribution.
Il est signalé, que conformément aux dispositions de l’article 96 de la même loi, le régime
fiscal applicable aux activités en question est celui du droit commun.
b)- les activités minière
Les activités minières exclus de la définition précitées sont celles régies par les dispositions
de la loi n° 14-05 du 24 février 2014 portant loi minière.
Il s’agit d’activités d’exploitations minières définies par les dispositions de l’article 21 de
cette loi, et qui sont immatriculées en tant que telles au registre de commerce.
Toutes fois en cas d’exercice simultané des activités minières et des autres activités, les
personnes morales concernées sont soumises à l’IBS au tau de 26 % sur la quote-part des
bénéfices dégagés des activités minières.
Les bénéfices résultant des autres activités sont soumis aux taux correspondant à chaque
activité.
1.2)- Le taux de 23 %
Relèvent du taux de 23 % les bénéfices dégagés de l’exercice des activités suivantes :
a)- Les activités de travaux publics et de bâtiment :
Les activités de bâtiment et des travaux publics concernent les opérations de construction
d’immeubles réalisées dans le cadre de promotion immobilière, ainsi que les opérations de
construction de logements sociaux d’une part et, les opérations de construction des
infrastructures publiques (y compris les infrastructures et les ouvrages hydrauliques) telle que
les routes, les barrages, les canalisations et autres ouvrages d’art, d’autre part.
Par activités de bâtiment et des travaux publics et hydrauliques éligibles au taux de 23
%, il y a lieu d’entendre les activités :
- immatriculées en tant que telles au registre de commerce ;
- et qui donnent lieu au paiement des cotisations sociales spécifiques au secteur
NB :
Les entreprises étrangères n’ayant pas d’installation professionnelles permanentes en Algérie
et celles intervenant en Algérie, par l’intermédiaire d’un établissement stable au sens des
dispositions fiscales conventionnelles, dans le cadre d’un contrat de travaux immobilières,
sont soumises à l’IBS au taux de 23 %
Dans la mesure ou certaines entreprises étrangères ne sont pas astreintes à l’obligation
d’inscription au registre de commerce, en application de la législation et de la réglementation
commerciales, l’application de taux de 23 % à ces entreprises est subordonnée à la
justification du paiement des cotisations sociales spécifiques au secteur.
A défaut, le taux de 26 % trouve à s’appliquer de plein droit.
b)- Les activités touristiques

109
S’agissant de l’activité touristique, celle-ci s’entend de la gestion des complexes touristiques,
des stations thermales assurant, pour les besoins de l’activité, des prestations d’hébergements,
de restaurations, de loisirs, de divertissement et autres.
En revanche, ne peuvent êtres considérées comme activités touristiques pour les besoins de
l’application du taux de 23 % de l’IBS, les activités déployées par les agences de voyages et
de tourisme (revente de billetterie, réservation au niveau des hôtels,….etc.), aussi que les
hôtels assurant uniquement la présentation d’hébergement.
1.3)- Le taux de 26 %
Les bénéfices dégagés de l’exercice des activités, autres que celles soumises aux taux de 19 %
et de 23 %, sont soumis à l’IBS au taux de 26 %.
Il s’agit, notamment, des activités de prestations de services, des activités de commerce, les
activités d’hydrocarbures, les activités minières, les activités bancaires et d’assurances, les
activités médicales, ainsi que les entreprises étrangères n’ayant pas d’installation
professionnelle permanente en Algérie et celles intervenant en Algérie, par l’intermédiaire
d’un établissement stable au sens des dispositions fiscales conventionnelles, dans le cadre
d’un contrat de prestation de services.
1.4)- Cas des groupes de sociétés (bénéfices consolidés)
Dans le cas ou les activités exercées par les sociétés membres d’un groupe, ayant opté pour le
régime du bilan consolidé conformément aux dispositions de l’article 138 bis du code des
impôts directs et taxes assimilées, relèvent de taux différent de l’IBS, le bénéfice résultant de
la consolidation est soumis à l’IBS au taux de 19 %, dans le cas ou le chiffre d’affaires
relevant de ce taux est prépondérant.
Dans le cas contraire, la consolidation des bénéfices est autorisée par catégorie de chiffre
d’affaires.
2)- Les modalités de détermination des bénéfices en cas d’exercices concomitant de
plusieurs activités
Les personnes morales exerçant concomitamment des activités relevant de plusieurs taux de
l’IBS doivent tenir une comptabilité séparées pour ces activités, permettant de déterminer la
quote-part des bénéfices pour chaque activité à laquelle le taux de l’IBS approprié doit être
appliqué.
La tenue de la comptabilité séparée, est-il précisé, doit permettre l’individualisation des
opérations propre à chaque activité.
Elle signifie la répartition des couts, directs et indirects d’exploitation et communs, liées à
chacune des activités exercées.
La répartition des couts et des produits permettra leur affectation d’une manière à déterminer
les bénéfices de chacune des activités comme ci celle-ci sont exercées par des atintés
juridiquement indépendante.
Etant donné que les couts directs et les produits d’exploitation liés à chacune des activités se
distinguent par nature, ils sont pris en compte, en totalité pour la détermination de chaque
bénéfice séparément.
En ce qui concerne les couts indirects et les autres produits communs, les personnes morales
concernées doivent se référer aux données fournies par la comptabilité analytique pour les
répartitions.
A défaut la répartition des charges en question doit se faire sur la base de la clé de répartition
définie ci-dessous.
2.1)- Existence d’une comptabilité analytique
Dans ce cas la clé de répartition des charges indirects et des produits communs peut résulter
d’un ou plusieurs critères objectifs choisis, sous la responsabilité de la personne morale
assujettie à l’IBS.
2.2)- Absence d’une comptabilité analytique

110
Lorsque la personne morale ne dispose pas d’une comptabilité analytique ou d’un système de
calcule de couts, la répartition des couts indirects et des produits communs peut s’effectuée au
prorata de chiffre d’affaires spécifique à chaque activité par rapport au chiffre d’affaires
total de l’ensemble des activités exercées.
NB :
Pour les besoins de la détermination du résultat fiscale, les clés de répartition définies ci-
dessus doivent s’appliquer, également, aux charges non déductibles ou dont les
déductibilité est limitée en application des règles fiscales prévues par les dispositions du
code des impôts directs et taxes assimilées.
Exceptionnellement pour l’exercice 2015, la clé de répartition doit être appliquée
également aux déficits antérieurs reportables.
S’agissant des exercices futurs, l’imputation du déficit doit se faire pour chaque bénéfice
séparément.
3)- Les obligations des personnes en cas d’exercice concomitant de plusieurs activités
S’agissant d’une seul atinté juridique, la comptabilité séparée ne signifie en aucun cas la tenue
de plusieurs comptabilités.
C'est-à-dire, la tenue des documents comptables séparés pour chaque activité.
Cependant, pour les besoins de détermination du résultat servant de base pour le calcul de
l’IBS pou chaque activité, il y a lieu d’appliquer les clés de répartition prédéfinies aux charges
et aux produits communs comptabilisés, à l’effet de déterminer la quote-part à chaque résultat.
Au plan déclaratif, les personnes morales exerçant concomitamment des activités relevant de
plusieurs taux de l’IBS sont tenues de fournir une seule déclaration annuelle des résultats (G
n°4 ou G n°4 bis) pour l’ensemble des activités, prévue par les dispositions de l’article 150
code des impôts directs et taxes assimilées.
Toutefois, il est exigé de fournir à l’appui de la déclaration annuelle des résultats, un compte
de résultat et un tableau de détermination du résultat fiscal (tableau 9 de la liasse fiscale)
propre à chaque activité.
Il est exigé également, de fournir à l’appui des tableaux ci avant cités, un état annexe
détaillant l’ensemble des charges et des produits communs concernés par la répartition, ainsi
que les clés de répartition y appliquées.
4)- Les sanctions de non-respect de la tenue d’une comptabilité séparée
En cas de non respect de l’obligation de la tenue d’une comptabilité séparée, par les personnes
morales exerçant concomitamment plusieurs activités, le taux de 26 %d’IBS est applicable
systématiquement au bénéfice globale de l’ensemble des activités.
5)- Date d’effet des nouveau taux
Les nouveaux taux de l’IBS s’applique aux bénéfices de l’exercice 2015
Vous voudrez biens assurer la diffusion de la présente circulaire, veuillez à son application et
me rendre destinataire des difficultés éventuellement rencontrées.

111
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(45)
Décret
Le présent décret a pour objet de définir les conditions particulières d'application, aux
personnes non-salariées exerçant une activité pour leur propre compte
Article 1er.
Le présent décret a pour objet de définir les conditions particulières d'application, aux
personnes non-salariées exerçant une activité pour leur propre compte, des dispositions de la
loi n° 83-11 du 2 juillet 1983 relative aux assurances sociales, de la loi n° 83-12 du 2 juillet
1983 relative à la retraite et de la loi n° 83-14 du 2 juillet 1983 relative aux obligations des
assujettis en matière de sécurité sociale.
CHAPITRE 1er PRESTATIONS
Section I
Prestations en nature
Art. 2.
Le droit aux prestations en nature des assurances maladie et maternité est ouvert à l’assuré
social et ses ayants droit à la condition que la demande d'affiliation ait Eté déposée depuis, au
moins, quinze (15) jours avant la date des soins.
Lorsque la personne non-salariée exerçant une activité pour son propre compte cesse son
activité au cours de l’année civile au titre de laquelle la cotisation a Eté versée, le droit aux
prestations prévues par le présent article est maintenu jusqu’à la fin de cette année.
Section 2
Assurance invalidité
Art. 3.
A droit à une pension d’invalidité, la personne non-salariée exerçant une activité pour son
propre compte qui se trouve être atteinte d’une invalidité totale et définitive, la mettant dans
l’impossibilité absolue de continuer à exercer sa profession.
Toutefois, la reprise d’une activité professionnelle quelconque entraine la cessation du
bénéfice de la pension d’invalidité.
Toute personne exerçant simultanément une activité salariée et une activité non-salariée pour
son propre compte, a droit à une pension d'invalidité au titre de son activité salariée dans les
limites de cumul prévues par la loi n° 83-11 du 2 juillet 1983, susvisée.
Si elle ne remplit pas les conditions d'ouverture de droit à l'assurance invalidité au titre de son
activité salariée, elle pourra, le cas Echéant, en bénéficier au titre de son activité non-salariée,
selon les conditions prévues à l'article 4 ci-dessous.
Art. 4.
L’organisme de sécurité sociale compètent apprécie le droit aux prestations de l’assurance
invalidité après décision du contrôle médical qui se prononce sur l’Etat d’invalidité de
l’assuré social dans un délai de quarante-cinq (45) jours, à compter de la date de dépôt de la
demande de la pension.
La date dénitrée en jouissance de la pension d’invalidité est fixée au premier jour du mois qui
suit la date de reconnaissance de cette invalidité par l’organisme de sécurité sociale
compètent.

112
Art. 5.
Pour pouvoir bénéficier de l'assurance invalidité, la personne non-salariée exerçant une
activité pour son propre compte, assurée sociale, ne doit pas avoir atteint l'âge ouvrant droit à
une pension de retraite et doit être immatriculée à la sécurité sociale, au moins, depuis un an à
la date de la première constatation médicale de la maladie, de l'accident ou de l'affection ayant
provoqué l'Etat d'invalidité.
Art. 6.
Le montant annuel de la pension d’invalidité est Egal à 80 % de l’assiette de cotisation prévue
à l’article 14 ci-dessous.
Lorsque l'invalide est dans l'obligation d'avoir recours à l'assistance d'une tierce personne, le
montant de la pension d'invalidité est majoré de 40 %, sans que cette majoration ne puisse être
inférieure au minimum fixé par la règlementation en vigueur.
Art. 7.
La pension d'invalidité est transformée, à l'âge ouvrant droit à une pension de retraite, en une
pension de retraite d'un montant, au moins, Egal à celui de la pension d'invalidité.
Section 3
Assurance dècès
Art. 8.
Le montant du capital dècès est Egal au montant de l’assiette de cotisation prévue à l’article
14 ci-dessous.
Toutefois, le montant du capital dècès servi aux ayants droit du titulaire d’une pension de
retraite du régime des non-salariés qui a continué l’exercice d’une activité non-salariée après
son admission en retraite, est Egal au montant de l’assiette de cotisation déclarée au titre de
son activité non-salariée, lorsque celle-ci est plus favorable que le montant annuel de la
pension de retraite.
Section 4
Retraite
Art. 9
Sans préjudice des dispositions des articles 8 et 21 de la loi n° 83-12 du 2 juillet 1983
relative à la retraite, l'âge donnant droit à la pension de retraite est de :
- 65 ans pour les personnes de sexe masculin ;
- 60 ans pour les personnes de sexe féminin.
Art. 10.
L’assiette servant de base au calcul de la pension de retraite est constituée par la moyenne
calculée des assiettes de cotisation des dix (10) meilleures années, telle que prévue à l’article
14 ci-dessous.
Art. 11.
L’âge donnant droit à l’allocation de retraite, tel que prévu à l’article 47 de la loi n° 83-12 du
2 juillet 1983, susvisée, est reculé de cinq (5) ans.
Art. 12.
La date d’entrée en jouissance de la pension de retraite ou d’allocation de retraite est fixée au
premier jour du mois qui suit la date de réception de la demande sous réserve que les
conditions fixées aux articles 9, 11 et 22 du présent décret soient réunies.

113
Art. 13.
La personne non-salariée exerçant une activité pour son propre compte qui, ayant atteint l’âge
de la retraite tel que fixé à l’article 9 ci-dessus, n’a pas réuni les conditions de travail et de
cotisation exigées par la législation et la règlementation en vigueur, peut bénéficier d’une
validation d’années d’assurance dans la limite de cinq (5) ans, en contrepartie du versement
de cotisations de rachat, selon les modalités ci-après :
- cinq (5) ans au maximum si la personne non-salariée exerçant une activité pour son propre
compte est âgée de soixante-cinq (65) ans ;
- quatre (4) ans au maximum si la personne non-salariée exerçant une activité pour son propre
compte est âgée de soixante-dix (66) ans ;
- trois (3) ans au maximum si la personne non-salariée exerçant une activité pour son propre
compte est âgée de soixante-sept (67) ans ;
- deux (2) ans au maximum si la personne non-salariée exerçant une activité pour son propre
compte est âgée de soixante-huit (68) ans ; ó un (1) an au maximum si la personne non-
salariée exerçant une activité pour son propre compte est âgée de soixante-neuf (69) ans ;
Le taux de cotisation de rachat est Egal à la fraction de cotisation affectée à la retraite.
L’assiette servant de base au calcul de la cotisation de rachat est constituée par l’assiette de
cotisation déclarée la dernière année d’activité.
CHAPITRE II
FINANCEMENT
Art. 14.
La cotisation de sécurité sociale des personnes non-salariées exerçant une activité pour leur
propre compte est assise sur une assiette annuelle déclarée par l’assujetti conformément à la
législation en vigueur, au plus tard le 31 janvier de l’année considérée.
L’assiette de cotisation prévue à l’alinéa ci-dessus, ne peut être inférieure au montant annuel
du salaire national minimum garanti et ne peut excéder un plafond de vingt fois (20) le
montant annuel de ce salaire. Le taux de cotisation est fixé à 15 % de l’assiette citée ci-
dessus ; il est réparti comme suit :
- 7.5% au titre des assurances sociales,
- 7.5% au titre de la retraite.
A défaut de déclaration de l’assiette de cotisation par l’assujetti dans les délais prévus à
l’alinéa 1er ci-dessus, l’organisme de sécurité sociale compètent peut fixer, à titre provisoire,
le montant de la cotisation due sur la base de l’assiette de cotisation de l’exercice antérieur.
Toutefois, l’organisme de sécurité sociale compètent peut procéder à toute réévaluation ou
redressement de l’assiette de cotisation au titre de l’exercice en cours, sur la base de tout
Elément déclaratif de la personne non-salariée exerçant une activité pour son propre compte
concernée ou tout Elément comparatif relatif aux assiettes de cotisation déclarées par les
assujettis de la même profession.
Pour la première année d’affiliation, l’assiette annuelle de cotisation provisionnelle est fixée
au montant annuel du salaire national minimum garanti.
Art. 15.
La cotisation est exigible, à compter du 1er janvier de chaque année et payable avant le 30
juin de la même année.

114
Toutefois, la cotisation des personnes non-salariées exerçant une activité pour leur propre
compte exclusivement une activité agricole est payable avant le 1er octobre de chaque année
civile.
Lorsque l’affiliation intervient au cours de l’année civile, la cotisation est exigible le jour de
l’affiliation et payable aux Echéances fixées aux alinéas 1er et 2 ci-dessus, ou dans les trente
(30) jours suivant l’affiliation lorsque celle-ci intervient postérieurement à ces Echéances.
Art. 16.
Un Echéancier de paiement de la cotisation annuelle peut être Etabli pour les professions non-
salariées relevant de certaines branches ou secteurs d’activités fixés par arrêté du ministre
chargé de la sécurité sociale.
Art. 17.
Les assujettis débiteurs peuvent bénéficier d’un Echéancier de paiement des cotisations
antérieures selon les conditions et les modalités fixées par arrêté du ministre chargé de la
sécurité sociale.
Art. 18.
Les personnes, qui après avoir Eté admises en retraite, prennent ou continuent l'exercice d'une
activité non-salariée, demeurent ou sont astreintes de nouveau à leurs obligations en matière
de sécurité sociale. La nouvelle affiliation ne donne lieu ni à la validation pour l’obtention
d’une nouvelle pension de retraite, ni ‡ la pension d’invalidité, ni à la révision de la pension
de retraite dont elles sont dèja titulaires. CHAPITRE III
DISPOSITIONS DIVERSES
Art. 19.
Toute personne exerçant simultanément une activité salariée et une activité non-salariée, doit
être affiliée au titre de l'activité non-salariée, même si cette activité n'est exercée qu'à titre
accessoire, sans préjudice de son affiliation au titre de l'activité salariée.
Dans ce cas, les prestations des assurances sociales sont dues au titre de son activité salariée.
Toutefois, si l'assuré social ne remplit pas les conditions d'ouverture de droit au regard de son
activité salariée, l'assuré social ou ses ayants droit peuvent, le cas Echéant, bénéficier des
prestations au titre de son activité non-salariée dans les conditions prévues par le présent
décret.
Art. 20.
Lorsqu’une personne a exercé successivement, alternativement ou simultanément une activité
salariée et une activité non-salariée, elle peut, pour l'ouverture du droit à pension de retraite,
faire appel à l'ensemble des périodes correspondantes à l'une et à l'autre des deux (2) activités
ayant donné lieu à cotisation. Cependant, pour le calcul et la détermination de sa pension de
retraite, l'organisme chargé de la retraite des salariés et celui chargé de la retraite des non-
salariés procèdent, chacun en ce qui le concerne, à la validation et ‡ la liquidation des droits
auxquels elle peut prétendre et ce, au prorata du nombre d'années de cotisations versées au
titre de chacune des deux activités, et sans que les montants cumulés des deux pensions
servies au titre de chacune des deux activités ne puissent être inférieurs au montant minimum
garanti de la pension de retraite.
Art. 21.
Dans le cadre des règles de coordination et d'information, la personne qui exerce
successivement, alternativement ou simultanément, une activité salariée et une autre non-

115
salariée, peut prétendre, conformément ‡ la législation et à la règlementation en vigueur, au
bénéfice d'une pension au titre de son activité salariée et d'une pension au titre de son activité
non-salariée, sans préjudice des dispositions des articles 8 et 21 de la loi n° 83-12 du 2 juillet
1983, susvisée.
Le montant de la majoration pour conjoint à charge est calculé et servi au prorata des périodes
de chaque activité précitée.
Les règles et modalités de coordination et d'information prévues à l'alinéa 1er ci-dessus, sont
fixées par arrêté du ministre chargé de la sécurité sociale.
Art. 22.
Sans préjudice des dispositions prévues par la législation en vigueur, le droit aux prestations
des personnes non-salariées exerçant une activité pour leur propre compte est subordonné à
l’accomplissement, par les intéressés, de leurs obligations en matière de versement de
cotisations y compris les majorations et pénalités de retard. Toutefois, la personne non-
salariée exerçant une activité pour son propre compte, débitrice, peut bénéficier ainsi que ses
ayants droit, des prestations en nature prévues à l’article 2 ci-dessus, sous réserve du
versement de la cotisation relative à l’année en cours et de la souscription d’un Echéancier de
paiement des créances afférentes aux cotisations antérieures conformément aux dispositions
de l’article 17 ci-dessus.
Le non-respect de l’Echéancier de paiement de la cotisation entraine la suspension immédiate
du bénéfice de ces prestations.
CHAPITRE IV
DISPOSITIONS FINALES
Art. 23.
Toutes dispositions contraires au présent décret sont abrogées, notamment le décret n° 85-35
du 9 février 1985 relatif à la sécurité sociale des personnes exerçant une activité
professionnelle non-salariée.
Art. 24.
Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et
populaire. Fait à Alger, le 2 Safar 1437 correspondant au 14 novembre 2015.

116
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(46)
Indemnité de congé annuel

Le terme «indemnité» désigne un élément d’une rémunération ou d’un salaire, destiné à


compenser une augmentation du coût de la vie ou à rembourser une dépense imputable à
l’exercice de la profession (prime);
IL désigne également des sommes allouées pour le dédommagement d’un préjudice
(indemnité de licenciement) ou des rémunérations liées à certaines fonctions (indemnités
allouées à des personnes élues).
Indemnité de congé annuel.
Le congé annuel est défini comme un droit, d’aucune prescription, reconnu à tout travailleur
de bénéficier d’un repos rémunéré.
Le congé est calculé à raison de 2 jours et demi par mois de travail sans que la durée globale
ne puisse excéder 30 jours calendaires par année de travail, ce qui nécessite un calcul
rigoureux en cas de fractionnement pour se maintenir dans cette limite de 30 jours
calendaires.
Un congé supplémentaire ne pouvant être inférieur à 10 jours par année de travail est accordé
au travailleur exerçant dans les wilayas du sud.
La durée du congé principal peut être augmentée pour les travailleurs occupés à des travaux
particulièrement pénibles ou dangereux impliquant des contraintes particulières aux plans
physiques ou nerveux.
L’indemnité de congé annuel est égale au produit d’un douzième de la rémunération perçue
par le travailleur au cours d’une période de référence fixée par la loi du 1er juillet de l’année N
au 30 juin de l’année N+1.
En règle générale, cette rémunération est assise sur l’assiette SS c'est-à-dire sur le salaire de
base, les primes et indemnités soumises à cotisation à la sécurité sociale.

Le montant de celle ci est calculé comme suit :

Assiette ICA = ICA x Nombre de jours calendaires accordés


12 mois Nombre de Jours calendaire dus

Exemple pratique :
Soit un salarié qui perçoit une rémunération annuelle de 180000 DA ;
Il ouvre droit à 30 jours calendaires de congé et en demande 15 jours.
Son indemnité est calculée comme suit :

180000 = 15000 « 15 = 7500 DA


12 30

Repos et congés:
Le travailleur salarié, a le droit à deux journées entières de repos par semaine, lorsque pour
des raisons de production le repos peut être différé alors le travailleur a le droit à deux jours
de repos compensateurs.

117
Le travailleur a le droit aussi à un congé annuel rémunéré par l'employeur, le droit au congé
annuel repose sur le travail effectué au cours d'une période annuelle de référence qui s'étend
du 1er juillet de l'année précède au 30 juin de l'année du congé.
En ce qui concerne, les travailleurs nouvellement recrutés, le point de départ de la période de
référence est la date de recrutement, l'indemnité afférente au congé annuel, est égal au
douzième de la rémunération total perçue par le travailleur au cours de l'année de référence du
congé ou au titre de l'année précédent le congé.
L'indemnité de congé relative aux travailleurs du secteur de bâtiments, est payée par une
caisse spécifique (CACOBATPH), après une cotisation de 12.21% du salaire de poste
mensuel.
De ce qui précède que déduisez vous de ces deux notes ?

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(47)
République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère des finances


Direction générale des impôts
Direction de la législation
Et de la réglementation fiscale
N° 589/MF/DGI/DLRF/SDI/2013
Alger, le 17/07/2013

Monsieur le directeur des grandes entreprises


Messieurs les directeurs régionaux
En communication à mesdames et messieurs
Les directeurs des impôts de wilaya
Les chefs des centres des impôts

Objet : IRG/salaires-indemnité de congé annuel.


Référence : Article 104 du CIDTA

L’administration fiscale a été saisie par de nombreux courriers visant à clarifier davantage le
mode d’imposition en matière d’IRG/salaires au titre d’indemnité de congé annuel versé aux
travailleurs des entreprises relevant de secteur économique et ce conformément aux
dispositions de la loi 90-11 du 21 avril 1990, modifié et complétée, relative aux relations de
travail.
Je vous précise à cet égard, que conformément aux dispositions de l’article 46 de la loi 90-
11précité, il s’agit d’une rémunération versée au titre d’une période de travail d’un moi, qui
s’analyse comme étant un salaire de cette période (01 mois).
A ce titre, l’indemnité en question est soumise à l’IRG dans la catégorie des traitements et
salaires par application du barème prévu par les dispositions de l’article 104 du CIDTA.
Par conséquent, la retenue à la source au taux de 10 % prévue par le même article, ne se
trouve pas à s’appliquer.
Toute prescription contraire au contenu de la présente note est rapportée

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(48)
République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère des finances


Direction générale des impôts
Direction de la législation
Et de la réglementation fiscale

N° 460/MF/DGI/DLRF/SDI/2013
Alger, le 26/08/2011

Monsieur le délégué générale de l’association


Professionnelle des banques et des établissements
Financière (ABEF)
03 chemins romains, val d’hydra Alger

Objet : indemnité de congé annuel.


Référence : votre envoi n° 454/2011 du 22/08/2011

Par envoi visé en référence, vous demandez qu’il vous soit confirmé que l’indemnité de congé
annuel servi par les banques et établissements financiers suivant le système salariale en
vigueur conformément à l’article 52 de la loi 90/11 relative aux relations de travail au sein des
banques et établissements financiers est soumise à une retenue à la source de 10 % au titre de
l’impôts sur le revenu global.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaitre qu’en application des dispositions des
articles 67-4 et 104 du CIDTA, les primes de rendement, gratifications ou autres, d’une
périodicité aitre que mensuelle, habituellement servies par les employeurs sont soumises à la
retenue à la source de l’impôt sur le revenu global au taux de 10 %, sans application
d’abattement.
De ce fait, il vous est conformé que l’indemnité en question est soumise à la retenue à la
source de l’impôt sur le revenu global au taux de 10 %.
Veuillez agrée, Monsieur le délégué général, l’expression de ma parfaites considération.

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(49)
Arrêté interministériel du 28 Safar 1438 correspondant au 28 novembre 2016 fixant les
modalités d’application des dispositions des articles 2 et 51 de la loi de finances pour
2016, relatifs à l’obligation de réinvestissement de 30% de la part des bénéfices
correspondant aux exonérations ou réductions d’impôts accordés dans le cadre des
dispositifs de soutien à l’investissement.
Le ministre des finances,
Le ministre de l’industrie et des mines,
Vu la loi n° 90-36 du 31 décembre 1990 portant loi de finances pour 1991, notamment
son article 38 ;
Vu l’ordonnance n° 01-03 du Aouel Joumada Ethania 1422 correspondant au 20 aout
2001, modifiée et complétée, relative au développement de l’investissement ;
Vu la loi n° 15-18 du 18 Rabie El Aouel 1437 correspondant au 30 décembre 2015
portant loi de finances pour 2016, notamment ses articles 2 et 51 ;
Vu la loi n° 16-09 du 29 Chaoual 1437 correspondant au 3 nov 2016 relative à la
promotion de l’investissement ;
Vu le décret présidentiel n° 15-125 du 25 Rajab 1436 correspondant au 14 mai 2015,
modifié, portant nomination des membres du Gouvernement ;
Vu le décret exécutif n° 95-54 du 15 Ramadhan 1415 correspondant au 15 février 1995
fixant les attributions du ministre des finances ;
Vu le décret exécutif n° 07-08 du 22 Dhou El Hidja 1427 correspondant au 11 janvier
2007, complétée, fixant la liste des activités, biens et services exclus des avantages fixés
par l‘ordonnance n° 01-03 du Aouel Joumada Ethania 1422 correspondant au 20 aout
2001, modifiée et complétée, relative au développement de l’investissement ;
Vu le décret exécutif n° 14-241 du Aouel Dhou El Kada 1435 correspondant au 27 aout
2014 fixant les attributions du ministre de l’industrie et des mines ;
Arrêtent :
Article 1er.
En application des dispositions des articles 2 et 51 de la loi n° 15-18 du 18 Rabie El Aouel
1437 correspondant au 30 décembre 2015 portant loi de finances pour 2016, qui ont modifié
les dispositions des articles 142 du code des impôts directs et taxes assimilées et 57 de la loi
de finances complémentaire pour 2009, le présent arrêté a pour objet de fixer les modalités
d’application de l(obligation de réinvestissement de 30 de la part des bénéfices correspondant
aux exonérations ou réductions d’impôts accordées dans le cadre des dispositifs de soutien à
l’investissement.
Article 2.
Les contribuables qui bénéficient d’exonération ou de réductions disputas, accordées dans la
phase d’exploitation dans le cadre des dispositifs de soutien ‡ l’investissement, sont tenus de
réinvestir 30 % de la part des bénéfices correspondant à ces exonérations ou réductions dans
un délai de quatre (4) ans, à compter de la date de culture de l’exercice dont les résultats ont
été soumis au régime préférentiel
Article 3
Les exonérations et réductions d'impôts concernées par l'obligation de réinvestissement sont
celles appliquées au titre de l'imputa sur le bénéfice des sociétés et de la taxe sur l'activité
professionnelle.
Article 4.

121
Par réinvestissement, il y'a lieu d'entendre, l'investissement dans les activités, les biens et
services Eligibles aux avantages de la loi n° 16-09 du 29 Chaoual 1437 correspondant au 3
aout 2016 et non exclus par le décret exécutif n° 07-08 du 22 Dhou El Hidja 1427
correspondant au 11 janvier 2007, susvisés.
Le réinvestissement concerne :
- les acquisitions d'actifs entrant dans le cadre de création d'activités nouvelles d'extension de
capacités de production et de réhabilitation ;
- la participation dans le capital d'une société.
Article 5.
Le réinvestissement doit être réalisé au titre de chaque exercice ou au titre de plusieurs
exercice consécutifs.
En cas de cumul des exercices, le délai de quatre (4) ans cité à l'article 2 ci-dessus, est
décompté à partir de la date de culture du premier exercice.
Article 6.
Le montant du bénéfice devant être réinvesti dans le cadre des dispositions de l'article 142
cités à l’article 1er ci-dessus, ne peut faire l'objet de distribution.
Article 7.
Dans le cas d'un déficit enregistré durant un exercice, l'obligation de réinvestissement ne
trouve plus à s'appliquer.
Article 8
Les dispositions de l'article 2 suscité, ne s'appliquent pas lorsque le conseil national de
l'investissement se prononce par décision dérogatoire de dispense, au profit de l'investisseur,
de l'obligation de réinvestissement.
Article 9.
En cas de partenariat entre les opérateurs étrangers et les sociétés nationales (publiques ou
privées), l'obligation de réinvestissement ne s'applique pas lorsque les avantages consentis ont
été injectés en totalité dans le prix des biens et services finis produits par la société.
Les sociétés concernées doivent, en vue de bénéficier du transfert des dividendes, appuyer
leur demande, en sus des documents exigés par la règlementation en vigueur, par un Etat
justificatif précisant les montants et les périodes de réalisation des bénéfices en cause.
Article 10
L'obligation de réinvestissement à hauteur de 30 % des bénéfices correspondant aux
exonérations ou réductions d'impôts s'applique aux bénéfices devant être réinvestis à compter
du 1er janvier 2016.
L'obligation de réinvestissement à hauteur de 30 % est étendue aux bénéfices cumulés, non
encore atteints par la prescription prévue aux articles 2 et 5 du présent arrêté, et qui n'ont pas
fait l'objet de réinvestissement au 31 décembre 2015.
Article 11.
En cas de constat du non-respect des dispositions de l’article 142 cité à l’article 1er ci-dessus,
les bénéfices atteints par la prescription au 31 décembre 2015 qui n’ont pas fait l’objet de
réinvestissement doivent être réinvestis à hauteur de 30%, dans un délai qui ne peut dépasser
la date du 31 décembre 2016.
Au-delà du délai accordé, les régularisations et sanctions prévues par la législation en vigueur,
seront appliquées aux entreprises n’ayant pas procédé au réinvestissement de ces bénéfices.
Pour le montant du réinvestissement correspondant aux dividendes ayant fait l’objet de
distribution, ce dernier est prélevé à due concurrence sur les dividendes à distribuer.
Article 12.
Nonobstant les dispositions de l’article 11 ci-dessus, le non-respect de l’obligation de
réinvestissement entraine le reversement de l’avantage fiscal, majoré des pénalités prévues
par la législation en vigueur.

122
Article 13.
Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et
populaire.
Fait à Alger, le 28 Safar 1438 correspondant au 28 novembre 2016.

123
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(50)
Imposition sur la marge
Article 35 de la loi de finances pour 2017
Il est créé au sein du code des taxes sur le chiffre d’affaires un article 83 bis rédigé
comme suit :
Art. 83 bis
Lorsque les ventes et livraisons de biens meubles d’occasions et assimilés sont effectuées
par un assujetti revendeur, la taxe est liquidée sur la marge déterminée par la différence entre
le prix de vente TTC et le prix d’achat TTC à condition que lesdits biens soient acquis
auprès :
- des particuliers ;
- des assujettis exerçant une activité exonérée sans droit à déduction ;
- des utilisateurs assujettis cédant des biens exclus du droit à déduction à des non assujettis
exerçant une activité hors champ d’application de la taxe sur la valeur ajoutée;
- des commerçants de biens d’occasion imposés selon le régime de la marge. ».
Remarque
Les dispositions de l’article 31 de la LF pour 2015 ont modifiés les dispositions de l’article 15
du code des taxes sur le chiffre d’affaires en instituant un alinéa (d) soumettant les marchands
de meubles d’occasion et assimilés à un régime de taxation sur la marge.
Or, il s’est avéré que les opérations de vente et de livraison de biens d’occasions sont
soumises à deux régimes d’imposition :
- Le régime de droit commun
- Et le régime de la marge.
Dans ce contexte, le présent article vise à créer un régime d’imposition sur la marge dissocié
du régime de droit commun, étant précisé, qu’en l’état actuel, le marché de biens d’occasion
est un secteur d’activité qui se réalise en marge de la législation fiscale, dans la mesure où
cette pratique commerciale s’effectue entre particuliers ce qui ne présente aucune garantie ni
protection pour le consommateur algérien.
Ce régime de taxation sur la marge s’applique aux ventes de biens d’occasions qui ont été
acquis auprès de personnes non redevables de la TVA (particulier ou assujetti exonéré) ou
bien auprès de personnes qui ne sont pas autorisées à facturer la TVA.
Il est rappelé que les biens d’occasions, au regard de la TVA sont définis comme les biens
meubles corporels susceptibles de remploi, en l’état ou après réparation.
Ce même régime s’applique également aux opérations portant sur les véhicules automobiles
d’occasion effectués par un assujetti revendeur (concessionnaire auto, négociant en bien
d’occasion, garagiste.), auprès de particuliers, à la condition que ces biens n’ont pas ouvert
droit à déduction chez le revendeur.
Aussi, l’option à ce régime de taxation permettra aux entreprises concernées de développer ce
secteur d’activité aux fins de réduire progressivement le marché informel des ventes de biens
d’occasions, à assurer à l’Etat des recettes supplémentaires et de protéger le consommateur
algérien.
En conséquence, le paragraphe d)- de l’article 15 du code sur les chiffres d’affaires est
abrogé.
Autrement
Mesures destinées a l’amélioration du recouvrement, à l’élargissement de l’assiette
fiscale et à la

124
rationalisation des dépenses budgétaires
Institution d’un nouveau régime fiscal assis sur la marge en matière de TVA et de TAP pour
les opérations de vente et de livraison de biens meubles d’occasion et assimilés
En matière de TVA :
Lorsque les ventes et livraisons de biens meubles d’occasions et assimilés sont effectuées par
un assujetti revendeur, la taxe est liquidée sur la marge déterminée par la différence entre
le prix de vente TTC et le prix d’achat TTC à condition que lesdits biens soient acquis
auprès :
- des particuliers ;
- des assujettis exerçant une activité exonérée sans droit à déduction ;
- des utilisateurs assujettis cédant des biens exclus du droit à déduction à des non assujettis
exerçant une activité hors champ d’application de la taxe sur la valeur ajoutée;
- des commerçants de biens d’occasion imposés selon le régime de la marge.
En matière de TAP :
- La base d'imposition à la TAP est constituée par la différence, ramenée en hors taxe, entre le
prix de vente du bien TTC et le prix d'achat.
- Les commerçants de biens d’occasion imposés selon le régime de la marge ne peuvent
déduire la TAP acquittée de la base d’imposition soumise à l’impôt sur le revenu global ou
l’impôt sur les bénéfices des sociétés.

125
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(51)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
Sous Direction des Normes et Procédures

N° 398/MF/DGI/DRV/SDNP/B2.
Alger, le 15 mars 2003

Note
A
Madame et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs les Chefs des Services de Recherches et Vérifications
En Communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

OBJET : Notice de contrôle portant sur le Commerce des produits Pharmaceutiques.


P. J : Quatre (04)

De l'analyse de certains dossiers de vérification de comptabilité portant sur l'activité de


commerce des produits pharmaceutiques, il a été constaté que cette dernière demeure une
matière insuffisamment maîtrisée par les services chargés du contrôle.
En effet, il a été relevé des anomalies et insuffisances donnant lieu à des contentieux dus
essentiellement à la méconnaissance de la réglementation en vigueur, notamment celle
relative aux prix et marges devant être retenus.
Ainsi, les marges retenues par les vérificateurs sont souvent considérées comme excessives et
ne correspondent pas aux marges plafonnées par voie réglementaire.
Aussi, j'ai l'honneur de vous faire parvenir ci-joint, une notice ayant pour objet de rappeler les
dispositions réglementaires régissant notamment la structure des prix des produits
pharmaceutiques et des marges pratiquées pour les différents opérateurs intervenant dans cette
branche d'activité (importateurs, producteurs, grossistes et détaillants).
Je vous demande par conséquent, d'assurer une large diffusion du présent document
notamment aux gestionnaires et vérificateurs de comptabilité.
NOTICE DE CONTRÔLE DES ACTIVITES PORTANT SUR LES PRODUITS
PHARMACEUTIQUES
Le commerce de produits pharmaceutiques est une activité fortement encadrée par de
nombreux textes législatifs et réglementaires aussi bien en matière de production que de leur
commercialisation.
Cet encadrement porte sur l'ensemble des aspects inhérent à l'exercice de cette activité et ce,
compte tenu du caractère stratégique des produits pharmaceutiques.

126
Concernant l'aspect « contrôle fiscal», la détermination des prix et marges devant être retenus
et pratiqués obéit à des règles et procédures clairement définies par plusieurs textes
réglementaires dont les références sont jointes en annexe IV.
En effet, ces derniers prévoient notamment les conditions et les modalités pratiques :
- De définition de la structure des prix à la production et à l'importation et de l'obligation faite
de dépôt de prix ;
- De détermination des marges à pratiquer par les différents opérateurs intervenant aux
différents stades (production, distribution).
I)- STRUCTURE DES PRIX A LA PRODUCTION ET A L'IMPORTATION :
1)- A la production :
L'activité de production consistant en la fabrication de produits pharmaceutiques en vue de
leur distribution est régie par des textes définissant les modalités et les conditions de son
exercice.
Aux termes des dispositions du décret exécutif N° 90-83 du 13/03/1990 fixant les modalités
de détermination des prix à la production et à l'importation, le prix des produits
pharmaceutiques à la production est constitué par :
- Le coût de production (Hors Taxes) ;
- L'ensemble des impôts, droits, taxes et redevances grevant le produit ;
- La marge rémunérant l'activité du producteur assise sur le coût de revient (en Hors Taxes).
Par coût de production en Hors Taxes, il faut entendre l'ensemble des charges
d'exploitation fiscalement déductibles majorées des charges hors exploitation ci-après :
- Résorption des frais préliminaires;
- Provision pour dépréciation des stocks;
- Provision pour dépréciation des créances;
-Perte de change effectivement constatée.
Précision
Les charges liées à la production de l'entreprise pour elle-même ne sont pas comprises
dans le coût de revient
2)- A l'importation :
Il s'agit de l'opération d'achat par les établissements pharmaceutiques dûment agrées de
produits pharmaceutiques en vue de leur revente en l'état sous réserve de leur inscription à la
nomenclature fixée par l'arrêté N° 127/MSP Ministère de la Santé
Publique du 28 novembre 1996 portant nomenclature nationale des médicaments à usage
humain.
Les prix des produits pharmaceutiques à l'importation sont déterminés par l'importateur sur la
base du prix CAF (coût - Assurance -Fret) majoré de l'ensemble des droits, taxes et
redevances prévus par la réglementation, des frais accessoires et des marges de distribution
prélevées conformément aux dispositions législatifs et réglementaires en vigueur (voir
développements I ci-dessous).
Remarque
Au sens de l'article 03 du décret exécutif N° 93-115 du 12 mai 1993 relatif aux modalités de
détermination des structures des prix des médicaments et produits vétérinaires, lorsque les
valeurs des assurances et fret permettant de déterminer le prix
CAF des produits importés ne sont pas justifiées et appuyées de pièces justificatives
probantes, l'importateur est autorisé à pratiquer un taux forfaitaire de 03 % du prix
FOB pour la détermination de la valeur du fret et un taux de 0,3 % du prix FOB au titre des
assurances.

127
Toutefois, il convient de noter que le prix FOB à prendre en considération est converti en
dinars au taux de change fixé par la Banque d'Algérie au jour de l'entrée des produits aux
frontières algériennes.
Les frais et accessoires visés ci-dessus comprennent les charges ci-après :
- Les frais de débarquement et de manutention portuaire ;
- Les frais de transit ;
- Le coût de transport des produits depuis leur entrée aux frontières jusqu'à leur
acheminement vers les magasins de l'importateur.
La structure de prix à l'importation ainsi déterminée doit faire l'objet d'un dépôt de prix auprès
de la direction de la pharmacie et du médicament du ministère de la santé et de la population.
A cet effet, l'importateur doit établir une fiche de dépôt de prix (dont modèle joint en annexe)
et de la transmettre contre accusé de réception à la Direction susvisée.
II)- LES MARGES PRATIQUEES :
Les marges devant être pratiquées à la production et à l'importation sont plafonnées par
l'arrêté interministériel N° 37 du 17/05/1995 relatif aux marges plafonds à la production et à
la distribution (importation et vente en gros) des médicaments à usage de la médecine
humaine.
Ainsi, la marge pratiquée par les producteurs des médicaments est plafonnée au taux de 20 %
assis sur le prix de revient hors taxe tandis que les taux de marge de distribution sont fixés
comme suit :
- 15 % pour la marge de gros assise sur le prix à la production hors taxes ou le prix CAF.
-33 % pour la marge de détail, assise sur le prix de gros HT.
Remarque
Certains médicaments vitaux dont la liste est fixée par arrêté du ministère chargé de la
santé les marges de distribution sont fixées à 03 % pour la marge de gros et 0,5 % pour
la marge de détail.
Toutefois, il convient de préciser qu'en cas de multiples interventions au stade de distribution
(importation – vente en gros), la somme des marges pratiquées par chaque opérateur doit, au
plus, être égale à la marge globale plafonnée par l'arrêté visé ci-dessus.
ANNEXE I
STRUCTURE DES PRIX
A la production
- charges déductibles
- résorption des frais préliminaires
- provision pour dépréciation des stocks
- provisions pour dépréciation des créances.
- perte de change
Coût de production
H.T
+
Impôts, taxes, droits redevances
+
Marge Plafond
(20%)
=
Prix à la production

ANNEXE II
STRUCTURE DES PRIX

128
A l'importation
+ Coût
+ Assurance
+ Fret
À défaut de justification
- Assurance : 0,3 % du prix FOB
- Fret : 3 % du prix FOB PRIX CAF
+
Impôts, taxes, droits, redevance
+
Frais accessoires
+
Marge Plafond (15%)
=
Prix à l’importation
+ Frais débarquement et manutention portuaire
+ Frais de transit
+ Coût de transport

ANNEXE III
FICHE DE DEPOT DE PRIX (1) DE MEDICAMENT
IMPORTE ET REVENDU EN L'ETAT
Nouveau dépôt : Fiche n° :
Date :
Se substitue au dépôt : Fiche n° :
Date :
I - Importateur : ………………………..…………………………
II – Produit : ………………………………..…………………….
Nom D.C.I : …………………………………………
Nom spécialité : …………………………………………
Code D.C.I : …………………………………………
Pays d'origine : …………………………………………
Tableau : …………………………………………
Date doc. Dédouanement : …………………………………………
Quantité réceptionnée : …………………………………………
Monnaie : …………………………………………
Taux de change : …………………………………………
Prix FOB devises : …………………………………………
III)- Structure de prix : …………………………………………………..……………….
ELEMENTS ASSIETTE PRIX DEPOSE
TAUX VALEUR
1 : FOB devises
2 : FOB Dinars
3 : Assurances
4 : Fret
5 : Prix CAF
6 : Droit de douanes
7 : Redevances douanières
8 : Taxes douanières
9 : Frais d’approche

129
10 : Prix de revient
11 : Marge de gros
12 : Prix de vente de gros
13 : Marge de détail
14: P.V. Officine : S.H.P
15 : Prix de vente public
(Nom, prénom et fonction)
Cachet et signature
ANNEXE-IV
LISTE DES REFERENCES
- Décret exécutif n° 92-65 du 12 février 1992 relatif au contrôle de la conformité des produits
fabriqués localement ou importés ;
- Décret exécutif n° 92-284 du 6 juillet 1992 relatif à l'enregistrement des produits
pharmaceutiques à usage de la médecine humaine ;
- Décret exécutif n° 92-285 du 6 juillet 1992 relatif à l'autorisation d'exploitation d'un
établissement de production et/ou de distribution de produits pharmaceutiques.
- Décret exécutif n° 93-114 du 12 mai 1993 modifiant et complétant le décret exécutif n° 92-
285 du 6 juillet 1992 relatif à l'autorisation d'exploitation d'un établissement de production ou
de distribution de produits pharmaceutiques.
- Décret exécutif n° 93-115 du 12 mai 1993 relatif aux modalités de détermination des
structures de prix des médicaments et produits vétérinaires.
- Décret exécutif n° 95-119 du 26 Dhou El Kaâda 1415 correspondant au 9 avril 1995 portant
classification des biens et services soumis au régime des prix réglementés.
- Décret exécutif n° 96-41 du 24 Chaâbane 1416 correspondant au 15 janvier 1996 relatif aux
marges plafonds applicables à la production et à la distribution de médicaments à usage de la
médicine humaine.
- Décret exécutif n° 96-237 du 16 Safar 1417 correspondant au 2 juillet 1996 modifiant et
complétant le décret exécutif n° 96-41 du 24 Chaâbane 1416 correspondant au 15 janvier
1996 relatif aux marges plafonds applicables à la production et à la distribution des
médicaments à usage de la médecine humaine.
- Arrêté interministériel n° 37 du 17 mai 1995 relatif aux marges plafonds applicables à la
production et à la distribution des médicaments à usage de la médecine humaine.
- Arrêté interministériel n° 63/MSP/ du 19 août 1995 modifiant et complétant l'arrêté
n° 37 du 17 mai 1995 relatif aux marges plafonds applicables à la production et à la
distribution des médicaments à usage de la médecine humaine.
- Arrêté n° 57 du 23 juillet 1995 fixant les règles de bonnes pratiques de fabrication, de
conditionnement, de stockage et de contrôle de la qualité des produits pharmaceutiques.
- Arrêté n° 59/MSP/MIN du 20 juillet 1995 fixant les conditions d'exercice de l'activité de
distribution en gros des produits pharmaceutiques.
- Arrêté n° 029/MSP/ du 6 mai 1996 fixant la liste des médicaments importés, distribués en
gros et réservés aux entreprises publiques.
- Arrêté n° 107/MSP/ du 18 novembre 1996 modifiant et complétant l'arrêté n° 51/MSP/CAB
du 26 novembre 1994 portant nomenclature nationale des médicaments à usage humain.
- Arrêté n° 24/MSP/MIN du 24 février 1997 fixant le cahier des conditions techniques de
mise sur le marché des produits pharmaceutiques importés et destinés à la médecine humaine.

130
131
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(52)
Régime fiscal des dirigeants de sociétés

Introduction
La recherche du profit est l’idée qui sous-tend toute création de société.
Mais pour y parvenir, celle-ci doit être organisée d’une manière lui permettant de définir
d’une façon assez précise sa stratégie et les moyens à mettre en œuvre.
Le code de commerce offre à cet égard, une multitude de formes de sociétés de tailles variées
fondées essentiellement sur la responsabilité pouvant être encourue, en cas de faillite, par les
membres qui la composent.
En effet, celle-ci est engagée d’une façon limitée pour les sociétés de capitaux et illimitée
pour les sociétés de personnes.
Mais le choix d’une forme de société dépendra surtout, du traitement fiscal réservé aux
rémunérations perçues par ses dirigeants.
Le présent bulletin a pour objet d’apporter des éclaircissements d’une part sur la signification
de la notion de dirigeant de société et d’autre part sur les modalités d’imposition des
rémunérations allouées à ces derniers.
I)- La notion de dirigeant de société :
On entend par dirigeant de société toute personne :
- Investi d’un pouvoir de gestion ou d’administration dans une société ;
- Le pouvoir de gestion se définit par tous les actes de direction des affaires de la société
(signature de contrats, lancement des investissements….).
- Le pouvoir d’administration est constitué par la participation à la définition de la stratégie et
la politique globale de la société.
II)- Types de dirigeants de sociétés :
En fonction de la typologie des sociétés prévue par le code de commerce, le dirigent de
société peut être :
1)- Pour les sociétés par actions :
- Le président du conseil d’administration (ou PDG dans le langage courant)
- Le directeur général ;
- Le directeur général délégué ;
- Un Administrateur ;
- Un membre du directoire ;
- Un membre du conseil de surveillance ;
2)- Pour les sociétés à responsabilité limitée :
- Le gérant (associé ou non) ;
- Le gérant majoritaire ;
- Le gérant minoritaire.
3)- Pour les sociétés en commandite par actions :
- Le gérant associé en commandité ;
- Le gérant non associé ;
- Les membres du conseil de surveillance.
La gérance de la société peut prendre plusieurs formes :

132
1)- Gérance salariale :
Elle a pour fondement un contrat de travail ;
2)- Gérance libre :
C’est une gérance autonome (prestation) ;
3)- Gérance statutaire :
Elle est prévue par les statuts de la société.
III)- Régime fiscal du dirigeant de société :
Le régime fiscal applicable aux rémunérations perçues par les dirigeants de sociétés est
fonction de la forme juridique de la société et de la qualité de ces derniers.
1)- SOCIETE PAR ACTIONS (SPA) :
La société par actions est celle dont le capital est divisé en actions et qui est constituée entre
des associés qui ne supportent les pertes qu’a concurrence de leurs apports (art 592 du code de
commerce).
L’administration de la société par actions peut se faire suivant deux (02) systèmes :
i)- Le système classique (structure moniste) :
Dans ce système la SPA est administrée par un conseil d’administration composé de trois
membres au moins et de douze au plus (art.610 du C.C)
Le conseil d’administration élit parmi ses membres un président et détermine sa rémunération.
Les rémunérations allouées aux membres du conseil d’administration (administrateurs
et président) peuvent être :
a)- des jetons de présence :
L’assemblée générale alloue aux administrateurs en rémunération de leurs activités, une
somme fixe annuelle à titre de jetons de présence, le montant de celle-ci est porté en charge
d’exploitation (art 632 du CC) ;
b)- des tantièmes :
Ils sont alloués au conseil d’administration en sus des jetons de présence dans les conditions
prévues aux articles 727 et 728 du CC.
Les tantièmes ont généralement pour base de calcul le chiffre d’affaires.
c)- des rémunérations exceptionnelles :
Peuvent être allouées, par le conseil d’administration, des rémunérations exceptionnelles pour
des missions ou mandats confiés à des administrateurs membres du conseil.
ii)- Le système moderne (structure dualiste) :
La société est :
- Dirigée par un directoire composé de trois (3) à cinq (05) membres ;
- Contrôlée en permanence par un conseil de surveillance composé au minimum de sept (07)
membres et au maximum de douze (12) membres.
Les rémunérations allouées aux membres dirigeants peuvent être :
a)- en ce qui concerne les membres du conseil de surveillance :
Des rémunérations fixes :
L’assemblée générale ordinaire peut allouer aux membres du conseil de surveillance une
somme fixe à titre de rémunération de leur activité (art 668 du CC) ;
Des rémunérations exceptionnelles :
Il peut être alloué également par le conseil de surveillance des rémunérations exceptionnelles
pour des missions ou mandats confiés à des membres de ce conseil, ces rémunérations sont
portées en charges d’exploitation.
b)- en ce qui concerne les membres du directoire :
Des rémunérations de fonction :
Les membres du directoire perçoivent des rémunérations au titre de leur fonction.

133
Celles-ci sont fixées dans l’acte de leur nomination par le conseil de surveillance.
c)- Autres rémunérations :
1)- Rémunération de l’administrateur délégué :
Le conseil d’administration peut déléguer, en cas de vacance du poste, un administrateur dans
les fonctions de président. Il peut également lui fixer une rémunération.
2)- Rémunération des directeurs généraux :
Sur proposition du président, le conseil d’administration peut donner à une ou deux personnes
physiques, mandat d’assister le président, à titre de directeurs généraux.
L’exercice de la fonction de directeur général donne lieu à une rémunération déterminée par
le conseil d’administration.
iii) Modes d’imposition :
a)- Jetons de présence et Tantièmes:
Les jetons de présence et les tantièmes sont assujettis à l’IRG/revenus des capitaux mobiliers.
L’imposition est opérée suivant le système de la retenue à la source libératoire de l’IRG (art
104 du code des impôts directs et taxes assimilées) par application des taux suivants :
- 10% pour les résidents ;
- 15% pour les non-résidents.
b)- Rémunérations exceptionnelles allouées aux membres du conseil d’administration ou
de surveillance (selon le cas) :
Ces rémunérations sont soumises à l’IRG dans la catégorie des salaires.
c)- Rémunérations fixes allouées aux membres du conseil de surveillance :
Les sommes perçues en rémunération de leurs fonctions par les membres du conseil de
surveillance sont imposables à l’IRG dans la catégorie des salaires.
2)- SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE (SARL) :
Aux termes des dispositions de l’article 564 du code de commerce, la société à responsabilité
limitée est instituée par une ou plusieurs personnes qui ne supportent les pertes qu’a
concurrence de leurs apports. Lorsqu’elle ne comporte qu’une seule personne en tant
qu’associée unique, celle-ci est dénommée Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité
Limitée.
La société à responsabilité limitée est gérée par une ou plusieurs personnes physiques.
Les gérants peuvent être des étrangers à la société.
i)-Types de gérants :
Qu’ils soient minoritaires ou majoritaires les gérants associés de SARL sont soumis,
pour l’essentiel, au même régime fiscal même s’ils continuent de relever de deux
catégories d’imposition différentes :
a)- Gérant majoritaire :
Le gérant est qualifié de majoritaire lorsqu’il détient la majorité des parts sociales (plus de
50%) en pleine propriété ou en usufruit, directement ou par l’intermédiaire de son conjoint ou
de ses enfants non émancipés.
Ainsi, le gérant qui n’a pas personnellement la propriété des parts sociales est considéré
comme associé si son conjoint ou ses enfants non émancipés ont la qualité d’associé.
Dans ce cas, comme dans celui où le gérant est associé, les parts appartenant en toute
propriété ou en usufruit aux conjoints et aux enfants non émancipés du gérant sont
considérées comme possédées par ce dernier.
Il sera considéré également comme gérant majoritaire lorsque, exerçant ses fonctions dans le
cadre d’une collégialité (gérance collective) majoritaire, il ne détient qu’une minorité de
participation.
En d’autres termes, ce sont les parts détenues par la collégialité qui détermineront la qualité

134
de gérant majoritaire ou minoritaire.
Enfin, sont prises en compte pour le calcul du montant de la participation, les parts détenues
dans l’indivision par le gérant, lorsque les coindivisaires sont d’accord sur l’exercice des
droits qui y sont rattachés.
Le revenu perçu par le gérant minoritaire est assimilé à un salaire.
b)- Gérant minoritaire :
Le gérant minoritaire, auquel on assimile le gérant égalitaire, est celui qui détient au
maximum 50% du capital social.
Le revenu perçu par le gérant minoritaire est assimilé à un salaire.
c)- Gérant non associé :
Le gérant non associé est celui qui ne possède aucune part sociale ni directement ni
indirectement mais lié à la société par un contrat de travail ;
ii)- Modes d’imposition :
a)- Gérants majoritaires :
Les rémunérations allouées aux gérants majoritaires sont soumises à l’impôt sur le revenu
global dans la catégorie des traitements et salaires dans la mesure où elles correspondent à un
travail effectif et que leur montant global n’excède pas la rétribution normale des fonctions
exercées (rémunérations exagérées).
Le salaire du conjoint du gérant est également déductible s’il est réellement versé et
correspond à un travail effectif.
Remarque
Il est à noter que les revenus des associés gérants majoritaires des SARL sont exclus du
champ d’application de la TAP (Article 24 de la loi de finances pour l’année 2003).
b)- Gérants minoritaires :
Assimilés à des salariés, les gérants minoritaires, sont imposés à l’IRG dans la catégorie des
traitements et salaires.
Ces rémunérations sont admises en déduction du bénéfice de la société pour le calcul de
l’IBS, sous réserve toutefois qu’elles correspondent à un travail effectif et que leur montant
global n’excède pas la rétribution normale des fonctions exercées.
Le régime fiscal des gérants minoritaires est identique à celui applicable aux dirigeants
salariés des sociétés par actions et présente les mêmes particularités.
c)- Gérants non associés :
Les rémunérations allouées aux gérants non associés sont imposables à l’IRG dans la
catégorie des traitements et salaires.
3)- SOCIETE EN COMMANDITE PAR ACTIONS (SCA) :
La société en commandite par actions est une société comportant deux catégories d’associés :
Les commandités qui ont la qualité de commerçant et qui doivent répondre indéfiniment et
solidairement des dettes sociales ;
Les commanditaires qui ont la qualité d'actionnaires et ne supportent les pertes qu'à
concurrence de leurs apports.
Le nombre des associés commanditaires ne peut être inférieur à trois (art. 715 ter du C.C).
i)- La gestion de la SCA :
La SCA est gérée par un ou plusieurs gérants qui peuvent être des commandités ou des tiers.
Les commanditaires ne peuvent avoir la qualité de gérant.
a)- Gérant associe en commandité :
La rémunération du gérant est déterminée par les statuts.
Toute autre rémunération ne peut être allouée que par l’assemblée générale ordinaire des
actionnaires, et avec l’accord des commandités.

135
Cet accord doit être donné à l’unanimité, sauf disposition contraire des statuts (art.715 ter-6
du C.C)
b)- Les gérants non associés :
Les gérants non associés sont ceux qui ne possèdent aucune part sociale ni directement ni
indirectement, mais liés à la société par un contrat de travail.
c)- Les membres du conseil de surveillance :
Les membres du conseil de surveillance sont nommés par l’assemblée générale ordinaire.
Ils ont pour mission d’assumer le contrôle permanent de la gestion de la société (art 715 ter 2
du CC).
La rémunération des membres du conseil de surveillance peut être fixée par les statuts.
Celle-ci consiste, le plus souvent, en une somme globale fixée par l’assemblée générale
ordinaire que les membres du conseil de surveillance se répartissent entre eux comme ils
l’entendent.
ii)- Modes d’imposition :
a)- Gérant associé commandité :
Le régime fiscal des rémunérations des gérants associés commandités est identique à celui des
gérants majoritaires de SARL :
Déductibilité des bénéfices sociaux et imposition à l’IRG, au nom des bénéficiaires, dans la
catégorie des traitements et salaires.
b)- Les gérants non associés :
Le traitement fiscal des rémunérations des gérants non associés de la société en commandite
par actions est identique à celui applicable aux gérants minoritaires de SARL.
Leurs rémunérations relèvent de l’IRG dans la catégorie des traitements et salaires.
c)- Les membres du conseil de surveillance :
Les rémunérations versées aux membres du conseil de surveillance sont soumises à l’IRG
dans la catégorie des traitements et salaires
Elles sont déductibles des bénéfices sociaux lorsqu’elles correspondent à un travail effectif ;
Remarque
Si les sommes versées aux gérants (associés ou non) ou aux membres du conseil de
surveillance sont jugées excessives, la fraction excédant la rétribution normale de la fonction
exercée n’est pas déductible du bénéfice social et constitue, de ce fait, un revenu mobilier
pour le bénéficiaire imposable en tant que tel.
4)- SOCIETE DE PERSONNES:
i)- Gérant non associé :
Les rémunérations allouées aux gérants non associés des sociétés de personnes et assimilées,
qui ont opté pour leur assujettissement à l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) relèvent
de l’IRG dans catégorie des traitements et salaires.
ii)- Gérant associé :
Les rémunérations perçues par les gérants associés des sociétés de personnes, et assimilées,
sont soumises à l’impôt sur le revenu global dans la catégorie des traitements et salaires.
5)- SOCIETE CIVILE PROFESSIONNELLE :
Le code civil ne contient aucune disposition relative à la rémunération des gérants.
Les statuts peuvent donc, soit préciser le mode de calcul de cette rémunération (traitement
fixe, proportionnel aux recettes etc.….), soit laisser le soin à une décision collective des
associés prise à une majorité qu’ils déterminent.
Le régime fiscal applicable aux rémunérations versées aux gérants des sociétés civiles est en
fonction, à la fois, de la qualité de ceux-ci (associés ou tiers) et du régime fiscal applicable à
la société.

136
Bien qu’en principe soumises au régime fiscal des sociétés de personnes, les sociétés civiles
peuvent, en effet, être assujetti à l’impôt sur les bénéfices des sociétés soit de plein droit, soit
sur option :
- de plein droit, lorsqu’elles revêtent la forme de sociétés de capitaux ou se livre à l’exercice
d’une activité commerciale ;
- sur option, lorsqu’elles optent pour le régime de l’impôt sur les bénéfices des sociétés.
Le mode d’assujettissement à l’impôt sur les bénéfices des sociétés a une incidence sur la
qualification de la rémunération.
i)- Gérants non associés :
Lorsque la gestion de la société est confiée à un tiers non associé, la rémunération qui lui est
versée est déductible des résultats de la société.
Cette rémunération est imposée entre les mains du bénéficiaire à l’impôt sur le revenu dans la
catégorie des traitements et salaires ;
ii)- Gérants associés :
Dans les sociétés civiles passibles de l’impôt sur les bénéfices des sociétés, les rémunérations
des associés gérants sont conformément à la règle générale, déductibles des bénéfices sociaux
et imposables au nom des bénéficiaires, sauf si elles sont exagérées.
a)- Si la société civile est soumise à l’impôt sur les bénéfices des sociétés à la suite d’une
option expresse, le régime fiscal des rémunérations allouées aux gérants associés est le même
que celui applicable aux gérants majoritaires et minoritaires de SARL.
b)- Si la société civile est passible de l’impôt sur les bénéfices des sociétés en considération
de son objet, les rémunérations des associés ayant la qualité d’administrateur, sont imposées à
l’IRG dans la catégorie des traitements et salaires.
Toutefois, lorsque la société, en gardant sont objet civil, a été assujettie à l’impôt sur les
bénéfices des sociétés en raison de sa forme, les rémunérations des dirigeants associés sont
soumises au même régime que celui applicable aux rémunérations de même nature versées
par les sociétés par actions, en commandite par actions ou à responsabilité limitée dont elle a
adopté la forme.
IV)- Obligations déclaratives (IRG-Associés retenue à la source) :
1)- Déclaration des retenues à la source opérées sur la distribution des bénéfices :
Les entreprises qui distribuent des dividendes à leurs associés ou actionnaires, personnes
physiques, sont tenues de procéder à la retenue à la source au titre de l’IRG au taux de 10 %
ou 15% (selon le critère de résidence) et de la reverser à la recette des impôts suivant le
système des droits au comptant par le biais de la déclaration G n°50.
V)- Responsabilité des dirigeants de sociétés :
La responsabilité du ou (des) dirigeant(s) et/ou du ou (des) gérant(s) majoritaire(s) ou
minoritaire(s) peut être engagée solidairement avec cette société du paiement de toutes les
impositions et amendes dues lorsque le recouvrement de celles-ci s’est avéré impossible pour
cause de manœuvres frauduleuses ou inobservation répétée des diverses obligations fiscales
(art. 155 du code des procédures fiscales).

137
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(53)
PREAMBULE
Le présent guide retrace l'essentiel des règles fiscales relatives à la détermination de la base
imposable et aux modalités de calcul de la retenue à opérer au titre de l’impôt sur le revenu
global exigible sur les traitements, salaires, pensions et rentes viagères.
IL est accompagné d'un tableau d'application pratique, dénommé ci-après barème de l’IRG-
Salariés tendant à faciliter le calcul des retenues de l'impôt, par les employeurs et les
débirentiers qui ne disposent pas de l'outil informatique, et à assister les services chargés de
contrôler la régularité dés prélèvements opérés.
Les règles y énoncées et le barème, applicables à compter du 1er Janvier
2008, remplacent ceux en vigueur depuis le 1er Janvier 2003.
I)- DEFINITIONS GENERALES
Afin de permettre une lecture aisée du présent guide, il est utile de rappeler certaines
définitions liées à la matière imposable.
Le terme «salaire» désigne toute rémunération constituant la contrepartie de prestations de
travail, fournies par une personne (travailleur ou ouvrier) pour le compte d’une autre personne
(employeur), en vertu d'un contrat de travail ou d'une convention collective de travail.
Son montant peut être calculé, soit forfaitairement (au temps), soit en fonction de la quantité
de travail fournie (aux pièces).
Sont notamment considérées, aux fins d’imposition, comme salaires:
Les rémunérations allouées aux associés minoritaires des sociétés à responsabilité limitée;
Les sommes perçues en rémunération de leur travail, par des personnes exerçant à domicile, à
titre individuel, ou pour le compte d'une tierce personne;
Les primes de rendement, gratifications ou autres, d'une périodicité autre que mensuelle,
habituellement servies par les employeurs;
Les sommes versées à des personnes exerçant, en sus de leur activité principale de salariés,
une activité d'enseignement, de recherche, de surveillance ou d'assistanat, à titre de vacataires;
Les indemnités, remboursements ou allocations forfaitaires pour frais versés aux
dirigeants des sociétés:
- Le terme «traitement» désigne la rémunération versée aux travailleurs des administrations et
institutions publiques (fonctionnaires);
- Le terme «émolument» désigne un ensemble de traitements ou salaires, versés à une même
personne, (généralement ceux d'une année);
- Le terme «indemnité» désigne un élément d’une rémunération ou d’un salaire, destiné à
compenser une augmentation du coût de la vie ou à rembourser une dépense imputable à
l’exercice de la profession (prime);
IL désigne également des sommes allouées pour le dédommagement d’un préjudice
(indemnité de licenciement) ou des rémunérations liées à certaines fonctions (indemnités
allouées à des personnes élues).
- Le terme «prime» désigne toute somme d’argent payée à un salarié en plus de son salaire, en
vue de lui rembourser certains frais (indemnité) ou de l’intéresser à la production, au
rendement (gratification);
- Le terme «rémunération» désigne le prix d’un travail ou d’un service rendu;
Par «rémunération principale», il y a lieu d’entendre le traitement ou le salaire, selon le cas;

138
Par «rémunération accessoire», il est entendu les indemnités, primes, gratifications et autres
qui sont attribuées en plus de la rémunération principale, même si la personne qui les verse est
distincte de celle qui paye la rémunération principale (cas de certaines rémunérations
statutaires);
- Le terme «pension» désigne toute prestation en argent versée périodiquement à une personne
déterminée;
- L’expression «rente viagère» désigne toute allocation périodique ou arrérage qu’une
personne appelée débirentier, s’engage à servir à une autre personne appelée crédirentier,
durant la -vie de celle - ci;
- L’expression «avantage en nature» désigne, entre autres, la nourriture, le logement,
l’habillement, le chauffage et l’éclairage.
II)- DETERMINATION DE LA BASE IMPOSABLE
1)- Eléments du revenu imposable
Pour la détermination du revenu constituant l’assiette de l’impôt sur le Revenu Global
Salariés, il est tenu compte du montant des pensions, des rentes viagères et des rémunérations
principales, augmentées des rémunérations accessoires versées aux bénéficiaires, ainsi que
des avantages en nature qui leur sont éventuellement accordés.
Par avantages en nature, il y a lieu d’entendre entre autres, la nourriture, le logement,
l’habillement, le chauffage et l’éclairage dont l’estimation est faite par l’employeur d’après la
valeur réelle des éléments fournis, ramenée au trimestre, mois, quinzaine, jour ou heure, selon
le cas.
Pour la nourriture, la valeur à retenir est fixée à 50 DA par repas, sauf justification probante
dûment établie (cf. Art. 71 du Code des Impôts Directs).
S’agissant des pourboires et des majorations de prix pour le service, lorsqu’ils sont remis
directement aux employés, leur montant est évalué forfaitairement, selon les usages des lieux
ou des professions.
2)- Déductions et exclusions du revenu imposable
Ne doivent pas être intégrés dans l’assiette de l’import sur le Revenu Global Salariés.
1)- Les avantages en nature, correspondant exclusivement, à la nourriture et au logement,
consentis aux employés travaillant dans les zones à promouvoir telles que définies par la
réglementation en vigueur (cf. Art. 72 du Code des Impôts Directs et des Taxes Assimilées).
2)- Le montant de la cotisation des travailleurs aux assurances sociales et à la retraite.
3)- Exonérations
Sont affranchis de l’impôt :
1) Les indemnités à caractère familial prévues par la législation sociale telles que notamment:
l’indemnité de salaire unique, les allocations familiales, l’allocation maternité, etc…;
2)- Les indemnités temporaires, prestations et rentes viagères servies aux victimes d’accidents
du travail ou à leurs ayants droits;
3)- Les indemnités allouées pour frais de déplacement ou de mission, effectivement utilisées,
conformément à leur objet;
4)- les rentes viagères servies en représentation de dommages intérêts en vertu d’une
condamnation prononcée judiciairement pour la réparation d’un préjudice corporel ayant
entraîné, pour la victime, une incapacité permanente totale l’obligeant à recourir à l’assistance
d’une tierce personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie;
5)- Les pensions des moudjahidine et des veuves ou ascendants de chahid pour faits de guerre
de libération nationale;
6)- Les indemnités de zone géographique;
7)- Les pensions versées, à titre obligatoire, à la suite d’une décision de justice;
8)- Les salaires et autres rémunérations servis dans le cadre des programmes destinés à
l’emploi des jeunes dans les conditions fixées par la réglementation;

139
9)- Les travailleurs handicapés moteurs ou mentaux, les travailleurs non voyants et les
travailleurs sourds-muets dont les revenus mensuels sont inférieurs à quinze mille dinars
(15.000 DA);
10)- l’indemnité de licenciement;
11)- Les allocations de chômage, indemnités et prestations servies sous quelle que forme que
ce soit, par l’Etat, les collectivités et les établissements publics, en application des lois et
décrets d’assistance et d’assurances;
12)- Les personnes de nationalité étrangère exerçant en Algérie dans le cadre d’une assistance
bénévole, prévue par un accord étatique.
III)- CALCUL DE LA RETENUE IRG
1)- Principe Général
L’impôt sur le Revenu Global Salaries, ou travailleurs dépendants, est calculé suivant le
barème de l’IRG-Salariés mensualisé ci-après, élaboré en conformité avec les dispositions de
l’article 104 du Code des Impôts Directs et
Taxes Assimilées, qui accordent,aux contribuables salariés, un abattement proportionnel sur
impôt égal à 40%, sans toutefois qu’il ne soit inférieur à 12.000 DA par an ou supérieur à
18.000 DA par an (soit de 1000 DA à 1.500 DA par mois).
IL est précisé, en outre, que le même mode de prélèvement s’applique aux pensions et rentes
viagères, payées à des personnes dont le domicile fiscal est situé hors d’Algérie.
Le calcul de la retenue mensuelle IRG-Salariés, devant être effectuée sur un revenu
reconstitué selon les prescriptions énoncées ci-dessus, est fonction de:
- La périodicité du paiement;
- Le tarif (mensuel, journalier ou horaire) sur lequel est basée la rémunération brute.
Arrondissement :
Les rémunérations imposables, ramenées au mois, doivent être arrondies à la dizaine de dinars
inférieure.
Les retenues de l’impôt correspondant aux rémunérations imposables, sont arrondies à la
dizaine de centimes la plus voisine (cf. Art 324 du Code des Impôts Directs et des Taxes
Assimilées).
2)- Modalités Pratiques de Calcul de l’Impôt
Après avoir tenu compte des règles exposées dans les paragraphes ci-dessus, il convient
de procéder comme suit:
2.1)- S’Il s’agit d’une rémunération brute basée sur un TARIF MENSUEL:
2.1.1) – Payée mensuellement :
- Appliquer directement le barème de l’IRG-Salariés à cette rémunération.
2.1.2) – Payée trimestriellement :
- Ramener au mois, la rémunération en la divisant par trois (03);
- Déterminer d’après le barème de l’IRG-Salariés, la retenue correspondant à la rémunération
ramenée au mois;
- Multiplier la retenue mensuelle ainsi obtenue par trois (03).
2.1.3) – Payée bimensuellement :
- Ramener au mois la rémunération en la multipliant par deux (02);
- Déterminer d’après le barème de l’IRG-Salariés, la retenue correspondant à la rémunération
ramenée au mois;
- Diviser la retenue mensuelle ainsi obtenue par deux (02).
RAPPEL
Par rémunération brute basée sur un tarif mensuel, il convient d’entendre celle qui correspond
à un travail effectif, à temps complet, fourni pour le compte d’un même employeur.
En d’autres termes, le salarié doit avoir été occupé par l’employeur pendant la totalité de
l’horaire de travail pratiqué par celui-ci.

140
Par contre, lorsqu’un salarié ne travaillant qu’à temps partiel, perçoit une rémunération
forfaitaire mensuelle brute, le tarif mensuel devra être reconstitué en fonction de la période de
travail effectif correspondant à cette rémunération forfaitaire.
2.2)- S’il s’agit d’une rémunération brute basée sur un TARIF JOURNALIER :
- Multiplier par Vingt six (26) la rémunération nette allouée et diviser le produit ainsi obtenu,
par le nombre de jours auxquels s’applique cette rémunération;
- Déterminer d’après le barème de l’IRG-Salariés, la retenue correspondant à la rémunération
nette ainsi ramenée au mois.
- Diviser par Vingt six (26) la retenue mensuelle ci-dessus et multiplier le quotient obtenu, par
le nombre de jours auxquels s’applique la rémunération.
2.3) - S’il s’agit d’une rémunération brute basée sur un TARIF HORAIRE :
- Multiplier par 173,33 la rémunération nette allouée et diviser le produit ainsi obtenu, par le
nombre d’heures auxquelles s’applique cette rémunération;
- Déterminer d’après le barème de l’IRG-Salariés, la retenue correspondant à la rémunération
nette ainsi ramenée au mois;
- Diviser par 173,33 la retenue mensuelle ci-dessus et multiplier le quotient obtenu, par le
nombre d’heures auxquelles s’applique la rémunération.
2.4) – Salariés payés aux pièces ou travaillant à la tâche :
- Lorsque la rémunération brute allouée correspond à une période de travail d’un mois, à
temps complet, la retenue est obtenue par application directe du barème de l’IRG-Salariés;
- Lorsque la rémunération brute allouée concerne une période inférieure au mois, elle doit être
ramenée au mois en évaluant en nombre de jours ou d’heures, selon le cas, la période à
laquelle s’applique cette rémunération.
- La retenue correspondante se calcule, alors, dans les mêmes conditions que celles afférentes
aux rémunérations basées sur un tarif journalier ou horaire.
2.5)- Imposition des rappels de salaires, traitements ou pensions:
Concernant les rappels, ils sont divisés par le nombre de mois auxquels ils s’appliquent.
La retenue à effectuer est obtenue en multipliant par ce nombre de mois, la différence d’impôt
calculée en ajoutant, de façon fictive, le rappel ainsi ramené au mois, au salaire, pension et
traitement, faisant l’objet du même paiement ou ayant donné lieu au paiement le plus récent.
Pour le calcul du nombre de mois, toute période inférieure à quinze (15) jours est considérée
comme nulle.
Toute période égale ou supérieure à quinze (15) jours est comptée pour un mois entier.
2.6-S’agissant des rémunérations mensuelles supérieures à 28.750 DA, il est fait, d’abord
application du barème progressif mensualisé ci-après. Au montant ainsi obtenu, il est ensuite,
procédé à la diminution du montant de 1.500 DA constituant l’abattement maximal.
FRACTION DU REVENU MENSUEL IMPOSABLETAUX %
N’excédant pas 10.000 0
De 10.001 à 30.000 20
De 30.001 à 120.000 30
Supérieur à 120.000 35
Exemple :
Soit une base mensuelle imposable de 38.000 DA.
Calcul de la retenue mensuelle:
Fraction Différence Taux IRG
De 0 à 10.000 10.000 0% 0 DA
De 10.001 à 30.000 20.000 20% 4.000 DA
De 30.001 à 38.000 8.000 30% 2.400 DA
-------------Total cumulé-----------------> 6.400 DA
Abattement-------------------> 1.500 DA

141
Retenue mensuelle-----------------> 4.900 DA
2.7)- Lorsque la rémunération accessoire prévue statutairement est versée par une
administration ou un organisme autre que celui qui paye la rémunération principale,
l’administration ou l’organisme en question, est tenu de calculer la retenue en ajoutant, de
façon fictive, la rémunération accessoire à la rémunération principale dont elle constitue le
complément.
Le montant de l’impôt exigible sur la rémunération totale est diminué de celui déjà payé au
titre de la rémunération principale, et la différence ainsi obtenue est exigible sur la
rémunération accessoire.
REMARQUE :
IL ne sera en aucun cas toléré la pratique de l’imposition distincte au motif que la
rémunération principale et la rémunération accessoire sont versées par des organismes
indépendants l’un de l’autre.
3)- Cas particuliers :
3.1)–Les primes de rendement, gratifications ou autres, d’une périodicité autre que mensuelle,
habituellement servies par les employeurs, ainsi que les sommes versées à des personnes
exerçant, en sus de leur activité principale de salariés, une activité d’enseignement, de
recherche, de surveillance ou d’assistanat, à titre vacataire, sont considérées comme des
mensualités distinctes et soumises à la retenue à la source de l’impôt sur le revenu global au
taux de 10 %, sans application d’abattement.
3.2)- Les salaires des personnels techniques et d’encadrement de nationalité étrangère
employés en Algérie par des sociétés étrangères, exerçant des activités dans des secteurs
définis par la réglementation vigueur (cf. Arrêté interministériel du 04.07.1993 publié au
Journal Officiel n°55 du 25.08.1993), sont soumis à la retenue à la source de l’impôt sur le
revenu global au taux de 15 %, sans application d’abattement.
3.3)- Les rappels afférents aux rémunérations susvisées sont imposables de la même manière
que pour les rémunérations elles-mêmes.
IV)- PRESENTATION DU TABLEAU PRATIQUE D’APPLICATION (BAREME
IRG-SALARIES)
- Le barème de l’IRG-Salariés comporte deux colonnes:
- La première colonne représente la base imposable;
- La deuxième colonne représente le montant de la retenue mensuelle de l’IRG.
Les montants des retenues figurant au tableau pratique d’application du barème de l’IRG-
Salariés, ont été calculés après application de l’abattement accordé.
IL s’agit donc, d’appliquer directement la retenue correspondant à la base imposable.
V)- AVERTISSEMENT
Pour les salaires mensuels imposables supérieurs à 120.000 DA, le montant de la retenue
mensuelle est calculé comme suit :
IRG= 29500 + (salaire mensuel imposable supérieur à 120.000 – 120.000) x 35%.
Exemple:
La retenue pour 240.000 DA.
- IRG= 29.500 + (240.000 – 120.000) x 35%
- IRG= 29.500 DA + 42.000 DA = 71.500 DA.

142
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(54)
PLUS VALUES DE CESSION A
TITRE ONEREUX D’IMMEUBLES
BATIS ET NON BATIS
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Article 3 de la loi de finance pour 2017
Les dispositions des articles 77 à 80 du code des Impôts directs et taxes assimilées sont
rédigées comme suit :
VII)- PLUS VALUES DE CESSION A TITRE ONEREUX D’IMMEUBLES BATIS
A)- CHAMP D’APPLICATION :
Article 77
Pour l’assiette de l’impôt sur le revenu global, sont considérées comme plus-values de cession
à titre onéreux d’immeubles bâtis ou non bâtis, les plus-values effectivement réalisées par
des personnes qui cèdent, en dehors du cadre de l’activité professionnelle, des immeubles ou
fractions d’immeubles bâtis ou non bâtis.
Toutefois, ne sont pas comprises dans la base soumise à l’impôt :
- les plus values réalisées à l’occasion de la cession d’un bien immobilier dépendant d’une
succession, pour les besoins de la liquidation d’une indivision successorale existante ;
- les plus- values réalisées lors de la cession d’un immeuble par le crédit - preneur ou le
crédit - bailleur dans un contrat de crédit – bail de type lease back ;
Aux fins de l’application du présent article, sont considérées comme cessions à titre onéreux,
les donations faites aux parents au-delà du deuxième degré ainsi qu’aux non parents.
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B)- DETERMINATION DE LA PLUS-VALUE IMPOSABLE :
Articles 78
La plus-value imposable est constituée par la différence positive entre :
- le prix de cession du bien ;
- et le prix d’acquisition ou la valeur de création par le cédant.
L’administration peut, en outre, réévaluer les immeubles ou fractions d’immeubles bâtis ou
non bâtis sur la base de la valeur vénale réelle dans le cadre du respect de la procédure
contradictoire prévue par les dispositions de l’article 19 du code des procédures fiscales ».
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Article 79
Ne sont pas soumises à l’impôt sur le revenu global, les plus-values de cessions portant sur les
biens immeubles bâtis ou non bâtis détenus plus de dix (10) ans.

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C)- EXIGIBILITE ET PAIEMENT DES SOMMES IMPOSABLES :
Article 80
Les contribuables réalisant les plus-values visées à l’article 77 sont tenus de calculer et de
payer eux-mêmes l’impôt au titre des plus values réalisées, dans un délai n’excédent pas
trente (30) jours à compter de la date de l’établissement de l’acte de vente.
Si le vendeur n’est pas domicilié en Algérie, la liquidation et le paiement de l’impôt doivent
être effectués par son mandataire dûment habilité.
Le paiement s’effectue auprès de la caisse du receveur des impôts du lieu de situation du bien
cédé, au moyen d’un imprimé fourni par l’administration fiscale ou téléchargé par voie
électronique. .
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Remarque
La présente mesure soumet à l’IRG, les revenus issus de la cession, par les particuliers, d’un
immeuble bâti ou non bâti.
Les sommes imposables sont constituées par les plus values de cession, représentées par la
différence positive entre le prix de cession du bien et le prix d’acquisition ou la valeur de
création.
Cette imposition concerne, essentiellement, les cas de spéculation, dont le nombre très
important de transactions immobilières, qui caractérise une partie du marché immobilier.
Le taux de l’impôt est fixé à 5 %, libératoire d’impôt.
Il est signalé, que les plus values issues de la cession d’un bien immeuble bâti ou non bâti,
détenu plus de dix (10), sont exclues de l’imposition à l’IRG.
Donc de 01/01/2009 au 31/12/2016, il n’avait pas de spéculation !!!!!!
Comment déterminée la plus-value ?
En Février 2017 vous vendez au prix de 15 000.000 DA un logement acheté en février 2009
au prix de 6 000.000 DA ,vous justifiez de:
- Taxes et frais de vente pour 850.000 DA
Prix de cession :
- Prix de cession 15 000.000.00
- Taxes et frais de vente - 850.000.00 = 14 150 000.00 (1)
Restitution du prix d'acquisition :
Prix d'acquisition 6 00.000 (a)
- Prix d'acquisition
actualisé (a) = 6 000 000.00
Plus-value réalisée (1) - (2) 8 150 000.00 (3)
Plus-value imposable (3) = 8 150 000.00
Taux d'imposition 5 %
IRG à Payer 8 150 000.00 X 5 % = 407 500.00
Que le contribuable va régler auprès de la recette de lieu de situation du bien.
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NB
Les immeubles bâtis et non bâtis figurant dans les actifs immobilisés des entreprises ne sont
pas concernés par cette mesure.

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Remarque
Je vous signale que l’article 77du CID dans son deuxième alinéa stipule que les plus-values
réalisées à l’occasion de la cession d’un bien immobilier dépendant d’une succession pour les
besoins de la liquidation d’une indivision successorale existante ne sont pas soumises à l’IRG.
Toutefois, lorsqu’il est formellement établi que la cession d’un bien en indivision n’est pas
intervenue pour les besoins de la liquidation de la succession, l’imposition des plus-values
réalisées doit être établie sous côte unique au nom des héritiers. .
---------------oo00oo---------------
Autrement
Mesures destinées a l’amélioration du recouvrement, à l’élargissement de l’assiette
fiscale et à la
rationalisation des dépenses budgétaires
Réaménagement de la fiscalité immobilière :
Imposition des plus-values de cession à titre onéreux des immeubles bâtis et non bâtis à l’IRG
au taux de 5% libératoire d’impôt
La plus-value imposable est constituée par la différence positive entre :
- Le prix de cession du bien ;
- Le prix d’acquisition ou la valeur de création par le cédant.
Les contribuables réalisant les plus-values en question sont tenus de calculer et de payer eux-
mêmes l’impôt auprès de la caisse du receveur des impôts du lieu de situation du bien cédé
dans un délai n’excédent pas trente (30) jours à compter de la date de l’établissement de l’acte
de vente, au moyen d’un imprimé fourni par l’administration fiscale ou téléchargé par voie
électronique.
Ne sont pas soumises à l’impôt sur le revenu global, les plus-values de cessions portant sur les
biens immeubles bâtis ou non bâtis détenus plus de dix (10) ans
---------------oo00oo---------------
REPUBTIQAULEG ERIENNDE MOCRATIQEUTEP OPULAIRE

DIRECTIONG ENERATDEE SI MPOTS


Direction des impôts de la Wilaya de :
NIF:
DECLARATION TENANT LIEU DE BORDEREAU AVIS DE VERSEMENT
DES PLUS- VATUES DE CESSION A TITRE ONEREUX D'IMMEUBLES OU
FRACTIONS D'IMMEUBLES BATIS OU NON BATIS ET LES DONATIONS
FAITES AUX PARENTS AU-DELA DU DEUXIEME DEGRE AINSIQU'AUX NON
PARENTS.
(Article 80 du code des impôts directs et tâxes assimilées)

IMPOT SUR LE REVENU GLOBAL


Année 20.....
Série G n'.... (2017)

145
L'impôt sur la plus- value de cession doit être payer auprès de la recette des impôts du lieu de
situation du bien cédé, dans un délai n'excédant pas trente (30) jours, à compter de la date de
l'établissement de l'acte de vente.
1)- DESIGNATION DU VENDEUR
Nom …………………………………..Prénom………………………………………
Profession ………………………….. Adresse………………………………………
II)- DESIGNATION DE L'ACQUEREUR:
Nom………………………………….. Prénom………………………………………
Profession…………………………… Adresse……………………………………
Numéro d'identification Fiscale [NIF) :
III)- DESIGNATION DE BIEN CEDE:
Nature ……………………………….. Consistance……………………………….
Lieu……………………………………Origine de la propriété
Date d’acquisition ou de création…………………………………………………..
IV)- ELEMENT A DECLARER:
1)- Prix d'acquisition ou prix de revient de création de bien cédé ……………………….
2)- Frais réel d’acquisition, d’entretient et d’amélioration du bien cédé…………………
3)- Date de cession………………………..Prix de cession………………………..
4)- Taxe acquitté et frais supportés à l’occasion de la cession …………………….
5)- Etude notarial ayant reçu l’acte de cession……………………………………
6)- Plus value nette ……………………………………………………………..

A le cadre réservé à la resette cadre réservé


Signature de reçu le à l’inspection
vendeur Nature de paiement recue le
Quittance n° observations
A LE
Signature et cachet de la
recette

146
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(55)
DISPOSITIONS GENERALES
Article 409
Les lieux de dépôt des déclarations fiscales et de paiement des impôts et taxes sont fixés à la
structure chargée des grandes entreprises pour :
- Les personnes morales ou groupements de personnes morales de droit ou de fait exerçant
dans le domaine des activités des hydrocarbures ainsi que leurs filiales telles que prévues par
la législation relative aux activités de prospection, de recherche d’exploitation et de transport
par canalisation des hydrocarbures ainsi que des activités accessoires.
- Les sociétés de capitaux ainsi que les sociétés de personnes ayant opté pour le régime fiscal
des sociétés de capitaux telles que visées par l’article 136 du code des impôts directs et taxes
assimilées dont le chiffre d’affaires, à la clôture de l’exercice, est supérieur ou égal à cent
millions de dinars (100.000.000 DA.).
- Les groupements de sociétés de droit ou de fait, lorsque le chiffre d’affaires annuel de l’une
des sociétés membres est supérieur ou égal à cent millions de dinars (100.000.000 DA.).
- Les sociétés implantées en Algérie membres de groupes étrangers ainsi que celles n’ayant
pas d’installation professionnelle en Algérie telles que visées par l’article 156-1 du code des
impôts directs et taxes assimilées.

147
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(56)
SOUSCRIPTION DES DECLARATIONS
Article 410
Les dispositions de l’article précédent s’appliquent :
- aux déclarations des impôts pétroliers prévues par législation relative aux activités de
prospection, de recherche, d’exploitation et de transport par canalisation des hydrocarbures ;
- aux déclarations fiscales relatives à l’impôt sur les bénéfices miniers prévu par les articles
163 et suivants de la loi N° 01/10 du 11 Rabie Ethani 1422 correspondant au 03 juillet 2001,
portant loi minière ;
- aux déclarations de résultats mentionnées à l’article 151 du code des impôts directs et taxes
assimilées et aux documents y annexés ;
- aux déclarations de la taxe sur la valeur ajoutée prévues par l’article 76 du code des taxes
sur le chiffre d’affaires ainsi que celles relatives aux droits et taxes dont l’assiette, le
recouvrement ou le contentieux sont traités comme en matière de taxe sur la valeur ajoutée;
- aux déclarations de la taxe sur l’activité professionnelle prévue à l’article 224 du code des
impôts directs et taxes assimilées ;
- aux déclarations des salaires, traitements, émoluments et toutes rétributions prévues à
l’article 75-3 du code des impôts directs et taxes assimilées;
- aux déclarations fiscales des sociétés étrangères prévues à l’article 162 du code des impôts
directs et taxes assimilées et les documents y annexés;
- aux déclarations de cession ou cessation prévues aux articles 75-4, 196 et 229 du code des
impôts directs et taxes assimilées et aux articles 57 et 58 du code des taxes sur le chiffre
d’affaires ;
- aux déclarations prévues par les articles 183 du code des impôts directs et taxes assimilées et
51 du code des taxes sur le chiffre d’affaires pour les sociétés étrangères et les sociétés
exerçant dans le secteur des hydrocarbures.
- à la déclaration prévue par l’article 169 bis ci-dessous.
Les personnes morales et les sociétés relevant de la structure chargée des grandes entreprises
et visées à l’article 160 ci-dessus peuvent souscrire leurs déclarations et acquitter les impôts
dont elles sont redevables par voie électronique.
La date de mise en œuvre de l’option pour la télé-déclaration et le télé-règlement, ainsi que les
procédures et conditions spécifiques de son application sont définies par voie réglementaire.

148
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(57)
IMPÔTS ET TAXES DUS
Article 411
Les impôts et taxes dus par les personnes morales ou groupements de personnes morales visés
à l’article 160 ci-dessus sont ceux prévus ci-après :
- les impôts, taxes et redevance dus par les entreprises pétrolières ;
- l’impôt sur les bénéfices miniers ;
- les retenues à la source de l’impôt sur les bénéfices des sociétés dues par les sociétés
étrangères ;
- l’impôt sur les bénéfices des sociétés dû par les sociétés de capitaux et les groupements de
sociétés soumis au régime de droit commun de l’impôt sur les bénéfices des sociétés ;
- la taxe sur la valeur ajoutée et les droits et taxes dont l’assiette, la liquidation, le
recouvrement et le contentieux sont traités comme en matière de la taxe sur la valeur ajoutée ;
- la taxe sur l’activité professionnelle ;
- les retenues à la source dues sur les salaires, traitements et émoluments ;
- les retenues à la source dues sur les distributions de dividendes aux associés quelle qu’en
soit la forme juridique ;
- les droits de timbre.

149
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(58)
DECLARATION ET PAIEMENT DE L'IMPOT
Article 412
Les déclarations de l’impôt sur le résultat, de la redevance pétrolière et l’impôt sur la
rémunération dus par les entreprises pétrolières visées par la législation, relative aux activités
de prospection, de recherche d’exploitation et de transport par canalisation des hydrocarbures
doivent être souscrites et les impôts payés auprès de la structure chargée de la gestion des
grandes entreprises, dans les conditions et délais fixés par la loi susvisée.
Nouveauté
Ces articles se référés à la loi n° 86-14 du 19 Août 1986, alors que celle-ci fut abrogé par
les dispositions de l’article 114 de la loi 05-07.
Les acomptes provisionnels de l’impôt sur les bénéfices des sociétés tels que prévus par
l’article 356-9 du code des impôts directs et taxes assimilées sont déclarés et payés au moyen
de la déclaration (série G.N°50) aux échéances suivantes :
- 1er Acompte : 20 mars ;
- 2ème Acompte : 20 juin ;
- 3ème Acompte : 20 novembre de l’année au cours de laquelle sont réalisés les bénéfices.
Le solde de liquidation est déclaré et réglé au plus tard le jour de la remise de la déclaration
annuelle (série G.N°4) prévue à l’article 151 du code des impôts directs et taxes assimilées ;
Le paiement du solde se fait au moyen de la déclaration (série G.N°4) dont le verso tient lieu
de bordereau-avis de versement.
Lorsque l’entreprise a bénéficié d’une prorogation de délai de dépôt de la déclaration annuelle
ci-dessus en vertu des dispositions de l’article 151-2 du même code, le délai de règlement du
solde de liquidation est reporté d’autant.
Outre le procédé de déclaration et de paiement par le biais de la déclaration série G no 50, les
acomptes provisionnels de l’impôt sur les bénéfices des sociétés peuvent être déclarés et
acquittés par voie électronique dans des délais et conditions qui sont fixés par voie
réglementaire.

150
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(59)
Centralisation de la TAP des services de la structure chargée des grandes entreprises
Article 413
Institué par l’article 60 de la loi de finances 2003 et modifiés par l’article 23 de la loi de
finances complémentaire 2008.
La déclaration de la taxe sur l’activité professionnelle doit être centralisée pour l’ensemble
des unités, établissements ou chantiers quel qu’en soit leur lieu d’implantation, souscrite et
payée mensuellement auprès des services de la structure chargée des grandes entreprises pour
l’ensemble de ces entités.
L’entreprise est tenue de joindre à l’occasion de chaque déclaration un état mentionnant pour
chaque entité :
- Le NIF des entités ;
- La désignation ;
- L’adresse, la commune et la Wilaya d’implantation ;
- Le chiffre d’affaires imposable du mois et les droits y résultant ;
- Le total des rubriques précédentes.
Outre le procédé de déclaration et de paiement par le biais de la déclaration série G no 50, la
TAP peut être déclarée et acquittée par voie électronique dans des délais et conditions qui sont
fixés par voie réglementaire.

151
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(60)
L’option pour le régime des acomptes provisionnels
Article 414
Lorsque l’entreprise a exercé l’option pour le régime des acomptes provisionnels en matière
de la taxe sur la valeur ajoutée et de la taxe sur l’activité professionnelle dans les conditions
fixées par les articles 362 à 364 du code des impôts directs et taxes assimilées et 102 à 104 du
code des taxes sur le chiffre d’affaires, le solde de liquidation des deux taxes doit être réglé au
plus tard le 20 du mois suivant la clôture de l’exercice.
Le délai de règlement du solde de liquidation de la taxe sur l’activité professionnelle et de la
taxe sur la valeur ajoutée pour les entreprises mentionnées à l’article 364 -1 et 2 du code des
impôts directs et taxes assimilées est fixé dans les vingt (20) premiers jours qui suivent le
délai de souscription de la déclaration prévue à l’article 151 du code des impôts directs et
taxes assimilées.
Outre le procédé de déclaration et de paiement par le biais de déclaration série G no 50, le
solde de liquidation peut être acquitté par voie électronique dans des délais et conditions qui
sont fixés par voie réglementaire.

152
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(61
Centralisation de l’IRG/salaires des services de la structure chargée des grandes
entreprises
Article 415
Les déclarations des salaires, traitements et émoluments doivent être centralisées et les impôts
payés auprès des services de la structure chargée des grandes entreprises quel que soit le lieu
de mandatement des revenus imposables.
Ces impositions peuvent être acquittées par voie électronique dans des délais et conditions qui
sont fixés par voie réglementaire.
Lorsque le mandatement des salaires est effectué au niveau des unités, les entreprises sont
tenues de produire, à l’occasion du paiement de l’impôt sur le revenu global /salaires, l’état
prévu à l’article 166 ci-dessus dans les mêmes formes et conditions.

153
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(62)
Les sociétés apparentées,
Article 415 bis
Créé par l'article 21 de la LFC pour 2010
Les sociétés visées à l’article 160 ci-dessus, lorsqu’elles sont apparentées, sont tenues de
mettre à la disposition de l’administration fiscale, en plus des déclarations prévues à l’article
161 du même code, une documentation permettant de justifier la politique des prix de transfert
pratiquée dans le cadre des opérations de toute nature réalisées avec des sociétés liées au sens
des dispositions de l’article 141 du code des impôts directs et taxes assimilées.
Le défaut de production de la documentation entraîne l’application des dispositions de
l’article 192-3 du code des impôts directs et taxes assimilées.
Les modalités d’application du présent article sont précisées par un arrêté du ministre chargé
des finances.

154
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(63)
RECLAMATIONS
Article 416
1)- les entreprises qui relèvent de la direction des grandes entreprises doivent déposer auprès
de cette structure l’ensemble des réclamations relatives aux impositions à l’égard desquelles
cette structure est compétente.
Un récépissé est délivré aux contribuables.
2)- les réclamations adressées à la direction des grandes entreprises doivent être présentées
dans le délai fixé par l’article 72 du code des procédures fiscales.
3)- Les réclamations introduites par les contribuables relevant de la direction des grandes
entreprises doivent réunir les conditions touchant leur forme et leur contenu définies par les
dispositions de l’article 73 du code des procédures fiscales.
4)- les contribuables relevant de la direction des grandes entreprises, qui introduisent des
réclamations dans les conditions fixées par les paragraphes 2 et 3 ci-dessus, bénéficient des
dispositions de l’article 74 du code des procédures fiscales relatives au sursis légal de
paiement.
5)- Le directeur des grandes entreprises statue sur toutes les réclamations introduites par les
personnes morales visées à l’article 160 du présent code, dans le délai de six (06) mois à compter
de leur présentation.
Lorsque ces réclamations portent sur des affaires dont le montant total des droits et pénalités
excède trois cent millions de dinars (300.000.000 DA), le directeur des grandes entreprises est
tenu de requérir l’avis conforme de l’administration centrale (direction générale des impôts).
Dans ce cas, le délai pour statuer est de huit (8) mois.
Lorsque les demandes de remboursement des crédits de TVA portent sur des montants
excédant trois cent millions de dinars (300.000.000 DA), le directeur des grandes entreprises
est tenu de requérir l’avis conforme de l’administration centrale.
Dans ce cas, le délai pour statuer est de huit (08) mois.
6)- Le directeur des grandes entreprises peut déléguer son pouvoir de décision pour statuer sur
les réclamations contentieuses, aux agents placés sous son autorité.
Les conditions d’octroi de cette délégation sont fixées par décision du directeur général des
impôts.
7)- Le directeur des grandes entreprises peut, sur le fondement des dispositions de l’article 95
du code des procédures fiscales, prononcer d’office le dégrèvement ou la restitution
d’impositions résultant d’erreurs matérielles ou de double emploi.
8) - créé par l’article 60 de la loi de finances pour 2003 et modifié par les articles 40 de la
loi de finances pour 2006 et 53 de la loi de finances pour 2007, 37 de la loi de finances
pour 2008 et 50 de la loi de finances pour 2015
9)- Créé par l’article 35 de la loi de finance pour 2016
La décision du directeur des grandes entreprises, quelle que soit sa nature, doit indiquer
les motifs et les dispositions des articles sur lesquels elle est fondée.
La décision doit être adressée au contribuable contre accusé de réception.
1)- Les personnes morales visées à l’article 160 du code des procédures fiscales non
satisfaites de la décision rendue sur leurs réclamations par le directeur des grandes entreprises,
peuvent, conformément à l’article 80 du même code, saisir la commission centrale de recours
prévue à l’article 81 bis du code des procédures fiscales.

155
Elles peuvent, bénéficier des dispositions de l’article 74 du code des procédures fiscales en
s’acquittant à nouveau d’une somme égale à 20% des droits et pénalités restant contestés.
2)- Elles peuvent introduire leur recours devant le tribunal administratif conformément aux
dispositions de l’article 82 du présent code.
Les dispositions prévues aux articles 83 à 91 du présent code, relatives aux procédures suivies
devant les juridictions administratives, sont applicables aux actions introduites par ou contre la
direction des grandes entreprises.
3)- Les contribuables relevant de la direction des grandes entreprises peuvent, sur le
fondement des dispositions de l’article 93 du code des procédures fiscales, introduire des
recours gracieux.
Le pouvoir de statuer sur les demandes de ces contribuables est dévolu au Directeur des
grandes entreprises après avis de la commission instituée à cet effet.
La création, la composition et le fonctionnement de la commission susmentionnée sont fixés
par décision du directeur général des impôts.
4)- L'administration peut accorder aux personnes morales visées par l'article 160 du code des
procédures fiscales, sur leur demande et par voie contractuelle, une atténuation d'amendes
fiscales ou de majorations d'impôts sur le fondement des dispositions de l'article 93 bis du
code des procédures fiscales.
Le pouvoir de statuer sur ces demandes est dévolu au directeur des grandes entreprises après
qu'elles aient été soumises à la commission de recours créée à cet effet.

156
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(64)
Paragraphe créé par l’Art. 19 de la LF 2013
Article 417
1)- Le receveur de la direction des grandes entreprises peut, sur le fondement de l’article 94,
formuler des demandes en recours gracieux visant l’admission en non-valeur des cotes
irrécouvrables.
Le pouvoir de statuer sur les demandes est dévolu au directeur des grandes entreprises après
avis de la commission de recours gracieux prévue à l’article 173 ci-dessus.
2)- Les cotes qui n’ont pu être recouvrées à l’issue de la dixième (10) année qui suit la date de
mise en recouvrement du rôle font l’objet d’une admission en surséance.
3)- Le receveur peut également formuler des demandes en décharge ou en atténuation de
responsabilité pour les cotes qui ont été rejetées des états de cotes irrécouvrables.

157
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(65)
LE RESCRIT FISCAL
Art.418
Il ne sera procédé à aucun rehaussement d’imposition antérieure si la cause du rehaussement
poursuivi par l’administration est un différend sur l’appréciation d’une situation de fait au
regard d’un texte fiscal par le contribuable de bonne foi du ressort de la direction des grandes
entreprises, et s’il est démontré que l’appréciation faite par le contribuable a été admise par
l’administration.
La garantie prévue au premier alinéa est applicable lorsque :
- l’administration est saisie d’une demande écrite, précise et complète par un contribuable de
bonne foi ;
- l’administration a formellement pris position sur l’appréciation d’une situation de fait au
regard d’un texte fiscal dans un délai de quatre mois ou n’a pas répondu dans ce délai ;
- la prise de position est antérieure à la date d’expiration du délai de déclaration dont le
contribuable disposait ou, en l’absence d’obligation déclarative, antérieure à la date de mise
en recouvrement de l’imposition à laquelle est assimilée la liquidation spontanée de l’impôt.
Les modalités d’application, notamment le contenu, le lieu ainsi que les modalités de dépôt de
cette demande, sont fixées par voie réglementaire.
Lorsque l’administration a pris formellement position à la suite d’une demande écrite, précise
et complète déposée au titre de l’article 174 bis par un contribuable de bonne foi du ressort de
la direction des grandes entreprises, ce dernier peut saisir l’administration, dans un délai de
deux mois, pour solliciter un second examen de cette demande, à condition qu’il n’invoque
pas d’éléments nouveaux.
Lorsqu’elle est saisie d’une demande de second examen, auquel elle procède de manière
collégiale, l’administration répond selon les mêmes règles et délais que ceux applicables à la
demande initiale, décomptés à partir de la nouvelle saisine.
Les conditions d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire.

158
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(66)
DISPOSITIONS TRANSITOIRES
Article 419
La direction générale des impôts détermine le numéro d’identification fiscale des personnes
physiques et morales ainsi que des entités administratives à l’occasion :
1)- du recensement annuel des biens, des activités et des personnes définies à l’article 191 bis
du code des impôts directs et taxes assimilées ;
2)- de la déclaration d’existence prévue par l’article 183 du code des impôts directs et taxes
assimilées et 51 du code des taxes sur le chiffre d’affaires ou de la première souscription
d’une déclaration d’impôt sur le revenu visée aux articles 99 à 103 et prévue aux articles 151
et 162 du même code ;
3)- de la publication au journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire
de la création de toute entité administrative dotée d’un ordonnateur codifié par la direction
générale de la comptabilité ;
4)- de la déclaration de succession prévue à l’article 171 du code de l’enregistrement ;
5)- d’une demande spécifique motivée par l’insuffisance ou la contradiction des éléments
d’identification de l’intéressé dont elle dispose.
Par ailleurs, tout acte, déclaration, enregistrement ou opération effectuée auprès d’un service
de l’administration fiscale doit être accompagné du numéro d’identification fiscale de nature à
assurer l’identification des personnes concernées.
Dans tous les cas, les personnes physiques nées en Algérie sont identifiées sur la base d’un
extrait d’acte de naissance ayant moins de six mois d’âge de délivrance par la commune
de naissance.
Pour les personnes physiques nées hors d’Algérie ayant acquis ou recouvré la nationalité
algérienne, sur la base de l’acte tenant lieu d’acte de naissance ayant moins de six mois d’âge.
Dans le cas d’impossibilité d’obtenir un extrait d’acte de naissance, l’identité est justifiée par
copie certifiée conforme du passeport, de la carte d’identité ou de la carte de résident étranger.
Pour les personnes morales ayant leur siège en Algérie, elles sont identifiées sur la base de
l’original, l’expédition ou la copie certifiée conforme de l’acte de constitution soumis aux
formalités d’enregistrement ainsi que de son numéro d’inscription si elle est inscrite au
registre central du commerce.
Pour les personnes morales n’ayant pas leur siège en Algérie, elles sont identifiées sur la base
des mêmes documents certifiés par l’agent diplomatique ou consulaire qui représente
l’Algérie au lieu du siège.
Les modalités pratiques d’identification et les procédures de mise à jour du répertoire national
de la population fiscale font l’objet d’un arrêté conjoint entre les ministères de tutelle des
services de l’état civil, des services fiscaux et de comptabilité ainsi que des services chargés
de la tenue et de la gestion de registres professionnels.
Les numéros d’identification fiscale sont portés à la connaissance des organismes et
institutions utilisateurs.
Ils sont exploités exclusivement :
- pour vérifier la fiabilité des éléments d’identification des personnes physiques figurant dans
les traitements des données relatives à l’assiette, au contrôle et au recouvrement de tout impôt,
droit, taxe, redevance ou amende ;

159
- pour l’exercice du droit de communication auprès des personnes énumérée aux articles 45 à
61 du code des procédures fiscales.
Il est institué un casier fiscal comportant l’ensemble des informations intéressant la situation
fiscale des contribuables.
Les personnes, organismes et administrations astreints au droit de communication visé aux
articles 45 à 61 du code des procédures fiscales sont tenus de fournir, à la direction générale
des impôts, tous documents, renseignements ou références qu’ils détiennent sur la situation
fiscale des contribuables.
Les services de l’administration fiscale obtiennent communication des documents,
renseignements ou références qu’ils assemblent, analysent et traitent pour l’accomplissement
de leurs missions.
L’administration fiscale est tenue de prendre toutes mesures permettant d’éviter toute
utilisation détournée ou frauduleuse des documents et supports de l’information recueillis et
toutes mesures, notamment, de sécurité matérielle pour assurer la conservation des documents
et informations.
Les personnes qui utilisent les informations ou en prennent connaissance sans être habilitées
sont passibles des peines prévues à l’article 302 du code pénal.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par arrêté du ministre des finances.

160
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(67)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
Sous Direction des Opérations Fiscales

Notice destinée aux contribuables

Article 99 du CIDTA
1)- Les personnes assujetties à l'impôt sur le revenu global sont pour l'établissement dudit
impôt, tenues de souscrire et de faire parvenir, au plus tard le 30 Avril de chaque année, à
l'inspecteur des impôts directs du lieu de leur domicile, une déclaration de leur revenu
global dont l'imprimé est fournie par l'administration fiscale.
Lorsque le délai de dépôt de la déclaration expire un jour de congé légal, l’échéance est
reportée au premier jour ouvrable qui suit ».
Art. 151 du CIDTA
1)- Les personnes morales visées à l’article 136 sont tenues de souscrire, au plus tard le 30
avril de chaque année auprès de l'inspecteur des impôts directs du lieu d'implantation du
siège social ou de l'établissement principal, une déclaration du montant du bénéfice
imposable de l'entreprise, se rapportant à l'exercice précédent.
Si l'entreprise a été déficitaire, la déclaration du montant du déficit est produite dans les
mêmes conditions.
L'imprimé de la déclaration est fourni par l'administration fiscale.
2)- En cas de force majeure, le délai de production de la déclaration visée au paragraphe 1
peut être prorogé par décision du directeur général des impôts. Cette prorogation ne peut,
toutefois, excéder trois (03) mois.
3)- Les entreprises dotées d’une assemblée devant statuer sur les comptes, peuvent, au plus
tard dans les vingt et un (21) jours qui suivent l’expiration du délai légal prévu par le code du
commerce pour la tenue de cette assemblée, souscrire une déclaration rectificative. Sous peine
d’irrecevabilité de la déclaration, doivent être joints, dans le même délai, les documents, en
leur forme réglementaire, qui fondent la rectification, notamment le procès-verbal de
l’assemblée et le rapport du commissaire aux comptes.»
INDICATIONS GENERALES
Présentation
La liasse fiscale est constituée du bilan (actif et passif), d’un compte de résultat modifié et de
treize (13) tableaux annexes à renseigner.
Les rubriques, au titre desquelles des détails sont demandés, des états annexes seront joints à
la liasse.
REMARQUES IMPORTANTES
- Les rubriques relatives à l’identification doivent être correctement renseignées, NIF y
compris.
- Utilisation exclusive des rubriques mentionnées sur les tableaux.

161
- Lorsque certains tableaux ne suffisent pas, joindre des tableaux sur papiers libres en
reprenant les numéros de tableaux auxquels ils sont rattachés ainsi que l’identification.
· Les rubriques contenues dans la liasse fiscale ne doivent pas être modifiées ou
accompagnées d’annotations.
- Les montants doivent être indiqués en DA.
- Les montants négatifs doivent être inscrits entre parenthèses.
- La liasse fiscale doit être renseignée en deux exemplaires, dont un vous est retourné
remis contre accusé de réception.
- Les tableaux déposés sans informations doivent reprendre la mention «néant».
Régime du bénéfice réel
- Impôt sur le Revenu Global (Bénéfices Industriels et Commerciaux)
- Impôt sur les Bénéfices des Sociétés
Notice pour renseigner la liasse fiscale à annexer aux déclarations fiscales séries G n°4 et
G n°11
Notice destinée aux contribuables
PRECISIONS CONCERNANT LES RUBRIQUES A RENSEIGNER
Bilan (ACTIF et Passif)
Les deux tableaux (actif et passif) doivent êtres servis suivant la réglementation comptable en
vigueur en matière de préparation des états financiers.
Compte de résultat
Le compte de résultat prévu au niveau de la liasse fiscale est différent des modèles repris au
niveau du SCF pour des considérations d’ordre fiscal.
Les produits et charges sont présentés dans le compte de résultat par nature.
Ils sont enregistrés pour leur prix net de TVA déduction faite des rabais, remises et ristournes
accordées.
Ventes de marchandises
Elles comprennent toutes les opérations de revente en l’état y compris les exportations.
Production vendue
Cette rubrique reprend sur trois lignes, les ventes de produits (finis, intermédiaires, résiduels),
les ventes de services (études et autres prestations de services) et les ventes de travaux.
Produits annexes
Les produits des activités annexes comprennent notamment les locations diverses, les bonies
sur emballage consignés, les cessions d’approvisionnement…
Chiffre d’affaires net des rabais remises et ristournes accordés
Cette ligne totalise le montant des rubriques précédentes, elle correspond au chiffre d’affaires
hors taxes, réalisé par l’entreprise durant l’exercice concerné, après déduction des rabais,
remises et ristournes.
Production stockées ou déstockées
Il s’agit de la variation globale des biens et services produits par l’entreprise entre le début et
la fin de l’exercice concerné.
Le solde peut être débiteur s’il s’agit d’une production stockée ou créditeur s’il s’agit d’un
déstockage.
Production immobilisée
Est repris, sous cette rubrique, le coût de production des éléments d’actif immobilisé
incorporel et des éléments d’actif immobilisé corporel créés par l’entreprise
Achats de marchandises vendues
Il s’agit du montant des marchandises stockées, consommées pour des opérations de reventes
en l’état.
Matière première

162
Cette ligne correspond au montant des matières consommées, entrant dans la composition des
produits fabriqués par l’entreprise.
Autres approvisionnement
Les matières et fournitures consommables pouvant être stockées et les emballages sont portés
sur cette ligne.
Variation des stocks
Il s’agit du montant de la variation entre le stock final et le stock initial, il peut être débiteur
(stock initial supérieur au stock final) ou créditeur (stock final supérieur au stock initial).
Autres consommations
Cette rubrique, reprend tous les achats non stockables (eau, énergie, …) ou non stockés par
l’entreprise (fournitures qui ne passent pas par un magasin) lesquels ont été consommés
durant l’exercice concerné.
Autres services
Cette ligne totalise le montant des services suivants :
- Charges locatives et charges de copropriété ;
- Etude s et recherches ;
- Documentation et di vers ;
- Transport de biens et transport collectif du personnel ;
- Services bancaires et assimilés ;
- Cotisations et divers.
Impôts, taxes et versements assimilés
Il s’agit, d’une part, des impôts et taxes supportées par l’entreprise au cours de l’exercice, à
l’exception de la TVA et de l’impôt de sur le bénéfice des sociétés et d’autre part, de tout
versement institué par l’Etat pour le financement d’actions d’intérêt économique ou social.
Excédent brut d’exploitation
La déduction des charges de personnel et des impôts, taxes et versements assimilés, de la
valeur ajoutée fait ressortir l’excédent brut d’exploitation lequel est repris sur cette ligne.
Autres produits opérationnels
Cette ligne reprend les produits suivants :
- les redevances pour concessions, brevets, licences, marques, procédés, logiciels, droits et
valeurs similaires,
- les plus values dégagées lors d'une cession d’actifs immobilisés non financiers
immobilisations corporelles ou incorporelles, titres de participations),
- les rémunérations perçues par l’entité au titre de ses fonctions de direction auprès d’autres
entités du Groupe,
- la quote-part des subventions d’investissement virée au résultat de l’exercice,
- la quote-part de résultat sur opérations faites en commun,
- les rentrées sur créances amorties,
- les produits exceptionnels sur opération de gestion telle que les indemnités d’assurance
reçues),
- les autres produits de gestion courante tels que les revenus des immeubles non affectés à des
activités professionnelles, les dédits, les pénalités et les libéralités perçues.
Autres charges opérationnelles
Cette rubrique comprend :
- les redevances pour concessions, brevets, licences, marques, procédés, logiciels, droits et
valeurs similaires;
- les moins-values dégagées lors d'une cession d’un actif immobilisé non financier;
- les rémunérations des administrateurs relatives à leur fonction;
- les pertes sur créances irrécouvrables;
- la quote-part de résultat sur opérations faites en commun;

163
- les pénalités sur marché, les amendes fiscales ou pénales, les dons et libéralités accordées.
Reprises sur pertes de valeur et provisions
Lorsque la provision ou la perte de valeur antérieurement constatée devient sans objet, son
montant est repris sur cette ligne.
Produits financier
Cette rubrique comprend les produits des participations, les revenus des actifs financiers, les
plus values résultant de l’évaluation des instruments financiers, les gains de change, les profits
nets sur cessions d’actifs financiers et autres produits financiers.
Charges financières
Il s’agit de la sommes des charges d’intérêts, des pertes sur créances liées à des participations,
des moins values résultant de l’évaluation des instruments financiers, des pertes de change,
des pertes nettes sur cessions d’actifs financiers et autres charges financières.
Eléments extraordinaires
Seuls les éléments résultants d’évènements extraordinaires non liés à l’activité de l’entité, sont
portés sur les deux lignes (produits et charges) y correspondant.
Impôts exigibles sur résultats
Est repris sur cette ligne le montant dû au titre du bénéfice imposable de l’exercice.
Tableau des mouvements de stocks (N°1) et Tableau de la fluctuation de la production
stockée (N°2)
Ce modèle de tableau des mouvements de stocks est adapté pour les entités utilisant la
méthode de l’inventaire permanent des stocks.
Le suivi comptable des stocks en application de cette méthode permet de fournir les
renseignements exigés dans ce tableau, à savoir le solde de début de l’exercice, les
mouvements de la période et le solde de fin d’exercice.
Lorsque l’entité opte pour la méthode de l’inventaire intermittent des stocks, les mouvements
des stocks de la période correspondent aux consommations de l’exercice.
A cet effet, les montants à porter au niveau de cette colonne doivent être puisés des comptes
de charges y afférents (comptes 600 à 603 de la nomenclature prévue par le SCF).
Tableau des charges de personnel, impôts, taxes et versements assimilés, autres services
(N°3)
Il s’agit du détail à fournir au titre de certaines charges figurants dans le compte de résultat.
Tableau des autres charges et produits opérationnels (N°4)
Il s’agit du détail à fournir au titre des charges et produits opérationnels figurants dans le
compte de résultat.
Tableau des amortissements et pertes de valeurs (N°5)
Ce tableau vise à faire ressortir, au niveau de la dernière colonne, les écarts résultant entre
d’une part, l’application des amortissements suivant les dispositions prévues par le SCF, et
d’autres parts, les amortissements calculés en extra comptable conformément à la législation
fiscale en vigueur (trois premières lignes).
Les écarts ainsi obtenus sont pris en charge parmi les réajustements (réintégrations ou
déductions) au niveau du tableau n°09 « tableau de détermination du résultat fiscal ».
Les pertes de valeurs à reprendre dans le tableau concernent les participations et les actifs
financiers non courants (deux dernières lignes).

Tableau des immobilisations créées ou acquises au cours de l’exercice (N°6)


C’est un tableau qui vise à fournir le détail des immobilisations acquises ou créées durant
l’exercice.
Tableau des immobilisations cédées (plus ou moins values) au cours de l’exercice (N°7)
La plus ou moins value visée dans ce tableau est déterminée conformément aux règles fiscales
applicables en matière d’amortissement (la base amortissable et la durée d’amortissement).

164
Les pertes de valeurs résultantes de la dépréciation de la valeur des immobilisations cédées
ainsi que la valeur résiduelle éventuelle, telles que prévues par le SCF, ne sont pas prises en
considération pour la détermination de cette plus ou moins value.
Tableau des provisions et pertes de valeurs (N°8)
Les pertes de valeurs sur élément de stocks doivent être détaillées par nature dans un
état annexe comme Suit :
- Pertes de valeur sur stocks de marchandises.
- Pertes de valeur sur stocks de matières premières et fournitures,
- Pertes de valeur sur autres approvisionnements,
- Pertes de valeur sur stocks d’en-cours de production,
- Pertes de valeur sur stocks de produits
- Les pertes de valeurs sur créances, action et parts sociales doivent être détaillées suivant les
tableaux 8.1 et 8.2.
- La dernière ligne de ce tableau est réservée aux provisions constituées par les entités non
mentionnées dans les lignes ci-dessus.
Tableau de détermination du résultat fiscal (N°9)
Le résultat fiscal est déterminé à partir du résultat comptable, en tenant compte des
réintégrations (à rajouter) et des déductions (à déduire, y compris les reports déficitaires
déductibles fiscalement)
Réintégrations :
- Charges des immeubles non affectés directement à l’exploitation, non déductibles en vertu
des dispositions de l’article 169-1) du CIDTA.
- Quote-part des cadeaux publicitaires non déductibles, dont la valeur unitaire dépasse 500
DA (art 169-1) CIDTA)
- Quote-part du sponsoring et parrainage non déductibles, lesquels dépassent 10% du CA de
l’exercice et à hauteur de 30.000.000 DA (art 169-2) CIDTA)
- Frais de réception non déductibles, y compris les frais de restaurant, d’hôtel et de spectacle,
non justifiés et non liés directement à l’exploitation de l’entreprise (art 169-1) CIDTA).
- Cotisations et dons non déductibles.
- Impôts et taxes non déductibles en application de la législation fiscale en vigueur, à
l’exception de l’IBS dont la réintégration est opérée au niveau d’une autre ligne.
- Provisions non déductibles, ne remplissant pas les conditions prévues à l’article 141-5) du
CIDTA.
- Amortissements non déductibles. Sont visés la quote-part des amortissements pratiqués au
titre des véhicules de tourisme ne constituant pas l’outil principal de l’activité de l’entreprise,
dont le plafond est fixé à 1.000.000 DA HT (art 141-2) CIDTA).
Sont concernés également les écarts entre l’amortissement comptable pratiqué suivant le SCF
et l’amortissement pratiqué suivant les dispositions fiscales prévues à l’article 174 du CIDTA,
tel qu’il ressort du tableau n°5 de la liasse fiscale.
Les amortissements liés aux opérations de leasing sont traités ci-dessous.
- Les frais de recherche développement sont déductibles jusqu’à concurrence de 10% du
revenu ou bénéfice et dans la limite d’un plafond de 100.000.000 DA (art 171 du CIDTA).
- Amortissements non déductibles liés aux opérations de crédit bail (Preneur) : Suivant les
dispositions de l’article 27 de la LFC pour 2010, à titre transitoire jusqu’au 31/12/2010, le
crédit preneur continue à disposer du droit de déductibilité, du bénéfice imposable, du loyer
qu’il verse au crédit bailleur qui pratique l’amortissement jusqu’au 31/12/2012.
L’amortissement pratiqué par le crédit preneur, en application du SCF, doit être réintégré au
résultat fiscal.
- Loyers hors produits financiers (bailleur) : Conformément à l’article 27 de LFC pour 2010,
les dispositions antérieures à la LF pour 2010, relatives aux règles d’amortissement dans le

165
cadre des contrats de crédit bail continuent à s’appliquer, à titre transitoire, jusqu’au
31/12/2012. Du point de vue fiscal, l’amortissement va être pratiqué par le crédit bailleur en
extra comptable dans la partie « déductions » du tableau n°09 et la quote-part des redevances
perçues, non comptabilisée en produits, doit être rapportée au résultat de l’exercice.
- Impôt sur les bénéfices des sociétés, non déductible suivant les dispositions de l’article 141-
4) du CIDTA.
- Amendes et pénalités, non déductibles suivant les dispositions de l’article 141-6) du CIDTA.
- Autres réintégrations : Les éléments, n’ayant pas été cités dans les rubriques ci-dessus,
devant être compris dans le résultat au sens du droit fiscal, seront repris dans cette ligne. Un
état annexe, reprenant le détail de ces éléments, doit être joint à la liasse fiscale.
Déductions
Plus values sur cession d’éléments d’actifs immobilisés.
Il y’a lieu de déduire les plus values ou les quotes-parts de plus values prévues à l’article 173
du CIDTA.
- Les produits et les plus values de cession des actions et titres assimilés ainsi que ceux des
actions ou part d’OPCVM cotées en bourses conformément aux dispositions de l’article 46 de
LF 2009.
Les revenus provenant de la distribution des bénéfices ayant été soumis à l’IBS ou
expressément exonérés.
En vertu des dispositions de l’article 147 bis du CIDTA, ces revenus ne sont pas compris dans
l’assiette de l’IBS.
Cette disposition n’est applicable que dans le cas de revenus régulièrement déclarés.
Amortissements liés aux opérations de crédit bail (bailleurs).
En vertu des dispositions de l’article 27 de la LFC pour 2010, à titre transitoire jusqu’au
31/12/2010, le crédit bailleur continue à être, fiscalement (en extra comptable), réputé
disposer de la propriété juridique du bien loué et du droit de pratique de l’amortissement de ce
bien.
Loyers hors charges financières (preneur).
Conformément aux dispositions de l’article 27 de la LFC pour 2010, à titre transitoire
jusqu’au 31/12/2012, le crédit preneur continue à disposer du droit de déductibilité du
bénéfice imposable du loyer qu’il verse au crédit bailleur. Sachant que selon le SCF le
rebroussement du capital n’est pas comptabilisé comme charge, cette ligne permettra au crédit
preneur de déduire les charges tel que pratiqué antérieurement à l’entrée en vigueur du SCF.
Complément d’amortissements :
Sont visés, les écarts résultant de la comparaison entre l’amortissement comptable pratiqué
suivant le SCF et l’amortissement pratiqué suivant les dispositions fiscales prévues à l’article
174 du CIDTA, ressortant dans le tableau n°5 de la liasse fiscale (amortissement
comptable amortissement fiscal).
Autres déductions
Les éléments, n’ayant pas été cités dans les rubriques ci-dessus, ne devant pas faire partie du
résultat au sens du droit fiscal, seront repris dans cette ligne et feront l’objet d’un détail sur un
état annexe à joindre à la liasse fiscale. A titre d’exemple, il est cité les frais préliminaires non
résorbés au 31/12/2009, dont la déduction est prise en charge en extra comptable
conformément aux dispositions de l’article 169-3) du CIDTA.
Les déficits antérieurs à déduire :
Suivant les dispositions de l’article 147 du CIDTA, le déficit est considéré comme charge de
l’exercice suivant et déduit du bénéfice réalisé pendant ledit exercice.
Si ce bénéfice n’est pas suffisant pour absorber le déficit, le reste est reporté successivement
sur les exercices suivant jusqu’au quatrième exercice qui suit l’exercice déficitaire.
Tableau d’affectation du résultat et des réserves (N-1) (N°10)

166
I-ORIGINE DES REVENUS DISTRIBUABLES :
Report à nouveau de l’exercice N-1 :
Le contenu du poste « report à nouveau », figurant au passif du bilan de l’exercice N-1, doit
être détaillé sur état annexe suivant la nature et l’origine des sommes y inscrites.
L’article 46/8 du CIDTA considère comme revenus réputés distribués, les bénéfices nets
d’IBS n’ayant pas fait l’objet de distribution pendant le délai légal de trois (03) années.
Le solde du poste « report à nouveau » de l’exercice N- 1 ne doit comprendre que les
bénéfices nets distribuables des exercices N-2, N-3 et N-4, n’ayant pas fait l’objet
d’affectation en réserves ou d’incorporation au capital. L’état annexe doit être numéroté.
IMPORTANT
L’impact sur les capitaux propres « reports à nouveau », des changements de méthode et des
corrections d’erreurs fondamentales dont le traitement est prévu à l’article 138/4 de l’arrêté du
26 juillet 2008, doit être présenté distinctement du montant des résultats nets d’IBS
susceptibles de faire l’objet d’une décision de distribution.
Cette mesure concerne notamment la présentation distincte de l’écart résultant des opérations
de retraitements faites à la date d’entrée en vigueur du Système comptable financier.

Résultat de l’exercice N-1


Il s’agit du résultat net d’IBS n’ayant pas encore fait l’objet de transfert au compte « report à
nouveau » ou d’incorporation au capital.
Prélèvements sur réserves :
Il s’agit des réserves (hors réserves légales) antérieurement constituées et pour lesquelles des
décisions d’affectation ont été prise par l’assemblée générale des associés ou actionnaires.
Le détail de ces prélèvements doit également être présenté sur un état annexe à numéroter.
L’affectation de ces réserves est imposable conformément aux dispositions des articles 46 et
140 du CID.
Affectation des résultats et réserves :
Le cadre du tableau n°10, réservé à l’affectation des bénéfices, doit reprendre le détail des
décisions d’affectation prises par les organes décisionnels.
Il y a lieu d’indiquer :
1)- la nature et le montant des réserves constituées au titre de l’exercice (à détailler dans un
état annexe à numéroter);
2)- le montant des bénéfices et réserves incorporés au capital social ;
3)- le montant des dividendes mis à la disposition des associés ou actionnaires ;
4)- le contenu du nouveau solde du poste « report à nouveau » (à détailler sur un état annexe
numéroté suivant la nature et de l’origine des somme y inscrites).
Tableau des participations (filiales et associés) (N°11)
COLONNE N°1
Doivent être indiquées dans ce cadre, la dénomination et la forme juridique de chaque société
filiale ainsi que l’identification et la forme juridique des participants au capital social de la
société déclarante (personnes physiques et morales).
COLONNE N°2
Doit être indiqué le montant des capitaux propres de chaque société filiale et de chaque entité
associée (personne morale).
COLONNE N°3
Cette colonne reprend le capital social de chaque société filiale et entité associée (personne
morale).
COLONNE N°4
Pour les sociétés filiales, il y a lieu d’indiquer le pourcentage de participation détenu dans le
capital de chaque filiale.

167
En ce qui concerne les entités associées, il y a lieu de faire mention, pour chacune d’elles, du
pourcentage de participation détenu dans le capital de la société déclarante.
COLONNE N°5
Indiquer pour chaque filiale et entité associée, le montant du résultat du dernier exercice clos.
COLONNE N°6
Cette colonne reprend distinctement le montant des prêts et avances accordés à chaque filiale
ou entités associée.
COLONNE N°7
Pour les sociétés filiales : préciser le montant des dividendes encaissés en provenance de
chaque filiale.
Pour les entités associées : préciser le bénéfice mis à la disposition de chacune d’elle,
dividendes en provenance de la société déclarante.
COLONNE N°8
Pour les sociétés filiales, indiquer la valeur comptable des titres détenus dans le capital de
chaque filiale.
Pour les entités associées, indiquer la valeur comptable des titres détenus par les entités
associées dans le capital de la société déclarante.
Commissions et courtages, redevances, honoraires, sous-traitance, rémunérations
diverses et frais de siège (N°12)
Ce tableau, qui constitue une obligation selon les dispositions de l’article 176 du CIDTA, est
destiné à la présentation des dépenses relatives aux commissions et courtages, redevances,
honoraires, sous-traitances, rémunérations diverses et frais de siège.
Les sommes versées doivent être reprises dans le tableau n°12 comme indiqué ci-après :
COLONNE 1
L’identité et la forme juridique des personnes et des sociétés bénéficiaires ;
COLONNE 2
Le numéro de l’identifiant fiscal de chaque bénéficiaire (NIF) ;
COLONNE 3
L’adresse exacte du siège et du lieu d’exercice des bénéficiaires.
COLONNE 4
Le montant du règlement effectué pour le compte de chaque bénéficiaire.
D’après les dispositions de l’article 176 du CIDTA, la partie versante qui n'a pas déclaré les
sommes visées, ou qui n'a pas répondu dans le délai de trente (30) jours à la mise en demeure
prévue par l'article 192, perd le droit de porter lesdites sommes dans ses frais professionnels
pour l'établissement de ses propres impositions.
Taxe sur l’activité professionnelle (N°13)
Le tableau n°13, relatif aux versements en matière de Taxe sur l’Activité Professionnelle
(TAP), doit être renseigné suivant les colonnes qui y sont prévues.

168
---------------oo00oo----------------
(68)

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---------------oo00oo----------------
(69)

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---------------oo00oo----------------
(70)

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174
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177
178
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(71)

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---------------oo00oo----------------
(72)

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182
183
184
185
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187
---------------oo00oo----------------
(73)

188
189
190
191
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---------------oo00oo----------------
(74)

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---------------oo00oo----------------
(75)

194
195
---------------oo00oo---------------
Enfin,
Si vous contactez les services fiscaux pour demander un conseil ou un avis, vous recevrez
généralement un bon accueil.
Pour autant, les agents des impôts ne sont pas toujours d'un niveau technique suffisant pour
répondre correctement aux questions posées.
Il nous arrive souvent de rencontrer des clients qui ont pris des positions erronées et sont
pourtant convaincus de leur bon droit, suite au mauvais conseil oral donné par un agent des
impôts.
En effet, le rôle d'un agent des impôts n'est pas de connaître la fiscalité dans son ensemble, ce
qui est en fait impossible, même pour un fiscaliste de très haut niveau.
La fiscalité, c'est effroyablement complexe.
Il faut des années d'expérience pour devenir un bon fiscaliste.
A ce titre, plus ont vieillis, plus je deviens compétent et plus ont se rends compte de l'étendue
de notre incompétence.
Le fiscaliste est comme l'astrophysicien.
Plus il met à jour des secrets de l'univers, plus il se rend compte de l'étendue infinie des
mystères restant à élucider.
Il est impossible de répondre sérieusement à une question fiscale un peu compliquée sans
faire une étude de la documentation.
On précise souvent à nos clients que seule une consultation écrite permet de répondre
sérieusement à leurs questions.
Cela étant, si un agent des impôts répond à une de vos questions et que cette réponse vous
plaît, il faut lui faire confirmer par écrit ou au moins faire un compte rendu de la question et
de sa réponse et lui envoyer par courrier avec accusé de réception pour se ménager un moyen
de preuve de l'existence de cette réponse.
En pratique, le meilleur moyen d'avoir une réponse sérieuse (et opposable) de l'administration
fiscale est de faire une question écrite sous la forme d'un rescrit.
Elle sera traitée par un agent des impôts spécialement chargé de répondre aux questions et qui
a généralement toute la compétence nécessaire.

MEDANI RACHID

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