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Le chèque
Cet instrument de règlement est relativement peu utilisé dans les transactions internationales. Outre le
fait que le statut juridique du chèque et la possibilité de faire opposition varient fortement d'un pays à
l'autre, l'inconvénient de cet instrument de paiement réside dans les délais et les frais d'encaissement.
La lettre de change
Egalement appelée traite, c'est un écrit par lequel le tireur (le créancier) donne l'ordre au tiré (le
débiteur) de payer une certaine somme, à une certaine échéance, à un bénéficiaire. Dans la pratique,
le tireur se désigne le plus souvent lui-même comme bénéficiaire, et expédie la traite au tiré pour que
celui-ci la lui retourne acceptée, c'est à dire signée.
Attention : L'émission d'une traite est parfois soumise à un droit de timbre élevé (par exemple en
Italie) : de même, dans certains pays, les effets de commerce doivent être rédigés dans la langue
locale : il convient donc de se renseigner auprès de votre CCI ou de Norcomex à ce sujet avant
d'élaborer les conditions de paiement et de retenir cet instrument de règlement.
Le billet à ordre
Il s'agit également d'un effet de commerce, mais rarement utilisé en commerce international. La
différence essentielle entre une lettre de change et un billet à ordre tient au fait qu'alors que la
première est émise par le créancier (l'exportateur), le second est émis par le débiteur (l'importateur).
C'est ce qui explique que le vendeur préfère utiliser une lettre de change, plutôt que de laisser à
l'acheteur l'initiative de l'émission de l'effet de commerce.
Le mandat poste international
Du fait de limitations au plan géographique, ce mode de paiement est très peu utilisé en commerce
international, d'autant que les montants transférables par ce moyen sont également limités.
Le virement
Il existe plusieurs types de virement.
COURRIER :
L'ordre de virement transite par la voie postale ; il en résulte que les délais peuvent être plus ou moins
longs, en fonction de l'éloignement et de l'organisation postale du pays concerné.
Avantages et caractéristiques
Remarque : Chaque fois que les relations le permettent, utiliser le virement SWIFT permet de gagner
du temps, et d'éviter les erreurs.
La stand-by est régie par les Règles et Usances 500* (comme le crédit documentaire), mais
également par les ISP 98* (International Stand-by practices 98).
Exigeant beaucoup moins de formalités qu’un credoc, elle est d’un coût nettement moins élevé, et en
tout cas nul pour le bénéficiaire.
MECANISME :
Une fois le contrat commercial signé, l’acheteur demande à sa banque d’émettre une SBLC en faveur
du vendeur. L’émission est faite directement par la banque de l’acheteur et peut être confirmée par
une banque du pays vendeur, qui s’engage à payer le vendeur, à première demande de celui-ci, en
cas de défaillance de l’acheteur.
Bon à savoir :
La standby a un domaine d’application quasi illimité, des marchandises aux services. Elle peut servir
de support aux garanties de restitution d’acompte, de bonne fin ou bonne exécution, comme garantie
d’assurance etc.
En revanche, elle n’est pas praticable dans tous les pays. Etant née aux USA où elle est largement
utilisée, c’est un instrument privilégié dans les pays de droit anglo-saxon.
Les techniques de paiement Les quatre techniques de paiement ci-dessous sont utilisés en
commerce international :
L'encaissement simple
Le règlement étant réalisé à l'initiative de l'acheteur, ce mode de paiement peut être utilisé lorsque
les partenaires se connaissent. Il est néanmoins conseillé dans ce cas au vendeur de souscrire
une assurance-crédit qui lui garantit une indemnisation en cas d'incident de règlement.
Le contre-remboursement (cash on delivery)
Cette technique de paiement donne au transporteur final de la marchandise un mandat
d'intermédiaire financier. En effet, c'est lui qui assure l'encaissement du prix et son rapatriement.
En France, la Poste, la SNCF, certains transitaires et transporteurs acceptent de fournir ce service
aux exportateurs ou aux importateurs, moyennant une rémunération.
Cependant, cette technique de règlement est d'utilisation très limitée. Elle n'est utilisable que
lorsque :
- l'exportateur est sûr que l'acheteur acceptera la marchandise,
- les expéditions sont des colis de faible valeur unitaire.
La remise documentaire
La remise documentaire est une technique de paiement par laquelle un exportateur mandate sa
banque pour recueillir, par l'intermédiaire de son correspondant, le règlement ou l'acceptation de
l'acheteur, au moment de la présentation des documents représentatifs de la marchandise.
Cette opération obéit, sauf convention expresse, aux "règles et usances uniformes relatives aux
encaissements", publiées par la Chambre de Commerce Internationale.
Dans cette procédure, les banques n'interviennent que comme mandataires de leurs clients
respectifs. Elle ne s'engagent qu'à exécuter les instructions de leurs clients. La remise
documentaire est donc différente du crédit documentaire, dans lequel c'est une banque (ou les
deux, en cas de confirmation) qui s'engage(nt) à payer le vendeur.
Le crédit documentaire est un engagement par lequel une banque (banque émettrice) s'oblige, sur
instruction d'un donneur d'ordre ou pour son propre compte :
- à payer le bénéficiaire, ou
- à accepter et payer les effets de commerce tirés par le
bénéficiaire sur elle-même, ou
- à rembourser une autre banque ayant acceptée, payée ou
négociée les effets de commerce tirés par le bénéficiaire.
Remarquons qu'il s'agit donc d'un engagement émanant d'une banque. Cette dernière ne se porte
pas garante de l'acheteur : c'est elle-même qui s'engage à payer, ou à rembourser, dès lors que
les documents requis lui ont été remis.
La banque émettrice, après avoir examiné la situation de son client (l'importateur), ouvre le crédit
documentaire (émission), et transmet l'ouverture à une banque, appelée banque notificatrice,
située dans le pays du vendeur (il peut s'agir de la propre banque du vendeur), en lui demandant
de notifier ce crédit au vendeur. L'exportateur qui a reçu cette notification est donc en possession
d'un engagement de payer émanant de la banque émettrice. Il vérifie son contenu, et s'il ne
constate pas d'anomalies, expédie les marchandises. Il rassemble ensuite les documents exigés
dans l'ouverture, et les présente à la banque notificatrice, dans les délais prévuis par l'avis
d'ouverture.
Cette définition est apparemment identique à celle du crédit documentaire. La différence réside
toutefois en ce que la lettre de crédit commerciale n'est pas régie par les Règles et Usances
uniformes de la Chambre de commerce internationale. L'exportateur qui reçoit directement un tel
document a intérêt à se rapprocher de son banquier, afin de contrôler la notoriété de la banque
émettrice, et l'apparente authenticité du document.
Par ailleurs, la lettre de crédit commerciale est en principe réalisable auprès de toute banque, à
condition toutefois que la banque émettrice soit de premier rang. Cette particularité en fait une
technique plus souple que le crédit documentaire. Elle peut être confirmée par une banque : elle offre
alors les mêmes garanties qu'un crédit documentaire irrévocable et confirmé.