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CARPENT Marjorie
LEBRUN Céline
4ème Pédiatrie
Pathologies
chirurgicales
:
Les
ambiguïtés
sexuelles
Année
2013-‐2014
1
Table
des
matières
1. Définition p3
2. Historique p3
3. Données cliniques p5
4. Traitements médicaux p7
5. Traitements chirurgicaux p7
6. Conclusion p9
Lexique p10
Bibliographie p11
2
Les
ambiguïtés
sexuelles
1. Définition
On
définit
l'ambiguïté
sexuelle
comme
un
état
d'un
être
humain
dont
les
organes
génitaux
sont
difficiles
ou
impossibles
à
définir
comme
mâle
ou
comme
femelle.
Cette
ambiguïté
anatomique
résulte
de
différences
chromosomiques
ou
hormonales,
qui
se
manifestent
à
divers
degrés
sur
le
plan
physique.
D'après
le
manuel
des
diagnostics
médicaux
(DSM),
l'ambiguïté
sexuelle
est
une
inadéquation
entre
le
sexe
désigné
(c'est-‐à-‐dire
le
sexe
enregistré
sur
le
certificat
de
naissance)
et
l'identité
sexuelle.
L'identité
sexuelle
est
le
sentiment
de
son
appartenance
sexuelle,
c'est-‐à-‐dire
la
conscience
du
«
je
suis
un
homme
»
ou
«
je
suis
une
femme
».
2. Historique :
Le
sort
des
ambigus
a
été
très
variable
suivant
les
époques.
Les
thérapeutiques
des
ambigüités
sexuelles
ont
évolué
au
cours
du
temps.
-‐ En
Terre
Israël,
les
ambiguïtés
sexuelles
sont
déjà
connues
des
Hébreux
et
posent
problèmes,
ces
sujets
ne
peuvent
être
inscrits
sous
aucun
sexe.
Lorsque
leur
aspect
comporte
un
sexe
mâle,
ils
doivent
être
circoncis
à
l’âge
de
8
jours.
L’attribution
du
3
sexe
masculin
domine
chez
les
ambigus.
Ils
peuvent
épouser
une
femme,
mais
le
mariage
avec
un
homme
n’est
pas
permis.
Le
divorce
peut
être
prononcé.
-‐ Chez
les
Grecs,
les
hermaphrodites
et
les
androgynes
font
partie
des
mythes
grecs.
Aphrodite
(déesse
de
l’amour)
et
Ares
(dieu
de
la
guerre)
sont
surpris
par
Héphaïstos
(dieu
du
feu
et
des
métaux
et
de
la
forge)
époux
légal
d’Aphrodite.
Il
immobilise
les
deux
amants
grâce
à
un
filet
invisible
et
convoque
ensuite
les
dieux
de
l’Olympe
comme
témoin
du
délit.
Mais
l’hilarité
est
générale
chez
les
dieux,
si
bien
qu’Apollon
demande
à
Hermès
s’il
n’aimerait
pas
se
trouver
à
la
place
d’Ares,
même
au
prix
d’un
esclandre.
Hermès
indique
qu’il
n’en
serait
pas
fâché
et
Aphrodite
toujours
aussi
peu
farouche,
offre
une
nuit
d’amour
à
Hermès.
Le
fruit
de
cette
union
est
Hermaphrodite.
Dans
le
sanctuaire
antique,
à
partir
du
5ème
siècle
avant
JC,
l’hermaphrodite
est
représenté
avec
un
corps
harmonieux,
féminin,
mais
pourvu
d’organes
sexuels
masculins.
En
fait,
la
réalité
est
toute
différente
chez
les
Grecs.
L’époque
est
cruelle,
en
particulier
avec
les
ambigus
et
la
pratique
de
l’infanticide
n’est
pas
exceptionnelle
:
lorsqu’un
enfant
naît
avec
des
organes
génitaux
externes
anormaux,
il
est
immédiatement
condamné
à
mort
par
la
communauté
qui
y
voit
un
signe
de
colère
divine.
La
mise
à
mort
appelée
apostasis
(abandon)
consiste
à
abandonner
l’enfant
dans
un
endroit
désert.
Cette
coutume
très
ancienne
ne
disparaît
qu’au
premier
siècle
de
notre
ère.
La
cruauté
à
l’égard
des
ambigus
ne
se
limite
pas
aux
nouveau-‐nés.
Lorsqu’une
femme
se
transforme
en
homme,
elle
est
directement
arrêtée
et
brulée
vive.
-‐ Dans
l’Empire
Romain
:
On
retrouve
tout
d’abord
des
enfants
androgynes
considérés
comme
des
monstres
et
sont
conduits
à
la
mer.
Seranos
D’Ephèse,
romain
et
gynécologue,
fondateur
même
de
la
gynécologie,
constate
plusieurs
cas
d’ambiguïtés
sexuelles,
mais
n’en
donne
qu’une
description
:
femme
d’apparence
masculine
sans
règles,
avec
possibilité
d’hypertrophie
du
clitoris
dans
ces
cas,
mais
il
n’y
a
pas
la
moindre
solution
thérapeutique.
-‐ Au
Moyen
Age
:
Les
ambigus
restent
des
monstres
et
sont
condamnés
au
buché.
Jeanne
D’Arc
meurt
elle
aussi
brûlée
vive.
Robert
Greenblatt
dans
son
livre
Sex
ans
circonstances
Humanity
and
History,
émet
l’hypothèse
que
Jeanne
D’Arc
pouvait
être
considérée
comme
un
exemple
de
pseudo
hermaphrodisme
masculin
(anomalie
du
développement
sexuel
XY).
Jeanne
âgée
de
17
ans
à
l’époque,
est
décrite
comme
une
paysanne
bien
portante,
d’allure
féminine,
à
la
poitrine
normalement
développée,
à
la
carrure
mince,
à
la
chevelure
courte,
sombre
et
à
la
voix
féminine.
Lors
de
son
procès
les
théologiens
et
les
prélats
qui
cherchent
à
s’éclairer
sur
la
pureté
de
ses
intentions,
la
font
examiner
par
deux
sages-‐femmes.
Elles
sont
chargées
de
s’assurer
de
sa
virginité,
et
sont
surprises
de
découvrir
l’absence
complète
de
poils
sur
le
pubis
et
plusieurs
femmes
ayant
vécu
dans
son
intimité
rapporte
qu’elle
n’a
pas
de
menstruation.
A
cette
période,
on
brûlait
facilement
les
ambigus,
considérés
comme
des
monstres,
ou
des
femmes
travesties
en
habit
d’homme.
4
Ensuite,
la
Renaissance
:
3. Données cliniques :
Devant
toute
anomalie
de
la
différenciation
sexuelle,
une
étude
de
caryotype
doit
être
faite.
La
recherche
du
gène
SRY,
c’est-‐à-‐dire
le
chromosome
Y
uniquement
présent
chez
les
hommes,
montre
une
anomalie
du
caryotype.
L'analyse
précise
des
gènes
impliqués
dans
la
5
détermination
du
sexe
comme
dans
la
différenciation
sexuelle
ne
sera
engagée
qu'en
fonction
du
diagnostic.
On
peut
également
effectuer
une
investigation
hormonale
;
qui
doit
être
fondée
sur
les
symptômes
cliniques
et
les
résultats
du
caryotype.
En
général,
les
dosages
de
la
testostérone,
de
la
17OHP
(hormone
stéroïdienne
produite
dans
la
corticosurrénale
et
les
gonades)
et
également
un
dosage
des
gonadotrophes
de
base
sont
souvent
suffisants
en
première
intention.
Dans
d'autres
cas,
le
dosage
de
la
17OH
Pregnenolone
(androgène
surrénalien)
doit
être
stimulé
par
l'ACTH
(hormone
de
la
glande
corticosurrénale),
s'avère
utile
pour
le
diagnostic
d'une
hyperplasie
congénitale
des
surrénales,
à
toutes
les
périodes
de
l'enfance
et
de
l'adolescence.
Pour
évaluer
la
valeur
du
tissu
testiculaire
on
fera
appel
au
test
de
stimulation
par
l'hormone
gonadotrophine
chorionique
(HCG).
On
peut
aussi
réaliser
une
imagerie
médicale,
l'exploration
de
l'arbre
génito-‐urinaire
est
assurée
principalement
par
l'échographie
et
la
génitographie.
L'échographie
permet
de
montre
la
présence
d'un
utérus
et
de
visualiser
la
structure
d'ovaires.
La
génitographie
va
préciser
le
niveau
d'implantation
de
la
cavité
vaginale
sur
l'urètre,
élément
essentiel
pour
la
chirurgie.
Soit
c’est
un
sexe
génétique,
où
l’on
retrouve
chez
l'homme
la
présence
du
chromosome
Y
et
rien
chez
la
femme.
Soit
c’est
un
sexe
gonadique
qui
correspond
à
l'orientation
de
la
gonade
chez
l’homme
et
en
ovaires
chez
la
femme.
Ou
soit
le
sexe
phénotypique
selon
l'aspect
masculin
ou
féminin
des
organes
génitaux
externes.
6
4. Traitements médicaux :
A
la
puberté,
un
traitement
sera
mis
en
route
pour
permettre
un
développement
plus
rapide
et
harmonieux
des
caractères
sexuels
secondaires
du
sexe
désigné
tout
en
bloquant
le
développement
des
caractères
sexuels
secondaires
du
sexe
opposé.
Mais
dans
de
rares
cas
et
après
investigations
plus
sophistiquées
et
plus
poussées
à
la
puberté,
l'option
du
changement
de
sexe
s'avère
la
plus
indiquée
pour
l'ambigüité
sexuelle.
Le
traitement
entrepris
dans
ces
cas
sera
orienté
vers
le
renforcement
du
développement
des
caractères
sexuels
secondaires
du
sexe
nouveau
et
le
blocage
des
caractères
sexuels
secondaires
du
sexe
qu'il
faudrait
abandonner.
Dans
tous
les
cas,
aussi
bien
dans
les
premiers
jours
de
la
vie
qu'à
la
puberté,
le
traitement
hormonal
sera
entrepris
avec
beaucoup
de
précautions
et
après
de
minutieuses
recherches
concernant
chaque
cas.
Il
s'agit
d'un
traitement
qui
détermine
tout
un
avenir
et
toute
une
vie.
Au
XIXème
siècle,
le
traitement
chirurgical
de
l’ambiguïté
sexuelle
va
alors
être
transformé
par
deux
découvertes
majeures:
l’arrivée
de
l’anesthésie
en
1846
en
Europe
et
25
ans
plus
tard
l’arrivée
des
antiseptiques
et
de
l’asepsie.
Toutes
ces
nouvelles
découvertes
vont
permettre
les
traitements
chirurgicaux
des
ambiguïtés
sexuelles.
-‐ Traitement
de
l’hypospade
dans
les
ambiguïtés
sexuelles
orientées
dans
le
sexe
masculin
:
7
A
partir
du
IIème
siècle,
le
terme
hypospadias
est
utiliser
et
est
décrit
comme
le
problème
de
l’infertilité
associé
à
un
méat
proximal
et
un
pénis
coudé.
Par
la
suite,
est
réalisée
la
première
réparation
chirurgical,
qui
consistait
à
amputer
la
partie
distale
du
pénis
jusqu’au
niveau
du
méat,
ce
qui
est
inacceptable
aujourd’hui.
Par
la
suite,
très
peu
d’évolution
avant
le
XIXème
siècle.
Vers
les
années
1900,
c’est
la
première
description
des
principales
techniques
utilisées
aujourd’hui.
En
France,
ils
proposent
un
remplacement
de
l’urètre
manquant
avec
différentes
techniques
mais
il
y
de
sérieuses
complications
avec
de
mauvais
résultats
et
des
patients
très
traumatisés.
Dans
les
années
30,
apparait
une
technique
très
habile
de
reconstruction
de
l’hypospade
distale
en
utilisant
la
peau
ventrale
du
pénis.
Il
faut
attendre
les
années
70
pour
que
les
techniques
chirurgicales
soit
plus
ou
moins
équivalentes
à
notre
époque,
avec
l’utilisation
de
greffe
préputiale
ou
de
greffe
de
muqueuse
libre
et
la
préservation
du
segment
de
l’urètre
entre
le
méat
et
l’extrémité
du
gland.
Actuellement,
la
chirurgie
de
l’hypospade
est
faite
en
3
étapes
:
redressement
du
pénis
et
de
la
verge,
reconstruction
de
l’urètre
manquant
(utéroplastie)
et
reconstruction
des
tissus
qui
forment
le
rayon
ventral
du
pénis
(gland,
corps
spongieux
et
peau).
-‐ Traitement
chirurgical
féminisant
des
ambiguïtés
sexuelles
:
Dans
les
années
30,
les
chirurgiens
parlent
du
«
bien
être
»
des
individus
en
leurs
permettant
de
pouvoir
vivre
normalement
tout
en
jouissant
de
leur
possibilité
sexuelle.
Cette
chirurgie
comporte
deux
temps
:
la
chirurgie
clitoridienne
et
la
chirurgie
de
reconstruction
vaginale.
La
clitoridectomie
est
seulement
pratiquée
jusqu’aux
années
50,
avant
les
chirurgiens
trouvaient
que
ce
n’était
pas
nécessaire
d’avoir
un
clitoris
pour
que
la
fonction
sexuelle
soit
normale.
A
partir
des
années
70,
ils
reconnaissent
le
clitoris
comme
un
organe
sensoriel
érotiquement
important
à
conserver
à
tout
prix.
Ils
proposent
alors
de
créer
une
apparence
féminine
sans
perte
de
tissu
sensoriel
érectile
mais
il
existait
des
problèmes
d’érections
douloureuses.
Par
la
suite,
la
préservation
de
la
sensibilité
clitoridienne
après
réduction
reste
le
principal
souci
de
tous
les
chirurgiens.
La
vaginoplastie
est
le
deuxième
temps
de
la
féminisation
et
de
nombreuses
options
ont
été
proposées.
Tout
d’abord
la
création
d’un
vagin
sans
greffe
de
peau
où
l’on
dissèque
une
poche
périnéale
entre
la
vessie
et
le
rectum
puis
les
chirurgiens
utilisent
un
moule
pour
maintenir
la
poche
vaginale
ouverte
et
permettre
l’épithélialisation
qui
prend
plus
ou
moins
3
à
6
mois.
Ensuite,
une
vaginoplastie
avec
greffe
de
peau,
le
moule
vaginale
est
aussi
utilisé
mais
recouvert
d’une
couche
de
greffe
de
peau.
Cette
technique
a
des
assez
bons
résultats
mais
la
peau
intra-‐vaginale
reste
très
sèche
et
a
besoin
d’être
lubrifié
régulièrement.
L’utilisation
de
ces
moules
a
diminué
le
risque
de
fistule.
Puis
la
vaginoplastie
avec
lambeaux
cutanés,
du
tissu
muqueux
urétral
et
des
tissus
de
peau
de
l’organe
phallique
sont
utilisés
pour
8
construire
des
petites
et
grandes
lèvres.
Cette
technique
est
très
utilisée
mais
présente
des
risques
de
sténose
vaginale,
cicatrice
cutanée
importante
et
les
fonctions
sexuelles
sont
encore
mal
précisées.
Pour
finir,
la
vaginoplastie
avec
fragments
d’intestin,
qui
utilisent
un
fragment
d’iléon
ou
de
sigmoïde.
Le
fragment
d’iléon
n’est
plus
utilisé
à
cause
des
complications.
Les
fragments
de
sigmoïde
sont
toujours
actuellement
utilisés
mais
présentent
quelques
inconvénients,
dont
un
écoulement
vaginale
qui
nécessite
des
douches
vaginales
régulières
afin
d’éviter
les
colites
inflammatoires
et
parfois
des
saignements.
6. Conclusion:
La
naissance
d'un
enfant
ayant
une
ambigüité
sexuelle
vient
mettre
un
terme
à
neuf
mois
de
grossesse,
de
fantasmes
et
de
représentations
de
ce
que
sera
le
futur
enfant,
son
sexe,
son
physique,
son
image.
Elle
vient
briser
les
rêves
des
parents
et
bouleverser
complètement
leurs
projets
pour
leur
enfant.
9
Lexique
-‐
Ambigus:
équivoque,
flou.
-‐
Androgyne:
appelé
également
hermaphrodite,
ayant
des
caractères
communs
aux
deux
sexes.
-‐
Caryotype
:
ensemble
des
chromosomes,
représentation
graphique
des
chromosomes
après
appariement
et
tri
par
tailles.
-‐
Cryptorchidie
:
rétention
pathologique
des
testicules
humains
dans
l'abdomen.
-‐
Gonadotrope
:
qui
agit
sur
les
glandes
sexuelles,
les
gonades.
-‐
Hermaphrodite:
relatif
à
la
présence
d'organes
de
reproduction
des
deux
sexes
chez
un
même
individu.
-‐
Hypospade
:
homme
souffrant
d'hypospadias,
malformation
de
la
verge,
où
l'urètre
débouche
sur
la
face
inférieure.
-‐
Phallique
:
relatif
au
phallus,
verge
en
érection,
symbole
de
la
fécondité
de
la
nature
dans
l'Antiquité.
-‐
Phénotype
:
ensemble
des
caractères
apparents
d'un
individu,
correspondant
à
une
réalisation
du
génotype.
-‐
Prélats
:
ecclésiastique,
évêque
ou
archevêque,
ayant
reçu
la
prélature,
dignité
conférée
par
le
Pape.
-‐
Testis
:
ligament qui fixe le testicule au scrotum.
- Théologiens : celui qui étudie la théologie, l'étude des questions religieuses fondée sur les
textes sacrés.
- Transexualisme : sentiment d'appartenir au sexe opposé qui peut aller jusqu'au changement
de sexe par intervention chirurgicale.
10
Bibliographie
BIGWOOD
S.,
Baby
coaching
0-‐6
mois
:
Les
clés
pour
avoir
confiance,
comprendre
et
aimer
votre
bébé,
1ere
édition
De
Boeck,
Bruxelles,
mars
2011.
BOURILLON
A.,
Pédiatrie
:
Croissance
et
pratique,
5ème
édition,
Elsevier
Masson,
Paris,
2011.
DESORMIERE
S.,
Les
maternelles
:
Mon
bébé
de
la
naissance
à
1
an,
édition
Mango,
France,
mars
2009
DEYMIE
S.,
Petit
guide
de
puériculture,
édition
France
loisirs,
Paris,
aout
2011
JTA.
Classification
des
ambiguités
sexuelles.
In
:
http://www.lesjta.com/article.php?ar_id=1192
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ligne].
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le
18/02/14).
QUEVAUVILLIERS
J.
Dictionnaire
médical
avec
atlas
anatomique.
6ème
édition.
Paris:
Masson,
2009.
RICCI.
S.
La
traite
des
femmes
à
des
fins
d'exploitation
sexuelle.
In
:
http://iref.uqam.ca/upload/files/Livre_coll__Agora_no4-‐2012_FinalHR.pdf
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(consulté
le
13/02/14).
11