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Edition du 28 septembre 2010

Groupe d’Étude de Sécurité


des Industries Pétrolières et Chimiques

GUIDE METHODOLOGIQUE
« CANALISATIONS DE SURFACE PROJETEE AU
SOL NE DEPASSANT PAS 500 M² »

Rapport 2010-01

Reproduction même partielle interdite


22, Rue du Pont Neuf ■ BP 2722 ■ 75027 Paris Cedex 01 ■ Tél. : 01 44 82 72 74 ■ Fax : 01 42 21 32 86
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DATE D’EMISSION : 28 SEPTEMBRE 2010 RAPPORT N° 2010/01

GUIDE METHODOLOGIQUE
« CANALISATIONS DE SURFACE
PROJETEE AU SOL NE DEPASS ANT PAS 500
M²»
RAPPORT N° 2010-01

Ont participé à l’élaboration de ce guide :

Mesdames G. Dussin UIC,


V. Lebourvellec BP,

Messieurs C. Psénica UFIP,


F. Jolibert UNGDA,
J. des Déserts UFIP,
JL.Thémiot INEOS,
JY. Floch ARKEMA,
J. Grenier TOTAL SA,
P. Gabillet TOTAL SA,
A. Chapelon TOTAL Raffinage,
A.Verly TOTAL Raffinage,
M. Richez TOTAL Raffinage,
JF. Peillon BP,
L. Levasseur POLIMERI,
P. Leprévost EXXONMOBIL,
M. Verschaeve GESIP.

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DATE D’EMISSION : 28 SEPTEMBRE 2010 RAPPORT N° 2010/01

AVANT PROPOS

Le présent guide expose les dispositions particulières d’application de l’article 2 de l’arrêté


du 4 août 2006 pour des canalisations dont la surface de projection au sol ne dépasse pas
500 m² (la surface unitaire de 500 m2 correspond au produit de la longueur de la
canalisation par le diamètre extérieur avant revêtement).

Ces dispositions remplacent, sauf mention contraire, celles prévues aux mêmes effets dans
les autres guides professionnels prévus par ce même arrêté.

Ce guide n’est pas applicable au remplacement de tronçons ne dépassant pas 500 m² sur
des canalisations dépassant cette surface projetée.

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SOMMAIRE

1 PREAMBULE.....................................................................................................8
1.1 Contexte réglementaire du présent guide professionnel .................................................................... 8
1.2 DOMAINE d’APPLICATION............................................................................................................. 8
1.3 Typologie des canalisations visées par le présent guide ..................................................................... 9
1.4 Spécificités des canalisations visées par le présent guide ................................................................... 9
2 NORMES..........................................................................................................10
2.1 Généralités ........................................................................................................................................... 10
2.2 Points particuliers d’application........................................................................................................ 10
3 ETUDES DE SECURITE..................................................................................11
3.1 Données prealables.............................................................................................................................. 11
3.2 Etudes de sécurité et études de dangers ............................................................................................ 12
3.3 Logigramme......................................................................................................................................... 12
4 CONSTRUCTION.............................................................................................13
4.1 Particularites ....................................................................................................................................... 13
4.2 Conditions de réalisation des épreuves avant mise en service ......................................................... 13
5 SURVEILLANCE TRAVAUX ET REPARATIONS...........................................14
5.1 Surveillance.......................................................................................................................................... 14
5.1.1 Organisation générale du transporteur .................................................................................................... 14
5.1.2 Descriptions des opérations de surveillance............................................................................................ 14
5.1.3 Description des opérations d’inspection ou d’analyse ............................................................................ 16
5.1.4 Mesures de protection contre la corrosion .............................................................................................. 18
5.1.5 Maintenance des installations annexes.................................................................................................... 18
5.1.6 Maintenance des équipements de sécurité............................................................................................... 18
5.2 EXPLOITATION Des résultats d’inspection- Detection de défauts et réparations...................... 18
5.2.1 Mesures préventives................................................................................................................................ 18
5.2.2 Actions complémentaires de contrôle ou d’inspection............................................................................ 19
5.2.3 Actions de maintien de l’intégrité - Réparations..................................................................................... 19
6 PSI....................................................................................................................19
7 SIG ...................................................................................................................19
7.1 Généralités ........................................................................................................................................... 19
7.2 Canalisations de très faible longueur................................................................................................. 20
7.3 Nappes de tuyauteries ......................................................................................................................... 20
8 MISE HORS EXPLOITATION ET CHANGEMENT D’AFFECTATION ............20

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1 PREAMBULE

1.1 CONTEXTE REGLEMENTAIRE DU PRESENT GUIDE PROFESSIONNEL


L’arrêté canalisations de transport dit « multifluide » du 4 août 2006 abroge :
- l’arrêté du 21 avril 1989 applicable aux canalisations d’hydrocarbures liquides et liquéfiés,
hormis pour les canalisations d’hydrocarbures de statut minier,
- l’arrêté du 11 mai 1970 relatif aux canalisations de transport de gaz,
- l’arrêté du 6 décembre 1982 relatif aux canalisations de transport de produits chimiques,
hormis pour les réseaux de chaleur auxquels il reste applicable.

Pour mémoire, l’arrêté du 4 août 2006 prévoit la possibilité de définir des dispositions particulières
pour les lignes de faible emprise au sol quel que soit le fluide transporté en ces termes :
« Les guides professionnels mentionnés à l’article 4 pourront définir des dispositions particulières
d’application du présent arrêté pour les canalisations dont la surface de projection au sol ne
dépasse pas 500 m² »

Les dispositions particulières sont regroupées dans le présent guide qui se réfère autant que de
besoin aux autres guides prévus par l’arrêté.

L’emprise au sol d’une canalisation de transport telle que définie à l’article 4 de l’arrêté du 4 août
2006 est déterminée par la distance entre les organes d’isolement, alors qu’elle était limitée dans la
réglementation précédente aux clôtures des établissements desservis.
La définition de la limite des canalisations de transport à la vanne d’isolement et non plus à la
clôture soumettait certains ouvrages à la fois à la réglementation des canalisations de transport et à
celle des installations classées. Cette situation a été clarifiée par la circulaire BSEI n°07-133 du 1 4
mai 2007.
Ainsi, tout tronçon de canalisation reliant ou traversant plusieurs installations classées soumises à
autorisation, et partiellement ou totalement extérieures au périmètre de ces installations, relève de
la réglementation relative aux canalisations de transport.
Il est donc important de vérifier la surface projetée au sol de ces tuyauteries afin de savoir si ce
présent guide est applicable (≤ 500 m²).

Une liste indicative de textes de référence se trouve en annexe.

1.2 DOMAINE D’APPLICATION


Le présent guide s’applique aux canalisations de transport telles que définies dans le §1-1 et dont la
projection au sol ne dépasse pas 500 m². Cependant, par décision des organisations
professionnelles concernées, les canalisations de gaz naturel relèvent de l’application générale de
la réglementation canalisation de transport.

La réglementation canalisation de transport s’applique du premier au dernier organe d’isolement y


compris les accessoires et installations annexes.

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1.3 TYPOLOGIE DES CANALISATIONS VISEES PAR LE PRESENT GUIDE


Les canalisations visées par le présent guide sont généralement implantées dans l’environnement
immédiat des sites qu’elles desservent.

Les principales utilisations sont les liaisons se situant sur le domaine public (y compris les ports
autonomes) ou privé tiers telles que celles entre :

• les différentes parties d’un même site,


• les sites voisins de deux industriels différents ou d’un même industriel,
• un site et une installation externe telle qu’un appontement ou un terminal pipeline,
• …

Compte tenu de la complexité pouvant résulter des implantations de ce type de canalisation il est
nécessaire que les points suivants soient documentés :

• le propriétaire des canalisations et la limite de propriété,


• l’exploitant des canalisations et la convention contractuelle avec le propriétaire si ce dernier
n’est pas lui-même l’exploitant,
• les conventions d’occupation du domaine public.
• les servitudes ou conventions d’occupation du domaine privé

1.4 SPECIFICITES DES CANALISATIONS VISEES PAR LE PRESENT GUIDE


Ces canalisations ont pu être gérées de façon homogène avec les tuyauteries d’usine auxquelles
elles se connectent. De ce fait, elles peuvent ne pas avoir été conçues, construites et exploitées en
application de règles applicables aux « canalisations de transport» en particulier en ce qui concerne
les points suivants :

• elles peuvent ne pas remplir les critères de dimensionnement en terme de tenue à la


pression et de choix de matériel (référence chapitre 4),
• elles sont souvent implantées en aérien, sous buses ou ponceaux, ou sous caniveau, ou en
galerie technique, mais peuvent être également enterrées et construites à l’identique d’une
canalisation de transport,
• elles peuvent être groupées, gérées et surveillées par nappes plutôt que de façon
individuelle (référence chapitre 5),
• elles ne peuvent pas, dans la plupart des cas, être inspectées par racleur instrumenté
(présence de coudes à faible rayon, impossibilité de monter des gares de racleurs,
longueurs insuffisantes, impossibilités process… par exemple),
• elles peuvent être intégrées dans le plan d’inspection-surveillance-maintenance du site
auquel elles sont rattachées (référence chapitre 5),
• elles peuvent être intégrées dans l’étude de dangers du site auquel elles sont rattachées
(référence chapitre 3) à condition d'être clairement identifiées dans cette étude de dangers.

Pour les sites ayant élaboré des études de dangers et disposant d’un POI, elles n’ont en général
pas fait l’objet d’études de sécurité et de PSI spécifiques mais ont pu être intégrées dans les
scénarii étudiés.

En d’autres termes, la canalisation fait l’objet d’une étude de sécurité ou est comprise dans l’étude
de dangers du site.

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2 NORMES

2.1 GENERALITES
L’article 6 de l’Arrêté du 4 août 2006 indique que le guide professionnel relatif aux normes
référencées dans les normes :
- NF EN 1594 intitulée : « Systèmes d'alimentation en gaz. - Canalisations pour pression
maximale de service supérieure à 16 bar. - Prescriptions fonctionnelles »
- NF EN 14161 intitulée : « Industries du pétrole et du gaz naturel. - Systèmes de transport par
conduites »
précise les dispositions des normes à retenir, notamment en ce qui concerne les options techniques
qu’elles autorisent, les valeurs des coefficients, ainsi que la référence à des normes européennes
ou à tous autres documents techniques et dispositions particulières qui doivent être utilisés.

2.2 POINTS PARTICULIERS D’APPLICATION


Pour les ouvrages considérés, le guide GESIP 2007/09 (Normes canalisations de transport)
s’applique. Il indique notamment les paragraphes de la norme NF EN 14161 qui sont applicables
dans le cadre de l’arrêté du 4 août 2006. Les dispositions indiquées ci-dessous complètent celles
de ce guide ou s’y substituent quand cela est précisé.

Les canalisations de surface projetée inférieure ou égale à 500 m2 sont plus proches des
tuyauteries industrielles (canalisations d’usine) de par leur dimension, leur conception et leur
fabrication. Il est donc possible de les concevoir et de les fabriquer en application de la directive
équipement sous pression (DESP) 97/23/CE transposée dans la réglementation française par le
décret 99-1046 du 13 décembre 1999, au titre de la « connexité » avec les installations classées
auxquelles elles sont raccordées.

Si le transporteur choisit de concevoir et fabriquer la canalisation de transport en application des


exigences essentielles de sécurité (EES) de l’annexe 1 du décret N°99-1046 du 13 décembre 1999,
il doit notamment prendre en compte les points suivants :
• la pression maximale admissible PS, au sens du décret équipement sous pression, sera
assimilée à la pression de conception PMC/PSMA employée pour les canalisations de
transport lorsque le dénivelé ne dépasse pas 10 m,
• le transporteur applique la contrainte admissible la plus faible issue de l’application soit du
coefficient de sécurité de l’article 7 de l’arrêté du 4 août 2006 (nota : pour l’application du
coefficient de sécurité on assimilera la limite d’élasticité Rt 0,5 employée dans l’arrêté et Rt
0,2 employée dans le décret), soit du §7 de l’annexe 1 du décret, soit de la norme ou du
code de construction choisi,
• contrôle des soudures : Pour chaque type de contrôle, le taux de contrôle retenu sera le plus
contraignant du code de construction ou, selon le cas, de la norme NF EN 1594 ou de celui
cité au 10.4.2 de la norme NF EN 14161. Les critères d’acceptation seront ceux du
référentiel de construction retenu,
• le transporteur doit émettre une attestation de conformité aux EES,
• les exigences en matière d’évaluation de la conformité aux EES par les organismes habilités
au titre de l’arrêté du 4 août 2006 ne peuvent être inférieures à celles relevant de la
catégorie de risque I même si la pression PS de la canalisation est inférieure à 0,5 bar ou si
l’article 7 du décret 99-1046 du 13 décembre 1999 est applicable,

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• pour l’épreuve de résistance, voir le chapitre 4 « construction ».

Lorsqu’une canalisation de transport de surface projetée inférieure ou égale à 500 m2 est construite
selon les exigences de la DESP, les paragraphes suivants de la norme NF EN 14161 concernant la
conception, le choix des matériaux, la fabrication et les contrôles ne sont pas applicables car déjà
couvertes par des exigences essentielles de sécurité de la DESP :

o 6.4 Exigences de résistance.


o 6.5 Stabilité.
o 6.6 Portées des conduites.
o 6.7 Exigences relatives à l’épreuve en pression.
o 6.14 Composants préfabriqués.
o 6.15 Fixation des supports ou des ancrages
o 7.8.1 Conduite principale
o 7.8.2 Conduites secondaires
o 8.1 Exigences relatives aux matériaux à l’exception du 8.1.14
« Documentation à conserver »
o 8.2 Tubes de conduite.
o 8.3 Composants.
o 10.4 Soudage et assemblage (à l’exception du 10.4.2 où les taux de contrôle
cités seront pris en compte)

3 ETUDES DE SECURITE

3.1 DONNEES PREALABLES


Pour toute canalisation ou partie de canalisation, l’exploitant préparera un descriptif, mettant en
particulier en évidence :

• les limites et les interfaces avec les installations. A cette occasion, l’exploitant vérifiera qu’il
n’y a pas de partie de canalisation potentiellement « orpheline » ou de « discontinuité
d’approche » (exemple : à un passage de clôture)
• l’existence éventuelle de conventions d’occupation du domaine emprunté (domaine
« public », domaine portuaire, etc.)
• toute disposition constructive critique du point de vue des risques :
o pour les parties aériennes nues ou calorifugées: passages en racks, en nappes,
type de supportage, isolation thermique, traçage, vibrations éventuelles, etc.
o pour les parties aériennes « en caniveau » : caniveau fermé, ouvert, rempli de sable,
etc.
o pour les parties enterrées : nature du revêtement extérieur, existence d’une
protection cathodique, nature du sol, etc.
o passages de murs, de merlons, de routes (en fonçage, en ponceaux, en fourreau,
etc.),
o les dispositifs autres tels que fosses, points de purge, de vidange, etc.

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3.2 ETUDES DE SECURITE ET ETUDES DE DANGERS


Deux cas peuvent se présenter :

Cas 1 :
La canalisation est étudiée dans le cadre de l’étude de dangers du site et le calcul des distances
d’effet est réalisé sur la base des scénarios du guide GESIP 2008/01, dans ce cas, l’étude de
dangers du site tient lieu d’étude de sécurité. Cependant, pour les tronçons internes aux
établissements, voire aussi pour les très courtes traversées de voirie, une étude de dangers
effectuée selon les critères ICPE définis en 1.1.6 fiche n° 6 de la circulaire MEDDM du 10 mai 2010
peut être acceptée dès lors que l'on a l'assurance que cette étude couvre la totalité des
canalisations de transport concernées et que celles-ci sont bien identifiées.

Cas 2 :
La canalisation n’est pas étudiée en intégralité dans le cadre de l’étude de dangers du site ou, dans
l’étude de dangers, les zones d’effet liées à la canalisation ne sont pas déterminées sur la base des
scénarios et des calculs de zone d’effet tels que définis dans le guide GESIP 2008/01 pour les
tronçons hors sites (hors très courtes traversées de voirie), dans ce cas, une étude de sécurité de la
canalisation est conduite selon le guide GESIP 2008/01 pour ces tronçons.

3.3 LOGIGRAMME

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4 CONSTRUCTION

4.1 PARTICULARITES
Par rapport à l’arrêté du 4 août 2006 qui prend comme référence des canalisations enterrées, les
canalisations de transport de surface projetée au sol inférieure ou égale à 500 m² situées dans les
zones industrielles suivent les pratiques constructives des canalisations internes aux sites et sont,
pour la majorité d’entre elles, aériennes, ce qui est en général une solution pertinente.

4.2 CONDITIONS DE REALISATION DES EPREUVES AVANT MISE EN


SERVICE
Pour les canalisations de transport conçues et fabriquées conformément aux EES du décret 99-
1046, le présent chapitre se substitue aux dispositions du guide professionnel GESIP 2007/06 relatif
aux épreuves avant mise en service des canalisations de transport et aux EES correspondantes de
l’annexe 1 du décret 99-1046.

Les épreuves de résistance et d’étanchéité sont obligatoires. Elles doivent être effectuées sous
la surveillance d’un organisme habilité conformément à l’article 11 de l’arrêté multifluides.

• Le transporteur envoie un courrier (lettre, fax, courriel) à l’organisme habilité ainsi qu’au
service chargé du contrôle indiquant la date présumée de l’épreuve de telle sorte qu’il soit
en mesure de le recevoir au plus tard 11 jours ouvrés avant cette date. Il prévient
l’organisme habilité et le service chargé du contrôle d’une éventuelle modification de
l’épreuve au plus tard 24 h avant la date programmée de cette épreuve.

• Le dossier d’épreuve est constitué conformément au 3.4.2 du « Guide épreuve initiale avant
mise en service » GESIP 2007/06.

• Pour les tuyauteries conçues et fabriquées selon la DESP, la pression d’épreuve de


résistance sera la plus contraignante :

o de la DESP,

o du code de construction retenu.

• Si l’épreuve est réalisée avec les soudures visibles et non revêtues, la durée de l’épreuve
est celle nécessaire à l’inspection de l’ensemble des soudures. L’épreuve d’étanchéité n’est
pas requise.

• Si l’épreuve hydraulique de résistance est réalisée avec les soudures visibles et revêtues,
l’épreuve de résistance est suivie d’une épreuve d’étanchéité de 6 heures à la pression de
calcul PS.

• Si l’épreuve hydraulique de résistance est réalisée avec les soudures de raboutage non
visibles la durée de l’épreuve sera portée à 6 heures. L’épreuve d’étanchéité n’est pas
requise.

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5 SURVEILLANCE TRAVAUX ET REPARATIONS


Le présent chapitre se substitue, sauf mention contraire, aux dispositions du guide professionnel
GESIP 2007/04 en vue de s’adapter aux spécificités des lignes à surface de projection au sol
inférieure ou égale à 500m². Le contenu type d’un programme de surveillance et de maintenance
décrit ci-après est établi en référence au paragraphe 9.1 du guide précité et à l’article 13 de l’AM du
4-08-06.

5.1 SURVEILLANCE
Ce programme pourra être établi globalement pour l’ensemble des lignes d’un site, ou par zone, ou
par ouvrage. Il précise les dispositions générales du site industriel applicables aux canalisations de
transport.

5.1.1 ORGANISATION GENERALE DU TRANSPORTEUR

L’organisation intervenant sur les canalisations de transport est intégrée à celle de l’établissement
industriel exploitant, considéré alors comme le transporteur. Le programme de surveillance ne
reprendra pas impérativement l’ensemble de cette organisation, il se bornera à détailler les
fonctions qui contribuent à la surveillance et la maintenance des canalisations.

5.1.2 DESCRIPTIONS DES OPERATIONS DE SURVEILLANCE

5.1.2.1 Surveillance à distance

Les canalisations sont des systèmes dynamiques véhiculant des fluides sous pression. Le
fonctionnement d’une canalisation est dès lors caractérisé par un ensemble de grandeurs
physiques caractéristiques du fluide (viscosité, compressibilité, densité, température etc.) ou de son
mouvement (pression, type d’écoulement, etc.). Le suivi de ces grandeurs ainsi que la surveillance
de divers paramètres techniques caractérisant le fonctionnement des ouvrages peuvent permettre
de détecter des problèmes potentiels d’intégrité de ces derniers.

La mise en œuvre du transport par canalisations consiste en la fixation de consignes pour certains
des équipements de la canalisation : positions de vannes, débit, pression, etc. La surveillance
repose sur la vigilance des opérateurs, leur formation, les éléments techniques retransmis par les
systèmes de contrôle-commande dont ils peuvent disposer.

Le transporteur contrôle que ses consignes sont prises en compte et correctement appliquées, et
qu’elles conduisent à un résultat adéquat. Les procédures existantes du site industriel peuvent être
utilisées dans le cadre de la description et du contrôle de la surveillance des canalisations de
transport.

Les opérateurs chargés du pilotage de la canalisation peuvent être assistés ou non par des
systèmes de contrôle-commande à distance. Les canalisations d’emprise <500m² sont rarement
équipées de systèmes de surveillance à distance concernant leurs caractéristiques de
fonctionnement propres. La surveillance concerne plus souvent les installations raccordées.

Les systèmes d’informations disponibles seront décrits. Ils peuvent comprendre :

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• Les pressions à l’entrée et la sortie des installations de pompage ou des vannes de


sectionnement, les contrôles des ouverture/fermeture des vannes d’isolement et
sectionnement en ligne et de marche/arrêt des pompes,
• Des contrôles quantitatifs (vérification de la concordance entre l’évolution d’un niveau de bac
et le mouvement du produit entrant ou sortant du bac), par exemple
• Des recoupements quantitatifs avec les tiers effectués à intervalles réguliers durant les
mouvements de transfert
• Un suivi de la composition du fluide, en particulier lorsque les produits transportés sont
susceptibles de générer des corrosions internes, par exemple dans le cas des lignes
transportant certains produits intermédiaires de process industriels.

5.1.2.2 Surveillance sur le terrain

Le tracé de la canalisation doit être surveillé périodiquement. Le plus souvent, la surveillance est
confiée au personnel d’exploitation du site qui assure des rondes régulières dans le cadre de leur
mission permanente, lors de ces rondes l’utilisation de check list ou de tout autre document
assurant la traçabilité de la surveillance est conseillée.

Cette surveillance doit contribuer à déceler :

• les signes apparents de mouvements des terrains (affaissements, tassements,


glissements, éboulements, craquelures, érosions des berges des cours d’eau,
perturbations dans l’écoulement des eaux de ruissellement, résurgences d’eau etc.),
• les dégradations des parties aériennes (fosses, massif béton, ouvrages de génie civil,
clôtures, regards, bouches à clé, éléments de signalisation par bornes et balises, prises
de potentiel, postes de soutirage…). La surveillance portera notamment sur les risques
d’agression externes liés aux installations environnantes : fuites, condensation, traceur,
etc.
• l’encombrement des accès,
• la présence de végétation pouvant endommager le revêtement externe des canalisations,
• la détection des travaux tiers en particulier ceux non déclarés,
• toute indication d’une fuite (en fonction du lieu de la fuite et de la nature du produit :
résurgence, modification de l’aspect du terrain et/ou de la végétation, coloration des
étendues d’eau, odeur particulière, givrage du terrain, etc.),
• de façon générale toute évolution notable de l’environnement de la canalisation.

5.1.2.3 Gestion des travaux à proximité

Pour tout travail réalisé à proximité des canalisations à l’extérieur du site, le processus ci-dessous
devra strictement être suivi :

• Instruction du chantier en tenant compte de la nature des travaux et des risques induits,
• Définition des conditions d’exécution du chantier et de surveillance spécifique des
travaux,
• Réception des travaux et clôture de l’instruction du dossier,

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Pour ce faire, l’exploitant établit une procédure documentée.

Cette procédure doit notamment préciser les points suivants :

• Mode de surveillance adopté selon type de travaux et durée,


• Réunion d’ouverture de chantier,
• Modalités de surveillance qui devront être très clairement définies, notamment sur la
présence obligatoire ou non d’un représentant du transporteur au moment des travaux.
• Visites, réunions de chantier (organisation périodicité, comptes rendus, etc.)
• Conduite à tenir en cas de chantier sensible, c’est à dire ceux devant susciter un
renforcement de la vigilance car présentant a priori, du fait notamment de leur proximité,
de leur nature ou d’un retour d’expérience négatif concernant l’entreprise intervenante,
un risque plus important que les chantiers habituels,
• Références téléphoniques des contacts en cas d’urgence

Pour les parties intérieures, le transporteur se conformera aux règles et procédures de travaux
internes aux sites concernés.
.

5.1.2.4 Communication

Les informations concernant les canalisations à surface projetée inférieure ou égale à 500 m² sont
communiquées aux propriétaires ou exploitants des terrains traversés.

5.1.3 DESCRIPTION DES OPERATIONS D’INSPECTION OU D’ANALYSE

Les canalisations de surface projetée inférieure ou égale à 500 m² sont fréquemment aériennes et
n’ont pas été conçues, sauf exception, pour une inspection par outil interne. Dans le cas où
l’inspection par outil interne est possible et appliquée, se référer aux dispositions du guide GESIP
2007/05.

Les opérations d’inspection ou d’analyse peuvent être groupées selon une répartition géographique
par zones, nappes ou racks, précisant pour chacune d’elles les canalisations concernées. La
traçabilité des zones inspectées ou analysées année par année pourra apporter la preuve de
l’examen complet de la canalisation sur une durée ne dépassant pas dix ans (selon article 13 de
l’AM 2006).

L’étendue et la périodicité des contrôles et inspections sont fixées en application de règles définies
par le transporteur tenant compte de l’analyse des différentes zones traversées par la canalisation.
Les périodicités d’inspection peuvent être adaptées aux différents points singuliers. Une inspection
décennale de l’ensemble de l’ouvrage n’est pas nécessairement requise sous réserve de réalisation
d’une analyse de risques.

Les principaux facteurs pouvant être pris en compte dans cette analyse sont :

- pour la conséquence :

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• les dangers (inflammabilité, toxicité, pollution, pression) liés au produit véhiculé,


• les dommages selon la position de la zone analysée.

- pour la probabilité de défaillance :

• l’historique de l’ouvrage et de son évolution constructive,


• les caractéristiques de la canalisation (aérienne, enterrée, calorifugée, etc.)
• les mécanismes potentiels de dégradation, notamment aux points singuliers,
• l’efficacité évaluée des mesures de protection contre la corrosion,
• l’analyse de l’historique d’inspection et de maintenance.

Les principales techniques d’inspection pouvant être employées sont les suivantes :

• pour les lignes aériennes, peintes, non calorifugées : examen visuel (recherche de défaut de
revêtement et aux interfaces des points de supportage) et mesures d’épaisseur des zones
suspectes,
• pour les lignes calorifugées : examen visuel de l’état du calorifuge et des zones à risque
d’entrée d’humidité, décalorifugeage total ou partiel pour inspection selon état constaté du
calorifuge et l’analyse de criticité,
• pour les lignes sous buses, courts tronçons enterrés, entrée/sortie de terre (interface sol-
air) : examen visuel des parties accessibles, utilisation de la technologie « ultrasons »
« ondes guidées » si applicable,
• pour les tronçons enterrés / immergés : contrôles des interfaces air-sol, contrôle de l’état des
revêtements par campagne de mesures électriques de surface, racleurs instrumentés si
techniquement réalisables ou inspection statistique par fouille,
• pour les lignes sur rack ou structure métallique : inspection visuelle du supportage,
• dans les zones éventuellement soumises à vibrations avec risque de fissuration par
fatigue (ex : piquages d’instrumentation) : ressuage, magnétoscopie, ACFM,
• pour les lignes en double enveloppe ou passant en caniveau/galerie étanche : suivi possible
par système de détection de fuite,
• dispositif de mesure (densimètres, compteur, colorimètre, etc.) : leur mode d’inspection sera
défini par l’exploitant en fonction de leurs caractéristiques et des modes de dégradation
identifiés.

Si des mécanismes de corrosion interne sont répertoriés, en particulier dans le cas des
canalisations transportant des produits intermédiaires industriels :
• la technique d’inspection et la localisation des contrôles seront adaptées au type
d’endommagement recherché
• des limites opératoires concernant la composition du fluide seront définies lorsque
nécessaire pour s’assurer que le taux de corrosion reste dans les limites prises en compte
lors des opérations d’analyse et seront intégrées dans les opérations de surveillance.
• les petits piquages en point bas feront l’objet d’une surveillance particulière notamment si
une accumulation d’eau est possible ainsi que les éventuels bras morts.

Un essai d’étanchéité en pression à 110 % de la PMS peut être réalisé sous la responsabilité du
transporteur afin de vérifier l’intégrité de la canalisation. Il sera réalisé selon les modes opératoires
du Guide 2007/06 « Épreuve initiale avant mise en service ». Cet essai permettra d’évaluer la tenue

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d’éventuels défauts et de vérifier l’aptitude de la canalisation à son exploitation dans le cadre du


Programme de Surveillance et de Maintenance. Une analyse de risques est prévue dans le cadre
de la réglementation existante et prendra en compte les spécificités du fluide d’essai.

La description des opérations d’inspection et d’analyse peut prendre la forme du plan d’inspection
établi par un service d’inspection reconnu, lorsqu’il existe, y compris pour les canalisations ou
tronçons de caractéristiques inférieures aux seuils de soumission de l’arrêté du 15 mars 2000 relatif
à l’exploitation des équipements sous pression.

5.1.4 MESURES DE PROTECTION CONTRE LA CORROSION

Un revêtement de peinture peut être un moyen de protection contre la corrosion des canalisations
aériennes, ainsi que des canalisations sous isolation thermique lorsque leur température de service
fait courir le risque de la rétention d’humidité. Les défauts éventuels mettent l’acier au contact des
agents agressifs de l’air ambiant (corrosion atmosphérique) ou sous calorifuge. La recherche de ce
type de défaut est intégrée aux opérations d’inspection traitée au paragraphe ci-dessus.

Les parties enterrées des canalisations objet du présent guide sont en général de faible longueur et
équipées de protections passives. Lorsqu’une protection cathodique est utilisée, le guide GESIP
2007/04 est applicable.

5.1.5 MAINTENANCE DES INSTALLATIONS ANNEXES

Le plus souvent, à l’exception des vannes d’isolement d’extrémité, il n’existe pas d’installations
annexes au sens de l’arrêté du 4/8/2006. Ces vannes sont intégrées au programme de surveillance
et de maintenance.

5.1.6 MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS DE SECURITE

Beaucoup de canalisations objet du présent guide sont protégées par conception (pression
maximale en service supérieure à la pression de refoulement à débit nul de la pompe), compte tenu
de leurs liens avec les installations du site.

La maintenance des équipements de sécurité, s’ils existent, doit être suivie de manière précise et le
Transporteur doit préciser la liste des organes de sécurité qu’il considère pour son activité, en
décrire l’entretien et les tests de fonctionnement. Il doit indiquer la fréquence des contrôles et en
assurer la traçabilité.

5.2 EXPLOITATION DES RESULTATS D’INSPECTION- DETECTION DE


DEFAUTS ET REPARATIONS
Suite aux opérations d’inspection, trois types d’actions peuvent être requis :

5.2.1 MESURES PREVENTIVES

Il s’agit d’actions visant à améliorer l’environnement des canalisations ou leur protection contre la
corrosion, telle que la remise en état d’un revêtement.
Leur réalisation peut être prise en compte dans le processus d’analyse de la canalisation (selon le §
5.1.3) en vue de définir l’échéance des contrôles ultérieurs.

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5.2.2 ACTIONS COMPLEMENTAIRES DE CONTROLE OU D’INSPECTION

Le contrôle des canalisations objet du présent guide peut être réalisé par sondage. Les éléments
contrôlés doivent être représentatifs de l’ensemble des points singuliers de la (ou des)
canalisation(s) concernée(s), pour chacun des mécanismes de dégradation potentiels. En cas de
détection de défaut, il est nécessaire de procéder à l’analyse du mode de dégradation et si
nécessaire de définir une extension de contrôle adaptée.
Dans certains cas, l’application d’une technique de contrôle plus performante peut être requise en
vue de déterminer l’acceptabilité en l’état d’un défaut répertorié.

5.2.3 ACTIONS DE MAINTIEN DE L’INTEGRITE - REPARATIONS

Lorsque les défauts relevés dépassent un seuil d’acceptation défini, des actions sont spécifiées en
vue de garantir la sécurité de l’ouvrage.

Le paragraphe « Réparation » du guide GESIP 2007/04 est applicable. La technique de réparation


définitive la plus fréquente pour les canalisations objet du présent guide est le remplacement du
tronçon concerné par coupe de manchette à la première opportunité de mise à disposition.

Des mesures transitoires peuvent permettre de continuer d’opérer :

• Abaissement de la pression maximale d’exploitation,


• Réparation provisoire : sur les canalisations aériennes, la pose de manchons métalliques
boulonnés avec annulaire injecté en résine est une pratique qui bénéficie d’un retour
d’expérience international important, y compris sur défaut débouchant La surveillance
spécifique des réparations provisoires sera intégrée dans le programme de surveillance de
l’ouvrage.

6 PSI
Le cadre général tel que défini dans le guide GESIP 2007/01 s’applique de même que la
circulaire du 14 mai 2007 qui permet d’intégrer les éléments du PSI dans le POI de l’établissement.

7 SIG

7.1 GENERALITES
Ces canalisations franchissent le domaine public de façon isolée (dépôts pétroliers, stations
services, etc.), ou en nappe de canalisations (autour de sites industriels).

L’objectif du SIG étant notamment de s’affranchir des endommagements par travaux tiers pour les
canalisations enterrées, le géo référencement s’impose uniquement pour les parties de
canalisations ou nappes de canalisations enterrées situées dans les domaines public et tiers.

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7.2 CANALISATIONS DE TRES FAIBLE LONGUEUR


Pour les canalisations éligibles au présent guide qui se limitent à la traversée de voies de
communication et leurs abords immédiats, le SIG peut être remplacé par un plan non dématérialisé
selon les modalités fixées par l’article 12 de l’arrêté du 4 août 2006 modifié.

7.3 NAPPES DE TUYAUTERIES


Une nappe de tuyauteries est constituée de canalisations très proches les unes des autres.
Le contour à l’extérieur du site des nappes sera individuellement géoréférencé.
Les caractéristiques de chaque canalisation et les plans de coupe des nappes seront intégrés à une
base de données conformément à l’article 12 de l’arrêté du 4 août 2006 modifié.

8 MISE HORS EXPLOITATION ET CHANGEMENT D’AFFECTATION


Toute canalisation non vidée, non dégazée, non mise en sécurité est considérée comme étant en
service et, de ce fait, reste intégrée au programme de surveillance et de maintenance.

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ANNEXE
Equipements sous pression
(dont tuyauteries dans les Canalisations de transport Canalisation
Textes Installations classées ICPE et canalisations de de distribution
transport de vapeur et d’eau Hydrocarbures liquides Produits de gaz
Gaz
surchauffée) ou liquéfiés chimiques
Loi du 15/6/1906*
Loi du 15/2/1941*
Lois L 511-1 à L 517-2 du Code de Loi 49-1060 du 2/8/1949* Loi 65-498 du
l’Environnement Loi 46-628 du 8/4/1946*
Loi 43-571 du 28/10/43 Loi 58-336 du 29/3/1958* 29/6/1965* Loi du 15/2/1941
(Livre V – Titre Ier) Loi 2003-8 du 3/1/03*
Ordonnance n°2010-418 « multifluide » du 27/04/2010
Articles L. 555-1 à L. 555-30 du Code de l’environnement
Décret 99-1046 du 13/12/99 Décret 85-1108 du Décret 50-836 du 08/07/50
(portant transposition de la 15/10/85 Décret 63-82 du 04/02/63
Décrets Décret 59-645 du 16/05/59 Décret 65-881 du Décret 62-608
Directive 97/23/CE du 29/5/97) Décret 70-492 du 18/10/65 du 23/05/62
11/06/70 Décret 59-998 du 14/08/59
Décret 89-788 du 24/10/89
Arrêté du 29/09/05 (seuils Arrêté du 21/12/99 (classification) Arrêté du
Arrêté du 11/05/70 Arrêté du 21/04/89**
d’évaluation des effets) Arrêté du 15/03/00 (exploitation 06/12/82***
Arrêtés Arrêté du 10/05/00 (prévention des ESP) Arrêté du
des accidents majeurs, applicable Arrêté du 06/12/82 (transport de Arrêté multifluide du 4 août 2006 (publié le 15/09/06) 13/07/00
aux établissements Seveso) vapeur et d’eau surchauffée)
Circulaire du 10/05/10 BSEI 06-80 - Circulaire du Circulaire 06-254 du 04/08/2006 (porter à connaissance)
(démarche MMR, 06/03/06 (exploitation des ESP)
Circulaire 07-133 du 14/05/2007 (interfaces entre canalisations de transport
Circulaires mise en œuvre des PPRT, fuites
et tuyauteries industrielles)
et sur tuyauteries) DMT/P 32-510 du 21/5/03
Décisions Circulaire du 04/05/2007 (PAC) (Services Inspection Reconnus) Circulaire DGEC 807067 du 05/08/2008 (autorisation des canalisations de
transport de gaz de faible longueur)
* Ces lois, ou leurs dispositions relatives aux canalisations de transport seront abrogées dès que l’ordonnance « multifluide » du 27 avril 2010 entrera en vigueur, à la publication de son
décret d’application.
** Cet arrêté reste en vigueur pour les canalisations qui relèvent du code minier.
*** Cet arrêté reste en vigueur pour les réseaux de chaleur

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