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I.2.

Centrale cylindro-parabolique

I.2.1. Principe de fonctionnement d'un réflecteur cylindro-parabolique

Une centrale cylindro-parabolique est composé d'un réflecteur


parabolique (miroir), d'une structure métallique, d'un tube récepteur et
Figure I.6 du système de poursuite solaire comme indique la figure I.6.
: réflecteur cylindro-
La technologie des capteurs cylindro-paraboliques est actuellement la
parabolique
plus éprouvée des techniques de concentration solaire.

Des nombreuses installations ont déjà été testées et commercialisées, dont certaines dans les
années 80. Aussi appelés concentrateurs linéaire cylindro-parabolique, ces miroirs de section
parabolique concentrent les rayons du soleil vers une ligne focale. Le récepteur est un tube placé
au niveau du foyer linéaire, au-dessus de la parabole, et dans lequel circule un fluide
caloporteur. La concentration maximale de ce capteur est Cmax=215 et le rendement maximal
est çmax= 50 % [7].

Le rôle du mécanisme de poursuite est d'adapter l'inclinaison du collecteur de manière à ce que


la radiation solaire incidente soit toujours perpendiculaire au réflecteur.

L'énergie thermique réfléchit par le collecteur est absorbée par un tuyau métallique à l'intérieur
d'un tube en verre sous vide. Le fluide (huile synthétique par exemple) qui circule à l'intérieur
du tuyau (tube), est chauffé à une température pouvant atteindre 400°C. Ce fluide est ensuite
pompé vers des échangeurs conventionnels afin de produire de la vapeur d'eau à haute
température et de pression. La vapeur produite est ensuite intégrée dans un cycle
thermodynamique générant de l'énergie électrique au moyen d'une turbine à vapeur couplée à
alternateur[8].

I.2.2. Description d'une centrale cylindro-parabolique

L'installation typique est formée de trois éléments principaux : le champ solaire, le système de
stockage et le système de génération électrique comme l'illustre la figure I.7.
Figure I.7 : schéma d'une installation de centrale solaire cylindro-parabolique

I.2.2.1. Le champ solaire

Le champ solaire est la partie réceptrice de l'installation : la radiation solaire est concentré e
pour atteindre des températures élevées. Les collecteurs sont connectés en série pour former
des longues files qui à leur tour sont connectées en parallèle. La taille du champ solaire dépend
de la puissance [8].

Figure I.8 : Exemple de champ solaire

Les collecteurs sont orientés vers l'Est dès le lever du soleil. Ils sont alignés dans la direction
nord-sud, et disposent d'un système mono axial de poursuite du soleil dans la direction est-
ouest. Cette poursuite solaire sera assurée grâce à un vérin électrique commandé. Un senseur
permet de contrôler la position du soleil par rapport aux rangées de collecteurs. Cette
information est transmise au système de contrôle central qui ajuste l'angle d'inclinaison en
fonction [8].
I.2.2.1.1. Les configurations du champ solaire

Le champ solaire peut avoir plusieurs configurations en fonction de la manière dont il est
alimenté en fluide caloporteur. Dans tous les cas, la tuyauterie de sortie doit être la plus courte
possible pour minimiser les pertes à l’ambiance [8].

Figure I.9: Les différentes configurations de champs solaires

a) Installation à retour direct :

C'est la configuration la plus simple et celle qui est la plus utilisée. Son inconvénient principal
est le déséquilibre entre les pressions à l'entrée et à la sortie de chaque rangée de collecteurs.
En effet, la distance parcourue par le fluide passant dans la dernière rangée est plus courte que
celle parcourue par le fluide de la première rangée. Les pertes de charge sont donc plus ou
moins importantes et le débit n'est pas identique pour chaque rangée de collecteurs. Des vannes
ajustant la perte de charge doivent alors être installées sur chaque rangée de collecteurs.

b) Installation à retour indirect

Les pertes de charge sont équilibrées pour chaque rangée en effectuant une boucle à l'entrée du
champ solaire. La longueur totale de tuyauterie est légèrement augmentée, ainsi que les pertes
à l'ambiance.

c)Installation à alimentation centralisée

Le but de ce type d'installation est de minimiser la longueur totale de tuyauterie. Comme pour
l'installation à retour direct, des vannes d'ajustement de la perte de charge sont nécessaires sur
chaque rangée de capteurs.

I.2.2.1.2. Le collecteur

Le collecteur est le composant de base du champ solaire. Il est composé d'un réflecteur
parabolique (miroir), d'une structure métallique, d'un tube récepteur et un système de poursuite
solaire. Les miroirs sont composés de verre pauvre en fer, dont la transmissivité atteint 98%.
Ce verre est recouvert d'une pellicule d'argent en sa partie inférieure, et d'un enduit spécial de
protection. Un réflecteur de bonne qualité peut réfléchir 97% du rayonnement incident.
Le facteur de concentration pour un collecteur cylindro-parabolique est approximativement de
80.

Figure I.10: Vue schématique d'un collecteur cylindro-parabolique

Le rôle du mécanisme de poursuite est d'adapter l'inclinaison du capteur de manière à ce que la


radiation solaire incidente soit toujours perpendiculaire au réflecteur. Ainsi, la radiation est
réfléchie au foyer de la parabole et concentrée dans le tube récepteur.

La structure métallique doit être suffisamment solide pour résister aux importantes contraintes
mécaniques liées au vent. Elle doit de plus être munie d'extrémités assurant la compatibilité
entre les dilatations thermiques inégales de l'acier et du verre [8].

I.2.2.1.3. Le tube absorbeur

Le tube collecteur doit avoir les caractéristiques suivantes :

 Une bonne absorption du rayonnement : son coefficient d'absorption doit être aussi
élevé que possible afin d'éviter toute réflexion du rayonnement incident.
 Des pertes thermiques limitées : La température du tube dépassant généralement 400°C,
les pertes par échanges convectifs et radiatifs sont très importantes. Afin de les limiter,
le tube est entouré d'une enveloppe de verre sous vide [8].
Figure I.11: Tube collecteur

I.2.2.2. Stockage thermique

Le fonctionnement des systèmes solaires de production d'électricité est fortement contraint par
les intermittences de la ressource. Pour y remédier, certaines centrales solaires
thermodynamiques utilisent le stockage thermique. Ce stockage ne permet que rarement de
réduire les coûts mais augmente considérablement la valeur de l'électricité produite en lissant
la production de la centrale. Le stockage permet d'accroître la durée de fonctionnement (facteur
de capacité) des centrales par rapport aux heures d'ensoleillement disponibles, qui passe
typiquement de 20% sans stockage à 30-50% avec stockage. Il s'agit de stocker et de restituer
l'énergie thermique à la puissance requise et à température élevée. La capacité de stockage
s'exprime souvent en heures de production à pleine charge en l'absence de rayonnement solaire
[12].

I.2.2.2.1. Systèmes de stockage

On distingue les systèmes de stockage suivants :

Systèmes basés sur la chaleur sensible

Les systèmes basés sur la chaleur sensible dans un milieu liquide (huile ou sels), ou gazeux
(vapeur) sont aujourd'hui assez bien maîtrisés. Pour ces technologies, le rendement est supérieur
à 95%. Cependant cette technique de stockage impose une variation en température du matériau
utilisé entre la charge et la décharge du stockage, qui perturbe la stabilité en
pression/température de la boucle vapeur. Par ailleurs le stockage de chaleur sensible dans une
centrale solaire thermique à collecteur cylindro parabolique est problématique car la faible
différence de température entre l'entrée et la sortie du champ (environ 100°C) impose des
volumes de stockage (et donc des coûts) bien supérieurs à ceux des centrales à tour à capacité
équivalente.
Systèmes basés sur la chaleur latente

Le stockage de chaleur latente présente deux intérêts majeurs : les phases de stockage et de
restitution se font à température constante imposée par le matériau utilisé, et les capacités
volumiques de stockage sont plus importantes que dans le cas de la chaleur sensible. Si le
changement de phase liquide-vapeur présente les plus fortes capacités, le volume excessif de
vapeur produite favorise le changement d'état liquide-solide. Néanmoins cette approche est
encore au stade expérimental et nécessite encore des travaux complémentaires.

Systèmes basés sur Le stockage par cycle thermochimique

Dans le cadre de ce travail nous nous limiterons à rappeler que ce stockage met en œuvre le
stockage de l'énergie dans la chaleur de réaction de procédés chimiques réversibles. Sa
faisabilité a été démontrée dans le cadre du projet européen SOLZINC (2001-2005) concernant
la carbo-réduction solaire du ZnO pour la production d'hydrogène [12].

I.2.2.2.2. Classification

Suivant la capacité voulue et la technologie de la centrale, les différents types de stockages


thermiques sont classés en :

Stockage découplé

Le stockage découplé, dans deux bacs, pour lequel le fluide caloporteur est aussi fluide de
stockage (stockage direct), est une solution éprouvée pour les centrales à caloporteur sels fondus
(THEMIS, Solar Two). Il s'agit même du premier mode de stockage testé sur les centrales
solaires. En effet, la nécessité d'avoir un fluide de transfert entre le système de
concentration/conversion de la source solaire et le système de production d'électricité a
rapidement conduit à la combinaison des fonctions de transfert et de stockage de ce même
fluide. Il peut aussi être envisagé en stockage tampon (capacité très faible) pour les installations
DSG sous la forme d'un accumulateur de vapeur.

Stockage en parallèle

Le stockage en parallèle peut être by-pass. Constitué de deux bacs, c'est une solution classique
pour les centrales à caloporteur huile (Andasol). Constitué d'un seul bac, il peut correspondre à
un stockage de chaleur sensible (à stratification) ou latente (par Matériaux à Changement de
Phase ou vapeur).

Stockage en série
Dans le stockage en série, la chaleur n'est stockée qu'à un seul niveau de température en sortie
de récepteur, pour atténuer les variations de température du caloporteur dans l'échangeur de
chaleur. Dans le cas de la DSG il faut prévoir un by-pass supplémentaire du GTA pour pouvoir
le charger hors production, sous peine de faire passer de l'eau liquide en entrée de l'étage de
détente.

Stockage intégré à l'échangeur

Le stockage intégré à l'échangeur pourrait être une option intéressante, même si la conception
d'un tel composant paraît complexe et la capacité de stockage limitée [12].

I.2.2.3. Les systèmes de génération de puissance

I.2.2.3.1. Principe

A partir de la production d'un fluide chaud (air, fluide thermique, eau ou vapeur d'eau) en
chaudière, la production de la force motrice est réalisée par la détente de la vapeur dans la
turbine vapeur sur le principe thermodynamique du cycle de Rankine [11]. On dispose alors
dans le générateur de vapeur de la vapeur d'eau sous pression. Cette vapeur sous pression fait
tourner à grande vitesse une turbine à vapeur qui entraîne un alternateur qui produit une tension
alternative sinusoïdale. À la sortie de la turbine, la vapeur est refroidie pour se transformer en
eau, puis renvoyée dans le générateur de vapeur. Le refroidissement de la vapeur issue de la
turbine est confié à une réserve d'eau (cours d'eau) ou plus rarement à une tour de
refroidissement [13].

I.2.2.3.2. Procédé

La vapeur sous pression est injectée entre les pales de la turbine à grande vitesse. L'impact de
la vapeur sur les pales crée le mouvement de rotation d'un axe de transmission de force motrice
[11].

I.2.2.3.3. Cycle de Rankine

Le système le plus couramment utilisé est le traditionnel cycle de Rankine : la chaleur est
transportée par l'huile synthétique depuis les collecteurs jusqu'à la chaudière, où l'eau est
vaporisée. La vapeur est ensuite détendue dans la turbine, condensée et comprimée puis
renvoyée dans l'évaporateur. Cependant, l'utilisation d'un cycle de Rankine nécessite des
températures élevées (l'efficacité du cycle chute si la température de la vapeur à l'entrée de la
turbine est inférieure à 300 °C), et l'investissement requis pour la turbine est important. Le
champ solaire doit donc obligatoirement être de taille importante [8].

Un cycle classique de Rankine élémentaire comprend une pompe de circulation, une source de
chaleur (des générateurs de vapeur), une turbine pour la conversion de l'énergie thermique en
énergique cinétique de rotation, et un condenseur comme source froide. La figure I.12 nous
présente un schéma de ce cycle de même que la représentation correspondante dans le
diagramme entropique T-s (température-entropie) [10].

Figure I.12: Schéma d'un cycle de Rankine élémentaire

Conclusion

Dans ce chapitre nous avons présenté les quatre principales nouvelles technologies
d'exploitation de l'énergie solaire par voie thermodynamique. Les centrales solaires à
concentration ont été exposées. Une comparaison entre les différentes filières a été effectuée. Il
en ressort de cette comparaison que les centrales cylindro-parabolique sont les plus
intéressantes de point de vue modularité et rendement pour une éventuelle implémentation dans
notre pays.

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