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Avant propos ii
1 Intégrale de Riemann 1
1.1 Intégrale des fonctions en escalier . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Fonctions intégrables au sens de Riemann . . . . . . . . 6
1.3 Propriétés générales de l’intégrale de Riemann . . . . . . 16
1.4 Énoncés et solutions des exercices du chapitre 1 . . . . . 31
2 Primitives et intégrales 55
2.1 Intégrale indéfinie et primitive . . . . . . . . . . . . . . 55
2.2 Changement de variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
2.3 Intégration par parties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
2.4 Calcul de primitives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
2.5 Limite uniforme dans les intégrales . . . . . . . . . . . . 80
2.6 Calcul approché d’une intégrale . . . . . . . . . . . . . 82
2.7 Énoncés et solutions des exercices du chapitre . . . . . . 89
i
“RiemannMaitre” — 2009/9/25 — 11:03 — page ii — #4
ii I NTÉGRATION
Bibliographie 503
Index 505
“RiemannMaitre” — 2009/9/25 — 11:03 — page iii — #5
Avant-propos iii
Avant-propos
iv I NTÉGRATION
Chapitre 1
Intégrale de Riemann
1
“RiemannMaitre” — 2009/9/25 — 11:03 — page 2 — #8
2 I NTÉGRATION
de R tels que
Remarque 1.1.5 Une fonction en escalier n’est en fait pas spécifiée aux
points ai de la subdivision σ considérée, et l’intégrale I(f, σ) ne dé-
pend donc pas de f en ces points.
4 I NTÉGRATION
Lemme 1.1.9 Muni des lois usuelles, l’ensemble E([a, b], R) est un R-
sous-espace vectoriel de l’espace des fonctions de [a, b] dans R, et
Rb
l’application f 7→ a f (x) dx de E([a, b], R) dans R est linéaire.
D’où le lemme.
kf k∞ := sup |f (x)|
x∈[a,b]
6 I NTÉGRATION
et
E+ (f ) := h ∈ E([a, b], R) ; f ≤ h sur [a, b] .
Posons Z b
A− (f ) := g(x) dx ; g ∈ E− (f )
a
et Z b
A+ (f ) := h(x) dx ; h ∈ E+ (f ) .
a
u ≤ I− (f ) ≤ I+ (f ) ≤ v
8 I NTÉGRATION
Alors, pour que f soit intégrable sur [a, b] il faut et il suffit que l’on ait
I− (f ) = I+ (f ).
I− (f ) := sup A− (f ) ≥ 0,
On a alors
et
Z b n−1
X Z b n
X
g(x) dx = h f (a + kh) ; h(x) dx = h f (a + kh),
a k=0 a k=1
d’où
Z b
b−a
[h(x) − g(x)] dx = h[f (a + nh) − f (a)] = [f (b) − f (a)];
a n
10 I NTÉGRATION
et
g(x) = f (ai ) − ε, h(x) = f (ai ) + ε
pour tout x ∈ ]ai−1 , ai [ (i = 1, 2, . . . , n). Or la subdivision (ai )0 ≤i ≤n
a été choisie de manière que l’on ait |f (x) − f (ai | < ε pour tout x
élément de [ai−1 , ai ]. On a donc, pour tout x ∈ [a, b] :
et Z b Z b
[h(x) − g(x)] dx = 2 ε dx = 2 ε (b − a).
a a
Le nombre ε > 0 étant arbitraire, on conclut que la fonction f est
intégrable sur [a, b].
Définition 1.2.10 Une fonction f : [a, b] → R est dite réglée si, quel
que soit le nombre ε > 0, il existe une fonction en escalier ϕ sur [a, b]
vérifiant :
∀x ∈ [a, b] , |f (x) − ϕ(x)| ≤ ε.
6. HEINE Edouard (1821 -1881). Mathématicien allemand. Célèbre par ses travaux
sur les fonctions spéciales et l’analyse réelle.
“RiemannMaitre” — 2009/9/25 — 11:03 — page 11 — #17
Définition 1.2.11 Une fonction f : [a, b] → R est dite réglée s’il existe
une suite de fonctions en escalier de [a, b] dans R, convergeant unifor-
mément vers f sur [a, b].
ε
Notons u le fonction égale à 2 (b−a) sur [a, b], et posons h = fn0 + u
et g = fn0 − u. Les fonctions g et h sont en escalier sur [a, b] et
vérifient Z b
g ≤ f ≤ h et [h(x) − g(x)] dx = ε.
a
On vérifie sans difficulté (voir [1]) que toute fonction par morceaux est
réglée. On en déduit aussitôt le résultat important suivant.
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12 I NTÉGRATION
14 I NTÉGRATION
16 I NTÉGRATION
et
Z β
I+ (f, [α, β]) := inf h(x) dx ; h ∈ E([α, β], R), h ≥ f sur [α, β] .
α
De plus,
Z b
ϕ(x) dx ≤ I− (f1 , [a, c]) + I− (f2 , [c, b]).
a