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on dispose des:
1. limites de propriété
2. bordures de trottoirs
3. etc.
Le fil à plomb permet ensuite de reporter les axes des fondations des
cordeaux jusqu’en fond de fouille. En effet une fois la fouille ouverte on trace
à la poudre de craie les semelles que l’on ouvre à la pelle et coule ensuite.
Les murs sont ensuite tracés au bleu à la surface du béton.
une lunette astronomique dont l’axe de visée peut être déplacé aussi
bien dans le plan horizontal que dans le plan vertical
d’échelles pour le mesurage d’angle suivant ces deux plans
un dispositif de mesure des distances horizontales
s d’un point
Engin de levage
Gestes de commandement: (NF E52.401)
Fouille de bâtiment
But: on réalise des fouilles pour :
Réalisation des fondations
Dégagement des volumes de sous-sols
Pose des canalisations
On distingue:
Fouilles ponctuelles ou en puits
Fouilles linéaires :
Rigoles: peu profondes et larges (h<=1m, l<=2m)
Tranchées: plus hautes que large
Fouilles en excavation en pleine masse, intéressant
toute l’emprise de la construction (cas de sous-sols)
Talus naturel: la poussée des terres fait qu’un sol ouvert
à la verticale offre une instabilité due à la poussée des
terres qui va donner un éboulement ; la paroi se stabilise
alors sous un certain angle variable dit ‘angle de talus
naturel’.
On utilise donc soit des fouilles talutées (selon l’angle de
talus naturel) soit des fouilles ouvertes verticalement
(mais blindées).
Fouille talutée: on réalise, au delà de l’emprise, des
parois sous l’angle de talus naturel, auquel cas il n’est nul
besoin de tenir les parois, toutefois :
On doit disposer de la surface nécessaire à l’emprise
augmentée des têtes de talus
On doit pouvoir dégager et stocker puis remettre en
place le volume des terres correspondant au talus.
Lors du tracé de la fouille on doit prévoir, outre l’épaisseur
du mur, un empattement (sur-largeur due à la semelle)
ainsi qu’une banquette d’à peu prés 20cm pour éviter les
retombées de boues dans la tranchée. On prévoit un film
plastique de polyéthylène pour les pentes de fortes
inclinaisons permettant de limiter les coulées de boues
lors d’orages violents.
Remarque: les déblais (sols naturels en place) et les
remblais (sol remanié et compacté) n’ont pas
nécessairement la même pente. Inclinaisons
recommandées :
Les talus peuvent être réalisés par palier, en étant
interrompus par des banquettes d’au moins 1m de large
pour briser le ruissellement des eaux et permettre la
circulation.
Les têtes de talus doivent être protégés par une bande
libre de 1 à 2m de large sur laquelle on ne prévoira pas
de surcharges.
Fouilles larges:
Stabilité de l’intérieur : par batterie d’étais et
contreventement, un couchis évitant le
poinçonnement ; cette solution est limitée aux
fouilles à 2 à 3 niveaux maximums.
Stabilité par l’extérieur:
En cas de hauteur faible et de voile rigide, on peut
utiliser un tirant en surface et une butée immobilisée
en pied
Sinon un ancrage sous le terrain naturel, situé bien
sur au delà de la ligne de rupture
Dans certains cas on peut se servir d’éléments de
structures (e.g. plancher) comme étaiement, ce qui
permet de gagner du temps en construisant à la fois
l’infrastructure et la superstructures.
1- Coffrage
– Coffrage ordinaire: bois de sciage juxtaposé ou de panneaux avec un jeu maximum de 2 mm.
II donnera une surface plane, unie, sans marque ni effet de paroi.
- Coffrage normal : destiné aux éléments devant rester bruts de décoffrage. Réalisé en planches
rabotées après assemblage de feuilles de contreplaqué.
Pour les chantiers importants, les coffrages sont étudiés au bureau d'études.
Si le ferraillage est dense et surtout si la hauteur est importante, il est nécessaire de prévoir des
goulottes permettant de conduire le béton jusqu'au fond du moule sinon on ne retrouve que du
gravier au fond du moule; c'est une des plus fréquentes et des plus graves causes de ségrégation.
Le béton doit être mis en œuvre aussitôt après sa fabrication, tout béton ayant commencé à faire
prise doit être rejeté.
Il doit conserver son homogénéité pendant le transport entre le lieu de fabrication et le lieu
d'emploi. Pour cela il doit être fabriqué le plus près possible du lieu de mise en œuvre.
Le béton doit être protégé efficacement au cours de transport, contre les risques d'évaporation,
ceux du délavage, des chocs pendant le transport, pour cela, le sol parcouru par les brouettes ou
wagonnets doit être nivelé. Il est préférable d'utiliser des brouettes métalliques à roues
caoutchoutées, cela permet d'éviter l'absorption de l'eau de gâchage et diminuer les secousses et
si on constate qu'il y a eu séparation entre les différents éléments de taille (ségrégation) le béton
doit être malaxé à l'arrivée avant sa mise en œuvre.
Temps chaud
La chaleur excessive peut avoir une triple action :
- Elle accélère la prise et le durcissement.
- Elle favorise l'évaporation de l'eau de gâchage.
- Elle accentue les effets du retrait thermique découlant du refroidissement.
Par suite, il faut éviter le départ rapide de l'eau de gâchage et maintenir le béton à une
température modérée.
Pour cela, on pourra utiliser du sable humide ou mieux des sacs ou des paillassons maintenus
constamment mouillés, comme on pourra utiliser des produits de cure (des adjuvants).
Temps froid
- Si T > 5°C, il n'est pas nécessaire de prendre des précautions particulières.
- Si 0°< T <5° C, il convient de :
* S'assurer que les granulats ne sont pas gelés.
* Éviter l'emploi de ciment trop faiblement exothermique et les faibles dosages.
* Prévoir un accélérateur de prise (chlorure de calcium à 2% du poids de ciment, ou autre de
préférence sans chlore).
* Éviter l'excès d'eau de gâchage.
- Si T <=0°C il convient de :
* Stocker les granulats sous abris légèrement chauffés ou réchauffer les tas par injection de vapeur
à la lance.
* Employer un ciment exothermique à durcissement rapide (CPA 500 ou 400 ou éventuellement
fondu) et assez richement dosé.
* Employer un accélérateur de prise.
* Préchauffer l'eau de gâchage et éviter les longs transports.
* Abriter la bétonnière du froid et employer des coffrages en bois assez épais.
En appliquant la majeur partie de ces précautions, on peut bétonner sans danger jusqu'à -5°C,
mais au dessous de -10°C il sera prudemment d 'arrêter tout bétonnage.
Vibrations du béton
La vibration est le moyen le plus courant pour donner au béton sa compacité maximale par
élimination des bulles d'air et parfait remplissage des moules.
La vibration peut être externe, sur les parois du coffrage ou interne dans la masse du béton
(pervibration).
La pervibration ou vibration interne est préférable à la vibration externe.
Vibration interne
Phase de l'opération :
* Introduire lentement l'aiguille verticalement. Si la construction l'impose l'incliner sans dépasser
45°.
* Ne pas déplacer l'aiguille horizontalement pendant la vibration, opérer par courtes périodes de
vibrations mais en de nombreux points suffisamment rapprochés et ne pas introduire l'aiguille à
moins de 10 à 15 cm du coffrage.
* La vibration doit se terminer lorsque la laitance (lait de ciment) apparaît en surface. Pour les
parois ou poteaux de grande hauteur, les coffrages devront être aménagés de fenêtres de façon à
pouvoir contrôler le bétonnage et introduire les vibrateurs. L'épaisseur des couches de béton vibré
ne doit pas dépasser 40 cm par opération.
Le surfaçage des dalles sera exécuté à l'aide d'une règle vibrante et l'épaisseur de vibration ne
devra pas dépasser 15 cm.
- La vibration agit rapidement et très efficacement dans les premiers instants et au bout d'un
certain temps l'amélioration de la compacité et par là de la résistance du béton tend vers un palier
limite. Pour un béton mou, le simple piquage est suffisant tandis que le béton est plus ferme.
- La production de béton doit correspondre à la cadence de la mise en œuvre, les gâchées devant
en principe être utilisées dans la demi-heure qui suit la confection et le coulage devra être organisé
de façon à terminer dans la journée un élément d’ouvrage, sinon l’interruption devra être signalée
sur les documents d'exécution et les dispositions à prendre seront indiquées.
3- Décoffrage
En principe, pour un béton normal, le décoffrage ne doit être effectué qu'après une prise complète,
en fait, on considère que le durcissement est suffisant et permet le décoffrage au bout de :
- 3 jours pour les poteaux d'une ossature.
- 10 jours pour les dalles et les faces verticales des poutres.
- 3 semaines pour les parements tendus des poutres.
On peut prendre appui sur un plancher qui vient d'être décoffré à condition de le conserver étayé
jusqu'au démoulage du plancher immédiatement supérieur
2.2- L'auto-protection
Assurée par le surfaçage en usine de l'élément en feuille, soit par feuille métallique (aluminium,
cuivre), soit par granulé minéral.
L'auto-protection s'impose pour les toitures inaccessibles de pente ≥ 5%.
Les relevés protégés par mortier grillagé (terrasses accessibles ou inaccessibles) sont constitués de
la même façon à la seule différence que le Bitume Armé 40 TV peut ne pas être auto-protégé et,
dans ce cas, il est recouvert par une couche d’EAC. (Voir graphique ci-après).
Joint plat
Actuellement, en Europe, on fait appel à des systèmes préfabriqués plus complexes faisant l'objet
d'un Avis Technique par un organisme spécialisé.
La platine est mise en place par collage à l'EAC sur la première couche d'étanchéité (EAC + feuille);
la deuxième couche sera collée à la platine, puis surmontée de la troisième.
Ensuite, ces dernières couches seront découpées au ras de la tubulure de descente.
La disposition est la même dans le cas des systèmes bicouches, à la seule différence que, avant
pose de la deuxième couche, la platine est recouverte par une couche d'étanchéité locale,
constituée par une EAC et une feuille 36S-CF dépassant d'au moins 20 cm, les bords de la platine.
Toul drain doit être muni d'une crapaudine, dispositif destiné à arrêter les débris (feuilles, papiers,
etc.) susceptibles de provoquer l'engorgement des descentes. Les ouvertures de la crapaudine
doivent représenter ≥ 50% de celle de la descente ou, en cas de protection lourde ≥ 100 %.
Les crapaudines surélevées, en forme "d'artichaut" sont préférables aux crapaudines plates et sont
particulièrement recommandées pour les bâtiments entourés de jardins à grand arbres, dont les
feuilles mortes peuvent colmater rapidement les crapaudines plates.
Qu’est ce qu’on peut contrôler dans un chantier d’étanchéité ?
Commençons par : les approvisionnements.
1- LES APPROVISIONNEMENTS
1.1- Les rouleaux de feuilles d'étanchéité
Est-ce que les rouleaux de feuilles d'étanchéité correspondent à ceux prévus par le Cahier de
Charges? On peut le contrôler:
- en vérifiant sa classe sur l'étiquette du fabricant,
- s'il existe un doute sur le correct étiquetage des rouleaux, on peut les peser, en sachant que le
chiffre qui exprime sa classe correspond au poids moyen net du rouleau; le poids brut que vous allez
obtenir doit être de 3 à 4 kg. supérieur à cause du sable anti-adhérent qui surface les feuilles. Ainsi,
par exemple, un rouleau de la classe 27 doit peser 30 ou 31 kg.
- si encore on n'est pas sûr de la qualité des rouleaux livrés, on peut envoyer un échantillon de 1 m
de long au laboratoire pour analyse.
1.2- Les enduits bitumineux
Le bitume oxydé destiné aux couches d'EAC, correspond-il bien à la classe spécifiée ?
- vérifiez le, sur marquage des sacs (voir tableau 1, page 8).
- ou, en cas de doute sur la qualité, adressez un échantillon au laboratoire.
Le Cut-Back 0/1 ou l'Emulsion de Bitume destiné à la réalisation des EIF, est-il correct ?
Le Cut-Back n'est pas trop épais ou trop fluide? L'Emulsion de Bitume n'est-elle pas rompue ?
- tous deux doivent couler avec une consistance proche de celle du lait, sans grumeaux;
- en cas de doute, adressez un échantillon au laboratoire pour analyse.
2- LES ÉQUIPEMENTS DE CHANTIER
2.1- Le matériel
Le matériel utilisé par l'entreprise est-il approprié et suffisant pour un correct déroulement du
chantier ? Le fondoir, en particulier,
- dispose - t- il d'un thermomètre permettant de contrôler la température ?
- le système de chauffage, permet- t- il une chauffe régulière et réglable ?
- est-t-il disposé le plus près possible de l'aire d'application ?
2.2- Le personnel
Le chef de chantier est-il quelqu'un qui connaît son métier ou s'agit-t-il d'un simple ouvrier promu
chef de chantier ? Observez s'il opère selon les règles de l'art décrites dans les chapitres précédents.
L'équipe de pose est-elle correctement dimensionnée ? On s'en apercevra au cours du travail; par
exemple, il faut que le déroulement des rouleaux suive immédiatement l'épandage de l'EAC.
3- Le support
L'entreprise d'étanchéité désignée est censée reconnaître les conditions du support et donc prendre
la responsabilité des désordres pouvant provenir de l'état du support avant d'entreprendre la
réalisation de l'étanchéité. Cela se fait rarement.
Pour éviter d'éventuelles futures déconvenues, il faut reconnaître le support:
- la forme de pente est-elle correcte ? bien dressés, avec des pentes convenables, orientées vers le
trou de drainage ?
- le mortier de dressage n’est-il pas trop friable ?
- la forme, ne recèle-t-elle pas de l’humidité cachée ? Des pluies ne se sont elles pas produites
quelques jours avant ? Dans ce cas, même si elle présente un aspect sec, elle peut emmagasiner
une proportion notable d’eau qui risque de provoquer des cloques et des décollements par la suite;
il vaut mieux attendre quelques jours (une à trois semaines après la pluie, selon l'ensoleillement).
4- La réalisation
Ensuite, au cours de la réalisation, observez si les prescriptions contenues dans le présent guide sont
respectées, plus particulièrement :
- la correcte température du bitume,
- l'étalement régulier des couches des enduits bitumineux,
- le correct séchage de l'EIF,
- la continuité entre l'épandage de l'EAC et la pose des feuilles,
- le bon recouvrement des lés,
Tout est important dans la réalisation d'une étanchéité, mais il faut signaler que la faillite la plus
courante des étanchéités dépend d'un des trois points suivants qui sont donc à surveiller
particulièrement :
- la correcte disposition des relevées et surtout du raccordement avec la partie courante,
- le respect de la disposition des couvre-joints,
- la bonne disposition des drains et particulièrement de leur raccordement avec la partie courante
La protection est souvent mal soignée, ce qui est particulièrement gênant dans le cas de terrasses
accessibles :
- la disposition de la couche de sable de désolidarisation entre l'étanchéité et la protection.
- le correct dosage du micro béton des dalettes,
- l'indépendance des dallettes entre elles.
Nous ne voulons ni pouvons être exhaustif dans l'énumération de tous les points qu'il faut surveiller;
cependant, comme nous l'avons dit auparavant, s'il se présente un doute sur le bon déroulement du
chantier, il vaut mieux consulter les spécialistes que de laisser faire.
1- FORME DE PENTE
La forme de pente est réalisée en béton de gravillon pour des épaisseurs supérieures à 3 cm et en
mortier de sable pour des épaisseurs comprises entre 1 et 3 cm. Son épaisseur ne doit en aucun cas
être inférieure à 1 cm.
Le dosage en ciment du béton sera compris entre 200 et 250 kg de ciment portland de la classe 35
par m3 de béton. Le dosage du mortier sera de 350 kg de ciment portland de la classe 35 par m3 de
sable sec.
Sur la forme de pente et au dessus des dalles pentées sans forme de pente y compris les reliefs, il
sera exécuté une chape de lissage de 2 cm d'épaisseur minimum en mortier dosé à 350 kg de CPJ
35 ou CM 25 par mètre cube de sable sec, soigneusement damée à la taloche.
2- ISOLATION THERMIQUE
Élément destiné à réduire les échanges de chaleur entre l'intérieur et l'extérieur des bâtiments.
Les matériaux utilisés le plus généralement pour l'isolation thermique sont les suivants:
- Liège (panneaux d'épaisseur max. 6 cm)
- Polystyrène expansé (panneaux).
- Mousse de polyuréthane (panneaux ou projection).
- Laine de verre.
3- ÉCRAN D’INDÉPENDANCE
Constitué généralement par un papier kraft, éventuellement perforé (semi indépendance) ou par du
voile de verre de I00 g/m2.