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-Université Dr. Tahar Moulay de Saïda.

-Faculté des Sciences.


-Département de Mathématiques.
-2éme année Licence Mathématiques.
-Année universitaire 2017/2018.

Logique mathématique -Exposé-

-Les Postulats D’Euclid et La Géométrie


Euclidienne.
Les Noms Des étudiants: Groupe :
1) MOHAMMED CHIKOUCHE ELIAS 1

2) MAHDI MOULAY LARBI 1

3 )HAMLAT TAYEB 1

4) SARIA SIF EDDINE 1

5) BERKANE KHELIFA 2

6) TOUIL LARBI 1

7)GOUCEM MOHAMMED 1

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1)-Introduction :
-Histoire des mathématiques :
L’histoire des mathématiques s'étend sur plusieurs
millénaires et dans de nombreuses régions du globe
allant de la Chine à l’Amérique centrale. Jusqu'au xviie
siècle, le développement des connaissances
mathématiques s’effectue essentiellement de façon
cloisonnée dans divers endroits du globe. À partir du
xixe et surtout au xxe siècle, le foisonnement des
travaux de recherche et la mondialisation des
connaissances mènent plutôt à un découpage de cette
histoire en fonction des domaines mathématiques.
L'origine des mathématiques est très lointaine. Mais
pour tout le temps qui précède l'invention de l'écriture, il
semble difficile d'énoncer autre chose que des
généralités, seulement étayées indirectement par
quelques témoignages archéologiques (successions
d'entailles ou de marques qui peuvent faire penser à un
comptage, etc.) ou par les analogies que l'on peut tirer
des études ethnologiques : on savait compter; ici,
plusieurs systèmes de numération ont pu être utilisés
(numération décimale, duodécimale, sexagésimale,
etc.), là, on a pu s'en tenir à l'usage de quatre nombres
seulement (un, deux, trois, « beaucoup »); on devait
aussi connaître quelques principes d'arpentage des
champs cultivés, imposés par le développement de
l'agriculture. En tout cas, il est frappant de constater que
l'invention de l'écriture est partout étroitement liée à des
préoccupations mathématiques, ou du moins
comptables. On commence par consigner des nombres,
mais très vite aussi, on en vient à s'interroger sur les

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rapports qui existent entre eux. Posés et résolus de
manière très rudimentaires en Mésopotamie et
en Egypte, ces problèmes dessinent déjà les contours
d'une arithmétique, d'une algèbre, d'une géométrie.
-Mésopotamie :
Dans tous les domaines, les connaissances des
Babyloniens s'exprimaient prioritairement sous la forme
de listes. On connaît ainsi des tablettes d'argile sur
lesquellesapparaissent,dèsl'époquesumérienne (IIIe millé
naire avant notre ère), des listes de carrés ou de cubes
de nombres mis en correspondance, et dans lequelles
on peut voir une forme archaïque de la notion actuelle
de fonction. Ces tables permettaient de calculer
les surfaces et les volumes, mais aussi la résolution
d'équations du 1er et du 2e degré. Les mathématiciens
mésopotamiens donnaient à (Pi) la valeur approchée 3.
La relation, dite de Pythagore, entre le carré de
l'hypoténuse et la somme des carrés des côtés
d'un triangle rectangle leur était connue, à défaut d'avoir
su la démontrer.
-Egypte :
Les procédés de calcul des anciens Egyptiens étaient
moins avancés que ceux des Babyloniens, leurs
formules métriques n'étaient souvent que grossièrement
approchées; ils n'en ont pas moins légué aux Grecs des
méthodes dont la tradition s'est conservée jusqu'à la
chute de l'Empire byzantin, notamment l'emploi,
exclusif chez eux, de fractions ayant pour numérateur
l'unité .
-Les mathématiques alexandrines :
En rassemblant les découvertes de ses devanciers et

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les siennes, Euclide de Cnide établit le lien entre l'école
platonicienne et l'école mathématique d'Alexandrie. Il
réunit les propositions qui avaient été découvertes par
ses prédécesseurs, et en compose son célèbre ouvrage
des Éléments. L'ouvrage, où apparaît notamment, pour
la première fois, la méthode de réduction à l'absurde, se
compose de quinze livres, dont les treize premiers ont
été écrits par Euclide lui-même, et les deux derniers
paraissent avoir été ajoutés par Hypsiclès d'Alexandrie.
De même qu'avec les Pythagoriciens l'arithmétique avait
été appliquée à l'acoustique, à partir d'Euclide,
également arithméticien d'ailleurs (théorie des nombres
irrationnels), la géométrie sera appliquée à l'optique
(perspective et catoptrique).

Euclide.

2)-Les postulats d'Euclide :


La géométrie dans le plan vue par Euclide repose sur
les 5 axiomes (aussi appelés postulats) suivants :
1. il existe toujours une droite qui passe par deux
points du plan.
2. tout segment peut être étendu suivant sa direction
en une droite (infinie).

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3. à partir d'un segment, il existe un cercle dont le
centre est un des points du segment et dont le
rayon est la longueur du segment.
4. tous les angles droits sont égaux entre eux.
5. étant donné un point et une droite ne passant pas
par ce point, il existe une seule droite passant par
ce point et parallèle à la première.
Dans ses Eléments, Euclide prouvait ses 28 premières
propositions à partir de seulement les 4 premiers
axiomes, mais il était obligé d'invoquer le 5ème pour la
29è proposition. Ce cinquième postulat d'Euclide, aussi
appelé postulat des parallèles a longtemps posé
beaucoup de problèmes aux mathématiciens, qui ont
cherché à le déduire des 4 autres premiers. Ce n'est
qu'au XIXè siècle que Gauss le premier (découverte non
publiée par lui), puis indépendamment Janos Bolyai et
Nicolai Lobachevsky en 1823 se rendirent compte qu'on
pouvait très bien considérer des modèles de la
géométrie non contradictoires dans lequel on ne faisait
pas cette 5ème hypothèse. L'aventure des géométries
non-euclidiennes pouvait commencer!
En fait, Euclide n'énonçait pas son 5ème postulat sous
cette forme, mais sous la forme équivalente mais moins
intuitive suivante : Si une droite, tombant sur deux
droites, fait les angles intérieurs du même côté plus
petits que deux droits, ces droites, prolongées à l'infini,
se rencontreront du côté où les angles sont plus petits
que deux droits.

Postulat 1 :
Par deux points distincts, il passe une droite et une
seule.

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Postulat 2 :
Tout segment est prolongeable en une droite.

Postulat 3 :
Deux points distincts étant donnés,
il passe un cercle et un seul de centre le premier point et
passant par le second.

Postulat 4 :
Tous les angles droits sont égaux entre eux.
Postulat 5 :
Par un point extérieur à une droite, il passe une droite et
une seule parallèle à la droite donnée.

Ce dernier postulat aussi appelé Postulat


d’Euclide est le fondement de la géométrie euclidienne.
Puisqu’il est admis, un mathématicien russe Nicolaï
Ivanovitch Lobatchevski (1793;1856), un hongrois János

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Bolyai (1802-1860) et un allemand Carl Friedrich
Gauss (1777-1855) affirmeront sa négation :
« Il existe une infinité de parallèles passant par un
point extérieur à une droite donnée. »
Même si cela peut paraître surprenant, ils construisent,
comme Euclide une nouvelle géométrie complète et
cohérente, la première géométrie non-euclidienne.

3)-La Géométrie Euclidienne :


La géométrie euclidienne commence avec les
Éléments d'Euclide, qui est à la fois une somme des
connaissances géométriques de l'époque et une
tentative de formalisation mathématique de ces
connaissances. Les notions de droite, de plan, de
longueur, d'aire y sont exposées et forment le support
des cours de géométrie élémentaire. La conception de la
géométrie est intimement liée à la vision de l'espace
physique ambiant au sens classique du terme. Les
conceptions géométriques connaissent, depuis les
travaux d'Euclide, des évolutions suivant trois axes
principaux :
1.Pour vérifier les critères de rigueur logique actuels, la
définition axiomatique subit de profonds changements,
l'objet mathématique restant néanmoins le même .
2.Pour ne plus se limiter aux dimensions deux et trois et
pour permettre l'élaboration d'une théorie plus puissante,
un modèle algébrique de la géométrie est envisagé.
L'espace euclidien est maintenant défini comme un
espace vectoriel ou affine réel de dimension finie muni
d'un produit scalaire .

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3.Enfin, la structure géométrique euclidienne n'est plus
la seule envisageable ; il est établi qu'il existe d'autres
géométries cohérentes.
Plus de 2000 ans après sa naissance, l'espace
géométrique euclidien est un outil toujours efficace aux
vastes domaines d'applications. A l’exception des
échelles cosmiques et microscopiques, l'espace des
physiciens reste encore principalement du domaine de
la géométrie euclidienne.
Son aspect mathématique est traité de manière
didactique dans l'article produit scalaire. L'article se
fonde sur la formalisation d'un vecteur à l'aide d'un
bipoint, développé dans vecteur. Une approche plus
poussée, fondée sur la formalisation axiomatique de
l'espace vectoriel est développée dans espace euclidien.

Euclide est un des plus grands mathématiciens de


l’Antiquité et pourtant on ne connaît pas grand chose de
sa vie. Il aurait commencé ses études dans l’Académie,
l’école d’Athènes fondée par Platon. Il y apprend la
géométrie d’Eudoxe de Cnide (-408 ; -355) et de
Théétète d'Athènes (-415 ; -369). On sait qu’il vit à
Alexandrie en Egypte, ville érigée par Alexandre le
Grand en 331 avant J.C. et célèbre pour son phare
aujourd'hui détruit.
Dans la prestigieuse Ecole d’Alexandrie, il dirige une
équipe de mathématiciens qui participent à l’écriture de
son œuvre. Cette école connaîtra plus tard d’autres
savants tels qu’Archimède de Syracuse (-287 ; -212) et
Apollonius de Perge (-262 ; -190). Copie en grec des
Eléménts (IXème siècle) L’ œuvre phénoménale, « Les

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éléments », que nous laisse Euclide, servira de base à
toute la géométrie pendant plus de 2000 ans. Après la
Bible, c'est l'ouvrage qui possède le plus d'éditions. Une
vraie encyclopédie, composée de 13 livres, qui traite des
figures géométriques, des polygones inscrits et
circonscrits à un cercle, des proportions, de la géométrie
dans l’espace ainsi que des nombres. Deux autres livres
seront complétés plus tard par Archimède (cercles,
cylindres, Apollonius (cônes, coniques : ellipse,
parabole, hyperbole).
Les premières démonstrations rendent cette œuvre
novatrice pour l’époque. Euclide apporte des définitions
rigoureuses et démontre les grands théorèmes de ses
ancêtres, comme ceux de Thalès de Milet (-624 ; -548)
et Pythagore de Samos (-569 ; -475) par exemple. Dans
"Les éléments", on trouve en particulier les cinq
postulats qui fondent les bases de la géométrie. «
Postulat » vient du latin « postulare = demander ». Un
postulat est un principe que l’on demande d’accepter,
qui est admis pour établir une démonstration ou pour la
poursuite d’une théorie.

4)- Conclusion :
La géométrie euclidienne est-elle vraie ?
Elle n’a aucun sens.
Autant demander si le système métrique est vrai et les
anciennes mesures fausses ; si les coordonnées
cartésiennes sont vraies et les coordonnées polaires
fausses. Une géométrie ne peut pas être plus vraie
qu’une autre , elle peut seulement être plus commode. »

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